- 10/07/2025
Christine Kelly et ses chroniqueurs débattent de l'actualité dans #Facealinfo
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00:00:00Pardon, je suis en train d'envoyer un dernier sms.
00:00:03Voilà, c'est fait.
00:00:04Bonsoir à tous !
00:00:0619h, ravie de vous retrouver ce soir pour la dernière de la saison.
00:00:13J'ai mis des petits cœurs, j'ai mis des petits cœurs partout parce que je vous aime et je vous aime vous aussi, téléspectateurs.
00:00:19Qu'est-ce qu'il y a ?
00:00:19Même vous d'abord !
00:00:22Et j'aime aussi Maureen Vidal. Bonsoir ma jolie chérie.
00:00:25C'est réciproque, chère Christine.
00:00:27Bonsoir à tous, à la une de l'actualité, le jeune cycliste franco-allemand, Lénard Monterlos, disparu en Iran mi-juin, a été arrêté par les autorités.
00:00:37On vient de l'apprendre. Dans un entretien au Monde, le ministre iranien des Affaires étrangères a confirmé l'arrestation du jeune homme pour avoir commis un délit.
00:00:44Âgé de 18 ans, il traversait le pays à vélo et avait disparu mystérieusement.
00:00:48Emmanuel Macron achève sa visite d'État au Royaume-Uni en cette dernière journée au cœur des discussions.
00:00:53L'immigration. Keir Starmer annonce un accord pour un échange de migrants entre le Royaume-Uni et la France.
00:00:59Plus de 21 000 migrants ont traversé la Manche depuis les débuts de l'année. Un record.
00:01:04Et le siège de Nestlé perquisitionné ce jeudi dans le cadre d'une information judiciaire ouverte au pôle santé publique du tribunal judiciaire de Paris.
00:01:11Deux informations judiciaires avaient été ouvertes en février 2025 à la suite de deux plaintes concernant le traitement de leurs eaux minérales.
00:01:17Nestlé Waters a dit coopérer pleinement avec les autorités.
00:01:20Merci beaucoup ma chère Moraine Vidal et au sommaire ce soir, une folie douce.
00:01:29Ces libertés qui nous sont reprises petit à petit.
00:01:34Les habitants de maisons individuelles sont ciblés.
00:01:36C'est une enquête de l'INSEE qui fait beaucoup réagir.
00:01:39Elle cible les Français qui habiteraient dans des logements dont la taille dépasserait largement leurs besoins.
00:01:44Un quart des ménages vivraient dans un logement trop grand par rapport à leurs besoins.
00:01:48Nous irons au-delà de ce sondage pour bien comprendre ce qui nous guette l'édito de Mathieu Bocoté.
00:01:54Une folie douce, ce changement de la population qui se ferait par l'observation des prénoms.
00:02:00L'INSEE a publié hier son traditionnel classement des prénoms les plus donnés en 2024.
00:02:05Pourquoi ce classement est-il sociologiquement intéressant ?
00:02:08Pourquoi et peut-on y voir de grands changements en la matière depuis quelques années ?
00:02:15L'analyse de Gabriel Cluzel.
00:02:18Une folie douce.
00:02:19On ne sait plus où mettre la tête avec le texte prévoyant une relance massive du nucléaire.
00:02:25S'il a été rejeté à l'Assemblée nationale et vient d'être adopté au Sénat en deuxième lecture,
00:02:29il prévoit la construction de 14 réacteurs.
00:02:32Mais exclut tout moratoire sur les énergies renouvelables.
00:02:36Va-t-on vers une meilleure souveraineté énergétique de la France ?
00:02:39Le regard de Marc Menon.
00:02:42Une folie douce.
00:02:43Moins de la moitié des élèves de troisième ont une maîtrise satisfaisante du français et des maths.
00:02:49Le niveau s'écroule, on a beau alerter, on observe, on souligne, on remarque,
00:02:53mais le niveau continue de s'appauvrir.
00:02:55Hier, le ministère de l'Éducation nationale a publié des chiffres en ce sens.
00:02:58De forts écarts, de genre et un poids très marqué de l'origine sociale ont été soulignés.
00:03:05Le décryptage de Charlotte Dornelas.
00:03:07Une folie douce.
00:03:09À quoi ressemblera cet été alors que c'est la dernière émission de Face à l'Info ce soir avant les vacances ?
00:03:14En entendant les propos d'Emmanuel Macron ce soir, faut-il s'inquiéter d'une guerre à venir ?
00:03:18D'une crise économique avec la dette qui bat des records ?
00:03:21Peut-on avoir un minimum d'espérance dans ce monde de folie douce ?
00:03:26L'édito de Mathieu Bocoté.
00:03:27Et puis notre invité ce soir, Bilal Hussein, connu sous le nom d'Ali Babal, auteur du livre Incroyable Islam,
00:03:35c'est un apostat de l'islam, donc menacé de mort et prend des risques en étant avec nous ce soir.
00:03:41Militant athée, il critique les dômes religieux, il débat quotidiennement avec des musulmans pour leur apporter une critique de leur croyance,
00:03:48il décortique les superstitions religieuses et les discours des autorités religieuses.
00:03:52On écoutera sa vision de l'islam, une religion qui selon lui retire des droits fondamentaux.
00:03:58Le voile, le mariage, on parlera de tous ces sujets.
00:04:01Il nous expliquera comment il combat l'endoctrinement et le port du voile.
00:04:05Bilal Hussein est notre invité ce soir.
00:04:08Une heure avec nos mousquetaires.
00:04:10On tous se dit récent à vous.
00:04:11On a un Marc Menon en roue libre ce soir.
00:04:28Non mais ça fait des mois que vous nous parlez de tabou, il se remordait sans tabou.
00:04:32J'espérais bien qu'il arriverait au moins à la dernière émission.
00:04:35Non il n'y a pas tabou.
00:04:36Le tabou se manifeste régulièrement, il s'appelle aussi Arcom.
00:04:38Voilà, merci.
00:04:42Alors que tabou reste derrière la porte pour l'instant.
00:04:45D'abord, pour commencer notre émission ce soir, Mathieu Bocoté, c'est une enquête de l'INSEE qui fait beaucoup réagir.
00:04:51On y apprend, ou du moins on veut nous faire comprendre qu'un très grand nombre de Français habiteraient dans des logements dont la taille dépasserait largement leurs besoins.
00:05:02Ce serait notamment le cas de ceux qui habitent des maisons individuelles.
00:05:05Comment expliquer cette réaction ? Que révèle l'État ? Qu'est-ce que ça révèle de l'état d'esprit des Français, mon cher Mathieu ?
00:05:12Alors j'ai vu cette étude en fait relayer ensuite par les grands médias de manière acritique.
00:05:18C'est-à-dire globalement on nous présente ça comme de la science.
00:05:20Et cette étude m'a fait sauter dans les airs à la fois de frayeur, de stupéfaction et d'horreur devant la bêtise.
00:05:27Alors je m'explique, c'est une étude qui nous...
00:05:30Vous êtes toujours un lanceur d'alerte sur nos libertés qui s'en vont.
00:05:33Non mais c'est chacune d'entre eux, les libertés ordinaires des uns des autres, on les prend peu à peu, peu à peu, peu à peu, un jour on se demande ce qui vient de se passer.
00:05:41Alors voilà ce qui est annoncé sur le vote de l'étude.
00:05:44Au moins trois pièces de plus que le nombre nécessaire, un quart des ménages vivent dans un logement trop grand par rapport à leurs besoins.
00:05:52C'est ainsi que nous est présenté, sur une autre chaîne Info, cette étude.
00:05:56Et ça va plus loin, on précise.
00:05:58Un ménage sur quatre vit dans une habitation trop volumineuse par rapport à ses besoins réels, soit au moins trois pièces de plus par rapport aux besoins théoriques.
00:06:07Et là c'est une étude à propos du sous-occupement des logements en France.
00:06:12Donc je précise qu'on nous présente ça comme une étude, comme une étude à partir de laquelle on doit fonder la conversation publique.
00:06:17Et là, si on décide de traduire ça concrètement, cette étude, elle présuppose plusieurs choses.
00:06:23Premièrement, je dirais qu'elle présuppose un mode de gestion des sociétés technocratiques et autoritaires.
00:06:27On présuppose qu'il y a une autorité qui est là pour fixer quel est le logement de chacun, quels sont les besoins de chacun,
00:06:34quels sont les besoins excessifs de chacun, quels sont les désirs immodérés de chacun.
00:06:38Et il y a cette idée que l'État, l'autorité, est en droit d'attribuer le logement aux uns et aux autres.
00:06:44Donc premier élément, vous avez un État dans cette logique, c'est ce que ça présuppose, qui sait quels sont vos besoins.
00:06:50Vous avez des besoins, vous croyez avoir des besoins réels, pour différentes raisons.
00:06:54L'État vous dira non, non, non, non, ce ne sont pas vos besoins.
00:06:57En fait, vous vous trompez sur vos besoins, cher ami, et de ce point de vue, nous allons décider de passer un peu le sécateur.
00:07:02Nous allons couper, couper, couper votre espace parce que vous avez trop d'espace pour vos besoins réels.
00:07:08Deuxièmement, il y a encore une fois la logique fanatique du fichage des uns et des autres,
00:07:12parce qu'on imagine très bien dans le registre national des propriétés de chacun,
00:07:16M. X a trois pièces, il devrait avoir droit à deux, Mme Y a quatre pièces, elle devrait avoir droit à trois, et ainsi de suite.
00:07:23Donc il y a un registre qu'on doit penser inévitablement pour sanctionner les propriétaires abusifs,
00:07:28ceux qui utilisent trop d'espace sans en avoir le droit.
00:07:32Évidemment, la cible derrière cela, il faut bien comprendre, je le dis assez clairement, c'est l'habitation individuelle.
00:07:38Alors on me dira, t'es parano, bonhomme, c'est simplement une étude bien faite sur la sous-occupation des logements.
00:07:44Mais pas du tout.
00:07:45La maison individuelle est aujourd'hui dans la cible, je comprends, de l'extrême-centre,
00:07:49mais plus largement des différents pouvoirs technocratiques.
00:07:52Je cite ici une ancienne ministre d'Emmanuel Wargon, on en avait parlé ici il y a quelques années déjà.
00:07:57Émanuelle Wargon, ministre d'Emmanuel Macron, elle disait, dans le cadre du colloque Habiter la France de demain,
00:08:05que la maison individuelle est un non-sens écologique, économique et social.
00:08:10Et elle ajoutait, le modèle du pavillon avec jardin n'est pas soutenable et nous mène à une impasse.
00:08:16Donc sachez tous que dans l'arrière-fond mental et intellectuel des élites qui nous gouvernent,
00:08:22c'est que votre maison est de trop et que vous trouvez le moyen de vous l'enlever parce qu'elle serait obsolète d'un point de vue écologique
00:08:29et d'un point de vue de répartition de l'espace possible pour diminuer notre empreinte carbone.
00:08:34Par ailleurs, cette proposition, alors j'ai fouillé un peu, cette idée qu'on doit limiter l'espace les uns des autres,
00:08:41eh bien ça traînait aussi en 2021 dans une rencontre du Bureau européen de l'environnement.
00:08:45Ça, c'est une fédération d'associations, de pays, de gens qui prétendent réfléchir,
00:08:50en fait une grande association de sociétés civiles, mais qui rassemblent à la fois des pays,
00:08:54des organisations privées, qui veulent réfléchir à l'environnement.
00:08:57Et il y a une proposition qui est faite dans ce cadre-là, c'est raconté sur Euractive.
00:09:01Pia Mammouth, qui nous dit combien...
00:09:04Elle s'inquiète de l'empreinte carbone des uns des autres.
00:09:07Vous savez, l'empreinte carbone, la nouvelle marque du péché sur Terre.
00:09:10Elle cite, elle dit...
00:09:11Combien de mètres carrés par personne sont nécessaires?
00:09:1514 mètres carrés minimum à 20 mètres carrés maximum pour une personne seule
00:09:19et 40 à 80 mètres carrés pour un ménage de 4 personnes, dit-elle.
00:09:24Et elle explique.
00:09:25Si cette idée peut sembler extrême...
00:09:27Vive la démocratie.
00:09:27Les conditions contextuelles, sociales, économiques et culturelles sont déjà explorées à la fois en science et en politique.
00:09:33Autrement dit, on est tellement devant une catastrophe écologique de leur point de vue
00:09:37qu'il faut maintenant suspendre, dans la mesure du possible, les libertés,
00:09:41ou à tout le moins renier sur ce droit de propriété,
00:09:44pour être capable que chacun d'entre nous, on adapte notre habitation à la crise climatique.
00:09:48Il y avait dans ce débat-là, c'est intéressant, plusieurs répondent à Mme Mammouth,
00:09:52en disant, franchement, les gens ne seront pas d'accord, c'est un peu autoritaire.
00:09:55Donc, elle dit, oui, c'est vrai, il n'y aura pas nécessairement de consentement social immédiatement,
00:10:00mais c'est quand même dans cette direction qu'on doit se diriger.
00:10:03Membre de la Commission européenne, Stéphane Moser, ajoute qu'il faut prendre au sérieux
00:10:08cette idée d'une limitation de l'habitat pour les uns et pour les autres,
00:10:11et il y a l'argument suivant, les gens seront plus mobiles à l'avenir,
00:10:15ce qui conduira à une attribution plus efficace des logements en fonction des besoins changeants des habitants.
00:10:21Et il y avait cette idée qu'il fallait tenir compte, vous êtes célibataire,
00:10:24vous avez une famille, vous êtes deux, vous êtes trois,
00:10:26eh bien, l'État, encore une fois, va fixer, à partir d'un registre ou d'un autre,
00:10:30ce à quoi vous aurez droit.
00:10:31Et si on est célibataire, le lendemain, on a trouvé quelqu'un ?
00:10:34Ça, c'est compliqué.
00:10:35Vous devrez prévenir le bureau.
00:10:37Et pour le trouble, c'est compliqué.
00:10:39Et vous aurez droit plus que moi ?
00:10:41Ça, c'est différent. Vous avez une situation complexe.
00:10:44Vous avez un arène.
00:10:46On verra chez vous.
00:10:47Alors, Marine Le Pen a réagi là-dessus.
00:10:49Je pense qu'elle a une réaction qui exprime le sentiment du commun des mortels,
00:10:53après avoir vu ça.
00:10:54« Et alors ? » demande-t-elle.
00:10:55« Vous allez obliger les Français à cohabiter.
00:10:58Vous allez leur imposer d'héberger les gens chez eux.
00:11:00Ça commence à bien faire maintenant.
00:11:02S'ils ont envie d'avoir deux pièces et plus, c'est leur affaire.
00:11:05Ils ont acheté leur maison.
00:11:06Ouh là, loup.
00:11:07C'est leur argent.
00:11:08Non, mais ça devient l'URSS. »
00:11:10Quel juste commentaire.
00:11:11Et elle rappelle deux choses.
00:11:12Elle dit « Bon, t'as dit deux choses.
00:11:14Là-dedans, normalement, on est censé être libre chez soi.
00:11:16Ma maison m'appartient.
00:11:17Je l'ai achetée ou je la loue.
00:11:18C'est à moi.
00:11:19J'en fais ce que je veux.
00:11:20Vous n'avez pas le droit d'entrer chez moi. »
00:11:22Et deuxième élément,
00:11:23elle dévoile la tendance lourde de l'écologisme totalitaire aujourd'hui.
00:11:26De ce point de vue, je pense que Marine Le Pen a eu la réaction
00:11:28la plus représentative du commun des mortels devant cette étude,
00:11:32pourtant présentée comme scientifique.
00:11:33Elle parle de l'URSS.
00:11:36Cette image n'est pas un peu quand même trop forte, non ?
00:11:38Non, je ne crois pas.
00:11:39Je pense qu'on doit davantage penser le devenir de nos sociétés
00:11:42à la lumière de ce qui s'est passé en l'URSS.
00:11:45On pourrait dire que c'est ce qu'on ne comprend pas.
00:11:47Ça annonce un peu quelquefois notre avenir.
00:11:49Parce que dans les faits,
00:11:50est-ce que votre maison vous appartient déjà pleinement ?
00:11:52Les normes pour passer, les fameuses passoires thermiques,
00:11:55font en sorte que vous ne disposez pas pleinement de votre bien.
00:11:57Il y a des normes et des normes et des normes
00:11:58qui contrôlent l'usage de votre bien.
00:12:01S'il y a un squatteur chez vous
00:12:02et que vous voulez le foutre dehors,
00:12:04vous n'êtes pas maître de votre bien.
00:12:05C'est le squatteur qui est maître de votre bien.
00:12:06Ne vous comptez pas l'histoire.
00:12:09Les extrêmes centres ont un même modèle aujourd'hui.
00:12:11C'est celui de la densification.
00:12:13Ils veulent globalement en finir avec l'habitation individuelle.
00:12:16Et lorsqu'on s'intéresse à leurs travaux,
00:12:18ils ont cette idée de ville de plus en plus dense,
00:12:20de ville de plus en plus verticale.
00:12:21Souvent, ils veulent nous délivrer en quelque sorte
00:12:24du fardeau de la propriété privée.
00:12:26Et quand on pense à l'ensemble des mesures coercitives
00:12:28portées au nom de l'écologisme,
00:12:30je les mentionne souvent ici,
00:12:31mais je les rappelle par souci de précision,
00:12:34le contrôle des déchets mieux connu sous le nom d'un inspecteur
00:12:36qui va vérifier dans votre sac de poubelle
00:12:37qu'est-ce que vous avez jeté,
00:12:38est-ce que vous avez fait le tri correctement ?
00:12:40Des fouilleurs de poubelle, quand même.
00:12:42C'est presque l'équivalent des pilleurs de cadavres.
00:12:44Votre voiture, est-ce qu'elle vous appartient véritablement ?
00:12:46Vous l'avez vu avec la question des ZFE, pas vraiment.
00:12:49L'avion, quatre voyages par année,
00:12:50selon Jean-Marc Jancovici,
00:12:52par année que dis-je, par vie.
00:12:53Quatre voyages par vie.
00:12:54Si vous dépassez ça, c'est pas permis.
00:12:56Vous offensez la planète.
00:12:58La nourriture, demain,
00:12:59est-ce qu'il y aura un contrôle sur la consommation de viande ?
00:13:01Je le crains, c'est tout à fait possible.
00:13:03La mise au nombre d'enfants français européens.
00:13:05Il n'en faudrait pas trop
00:13:06si on veut favoriser l'arrivée des migrants.
00:13:08Ça a déjà été proposé comme tel par un ancien leader vert.
00:13:10Et la clim, on en parlait récemment.
00:13:12Ne soyez pas trop confortables
00:13:14parce que vous heurtez la planète encore une fois.
00:13:16Faudrait-il limiter la clim ?
00:13:17Donc, à travers tout ça,
00:13:18je pense qu'on se dirige vers un monde
00:13:19qui aura demain le pass climatique.
00:13:21Ça me paraît évident.
00:13:22Après demain,
00:13:23la possibilité du confinement climatique.
00:13:25À travers cela,
00:13:26une virtualisation de la société.
00:13:28Une société où vous avez de moins en moins
00:13:29de véritables libertés.
00:13:30Mais je vous rassure,
00:13:31si vous faites partie de l'élite,
00:13:32vous aurez encore, j'en suis certain,
00:13:34si vous êtes dans l'élite,
00:13:35vous aurez votre maison individuelle,
00:13:37climatisée.
00:13:37On va appeler ça une dacha,
00:13:38comme en URSS.
00:13:40Vous mangerez ce que vous voudrez.
00:13:41Vous aurez accès aux magasins
00:13:42réservés du régime pour les privilégiés.
00:13:44Vous aurez les enfants que vous voudrez.
00:13:45Vous pourrez les placer
00:13:46dans les écoles privées catholiques
00:13:47comme vous le souhaitez,
00:13:48même si officiellement,
00:13:49vous voulez les fermer.
00:13:50Si vous faites partie de l'élite,
00:13:51rien de ce dont je parle ne vous concerne.
00:13:53Et pendant ce temps,
00:13:54deux centrales à charbon sont verts
00:13:57par semaine en Chine.
00:13:58Je ferme la parenthèse.
00:13:58Derrière cette polémique, Mathieu,
00:14:00est-ce qu'il n'y a pas un vrai problème
00:14:01de logement en France?
00:14:03Alors, est-ce qu'il est trop difficile
00:14:04de construire?
00:14:05Tout le monde en convient,
00:14:06bien évidemment.
00:14:07Est-ce que la vraie question du logement,
00:14:09ce n'est pas d'abord causée
00:14:10par une immigration massive?
00:14:11L'idée est la suivante.
00:14:12Vous faites venir massivement des gens.
00:14:14Vous n'avez pas les moyens
00:14:15de les loger.
00:14:16Une fois qu'ils sont ici,
00:14:16vous expliquez que vous avez
00:14:17l'obligation morale et juridique
00:14:19de les loger.
00:14:20Devant cette logique,
00:14:21vous vous dites,
00:14:21« Ah ben oui, il y a des places disponibles.
00:14:23Il y a une pièce dans cet appartement.
00:14:24Il y a deux pièces dans cette maison. »
00:14:26La tentation de la réquisition
00:14:27apparaît presque inévitablement.
00:14:29Et s'il n'y a pas réquisition immédiatement,
00:14:32qu'est-ce qu'on voit?
00:14:33Il y aura cette idée de faire des taxes,
00:14:34des taxes particulières,
00:14:35des taxes sur les loyers inoccupés,
00:14:37des taxes sur les appartements,
00:14:39des pièces inoccupées,
00:14:40des taxes sur les pièces de trop.
00:14:42Et dans cette logique,
00:14:43il faut bien comprendre
00:14:44que cette étude annonce demain,
00:14:46d'une manière ou de l'autre,
00:14:47la volonté d'une confiscation
00:14:48des biens privés,
00:14:49d'une réquisition des biens privés,
00:14:51que ce soit de manière indirecte
00:14:53par une taxation maladive,
00:14:54que ce soit de manière directe.
00:14:55Les communistes y pensent sans gêne.
00:14:57Les fameux communistes,
00:14:57on redécouvre ce jour-ci
00:14:58que ce n'est pas la gauche républicaine sympathique.
00:15:00Les communistes sont totalitaires.
00:15:01Ils l'ont toujours été.
00:15:02Ils le seront toujours.
00:15:03Et voilà pourquoi, devant cela,
00:15:05je dis quand on a cette espèce
00:15:06d'étude étrange
00:15:07qu'on est devant une logique
00:15:07de communisme vert.
00:15:08Merci pour votre regard.
00:15:12On voit qu'il était à fond.
00:15:13Non, je n'ai pas rien.
00:15:14Ils veulent nous chasser de chez nous.
00:15:16Ça fait trois jours
00:15:17que Mathieu va aborder ce sujet.
00:15:18Dans un instant,
00:15:19on parlera avec vous
00:15:20de l'espérance
00:15:21pour peut-être cet été,
00:15:23un peu d'espérance.
00:15:23Et vous allez nous guider
00:15:25en ce sens.
00:15:26L'INSEA a publié ce mercredi
00:15:27son désormais traditionnel
00:15:29classement des prénoms
00:15:30les plus donnés en 2024.
00:15:31Pourquoi ce classement
00:15:32est-il sociologiquement intéressant ?
00:15:34On en parle dans un instant
00:15:36avec Gabriel Cluzel
00:15:37et on reçoit un apostat de l'islam.
00:15:39On n'a pas le droit
00:15:40de quitter l'islam.
00:15:41On n'a pas le droit
00:15:42d'être un apostat.
00:15:43Il vient témoigner.
00:15:44Il est menacé de bord.
00:15:45On le reçoit dans un instant.
00:15:50Pourquoi ce classement
00:15:52des prénoms est-il intéressant ?
00:15:55Ma chère Gabriel Cluzel,
00:15:56l'INSEA a publié ce mercredi,
00:15:58hier,
00:15:58son désormais traditionnel
00:16:00classement de 2024.
00:16:03Oui, alors c'est ce qu'on appelle
00:16:04un marronnier,
00:16:05un marronnier au mois d'juillet.
00:16:06Ça ne fleurit pas normalement ?
00:16:07Là, si.
00:16:10C'est intéressant
00:16:11parce que déjà,
00:16:12le prénom a pris
00:16:12une place pléthorique
00:16:14dans notre société.
00:16:15Vous avez remarqué,
00:16:16le nom de famille
00:16:17tend à disparaître.
00:16:18Il y avait un temps
00:16:19pas si lointain
00:16:20où on appelait
00:16:21les élèves,
00:16:22les écoliers
00:16:23par leur nom de famille.
00:16:24Les garçons,
00:16:24en général,
00:16:25c'était le nom tout seul
00:16:26et les jeunes filles,
00:16:27on disait mademoiselle,
00:16:27machin.
00:16:28Et à la Légion d'honneur,
00:16:29on les appelait
00:16:29par leur nom de famille,
00:16:30tout simple aussi,
00:16:31parce qu'on considérait
00:16:32que c'était en raison
00:16:33de leur ascendant
00:16:34qu'elles étaient
00:16:35à la Légion d'honneur.
00:16:37Famille Kelly.
00:16:41Alors, c'est vrai
00:16:41que le prénom,
00:16:42c'est plus familier,
00:16:44c'est peut-être plus sympathique,
00:16:45mais ça fait quand même
00:16:46disparaître une lignée.
00:16:48Vous voyez,
00:16:48quand on appelait
00:16:48un élève
00:16:49par son nom de famille,
00:16:50c'était une façon
00:16:51de lui dire
00:16:51est-ce que ce que tu as fait,
00:16:53ça fait honneur
00:16:53à ta famille,
00:16:54à ton nom ?
00:16:56Donc, c'est quelque chose
00:16:56qui a disparu,
00:16:58cette représentation
00:16:59de la famille.
00:17:00Un prénom,
00:17:00c'est personnel,
00:17:01même s'il y a
00:17:01des prénoms de famille.
00:17:02Donc, ça correspond mieux
00:17:03à l'individualisme du moment.
00:17:05On n'a de comptes
00:17:06à rendre à personne,
00:17:07mais on sait bien
00:17:07que ne rendre de comptes
00:17:08à personne,
00:17:08ça fait partie aussi
00:17:09de nos problèmes.
00:17:10Alors, les prénoms,
00:17:12c'est très important,
00:17:12mais ils sont aussi
00:17:13des marqueurs sociaux
00:17:14et des marqueurs géographiques.
00:17:16Et c'est aussi
00:17:16ce que l'on est,
00:17:18mais aussi les projections
00:17:19de nos parents pour nous.
00:17:20Parce qu'ils voient un projet
00:17:22quand ils nous donnent
00:17:22un prénom.
00:17:23Alors, on se souvient
00:17:24des Kevin et Matteo,
00:17:25cités par Gérald Darmanin.
00:17:28Alors, ils ont eu
00:17:28grand succès.
00:17:29Et puis, on peut citer
00:17:30Jordan.
00:17:31Vous savez,
00:17:31on en a beaucoup parlé
00:17:32à propos de Jordan Bardella.
00:17:33Il évoque ce prénom
00:17:34du reste dans son livre
00:17:35« Ce que je cherche ».
00:17:36Il a dit que ça avait été
00:17:38pour lui un sujet
00:17:38de moquerie.
00:17:39Enfin, il s'était fait
00:17:40beaucoup moquer
00:17:41pour ce prénom.
00:17:42Mais il l'a retourné
00:17:43comme une force,
00:17:44explique-t-il,
00:17:44parce que c'est vrai
00:17:45que ça montre
00:17:46une certaine méritocratie
00:17:48et ça le rend plus proche
00:17:50peut-être des Français
00:17:51plus simples.
00:17:53C'est vrai que dans ces cas-là,
00:17:54c'est plus facile
00:17:54de s'appeler Jordan
00:17:55que Charles Hubert,
00:17:56par exemple.
00:17:57Que note-t-on
00:17:58dans le palmarès
00:17:59de cette année, Gabriel ?
00:18:00Alors, on remarque tout d'abord
00:18:02à l'échelon national
00:18:02que Louise est en tête
00:18:04pour les filles
00:18:05et Gabriel pour les garçons.
00:18:06Ma grand-mère s'appelait Louise.
00:18:08Il y a la grand-mère
00:18:10de beaucoup de monde
00:18:10qui s'appelait Louise
00:18:11sans vouloir vous offenser.
00:18:12Marc, il rentre
00:18:12dans toutes les chroniques.
00:18:15Monsieur Virgule.
00:18:18Et Louis arrive
00:18:20assez vite derrière.
00:18:21Troisième pour les garçons.
00:18:23Preuve qu'il y a quand même
00:18:24un certain classicisme
00:18:25qui demande
00:18:25votre grand-père
00:18:26ne s'appelait pas Louis
00:18:26parce que moi, il s'appelait Louis.
00:18:27Et un certain sens
00:18:30de la transmission.
00:18:32Voilà, Louis,
00:18:32on en trouve des listes entières
00:18:33sur les monuments aux morts
00:18:35et depuis toujours,
00:18:35c'est un prénom
00:18:36qui transcende
00:18:37les classes sociales.
00:18:38Vous voyez,
00:18:38il y en avait jadis
00:18:39chez les rois et les paysans
00:18:40et aujourd'hui,
00:18:41c'est très frappant.
00:18:41On en voit aussi bien
00:18:42dans le carnet du jour
00:18:43très mondain du Figaro
00:18:44que dans la rubrique
00:18:46naissance du journal
00:18:49de la presse quotidienne
00:18:51régionale de la France profonde.
00:18:52Donc, c'est presque
00:18:52un prénom d'unité nationale
00:18:55aussi bien sur le plan social
00:18:57que sur le plan des générations.
00:18:59Et on peut dire
00:18:59autant de Louise.
00:19:00Louise, c'était
00:19:01une fille de Louis XV,
00:19:03Madame Louise de France,
00:19:03immortalisée par Nathier.
00:19:05Et puis, c'est Louise,
00:19:06vous savez,
00:19:06la chanson,
00:19:07je la trouve très touchée
00:19:08par cette chanson
00:19:09de Gérard Berliner,
00:19:10vous savez,
00:19:11sur une jeune femme
00:19:13dont le fiancé
00:19:13est mort à la guerre de 1914.
00:19:15Eh bien, aujourd'hui,
00:19:16il y a plein de petites Louise
00:19:17qui gambattent partout.
00:19:19Alors, évidemment,
00:19:20si vous regardez
00:19:20dans les détails,
00:19:21les chiffres,
00:19:21c'est un peu différent
00:19:22parce qu'il y a
00:19:23beaucoup de variations
00:19:24en fonction des départements.
00:19:28Alors, en Aveyron,
00:19:29Gabrielle et Louise
00:19:29arrivent tous les deux
00:19:30en premier.
00:19:32Dans le Cantal,
00:19:32c'est Gabrielle
00:19:33toujours pour les garçons
00:19:34et c'est Agathe
00:19:35pour les filles.
00:19:36En Seine-Saint-Denis,
00:19:38le premier prénom de fille
00:19:39est Inaya,
00:19:40celui du garçon Mohamed.
00:19:42Dans le Val-de-Marne,
00:19:44le premier prénom de fille,
00:19:45c'est Nour
00:19:45et le premier prénom de garçon,
00:19:47c'est Ibrahim.
00:19:48Alors, on voit
00:19:48qu'il y a les prénoms des villes
00:19:49et les prénoms des champs.
00:19:51Il faut savoir qu'à l'échelon mondial,
00:19:55à l'échelon national d'abord,
00:19:57le prénom Mohamed arrive
00:19:58à la 19ème place.
00:19:59Il est rentré dans le top 20
00:20:01des prénoms français en 2018.
00:20:03Et à l'échelon mondial,
00:20:04il y a deux prénoms
00:20:05qui se partagent le podium.
00:20:07C'est Mohamed et ses variantes,
00:20:10prénom masculin,
00:20:12et Marie et ses variantes,
00:20:14prénom féminin.
00:20:16Alors, puisqu'on en parle de Marie,
00:20:18on peut justement mettre en perspective
00:20:19la montée en puissance
00:20:21des Mohamed
00:20:22avec la perte de vitesse
00:20:25des maris.
00:20:26Vous savez, c'est décrit
00:20:26par le sociologue Jérôme Fourquet
00:20:28dans l'archipel français.
00:20:30Au début du 20ème siècle,
00:20:3220% des filles s'appelaient Marie.
00:20:34Et c'était tellement vrai
00:20:36que Régine Desforges,
00:20:37on avait fait un livre,
00:20:38toutes les filles s'appellent Marie.
00:20:39Ça s'appelait son cas.
00:20:40On aurait même pu dire aussi
00:20:41tous les garçons s'appellent Marie
00:20:43parce que dans les familles catholiques,
00:20:44on rajoutait même Marie
00:20:45dans les prénoms de garçons.
00:20:48Ça se fait encore,
00:20:48mais c'est devenu plus rare.
00:20:50Eh bien, Marie,
00:20:52c'était plus que 1%
00:20:53au milieu des années 2000
00:20:53et le score est atteint 0,3%
00:20:58en 2016.
00:21:00Et puis, alors,
00:21:01il y a deux prénoms
00:21:01qui ont très mal résisté,
00:21:02qui n'ont pas du tout résisté
00:21:03comme Louis.
00:21:06C'est Jean et Pierre.
00:21:07Vous voyez,
00:21:08parmi les prénoms pourtant
00:21:09les plus donnés
00:21:10du début du 20ème siècle,
00:21:12aujourd'hui,
00:21:12ils n'arrivent même pas
00:21:13dans les 100 premiers prénoms
00:21:15de 2024.
00:21:18Christine,
00:21:18c'est Asbine ou bien ?
00:21:20Christine,
00:21:20c'est Éternel.
00:21:21Oh, j'adore !
00:21:22Je croyais qu'il n'y avait pas
00:21:25de personnel dans les chroniques.
00:21:29Peutôt !
00:21:29Marc, c'est Éternel aussi.
00:21:30Sachez que mon grand-père
00:21:31s'appelait Charlemagne.
00:21:33On est tous modestis,
00:21:34mais là, c'est québécoise.
00:21:37On avait tous le même.
00:21:39On a perdu les mousquetaires ce soir.
00:21:41Dernière question, Gabrielle.
00:21:42Est-ce qu'on peut donc voir
00:21:43de grands changements
00:21:45en la matière
00:21:46depuis quelques années ?
00:21:47Ça évolue ?
00:21:48Oui, alors on ne parlera pas
00:21:49de grands remplacements
00:21:49parce que c'est un gros mot,
00:21:50mais on parlera
00:21:51pupudiquement
00:21:52de vastes communicants.
00:21:54Et d'ailleurs,
00:21:54le remplacement des prénoms
00:21:55ne veut pas dire nécessairement
00:21:57remplacement des populations
00:21:58et inversement,
00:22:00un prénom pour les parents
00:22:01est un choix.
00:22:02Il ne s'impose pas à eux.
00:22:03Donc, on pourrait très bien
00:22:04imaginer un changement
00:22:05de population
00:22:05et une permanence des prénoms.
00:22:07Donc, par les prénoms,
00:22:08le prénom, encore une fois,
00:22:10les parents fabriquent
00:22:11une identité
00:22:12qui vient se rajouter
00:22:13à leur identité
00:22:14dont ils ont hérité.
00:22:16On peut vouloir
00:22:17un prénom qui fait chic
00:22:18ou un prénom
00:22:19de quelqu'un
00:22:19qu'on a beaucoup aimé
00:22:20ou admiré.
00:22:21Il va y avoir plein
00:22:22de petites Christine,
00:22:23je le prédis.
00:22:24Oui, je le prédis.
00:22:26Et en général,
00:22:26les parents sont bien intentionnés.
00:22:27Les parents sont bien intentionnés.
00:22:29Donc, les prénoms, pensent-ils,
00:22:30vont servir leurs enfants.
00:22:31Parfois, ils se trompent.
00:22:32On peut donc en conclure.
00:22:33Et je trouve que c'est intéressant
00:22:34parce que les associations
00:22:35nous disent,
00:22:36antiracistes nous disent
00:22:37que les prénoms
00:22:40arabo-musulmans
00:22:42sont discriminés
00:22:43en France.
00:22:43Eh bien, écoutez,
00:22:44les parents ne doivent pas
00:22:45le juger
00:22:46de telle façon
00:22:47puisque ce prénom
00:22:48est donné
00:22:49de façon importante.
00:22:52Ils n'anticipent pas cela.
00:22:54Ça prouve que
00:22:54ce n'est pas prégnant,
00:22:55contrairement à ce que disent
00:22:56les associations
00:22:57antiracistes.
00:22:58Alors, de son côté,
00:23:00la descendance
00:23:01des innombrables maris
00:23:02a un peu
00:23:03abandonné
00:23:04cet état d'esprit.
00:23:05On peut vouloir inscrire
00:23:06son enfant
00:23:07par un prénom de famille
00:23:08dans une lignée
00:23:08ou au contraire,
00:23:10vouloir un prénom
00:23:10complètement
00:23:11unique,
00:23:13incroyable
00:23:14pour un enfant
00:23:15qui sera unique
00:23:16et incroyable.
00:23:17Donc, on a vu
00:23:18beaucoup de prénoms émerger,
00:23:19un peu sortis de nulle part.
00:23:21Moi, j'ai remarqué
00:23:21dans les vestiaires
00:23:22des maternelles,
00:23:22il y a des associations
00:23:23de phonèmes assez inhabituelles.
00:23:25Il y a même
00:23:25un humoriste suisse
00:23:27parce que les Suisses
00:23:28sont drôles aussi,
00:23:29Nathanael Rocha,
00:23:31qui avait fait un sketch
00:23:32pour se moquer
00:23:33de ces associations,
00:23:34de ces prénoms
00:23:34un peu incroyables.
00:23:36Il parle notamment
00:23:36des consonnes pivotantes.
00:23:38On prend un prénom classique,
00:23:39Noémie qui devient
00:23:40Noélie,
00:23:41etc.
00:23:42Alors,
00:23:43si fantastique
00:23:44et imaginatif
00:23:45que soit le prénom,
00:23:46il finira un peu démodé
00:23:47parce que c'est un peu
00:23:48la loi du genre.
00:23:49Et il y a des cycles.
00:23:50Vous voyez,
00:23:50Noélie sera peut-être démodée
00:23:52en 2060
00:23:54et puis l'U7 reviendra.
00:23:57Alors,
00:23:57si vous voulez être
00:23:57disruptif en 2025,
00:23:59déjà avoir un enfant
00:24:00en 2025,
00:24:01c'est disruptif
00:24:01parce qu'on a vu
00:24:02les résultats
00:24:03des taux de natalité.
00:24:05Mais vous appelez
00:24:06votre enfant
00:24:07Jean,
00:24:08Pierre
00:24:09ou Marie,
00:24:10ce sera extrêmement
00:24:11original.
00:24:13Merci pour votre analyse,
00:24:14ma chère Gabrielle.
00:24:17Avant de recevoir
00:24:18dans un instant
00:24:19notre invité exceptionnel,
00:24:20Bilal Di Alibabal,
00:24:23un apostat de l'islam.
00:24:24D'abord,
00:24:24Marc Menon,
00:24:25on parlait,
00:24:26parler avec vous
00:24:26de ce texte,
00:24:29ce texte qui prévoit
00:24:30une relance massive
00:24:31du nucléaire
00:24:32qui a été rejetée
00:24:33à l'Assemblée nationale
00:24:34en deuxième lecture,
00:24:36qui passe donc au Sénat
00:24:37et là,
00:24:38qui a été adoptée.
00:24:39Que faut-il en retenir ?
00:24:40Alors,
00:24:40désolé,
00:24:41ça serait une chronique
00:24:42qui correspond à l'écologie,
00:24:43une chronique coup de vent
00:24:44parce qu'il y a
00:24:46la petite Lola
00:24:47qui a été avec nous
00:24:48depuis le mois d'octobre.
00:24:49L'assistante
00:24:49de la démission
00:24:50de la Sénat.
00:24:51Voilà,
00:24:51et elle m'a dit
00:24:51que vous y avez
00:24:52une surprise
00:24:53pour tout le monde.
00:24:54Ah bon ?
00:24:55Particulier pour vous.
00:24:56Alors bon,
00:24:57revenons à nos histoires.
00:24:59Le Sénat,
00:25:00jusqu'à 2h du matin,
00:25:03vous imaginez les gaillards,
00:25:04ils ont au minimum
00:25:0575 ans,
00:25:06et bien ils tiennent
00:25:07jusqu'à 2h du matin
00:25:08et ils s'applaudissent.
00:25:11Alors,
00:25:11ils étaient fiers d'eux.
00:25:12Ils avaient été
00:25:13contre l'Assemblée
00:25:15et contre Retailleau.
00:25:17Vous savez,
00:25:18le ministre de l'Intérieur
00:25:19dans le Figaro
00:25:20l'autre jour
00:25:20a dit arrêtons,
00:25:22arrêtons avec les éoliennes,
00:25:23arrêtons avec le solaire,
00:25:24les crédits c'est intenable,
00:25:26on est en train
00:25:27de défigurer la France.
00:25:28Et bien eux,
00:25:29tous jubilatoires,
00:25:31ils se sont dit
00:25:32regardez,
00:25:33on redonne un élan,
00:25:35un essor
00:25:35à ces éoliennes,
00:25:36à ces programmes solaires.
00:25:38Avec un petit rectificatif
00:25:40parce qu'ils sont malicieux
00:25:41à cet âge-là,
00:25:42je connais bien.
00:25:43Donc,
00:25:43très très malicieux,
00:25:45ils ont dit
00:25:45oui mais
00:25:46ce ne seront pas
00:25:47de nouveaux sites,
00:25:48ce seront des anciens sites
00:25:50qu'on renouvellera.
00:25:52Là,
00:25:52ils ne sont pas vraiment informés
00:25:53les PEPER.
00:25:54Pourquoi ils ne sont pas informés ?
00:25:55Parce que quand vous devez
00:25:57démanteler une éolienne,
00:25:59on ne sait pas la démanteler.
00:26:00À partir de là,
00:26:01on ne peut pas mettre
00:26:02une nouvelle à la place.
00:26:03Ça,
00:26:03c'est le premier point.
00:26:04Et le deuxième point,
00:26:06on prévoit
00:26:0714 centrales nucléaires.
00:26:10C'est prodigieux,
00:26:10ça fait déjà deux ans
00:26:11que le président de la République
00:26:12nous dit
00:26:13on va mettre du nucléaire.
00:26:15Et dans tout ça,
00:26:16pour obtenir
00:26:1758%
00:26:19d'énergie propre
00:26:21d'ici 2030
00:26:23alors qu'on est à 40%.
00:26:25Il va falloir qu'on m'explique
00:26:26comment en 5 ans,
00:26:28on construit
00:26:2914 centrales nucléaires
00:26:31alors qu'en moyenne,
00:26:32c'est au minimum
00:26:3312 ou 14 ans
00:26:35pour les faire apparaître.
00:26:36Voilà.
00:26:37C'était le coup de vent
00:26:38et pour le moment,
00:26:40le soleil apparaît.
00:26:41C'est Lola.
00:26:42Je perds la main.
00:26:44Donc, Lola arrive
00:26:46avant notre invitée.
00:26:47Donc, Lola est l'assistante
00:26:48présentateur
00:26:49de Face à l'Info
00:26:50cette année.
00:26:51On a eu Clara,
00:26:51on a Lola.
00:26:52Qu'est-ce que...
00:26:53Vous avez vu la lumière,
00:26:54vous êtes entrée.
00:26:55Ah oui,
00:26:55j'ai réussi à vous surprendre,
00:26:56Christine.
00:26:56Oui, je vois ça,
00:26:57mais j'ai des palpitations.
00:26:58Ah oui, je vois ça.
00:27:00Alors par contre,
00:27:00je suis gardienne du temps.
00:27:01Oui, je viens de dépêcher.
00:27:02Il y a Bilal
00:27:03qui attend dans les coulisses
00:27:04et vous me faites peur.
00:27:05Alors, pour vous remercier
00:27:08à réaliser un petit reportage,
00:27:10on est allé à la rencontre
00:27:11des plus grands fans
00:27:12de Face à l'Info
00:27:12et nous leur avons posé
00:27:14quelques questions.
00:27:15On va voir ça tout de suite.
00:27:16Ouais.
00:27:17Un mot pour définir
00:27:19Christine Kelly ?
00:27:20Une journaliste
00:27:21de très grand talent
00:27:23et une très grande empathie
00:27:25vis-à-vis des auditeurs.
00:27:28Charmante, adorable.
00:27:30Professionnelle.
00:27:31Un mot pour Marc Menand ?
00:27:33C'est une merveille.
00:27:34Sa culture est extraordinaire.
00:27:37Nous, on aime Marc.
00:27:40Il sait tellement de choses.
00:27:41Je crois qu'on a trouvé
00:27:42les groupies de Marc Menand.
00:27:43Ouais.
00:27:45Mathieu Bocoté.
00:27:47Québécois, là,
00:27:47mais je l'adore.
00:27:48Mais je l'adore vraiment, là.
00:27:50Merci.
00:27:51Et même quand je suis au Canada,
00:27:52je te regarde, pote.
00:27:53Oui, je l'écoute bien,
00:27:54mais il a un débit extrêmement rapide.
00:27:56Un mot pour Charlotte Dornelas ?
00:27:57Brillante, Charlotte.
00:27:59Lotte, ouais, brillante.
00:28:02Très grande journaliste
00:28:03et beaucoup de charme.
00:28:04Gabrielle Cluzel.
00:28:05Inspirante, inspirante.
00:28:10Moi, j'aime bien
00:28:11parce qu'elle a le sens de la famille.
00:28:13Gabrielle Cluzel,
00:28:14quand elle s'exprime,
00:28:15elle soutient les mamans,
00:28:16elle soutient la famille.
00:28:19Qu'est-ce que vous aimez le plus
00:28:19dans l'émission ?
00:28:21La liberté de ton.
00:28:23En fait, c'est une émission
00:28:24qui a du charme.
00:28:25C'est une émission
00:28:25qui sait parler des thèmes importants,
00:28:28mais toujours avec le sourire,
00:28:30avec de l'élégance,
00:28:32avec un ton posé.
00:28:33Et ça, ça nous manque par ailleurs.
00:28:36Si vous deviez aller faire la fête
00:28:37avec l'un des chroniqueurs ?
00:28:39Avec de l'autre côté, je crois.
00:28:41Parler québécois.
00:28:42Tu sais quoi, nous,
00:28:43on parlerait québécois,
00:28:44on serait mort de rire,
00:28:44c'est sûr, c'est sûr.
00:28:46Si vous deviez poser une question
00:28:47à Christine Kelly ?
00:28:49Christine, comment faites-vous
00:28:50pour être d'humeur aussi égale
00:28:52et être aussi accueillante
00:28:54avec tous les points de vue ?
00:28:57Comment on peut être si posée
00:28:59et si détendante que toi, ma chérie ?
00:29:03Un message que vous aimeriez transmettre
00:29:05à Christine Kelly et à toute l'équipe ?
00:29:07Message, moi, je vais continuer.
00:29:10Eh bien, qu'il continue sur cette voie
00:29:12parce que c'est un moment
00:29:14de grande diversité
00:29:15et de grande détente
00:29:17pour les spectateurs et les auditeurs
00:29:19qui ont souvent fait face
00:29:22aux autres chaînes
00:29:24des idées tout à fait classiques
00:29:26et contenues
00:29:27tandis que là,
00:29:28c'est vraiment une liberté d'expression
00:29:30qui est très rare.
00:29:31De continuer ces news
00:29:32et de ne pas arrêter.
00:29:34Oh, merci pour cette jolie soirée.
00:29:37Merci, Maloula.
00:29:38J'ai promis le numéro
00:29:38de Marc Menand à mesdames.
00:29:41Je peux vous faire un petit bisou ?
00:29:42Enfin, quelqu'un qui m'appelle.
00:29:43Voilà.
00:29:45Merci, ma belle.
00:29:46Et merci à Audrey Legray
00:29:47pour son aide.
00:29:48Oui, belle continuation.
00:29:50Donc, elle commence
00:29:51dans le journalisme,
00:29:52on l'aime beaucoup
00:29:52et on lui souhaite le meilleur.
00:29:54Lola, quand vous sortez,
00:29:55dites à Bilal
00:29:56qui peut venir s'installer.
00:29:57On est à la maison.
00:29:58Qui peut venir s'installer,
00:29:59notre invité.
00:30:00Bon, c'est pas le même ton.
00:30:01Enchanté, merci d'être là.
00:30:02Bonjour, bienvenue.
00:30:04Merci beaucoup d'être là.
00:30:06Vous êtes un apostat de l'islam.
00:30:08Bilal Hussein,
00:30:09on est ravis de vous recevoir.
00:30:10On va parler avec vous
00:30:12de votre regard sur l'islam
00:30:15qui est très important,
00:30:16qu'on puisse bien comprendre
00:30:17puisque souvent on nous dit
00:30:18qu'on parle de l'islam
00:30:19et on n'a pas de spécialiste.
00:30:20Vous en êtes un.
00:30:21Vous allez nous en parler d'abord.
00:30:22La chronique de Charlotte Dornelas
00:30:24avec votre autorisation.
00:30:25Bonsoir et merci.
00:30:26Avec plaisir.
00:30:27Au collège,
00:30:28le niveau des élèves de 3e
00:30:29en français et en mathématiques
00:30:31a de quoi inquiéter.
00:30:33Hier,
00:30:33le ministère de l'Éducation nationale
00:30:35a publié des chiffres
00:30:36en ce sens
00:30:37de forts écarts de genre
00:30:38et un poids très marqué
00:30:40de l'origine sociale
00:30:41ont été soulignés.
00:30:42Quel est l'état des lieux,
00:30:44ma chère Charlotte ?
00:30:45Alors,
00:30:46c'est des tests
00:30:46qui ont été passés.
00:30:47En effet,
00:30:47ça vient du ministère
00:30:48de l'Éducation nationale lui-même
00:30:49parce que vous savez,
00:30:49on est nombreux à dire
00:30:50depuis des années
00:30:52qu'il y a un problème de niveau
00:30:53qu'on constate dans la vie réelle
00:30:55tout simplement.
00:30:56Là,
00:30:56c'est le ministère de l'Éducation
00:30:57lui-même
00:30:57qui a fait passer des tests
00:30:58à la rentrée dernière
00:30:59et les chiffres laissent
00:31:00assez peu de doutes.
00:31:02Alors,
00:31:02vous allez voir,
00:31:02la manière de communiquer
00:31:03est amusante.
00:31:04On dit 46,6% des élèves
00:31:05en dernière année de collège,
00:31:07c'est-à-dire en 3e,
00:31:08ont les acquis attendus
00:31:10en français.
00:31:11On pourrait donner
00:31:12le chiffre inverse,
00:31:13ça ferait peur à tout le monde.
00:31:1545,7% en mathématiques,
00:31:17donc concrètement,
00:31:18ça signifie que moins
00:31:19de la moitié des élèves
00:31:20ont les acquis attendus
00:31:21à la fin de leur 3e,
00:31:23sachant que les acquis attendus
00:31:25eux-mêmes sont sujets
00:31:26de discussion depuis quelques années.
00:31:29Alors,
00:31:29dans le détail,
00:31:30il y a une avance des filles,
00:31:31vous verrez,
00:31:31c'est important.
00:31:32Il y a une avance des filles,
00:31:33elles sont à 54%,
00:31:35quasiment 55%
00:31:36contre 38-39%
00:31:38pour les garçons.
00:31:39Il y a également
00:31:40des différences géographiques
00:31:41très fortes
00:31:42à l'intérieur du territoire français.
00:31:44Les élèves du secteur public
00:31:46hors éducation prioritaire
00:31:47affichent des résultats
00:31:48quasiment deux fois supérieurs
00:31:50aux élèves
00:31:51qui sont scolarisés
00:31:53dans les collèges
00:31:54de réseaux d'éducation prioritaire
00:31:56Rep et Rep Plus,
00:31:57c'est-à-dire,
00:31:58massivement,
00:31:58ce n'est pas dit comme ça,
00:31:59mais c'est moi qui ajoute
00:32:00le commentaire,
00:32:00vous verrez pourquoi,
00:32:01dans les zones
00:32:02à très forte concentration
00:32:04de populations immigrées
00:32:06ou issues de l'immigration.
00:32:08Sur le sujet précis
00:32:09de la lecture,
00:32:10seuls 60%
00:32:11des élèves de 3e
00:32:12ont une maîtrise
00:32:13satisfaisante.
00:32:14Le terme est important,
00:32:15pas une maîtrise.
00:32:16Une maîtrise satisfaisante,
00:32:17ça passe.
00:32:1860% seulement,
00:32:19c'est-à-dire,
00:32:20précise l'étude,
00:32:21une capacité à lire
00:32:22au minimum
00:32:22150 mots par minute.
00:32:24Alors moi,
00:32:25je ne sais pas
00:32:26combien de mots
00:32:26par minute je lis,
00:32:27je n'avais pas
00:32:28cette information.
00:32:29Donc j'ai été voir,
00:32:30on estime
00:32:30qu'un lecteur adulte moyen
00:32:32lit entre 220
00:32:34et 350 mots
00:32:35par minute.
00:32:37Donc là,
00:32:38on vous dit
00:32:38un niveau satisfaisant
00:32:39en 3e,
00:32:40c'est 150 mots
00:32:41par minute.
00:32:43En clair,
00:32:43c'est quand même
00:32:44la catastrophe
00:32:44de manière générale.
00:32:45On parle de 3e,
00:32:46pas en CE1.
00:32:47Donc en 3e,
00:32:48il y a un niveau
00:32:49de lecture
00:32:50et encore,
00:32:50il n'y a que 60%.
00:32:51Et à l'inverse,
00:32:52de l'autre côté du spectre,
00:32:53vous avez quasiment
00:32:5417% des élèves
00:32:55qui n'ont absolument
00:32:56pas le niveau.
00:32:58Ils sont parvenus
00:32:58à se hisser
00:32:59jusqu'à la fin
00:33:00de la 3e
00:33:01et ils ne savent pas lire.
00:33:02C'est ce qu'on nous explique
00:33:03concrètement.
00:33:04Alors l'écart,
00:33:05précise l'étude,
00:33:06pour être absolument complète,
00:33:08se réduit un petit peu
00:33:09au collège.
00:33:10Je vous éparle les chiffres
00:33:10parce que c'est vraiment
00:33:11du déplacement de virgule.
00:33:12On gagne un ou deux points.
00:33:13Le problème est le même.
00:33:15Évidemment,
00:33:16de telles lacunes
00:33:17accumulées
00:33:18depuis le CP,
00:33:19le CE1
00:33:20et que l'on constate
00:33:21encore en 3e,
00:33:22c'est non seulement
00:33:23pour le reste de la scolarité
00:33:24mais pour la vie
00:33:25en général.
00:33:26Et ceux qui jugent
00:33:27que le thermomètre
00:33:28est lui-même
00:33:29facho d'extrême droite
00:33:30et tous les mots
00:33:32qui ont été sortis
00:33:33ces dernières années
00:33:34pour expliquer
00:33:34que ceux qui disaient
00:33:35qu'il y avait une baisse de niveau
00:33:36étaient tout simplement
00:33:37des déclinistes
00:33:38et des mauvais coucheurs,
00:33:40que ceux-là comprennent bien
00:33:41et regardent en face
00:33:42avec quel handicap
00:33:43ils font partir
00:33:44ces enfants dans la vie.
00:33:45Quand en fin de 3e
00:33:46vous ne savez pas lire correctement,
00:33:47votre vie va être compliquée
00:33:48et c'est évidemment
00:33:49pour sauver ces enfants
00:33:50qu'il faut précisément
00:33:51préserver et regarder bien
00:33:52en face ce thermomètre.
00:33:54C'est intéressant
00:33:54parce que ça forge
00:33:55l'esprit critique,
00:33:56le discernement,
00:33:57ça rejoint un peu
00:33:58le sujet
00:33:59qu'on va aborder
00:34:00avec vous
00:34:01Bila Lucen
00:34:01aussi dans un instant
00:34:02qui est un apostable islam
00:34:04et c'est intéressant
00:34:04parce que ça permet
00:34:05de réfléchir à la vie
00:34:07et de ne pas croire
00:34:08n'importe quoi.
00:34:09Est-ce qu'il est
00:34:10vraiment possible
00:34:11Charlotte
00:34:11de trouver responsable
00:34:13à cette situation
00:34:14aussi désastreuse
00:34:16aujourd'hui ?
00:34:16Il y en a plusieurs
00:34:17évidemment,
00:34:18ça dépend d'énormément
00:34:18de choses
00:34:19à la fois dans l'éducation,
00:34:20dans le choix de l'école,
00:34:21dans la gestion de l'école
00:34:22etc.
00:34:22Mais il faut bien
00:34:23et politiquement
00:34:24au sens très large du terme
00:34:25pas de manière partisane
00:34:26mais de manière politique,
00:34:27il faut identifier
00:34:29des raisons
00:34:30de penser
00:34:31qu'on pourrait
00:34:31faire mieux demain.
00:34:33Alors il y a d'abord
00:34:33un évidemment
00:34:34et c'était développé
00:34:35encore récemment
00:34:36par Mathieu,
00:34:37le changement
00:34:38qui a été voulu
00:34:38et non pas subi,
00:34:40il faut insister là-dessus,
00:34:40un changement
00:34:41qui a été voulu
00:34:41dans l'organisation
00:34:43de l'école
00:34:43et surtout
00:34:44dans le rapport
00:34:45et la vision
00:34:45que nous avons
00:34:46de la transmission,
00:34:47de la discipline
00:34:48et de l'autorité
00:34:48qui sont nécessaires
00:34:50à une bonne transmission,
00:34:51cela étant évidemment
00:34:52le but premier
00:34:53de l'école
00:34:54notamment
00:34:54parce qu'il est impossible
00:34:56de transmettre correctement
00:34:57ce que l'on n'aime pas.
00:34:59On ne transmet pas
00:35:00ce que l'on n'aime pas
00:35:00et évidemment
00:35:02ce qui est censé
00:35:03transmettre l'école
00:35:04à savoir
00:35:05la trame de fond
00:35:06d'une intelligence
00:35:07qui en effet
00:35:08sera adulte
00:35:09parce qu'elle sera libre
00:35:09et bien
00:35:10c'est précisément
00:35:11l'héritage
00:35:12que nous avons également
00:35:13voulu détruire
00:35:14avec un ministère
00:35:15celui de l'éducation nationale
00:35:16qui s'est révélé
00:35:17assez perméable
00:35:18à cet esprit du temps
00:35:19là.
00:35:20Mais on comprend aussi
00:35:21qu'il y a une inconséquence politique
00:35:22grave sur beaucoup
00:35:23d'autres sujets
00:35:24qui pèsent sur l'école
00:35:26et sur son bon fonctionnement.
00:35:29J'évoquais tout à l'heure
00:35:29la question
00:35:30des zones REP et REP+,
00:35:32en l'alliant
00:35:32à la question
00:35:33de l'immigration.
00:35:34Pourquoi ?
00:35:34Pas pour expliquer
00:35:35que les immigrés
00:35:36sont responsables
00:35:37de la situation scolaire.
00:35:39En revanche,
00:35:39comment s'étonner ?
00:35:41Soyons sérieux,
00:35:41comment s'étonner
00:35:42que les résultats
00:35:43soient beaucoup plus dramatiques ?
00:35:45Ce n'est pas naturel.
00:35:46Ce n'est pas des enfants
00:35:47plus bêtes que les autres.
00:35:48Comment s'étonner
00:35:49que les résultats
00:35:49soient deux fois inférieurs
00:35:51en mathématiques
00:35:52et en français ?
00:35:54Et je dirais même
00:35:54à l'inverse,
00:35:55en français
00:35:55et donc probablement
00:35:57dans une école
00:35:57où tous les cours
00:35:58se font en français,
00:35:59en mathématiques également.
00:36:01Comment est-ce qu'il faut
00:36:02s'en étonner
00:36:03quand vous avez des quartiers
00:36:05où désormais,
00:36:06par la concentration
00:36:07des populations
00:36:07issues de l'immigration,
00:36:08l'école est quasiment
00:36:09le dernier endroit
00:36:10où ces enfants
00:36:11entendent même
00:36:13parler le français ?
00:36:15Qu'a-t-on répondu à ça ?
00:36:16Il ne fallait pas le dire
00:36:17et il fallait préserver
00:36:19l'illusion
00:36:22d'une égalité parfaite
00:36:25entre tous les élèves.
00:36:26Mais la vérité
00:36:27qu'il fallait dire
00:36:28et qu'il faut absolument
00:36:29dire aujourd'hui,
00:36:29c'est que des enfants
00:36:30qui n'apprennent pas
00:36:32à parler le français
00:36:32à la maison,
00:36:33parce que ça n'est pas
00:36:34leur langue maternelle,
00:36:35ce n'est pas du tout
00:36:35ni une insulte
00:36:36ni un reproche,
00:36:36c'est factuel.
00:36:37Des enfants
00:36:38qui n'apprennent pas,
00:36:39qui n'entendent pas
00:36:40parler français à la maison
00:36:41ni dans la rue
00:36:42ni même parfois
00:36:43dans leurs activités
00:36:44extrascolaires
00:36:45ont besoin
00:36:46de travailler
00:36:47deux fois plus
00:36:47que les autres.
00:36:49C'est comme ça,
00:36:49ce n'est pas méchant,
00:36:50ce n'est pas je ne sais pas quoi,
00:36:52c'est comme ça.
00:36:53Et c'est vrai pour un élève
00:36:54qui a des déficits
00:36:54en mathématiques,
00:36:55il vaut mieux qu'il travaille plus
00:36:56plutôt que tout le monde
00:36:56travaille moins.
00:36:58Or, on a fait exactement
00:36:59l'inverse.
00:37:00Ces dernières années,
00:37:01par ailleurs,
00:37:02maîtriser la langue,
00:37:02c'est le plus beau cadeau
00:37:03qu'on puisse leur faire
00:37:04si l'on veut être sérieux
00:37:05un quart de seconde
00:37:06quand on parle derrière
00:37:07de volonté d'intégration.
00:37:09Ensuite,
00:37:10la deuxième chose
00:37:10qui pèse lourdement
00:37:12sur l'école
00:37:12et qui a été traité
00:37:13de manière inconséquente,
00:37:15c'est la question
00:37:16de l'idéologie.
00:37:17Il y a désormais
00:37:18une place absolument folle
00:37:20portée au sujet
00:37:22qui anime nos débats
00:37:23dans la société
00:37:24et qui prenne place
00:37:25à l'école.
00:37:26Or, vous savez,
00:37:27on a beaucoup parlé
00:37:27ces derniers temps
00:37:28du fait que l'école
00:37:29était un sanctuaire.
00:37:29Vous savez combien
00:37:30cette expression m'agace
00:37:31quand il s'agit
00:37:31de la question de la violence
00:37:33parce que, encore une fois,
00:37:34et je donne l'exemple
00:37:34tout le temps,
00:37:35mais le bureau de poste
00:37:36n'est pas un sanctuaire
00:37:37et on n'agresse pas
00:37:37son voisin
00:37:38dans un bureau de poste
00:37:39non plus.
00:37:40Donc, si l'école
00:37:41est un sanctuaire,
00:37:42puisque c'est un mot
00:37:42que nous utilisons souvent,
00:37:44c'est précisément
00:37:45sur ce point.
00:37:46L'école est préservée
00:37:47des autres débats.
00:37:48Pourquoi ?
00:37:48Parce que vous avez
00:37:49des enfants petits
00:37:50qui arrivent
00:37:51et le seul but de l'école,
00:37:52c'est de leur transmettre
00:37:53un héritage intellectuel
00:37:54qui puisse former
00:37:55leur intelligence
00:37:56pour qu'elle soit
00:37:56suffisamment libre,
00:37:58c'est-à-dire souple,
00:37:59pour ensuite participer
00:38:00au débat
00:38:00qui anime la société
00:38:02et la vie politique
00:38:03en société
00:38:04et qu'ils le fassent
00:38:05librement.
00:38:06On a fait exactement
00:38:07l'inverse.
00:38:07Donc, désormais,
00:38:08vous avez des heures
00:38:09et des heures
00:38:09qui sont consacrées
00:38:10à l'école
00:38:11à la question
00:38:11de l'écologie,
00:38:13à la question
00:38:13justement de l'immigration,
00:38:14à la question
00:38:15de l'éducation sexuelle
00:38:16et on l'a vu
00:38:17ces derniers temps,
00:38:18ce sont des heures
00:38:18qui sont prises
00:38:19sur les heures de maths
00:38:21et les heures de français.
00:38:22Qui peut s'étonner
00:38:23des années après
00:38:24des résultats
00:38:25que nous constatons ?
00:38:26Cela dit,
00:38:26on a vu plusieurs autorités,
00:38:28Charlotte,
00:38:28jusqu'au ministère d'ailleurs,
00:38:29reconnaître désormais
00:38:30ce problème de niveau.
00:38:31Est-ce que ce n'est pas
00:38:32un premier pas encore agent ?
00:38:33Alors, sans doute,
00:38:34mais dans les faits,
00:38:35il faut voir les débats
00:38:35qui nous animent
00:38:36au sujet de l'école,
00:38:37ne serait-ce que
00:38:38dans l'année
00:38:38qui vient de se passer.
00:38:39Alors, on a passé
00:38:40un an à s'écharper
00:38:41et entre administrations
00:38:42sur les détails
00:38:44du programme
00:38:44d'éducation
00:38:46à la vie sexuelle,
00:38:47affective,
00:38:48etc.
00:38:49Et le ministère de l'Éducation,
00:38:50notamment,
00:38:51parce que la question
00:38:52qui se posait,
00:38:52c'était est-ce qu'on respecte
00:38:53les stades de l'enfance ?
00:38:54Est-ce qu'on ne rentre pas trop
00:38:55dans l'intimité de ces enfants ?
00:38:57Est-ce qu'on accorde
00:38:57une place suffisante
00:38:58aux parents qui ont quand même
00:38:59le droit de savoir
00:38:59ce qu'on explique
00:39:00à leurs enfants
00:39:00sur ce terrain ?
00:39:01Donc, des sujets
00:39:02qui ne sont pas,
00:39:03vous me l'accorderez
00:39:03directement scolaire.
00:39:05Et la deuxième chose,
00:39:06c'est que la ministre
00:39:06de l'Éducation nationale
00:39:07a lancé en mai,
00:39:08il y a quelques jours,
00:39:09donc,
00:39:10non pas un plan
00:39:10alerte, secours,
00:39:11sauvetage en lecture
00:39:12et urgence absolue,
00:39:14non un plan,
00:39:15ouvrez les guillemets,
00:39:15filles et maths.
00:39:17Filles et maths
00:39:17parce que les filles,
00:39:18en effet,
00:39:19sont moins bonnes en maths,
00:39:20c'est-à-dire qu'elles sont
00:39:21moins bonnes,
00:39:22surtout,
00:39:23elles choisissent moins
00:39:24les études supérieures
00:39:25scientifiques.
00:39:26Et c'est une fille,
00:39:27en l'occurrence,
00:39:27que je suis,
00:39:28qui a fait des études scientifiques,
00:39:29précisément,
00:39:30un bac scientifique,
00:39:31qui vous le dit.
00:39:32C'était possible,
00:39:33personne ne m'a regardé de travers.
00:39:34On est trois filles
00:39:35sur le plateau,
00:39:36trois filles scientifiques,
00:39:37j'aime bien.
00:39:38Et ce serait le résultat,
00:39:40non pas de choix
00:39:41ou même d'organisation scolaire,
00:39:43mais le choix
00:39:43de préjugés de genre,
00:39:44évidemment.
00:39:45Alors moi,
00:39:46je dis juste une chose,
00:39:46je veux bien tout entendre
00:39:47et je veux bien
00:39:48qu'on encourage les filles.
00:39:49Il faut juste regarder
00:39:49les chiffres en face.
00:39:50En mathématiques,
00:39:5146% des élèves
00:39:52présentent des automatismes
00:39:53satisfaisantes,
00:39:54donc 54% ne les présentent pas.
00:39:57Certes,
00:39:57il y a 53% de garçons
00:39:58et 40% pour les filles.
00:40:00Mais 53% de garçons
00:40:01seulement ont les compétences
00:40:03satisfaisantes en mathématiques
00:40:04à la fin de la troisième.
00:40:06Alors ce qu'on va faire
00:40:06pour tous se mettre d'accord,
00:40:07on va réparer l'outil
00:40:08et une fois que les garçons
00:40:09seront à 100%,
00:40:10on se préoccupera
00:40:11de faire rentrer les filles
00:40:12dans les études scientifiques,
00:40:13même les filles
00:40:13qui ne le veulent pas
00:40:14puisque la ministre
00:40:15a évoqué l'éventualité
00:40:16même de quotas
00:40:17dans les études scientifiques.
00:40:20Et par ailleurs,
00:40:20je note que les filles,
00:40:21et j'arrête là, pardon,
00:40:22les garçons sont bien moins bons
00:40:23en français
00:40:24que les filles
00:40:25ne sont mauvaises en maths.
00:40:25Donc peut-être qu'il faudrait
00:40:27faire un plan garçons
00:40:28et français,
00:40:29mais ça n'est pas
00:40:29dans l'air du temps.
00:40:31Oui, surtout que l'assertion
00:40:32est assez faute
00:40:33parce qu'en réalité,
00:40:34en médecine,
00:40:34il y a une majorité de filles.
00:40:35Oui, en médecine,
00:40:36ce sont bien des études scientifiques.
00:40:36Mais ils disent que ce n'est pas...
00:40:38Oui, mais pourtant,
00:40:38c'est scientifique.
00:40:40Mais ils ne les classent pas
00:40:40dans les études.
00:40:41Mais vous avez raison
00:40:41puisqu'il le précise.
00:40:42On ne fait pas de...
00:40:43Oui, c'est pas en général
00:40:44l'évaculité réelle.
00:40:45Merci infiniment pour l'analyse.
00:40:47Passionnant, passionnant tout ça.
00:40:49Bila Lucène,
00:40:50on est ravis de vous recevoir
00:40:51ce soir.
00:40:53Vous êtes collue
00:40:53sous le nom d'Ali Babal
00:40:55et je disais en titre
00:40:57que vous êtes auteur
00:40:58du livre Incroyable l'islam.
00:41:00Vous êtes un apostat de l'islam.
00:41:02Merci beaucoup.
00:41:04C'est pour moi ou bien ?
00:41:04C'est pour vous.
00:41:05Ça me fait plaisir.
00:41:06Oui, merci beaucoup.
00:41:08Vous devez me le dédicacer.
00:41:09Vous avez mis un petit...
00:41:09Il est déjà dédicace.
00:41:10Oh, alors, je peux lire
00:41:11pour Christine
00:41:12qui m'a permis
00:41:13de transmettre ce message aux Français.
00:41:14On n'a pas commencé.
00:41:15Ah bah...
00:41:16Il faut les lire.
00:41:17Donc voilà,
00:41:18vous êtes auteur
00:41:19de ce livre Incroyable l'islam.
00:41:20Vous êtes un apostat
00:41:21donc je disais
00:41:22que vous êtes menacé de mort.
00:41:24Vous prenez les risques
00:41:25en étant aussi sur le plateau.
00:41:27Vous êtes militant athée.
00:41:28Vous critiquez les dômes religieux.
00:41:29Vous débattez quotidiennement
00:41:30avec les musulmans.
00:41:31Vous allez nous parler de tout ça.
00:41:32D'abord, une première question
00:41:33pour en plus bien savoir
00:41:34qui vous êtes.
00:41:36Vous êtes né en Arabie Saoudite.
00:41:38Quel âge avez-vous ?
00:41:39Comment avez-vous connu l'islam ?
00:41:40Et quand est-ce que vous avez
00:41:41quitté l'islam ?
00:41:42Oui, j'ai 33 ans.
00:41:44J'ai passé les 25 premières années
00:41:45de ma vie dans l'islam.
00:41:47Oui, le bel âge, 33 ans.
00:41:49Ça a peut-être quelqu'un.
00:41:52J'ai passé les 25 premières années
00:41:54de ma vie dans l'islam.
00:41:55C'était très rigoureux.
00:41:56Pas seulement parce que mon entourage
00:41:57était rigoureux.
00:41:58Moi-même, j'étais rigoureux.
00:42:00Je suis allé à l'école en France.
00:42:01J'étais dans l'école de la République.
00:42:03Vous êtes arrivé à quel âge en France ?
00:42:04Vers 6-7 ans, si je me souviens bien.
00:42:06De vagues souvenirs.
00:42:08Et comme j'aimais beaucoup l'islam
00:42:11et que j'avais vraiment très envie
00:42:12d'aller au paradis,
00:42:13j'ai commis une erreur
00:42:14que je souhaite que beaucoup
00:42:14de musulmans commettent,
00:42:15c'est-à-dire lire le Coran.
00:42:17J'encourage tous les musulmans
00:42:19à lire le Coran.
00:42:20Et une fois que j'ai fini le Coran,
00:42:21j'ai tellement aimé,
00:42:22j'ai commencé à lire la biographie
00:42:23du prophète Mohamed.
00:42:24Il y en a plusieurs,
00:42:25de plusieurs auteurs.
00:42:27J'ai toutes lu.
00:42:28Et c'était tellement bien.
00:42:28J'ai lu la tradition prophétique.
00:42:31Donc les hadiths de Bukhari,
00:42:34de musulmans,
00:42:35qui sont les plus grands recueils,
00:42:36les livres les plus sacrés
00:42:37dans l'islam après le Coran.
00:42:39Et à travers tout ça,
00:42:40je n'étais pas content.
00:42:42C'est-à-dire que vous n'étiez pas content ?
00:42:44Quand on lit les textes,
00:42:45quand on les découvre,
00:42:46on s'aperçoit qu'il y a
00:42:48beaucoup, beaucoup, beaucoup
00:42:49d'absurdité
00:42:49et beaucoup d'atrocité.
00:42:52Absurdité et atrocité,
00:42:54c'est-à-dire concrètement ?
00:42:55Absurdité, par exemple,
00:42:57Allah va vous expliquer
00:42:58que peut-être,
00:42:59peut-être,
00:43:00mais ce n'est pas sûr,
00:43:01la terre est posée sur une baleine.
00:43:02Sur une ?
00:43:03Baleine, l'animal.
00:43:04D'accord.
00:43:05Peut-être, ce n'est pas sûr.
00:43:06D'accord.
00:43:06On n'est pas sûr.
00:43:08Il va vous expliquer
00:43:08que pour faire un enfant,
00:43:09il faut que le sperme de l'homme
00:43:12et le sperme de la femme
00:43:13se mélangent.
00:43:14D'accord.
00:43:15Moi, je ne m'y connais pas trop,
00:43:16mais je ne pense pas comme ça
00:43:17que ça marche ?
00:43:17Oui, oui.
00:43:18Il va vous expliquer
00:43:19comment fonctionne la foudre,
00:43:20il va vous expliquer
00:43:21comment fonctionne la pluie
00:43:22et tout ça, ça...
00:43:23Moi, je regardais,
00:43:24ce n'est pas sorcier à l'époque
00:43:25et Jamy, il ne disait pas ça.
00:43:27Et j'ai un esprit très catarysien.
00:43:29Donc, il y en a un qui a raison
00:43:29et il y en a un qui a tort.
00:43:30C'est qui ?
00:43:30C'est Allah ou c'est Jamy ?
00:43:31Il faut savoir.
00:43:33Et donc, vous découvrez
00:43:34les absurdités et vous vous dites
00:43:35que c'est un peu irrationnel.
00:43:37Et vous allez voir vos parents,
00:43:38ils disent,
00:43:39écoute, je n'ai pas la science.
00:43:41C'est une expression très islamique,
00:43:42très arabe,
00:43:43je n'ai pas la science.
00:43:44Du coup, ils disent,
00:43:44ah, va parler à quelqu'un
00:43:45qui a la science.
00:43:46Vous allez voir l'imam
00:43:47et l'imam, il dit,
00:43:47tu poses trop de questions.
00:43:49Attends, ce n'est pas compliqué
00:43:51comme question.
00:43:52Il y a une baleine
00:43:52ou il n'y a pas une baleine ?
00:43:54Et après,
00:43:56si tout ça, ça n'a pas marché,
00:43:57vous avez une formule
00:43:58qui est formidable,
00:43:59qui est Allahu a'lam.
00:44:01Allah, il sait mieux quand même.
00:44:02Et du coup, tout ça,
00:44:03finalement, ça inhibe,
00:44:05ça bride votre curiosité.
00:44:07Alors, vous m'avez parlé
00:44:08donc d'absurdité,
00:44:10mais aussi d'atrocité.
00:44:11Et le mot, il est fort quand même.
00:44:13Qu'est-ce que vous entendez par là ?
00:44:13Donc ça, c'est le premier point,
00:44:14c'est l'absurdité.
00:44:15Votre esprit critique,
00:44:16il est inhibé.
00:44:17L'esprit critique, pardon,
00:44:18que vous avez eu
00:44:19en étant à l'école en France,
00:44:20on revient à la chronique de Charlotte.
00:44:22Pas seulement.
00:44:22Par mes parents aussi,
00:44:23mes parents qui sont musulmans
00:44:24m'ont aussi enseigné
00:44:25un esprit critique.
00:44:26Ma famille me l'a enseigné.
00:44:27Mais en fait,
00:44:27ces deux choses
00:44:28entrent en conflit
00:44:29et vous avez parfois l'impression
00:44:30que vous êtes le seul
00:44:31à le constater.
00:44:34Vous avez affaire
00:44:34à des gens rationnels,
00:44:35mes parents sont très rationnels,
00:44:36sauf quand on parle d'islam.
00:44:38Vous voyez ?
00:44:38Il y a un angle mort.
00:44:40D'accord.
00:44:40Et du coup, les atrocités.
00:44:41C'est-à-dire, voilà,
00:44:42vous lisez la biographie de Mohamed
00:44:43qu'on vous a présentée
00:44:43comme un homme parfait,
00:44:44comme le meilleur des hommes,
00:44:46quelqu'un que vous aimez.
00:44:46C'est-à-dire,
00:44:47on transmettait vraiment
00:44:47la notion d'amour
00:44:48envers Mohamed
00:44:49quand j'étais enfant.
00:44:50Et on vous disait même
00:44:51qu'il faut l'aimer plus
00:44:52que son père et sa mère
00:44:53tellement il nous est précieux.
00:44:54Et moi, je cherchais cette idée.
00:44:56Et après, vous lisez sa biographie
00:44:58et c'est un homme
00:44:58qui, quand il coupait la tête
00:45:00d'un adversaire,
00:45:00est pris devant, par exemple.
00:45:03Moi, je me dis,
00:45:03bon, écoute,
00:45:04t'as un adversaire,
00:45:04il faut le tuer, d'accord,
00:45:05mais pourquoi tu prends la tête ?
00:45:07Ou par exemple,
00:45:08à un moment,
00:45:09il doit jeter des adversaires
00:45:10dans...
00:45:11Il doit faire une fausse commune
00:45:12et il y en a un,
00:45:12il est trop gros.
00:45:13Du coup, il découpe les bras,
00:45:14les jambes,
00:45:15il se jette dans le puits.
00:45:16Et moi, je me dis,
00:45:16attendez, doucement, doucement,
00:45:17c'est vraiment le même Mohamed, ça ?
00:45:19Ou c'est des mensonges,
00:45:20c'est des insultes ?
00:45:22Comment avez-vous quitté l'islam, du coup ?
00:45:24Vous voyez,
00:45:25c'est un très long processus,
00:45:26c'est-à-dire que vous avez des doutes
00:45:26tout le long de votre vie,
00:45:28et en fait,
00:45:29en parallèle,
00:45:30vous avez l'endoctrinement,
00:45:32vous avez l'amour de votre famille,
00:45:33vous avez...
00:45:34Vous êtes triste
00:45:35de penser que vos parents
00:45:37se trompent
00:45:37ou vous mentent,
00:45:39ou que vos proches
00:45:39se trompent
00:45:40ou vous mentent.
00:45:41Et du coup,
00:45:41il y a ce conflit,
00:45:42ce conflit d'intérêt finalement
00:45:43entre votre famille
00:45:44et votre rationalité.
00:45:47Et à un moment,
00:45:47il faut faire un choix.
00:45:48C'est ça,
00:45:48vous êtes pris en otage,
00:45:49il faut faire un sacrifice.
00:45:50Et je vous disais tout à l'heure,
00:45:52je débats tous les jours
00:45:54parce que beaucoup d'apostats
00:45:56se sentent pris en otage.
00:45:58Ils ne comprennent pas,
00:45:59ils doivent faire un choix
00:46:00qui soit,
00:46:01par exemple,
00:46:02soit j'épouse un homme
00:46:03non musulman
00:46:04et je quitte ma famille
00:46:06parce que ma famille
00:46:06ne le supporterait pas,
00:46:08soit je fais semblant
00:46:10et je trouve un mari
00:46:11qui fait semblant
00:46:12d'être musulman
00:46:12devant ma famille.
00:46:13Voilà un exemple.
00:46:15Donc c'est très,
00:46:15très difficile de quitter l'islam,
00:46:16surtout que c'est un sujet tabou.
00:46:17Majidou Kacha
00:46:18était là la semaine dernière.
00:46:20Dans l'islam sunnite,
00:46:21l'islam que j'ai quitté
00:46:22qui représente 90%
00:46:23des musulmans sur Terre,
00:46:25quitter l'islam,
00:46:26c'est la peine de mort.
00:46:28C'est la peine de mort.
00:46:28Les règles sont très claires,
00:46:30tout le monde les connaît.
00:46:30On vous donne trois jours
00:46:31pour réfléchir
00:46:32et revenir à la raison
00:46:33et si vous ne revenez pas
00:46:34à la raison,
00:46:35c'est la mort.
00:46:35Vous avez osé.
00:46:37Il faut.
00:46:38Vous avez,
00:46:38on est en France quand même,
00:46:39on a la chance
00:46:39que l'islam sunnite
00:46:40ne fasse pas loi.
00:46:42Et ce n'est pas
00:46:43que vous avez osé,
00:46:43vous êtes obligé,
00:46:44si vous voulez vivre
00:46:45une vie vous-même,
00:46:47être vous-même,
00:46:47être indépendant,
00:46:49vous devez choisir
00:46:49soit sacrifier
00:46:51votre lien social,
00:46:52vos amis,
00:46:53vos familles.
00:46:54Sacrifiez aussi
00:46:55votre amour propre
00:46:57parce que vous étiez
00:46:57très investi
00:46:58dans cette religion.
00:46:59Donc vous avez fait
00:47:00tout ce cheminement,
00:47:02ce courage,
00:47:03aller à contre-courant.
00:47:04Et comment et pourquoi
00:47:06vous discutez
00:47:07avec des musulmans
00:47:09sur TikTok notamment ?
00:47:10Quel est le but
00:47:11et qu'est-ce que vous tirez
00:47:13de tout cela ?
00:47:13Parce que j'ai des regrets.
00:47:15Ah bon ?
00:47:15Quand j'étais musulman,
00:47:17personne n'a critiqué
00:47:18ce que je faisais
00:47:19ou ce que je disais.
00:47:19Personne.
00:47:20Personne ne m'a dit
00:47:21pourquoi tu te réveilles
00:47:22exactement dans cette heure-ci
00:47:23pour prier ?
00:47:24Pourquoi tu te laves
00:47:25quand tu pètes,
00:47:26tu te laves les pieds ?
00:47:27Dans l'islam,
00:47:28quand on pète,
00:47:28on refait ses ablutions.
00:47:30Mais ça n'a aucun sens.
00:47:30Quand on pète.
00:47:31Quand on pète.
00:47:32Ah pardon.
00:47:32Pardon.
00:47:33Je suis un peu cru.
00:47:34Quand il y a un vent.
00:47:35Quand il y a un vent.
00:47:36Oui, je préfère.
00:47:37Quand il y a un vent,
00:47:37on se lave les pieds.
00:47:37Gardons un langage satire.
00:47:39Excusez-moi.
00:47:39Non, je vous en prie.
00:47:41Personne ne m'apporte
00:47:41cette critique.
00:47:42Et en plus,
00:47:43personne ne vous accompagne
00:47:44quand vous avez des questions.
00:47:45Dieu sait mieux.
00:47:45Allahu alam.
00:47:47Et je me dis,
00:47:47mais si moi je le regrette,
00:47:48il y a peut-être
00:47:49d'autres musulmans
00:47:49qui le regrettent.
00:47:50Et surtout que cette critique
00:47:51elle est interdite.
00:47:52Dans les pays
00:47:53à majorité musulmane,
00:47:55les musulmans n'ont pas
00:47:55le droit d'entendre
00:47:56de critique.
00:47:58Celui qui critique l'islam,
00:47:59vous savez,
00:47:59on ne dit pas islamophobe
00:48:00dans les pays
00:48:01à majorité musulmane.
00:48:02On dit
00:48:02murtad.
00:48:04Murtad ça veut dire quoi ?
00:48:05C'est-à-dire traître.
00:48:07Ça c'est pour dire apostat.
00:48:08Il n'y a pas le mot apostat.
00:48:09On dit traître.
00:48:10Ensuite,
00:48:11on ne dit pas athée.
00:48:13On dit moulhid.
00:48:14Moulhid ça veut dire athée.
00:48:15Mais le mot,
00:48:15il veut dire déviant.
00:48:16Quand vous êtes athée,
00:48:17vous êtes un déviant.
00:48:18Vous êtes fou.
00:48:18Vous êtes psychiatrice.
00:48:19On vous psychiatrise.
00:48:21Et donc le mec,
00:48:22l'individu
00:48:23qui va critiquer l'islam
00:48:24en public,
00:48:25qui va offrir une critique
00:48:26aux musulmans,
00:48:27le lendemain,
00:48:28il est soit lynché,
00:48:29soit en prison,
00:48:29soit mort.
00:48:30Donc vous êtes traître,
00:48:32vous osez,
00:48:33vous êtes déviant,
00:48:34vous êtes psychiatrisé.
00:48:35Et avec tout ça,
00:48:36vous n'êtes jamais menacé,
00:48:38accusé d'islamophobie
00:48:39ici en France ?
00:48:41Ah bah c'est ça que je dis.
00:48:42Comme en France,
00:48:42on ne peut pas dire à quelqu'un
00:48:43qu'il est déviant,
00:48:44ça n'a aucun sens.
00:48:44On ne peut pas dire
00:48:45qu'il est traître.
00:48:46Il faut un autre mot.
00:48:47Et ça, ça rassemble tout ça,
00:48:49islamophobe.
00:48:49C'est-à-dire, il est fou,
00:48:50il est raciste,
00:48:51il est...
00:48:51Donc c'est une inclusion
00:48:52qu'on peut avoir,
00:48:53mais moi je n'aime pas ce terme
00:48:54pour cette raison déjà,
00:48:55parce qu'il va remplacer
00:48:56ce terme qui invisibilise
00:48:58dans l'espace public
00:48:59celui qui apporte une critique.
00:49:01Donc ça, c'est le premier risque
00:49:02de ce terme.
00:49:03Et le deuxième risque important,
00:49:04c'est que vous allez
00:49:05déshumaniser les musulmans.
00:49:07Et ça, c'est très très important
00:49:08quand vous êtes
00:49:09une autorité religieuse.
00:49:10Pourquoi ?
00:49:11Parce que dans l'islamophobie,
00:49:12il n'y a pas musulmans.
00:49:12Il y a islam.
00:49:14Donc vous n'avez pas
00:49:15que vous assassinez un musulman,
00:49:16ce qui est un crime très grave,
00:49:17vous n'avez pas commis
00:49:18un acte anti-musulman
00:49:19envers un être humain.
00:49:20Vous avez commis
00:49:20un acte islamophobe.
00:49:21Donc l'assassinat d'un musulman
00:49:23devient l'attaque
00:49:24envers une idée.
00:49:25Mais ce n'est pas ça en France.
00:49:26En France, le musulman
00:49:27est plus important que l'idée.
00:49:29On s'en fiche,
00:49:30en fond de l'islam.
00:49:31On veut défendre la dignité
00:49:32et l'intégrité physique
00:49:33d'un être humain chez nous.
00:49:35Donc, pardon.
00:49:36Non, non, pardon.
00:49:37C'est passionnant
00:49:37tout ce que vous racontez,
00:49:38mais j'ai beaucoup de questions.
00:49:39Donc, je voudrais
00:49:40qu'on aborde aussi ensemble
00:49:41le sujet du voile.
00:49:43Parce que vous,
00:49:44un sujet que Marc
00:49:44maintenant connaît par cœur,
00:49:46qu'on aborde aussi régulièrement
00:49:47et vous,
00:49:48combattez cet endocrinement
00:49:50contre le voile.
00:49:51Expliquez-nous comment,
00:49:52pourquoi,
00:49:52parce que là,
00:49:53on a vu que c'est l'actualité aussi.
00:49:55Est-ce qu'il faut interdire
00:49:55le voile à un certain âge,
00:49:57comme le volet Gabriel Attal,
00:49:58etc.
00:49:59Quelle est votre vision
00:50:00du voile
00:50:00et de son endocrinement ?
00:50:02Alors,
00:50:03c'est un sujet des cas,
00:50:04il faut beaucoup de temps,
00:50:05mais je vais essayer
00:50:05d'y aller le plus vite possible.
00:50:07On est à la télé,
00:50:07mon bébé.
00:50:08J'ai fait de mon mieux.
00:50:09Je vous en prie.
00:50:12Le voile,
00:50:13c'est le retrait d'un droit,
00:50:14d'un droit fondamental.
00:50:15On habitue
00:50:16les femmes musulmanes
00:50:17et les hommes musulmans
00:50:18et les femmes
00:50:18et les hommes non musulmans
00:50:19à ce que les femmes musulmanes
00:50:21n'aient pas le droit
00:50:21de montrer leurs cheveux en public.
00:50:23C'est ça la règle
00:50:24dans l'islam.
00:50:25Dans l'islam,
00:50:25les femmes n'ont pas le droit
00:50:26de montrer leurs cheveux
00:50:27à des étrangers.
00:50:29Et c'est ça qui est important.
00:50:30Le problème,
00:50:31ce n'est pas que les femmes
00:50:31cachent leurs cheveux ou pas.
00:50:32Je pense qu'elles font
00:50:33ce qu'elles veulent
00:50:33avec leur tête.
00:50:34Le problème,
00:50:34c'est pourquoi est-ce que
00:50:35tout le monde trouve normal
00:50:36qu'une partie de notre population
00:50:38perde un droit
00:50:39et que même cette partie
00:50:40de population
00:50:41ne s'en rende pas compte.
00:50:42Ça, c'est le premier point.
00:50:44Le deuxième point,
00:50:44c'est que c'est un endocrinement dur.
00:50:46Moi, j'ai grandi au Moyen-Orient,
00:50:47je sais.
00:50:48Les filles,
00:50:48on ne leur dit pas
00:50:49« Le foile,
00:50:50c'est la pudeur.
00:50:50Le foile,
00:50:51c'est une chimousine dieu. »
00:50:52On leur dit
00:50:52« Si tu ne mets pas le voile,
00:50:53on va te voiler dans ta tombe. »
00:50:54Parfois même en France,
00:50:55je l'ai entendu,
00:50:55le discours dans les mosquées.
00:50:57« Voile-toi avant qu'on te voile
00:50:58dans ta tombe. »
00:50:58Donc, on te menace avec la mort.
00:51:00On te dit « Voile-toi
00:51:01avant qu'Allah te pende
00:51:03par les tétons en enfer. »
00:51:04C'est grave.
00:51:05C'est une maltraitance grave.
00:51:07Et ça,
00:51:07c'est un discours religieux basique.
00:51:09Et ici, en France ?
00:51:11En France,
00:51:11je l'ai entendu.
00:51:12« Voile-toi avant qu'on te voile. »
00:51:13C'est une phrase très classique.
00:51:14On peut même voir
00:51:15des vidéos d'imams
00:51:15ou de prédicateurs
00:51:16sur Internet
00:51:16qui l'utilisent.
00:51:18Et en fait,
00:51:18c'est normalisé,
00:51:19cette menace
00:51:19par le châtiment de la tombe
00:51:21qui est très présent dans l'islam.
00:51:22C'est que Allah,
00:51:23il te juge déjà dans ta tombe.
00:51:25Donc, dès que tu es mort,
00:51:26Allah, il s'énerve.
00:51:27Elle fait peur.
00:51:28Elle fait peur.
00:51:29J'ai envie de...
00:51:30Je vais vous demander tout à l'heure
00:51:31est-ce que l'islam
00:51:33est compatible
00:51:33avec la République
00:51:34et comment peut-être
00:51:35résoudre peut-être
00:51:36cette histoire de voile en France.
00:51:38Mais d'abord,
00:51:39le livre que vous avez écrit,
00:51:41« Incroyable Islam »
00:51:42que vous avez dédicacé,
00:51:43j'ai entendu dire
00:51:44que c'était plutôt
00:51:45un ovni
00:51:46dans la critique de l'islam.
00:51:47Qu'est-ce qu'il contient précisément ?
00:51:49Alors, avec Marc,
00:51:49on en a lu
00:51:50la quatrième de couverture,
00:51:51on n'a pas trop compris.
00:51:52Donc, dites-nous
00:51:53pourquoi il est
00:51:54décrit comme un ovni.
00:51:58Alors, moi,
00:51:58je suis très content
00:51:59qu'on le décrive comme un ovni.
00:52:00Ça me fait très plaisir.
00:52:01C'est une satire.
00:52:02C'est une satire premier degré.
00:52:04J'écris comme un imam.
00:52:05Sauf que c'est tellement
00:52:06premier degré
00:52:07que ça en devient ridicule.
00:52:08C'est ça.
00:52:09Pardon.
00:52:10Mais quand on lit
00:52:10la quatrième de couverture,
00:52:12dans un premier temps,
00:52:13je ne comprenais pas
00:52:14l'image
00:52:15que Christine
00:52:16m'avait proposée de vous
00:52:17parce que là,
00:52:18vous jouez
00:52:19de la confusion.
00:52:21Je joue.
00:52:22Vous savez,
00:52:22moi,
00:52:22je suis très reconnaissant
00:52:23à mes profs de français
00:52:24de m'avoir fait découvrir Voltaire.
00:52:26J'ai adoré Candide
00:52:27et j'ai essayé d'écrire
00:52:28un peu pareil.
00:52:29J'ai fait de mon mieux.
00:52:30Et je vous ai parlé au début,
00:52:32je vous ai dit
00:52:32l'islam,
00:52:33c'est des absurdités
00:52:34et des atrocités.
00:52:35On n'a pas le temps
00:52:36de lire le Coran.
00:52:37On n'a pas le temps
00:52:37de lire les 7 000 hadiths
00:52:38de Bukhari.
00:52:39On n'a pas le temps.
00:52:39Je vous ai tout facilité.
00:52:41J'ai tout condensé
00:52:41dans 200 pages.
00:52:42J'ai mis la source
00:52:43dans la marge à chaque fois
00:52:44parce que moi,
00:52:45ce que j'offre aux musulmans
00:52:46quand je débat,
00:52:46c'est une critique rationnelle,
00:52:48logique et sourcée
00:52:48parce que c'est la seule manière.
00:52:50C'est la seule manière,
00:52:50c'est de respecter
00:52:51leur intelligence.
00:52:52Et donc,
00:52:53je mets tout le temps
00:52:53la source dans la page
00:52:54pour qu'ils puissent
00:52:55taper sur Internet,
00:52:56aller voir dans un livre,
00:52:57vérifier.
00:52:58Il nous reste trois minutes
00:52:59et j'aimerais
00:53:00qu'on puisse aborder
00:53:07que l'islam est compatible
00:53:08avec la France.
00:53:08Je rappelle,
00:53:09vous,
00:53:10qui êtes un apostat
00:53:11de l'islam
00:53:11qui est né
00:53:12en Arabie Séroudite,
00:53:14qui avait grandi ici,
00:53:15qui avait quitté l'islam
00:53:17à l'âge de 25 ans.
00:53:18Quel regard portez-vous ?
00:53:20Merci.
00:53:20Alors,
00:53:20je vais peut-être définir
00:53:22chaque terme.
00:53:23Le premier,
00:53:24c'est l'islam.
00:53:25Moi,
00:53:25ce dont je parle,
00:53:26c'est l'islam sunnite
00:53:27et son autorité religieuse.
00:53:28Pourquoi je définis l'islam sunnite ?
00:53:29Déjà parce qu'il est
00:53:30très majoritaire,
00:53:3190% de la terre.
00:53:32Et ensuite,
00:53:32parce qu'il est très clair.
00:53:34Les textes sont clairs,
00:53:35souvent très assumés,
00:53:37et du coup,
00:53:37ils sont faciles
00:53:38à critiquer
00:53:38et à mettre en parallèle.
00:53:40J'ai un ami
00:53:40qui est militant athée
00:53:41qui a une excellente définition
00:53:42de la politique.
00:53:43La politique,
00:53:43c'est l'art de faire
00:53:44le contraste le plus clair
00:53:46entre soi et son adversaire.
00:53:48Et donc,
00:53:48je prends les textes
00:53:49extrêmement clairs
00:53:50de l'islam sunnite.
00:53:51Et avec quoi je les mets en contraste ?
00:53:52Je ne peux pas les mettre
00:53:52en contraste avec la France,
00:53:53c'est juste un territoire.
00:53:54Non,
00:53:54je les mets en contraste
00:53:55avec la démocratie,
00:53:57la laïcité,
00:53:58le respect de la dignité
00:54:00des individus
00:54:00qu'on a en France,
00:54:01qui est les droits de l'homme,
00:54:03les droits
00:54:03et les libertés de chacun.
00:54:05Et donc,
00:54:05quand on met en contraste
00:54:06l'islam sunnite
00:54:07et ce système de société,
00:54:09effectivement,
00:54:10les deux ne sont pas compatibles.
00:54:12Mais il faut bien définir les choses
00:54:13parce que sinon,
00:54:14on tombe très vite
00:54:14dans un amalgame
00:54:15et dans un mélange
00:54:16de mots
00:54:17qui sont mal définis.
00:54:17Et comme disait
00:54:18notre cher Albert Camus,
00:54:19mal définir les choses,
00:54:20c'est rajouter
00:54:21au malheur du monde.
00:54:23Dernière question,
00:54:24peut-être sur le voile,
00:54:25puisque c'est d'actualité
00:54:27en France.
00:54:28Comment est-ce que vous voyez
00:54:29ou bien est-ce qu'il faudra
00:54:30une solution
00:54:31pour interdire le voile
00:54:33selon vous,
00:54:34puisqu'on a vu
00:54:35que c'était un sujet
00:54:35d'actualité
00:54:36ces derniers temps ?
00:54:37Je pense,
00:54:38et je le pense
00:54:39parce que j'ai observé
00:54:40comment ça s'est passé
00:54:41dans beaucoup de pays
00:54:41au Moyen-Orient
00:54:42et beaucoup de pays
00:54:43en Afrique,
00:54:43que les fascismes,
00:54:45de manière générale,
00:54:45les totalitarismes,
00:54:46les sociétés autoritaires,
00:54:48elles adorent
00:54:48quand les citoyens
00:54:49acceptent
00:54:50qu'on leur retire des droits.
00:54:51Ils adorent.
00:54:52Donc si les musulmans
00:54:53acceptent qu'on leur retire
00:54:54le droit de montrer
00:54:55leurs cheveux,
00:54:56on ouvre la porte
00:54:57à l'autoritarisme.
00:54:58Et si les musulmans
00:54:59acceptent qu'on leur interdise
00:55:00de cacher leurs cheveux,
00:55:01on ouvre aussi cette porte.
00:55:02Vous êtes en train
00:55:03de nous dire
00:55:03que l'islam
00:55:05va tant vers le fascisme.
00:55:08Tous les totalitarismes,
00:55:10l'islam sunnite
00:55:11est fasciste
00:55:12dans ses lois,
00:55:13dans ses règles.
00:55:13C'est très simple à prouver.
00:55:14La peine de mort
00:55:15pour celui qui est de l'islam,
00:55:16je trouve ça un peu exagéré.
00:55:20Et donc,
00:55:21je disais,
00:55:22pour combattre le voile,
00:55:24la bonne mesure,
00:55:25c'est pas de retirer
00:55:27des droits aux gens.
00:55:28La bonne mesure,
00:55:28c'est toujours,
00:55:29toujours d'investir
00:55:30sur l'intelligence des gens.
00:55:32Et donc,
00:55:32c'est l'éducation.
00:55:33L'éducation
00:55:34dès le plus jeune âge.
00:55:35Voilà ce en quoi je crois.
00:55:37Charlotte,
00:55:38c'est beau ça,
00:55:38cette dernière phrase.
00:55:39L'éducation
00:55:40dès le plus jeune âge.
00:55:41Vous voulez lire
00:55:42la dédicace, s'il vous plaît ?
00:55:43Je relis la dédicace.
00:55:45Incroyable islam
00:55:46pour Christine
00:55:46qui m'a permis
00:55:47de transmettre
00:55:47mon message aux Français.
00:55:49Je valide.
00:55:50Merci.
00:55:51Merci infiniment.
00:55:51Restez avec nous
00:55:52puisque c'est la dernière
00:55:53de notre émission.
00:55:54Merci beaucoup
00:55:55d'être venu
00:55:55et d'avoir témoigné.
00:55:58Et vous savez,
00:55:59l'été arrive
00:55:59et quand l'été arrive,
00:56:01en général,
00:56:01même à la rentrée,
00:56:02Mathieu,
00:56:02on se dit toujours
00:56:03le bilan de l'été,
00:56:04c'était un peu compliqué.
00:56:06C'est la dernière
00:56:06chronique de la saison.
00:56:07Vous souhaitiez
00:56:08nous proposer
00:56:08quelques lectures
00:56:09pour ne pas désespérer
00:56:11pendant les vacances,
00:56:12mon cher Mathieu ?
00:56:12Alors,
00:56:12ce sera un crescendo
00:56:13vers l'espérance,
00:56:14qu'on se comprenne bien.
00:56:15Mais chaque fois,
00:56:16il y a quatre livres
00:56:16qui me semblent
00:56:17absolument fondamentaux.
00:56:18Les deux premiers
00:56:19de Jean Raspail,
00:56:21ce grand écrivain
00:56:21qu'on reconnaît enfin,
00:56:22je crois,
00:56:23comme un grand écrivain.
00:56:24Premier livre
00:56:25que je vous conseille,
00:56:26Sept cavaliers,
00:56:27c'est le titre
00:56:27qu'on lui donne normalement,
00:56:28le titre complet,
00:56:29Sept cavaliers
00:56:30quittèrent la ville
00:56:31au crépuscule
00:56:32par la porte de l'ouest
00:56:33qui n'était plus gardée.
00:56:35Alors,
00:56:35je vous en résume l'esprit
00:56:36en un mot
00:56:36parce que peut-être
00:56:37ça ne nous est pas étranger.
00:56:39Que faire dans un monde
00:56:40qui s'effondre
00:56:41et qui a,
00:56:43lorsqu'on voit ce monde
00:56:44se décomposer,
00:56:44tout ce à quoi nous tenions
00:56:45se décompose avec lui.
00:56:47Que faire devant cela ?
00:56:49Faut-il désespérer ?
00:56:50Faut-il fuir ?
00:56:51Et c'est un récit,
00:56:52en fait,
00:56:52c'est une éthique
00:56:53de la survie
00:56:53dans un monde
00:56:54en décomposition.
00:56:55C'est magnifiquement écrit,
00:56:56bien évidemment.
00:56:57Quand on lit Sept cavaliers,
00:56:59on se dit,
00:56:59le monde s'effondre
00:57:00et pourtant,
00:57:01il est possible
00:57:01de conserver,
00:57:02de se tenir droit.
00:57:03Il est possible
00:57:04de demeurer fidèle
00:57:05à une certaine idée
00:57:06de soi-même.
00:57:06Il est possible
00:57:07d'avoir encore
00:57:07le sens de l'honneur.
00:57:08Il est possible
00:57:09d'avoir encore
00:57:09le sens de la transmission.
00:57:10Et même si,
00:57:11même si tout cela
00:57:12semble condamné
00:57:13à la défaite,
00:57:14mieux vaut se tenir droit
00:57:15dans l'effondrement
00:57:16plutôt que participer
00:57:17à l'effondrement.
00:57:18Donc Sept cavaliers,
00:57:19un livre magnifique
00:57:20de Jean Raspail.
00:57:21Mais, je l'ai dit,
00:57:21nous montons vers l'espérance.
00:57:23L'anneau du pêcheur.
00:57:25Alors,
00:57:25j'en résume l'esprit.
00:57:26Ça réfère
00:57:27aux querelles
00:57:28qui traversent
00:57:29l'histoire du catholicisme.
00:57:31Et c'est le portrait,
00:57:31en fait,
00:57:32je suis sur le mode pédagogique,
00:57:34c'est le portrait,
00:57:35finalement,
00:57:35d'une tradition
00:57:36qui survit
00:57:36et qui parvient
00:57:37à traverser les siècles
00:57:38pour peu
00:57:39qu'à chaque génération,
00:57:41un homme
00:57:41ou quelques-uns
00:57:42lui demeurent fidèles.
00:57:43Donc,
00:57:44vous pouvez être peu nombreux,
00:57:45vous pouvez avoir l'impression
00:57:45que tout se décompose,
00:57:47vous pouvez avoir l'impression
00:57:48que le monde
00:57:48auquel vous teniez
00:57:49n'est plus,
00:57:50mais si vous portez encore
00:57:51ce monde en vous-même,
00:57:53si vous demeurez fidèle
00:57:54à ses rites,
00:57:55si vous demeurez fidèle
00:57:55à ses rituels,
00:57:56si vous demeurez fidèle
00:57:57à ses exigences fondamentales,
00:57:59eh bien,
00:57:59ce monde continuera
00:58:00d'habiter,
00:58:01continuera en fait,
00:58:02vous continuerez
00:58:03de féconder le monde
00:58:04à partir des idéaux
00:58:05que vous n'avez pas trahis.
00:58:06De ce point de vue,
00:58:07Jean Raspail,
00:58:08contrairement à ce qu'on croit,
00:58:11professeur d'espérance.
00:58:12Alors,
00:58:12on aime tous,
00:58:13tout le monde n'est pas
00:58:15tout à fait d'accord,
00:58:15j'aime bien Gabriel,
00:58:16mais on aime tous Raspail,
00:58:18mais est-ce que ça fait ?
00:58:18Raspail,
00:58:18mais je ne sais pas
00:58:19si c'est un professeur d'espérance,
00:58:20mais je veux dire.
00:58:20Mais si,
00:58:21parce qu'au moment
00:58:23où tout s'effondre,
00:58:24il nous dit,
00:58:24ne lâchez pas
00:58:25et continuez de vivre droit.
00:58:26C'est vrai.
00:58:26Vous voyez que face à l'info,
00:58:28ce sont,
00:58:29tout le monde n'est pas d'accord.
00:58:31On débat.
00:58:32Est-ce que vous avez
00:58:32un autre auteur en tête
00:58:34pour nous tenir compagnie
00:58:35cet été,
00:58:35mon cher Mathieu ?
00:58:36J'en ai deux,
00:58:37bien évidemment.
00:58:38Alors,
00:58:38le premier,
00:58:39c'est un livre
00:58:40qui est plutôt mal écrit,
00:58:41long,
00:58:42bizarre
00:58:42et pourtant passionnant.
00:58:44La grève d'Ayn Rand,
00:58:46A-Y-N,
00:58:47espace R-A-N-D.
00:58:48Ça a 1200 pages,
00:58:49si ce n'est pas 1300 ou 1400.
00:58:51Vous rentrez là-dedans,
00:58:52vous vous demandez,
00:58:52mais qu'est-ce que je fais là-dedans ?
00:58:53Et finalement,
00:58:54et quand vous traversez tout ça,
00:58:56finalement,
00:58:56vous trouvez ça absolument passionnant.
00:58:58Pourquoi ?
00:58:58C'est le récit par Ayn Rand,
00:59:00une romancière,
00:59:00une philosophe américaine
00:59:01du 20e siècle,
00:59:03qui dit,
00:59:03dans une société
00:59:04où les producteurs,
00:59:05dans une société
00:59:06où ceux qui créent,
00:59:06dans une société
00:59:07où ceux qui créent
00:59:08la richesse,
00:59:09dont c'est ainsi,
00:59:09se font accabler
00:59:10de règlements,
00:59:11de normes,
00:59:12de taxes et de dettes,
00:59:13eh bien,
00:59:13c'est la grève des producteurs
00:59:14qui décide de se soustraire
00:59:16d'une société
00:59:16qui les persécute.
00:59:17C'est une sorte
00:59:18de grève de l'impôt
00:59:19sur le mode de récit
00:59:20de 1400 pages.
00:59:21C'est passionnant.
00:59:22Mais, je l'ai dit,
00:59:22nous montons vers
00:59:23la véritable espérance.
00:59:24Le dernier,
00:59:25c'est le seigneur des anneaux.
00:59:27Le seigneur des anneaux,
00:59:28pourquoi le relire ?
00:59:28Parce qu'on l'a tous lu
00:59:29quand on était enfant,
00:59:30mais il faut le relire maintenant.
00:59:31Dans un monde
00:59:32où les libertés sont menacées,
00:59:33où seront puissances inquiétantes,
00:59:35risquent de tous nous avenir,
00:59:36de tous nous soumettre
00:59:37et de tous nous soumettre
00:59:38à sa tyrannie,
00:59:39des hommes,
00:59:40en fait des hommes,
00:59:40des êtres venus
00:59:41de différents horizons
00:59:42décident de se fédérer,
00:59:44de se lier
00:59:45pour être capables
00:59:45de sauver ce monde.
00:59:46Et là, vous avez
00:59:47l'alliance, par exemple,
00:59:48des elfes,
00:59:49l'alliance des hommes,
00:59:50l'alliance des nains,
00:59:52autrement dit,
00:59:52l'union des droites
00:59:53version tolkienne,
00:59:54qui sont capables
00:59:54de s'unir
00:59:55pour sauver leur pays.
00:59:56Et à la fin,
00:59:56ils gagnent.
00:59:57À la fin,
00:59:57ils restaurent leur liberté.
00:59:58Après avoir restauré
00:59:59leur liberté,
01:00:00ils rentrent chacun
01:00:01chez eux,
01:00:01dans leur contrée,
01:00:02retrouver la douceur
01:00:03de l'existence.
01:00:04Terminez avec ça,
01:00:05vous serez plein d'espérance.
01:00:06Et je passe la parole
01:00:07à notre amie Charlotte
01:00:07pour dire quelque chose
01:00:08pour vous.
01:00:09L'espérance est là.
01:00:11Attendez,
01:00:12vous n'allez pas
01:00:12me faire pleurer.
01:00:13On ne va pas
01:00:13vous faire pleurer.
01:00:15On parlait de monter
01:00:16toujours un cran au-dessus.
01:00:18Alors nous nous sommes
01:00:20émerveillés,
01:00:21on a levé les yeux,
01:00:22on vous a vus.
01:00:23Et à partir de là,
01:00:25voici ce qu'ensemble,
01:00:27nous avons réussi
01:00:28à trouver
01:00:29pour que vous étinceliez
01:00:31encore un tout petit peu plus.
01:00:32C'est trop mignon.
01:00:33Bilal, excusez-nous,
01:00:34on est comme ça.
01:00:35On est en famille.
01:00:36J'en profite.
01:00:41Alors,
01:00:42comme Eliott Deval
01:00:43il attend son émission,
01:00:44je ne vais peut-être pas
01:00:45vous montrer,
01:00:45si vous montrez,
01:00:46je vais peut-être
01:00:47vous montrer après,
01:00:47mais je vais regarder.
01:00:48C'est un cookie.
01:00:49C'est un cookie.
01:00:51Merci.
01:00:51Merci, merci infiniment.
01:00:53Non mais je regarde,
01:00:54attends, je fais vite,
01:00:55je fais vite,
01:00:55je fais vite.
01:00:56C'est trop chou.
01:00:57Ah, c'est trop chou.
01:00:58Oh, c'est trop mignon.
01:01:00Oh, c'est trop mignon.
01:01:02Merci infiniment.
01:01:03Je vous adore.
01:01:03Merci Mathieu.
01:01:04Vous nous enchantez
01:01:05tous les soirs.
01:01:05Ma Gabrielle,
01:01:06c'est un bonheur
01:01:06d'être avec vous.
01:01:07Ma Charlotte,
01:01:08ma Doudou d'amour,
01:01:09mon Marc,
01:01:09mon chouchou.
01:01:10Excellent suite de...
01:01:11Pas vous, Bilal,
01:01:12pardon.
01:01:15Je le prends pas mal.
01:01:16Non, je vous taquine.
01:01:18Excellent suite de programme,
01:01:19excellent été à vous.
01:01:20Merci pour tout ce que vous nous apportez.
01:01:22Vous êtes incroyable avec nous.
01:01:24Passez un bel été
01:01:25et on se retrouve le 25 août
01:01:27tout de suite,
01:01:28l'heure des produits
01:01:29avec Eliott Deval.
01:01:29Merci.
01:01:31Merci, merci.
01:01:32Pas vous.
01:01:32Merci.
01:01:33Merci.
01:01:34Merci.
01:01:35Merci.
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