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Retrouvez le clip vidéo de l'intervention du CEREMA issue de la journée "Pack territorial" du 17 juin 2025 à Poitiers.
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00:00Je m'appelle Elodie Moulin du CEREMA, je suis responsable d'études aménagement résilient.
00:11Et effectivement, on a préparé cette présentation avec Catherine Léonard.
00:17Et en fait, on va vous présenter notre méthode, une méthode qui a été développée par le CEREMA et d'autres partenaires,
00:25qui s'appelle la méthode MUSE, qui est une méthode qui vise à définir les potentiels de multifonctionnalité des sols
00:32et intégrer ces potentiels dans les documents d'urbanisme.
00:37Donc, je vais vous présenter rapidement cette méthode.
00:41Comment est-ce qu'on l'a appliquée sur un territoire des Landes ?
00:44Et enfin, quelques mots de conclusion et surtout les perspectives de ces différents travaux.
00:49Donc, la méthode MUSE, elle est venue d'une idée, surtout d'un changement en fait de paradigme par rapport au sol
00:57où on a vu la vision des sols un petit peu évoluer.
01:02Donc, ça a déjà été évoqué.
01:03Donc, je vais aller assez vite.
01:04Mais en gros, il y a eu tout un tas de travaux où on a vu le sol différemment qu'une simple surface pour nos activités,
01:13mais plutôt une surface aussi pour intégrer la gestion des eaux pluviales.
01:20Par exemple, il y a eu tout un mouvement au début des années 2000 sur les aspects gestion des eaux pluviales intégrées.
01:26Et on l'a vu notamment, sa traduction de ses travaux dans la loi d'août 2021, la loi climat et résilience,
01:34avec un aspect de renaturation des sols.
01:38Et on intègre vraiment la fonction de sol et de sol dégradé quand on va définir l'artificialisation.
01:46Donc, il y a l'ADEME qui, en 2015, a réuni différents partenaires, dont le CEREMA, l'INRAE,
01:53pour essayer de voir comment est-ce qu'on pouvait intégrer dans les documents de planification cette multifonctionnalité des sols.
02:01Donc, c'est pour ça que différents partenaires ont planché sur le sujet.
02:05Et l'idée, c'était de faire une méthode qui était transposable, réplicable sur l'intégralité du territoire français.
02:13Donc, c'est pour ça qu'on devait s'appuyer sur des données qu'on appelle statiques.
02:17Donc, ils ont fait le choix, un peu un choix scientifique, de s'intéresser aux fonctions simplement écologiques des sols,
02:24un peu moins aux fonctions anthropiques.
02:27Donc, je ne vais pas revenir à nouveau sur les fonctions des sols, ça a déjà été largement défini.
02:32Mais du coup, la méthode MUSE, elle va s'attacher à définir le sol en tant que réservoir de carbone,
02:40en tant que stock et habitat pour la biodiversité,
02:44en tant que potentiel d'infiltration et régulation du cycle de l'eau
02:48et en tant que source de biomasse.
02:51Donc, comme je disais, il y a une fonction écologique qui n'a pas été étudiée.
02:55C'est la fonction de stock flux de nutriments
02:57parce qu'on avait besoin de données statiques présentes sur l'ensemble du territoire.
03:05Donc, rapidement, encore une fois, je n'ai pas rentré dans le détail
03:09de tous les paramètres de la méthode et tout ce qui va être recherché.
03:14En tout cas, pour la fonction production de biomasse et régulation du cycle de l'eau,
03:20juste pour vous dire qu'on s'appuie sur un référentiel régional pédologique
03:24qui est disponible à l'échelle du territoire.
03:29Et donc, c'est des données à l'échelle du département.
03:31Donc, c'est une source de données qui est très fournie,
03:35où on a tout un tas d'indicateurs sur le pH, la profondeur,
03:39l'épaisseur, la profondeur de sol, les différentes strates,
03:44les textures de sol, bien sûr.
03:46Et là-dedans, pour définir chaque fonction,
03:49on va aller piocher chaque différent paramètre.
03:54Encore une fois, je ne vais pas revenir dessus.
03:57Donc, ça, c'est pour la fonction production de biomasse
03:59et régulation du cycle de l'eau.
04:01Sachant que oui, ce que je n'ai pas dit,
04:04c'est qu'en fait, il va y avoir dans la méthode MUSE,
04:06il y a deux approches.
04:07Il y a l'approche milieu rural et périurbain.
04:10Et il y aura une approche différente en site urbain,
04:14parce qu'on sait qu'on a moins accès aux données.
04:17Donc, on ne peut pas s'appuyer sur ce fameux référentiel
04:20régional pédologique.
04:22Pour les fonctions réservoirs de carbone,
04:24en fait, la méthode a choisi de s'appuyer sur la méthode
04:27qui est sur l'outil qui est développé par l'ADEME à nouveau.
04:31Donc, l'outil Aldo, qui en fonction en fait de l'occupation d'un sol
04:34à l'échelle d'un PCI, va aller définir un potentiel de stock de carbone.
04:42Et pour l'indice de biodiversité, on va s'appuyer sur spécifiquement
04:47les vers de terre et sur des moyennes nationales par rapport à l'abondance
04:51des lombriques, à la diversité spécifique des lombriques,
04:55encore une fois, rattachée à l'occupation des sols.
04:59Donc, comme je le disais, en milieu urbain,
05:01on n'a pas cette donnée relativement précise.
05:05Alors, ce que je n'ai pas dit, c'est que le référentiel régional pédologique,
05:08c'est une base de données qui est extrêmement fournie,
05:12mais par contre, qui a des données qui fait des points tous les kilomètres.
05:16Donc, on n'est pas... C'est une donnée qui est au 1,250 millièmes.
05:19Donc, ce n'est pas précis en termes de territoire.
05:21Par contre, c'est une base de données qui est extrêmement fournie.
05:26Donc, en milieu urbain, les différents partenaires ont choisi
05:30de s'appuyer sur un peu une hypothèse scientifique
05:33qui s'appuyer sur un travail bibliographique.
05:36Et c'est de dire, un sol urbain sera multifonctionnel s'il est épais.
05:41Et pour définir l'épaisseur d'un sol, on va regarder sa végétation.
05:46Donc, pour ça, ils vont s'appuyer sur les données Copernicus.
05:49Donc, c'est un programme de recherche européen de données spatiales.
05:55Et donc, le maillage, cette fois-ci, c'est au 10 mètres par 10 mètres.
05:58Donc, ce qui va se passer, c'est qu'ils vont faire une différence
06:01entre ce qui est imperméabilisé et le taux de végétation.
06:05Et ça va nous donner un gradient de multifonctionnalité
06:08par rapport au postulat de base que je disais.
06:12Donc, plus un sol sera profond, plus il y aura de la végétation sur un sol,
06:18plus il sera estimé profond et donc multifonctionnel.
06:22Donc, pour vous montrer concrètement ce que ça peut donner, cette méthode,
06:26on l'a appliqué sur un territoire qui est le territoire marraine à Dourco-de-Sud.
06:31C'est un territoire qui est compris entre Cap-Breton et Vieux-Boucaux.
06:37Et pour la partie littorale, c'est un territoire landais
06:42qui a une particularité d'être largement occupé par de la forêt,
06:52principalement la forêt de pin.
06:54Donc, ça, ça va avoir une petite incidence sur les différents paramètres
06:58qu'on va étudier.
07:00Ce qu'on peut dire aussi, c'est qu'en fait, ce territoire a choisi
07:03de s'intéresser à ces sols parce qu'ils avaient répondu, en fait,
07:07un appel à projet, un appel à manifestation d'intérêts,
07:11donc à nouveau de l'ADEME sur le ZAN.
07:14Et en fait, c'était pour être accompagnés dans leurs réflexions
07:18sur la sobriété foncière, sur comment densifier certains secteurs
07:25parce que pas forcément très intéressants d'un point de vue biodiversité,
07:31d'un point de vue de sol et au contraire, aller densifier d'autres secteurs.
07:34Donc, voilà, ce qu'il faut savoir aussi, c'est que c'est un territoire
07:39qui est assez gourmand en occupation d'espace.
07:42Donc, vous avez classiquement la maison qui est entourée d'un grand espace,
07:47d'un grand espace de jardin, même si ça peut être entouré de forêt.
07:52C'est assez gourmand en espace.
07:54Par contre, c'est à la parcutarité d'être quand même relativement
07:57où l'habitat et le végétal se mêlent de manière traditionnelle.
08:01Donc, le CEREMA a répondu parmi les différents partenaires
08:06dans le cadre de cet appel à projet sur le ZAN.
08:11Donc, on a répondu sur plusieurs aspects que je ne vais pas forcément développer,
08:15mais en tout cas, on les a accompagnés sur la définition de leur îlot de chaleur.
08:19On s'est intéressé aussi aux continuités écologiques intra-urbaines
08:22parce qu'ils avaient déjà une trame verte et bleue,
08:23mais on a été regardé de manière très fine sur les zones,
08:28les centres-villes, etc., quel était l'état des continuités écologiques.
08:32On s'est intéressé aussi à les aspects de potentiel de désimperméabilisation
08:37et à la multifonctionnalité des sols, comme je le disais.
08:41Donc, voilà, je ne vais pas le redire.
08:44Je l'ai déjà évoqué, mais eux, ils avaient besoin,
08:46sur leur territoire un peu plus ruraux,
08:49de connaître quel était leur potentiel agronomique,
08:54de voir comment ils pouvaient influer sur les choix d'urbanisation
08:57et permettre aux sols de remplir leurs fonctions écologiques
09:02et intégrer tout ça dans leurs documents d'urbanisme.
09:05Et au contraire, dans les centres-villes,
09:06essayer de densifier les secteurs
09:08qui étaient peut-être un peu moins intéressants
09:11d'un point de vue écologique
09:13et au contraire, aller regarder ce qui pouvait être intéressant
09:16dans les zones urbaines
09:17pour essayer de les sauvegarder, même dans ces zones denses.
09:21Donc, on a appliqué la méthode MUSE.
09:25Là, ce qu'on peut voir d'un point de vue production de biomasse,
09:30c'est qu'on est quand même sur un secteur
09:32qui n'est pas forcément très intéressant
09:36d'un point de vue agronomique,
09:37même si on est sur un potentiel agronomique moyen.
09:41Je ne sais pas si je l'ai dit,
09:42mais en tout cas, on est sur des sols sableux
09:43qui sont moins intéressants de manière générale pour la biomasse.
09:48Ce qu'il faut savoir, c'est que la méthode MUSE
09:50a été développée par rapport aux cultures plutôt céréalières.
09:56On a, par exemple, mais à côté de ça,
09:58le maïs se développe très bien sur ce territoire.
10:00Donc, on a beaucoup de production de maïs.
10:02L'asperge se développe aussi très bien
10:04sur le territoire de la communauté commune.
10:07Donc, ce qu'il faut savoir,
10:08c'est pour dire que cette méthode, elle est intéressante.
10:12Il faut la coupler nécessairement avec d'autres données de territoire
10:15et il faut croiser ça, bien sûr,
10:17avec les différents types de cultures.
10:20En tout cas, leur idée derrière ça,
10:22c'était d'affiner leur plan d'alimentation territorial.
10:27Donc, par rapport à la régulation du cycle de l'eau,
10:30quelque part, on a une carte qui est un petit peu inverse
10:33de la fonction précédente,
10:35puisque les secteurs sableux, eux, au contraire,
10:38ils infiltrent particulièrement bien.
10:40Donc, en termes de gestion des eaux pluviales,
10:43de gestion du ruissellement,
10:45c'est relativement intéressant.
10:50Donc, voilà, par rapport à la fonction stockage de carbone,
10:55il y a une grosse emprise quand même forestière de conifères.
11:02Donc, c'est quand même une production qui est assez intéressante
11:04et une occupation du sol qui est assez intéressante
11:06d'un point de vue stockage de carbone.
11:09Et donc, je ne vais pas redire, mais voilà,
11:10ça peut être utile, notamment pour ces démarches
11:12type initiative 4 pour 1000.
11:16Là, c'est une méthode qu'on a été un petit peu adaptée quand même
11:19parce que, voilà, la forêt de conifères,
11:24ça peut être intéressant en termes de stockage de biomasse.
11:28Ça va dépendre l'âge des pains.
11:31Bon, voilà, je n'ai pas entré forcément dans les détails,
11:33mais en tout cas, voilà, on a été essayer d'appliquer
11:36des coefficients un petit peu différents
11:38compte tenu du territoire.
11:41Et enfin, pour la fonction réservoir de biodiversité,
11:46comme je le disais, c'est on s'appuie,
11:48enfin, la méthode MUSE s'appuie sur des moyennes nationales
11:50par rapport à l'occupation du sol.
11:53Il se trouve qu'effectivement, le territoire de la communauté
11:56de communes, c'est beaucoup de forêts qui peuvent être
11:59intéressantes pour les vers de terre.
12:02C'est de la prairie aussi.
12:04Sauf qu'on est sur des sols acides et sableux,
12:06ce qui ne plaît pas du tout aux vers de terre, en fait.
12:08Donc là, on est à nouveau venu appliquer des coefficients
12:12un petit peu différents pour s'adapter au territoire.
12:15Donc, comme vous le voyez sur la carte en haut à droite,
12:18c'était la carte si on appliquait la méthode MUSE,
12:19telle qu'elle.
12:21Et voilà, en appliquant des territoires pour s'adapter
12:23un petit peu plus au contexte du sol,
12:25on arrive sur une carte quand même qui est relativement différente.
12:29Donc, en résultat, on arrive quand même sur un secteur
12:32où on est quand même sur une multifonctionnalité
12:35qui est relativement intéressante.
12:37Et en fait, si vous voyez ce couloir central,
12:40ça correspond exactement au secteur
12:42où on retrouve le plus d'espaces cultivés, etc.
12:46Donc, en fait, de manière, on va dire, un peu traditionnelle,
12:49c'est déjà sur ces secteurs que l'agriculture est venue s'implanter.
12:54Et oui, ce que je n'ai pas évoqué, c'est sur la frange un peu sud-est.
12:59On retrouve le fleuve Hadour.
13:01Donc là, on va avoir des sols qui vont être intéressants
13:03d'un point de vue sédimentaire, etc.
13:05Mais qui peuvent être parfois gorgés d'eau.
13:08Et donc, il y a la frange littorale,
13:10donc là, qui est majoritairement sableuse, etc.
13:13Et c'est pour ça qu'on est sur une multifonctionnalité moins forte.
13:18Voilà.
13:18Donc, comme je le disais, sur la méthode en milieu urbain,
13:22on a appliqué une méthode un petit peu différente.
13:24Donc, voilà cette histoire de soustraction
13:26entre ce qui est imperméabilisé et ce qui est végétalisé.
13:28Après, on a été faire des sondages de sol
13:35pour essayer de voir si cette méthode pouvait être adaptée, etc.
13:41Le plus souvent, on a constaté des choses assez similaires
13:45à ce que nous disait la méthode.
13:47Par contre, on n'a pas fait suffisamment de sondages
13:49pour vraiment être capable de vérifier
13:53et d'aller vraiment de manière spécifique
13:56à aller contrôler parcelle par parcelle
13:59ou hectare par hectare la méthode.
14:03Donc, après, avec la collectivité,
14:06ça, c'est juste pour vous montrer la suite du travail.
14:08Comme on avait produit beaucoup de données,
14:09que ce soit en termes d'îlots de chaleur,
14:11de continuité écologique,
14:13on a organisé un peu,
14:17on a fait une hiérarchie des données
14:19en fonction des secteurs,
14:21donc des zones plus ou moins,
14:22enfin, de dense à moins dense.
14:24Et on a essayé de leur montrer
14:26quelles étaient les données
14:27qui étaient les plus intéressantes en zone dense.
14:30Par exemple, est-ce que c'était le plus intéressant
14:32plutôt désimperméabilisé,
14:34plutôt favorisé les données
14:36en termes de continuité écologique,
14:37au contraire sur l'îlot de chaleur,
14:39pour leur permettre de faire un peu le tri
14:41dans toutes les données produites.
14:43Donc, tout ça, pour eux, effectivement,
14:45là, ils sont en pleine révision de leur SCOT.
14:47Donc, voilà, c'est des données
14:49que, en tout cas, par rapport à la méthode Muse,
14:51où on va venir les accompagner
14:53dans la suite de ce travail
14:54pour voir comment est-ce qu'ils peuvent intégrer
14:56ces données-là.
14:57Ils ont choisi l'angle un peu
14:58de l'urbanisme favorable à la santé.
15:01Donc, c'est vrai que toutes les données produites
15:02et notamment les données sur la multifonctionnalité des sols,
15:05ça va quand même les accompagner
15:06dans leur réflexion.
15:07Et au-delà de ça,
15:09sur les projets d'aménagement,
15:11leurs projets de désimperméabilisation,
15:12c'est toujours une base de connaissances
15:15pour aussi communiquer auprès de leurs élus
15:18la sensibilisation, notamment avec toutes ces questions
15:21de ZAN, sobriété foncière.
15:24Voilà, donc je vais de plus en plus vite
15:26pour vous parler de la suite du projet Muse,
15:29puisque, comme vous avez pu le voir,
15:31Muse, c'est une méthode qui est très utile,
15:35qui, si on a besoin d'avoir quelque chose,
15:37par exemple, à l'échelle d'un PLUI,
15:39ça a besoin d'être affiné.
15:41On ne peut pas l'appliquer tel quel.
15:42C'est un bon début de connaissance d'un sol.
15:45C'est un premier diagnostic.
15:46C'est intéressant, notamment pour...
15:48Ça peut être intéressant pour les SCOT.
15:50Enfin, c'est intéressant pour les SCOT.
15:51Si on veut affiner à la parcelle,
15:52il faut aller plus loin.
15:54Et c'était juste pour vous mentionner ici
15:56un projet qui est en cours,
15:58en fait, avec le CRMA, l'INRAE, le GISOL,
16:02pour essayer le projet Cartomuse.
16:05Donc l'idée, c'est de tester
16:06tous ces référentiels régionales pédologiques,
16:09voir si on peut, à l'échelle nationale,
16:12développer la méthode Muse
16:14sur tous ces secteurs.
16:16Donc là, on a essayé de...
16:18Et puis, rendre quelque chose d'assez automatisé,
16:21sans forcément l'accompagnement d'un expert.
16:24Malgré tout, on ne pourra pas forcément s'empêcher
16:26d'avoir les besoins d'un pédologue,
16:29donc quelqu'un qui vienne vraiment regarder les données
16:32avec sa connaissance de terrain
16:33et venir tester cette méthode.
16:36Mais l'idée, à terme,
16:38c'est d'avoir cette donnée accessible sur le géoportail.
16:42Et enfin, je vais juste mentionner, en fait,
16:45des travaux de nos collègues en Ile-de-France
16:47sur une commune, Riss-Orangis,
16:50qui, eux, ont été vraiment...
16:52Donc, ils se sont utilisés...
16:54Ils se sont servis de la méthode Muse
16:55comme base de diagnostic,
16:57mais ils ont aussi fourni un diagnostic
17:00et une recherche extrêmement fouillée.
17:03Donc voilà ce que je mettais.
17:04Ils ont fait 145 sites observés,
17:06que ce soit par des fausses pédologiques
17:09ou alors par des sondages à l'arrière.
17:11Donc là, pour le coup,
17:12à l'échelle d'une commune,
17:15eux, ils sont vraiment allés affiner ce diagnostic,
17:18renforcer leur base de connaissances.
17:20Et l'idée derrière,
17:21c'est vraiment d'avoir une connaissance très précise
17:23pour traduire dans le PLU
17:25ce qui peut être densifié
17:28et au contraire,
17:29ce qui est intéressant à renaturer.
17:31Donc, ces données leur ont permis
17:34de vraiment statuer de manière un peu scientifique
17:37avec un autre diagnostic.
17:39Je n'ai pas évoqué,
17:40mais ils regardaient aussi
17:41ce qui était facilement mutable, etc.
17:45Donc, ce qui devait être densifié,
17:47ce qui devait être renaturé.
17:48Et en fait, ils ont aussi développé...
17:50Ils ont regroupé les élus autour d'ateliers
17:54pour les secteurs, en fait,
17:56où il fallait arbitrer,
17:57que ce n'était pas forcément clair
17:58d'un point de vue scientifique
18:00ce qui était intéressant ou non à densifier,
18:02mais voir certains arbitrages politiques.
18:06Il y a eu une dizaine d'ateliers, je crois,
18:08avec les élus du territoire
18:10afin d'arriver à un zonage vraiment précis.
18:15Et merci de votre raison.
18:23Merci beaucoup.
18:25On a donc le temps pour deux ou trois questions.
18:27Ça va dépendre des questions.
18:28J'ai été très claire.
18:30Ça ne vous inspire pas spécialement.
18:31Moi, j'ai peut-être une question.
18:34Pour d'autres sujets,
18:35on a une tension sur les hydrogéologues disponibles
18:38pour répondre en urgence
18:40à telle ou telle problématique
18:42de stockage de déchets.
18:44On a ça.
18:46Là, on a des pédologues
18:47qui vont devoir être mobilisés
18:48et potentiellement sur l'ensemble du territoire
18:50puisqu'à terme,
18:51la directive va nous y amener.
18:53Est-ce que la profession des pédologues
18:54est bien garnie ?
18:56Est-ce qu'elle est référencée ?
18:57Comment est-ce que ça se passe
18:58pour mobiliser ces gens-là ?
19:02Alors, est-ce qu'elle est bien garnie ?
19:04Oui, quand même relativement
19:06puisqu'avec les réseaux de l'INRAE,
19:10il y a quand même beaucoup de pédologues.
19:12Il y a aussi tous les réseaux
19:13des écoles d'agronomie.
19:16Après, quand je disais que c'est toujours intéressant
19:21d'avoir le regard d'un pédologue
19:23pour venir un peu tester...
19:25En fait, la connaissance du terrain
19:26permet de soulever quelques erreurs
19:30de lecture qui va être automatisée
19:34par de la méthode
19:36ou par la modélisation.
19:38Après, peut-être qu'en fait,
19:41il n'y aura pas forcément besoin
19:43de cette lecture-là,
19:44mais en fait, tout dépend
19:45de ce qu'on veut faire de la donnée.
19:47Si c'est juste pour, quelque part,
19:49un porté de territoire,
19:50un diagnostic,
19:51une première connaissance,
19:53peut-être que ce n'est pas forcément nécessaire
19:55de se tourner vers un pédologue.
19:56Par contre, si c'est pour une lecture
19:58extrêmement fine,
19:59une application à l'échelle d'un PLUI,
20:01là, ça va être intéressant.
20:03Donc, est-ce que les pédologues sont prêts ?
20:05Je ne suis pas sûre.
20:06Mais bon, en tout cas,
20:07ils sont quand même
20:07assez facilement sollicitables
20:09et on retrouve leur nom
20:14à travers les réseaux type J-SOL
20:16et en passant par l'INRAE, etc.
20:20Il y a quand même beaucoup de références
20:21à l'échelle du territoire.
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