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Sommet franco-britannique : l'accord sur la question migratoire est-il défavorable pour la France ?
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00:00
Pour enrayer l'explosion de l'immigration clandestine, plus de 21 000 migrants ont traversé la Manche en 2024, je le rappelle.
00:07
Et bien la France et le Royaume-Uni ont annoncé un projet inédit d'échange de migrants.
00:11
Un dispositif pilote conclu à l'issue de la visite d'État d'Emmanuel Macron à Londres,
00:15
qui repose sur le principe inédit, un migrant expulsé contre un migrant accueilli.
00:21
Et Xavier Bertrand, président LR des Hauts-de-France, ce matin sur BFM, dénonce un accord à sens unique.
00:26
Je pense que cet accord va aggraver la situation.
00:28
Tel qu'il est aujourd'hui, cet accord est un mauvais accord pour la France.
00:31
Comme d'habitude, c'est un bon accord pour les Anglais.
00:34
Eux, ils vont choisir qui va aller au Royaume-Uni, qui va rester au Royaume-Uni,
00:38
et ils vont choisir qui va retourner en France et en Europe.
00:41
C'est-à-dire qu'eux auront l'immigration choisie, et nous, on va avoir l'immigration subie, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui.
00:47
Puis il manque quelqu'un dans cet accord, l'Union Européenne.
00:49
Déjà, à l'époque, les accords du Toucan ne concernaient pas seulement le Royaume-Uni et la France, il y avait aussi la Belgique.
00:54
Là, s'il n'y a pas l'Europe, ça ne peut pas marcher.
00:56
Nous sommes des sous-traitants pour les Anglais. Nous gardons la frontière des Anglais pour eux en France.
01:01
C'était la logique des accords du Touquet.
01:02
Clairement, aujourd'hui, 20 ans après, ces accords sont dépassés.
01:07
Raphaël Steinville, d'accord, pas d'accord avec Xavier Bertrand ?
01:09
Je crains que Xavier Bertrand n'ait absolument raison.
01:14
Moi, quand j'entends un Anglais se réjouir d'un accord révolutionnaire historique avec la France,
01:19
je me doute non seulement qu'il y a un loup, mais que plus probablement, il nous soit absolument défavorable.
01:27
La manière dont Xavier Bertrand a décrit cette espèce de fausse réciprocité
01:33
me fait dire que oui, nous sommes perdants.
01:36
Déjà, nous sommes incapables de protéger nos frontières de ceux qui viennent depuis la Méditerranée.
01:43
En revanche, on va reprendre ceux qui sont parvenus à passer en Angleterre pour leur redonner,
01:49
c'est ce que disait à raison Xavier Bertrand, ceux que l'Angleterre aura choisi.
01:54
Oui, c'est un accord qui nous est très défavorable.
01:57
Et je pose, je pense, la question qui est essentielle de la légitimité aujourd'hui d'Emmanuel Macron
02:01
pour négocier ce genre d'accord aujourd'hui.
02:05
Pourquoi ?
02:05
Parce qu'aujourd'hui, ce n'est pas lui qui est en charge de cette politique, c'est un roi nu.
02:10
Il ne tient que parce que les institutions lui permettent encore d'exercer le pouvoir.
02:17
Il a des prérogatives en matière diplomatique.
02:21
Mais s'agissant des sujets aussi sérieux qui impactent autant les Français...
02:26
Qui auraient dû le faire, selon vous ?
02:27
Je pense que si on n'associe pas au minimum le ministre de l'Intérieur à ces discussions,
02:34
je pense qu'Emmanuel Macron fait comme il a toujours fait.
02:38
Il suit une politique qui est immigrationniste, mais qui ne répond pas aux attentes des Français.
02:42
Gilles-William Golnadel.
02:44
Eh bien, je crains que Raphaël Steinville n'ait raison.
02:48
Vous commencez exactement comme il vient de le faire.
02:51
Absolument.
02:51
Quel copieur.
02:52
Absolument.
02:53
C'est un copieur, il y a dit ça, le copieur.
02:55
Mais j'assume.
02:57
J'assume la contrefaçon.
02:58
Non, plus sérieusement, je n'en crois pas mes oreilles.
03:02
J'ai beau savoir que M. Macron est assez fantasque, je n'arrive pas à comprendre l'intérêt pour lui-même,
03:16
au-delà de l'intérêt de la France, qu'il a à nous sortir un contrat aussi léonin.
03:25
C'est-à-dire ?
03:26
C'est-à-dire que c'est effectivement tout avantage pour la Grande-Bretagne
03:32
qui va recevoir, si j'ose dire, les bons migrants triés sur le volet
03:37
et tout désavantage pour la France qui va recueillir...
03:43
Oui, parce que je précise pour nos auditeurs qu'en fait,
03:46
la France remettrait aux Britanniques par la voie légale un migrant éligible au regroupement familial, par exemple.
03:50
Alors que nous, effectivement, on récupérait les migrants...
03:53
Nous, on récupérerait, si j'ose dire, entre guillemets...
03:55
Ceux qui n'ont pas d'attache, oui.
03:57
Les illégaux, les migrants irréguliers, les illégaux, et ce qui est vrai aussi,
04:05
ensuite avec un problème d'origine,
04:08
si l'Europe, qui est censée garantir, les États européens garantissent que les migrants qui viennent de tel endroit
04:18
doivent être repris par le pays de l'endroit d'où ils viennent.
04:22
Et selon les premières estimations, le dispositif pourrait concerner environ 50 migrants par semaine.
04:26
Alors, ça paraît dérisoire par rapport aux chiffres qu'on annonce.
04:30
Oui, mais attendez, on n'est plus...
04:33
Je veux dire, c'est quand même beaucoup.
04:35
Et puis vous n'en savez rien.
04:37
Je n'arrive pas à comprendre comment on arrive exactement...
04:40
Ce sont des estimations de la BBC, c'est la BBC qui a fait ces calculs.
04:44
Donc, autant me dire qu'ils ont fait, je pense, en sorte que le chiffre ne soit pas trop impressionnant
04:50
pour ne pas inquiéter davantage les Français.
04:52
Mais moi, je pense que c'est vraiment le signe toujours plus évident d'une tiers mondialisation de la France.
04:58
Déjà, on avait à l'origine, depuis quelques années, la Grande-Bretagne qui payait la France
05:03
à hauteur de 90 millions, je crois, par an, pour que l'on garde les migrants qui arrivent à Calais
05:11
et qui voulaient passer la France.
05:12
Mais l'on avait aussi versé de son côté plus de 700 millions d'euros à Paris depuis 2018.
05:15
Oui, c'est une somme totale, mais le montant, je crois, c'est 90 millions d'euros par an.
05:22
Et aujourd'hui, non content déjà de cet accord qui ne fait que souligner, finalement, la faiblesse de la France.
05:29
C'est-à-dire qu'aujourd'hui, on est relégué à être le garde-chirme de la Grande-Bretagne
05:33
pour préserver les intérêts de la Grande-Bretagne.
05:36
Mais qu'on songe d'abord aux intérêts français.
05:39
Les intérêts français, ce ne sont pas ceux-là.
05:40
Il faut d'abord protéger absolument nos frontières extérieures
05:43
et faire en sorte que les frontières extérieures de l'Europe le soient.
05:47
Et si ça ne l'est pas, que l'on ferme nos frontières.
05:51
Écoutez, 13h26, on va continuer à parler de l'actualité avec vous.
05:54
Je sens que vous êtes bien en forme.
05:55
On va parler de ce qu'a déclaré ce matin le ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur,
06:02
François-Noël Buffet.
06:03
Il dit que les maires sont à portée de violences.
06:05
Et il parle de violences débridées.
06:07
Ça tombe bien, on vient d'avoir les chiffres de la délinquance aujourd'hui du ministère de l'Intérieur.
06:10
On va en parler à tout de suite.
06:11
L'actualité décryptée avec Céline Giraud et ses débatteurs, c'est jusqu'à 14h sur Europe 1.
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