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Retrouvez le clip vidéo de l'intervention de l'ADEME issue de la journée "Pack territorial" du 17 juin 2025 à Poitiers.
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00:00Je suis Nicolas Blanchard, je fais partie de l'ADEME dans la section Cité-Sols, sur tout ce qui est pollution et traitement des cités-sols pollués.
00:17Moi je suis chef de projet en cités-sols pollués, on détaillera un petit peu plus justement les actions de l'ADEME sur les problématiques de pollution et sur ce dont on est amené à travailler dans le secteur cités-sols.
00:27Ce que je vous propose aujourd'hui c'est de parler en 15 minutes de pollution et dépollution, c'est court pour un sujet très très vaste, donc je m'excuse s'il y a des experts déjà du domaine dans la salle.
00:37On va essayer d'aller vraiment sur des thèmes très directs pour essayer de vulgariser un petit peu ce qui est la pollution et la dépollution, notamment la gestion de ces problématiques en France.
00:48Nous à l'ADEME dans le service Cité-Sols, juste pour vous faire un petit topo de nos actions envers les cités-sols pollués, on a 5 actions majeures.
00:56La première c'est celle qui nous occupe le plus et c'est l'action historique de l'ADEME sur ces thématiques-là, c'est les interventions sur les sites qu'on appelle un responsable défaillant.
01:04En gros des sites à l'abandon qu'il faut mettre en sécurité pour protéger l'environnement et les populations.
01:09Le deuxième volet qui nous occupe pas mal en ce moment c'est la reconversion des friches polluées, je pense que vous êtes la plupart concernés par ces problématiques-là.
01:15Donc on accompagne notamment via le fonds d'état, le fonds vert pour des subventions sur les travaux de diagnostic sur les sites pollués et de travaux de dépollution.
01:26On a un volet sur l'accompagnement et la mise en sécurité des décharges littorales en collaboration avec le CEREMA, le BRGM.
01:33Donc là ça c'est quelque chose qui s'est lancé très récemment et qui est encore en cours.
01:38J'interviens moins sur ces problématiques-là, j'aurai moins de réponses à vous donner si vous en aviez.
01:43Ensuite on a un gros volet sur la production de connaissances.
01:46On a pas mal d'accompagnement sur des thèses, des études, des projets de recherche.
01:50Et enfin il y a un volet expertise puisqu'on a des personnes qui ont une connaissance assez pointue sur le sujet
01:56qui fait qu'on est présent dans la plupart des comités ministériels ou autres pour avancer sur la problématique des cités sols polluées en France.
02:03Là je vous ai mis une petite cartographie pour que vous puissiez vous repérer sur vos territoires
02:07avec les sites à responsable défaillant qui ont été traités depuis que ça existe, depuis que le dispositif existe.
02:15Donc ça sera les petits points.
02:16Et puis tout ce qui est problématique de reconversion de friches à l'échelle du territoire avec les petites étoiles.
02:22Vous le retrouverez ça sur la librairie Atlasena.
02:24Et tous les ans on remet à jour cette cartographie pour pouvoir voir un petit peu l'action à l'échelle du territoire.
02:29Ce que je vous propose donc c'est de le faire l'intervention en trois points.
02:34On va déjà essayer de voir une bonne définition de la pollution parce qu'on va voir qu'elle n'est pas si simple que ça.
02:38On verra comment faire un bon diagnostic et pour vous comment juger ce que c'est qu'un bon diagnostic aussi.
02:44Et rapidement, très rapidement, on verra comment on dépollue.
02:47Je vous présenterai les grosses familles de dépollutions qui existent.
02:51Alors si on doit s'attarder sur la pollution, donc déjà il faut savoir ce que c'est qu'un polluant.
02:55Donc je vous donne la définition qu'on retrouve sur InfoTerre.
02:59InfoTerre, je pense que vous connaissez tous le site internet du BRGM qui recense un petit peu toutes les problématiques sur le sol et le sous-sol.
03:07Donc le polluant, c'est une substance dont l'introduction directe ou indirecte dans un milieu.
03:10Donc là on parle de sol, mais on parle aussi de l'eau et de l'air.
03:13Par l'activité humaine, génère une probabilité d'apparition d'un effet néfaste.
03:17Le risque pour la santé humaine, un ou plusieurs milieux et pour les fonctions associées aux biens matériels.
03:22Et donc la pollution, c'est la présence d'un ou de plusieurs polluants dans un milieu.
03:27Donc dans cette définition-là, il y a plusieurs notions sur lesquelles je voudrais qu'on s'attarde.
03:32La première, c'est la notion de risque.
03:34Peut-être que vous y êtes habitués, mais enfin, si je prends un exemple simple,
03:37si on a une falaise qui risque de s'effondrer mais qu'il n'y a personne dessous, il n'y a pas de risque.
03:41Si on a quelqu'un qui se balade et qui n'est pas sous une falaise, il n'y a pas de risque de se prendre une falaise sur la tête.
03:46Le risque, il est quand on combine les deux, c'est-à-dire quand la falaise se retrouve au-dessus du village.
03:50Et donc la catastrophe, c'est le jour où la falaise tombe sur le village.
03:53Pour les sites de sol pollué, on a la même approche de risque au niveau national.
03:59C'est-à-dire qu'on n'a pas de seuil dans les sols.
04:01On ne dit pas un hydrocarbure, à partir de temps, il faut l'enlever.
04:03On calcule par rapport à un risque.
04:05Par exemple, si je prends une poche d'hydrocarbure, une même poche d'hydrocarbure qu'on aurait sous une crèche,
04:11on ne la traiterait pas exactement pareil que si cette poche d'hydrocarbure était présente sous une route, un parking ou quoi que ce soit.
04:18Donc ça, c'était pour la notion de risque.
04:20Il y a une autre notion, c'est la notion de dose.
04:23Je ne sais pas si vous vous rappelez de ce monsieur qui faisait des pubs à une époque.
04:26Je crois qu'il est mort, paix à son âme.
04:28Il vantait pour son eau minérale le fait qu'elle était chargée en magnésium.
04:32Pour lui, c'est un argument de dire que son eau est chargée en magnésium.
04:35Et il a raison, effectivement, on a besoin de magnésium.
04:38Donc vous voyez, autant de magnésium dans sa bouteille que dans 5 bars de chocolat.
04:41Et c'était vraiment un argument de vente.
04:42Et ça l'est encore, je crois.
04:44Néanmoins, à haute dose, le magnésium, ce n'est pas bon pour nous.
04:49Le surdosage amène de l'hypermagnésémie avec des problèmes musculaires, respiratoires et cardiaques.
04:56Je vous rassure, il faut boire 50 litres par jour pour avoir cette dose.
05:00Mais c'est juste pour vous dire qu'un élément qu'on peut juger bon d'un côté
05:04peut se retrouver mauvais si la dose n'est pas la bonne.
05:06Ça, on va l'avoir sur pas mal de métaux, pas mal d'éléments qui sont présents dans les sols.
05:11Il y a aussi une notion de transfert.
05:13Ce qu'on a dans les sols, on l'a vu, tous ensemble, ça ne reste pas forcément dans les sols.
05:17Ça peut bouger avec l'eau, ça peut bouger dans les interstices du sol pour se retrouver dans les airs.
05:21Donc tout ça peut se retrouver dans l'environnement, mais peut se retrouver aussi dans toute notre chaîne alimentaire.
05:27L'ingestion directe, notamment pour les enfants dans les parcs, c'est quand même eux qui prennent le plus de poussière.
05:32Mais les envols particuliers qu'on a dans certains endroits, notamment proches des mines,
05:35peuvent faire qu'on peut avoir ces problématiques d'ingestion de poussière.
05:39L'alimentation, notamment via des transferts par les animaux ou par les végétaux.
05:44Et puis l'eau, toutes les problématiques associées à l'eau et ce qui peut évoluer dans l'eau.
05:47Enfin, une dernière notion que je voulais voir avec vous, c'est le fait qu'on ne trouve que ce qu'on cherche.
05:54C'est-à-dire que si je ne cherche pas une particule, je ne la trouverai pas.
05:58Donc il faut savoir quoi chercher.
06:00Là, je vous ai mis un exemple.
06:01Forcément, il fallait bien qu'on en parle à un moment donné des pifaces, parce que c'est un peu l'actualité bouillante.
06:06Les pères et polyfluoroalkylées, qu'on appelle les polluants éternels,
06:10parce qu'ils mettent un temps incroyable à se dégrader dans les sols.
06:15Là, c'est une problématique qui est assez naissante.
06:16On en parle beaucoup parce qu'effectivement, on commence à les chercher.
06:19Cette carte que vous avez ici, c'est une carte qui a été faite en 2023,
06:23quand il y a un consensium de journalistes à l'échelle européenne
06:26qui ont voulu voir un petit peu quel était l'impact, comment était l'état des pifaces au niveau de l'Europe.
06:30Donc nous, c'était le monde qui était mobilisé pour nous.
06:33Et donc tous les points rouges que vous avez, c'est là où les contaminations avaient été détectées.
06:36Alors on peut se dire, finalement, en France, on est plutôt préservés.
06:38Ben non, c'est qu'en France, on ne les avait pas cherchés jusque là.
06:41Et maintenant, on se rend compte que plus on les cherche, plus on les trouve.
06:43En fait, il y en a 4000, donc il faut aussi savoir lesquels chercher.
06:48Il faut savoir lesquels sont les plus dangereux.
06:49Donc actuellement, la science est en train d'avancer pour savoir lesquels seraient les plus dangereux à chercher en priorité.
06:54Parce que forcément, si on les cherche, il faut que ça ait un coût.
06:56Et en fait, on se rend compte qu'on les retrouve un peu partout.
06:59Vous voyez, c'était utilisé pour l'anti-adhésif.
07:01C'était utilisé pour l'imperméabilisation de vos chaussures de randonnée quand vous partez en randonnée.
07:05Mais aussi des choses beaucoup plus simples.
07:07Regardez le paquet de fast-food que vous avez ici.
07:10Vous savez, la petite pellicule qui est dedans, qui évite que le gras colle au carton.
07:12Typiquement, c'était rempli de ça.
07:17Alors maintenant, je vais vous expliquer un petit peu comment faire un bon diagnostic de pollution.
07:20Et surtout, comment repérer qu'un diagnostic de pollution est bon.
07:24En gros, c'est comme chez le docteur.
07:26Chez le diagnostic qui n'est pas bon à l'origine, vous n'aurez pas le bon traitement.
07:28Si vous n'avez pas le bon traitement, vous n'allez pas guérir.
07:30Dans les sols, c'est exactement pareil.
07:31C'est ce que je dis souvent à ma fille.
07:32Moi, je suis docteur du sol.
07:36Il y a une norme qui régit un petit peu tout ce qui est cité sol polluant en France.
07:39La norme NFX 31-620.
07:40Je ne vous l'exclose pas ici aujourd'hui.
07:42Je voulais juste attirer votre attention sur une chose.
07:45Cette norme, elle est faite pour que la profession soit standardisée d'un point de vue cité sol pollué.
07:50Néanmoins, elle ne fait pas tout.
07:52Ce n'est pas la norme qui va vous dire ce qu'il faut chercher autour d'une cuve.
07:55Ce n'est pas la norme qui va vous dire combien de sondages il faut faire.
07:57Ça, ça relève vraiment de l'ingénierie du bureau d'études.
07:59Donc, même entre deux bureaux d'études qui sont certifiés, c'est normal d'avoir des diagnostics qui soient différents.
08:06Il n'y a pas de science exacte.
08:07Chacun va avoir une approche un peu différente.
08:09Le but du jeu, c'est d'avoir le bureau d'études qui est le plus performant.
08:13Ça, à vous d'en juger, je n'aurai pas les clés là-dessus.
08:16Mais ça ne veut pas dire non plus qu'un bureau d'études qui n'est pas certifié ne sait pas faire un diagnostic de pollution.
08:20La norme est vraiment purement sur le technique associé au diagnostic.
08:25Comment faire un bon diagnostic de pollution ?
08:28La première étape, c'est ce que je vous dis tout à l'heure, on ne trouve que ce qu'on cherche.
08:33La première des choses à faire, c'est ce qu'on doit chercher.
08:36La première étape, elle passe par un rapport qu'on appelle un rapport info, schéma conceptuel et programme d'investigation.
08:42Là, on se rend sur le site.
08:43Le diagnosticeur se rend sur le site, le bureau d'études qui a été missionné.
08:48Première chose, visite de site.
08:49On essaye de voir par la connaissance propre de la personne qu'est-ce qu'il peut y avoir comme source de pollution actuelle ou passée sur cette zone.
08:56Étude historique, on recherche dans les archives où étaient les anciennes sources de pollution, qu'est-ce qu'on a pu avoir comme source de pollution,
09:01quel composé il va falloir qu'on cherche pour pouvoir caractériser comme il faut notre site.
09:05Et puis une étude de vulnérabilité pour rechercher les éventuelles cibles qui auraient hors site.
09:10S'il y a des puits pas loin, qu'est-ce qui pourrait être touché par cette pollution s'il y avait une pollution.
09:15Donc ce premier rapport-là, il n'a pour l'instant pas eu d'action sur site, mais il est très important parce que c'est lui qui va vous permettre d'avoir le plan d'investigation derrière du diagnostic
09:24pour dire « bon, je vais chercher à cet endroit, je vais chercher tel composé parce que je pense qu'il peut y être ».
09:29Et donc cette étape-là, trop souvent oubliée il y a de ça quelques années, maintenant elle devient primordiale.
09:36C'est pour ça aussi que c'est compliqué quand on fait les diagnostics de pollution de pouvoir chiffrer du début à la fin.
09:41Dans un bureau d'études de chiffrer déjà, on va voir après le plan de gestion de traitement d'un site,
09:46c'est pas possible parce qu'en fait il faut d'abord savoir ce qu'on va chercher avant d'aller le chercher.
09:50Donc deuxième phase, le diagnostic.
09:52Là le diagnostic, on vient sur site, là on s'intéresse à tout ce qu'on avait pu se poser comme question dans la première phase
09:57pour ensuite aller vérifier dans les sols, dans les eaux, dans les gaz du sol.
10:02On envoie les échantillons au laboratoire, là c'est pareil, il faut la bonne technique de prélèvement.
10:07Ça c'est pas écrit dans la norme, on cherche pas pareil des métaux qu'on cherche des composés volatiles.
10:12On n'envoie pas pareil des échantillons de sol pour une analyse métaux au laboratoire que pour des composés volatiles.
10:17Et ça c'est pas décrit dans la norme, et ça c'est des choses qui peuvent faire que vous avez un diagnostic
10:21qui peut être du simple au double entre deux bureaux d'études.
10:25Comme le médecin, le médecin pour faire une prise de sang, vous pouvez vous couper le bras et récupérer du sang,
10:28ou vous pouvez faire une prise de sang.
10:30Vous n'aurez pas le même résultat si vous faites d'une façon ou d'une autre.
10:35Donc tout ça, ça amène au diagnostic.
10:36Le diagnostic sur site qui ensuite peut donner les premières préconisations
10:40d'un point de vue dépollution et mesures de gestion,
10:42mais là on est sur un diagnostic simple sans avoir un projet en face.
10:45L'étape d'après, c'est lorsque vous avez un projet qui vient en face,
10:48c'est ce qu'on appelle le plan de gestion.
10:50Et ce plan de gestion-là, lui, il met en parallèle l'état de votre site avec le projet à venir.
10:55Et là on croise pour identifier les risques qui pourraient arriver.
10:57Première chose, on élimine les sources de pollution concentrées.
11:01Ça c'est la méthodologie qui me demande, de toute façon, peu importe ce que vous allez faire dessus,
11:04c'est trop facile de me dire, on met un grand parking et on n'enlève rien.
11:07Non, il y a quand même les sources de pollution concentrées enlevées
11:10et la définition de sources de pollution concentrées peut être compliquée aussi à trouver.
11:14C'est aussi le débat des porteurs de projets avec les bureaux d'études.
11:19Ce plan de gestion, ensuite, on regarde les risques et puis on définit,
11:23on identifie les travaux à réaliser dans le cadre d'un bilan coût-avantage.
11:28Qu'est-ce que je fais pour avoir le mieux de dépollution sans que ça coûte trop cher ?
11:34On a souvent cette règle de Pareto du 80-20 qui revient, c'est un peu empirique,
11:37de dire que dans beaucoup de cas, en enlevant 20% de sol,
11:42on arrive à traiter 80% de la pollution globale.
11:45L'intérêt, c'est d'arriver à se retrouver sur un ratio de ce type,
11:48de ne pas aller trop dépolluer pour dépenser, pour aller chercher rien du tout,
11:52d'essayer de se poser sur cette courbe-là.
11:56Et bien sûr, pendant les travaux, définir ce qu'il faut faire aussi
12:00pour que le suivi soit fait après les travaux,
12:02pour qu'on soit sûr que ce qui est sûr maintenant d'un point de vue risque
12:06continue à l'être dans le temps.
12:10La dernière partie que je vous propose, c'est comment dépolluer un sol.
12:14Alors, dépollution, vous allez voir qu'il y a des techniques, il en existe plein,
12:19donc il a fallu résumer un peu ça.
12:20Donc pareil, on part sur la définition de base.
12:22Dépollution, c'est la mise en oeuvre de techniques
12:24qui consistent à traiter un site pollué.
12:27Il s'agit par ses actions de retirer le milieu pollué
12:29ou de le réduire ou de le supprimer.
12:31Donc on peut réduire et supprimer les masses de polluants
12:33dans un ou plusieurs milieux.
12:36Typiquement, j'ai un milieu avec des hydrocarbures,
12:38je vais faire en sorte d'essayer de dégrader
12:39pour que les teneurs des hydrocarbures diminuent.
12:42J'ai amoindri mon risque.
12:43On peut agir sur la mobilité des polluants.
12:46J'ai mes polluants qui sont présents dans mes sols,
12:48typiquement des métaux.
12:50Le risque principal, c'est qu'ils s'infiltrent vers une nappe.
12:52Je vais faire en sorte qu'il n'y ait plus d'infiltration
12:55qui soit possible à cet endroit-là.
12:56Ce qui remet en cause pas mal de choses
12:58par rapport à ce qu'on a vu ce matin aussi,
12:59puisque du coup, vous bloquez plein de voies de circulation
13:01pour les bactéries, pour les animaux qui sont présents dans les sols.
13:05Donc il peut y avoir une confrontation là-dessus aussi.
13:08On peut agir sur la toxicité des polluants visés.
13:10Certains polluants sont moins toxiques une fois qu'ils sont dégradés.
13:12On va essayer de les dégrader
13:13de façon à arriver à des teneurs des polluants moins toxiques.
13:18Vous avez un site qui est SelectDepol.
13:21Sûrement beaucoup d'entre vous le connaissent.
13:23C'est un site qui recense un petit peu
13:25toutes les techniques de dépollution qui existent en France.
13:29Vous sélectionnez le type de polluant,
13:31le milieu dans lequel vous voulez agir.
13:33Il vous donne un peu les techniques
13:34et le degré de maturité de ces techniques-là.
13:37Je vous laisserai aller voir là-dessus
13:37si vous voulez vraiment peaufiner
13:39sur les grosses techniques de dépollution.
13:41Moi, je vais vous proposer plutôt
13:43de faire trois groupes de types de dépollution.
13:46Pour ça, on va faire un cas pratique.
13:48Je vais vous demander de vous mettre à la place
13:49d'un jeune étudiant
13:50qui vit seul dans sa chambre d'étudiant.
13:53Il est 23h.
13:54Il n'est pas rentré chez papa-maman depuis un mois.
13:55Il y a un gros tas de linge qui s'est accumulé sous le lit.
13:59C'est du vécu.
14:00Ça commence un peu à sentir.
14:02Ça fait un petit moment quand même
14:02que c'est stocké là-dessous.
14:04Et là, il vient d'apprendre
14:04qu'il y a du monde qui vient le voir demain à midi.
14:06Du coup, il faut qu'il trouve une solution
14:08pour dépolluer sa chambre.
14:10Comment faire ?
14:11Vous allez retrouver typiquement
14:13les trois gros types de dépollution
14:15qu'on peut faire sur un site.
14:17Première chose,
14:18j'espère quand même
14:19que vous avez pensé à celle-là.
14:20On peut le laver.
14:22S'il n'a pas de machine à laver chez lui,
14:24il l'amène dans une laverie,
14:26il le lave, il l'amène chez lui.
14:27C'est une action.
14:28Il peut aussi
14:29l'amener dans la baine à vêtements.
14:31Après tout, c'est une solution.
14:32Il les met dans la baine à vêtements
14:34et puis il a la conscience tranquille
14:36parce qu'il se dit
14:36au moins ce sera recyclé.
14:37Ou alors la dernière technique,
14:38c'est de dire
14:38moi je prends,
14:39je mets un sac poubelle,
14:40je le mets dans la poubelle dehors,
14:42tant pis, j'en rachèterai demain.
14:44Bon, on est bien d'accord
14:44que ce n'est pas spécialement
14:45la technique la plus utilisée.
14:46Pourtant,
14:47actuellement,
14:48en cité sol pollué,
14:49c'est la technique
14:49qu'on utilise beaucoup.
14:50On prend les terres,
14:52on les met dans des camions
14:52et on les envoie dans des décharges
14:54pour les stocker.
14:55On ne les traite pas.
14:57Donc nous,
14:57c'est ce qu'on appelle
14:58le traitement hors site.
14:59On prend,
15:00on enlève.
15:01Bon,
15:02la laverie là-bas,
15:03lui,
15:03il le ramène chez lui.
15:06Nous,
15:06quand on prend
15:07et qu'on sort du site,
15:08on ne ramène pas les terres sur site.
15:10On met des nouveaux remblés.
15:11C'est assez rare
15:12de faire le traitement
15:12dans une usine de traitement
15:13et de les ramener.
15:15Donc ça,
15:15c'est les traitements hors site.
15:17Deuxième solution,
15:18il peut le laver chez lui quand même.
15:19Il y a aussi cette possibilité.
15:20Bon,
15:21ça dépend du volume,
15:21mais ça dépend de ses compétences aussi.
15:23Ça reste...
15:25Mais,
15:25imaginons qu'il a ce qu'il faut
15:26pour laver sur place.
15:28Il peut se permettre
15:29de laver son linge
15:30et de le préparer
15:30pour que le restocker
15:31sur place,
15:33le restocker sur son site
15:35et le réutiliser.
15:37Il peut aussi penser
15:38de se dire,
15:38bon,
15:38moi,
15:39mon problème,
15:39c'est une problématique d'odeur
15:40là,
15:41actuellement.
15:41Donc ce que je fais,
15:43je mets dans un sac plastique,
15:44je le ferme
15:45et je le remets sous le lit.
15:46Il n'y aura plus de nuisance,
15:47il n'y a plus de transfert d'odeur.
15:48La problématique est toujours là,
15:50mais il n'y a plus de nuisance.
15:51Là,
15:51c'est ce qu'on appelle du coup
15:52du traitement sur site.
15:53On prend,
15:54on traite sur site
15:55et on remet en place.
15:56Et dans ce cas-là,
15:58là,
15:58ce n'est pas facile
15:59parce qu'on peut faire venir sur site
16:01des engins
16:02pour pouvoir aider la dépollution,
16:04laver des terres,
16:05faire du traitement thermique.
16:07Il y a pas mal de choses
16:08qui peuvent se faire sur site.
16:09On a au moins l'avantage
16:11de prendre notre sol
16:11et de le remettre au même endroit.
16:12Donc de garder la même géologie
16:15sur notre site
16:16et de ne pas amener
16:16des remblées extérieures
16:18qui seraient de nature différente.
16:21Enfin,
16:21dernière technique.
16:22Alors bon,
16:23pour l'exemple,
16:23ce n'est pas la meilleure.
16:24C'est le fait braise
16:25pour cacher les odeurs.
16:27Bon,
16:28après tout,
16:28c'est peut-être aussi
16:29la solution la plus utilisée
16:30par les étudiants,
16:30je ne sais pas trop.
16:31Mais c'est une technique qui marche.
16:34Après tout,
16:34si on ne veut pas
16:34qu'il y ait d'odeur
16:35pour demain midi,
16:36c'est une technique qui marche.
16:37Ça,
16:37c'est ce qu'on appelle
16:37le traitement in situ.
16:39C'est-à-dire qu'on ne touche pas
16:40la source de pollution.
16:41On vient juste faire une action dessus
16:43avec un traitement
16:44de façon à ce qu'on abaisse
16:45le potentiel de nuisance
16:46de cette source de pollution.
16:50Évidemment,
16:50les techniques
16:52qui sont à favoriser
16:53le plus possible,
16:55c'est traitement sur site
16:56et traitement in situ.
16:57Parce que vous pensez bien
16:59que quand on se retrouve
17:00avec des gros volumes de terre
17:01dans le traitement hors site,
17:03les camions pour les emmener
17:04vers les centres de traitement
17:07au mieux,
17:07voire de stockage,
17:09et puis l'encombrement
17:10des centres de stockage
17:13fait que ce n'est pas
17:14une solution pérenne.
17:16Je vois que vous vous levez,
17:17c'est qu'on arrive à la fin,
17:18mais ne vous inquiétez pas,
17:19regardez,
17:19on arrive à la dernière diapo
17:20et puis il y a la pause qui arrive,
17:21donc je sais que ça va être...
17:23Voilà,
17:23je vous remercie
17:23de votre attention.
17:29Est-ce qu'il y a des questions ?
17:33Je suis sûr qu'il y en a.
17:34Mais oui.
17:44C'est bien ça le souci actuel,
17:45c'est que justement
17:45cette solution-là,
17:46c'est celle qui est
17:47la plus consommatrice
17:48d'un point de vue
17:48bien en carbone,
17:49puisqu'on va forcément
17:50avoir du transport,
17:51on va forcément saturer
17:52des exutoires,
17:53alors que si on a la possibilité
17:54de traiter directement
17:55notre source de pollution
17:56sur site,
17:57on va laisser les sites
17:58qui sont déjà en place,
18:00à leur place,
18:01donc on va rester
18:02dans le même type de milieu
18:04et on ne va pas saturer
18:05des exutoires.
18:06On sait faire ça ?
18:07Oui, complètement.
18:08On a des exemples type,
18:09l'EPF,
18:10vous pouvez vous en parler
18:10tout à l'heure si vous voulez,
18:11on a subventionné
18:13via le fond vert
18:13actuellement un lavage
18:14à Châtellerault
18:15où les terres sont sorties,
18:16elles sont chargées
18:16en hydrocarbures,
18:18elles sont lavées
18:19par un système de lavage
18:20sur site
18:21et les terres sont ressorties
18:22avec des teneurs amoindries,
18:24on essaye d'aller
18:25jusqu'aux objectifs
18:25de dépollution
18:26pour pouvoir ensuite
18:26les remettre
18:27à leur place
18:28sur site.
18:30C'est plus compliqué,
18:31effectivement,
18:31le plus simple,
18:32le plus rapide,
18:32le plus efficace,
18:33c'est de prendre la pollution
18:34et de l'enlever,
18:35c'est évident.
18:36Et c'est même actuellement
18:37ce qui,
18:38dans beaucoup de cas,
18:38reste le moins cher.
18:40Mais néanmoins,
18:41ça entraîne
18:41d'autres problématiques derrière
18:42qui sont difficiles à chiffrer.
18:43Donc,
18:46c'était plus sur les...
18:47Monsieur Célos,
18:47tout à l'heure,
18:48nous a dit que
18:48il ne fallait pas opposer
18:50les phytos,
18:51mais que finalement,
18:52les phytos,
18:52ça ne pouvait pas être
18:53trop grave.
18:55Moi,
18:55j'ai des questions là-dessus,
18:56justement.
18:57Comment on dépollue les phytos ?
18:58Moi,
18:58ça m'est arrivé,
18:59donc je vous dirai tout à l'heure,
19:00je vous expliquerai,
19:01mais ça sera fait sur ce morceau-là,
19:02puisque ça concerne vraiment ça.
19:04J'avais repris des terres
19:05derrière du maïs,
19:06en fait,
19:07une trentaine d'années.
19:08Et j'ai essayé de préparer
19:10mes sols comme il faut,
19:11donc j'avais mis de la luzerne,
19:11etc.
19:12Donc,
19:12j'ai réussi,
19:13je pense,
19:13à fracturer un peu
19:14cette semelle de la bourre.
19:15Et une année,
19:17ça m'a pris,
19:18j'ai trouvé un contrat,
19:19j'ai fait des potimarrons bio.
19:21Et le potimarron,
19:21en fait,
19:22c'est une plante
19:22qui a une capacité racinaire
19:24extraordinaire
19:24et qui est capable
19:25d'aller puiser des éléments
19:26très loin en profondeur.
19:28Et lors du contrat Carrefour,
19:30puisque la boîte
19:31avec qui je bossais,
19:32avec mon contrat Carrefour,
19:33en fait,
19:33a analysé le potimarron
19:35et m'a retrouvé
19:36un polluant des années 80
19:38qui a fait qu'elle m'a déclassé.
19:40On a foutu à la poubelle
19:4135 tonnes de potimarrons bio.
19:43Bon,
19:43je ferme la parenthèse,
19:44mais est-ce qu'il y a un travail
19:45sur les plantes dépolluantes ?
19:47Parce que je pense que
19:47si mon potimarron
19:48a arraché ça,
19:49indirectement,
19:50est-ce qu'on ne pourrait pas
19:51trouver des plantes
19:52qui arriveraient
19:53à nous sortir de ces phytos
19:54et des phytos interdits,
19:55c'est des phytos dangereux.
19:57Les phytos des années 80,
19:58c'était un peu sérieux.
20:00Alors,
20:01c'est des projets
20:02qui sont déjà en cours.
20:04Ce qu'on appelle
20:05la phytorémédiation
20:06et la phytoextraction.
20:08Alors,
20:08c'est deux choses différentes.
20:09La phytoextraction,
20:09on a des plantes,
20:10c'est pour des pollutions
20:11très spécifiques.
20:13Il faut avoir la bonne plante
20:14qui fixe le bon polluant.
20:15Mais par exemple,
20:16sur des métaux,
20:17il existe la phytoextraction
20:18où des plantes sont mises.
20:20Alors,
20:20il faut aussi que la pollution
20:21soit dans la zone racinaire
20:22de la plante,
20:24forcément,
20:24parce qu'elle n'ira pas
20:26la plus et la plus bas.
20:27Mais la plante vient fixer
20:28ces métaux.
20:30Et ensuite,
20:30on coupe les métaux,
20:31les végétaux
20:32pour les sortir.
20:33Et puis,
20:34très souvent,
20:34ça part en incinération
20:35hors site.
20:35Ça,
20:36c'est la phytoextraction.
20:38Et après,
20:38sur la phyto-rémédiation,
20:39on a pas mal de projets
20:41actuellement aussi
20:41qui sont en train de tourner
20:42sur des plantes
20:43qui pourraient aider
20:44à la dégradation des polluants
20:46pour justement agir
20:49sur les teneurs.
20:49le seul souci vraiment
20:52qu'il y a par rapport
20:53à ces techniques-là,
20:54c'est qu'elles prennent
20:54beaucoup de temps
20:55sans actuellement
20:56une garantie de résultat.
20:59C'est pour ça
20:59que ça reste très souvent
21:02sous forme de projet
21:03parce qu'à appliquer,
21:04on a des exemples forcément,
21:06mais on a plus d'exemples
21:07où pour l'instant,
21:08on n'est pas arrivé
21:09à l'objectif fixé.
21:11Il faut vraiment
21:11un cas très précis
21:12avec des plantes très précises.
21:13Même Select Depot
21:14est en train de réfléchir
21:15visiblement à sortir
21:17des techniques de dépollution
21:18en parlant plus
21:19de techniques de confinement,
21:21de fixation des polluants
21:22au sol
21:22plus que de dépollution.
21:26Merci.
21:27J'avais presque
21:28une question corollaire.
21:29On connaît tous
21:29ces histoires un peu tristes
21:30de lotissement
21:31construit sur des remblais
21:32de terres polluées
21:34à qui on explique aux gens
21:35qu'il ne faut plus
21:36qu'ils aillent faire jouer
21:37les gamins dans le jardin
21:38ou plus généralement
21:39qu'ils ne fassent pas
21:40pousser de légumes.
21:41Mais peut-être
21:43qu'il y a des légumes
21:44à faire pousser quand même.
21:45Il y a toujours un peu
21:45quelle porte de sortie
21:46on donne à ces gens-là
21:47et je ne sais pas
21:48à quel point
21:48on pourrait proposer
21:49qu'ils fassent pousser
21:50des légumes,
21:50même s'ils ne finissent.
21:51Je ne sais pas
21:51où vont finir les légumes.
21:53Ça, c'est une grosse problématique.
21:55Moi, je suis sur Bordeaux.
21:57La problématique des remblais
21:58sur Bordeaux,
21:58elle est connue
21:59depuis longtemps.
22:00Pour pouvoir assainir Bordeaux,
22:01il a fallu relever un petit peu
22:03pour ne pas se retrouver
22:04dans les marécages
22:05et ne pas se retrouver inondés.
22:06Il y a beaucoup de remblais
22:07qui ont été amenés
22:07sur la rive gauche,
22:08sur la rive droite.
22:09Maintenant, on se rend compte
22:10qu'il y a beaucoup de métaux
22:11qui sont présents
22:11au sein de ces remblais.
22:13Dans les programmes immobiliers,
22:16on a cette problématique
22:17de métaux dans les sols.
22:20Une technique qui est très souvent amenée,
22:23c'est de dire
22:23qu'on surélève
22:23avec des sols propres.
22:26Du coup, on amène
22:26des sols extérieurs.
22:28Ça amène d'autres problématiques.
22:30Mais c'est une technique
22:31qui marche
22:31parce qu'en fait,
22:31la problématique des métaux,
22:32c'est de ne plus avoir
22:33de contact direct avec.
22:34Le souci, c'est que les gens
22:35qui achètent dans ces programmes immobiliers,
22:37la plupart du temps,
22:37ne lisent pas
22:38tout ce qui est
22:39dans leur acte de vente.
22:41Et puis, à un moment donné,
22:42il y en a un qui se réveille
22:43au bout de 5-6 ans
22:44qui veut le vendre
22:45et puis quelqu'un l'a relu
22:46et puis il se rend compte
22:47qu'il y a marqué
22:48qu'en fait,
22:49on n'a pas le droit
22:49de faire pousser des fruitiers
22:50dans le potager.
22:51Et donc, du coup,
22:52il y a une méconnaissance
22:53qui est normale
22:55sur cette pollution
22:57en disant
22:58qu'en fait,
22:58on a été exposé
22:59pendant des années
22:59et on ne le savait pas.
23:01Typiquement,
23:01sur ces problématiques-là,
23:02une fois que les métaux
23:03sont recouverts
23:03ou alors une fois qu'on sait
23:04que les métaux
23:05sont un endroit particulier,
23:07il n'y a pas de risque
23:07pour les habitants en soi.
23:09Le risque,
23:09il est effectivement
23:10s'ils font pousser quelque chose
23:11à l'intérieur de ces terres
23:13ou voir si les arbres fruités
23:15viennent prendre
23:16un petit peu
23:16les métaux
23:17dans les sols.
23:18Donc, en fait,
23:19on essaye aussi
23:21de plus en plus maintenant
23:21de faire en sorte
23:23que ces techniques-là
23:25soient comprises
23:25aussi au niveau
23:27des locataires.
23:28Le mieux, honnêtement,
23:29c'est leur sol
23:30dans ces zones urbaines.
23:31Le mieux,
23:32c'est de faire
23:32de la culture hors sol.
23:35Merci.
23:36Est-ce qu'il reste
23:36une dernière question ?
23:39Non ?
23:40Ah, si.
23:53Alors,
23:53d'un point de vue ADEME,
23:55ça serait plus
23:57d'un point de vue recherche
23:58actuellement
23:58puisque je vous dis vraiment
23:59nous,
24:00là où on agit
24:01actuellement avec l'ADEME,
24:01c'est sur les sites
24:02à responsables défaillants.
24:03On n'en a pas tant que ça.
24:04À l'échelle de la France,
24:05on en gère 300 actuellement
24:07et tous les ans,
24:08on en rentre 30.
24:08Je parle à l'échelle nationale.
24:11Donc, voilà.
24:12Il faut vraiment
24:12qu'on soit arrivé
24:13au bout de la chaîne
24:14où on identifie
24:15qu'il n'y a plus
24:15de responsables
24:16et que si on laisse
24:17ce site à l'abandon,
24:18il y a un risque,
24:19une menace grave
24:19pour la population
24:20ou pour l'environnement
24:21et donc il faut faire
24:22quelque chose
24:22pour éviter d'avoir l'accident.
24:23Ça coûtera moins cher
24:24de le traiter maintenant
24:25que de traiter
24:26une fois qu'il y a eu l'accident.
24:28Donc, ces problématiques-là
24:29à plus grande échelle,
24:31nous, à l'ADEME,
24:31en tout cas,
24:32elles ne les gèrent pas
24:32et c'est vrai que c'est compliqué
24:33parce qu'on ne sait pas
24:34comment les gérer
24:34et on ne sait pas
24:36les conséquences
24:37qu'elles ont actuellement
24:37ou qu'elles auront plus tard.
24:39On a plein d'exemples
24:40comme ça aussi
24:41avec des cancers infantiles
24:42qui arrivent dans des endroits
24:43où on ne sait pas
24:44d'où ils arrivent
24:45et puis voilà,
24:46c'est là où ça lance
24:46des recherches.
24:47Mais en tout cas,
24:48avec l'ADEME,
24:49ce ne sera pas les actions
24:50qu'on aura à mener.
24:53Merci beaucoup.
24:54C'était la question de la fin
24:55et merci de cette intervention.
24:57Merci.
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