- avant-hier
Avec Sophie Primas, porte-parole du Gouvernement
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##L_INVITE_POLITIQUE-2025-07-11##
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🗞
NewsTranscription
00:01Benjamin Gley.
00:01Sud Radio parlons vrai avec mon invité politique ce matin, Sophie Prima, porte-parole du gouvernement.
00:06Bonjour Sophie Prima.
00:07Bonjour Benjamin Gley.
00:08Et merci d'être avec nous ce matin, beaucoup de sujets dont nous allons parler.
00:11On va commencer peut-être d'un mot avec la loi PLM, réforme du mode de scrutin à Paris, Lyon et Marseille.
00:17Le Parlement a définitivement adopté cette réforme.
00:20Le rapporteur de loi, Sylvain Maillard, parle d'un scrutin qui sera plus démocratique.
00:24Est-ce que vous aussi vous estimez que c'est une réforme de justice électorale ?
00:29Écoutez, moi je laisse le Parlement parlementer et donc le Parlement a décidé que cette loi devait être adoptée.
00:36Il ne nous a pas échappé que le Sénat qui, la Chambre des collectivités territoriales, a émis quelques réserves sur ce texte-là qu'il n'a pas voté.
00:45Maintenant il est voté.
00:46Il promet de saisir le Conseil constitutionnel également.
00:48C'est une procédure assez classique désormais de demander au Conseil constitutionnel si nous sommes bien dans l'esprit de la Constitution.
00:55Mais désormais c'est plutôt les municipales qui se profilent à l'horizon de mars 2026 et il est temps de passer à cette étape.
01:03Oui, parce que le Code électoral précise tout de même qu'on ne peut pas changer comme ça le mode de scrutin l'année précédente aux élections.
01:10C'est-à-dire que quand même, pour vous, elle doit être mise en œuvre dès les prochaines municipales ?
01:15Écoutez, on verra ce que dit le Conseil constitutionnel, évidemment au nom de la séparation des pouvoirs.
01:19Moi je ne peux pas me prononcer à la place du Conseil constitutionnel, bien sûr, qui dira la chose assez rapidement je pense.
01:26Parce qu'effectivement les campagnes vont commencer et que sur ces trois communes que vous citez, ces métropoles, Paris-Lyon, Marseille,
01:33évidemment on ne fait pas campagne de la même façon et pour les mêmes choses sur une élection qui est une élection majeure.
01:38Au Sénat, on parle carrément de tripatouillage électoral pour favoriser Rachida Dati à Paris.
01:44Ça vous inspire quoi ça ?
01:45Non, je ne vais pas rentrer dans ces polémiques.
01:47Encore une fois, le Parlement a décidé, a choisi, a voté.
01:51Le Conseil constitutionnel donnera son avis.
01:54Je m'arrêterai et je m'empêcherai tout autre commentaire.
01:57Alors passons à un autre sujet.
01:59Autre changement possible au niveau électoral, c'est la proportionnelle pour les législatives.
02:04On en sait peut-être un peu plus.
02:05C'est hier avec François Bayrou qui parle d'un possible référendum.
02:09On le rappelle, François Bayrou est favorable depuis longtemps à cette proportionnelle.
02:13Ce n'est pas le cas du ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau,
02:15qui a mis dans la balance cette décision sur un éventuel départ du gouvernement.
02:20Pour quand ce référendum ?
02:22Et est-ce que s'il a lieu, ça signe le départ du gouvernement des LR ?
02:26C'est beaucoup de questions en une question.
02:28La première question, c'est qu'effectivement, et vous l'avez dit,
02:30le Premier ministre est très attaché au scrutin, à la proportionnelle pour les législatives.
02:36Il y a des réserves, et notamment ces réserves dans les partis politiques
02:40sont exprimées évidemment par Bruno Retailleau en tant que président des Républicains,
02:45dont je fais également partie,
02:48mais aussi par d'autres formations politiques du socle commun
02:51qui émettent les plus grandes réserves sur la proportionnelle.
02:55Hier soir, le Premier ministre a indiqué que la voie idéale était la voie référendaire.
03:00C'est une prérogative du Président de la République.
03:03Et pardonnez-moi de dire que le Premier ministre, d'ailleurs,
03:06a dit que l'urgence aujourd'hui était le budget
03:08et que cette question de la proportionnelle serait plutôt vue après la question budgétaire.
03:13Sophie Prima, porte-parole du gouvernement, je le rappelle.
03:16Le siège du RN perquisitionné, mercredi, pour des suspicions de prêts illégaux.
03:20Le RN dénonce un acharnement.
03:22Jordan Bardella évoque un prétexte pour fouiller son bureau.
03:26C'est de la paranoïa ou pas, Sophie Prima ?
03:28Là aussi, peu de commentaires de ma part,
03:30puisque au nom de la séparation des pouvoirs,
03:31naturellement, je n'ai pas à m'immiscer dans cette procédure.
03:35Le procès en victimisation est bien connu.
03:40C'est une défense qu'utilise très souvent le RN.
03:43Moi, je crois que le sujet qui est évoqué ici est plutôt un sujet de fond,
03:48c'est-à-dire le financement des partis politiques d'une façon générale.
03:51Ça, c'est un vrai financement, un vrai sujet.
03:54Le financement des partis politiques a été, on va dire, précisé au fil des années,
04:01avec des normes, avec des règles, avec des lois.
04:04Aujourd'hui, il reste des imprécisions.
04:06Il reste surtout la difficulté de financer des campagnes
04:10et de trouver des prêts, en fait, des banques.
04:14Ça touche le Rassemblement National, mais ça touche d'autres formations politiques.
04:17Et donc, la question qui a été évoquée par le Premier ministre hier,
04:20qui est la Banque de la Démocratie,
04:22me paraît être une idée extrêmement intéressante.
04:24C'est un serpent de mer, quand même, ce sera pour con, ça ?
04:26Mais écoutez, vous savez que notre...
04:28Encore une fois, l'éléphant au milieu de la pièce, du calendrier...
04:31Il dit un texte avant l'automne, c'est quand même, ça va arriver vite.
04:34C'est-à-dire que c'est une urgence pour lui.
04:36C'est une urgence parce qu'il y a des échéances présidentielles,
04:39il y a probablement d'autres échéances législatives qui arrivent.
04:42Et véritablement, quel que soit le parti,
04:44je ne cible pas le Rassemblement National particulièrement,
04:47la question du financement mérite d'être mise à l'ordre du jour,
04:52parce que c'est une question démocratique.
04:54Edwige Diaz, qui est du RN, vice-président du RN,
04:58a affirmé hier à ce micro sur Sud Radio hier matin
05:00que la seule solution pour sauvegarder la démocratie,
05:02c'est que le RN arrive au pouvoir.
05:05Que lui répondez-vous à Edwige Diaz ?
05:06Comme vous n'ignorez pas, je ne fais pas partie de cette formation politique.
05:11Et mon souhait, ma vie politique me construit
05:13pour un projet qui n'est pas celui du Rassemblement National.
05:17Donc mon souhait n'est pas évidemment que le Rassemblement National arrive au pouvoir,
05:21mais je suis démocrate avant tout.
05:24Et je pense qu'il faut donner les chances
05:26et les moyens à chaque parti politique de se battre à armes égales.
05:30Et après, ce sont les convictions qui gagneront.
05:33Le budget, François Bayrou qui annoncera les grandes lignes
05:36de ce budget 2026 mardi prochain,
05:40il a eu des propos assez flous.
05:42Alors vous avez peut-être nous aidé à décoder hier soir sur LCI.
05:45Il a dit qu'il peut y avoir ici ou là des efforts particuliers en parlant de l'impôt,
05:51mais il ne croit pas que ce soit par l'impôt qu'on résout des problèmes.
05:54Ça veut dire quoi exactement ça ?
05:56Ça veut dire, et je crois qu'il a assez bien expliqué,
05:58que dans notre pays, nous sommes le pays dont le taux d'imposition,
06:02la charge sur les Français est la plus élevée parmi les pays de l'OCDE.
06:07Donc l'impôt n'est pas la variable sur laquelle on résout tout.
06:10Ce qui est devant nous, c'est un Himalaya de 40 milliards,
06:15je reprends ses propos,
06:1640 milliards d'économies qu'il faut réaliser
06:18pour tenir nos objectifs de réduction du déficit.
06:21C'est très important.
06:22On ne fait pas ça pour la beauté du geste.
06:24On fait ça parce qu'on prépare les capacités de la France
06:26à avoir une souveraineté financière et budgétaire
06:29qui nous permette d'investir sur les éléments
06:32qui sont les éléments qui concernent la jeunesse,
06:33qui concernent l'éducation, qui concernent l'armement,
06:36bien entendu notre défense, notre souveraineté.
06:39Et donc on ne fait pas ça pour la beauté du geste.
06:40C'est ça pour nous redonner les capacités
06:43à préparer l'avenir de la France
06:44et l'avenir des générations suivantes.
06:46Donc effectivement, nous allons devoir trouver
06:49ces 40 milliards essentiellement
06:51sur des réformes de l'État,
06:52sur des économies sur le fonctionnement de l'État,
06:54sur des économies également sur la façon
06:56dont on gère nos prestations sociales,
06:59retraite, dépenses de santé.
07:01On voit bien qu'il y a des dérapages très importants.
07:04Collectivité territoriale,
07:05tout le monde va être mis à contribution.
07:06Est-ce que ça peut passer concrètement
07:08par un gel des retraites, du barème de l'impôt
07:10ou encore des prestations sociales ?
07:11Alors ne comptez pas sur moi pour spoiler.
07:13Tout le monde se pose la question.
07:14Est-ce que vous l'excluez déjà ?
07:15Tout simplement, pour savoir.
07:17Ah non, mais moi je n'exclus rien du tout.
07:19Je n'annonce rien du tout.
07:20Le Premier ministre fera ses annonces mardi
07:23et vous imaginez bien que je ne vais pas faire des annonces avant lui.
07:26Bon, si je vous demande sur la taxe Zuckmann,
07:29pour un taux minimum d'imposition sur les grandes fortunes,
07:31c'est hors de question.
07:32Non, vous ne commentez pas ?
07:33Je ne commente pas.
07:34Le Premier ministre fera ses annonces mardi après-midi
07:37et je crois qu'on est tous impatients d'ailleurs de cette séance
07:40où le Premier ministre montrera ses arbitrages.
07:43Les aides publiques aux entreprises
07:44qui ont atteint les 211 milliards d'euros,
07:47ces chiffres donnés par une commission d'enquête au Sénat.
07:51C'est trop ou pas, selon vous ?
07:53Sans parler du budget qui sera annoncé mardi,
07:56mais qu'est-ce que vous en pensez de ce chiffre-là ?
07:57Ce qui est très important pour le pays,
07:59c'est de gérer la croissance.
08:00Le Premier ministre l'a redit hier,
08:02il faut qu'on travaille davantage,
08:04il faut qu'on produise davantage
08:06pour créer de la richesse,
08:07qu'on puisse ensuite redistribuer en services publics,
08:10en soutien aux plus modestes,
08:11en soutien aux plus fragiles.
08:12C'est ça le modèle de la France.
08:14Donc la croissance, pour nous, elle est importante.
08:16Il faut donc permettre aux entreprises
08:18d'avoir de la compétitivité,
08:20d'avoir envie de s'installer dans notre pays.
08:22C'est les éléments de compétitivité.
08:24Ça, c'est le premier point.
08:25Alors, 211 milliards d'ailleurs,
08:27c'est très difficile,
08:28les sénateurs le disent eux-mêmes,
08:30très difficile à estimer exactement.
08:32Moi, ce qui m'a frappée dans ce rapport,
08:33c'est qu'il y a plus de 2200 dispositifs
08:36de soutien aux entreprises.
08:37Donc c'est un maquis pour les entreprises,
08:39c'est un maquis pour l'État,
08:40c'est un maquis pour le Parlement,
08:41on n'y voit pas très clair.
08:42Donc je pense qu'il y a un travail de rationalisation
08:45à faire en ce sens,
08:47pour la compétitivité d'ailleurs des entreprises,
08:49pour la transparence de l'efficacité
08:51de ces dispositifs.
08:53Donc il faudra regarder les travaux du Sénat
08:55et s'en inspirer probablement.
08:56Donc simplification possible,
08:58mais sur ce chiffre-là,
09:00des 211 milliards d'euros,
09:01ça vous semble légitime ?
09:03Il faut vérifier l'efficacité
09:05de cet investissement
09:06qui est fait par la Nation pour la croissance,
09:08et vérifier que chaque dispositif a un rendement
09:11qui justifie la création de ce dispositif.
09:13Un mot sur cette réforme de l'assurance chômage
09:16voulue par Gabriel Attal,
09:17qui a été repoussée après la dissolution,
09:21il l'a remis sur le tapis.
09:22Emmanuel Macron l'avait qualifiée,
09:23cette réforme, d'indispensable.
09:25Est-ce qu'elle l'est selon vous ?
09:26Ce qui est indispensable,
09:29et le Premier ministre là aussi l'a redit hier,
09:31c'est que nous arrivions à un taux d'activité
09:33de nos plus jeunes et de nos seniors
09:35qui soit supérieur à celui auquel il est aujourd'hui.
09:39Une partie de la réforme sur l'assurance chômage
09:41peut répondre,
09:43on l'a vu, la précédente réforme sur l'assurance chômage
09:45a fait augmenter le taux d'activité
09:46des plus de 60 ans.
09:48C'est assez mécanique.
09:49Donc est-ce qu'il faut re-regarder cette réforme ?
09:52Le Premier ministre dira ce qu'il pense de cette proposition,
09:58prendra ou ne prendra pas l'opportunité,
10:00mais en tout cas,
10:00la réflexion sur le taux d'activité,
10:02elle me semble essentielle là aussi
10:03pour baisser nos déficits.
10:04Parlons du gouvernement.
10:05Sophie Prima, vous en êtes la porte-parole.
10:08Le ministre de l'Enseignement supérieur,
10:09tout d'abord Philippe Baptiste,
10:10qui affirme que l'islamo-gauchisme
10:12n'existe pas au sens intellectuel du terme à l'université.
10:16Est-ce que vous partagez son point de vue ?
10:18C'est un propos d'universitaire,
10:20dont je laisse les propos à Philippe Baptiste
10:22et à son auteur.
10:23Ce qui est sûr, c'est que le communautarisme,
10:25l'entrisme en partie,
10:27fait partie aujourd'hui de la réalité
10:30de certaines universités.
10:32Nous avons des témoignages,
10:33nous sommes saisis par un certain nombre
10:34de professeurs d'université sur ces questions-là.
10:37Et il est assez clair, clairement prouvé,
10:41qu'une partie de cette activité est nourrie
10:43par des volontés politiques et politiciennes,
10:45même partie de notre paysage politique,
10:50en particulier par ELEFI,
10:52alors que l'université doit être un sanctuaire.
10:55L'université doit être sacrée,
10:57c'est le temple de la recherche,
10:59de l'éducation,
11:00c'est le temple du savoir,
11:01et toute activité de ce type-là
11:04n'est pas souhaitable.
11:05Donc, il y a un sujet,
11:07le sujet du communautarisme,
11:08qui nous est remonté clairement
11:10par un certain nombre d'acteurs des universités.
11:12Il faut le prendre en considération.
11:14Est-ce que Bruno Roteuilleau doit rester au gouvernement ?
11:17C'est votre patron, on l'a dit,
11:18chez les LR.
11:18Alors, il a déclaré aux Parisiens,
11:20c'est vrai que ça interpelle,
11:21je n'ai aucun goût pour les synthèses molles.
11:24Est-ce qu'il doit assumer et quitter le gouvernement ?
11:25Est-ce que vous l'entendez comme ça ?
11:26Moi, je vais vous répondre différemment.
11:28En réalité, pourquoi sommes-nous,
11:30alors je parle en tant que républicaine,
11:32non pas en tant que porte-parole,
11:33mais un peu les deux,
11:34pourquoi sommes-nous au gouvernement ?
11:36Nous sommes au gouvernement
11:36pour nous mettre d'accord sur l'essentiel.
11:39L'essentiel, c'est, encore une fois,
11:41l'Himalaya budgétaire que nous avons devant nous,
11:44qui est une question de responsabilité collective
11:46pour notre pays.
11:48Vous savez, on a des échéances financières,
11:50on a des échéances budgétaires
11:51qui sont vraiment une question
11:53extrêmement centrale pour le pays.
11:56Ensuite, nous sommes là pour cela.
11:58Est-ce que nous avons des différences
11:59avec d'autres parties qui participent
12:01à ce socle commun ?
12:02Bien sûr, et c'est cela que dit Bruno Retailleau.
12:05Pas plus, pas moins,
12:06mais ça ne remet pas en cause
12:07le fait que nous essayons ensemble
12:09de trouver une issue budgétaire pour la France
12:11et qu'ensuite, nous avons des diversités d'opinions.
12:14Que ferez-vous à l'hiver prochain, Sophie Primard ?
12:17Écoutez, je voudrais bien vous poser la question.
12:20Non, je ne sais pas.
12:22Écoutez, nous entamons évidemment,
12:23je plaisante,
12:24mais nous entamerons évidemment la session parlementaire.
12:26Nous entamerons la session parlementaire à l'automne
12:28avec un certain nombre de textes
12:31qui seront à l'Assemblée et au Sénat,
12:32qui seront avant les textes budgétaires.
12:35Et puis, pour les textes budgétaires,
12:37nous continuerons ce que nous essayons de faire
12:39avec le Premier ministre et l'ensemble du gouvernement.
12:41Expliquer ce que nous faisons,
12:43expliquer les choix que nous allons devoir faire.
12:46Et dans les choix, il y a des choix positifs,
12:47des choix négatifs.
12:48Expliquer les enjeux,
12:49expliquer aux Français que si nous travaillons,
12:51ce sont pour nos enfants, nos petits-enfants
12:53et pour que la France retrouve sa souveraineté.
12:55Faudra-t-il aller jusqu'à une dissolution
12:57pour mettre fin à cette crise politique
12:59que nous traversons ?
13:00Vous le pensez ou pas ?
13:01Eh bien, tout dépendra là aussi
13:04de si nous sommes censurés au moment du budget ou avant.
13:08Notamment, vous savez que les chefs d'entreprise,
13:10aujourd'hui, sont un petit peu dans l'expect actif
13:12de ce qui va se passer, un petit peu sceptiques.
13:15Ils ont besoin de stabilité,
13:16ils ont besoin d'une voix,
13:17ils ont besoin d'être réassurés aussi
13:18sur, effectivement, leur contribution
13:21éventuelle au redressement du pays.
13:25Et donc, oui, on a besoin de stabilité.
13:27stabilité, si jamais la censure était exercée à l'automne,
13:31ça ne changerait malheureusement
13:32ni le déficit de la France,
13:34ni les enjeux budgétaires,
13:36ni la composition de l'Assemblée nationale
13:38qui est instable.
13:39Donc, le président de la République,
13:41dont c'est la prérogative,
13:42prendra sa décision
13:43et je ne sais pas quelle sera cette décision.
13:46C'est encore un bon capitaine de navire,
13:48aujourd'hui, François Bayrou ?
13:50Moi, je trouve que c'est un bon capitaine de navire,
13:53d'un navire qui est fait
13:54avec des équipages qui viennent
13:56de plusieurs expériences
13:58et de plusieurs idéologies différentes.
14:03Il laisse la liberté,
14:04ça peut un peu déstabiliser les uns les autres,
14:06de laisser la liberté de parole à chacun
14:08et en même temps, il tranche à la fin.
14:10C'est ce qu'il fera mardi sur la question du budget
14:11et je trouve qu'il mène bien sa barque
14:15pour filer la métaphore.
14:16Emmanuel Macron qui a tenu des propos,
14:18j'aimerais y revenir aussi assez fort,
14:20hier sur l'immigration clandestine,
14:22ne jamais céder, dit-il,
14:23à la tentation des populistes
14:24qui généralement est un déni de science
14:27ou un travestissement des faits ?
14:28Est-ce que vous partagez ici le point de vue du Président ?
14:32Oui, il faut, moi je suis,
14:34c'est toujours une ligne que je me suis donnée
14:36de faire confiance effectivement à la science,
14:39à ce qui est dit
14:40et systématiquement de remettre
14:43les avis de la science
14:45dans un contexte qui est aussi
14:48un contexte économique, politique
14:49et de mesurer bénéfices, risques.
14:52C'est le rôle du politique
14:53que de faire cet arbitrage.
14:55Qui sont ces populistes
14:56dont parle Emmanuel Macron ?
14:58Écoutez, demandez-lui.
14:59Je ne vais pas parler à sa place.
15:01Il y a aujourd'hui, c'est vrai,
15:02des postures qui peuvent être populistes.
15:06C'est le Rassemblement National
15:07qui menace de vous censurer ?
15:09Écoutez, demandez à Emmanuel Macron
15:11le fond de ses propos.
15:13Moi, je ne m'aventurerai pas
15:14à interpréter les siens.
15:15Un mot pour conclure rapidement
15:17sur ce jeune cycliste franco-allemand
15:19disparu en Iran
15:20qui a été arrêté,
15:21annonce de la diplomatie iranienne.
15:23La situation est-elle inquiétante ?
15:26Écoutez, d'abord,
15:27je voudrais profiter de cette antenne
15:28pour redire à nos compatriotes,
15:30surtout, n'allez pas dans les pays
15:32qui sont signalés
15:33par le ministère des Affaires étrangères.
15:36Ce n'est pas une blague,
15:36ce n'est pas pour nous faire plaisir,
15:38ces annonces.
15:39Vraiment, c'est très, très sérieux
15:40et on le voit avec ce jeune homme.
15:41Alors, la diplomatie française
15:43est effectivement très en alerte.
15:45en lien avec sa famille.
15:47Nous avons déjà, bien sûr,
15:48travaillé avec la diplomatie iranienne,
15:50mais je pense qu'en matière de diplomatie,
15:53moins on met le sujet au milieu de la table,
15:56mieux c'est.
15:57Plus la discrétion sert la diplomatie.
16:00Sophie Prima, porte-parole du gouvernement.
16:01Grand merci d'avoir été avec nous ce matin
16:03sur Sud Radio.
16:04Il est 8h47 dans un instant.
16:06Prenez la parole.
16:070826 300 300.
16:08Vous nous appelez pour agir à l'actualité.
16:10Manu vous attend au standard
16:12et puis moi, je vous accueille juste après ça.
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