- 10/07/2025
Eliot Deval et ses invités décryptent l’actualité internationale dans #LHeureInter tous les jeudis à 16h
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00Très heureux de vous retrouver dans l'heure inter.
00:03On va parler d'actualité internationale bien évidemment comme chaque jeudi.
00:05Mais avant, un point complet sur l'actualité avec vous Audrey.
00:09Bonjour Audrey Berthaud.
00:10Bonjour Olivier.
00:10Et on va démarrer avec cet incendie qui a touché Marseille.
00:13Il a été fixé hier par les pompiers.
00:15Le feu qui a parcouru 750 hectares pour arriver jusqu'au quartier nord de la ville.
00:20Aujourd'hui tous les massifs des Bouches-du-Rhône sont fermés face à un risque très sévère d'incendie.
00:25Les 25 massifs du département dont le très touristique Parc National des Calanques ou les Alpilles sont concernés par ce risque.
00:34120 pompiers restent vigilants et mobilisés sur le secteur des Pays de Mirabeau notamment pour éviter que les flammes se ravivent.
00:41Et puis cet autre incendie dans l'Aude.
00:44Cette fois le feu a été fixé hier soir mais il est toujours actif Audrey.
00:48Le feu a parcouru 2000 hectares en seulement 4 jours ravageant absolument tout sur son passage y compris les vignes des viticulteurs.
00:56Notre journaliste Thibaut Marchoteau a rencontré Arnaud Gassier, copropriétaire du domaine viticole Haute-Fontaine
01:03où 30% du vignoble a été détruit par les flammes.
01:06Le récit de Julia Ferrand.
01:07Dans le hameau de Pras-de-Ceste dans l'Aude, la terre est encore fumante.
01:14Le domaine viticole Haute-Fontaine n'a pas été épargné par les flammes.
01:18Arnaud Gassier, copropriétaire de cette entreprise familiale, a filmé l'incendie qui encerclait ces terres.
01:24Ça y est on brûle les flammes.
01:29Là je rigole beaucoup moins.
01:31Beaucoup beaucoup moins.
01:31Ça part dans le russeau, ça nous brûle même la vigne, alors que la vigne est censée être coup de feu.
01:37Ça nous brûle ici et ça part dans le bois et dans l'allée des pins.
01:41Au moment d'évacuer, Arnaud indique aux pompiers comment accéder aux flammes,
01:45puis finit par monter avec eux pour leur montrer le chemin.
01:48Sur place, ils sont encerclés en quelques minutes.
01:51Arnaud assiste alors à toute l'intervention et raconte avec émotion le briefing du commandant.
01:57Il a parlé au gars et il leur a dit
01:59« Si on prend cette allée des pins, si on monte dans ce domaine, c'est pour protéger le château.
02:03Mais avec la pinette qu'il y a derrière, si on va là-bas, on part à la guerre.
02:06C'est hyper impressionnant.
02:08Le courage, l'organisation, l'abnégation qu'ils ont.
02:11Quand on parle de soldats du feu, c'est très soldats du feu. »
02:14Sur les 300 hectares du domaine, 260 ont été détruits par les flammes, dont 30% de vignes.
02:19« Ah, un mois et demi des vendanges. »
02:23Et sur le domaine, on a aussi une activité de location réceptif.
02:27« On vend une présence au milieu d'un domaine avec une vue sur la mer.
02:32Là, on se rapproche d'un volcan. »
02:35Malgré l'ampleur des dégâts, c'est la reconnaissance qui prime sur le désarroi pour Arnaud.
02:40Ému par le travail des pompiers pour tenter de sauver sa propriété.
02:44Effectivement, impressionnant.
02:46Cet autre fléau qui sévit en cette période estivale, les rodeos urbains, Audrey, il ne cesse d'augmenter.
02:52Malgré des initiatives locales mises en place par certaines municipalités pour endiguer ce phénomène,
02:57on recense 220 signalements par jour sur l'ensemble du territoire.
03:02Entre le 1er janvier et le 11 mai dernier, près de 1850 personnes ont été interpellées partout en France.
03:08Alors pourquoi le phénomène ne faiblit pas ?
03:11Éléments de réponse avec Loé Tarka.
03:14Mini-moto, quad ou encore moto de crosse.
03:18Ces acrobates des bitumes transforment l'espace public en terrain de jeu ultra dangereux.
03:24Le 10 mai dernier, à Yvian-les-Bains, en Haute-Savoie,
03:27un pompier volontaire avait été violemment percuté lors d'un rodeo urbain.
03:31Mais malgré les accidents, le phénomène ne faiblit pas.
03:35Plus de 40 000 signalements numériques ont été recensés depuis le début de l'année,
03:40soit 220 par jour, en hausse de 164% par rapport à l'année dernière.
03:45Également, depuis janvier, les forces de l'ordre ont mené plus de 10 000 opérations sur le terrain,
03:51soit une soixantaine par jour.
03:53Résultat, 1237 enjans saisis et près de 1850 interpellations.
03:59Mais une nouvelle tendance inquiète, la viralité.
04:03Sur Snapchat ou encore Instagram, ces pratiques illégales se diffusent à grande échelle.
04:10Conséquence, des adeptes de toute l'Europe se donnent rendez-vous en France
04:15pour organiser des rodeos filmés.
04:18Pour rappel, depuis 2018, un texte de loi sanctionne spécifiquement les rodeos.
04:23Les auteurs encourent une peine pouvant aller jusqu'à un an d'emprisonnement et 15 000 euros d'amende.
04:30Et puis, l'actualité internationale marquée aujourd'hui par cette annonce des terroristes du Hamas
04:35qui dit avoir accepté de libérer dix otages israéliens.
04:38Le Premier ministre israélien a fait part de son optimisme quant à un accord sur une trêve à Gaza.
04:43Après avoir rencontré lundi et mardi à Washington Donald Trump,
04:46Benjamin Netanyahou a déclaré à la presse américaine
04:49« Oui, je pense que nous nous rapprochons d'un accord. »
04:52De son côté, Donald Trump presse le Premier ministre israélien
04:55qui se trouve toujours aux Etats-Unis d'ailleurs
04:57de parvenir à un accord pour mettre fin également à la guerre.
05:00Merci beaucoup Audrey.
05:02L'actualité internationale très riche ces dernières heures.
05:04On va en parler justement maintenant dans l'heure inter.
05:08Au sommaire, c'est inédit.
05:09Parier Londres prêt à renforcer leur alliance stratégique nucléaire.
05:13On le comprend, c'est un message à la destination de Moscou
05:15et un moyen de réaffirmer un soutien à l'Ukraine.
05:18C'est aussi un message adressé aux Américains et à l'Allemagne.
05:21Alors si à cette heure, on a du mal à comprendre
05:23ce qu'il y a derrière cette coopération,
05:25une chose est sûre, nous restons dans la gesticulation politique.
05:29On va en parler dans un instant.
05:35Elle échappe à la censure mais pas aux critiques.
05:38La motion contre Ursula von der Leyen,
05:40largement rejetée aujourd'hui au Parlement européen,
05:42mais un signal fort qui sonne comme une mise en garde très forte.
05:46Ursula von der Leyen comme le symbole d'une anomalie dans la démocratie,
05:50celui d'avoir tout pouvoir sans même avoir été élu.
05:53On va en parler dans l'heure inter.
05:55Nous reviendrons également sur les perspectives d'un cessez-le-feu
05:58entre Israël et les terroristes du Hamas.
06:00À son retour de Washington en début de semaine,
06:02Benjamin Netanyahou s'est dit optimiste.
06:04Le Hamas a accepté de libérer dix otages israéliens.
06:08Alors si pour les Américains, le cessez-le-feu peut intervenir très vite,
06:12le Qatar l'affirme, il faudra des semaines.
06:14Nous analyserons tout cela avec nos invités,
06:18sans oublier cette déclaration d'ailleurs de Rima Hassan.
06:20Et elle heurte.
06:21Aujourd'hui, elle se sent beaucoup plus proche de l'Algérie que de la France.
06:24On va le voir tout à l'heure.
06:25Pourtant, c'est bien la France qui lui a tout donné.
06:28Et elle peut même cracher sur elle avec l'argent des contribuables.
06:30Absolument honteux.
06:31Mais on aura votre avis dans un instant
06:33pour vous accompagner autour de ce plateau.
06:35Xenia Fedorova, bien évidemment.
06:37Xenia, bonjour.
06:37Bonjour.
06:38Julie Richard nous accompagne également, philosophe franco-américaine.
06:42Julie, bonjour.
06:43Bonjour.
06:43Rachel Kahn, comme chaque je dis.
06:45Bonjour Rachel.
06:46Bonjour Olivier.
06:47Essayiste, juriste.
06:48Et Michel Fayad nous accompagne également,
06:50analyste politique franco-libanaise.
06:54Je le disais donc dans le sommaire, c'est inédit.
06:57Paris et Londres prêts à renforcer leur alliance stratégique nucléaire.
07:01Un message à destination de Moscou, on le comprend.
07:04Alors, est-ce que nous sommes dans la gesticulation politique ?
07:07On va essayer de décrypter tout cela.
07:08Mais avant, pour bien comprendre de quoi nous parlons précisément.
07:12Le général Palomé Ross est en liaison avec nous,
07:16ancien chef d'état-major de l'armée de l'air.
07:18Mon général, merci d'avoir accepté notre invitation.
07:21Éclairez-nous.
07:21Quand on parle de renforcement de la coopération militaire franco-britannique,
07:26notamment sur le nucléaire,
07:28qu'est-ce que ça veut dire très concrètement ?
07:29Alors, comment cela pourrait se traduire sur le terrain,
07:32au niveau de la chaîne de commandement, par exemple ?
07:35Oui, alors, il faut savoir que c'est une longue histoire.
07:38Il y a 30 ans, lors de la déclaration des Tchèkers,
07:42la France et la Grande-Bretagne disaient et affichaient au monde
07:47qu'il ne saurait y avoir finalement de divergence sur leurs intérêts vitaux,
07:52qui conditionnent évidemment l'emploi au nom de la dissuasion.
07:57Donc, ça, c'était une première étape.
07:58Ensuite, en 2010, il y a eu le fameux Lancaster House Treaty,
08:02qui parlait aussi de nucléaire,
08:03la mise au point d'une coopération très technique sur le thème nucléaire,
08:07qui demeure un enjeu de souveraineté pour les deux pays.
08:10Et puis, il y a cette basse question,
08:12c'est la dépendance de la Grande-Bretagne vis-à-vis des Américains.
08:17Il faut savoir que la Grande-Bretagne, jusqu'à ce jour,
08:21n'avait qu'une composante nucléaire, les sous-marins,
08:24quatre sous-marins nucléaires lanceurs d'engins,
08:26mais qu'en l'occurrence, ces engins, ce sont des missiles Trident,
08:29des missiles américains.
08:31Donc, on voit la dépendance, malgré tout,
08:33de la Grande-Bretagne vis-à-vis des Américains.
08:37Et la Grande-Bretagne, et ça, c'est un élément important du dossier,
08:40vient aussi de décider, de faire comme d'autres pays européens,
08:43c'est-à-dire d'accepter au sein de l'OTAN une responsabilité
08:47vis-à-vis de la dissimulation nucléaire de l'OTAN,
08:49c'est-à-dire que ces avions F-35 achetés aux Américains,
08:53faut-il le souligner,
08:54emporteront également la bombe nucléaire qui, elle-même, est américaine,
08:58donc sous couvert de l'autorisation de Donald Trump.
09:01Donc, on sent bien qu'il y a à la fois une sorte de renforcement,
09:06mais qu'il y a ses limites.
09:07C'est ça qu'il faut comprendre.
09:08Et je crois qu'il faut être très clair sur le sujet,
09:11il n'est pas question d'abandon quelconque de souveraineté,
09:15surtout pas pour la France qui, elle, est totalement souveraine
09:18dans la préparation, dans la mise en œuvre de sa composante de dissuasion.
09:23Simplement, et c'est quand même extrêmement important,
09:25il s'agit d'établir un dialogue de très haut niveau
09:28pour définir le mieux que possible sans aller trop loin
09:33et en tout cas se préparer au cas où on devrait menacer
09:39d'utiliser cette dissuasion d'une manière coordonnée,
09:42et c'est ça qui est important,
09:43ou alors même l'employé, ce qui serait évidemment absolument dramatique.
09:47Donc, c'est important qu'il y ait ces petits pas de fait,
09:50mais les Anglais, et j'insiste là-dessus,
09:52et les Français se connaissent très bien en matière nucléaire.
09:55Il y a même des installations communes,
09:57on va rentrer dans le détail,
09:58mais ça ne change pas quand même,
10:00et c'est ma conclusion,
10:02l'attitude et la dépendance des Anglais vis-à-vis des États-Unis.
10:06Merci beaucoup, Général Jean-Paul Paloméros,
10:09de nous avoir éclairé donc sur cette coordination nucléaire
10:12avec Zénia Fedorova,
10:13plusieurs décryptages effectivement à apporter.
10:16Il s'agit en tout cas, on l'a bien compris,
10:18d'un message fort à destination de Moscou,
10:21alors que plusieurs pays de l'Est de l'Europe
10:23craignent de possibles véivités expansionnistes de la Russie.
10:26Cette annonce, comment est-ce qu'elle peut être perçue par la Russie ?
10:30Il n'y a pas eu de réaction officielle aujourd'hui,
10:32mais est-ce que ça peut ou non d'ailleurs changer la donne
10:35dans les éventuelles négociations à venir
10:37qui sont dans une impasse, rappelons-le.
10:40Alors déjà, vous avez tout à fait raison,
10:42il n'y a pas eu une réaction immédiate sur ce sujet,
10:45et peut-être il n'y aura pas,
10:47parce que la réalité, ça ne change vraiment pas grand-chose.
10:50Si on regarde, la Russie possède un grand nombre de stocks d'ogèves nucléaires.
10:57Je pense que si je ne me trompe pas, c'est vers 6 000 unités.
11:02Quand il s'agit, pour la France, c'est à peu près 300,
11:05et pour le Royaume-Uni, c'est 200.
11:08Donc même ensemble, ça ne change pas grand-chose.
11:10Après, on peut parler un peu plus profondément,
11:13il y a aussi les missiles hypersoniques que la Russie possède.
11:15Donc sur les côtés militaires, ça ne va pas changer grand-chose pour la Russie.
11:20Donc je ne pense pas.
11:21En revanche, je pense que ce n'est pas peut-être vu comme un pape plutôt diplomatique politique,
11:28un message qui est envoyé de cette unité européenne vis-à-vis les menaces
11:34qui étaient, je voulais dire criées, mais en fait annoncées par Emmanuel Macron et les autres.
11:40Mais ça ne reste vraiment pas, à mon avis, plutôt politique que réellement stratégique.
11:48Un message politique plus que stratégique.
11:49Je voyais Michel Fayette sourire lorsque vous vous exprimiez,
11:52notamment en rappelant que la France avait 300 ogives, les Britanniques 200.
11:59Est-ce qu'il y a une volonté, derrière cette volonté,
12:02est-ce que cela ne se ligne pas aussi peut-être la faiblesse militaire de la France aujourd'hui,
12:08et qui doit repenser peut-être ces alliances très concrètes,
12:12et notamment ici avec le Royaume-Uni, sur la question du nucléaire ?
12:16Oui, je souriais parce que Xenia a complètement raison.
12:19Il y a 6 250 ogives nucléaires russes.
12:22Donc effectivement, par rapport à la France et à la Grande-Bretagne, c'est gigantesque.
12:26Dans le monde entier, il y a 13 000 ogives.
12:28Donc que les Russes à eux seuls et 6 250, ça vous montre quand même la puissance russe.
12:33Mais je pense qu'il y a aussi un message qui est envoyé à Donald Trump, en réalité.
12:39Parce que ce qui se passe aujourd'hui, moi, me rappelle beaucoup la crise de Suez en 1962,
12:45où les Français et les Britanniques étaient intervenus ensemble
12:47pour réouvrir le canal de Suez que Nasser voulait fermer.
12:51Et les Américains avaient pris position contre les Britanniques et les Français.
12:55Et d'ailleurs, quand les Britanniques et les Français sont intervenus,
12:57ils sont intervenus avec Israël, d'ailleurs.
12:58Et aujourd'hui, on voit la même chose, c'est-à-dire où Donald Trump est en train de dire
13:04que bon, je suis venu à l'OTAN, je ne me retire pas de l'OTAN pour le moment,
13:08mais je me désengage un peu, vous devez mettre l'argent sur la table, etc.
13:15Et là, l'idée, c'est de montrer quand même à Donald Trump
13:17que le couple franco-britannique, l'entente cordiale, se refait.
13:22Elle est capable donc de, peut-être à terme, pas tout de suite,
13:27mais de pallier un désengagement américain, notamment au niveau nucléaire,
13:32parce que la présence nucléaire américaine existe en Europe,
13:35mais elle est faible finalement.
13:37Et si les Britanniques arrivaient d'une manière ou d'une autre
13:39à ne plus être dépendants des Américains,
13:41mais peut-être justement grâce à une coordination française
13:43d'être plus dépendants des Américains,
13:47ça pourrait renforcer quand même l'Europe,
13:50une Europe qui est assez intéressante,
13:51parce qu'elle serait à la carte,
13:53c'est en dehors de l'Union européenne que tout ça se fait.
13:55Justement, arrêtons-nous sur le contexte actuel.
13:58Nous sommes toujours dans l'impasse,
13:59dans cette guerre entre la Russie et l'Ukraine,
14:02même si les chefs de la diplomatie américaine,
14:05Marco Rubio et de la diplomatie russe,
14:07Sergei Lavrov, ont entamé une réunion hier.
14:11Sur le terrain, aucune évolution,
14:13c'est ce que l'on constate, les combats se poursuivent.
14:15Et Donald Trump, il semble perdre patience.
14:18Avec son homologue russe, on va décrypter tout cela
14:21avec vous, Xenia, tout de suite,
14:22puisque ce binôme semblait le bon
14:24pour une résolution de conflit.
14:26Ça aussi, on l'a beaucoup annoncé,
14:27on fait le point avec Tancred Guillantel
14:28et on en parle ensuite.
14:32Dans le ciel de Kiev,
14:34les sirènes d'alarme retentissent,
14:37tandis que les explosions embrasent les rues.
14:42Selon les autorités ukrainiennes,
14:43plus de 400 drones et missiles
14:45ont été tirés par la Russie
14:46sur la capitale ukrainienne cette nuit.
14:49Au petit matin,
14:50la population ne peut que constater les dégâts.
14:54Juste après m'être enfui,
14:56j'ai entendu un rugissement et un craquement,
14:58un bruit de verre brisé.
14:59Je me suis retournée
15:00et j'ai vu que mon appartement avait disparu.
15:03L'incendie s'est déclaré instantanément.
15:05Selon une mission de l'ONU,
15:07le nombre de victimes civiles en Ukraine
15:09a atteint en juin
15:10un record mensuel depuis trois ans,
15:12avec plus de 200 morts et 1300 blessés.
15:15Pour faire face à ces attaques,
15:17Volodymyr Zelensky a demandé
15:19plus de soutien à ses partenaires.
15:21J'invite tous nos partenaires
15:24à augmenter leurs investissements.
15:28Nous devons parvenir à ce que
15:29le secteur ukrainien de la défense aérienne
15:31et des drones soient soutenus
15:32par plus de 30 pays
15:33et par des centaines d'entreprises,
15:35non seulement d'Ukraine,
15:36mais aussi d'Europe,
15:37des Etats-Unis et d'ailleurs.
15:38Donald Trump a d'ailleurs annoncé cette semaine
15:43que les Etats-Unis
15:44enverraient finalement plus d'armes à l'Ukraine.
15:46Dans un contexte d'impasse diplomatique,
15:49le secrétaire d'Etat américain
15:50Mark Rubio a rencontré aujourd'hui
15:52son homologue russe,
15:53Sergei Lavrov.
15:54Il a notamment déclaré
15:55lui avoir exprimé déception et frustration
15:57face au manque de progrès vers la paix en Ukraine.
16:00Alors c'est vrai,
16:01Xavier Federovar,
16:02on le voit,
16:02on le constate,
16:03la ligne entre Washington et Moscou,
16:05elle n'est pas coupée
16:06puisqu'il y a eu des échanges téléphoniques
16:07ces dernières semaines
16:08entre Donald Trump et Vladimir Poutine.
16:10Néanmoins,
16:11il y a un changement de ton
16:12très clair du côté de Donald Trump.
16:14Il a promis lundi
16:15d'envoyer des armes supplémentaires
16:16à l'Ukraine.
16:17Il accuse son homologue russe
16:19de dire beaucoup de
16:20« je ne dirai pas le mot,
16:21peut-être que des enfants nous regardent »
16:23sur l'Ukraine.
16:24Et il envisage
16:24des sanctions supplémentaires
16:26contre la Russie.
16:27Bref,
16:28beaucoup mettaient
16:29de l'espoir
16:30finalement
16:31dans les relations
16:31entre Donald Trump
16:32et Vladimir Poutine
16:34pour dire
16:34« mettons fin à cette guerre,
16:36on se rend compte
16:37qu'aujourd'hui
16:37c'est beaucoup plus compliqué
16:38que cela.
16:39Il y a eu une impasse.
16:40Comment est-ce que vous pouvez nous dire
16:42et décrypter
16:43de la vision
16:44de Vladimir Poutine
16:46aujourd'hui
16:46avec Donald Trump ? »
16:48Je pense que la Russie continue
16:50de garder
16:52les échanges
16:53avec les Américains
16:55et aujourd'hui aussi
16:57Emmanuel Macron
16:58qui a repris
16:59les échanges
17:00avec Vladimir Poutine
17:01je pense aussi
17:02très important
17:03de mentionner.
17:03C'est important de lui dire.
17:04Donc il y a absolument
17:05une évolution
17:06on ne peut pas dire
17:07qu'il n'y a pas d'évolution
17:08surtout il y a une évolution
17:09sur les terrains
17:10parce que la Russie
17:11continue d'avancer
17:12vers les objectifs
17:13qui s'est mis
17:14depuis le début
17:15ce qui est vraiment frustrant
17:17comme vous avez dit
17:17pour Donald Trump
17:19c'est ce manque
17:20d'effet immédiat
17:22comme il a dit
17:23il a annoncé
17:23qu'il va arrêter cette guerre
17:25et ça ne marche pas
17:25mais il faut regarder
17:26les choses un peu
17:27en contexte
17:28tous les échanges
17:30qui ont eu place
17:31entre la Russie
17:32et l'Ukraine
17:32il y a eu
17:33les points
17:34qui étaient inacceptables
17:36pour les deux côtés
17:37et donc jusqu'à
17:38le moment
17:38où ces points
17:39ils n'avancent pas
17:40sur ces points
17:41c'est impossible
17:42d'imposer
17:44cette paix
17:45et je suis sûre
17:46que Donald Trump
17:46ne va pas
17:47aller plus loin
17:48pour imposer
17:49quelque chose
17:50à la Russie
17:50comme il comprend très bien
17:51que la Russie
17:52est maintenant
17:52dans les situations
17:53de force
17:54comment il est vu
17:54Donald Trump
17:55là-bas en Russie
17:56justement
17:56ces derniers heures
17:57ces derniers jours
17:58justement
17:59avec ce président américain
18:03qui hausse le ton
18:04et on voit
18:04qu'il perd patience
18:05très clairement
18:05alors qu'il le dit
18:07les relations sont cordiales
18:08humainement
18:09mais ça ne bouge pas
18:10sur le terrain
18:10et c'est ça
18:10qui frustre
18:11le président américain
18:12oui je pense
18:12que si on regarde
18:13comment il est vu
18:15en Russie
18:16je pense qu'on a tous
18:17un peu l'habitude
18:18qu'il change son discours
18:19il est capable
18:20de faire les déclarations
18:21assez fortes
18:23mais finalement
18:23ça reste un businessman
18:24et je pense
18:25qu'il y a une différence
18:27entre ce qu'il dit
18:28et ce qu'il fait
18:29donc de temps en temps
18:30il dit les choses
18:31pour mettre la pression
18:33pour avoir cet échange
18:35un peu
18:35façon businessman
18:37mais ce qu'il fait
18:39c'est ce qui est important
18:39par exemple
18:40aujourd'hui
18:41il parle des sanctions
18:42il y a un nouvel paquet
18:43des sanctions
18:44qui sera proposé
18:45annoncé
18:46pas seulement
18:47par l'Union Européenne
18:48mais aussi
18:48par les Etats-Unis
18:49ça c'est intéressant
18:49est-ce qu'il va aller
18:50plus ou loin
18:51est-ce qu'il va
18:52essayer de sanctionner
18:54les pays des BRICS
18:55par exemple
18:55les pays qui achètent
18:56des ressources énergétiques
19:00de la Russie
19:00s'il fait ça
19:02la réponse peut suivre
19:04donc les échanges
19:04qui sont en train
19:05de prendre place
19:06entre la Russie
19:07et les Etats-Unis
19:07il y a des intérêts
19:08américains aussi
19:09il ne faut pas oublier
19:09qu'il ne fait pas ça
19:10pour la Russie
19:11il fait ça
19:12pour son pays
19:12donc dans ces cas
19:13ça peut changer
19:15vraiment la situation
19:16pour l'instant
19:16et on suivra
19:17tout cela de très près
19:18bien évidemment
19:18il faudrait essayer
19:19de faire une émission
19:20aujourd'hui
19:21sur le caractère
19:21des deux hommes
19:22un businessman
19:23deux hommes forts
19:23un businessman
19:24et en face
19:24un ancien espion
19:25visiblement
19:26pour le moment
19:27en tout cas
19:28ça n'a pas l'air
19:28de matcher
19:29ça peut être intéressant
19:30de s'intéresser
19:30à cet aspect-là
19:31des choses
19:31restez avec nous
19:32on va s'intéresser
19:34à Ursula von der Leyen
19:35dans un instant
19:36alors elle n'est pas
19:37elle n'a pas été
19:39elle n'a pas été atteinte
19:40par cette motion de censure
19:41mais elle est atteinte
19:42encore par les critiques
19:43on en parle
19:43à tout de suite
19:44et de retour
19:49sur le plateau
19:49de l'Orenter
19:50bienvenue
19:50si vous nous rejoignez
19:51sur CNews
19:52chers amis
19:52pour décrypter
19:53l'actualité internationale
19:54avec Xenia Federova
19:56Michel Fayad
19:57Rachel Kahn
19:57et Julie Girard
19:59l'actualité internationale
20:00marquée ce jeudi
20:01par Ursula von der Leyen
20:04qui échappe
20:05effectivement
20:05à la censure
20:06mais elle n'échappe
20:08pas aux critiques
20:09mention de censure
20:10donc contre Ursula von der Leyen
20:12largement rejetée
20:13aujourd'hui au Parlement
20:13européen
20:14c'était pas forcément
20:15une surprise
20:15mais notons
20:17que c'est une initiative
20:18exceptionnelle
20:19qui sonne clairement
20:20comme une mise en garde
20:21très forte
20:22pour Ursula von der Leyen
20:23elle a été initiée
20:24par le député européen
20:26roumain
20:27Georges Pipera
20:28qui incarne
20:29donc la droite nationale
20:30et la mention de censure
20:32pour recontextualiser
20:34elle avait un objectif
20:35dénoncé le manque
20:36de transparence
20:37d'Ursula von der Leyen
20:38dans le Pfizer-Gate
20:40alors l'ancienne ministre
20:41allemande
20:41qui n'a jamais rendu public
20:42un échange de SMS
20:43avec les PDG de Pfizer
20:45pendant la pandémie
20:46de Covid-19
20:47alors que l'Union européenne
20:49négociait l'achat
20:50de vaccins
20:51auprès du laboratoire
20:52américain
20:53voilà pour le contexte
20:54un texte
20:55une motion de censure
20:56donc soutenue
20:56par 175 euros députés
20:58vous le voyez à l'antenne
21:00rejetée par 360 élus
21:02la France insoumise
21:04donc qui s'est abstenue
21:05on peut le souligner
21:06tandis que 18 par le panthère
21:07se sont abstenues
21:08la France insoumise
21:09je le disais à l'instant
21:10rien ne bouge donc
21:11mais il y a eu un débat
21:13agité
21:13c'était lundi à Strasbourg
21:15et voyez ce que pense
21:16Ursula von der Leyen
21:17des initiateurs du texte
21:19c'est un extrait
21:22du plus vieux livre
21:23de recettes des extrémistes
21:25polariser la société
21:29éroder la confiance
21:30dans la démocratie
21:31avec de fausses allégations
21:33sur l'ingérence
21:34dans les élections
21:34tenter de réécrire l'histoire
21:36comment l'Europe a réussi
21:41à surmonter la pandémie mondiale
21:42des vaccins de nouvelle génération
21:44ou faire tourner
21:45des conspirations
21:46démenties par message
21:47Signal fort
21:52malgré tout
21:54Xenia Fedorova
21:55cette motion de censure
21:57qu'on truque
21:57sur la vente d'Erleyen
21:58les seuls arguments
22:00qu'elle oppose
22:00on vient de l'entendre
22:01ce sont des extrémistes
22:02ceux qui ont appelé
22:03à voter la motion de censure
22:04des anti-vaccins
22:05on aurait pu ajouter
22:07des admirateurs
22:08de Vladimir Poutine
22:09sauf que c'est très précis
22:11ce qu'on lui reproche
22:12à la présidente
22:13de la commission européenne
22:14bien sûr
22:15non mais c'est toujours
22:16très facile d'essayer
22:17de mettre la responsabilité
22:19à quelqu'un
22:20ce sont les complotistes
22:21ce sont les anti-vax
22:22ce sont les pro-Poutine
22:23mais la vérité est là
22:24il a eu les échanges
22:26par SMS
22:27entre elle
22:27et le patron de Pfizer
22:29si je ne me trompe pas
22:30il l'a effacé
22:31ou elle a décidé
22:32de ne pas les montrer
22:33ça il faut que je ravifie
22:35mais déjà
22:36c'est une chose énorme
22:38il y a des questions
22:38sur la corruption
22:40il y a beaucoup de questions
22:41sur la vente d'Erleyn
22:42qui a beaucoup de pouvoir
22:44mais en fait
22:44n'était pas élu
22:45alors c'est très intéressant
22:46ce que vous soulignez
22:47rappelons que le tribunal
22:48de l'Union Européenne
22:49a condamné
22:50la commission européenne
22:51pour son manque de transparent
22:52dans cette affaire
22:53et ce qui est très intéressant
22:54c'est sur la démocratie
22:56justement
22:56Julie Richard
22:57puisque beaucoup d'Européens
22:58ne portent pas
23:00Ursula von der Leyen
23:01dans leur cœur
23:01pourquoi ?
23:02notamment parce que
23:03le pouvoir qu'elle a
23:04résume avec une anomalie
23:05une anomalie dans la démocratie
23:07elle n'est pas élue
23:08et c'est ça aussi à mon avis
23:09qui choque beaucoup
23:10d'Européens
23:11et de Français
23:12et pourtant
23:12elle a beaucoup de pouvoir
23:14dont celui de se taire
23:15et de ne pas
23:17finalement donner
23:17les éléments
23:18qu'on lui demande
23:19Oui elle a énormément
23:20de pouvoir
23:20alors déjà la première chose
23:22c'est que 80% des lois
23:23en France
23:23viennent de transposition
23:25européenne
23:25cette administration
23:27européenne
23:29a un budget
23:30de 7,5 milliards d'euros
23:31annuels
23:32c'est quand même colossal
23:33elle signe des contrats
23:34qui sont très importants
23:35puisque le contrat avec Pfizer
23:35c'était 14 milliards d'euros
23:37donc elle a effectivement
23:38un pouvoir
23:40extrêmement fort
23:41et qui aussi
23:44alors effectivement
23:45elle est extrêmement décriée
23:47par quasiment
23:48presque tous les partis
23:50y compris le sien
23:50et c'est un vrai problème
23:52aujourd'hui
23:53parce qu'aujourd'hui
23:54l'Union Européenne
23:54est en train de négocier
23:55ses droits de douane
23:56avec les Etats-Unis
23:57je crois que c'est un point
23:58extrêmement important
23:59et la clarté
24:01la solidité
24:04du pouvoir européen
24:05à ce moment-là
24:06est essentielle
24:07pour la négociation
24:08donc on voit bien
24:08qu'il y a des failles
24:09très importantes
24:10de ce point de vue-là
24:11et je suis d'accord
24:12avec vous
24:13un problème
24:13de poids démocratique
24:16de représentation démocratique
24:17d'autant plus
24:19forte
24:20dans un contexte
24:21international
24:21extrêmement tendu
24:22extrêmement tendu
24:23et ce signal
24:24aussi fort
24:25c'est vrai
24:25Rachel Kahn
24:26parce qu'avant
24:26si vous critiquiez
24:28et notamment
24:28on se souvient
24:29pendant la crise Covid
24:30Ursula von der Leyen
24:31vous étiez taxée
24:32de complotiste
24:33et elle le redit aujourd'hui
24:34sauf que
24:35cette motion de censure
24:35elle s'invite aujourd'hui
24:36dans l'hémicycle
24:37des débutés européens
24:39donc cela veut dire
24:40quelque chose
24:40malgré tout
24:41alors elle n'a pas été
24:42inquiétée
24:43c'est un fait
24:44néanmoins
24:44c'est un signal
24:45oui comme quoi
24:46on peut être puissant
24:47à Bruxelles
24:48et fragiliser
24:48à Strasbourg
24:49et effectivement
24:50c'est un signal
24:51et puis aujourd'hui
24:52on sait très bien
24:53ô combien
24:54la communication
24:55est une arme politique
24:56redoutable
24:57donc malgré tout
24:58cette histoire
24:59de motion
25:00entre dans
25:01le récit
25:03politique européen
25:05et à quel point
25:06cela la fragilise
25:06après
25:07on voit
25:08vraiment sa méthode
25:09c'est-à-dire qu'elle
25:09prend la parole
25:10pour dire que la démocratie
25:11a été érodée
25:12alors même qu'elle
25:13n'a pas été élue
25:13c'est quand même
25:14nous prendre un peu
25:15pour des imbéciles
25:16ce qui agace
25:16c'est la base
25:17exactement
25:18et c'est vraiment
25:19le symbole
25:20de cette bureaucratie
25:21qui a le pouvoir
25:22je suis d'accord
25:23avec ce qui a été dit
25:24exactement
25:25et dans un monde
25:25particulièrement troublé
25:26aujourd'hui
25:27là aussi
25:28ça n'aide pas
25:29vous avez attiré
25:30mon attention
25:30avant cette émission
25:32Michel Fayad
25:32sur les votes
25:33très intéressants
25:34relayés d'ailleurs
25:35par Sarah Knafo
25:36et ce que l'on peut
25:37souligner
25:37c'est que la France
25:38insoumise
25:39s'est abstenue
25:39lors de cette motion
25:41de censure
25:42puisque la France
25:43insoumise se présente
25:44comme étant contre
25:44Ursula von der Leyen
25:46et là quand il y a
25:47un vote
25:47pour ou contre
25:48comment dire
25:50sa censure
25:51et bien la France
25:52insoumise
25:52s'abstient
25:54c'est quand même
25:54assez grave
25:55ils sont plus favorables
25:56à Ursula von der Leyen
25:57qu'à Boileb Sansal
25:59par exemple
25:59ah exactement
26:00oui puis il y avait
26:01un autre point
26:02je voulais dire aussi
26:02c'est que
26:03Donald Trump
26:03est particulièrement
26:04contre Ursula von der Leyen
26:06il ne veut même pas
26:07la recevoir
26:07il ne veut même pas
26:08l'avoir
26:08et d'ailleurs
26:10ça donne un rôle
26:10à Mélanie
26:11la première ministre italienne
26:12qui essaye de jouer
26:13la médiatrice
26:14entre l'Europe
26:14et les Etats-Unis
26:16mais du coup
26:17il faudrait peut-être
26:17se poser des questions
26:19est-ce qu'on a la bonne personne
26:20à la bonne place
26:21parce que si elle est rejetée
26:23par les principaux dirigeants
26:25de ce monde
26:25comment est-ce qu'on peut être
26:27à la table des négociations
26:28et discuter avec
26:28par les principaux dirigeants
26:30et aussi par le peuple
26:31les peuples européens
26:32beaucoup l'élisent
26:32de légitimité
26:33mais bien sûr
26:36en plus
26:36il y a une vraie interrogation
26:39on aura l'occasion
26:40très certainement
26:41d'order
26:41je vous propose
26:42que nous restions
26:43sur le continent européen
26:44avec cette fois
26:45la problématique
26:46migratoire
26:47qui était au coeur
26:48et qui est au coeur
26:49en ce moment même
26:50des échanges
26:50entre le Royaume-Uni
26:51et la France
26:52ce jeudi
26:53hautement important
26:54d'ailleurs
26:54pour le gouvernement
26:55travailliste britannique
26:56puisque
26:57le Royaume-Uni
26:59fait face
26:59à des arrivées
27:00records
27:01de migrants
27:01en bateau par la Manche
27:02depuis le début de l'année
27:03et c'est une source
27:04d'ailleurs de tensions
27:05entre Paris et Berlin
27:06alors il y a un projet
27:07d'accord aujourd'hui
27:09on va y revenir
27:09mais avant on va écouter
27:10Emmanuel Macron
27:11là encore
27:12sur le contexte
27:13toutes ces dernières années
27:15vous savez l'engagement
27:16de la France
27:16et nos ministres
27:17ont en effet ouvert
27:18une nouvelle phase
27:20et l'accord politique
27:21qui est scellé aujourd'hui
27:22est d'importance
27:23parce que nous sommes tous
27:25suicides
27:25et nous partageons
27:26la même volonté
27:26de lutter contre
27:27les réseaux
27:28d'immigration
27:29illégale
27:31et clandestine
27:32avec aussi
27:33une grande coordination
27:34avec les autres pays européens
27:35et nous l'avons souvent rappelé
27:36et je crois que les ministres
27:37y ont travaillé
27:38la France
27:39est le dernier point
27:40avant l'arrivée
27:41en Grande-Bretagne
27:42mais
27:43ces femmes
27:45et ces hommes
27:45qui empruntent souvent
27:46des routes de misère
27:47et qui sont exploités
27:48par faits trafiquants
27:49nous devons travailler
27:51avec les pays
27:51de première entrée
27:52en Europe
27:52et nous devons démonteler
27:54toutes ces voies de passage
27:56alors il y a un accord
27:57il y a un nouvel accord
27:58j'ai envie de dire
27:59Michel Fayad
28:00qui pourrait sortir
28:01de la botte
28:02aujourd'hui
28:02en tout cas
28:03le projet
28:04a fuité
28:04c'est ce projet
28:05une entrée
28:06une sortie
28:06en tout cas
28:07là c'est ce qu'espère
28:08le Royaume-Uni
28:09et on le comprend
28:10parce qu'a priori
28:11ce serait le Royaume-Uni
28:13les gagnants
28:13la France reprendrait
28:15un migrant
28:15arrivé illégalement
28:16au Royaume-Uni
28:18et le Royaume-Uni
28:19s'engagera à accueillir
28:20un demandeur d'asile
28:21se trouvant sur le sol français
28:22dont la requête
28:23lui semble légitime
28:25le Royaume-Uni
28:25donc qui aurait
28:26la main
28:27dans ce deal
28:28c'est comme ça
28:28que l'on le comprend
28:29à cette heure
28:30et les français
28:31qui eux
28:32devraient récupérer
28:33des illégaux
28:33alors qu'on sait
28:34que c'est un bazar
28:35pas possible
28:35dans le nord du pays
28:36effectivement
28:37avec l'incapacité
28:38de gérer
28:39ces flux migratoires
28:40ces passeurs
28:41on connaît la musique
28:41oui puis on sait aussi
28:43que les britanniques
28:43eux ont des accords
28:44avec d'autres pays
28:45comme le Rwanda
28:46pour envoyer
28:47les migrants
28:47là-bas
28:48donc en fait
28:49ce qu'on doit bien voir
28:50c'est que l'accord
28:51il est un peu
28:53disons biaisé
28:54parce que la France
28:55elle ne renvoie pas
28:56les migrants
28:56chez eux
28:57parce qu'elle n'y arrive pas
28:58et elle n'a pas d'accord
29:00avec certains pays
29:01pour les recevoir
29:02tandis que la Grande-Bretagne
29:03elle a réussi
29:04à bâtir quelque chose
29:05en tout cas
29:06tout ne marche pas
29:06bien sûr en Grande-Bretagne
29:07mais en tout cas
29:08sur ce point
29:08ils ont des accords
29:09et en parlant de statistiques
29:12il y avait 37 000 migrants
29:14donc en 2024
29:15mais là rien que
29:17sur le premier semestre
29:18de 2025
29:18il y a déjà 20 000 migrants
29:20donc en fait
29:20on est en augmentation
29:21donc je veux dire
29:23on est encore loin du compte
29:25malgré les belles paroles
29:26et le Premier ministre
29:28Kerstheimer d'ailleurs
29:29qui s'est exprimé
29:30il y a quelques minutes
29:31et je vous propose
29:31de l'écouter justement
29:32sur cette question migratoire
29:33nous sommes tous d'accord
29:38pour dire que la situation
29:39dans la Manche
29:39ne peut plus durer
29:40c'est pourquoi
29:41nous mettons en oeuvre
29:42de nouvelles tactiques
29:43et un nouveau niveau
29:44d'intention
29:44pour lutter contre
29:45l'immigration clandestine
29:47et briser le modèle économique
29:48des gangs criminelles
29:49on voit l'inquiétude
29:52du côté du Royaume-Uni
29:53Julie Girard
29:54mais il y a aussi
29:55cette question
29:55la France
29:56elle ne peut pas gérer
29:57ces flux seuls
29:57et c'est ce qui se passe
29:59visiblement dans cet accord
30:00puisqu'il s'agit
30:01de la France
30:01et du Royaume-Uni
30:02il faut que cette question
30:03elle soit gérée
30:04au niveau européen
30:05bien évidemment
30:05au niveau de l'Union Européenne
30:06oui bien sûr
30:07alors je voudrais revenir
30:08sur ce que Michel a dit
30:10la première chose
30:11c'est d'abord que
30:11Kirstenmer a un ton
30:12beaucoup plus ferme
30:13que notre président
30:15il a été très très clair
30:16sur la position
30:18de l'Angleterre
30:20allant jusqu'à dire
30:21que le Royaume-Uni
30:23risquait de devenir
30:23une île d'étrangers
30:24et non une nation
30:25qui avance ensemble
30:26parce qu'effectivement
30:28il a aussi la pression
30:29de Reform UK
30:30le parti de Nigel Farage
30:31qui effectivement
30:32a une popularité croissante
30:35mais surtout
30:37on voit qu'il est
30:38très ferme
30:38sur sa position
30:39la France doit adopter
30:40aussi en face
30:42un ton tout aussi ferme
30:43et très clair
30:44parce que la vision
30:45de l'Angleterre
30:47est vraiment
30:47sans ambiguïté
30:49exactement
30:49et là dans cet
30:50accord potentiel
30:51Rachel Kahn
30:52c'est le Royaume-Uni
30:53qui prend la main
30:54finalement
30:55et c'est la France
30:55qui subit une nouvelle fois
30:57et sur le terrain
30:57ce sont les habitants
30:58mais ça s'explique aussi
31:00d'un point de vue idéologique
31:02et historique
31:03le Royaume-Uni
31:05et le Commonwealth
31:06n'ont pas du tout
31:07la même histoire
31:08avec les anciennes colonies
31:09là en fait
31:10il s'avère que France
31:12et Royaume-Uni
31:13en fait
31:14les migrants
31:15qui arrivent
31:16sont souvent issus
31:17en fait
31:18de ces anciennes colonies
31:19et en fait
31:20ils sont
31:21le Royaume-Uni
31:21est beaucoup plus tranquille
31:23et moins imbibé
31:24à la tête de l'État
31:25par des idéologies
31:26notamment décoloniales
31:28ou je ne sais quoi
31:28avec une forme de culpabilité
31:30comme la France peut l'avoir
31:31avec l'Algérie
31:32par exemple
31:32donc en fait
31:33il y a ça
31:34mais de toute façon
31:34ce problème
31:35tant que
31:36les États
31:37notamment européens
31:38ne traiteront pas
31:39de la question
31:40des causes
31:42en fait
31:43de l'immigration
31:44ça ne pourra pas marcher
31:45parce que moi
31:46ce qui m'échappe
31:46c'est que ce sont
31:47des millions
31:47qui sont déversés
31:48750 millions d'euros
31:50pour financer
31:51les forces
31:52de l'ordre français
31:52donc par le Royaume-Uni
31:54mais vous avez beau
31:55Xenia Federova
31:56envoyer tout l'argent
31:57que vous voulez
31:57pour aider les forces françaises
31:59à lutter contre les flux
32:00si effectivement
32:01le problème n'est pas pris
32:02en amont
32:02ça ne sert absolument
32:03à rien
32:04et le Royaume-Uni
32:05jette de l'argent
32:06par les fenêtres
32:07pardonnez-moi
32:07mais c'est un petit peu
32:08ça la situation
32:08la question que je me pose
32:11un peu de vue
32:12de l'extérieur
32:13c'est ça qui est intéressant
32:14c'est de vous en prendre
32:15oui parce que
32:16je ne suis pas française
32:17mais je regarde
32:18la situation
32:18et j'habite en France
32:19et j'habitais aussi
32:21en Allemagne
32:21et je peux vous dire
32:22qu'ils ont vécu
32:23des problèmes migratoires
32:24vraiment très très durs
32:25et ça continue
32:26je pense
32:27pourquoi
32:28quelle est la raison
32:29pourquoi les mesures
32:30plus fortes
32:31et plus strictes
32:32ne sont pas prises
32:32par l'État
32:34est-ce que c'est
32:34potentiellement
32:35parce que
32:36les immigrants
32:38peuvent éventuellement
32:38voter
32:39comme
32:40le pouvoir veut
32:42est-ce que c'est
32:43parce qu'il y a
32:44des pressions
32:44par certains partis
32:46politiques
32:46ou les ONG
32:47je me pose cette question
32:49mais je vois
32:49que la France
32:50en fait souffre
32:50de ça
32:51parce que
32:51même avec
32:52l'accord d'aujourd'hui
32:53entre la France
32:55et Royaume-Uni
32:56ces immigrants
32:57qui viennent
32:57par la France
32:58pour aller à Royaume-Uni
32:59ils sont réenvoyés
33:00à la France
33:01et finalement
33:01ils restent
33:02exactement
33:02mais c'est un peu tout
33:04finalement
33:05c'est-à-dire
33:05c'est l'idéologie
33:06Rachel Kahn
33:07vous en parliez
33:08c'est aussi
33:09politique
33:10on vous culpabilise
33:11c'est-à-dire
33:11qu'on vous oppose
33:13la charité
33:13mais ça n'a absolument
33:14rien à voir
33:15au fond
33:15Rachel Kahn
33:16et effectivement
33:17c'est une idéologie
33:18imbibée dans la société
33:19française
33:19et puis avec cette
33:20culpabilité aussi
33:21cette disqualification
33:23du mot
33:23rien que le mot
33:24immigration
33:25rien que ce sujet-là
33:26on a mis vraiment
33:28du temps en fait
33:29à ce que ce soit
33:30à l'ordre du jour
33:30dans l'hémicycle
33:31et de manière
33:32très tranquille
33:33sans sentimentalisme
33:34ou je ne sais quoi
33:36après on a eu
33:37des partis politiques
33:38qui disaient
33:38lorsque l'on parle
33:39d'immigration
33:39il faut véritablement
33:40être à la fois
33:41dans la fermeté
33:42et dans l'humanitaire
33:43donc voilà
33:44il y a un positionnement
33:45qui n'est pas
33:46très à l'aise
33:47avec ce sujet
33:47de toute façon
33:48et derrière
33:49effectivement
33:49aucun acte concret
33:51du côté du chef de l'État
33:53on va revenir peut-être
33:55pour clore cette partie
33:57sur ce potentiel accord
33:58Michel Fayad
33:59une entrée
34:00une sortie
34:01mais en réalité
34:01ce qu'on entend là
34:03c'est que la France
34:03est perdante
34:04oui
34:05parce que comme je vous disais
34:06tout à l'heure
34:06les Anglais vont récupérer
34:08des gens qui peuvent
34:09renvoyer dans d'autres pays
34:10du Commonwealth
34:11et ailleurs
34:12et donc en fait
34:12l'Angleterre
34:14enfin le Royaume-Uni
34:15a un réseau
34:16qui a été bâti
34:17depuis des années
34:17et que ce soit
34:18comme vous le disiez
34:19des conservateurs
34:20ou les travaillistes
34:20au pouvoir
34:21finalement
34:21la Grande-Bretagne
34:23poursuit une politique
34:24qui est à peu près
34:25la même
34:25tandis qu'en France
34:26l'un des faits
34:28ce que l'autre a fait
34:28mais aussi avec des plans
34:30d'éducation
34:31au niveau des pays
34:33notamment africains
34:34anciennes colonies
34:35britanniques
34:36etc
34:37complètement différent
34:38ça n'a rien à voir
34:38effectivement
34:39l'approche est tout à fait
34:40différente
34:41question
34:41on va revenir
34:43sur le dossier
34:45Ukraine-Russie
34:46puisque cet après-midi
34:47Kerr Starheimer
34:48et Emmanuel Macron
34:49appellent à accroître
34:50la pression sur Vladimir Poutine
34:51pour obtenir un cessez-le-feu
34:53quelle pression économique
34:54mais ça ne marche pas
34:55visiblement
34:55ça ne marche pas
34:57si ça marche
34:58on pourrait voir
34:59déjà les résultats
35:00mais en fait
35:00les dizaines
35:02des paquets de sanctions
35:04qui étaient mises
35:04sur la Russie
35:05les déclarations fortes
35:07comme celle-là
35:08aussi de Bruno Le Maire
35:09qui vont mettre
35:10l'économie russe
35:11à son genou
35:12n'est pas marché
35:12je pense que la Russie
35:13s'est bien préparée
35:14et très résistante
35:15vis-à-vis des sanctions
35:17et aujourd'hui
35:17ce n'est pas quelque chose
35:18qui peut faire peur
35:19aux politiciens
35:20au gouvernement russe
35:22On a ce sentiment-là également
35:24Très courte pause
35:25sur ces news
35:26Laurent Thé
35:26on revient dans un instant
35:27à tout de suite
35:28La Terre se poursuit
35:32avec Xenia Fedorova
35:33avec Julie Girard
35:34Rachel Kahn
35:35et Michel Fayad
35:36Nous allons revenir
35:37dans un instant
35:37sur la guerre entre Israël
35:38et les terroristes du Hamas
35:39avec Benyamin Netanyahou
35:41qui se dit
35:41optimiste sur un accord
35:43mais avant
35:43avant je voulais
35:44vous montrer
35:45cette déclaration
35:46de Rima Hassan
35:47qui à titre personnel
35:48m'a profondément choqué
35:50je l'ai trouvée heurtante
35:51puisqu'on le rappelle
35:51Rima Hassan
35:52elle est née en Syrie
35:53elle arrive en France
35:53en 2010
35:54elle est apatride
35:55et elle obtient
35:56la nationalité à 18 ans
35:57après elle obtient
35:58un master en droit
35:59international public
36:00à l'université
36:00Panthéon-Sorbonne
36:01elle devient députée
36:03européenne
36:03ensuite vous le savez bien
36:05et elle pourrait être
36:06reconnaissance
36:06envers la France
36:08envers le pays
36:09qui lui a donné
36:09la nationalité
36:10mais non
36:10regardez ce qu'elle déclare
36:12un média algérien
36:15elle avoue
36:16qu'elle est palestinienne
36:17et algérienne
36:18avant d'être française
36:19je vais lire avec vous
36:20sa déclaration
36:21à l'antenne
36:21j'étais étonné
36:23qu'on me demande
36:23pourquoi l'Algérie
36:24c'est une question
36:25qu'on ne se pose pas
36:26quand on est d'origine
36:27palestinienne
36:28je trouve en Algérie
36:29un deuxième chez moi
36:30vu que je n'ai pas encore
36:31la possibilité d'aller
36:32vraiment chez moi
36:33donc chez elle
36:34Rachel Kahn
36:35c'est la Palestine
36:36et sa deuxième
36:37finalement
36:38le deuxième lieu
36:39qu'elle met en avant
36:40c'est l'Algérie
36:41et la France
36:42qui l'a accueillie
36:43bien rien du tout
36:45la France qui la paye
36:46aujourd'hui
36:46bien rien du tout
36:47et la France
36:48qui tolère finalement
36:49que cette députée européenne
36:51crache sur elle
36:51voilà
36:52et ça c'est profondément
36:53hurte
36:53on a bien compris
36:54qu'elle préférait
36:55brandir le kéfier
36:57que le drapeau français
36:58et puis toujours
37:00avec cette forme
37:01de victimocratie
37:03ce palestinisme
37:05cette palestinisme
37:06cette palestinocratie aussi
37:09c'est-à-dire que plus
37:10en fait elle se dit
37:11victime
37:12de son impossibilité
37:15du retour en Palestine
37:16plus finalement
37:17pour l'ensemble
37:18de ses followers
37:19puisque c'est une influenceuse
37:20de haine en réalité
37:21qui profite
37:23du pogrom du 7 octobre
37:25et qui profite
37:25de ce qui peut se passer
37:26à Gaza
37:27pour
37:28dorer en fait
37:30son aura
37:31notamment au sein
37:32de la France insoumise
37:33et fracturer
37:34la société française
37:35c'est l'histoire
37:36d'une trahison
37:38c'est l'histoire
37:38d'une trahison française
37:39c'est l'histoire
37:40d'une personne
37:42qui
37:42alors elle
37:43qui répond éperdument
37:45à ce que veulent
37:46notamment
37:47les frères musulmans
37:48c'est-à-dire
37:48être dans l'antrisme
37:50jusqu'au sein
37:51du Parlement européen
37:52de fracturer la société
37:54elle répond aussi
37:55finalement
37:56à cette logique
37:57d'ennemi
37:58de la République
38:00de haute trahison
38:02à la limite
38:02de ça
38:03puisqu'elle ne reconnaît pas
38:04finalement
38:05on a des difficultés
38:06avec l'Algérie
38:07on a toute la question
38:08de nos deux otages
38:09de Boilem Sansal
38:10et elle
38:10elle fait le choix
38:11de l'Algérie
38:13donc c'est-à-dire
38:14que c'est quand même
38:15assez
38:16c'est terrorisant
38:19plus que problématique
38:20c'est très problématique
38:21et par ailleurs
38:22elle utilise véritablement
38:23des méthodes
38:24pour insuffler
38:25de la haine
38:27de la violence
38:28au sein de notre société
38:29elle utilise finalement
38:30une méthode
38:322.0
38:33pour avoir
38:34une stratégie
38:35du troisième Reich
38:35de pointer du doigt
38:37de faire des cibles
38:38dans le dos
38:39des citoyens
38:40juifs
38:41de faire des listes
38:42on a vu sur ces
38:43messages
38:44de Twitter
38:44des listes
38:45de gens
38:45qui ne sont pas
38:46d'accord avec elle
38:46ou qui pour le coup
38:47demanderait la libération
38:48de Boilem Sansal
38:49c'est une personne
38:50dangereuse
38:51et ce qui heurte
38:53également profondément
38:54c'est-à-dire qu'elle
38:55est députée européenne
38:56pendant la campagne
38:57pas un mot
38:58sur les citoyens français
38:59puisqu'elle est censée
39:00défendre les citoyens français
39:01dans l'hémicycle européen
39:02c'est en tout cas
39:03comme ça que nous
39:03entendons
39:04cette vocation
39:06de députée
39:06et là
39:07c'était uniquement
39:08des messages
39:09pour la Palestine
39:10pour les Palestiniens
39:11c'est une cause
39:12bien évidemment
39:13mais ce n'est pas
39:14ce qu'on lui demande
39:14comme députée
39:15de la France insoumise
39:16et son salaire
39:17il vient d'où son salaire ?
39:18et bien ce sont
39:19les impôts également
39:20ne l'oublions pas
39:20et c'est pour ça
39:21que c'est incompréhensible
39:22et heurtant
39:22Michel Fayad
39:23oui mais en fait
39:24pour elle
39:25il n'y a pas de France
39:26il n'y a pas d'Union Européenne
39:28il n'y a même pas
39:29de Palestine
39:29en fait elle croit
39:30dans la Oumma musulmane
39:32c'est-à-dire la nation musulmane
39:33parce que le drapeau
39:34qu'elle embrasse
39:35qui est le drapeau palestinien
39:36les gens disent
39:36ah voilà
39:37c'est le drapeau palestinien
39:38mais ils ne savent pas
39:38que ce n'est pas
39:39que le drapeau palestinien
39:40c'est également
39:41le drapeau du parti Baas
39:42qui était au pouvoir
39:43en Syrie et en Irak
39:44c'est également
39:45le drapeau jordanien
39:47parce qu'il y a juste
39:48l'étoile
39:48qui est des hachémites
39:51sur le drapeau
39:51et c'est surtout
39:52à la base
39:53le drapeau
39:54du califat arabe
39:55du shérif Hussein
39:56qui voulait
39:57en fait
39:58c'était le drapeau
39:59du shérif Hussein
40:00qui voulait réétablir
40:01un califat arabe
40:02après la chute
40:03de l'Empire ottoman
40:03et donc c'est un drapeau
40:05islamiste
40:06à la base
40:07et donc elle
40:09en embrassant ce drapeau
40:10elle ne se cache pas
40:11mais il faut comprendre
40:12ce qu'elle est en train de faire
40:13elle est en train de dire
40:14non pas qu'elle embrasse
40:15la cause palestinienne
40:16non pas même
40:18qu'elle embrasse
40:18la cause du parti Baas
40:20dans lequel son père
40:20appartenait d'ailleurs
40:21en Syrie
40:22mais qu'elle embrasse
40:23au-delà de ça
40:24le califat arabe islamique
40:27qui est du shérif Hussein
40:28qui était le premier
40:29à adopter ce drapeau
40:30le rouge, le blanc, le vert, le noir
40:32ce sont les abbassides
40:33les oméyades
40:34etc.
40:34les grandes dynasties
40:36islamistes
40:37qui se sont succédées
40:38et que chacun
40:40en France
40:40a appris à l'école
40:41donc il y a
40:43cet aspect là
40:43qu'il faut bien comprendre
40:44et donc
40:44chez les islamistes
40:46il n'y a pas
40:46ni français
40:47ni européens
40:48il y a la Oumma
40:49la nation musulmane
40:50mais ça veut dire
40:51que c'est une double trahison
40:52c'est une trahison
40:53de l'Europe
40:54et de la France
40:55mais c'est aussi
40:56une trahison
40:57des peuples
40:57qui souffrent
40:58entre guillemets
40:59en Palestine
41:00bien évidemment
41:01il est important
41:02de le souligner
41:02et ce qui exaspère aussi
41:04c'est la mollesse
41:04en face
41:05ces propos de Rima Hassan
41:07et cette stratégie
41:08qu'on voit clairement
41:09je veux dire
41:09il ne faut pas
41:10non plus être sorti
41:11des mines
41:11ou de Saint-Cyr
41:12pour comprendre
41:12aussi l'objectif
41:14de cette députée
41:15où on suivra
41:16tout cela de près
41:17puisqu'à mon avis
41:17cela va provoquer
41:18énormément de réactions
41:20il y a la flottie
41:21qui va repartir en bateau
41:23là aussi
41:24on n'en peut plus
41:25et d'ailleurs
41:26il y a l'Union Européenne
41:28qui s'est mis d'accord
41:29pour apporter de l'aide
41:31à Gaza
41:31ça aussi
41:32soulignons-le
41:33je voulais faire une petite
41:34incise sur cette autre
41:35information
41:35on va s'intéresser
41:37à l'ONU
41:38l'ONU qui peine
41:39à soutenir Israël
41:40on va le voir
41:41c'est vrai que
41:42le haut commissaire
41:43de l'ONU
41:43au droit de l'homme
41:44il a demandé aujourd'hui
41:45c'est aux Etats-Unis
41:45de revenir sur sa décision
41:47d'imposer des sanctions
41:48à Francesca Albanese
41:50c'est la rapporteure spéciale
41:52pour les territoires palestiniens
41:53et elle a eu
41:54des positions
41:54plus que controversées
41:55on pourra y revenir
41:58mais dans le même temps
41:59l'ONU met du temps
42:01à donner suite
42:01à un rapport indépendant
42:02accusant les terroristes
42:03du Hamas
42:04d'avoir utilisé
42:05la violence sexuelle
42:06comme arme de guerre
42:07génocidaire
42:08lors de son attaque
42:09du 7 octobre 2023
42:10alors pour y voir
42:12un petit peu plus clair
42:12Claude Moniquet
42:13spécialiste des questions
42:14de renseignement
42:15et de terrorisme
42:15est en liaison avec nous
42:16Claude bonjour
42:18merci d'avoir accepté
42:19notre invitation
42:20alors Israël
42:21qui appelle l'ONU
42:21à reconnaître
42:22les violences sexuelles
42:23lors du 7 octobre
42:24et un rapport
42:25a été
42:25un rapport détaillé
42:27a été d'appli
42:27il faut le souligner
42:28oui Olivier bonjour
42:31effectivement il y a
42:32un groupe d'experts
42:33ou plus exactement
42:33d'experts
42:34ce sont majoritairement
42:35des femmes israéliennes
42:37le groupe DINA
42:37qui a travaillé
42:39sur un projet
42:39une enquête
42:40qui dure en fait
42:42depuis quasiment
42:43le lendemain
42:43du 7 octobre 2023
42:45et du pogrom
42:46exclusivement
42:47sur les crimes sexuels
42:49qui ont été commis
42:49par le Hamas
42:50et ses associés
42:51ce jour-là
42:52et dans les jours
42:53qui ont suivi
42:54les semaines qui ont suivi
42:55sur les otages
42:56retenus à Gaza
42:57c'est un rapport
42:58d'à peu près 90 pages
42:5987 pour être précis
43:01que j'ai lu
43:01qui est glaçant
43:02qui se base
43:04sur des témoignages
43:05d'abord de victimes
43:06des témoignages
43:06de témoins
43:07plusieurs dizaines
43:08de personnes
43:09qui ont vu
43:09ces crimes
43:10ou entendu
43:11ces crimes se commettre
43:12les témoignages
43:13des premiers secours
43:15des premiers répondants
43:16comme on dit
43:16les infirmiers
43:17les soldats
43:18les médecins
43:19des témoignages
43:20des expertises
43:21médico-légales
43:22puisque malheureusement
43:23on le sait
43:24il y a eu 1200 morts
43:25donc un grand nombre
43:26d'autopsies
43:27mais également
43:27des photographies
43:29et des films
43:30saisis
43:31sur les appareils téléphoniques
43:33qu'avaient
43:33les terroristes abattus
43:35il y en a eu
43:36quand même un certain nombre
43:36ce jour-là
43:37et dans les jours
43:38qui ont suivi
43:39et de tout cela
43:40il ressort
43:42effectivement
43:43que des crimes sexuels
43:44ont été commis
43:45de manière systématique
43:46et massive
43:47dans six endroits différents
43:49le festival Nova
43:50et puis les différents
43:51kibbutz
43:52et ces crimes
43:53glacent le sang
43:53on parle
43:54on parle évidemment
43:55de viol
43:55on parle de viol collectif
43:58on parle de mutilation sexuelle
44:00de femmes
44:01qui ont eu
44:01les seins
44:02les seins tranchés
44:03on parle de femmes
44:04qui ont été assassinées
44:06après un rapport sexuel
44:08après un viol collectif
44:09voire parfois même
44:10pendant le viol collectif
44:12c'est absolument épouvantable
44:14et ce que disent
44:14les israéliens
44:15ce que disent
44:15ces experts
44:16c'est que l'ONU
44:17qui est quand même
44:17toujours très très rapide
44:19dès qu'il s'agit
44:20de condamner
44:21les crimes réels
44:22ou supposés
44:23de l'armée israélienne
44:24est extrêmement
44:25et bizarrement
44:27très silencieuse
44:27et très prudente
44:28sur ces crimes
44:30du 7 octobre
44:32il a fallu attendre
44:33décembre 2024
44:34il y a un peu plus
44:35de six mois
44:36pour que l'ONU
44:37dise qu'il y avait
44:38effectivement des signes
44:39qui semblaient indiquer
44:40qu'il y avait eu
44:41des crimes sexuels
44:42le 7 octobre
44:43alors que ceux-ci
44:44ont été massifs
44:45et qu'effectivement
44:46le but était clair
44:47humilier les femmes
44:48humilier
44:49humilier toutes les victimes
44:51et le viol
44:52on le sait
44:53en temps de guerre
44:54le viol systématique
44:55c'est effectivement
44:56une arme génocidaire
44:57qui est d'autant plus facile
44:58à utiliser
44:59que la plupart des victimes
45:00après sont assassinées
45:01alors vous l'avez évoqué
45:02du bout des lèvres
45:03Claude
45:04et je poserai la question
45:05à nos invités
45:05mais pourquoi l'ONU
45:06selon vous
45:07semble traîner des pieds
45:08pour cette reconnaissance
45:09largement sourcée
45:10vous nous l'avez dit
45:11alors il y a plusieurs raisons
45:14ça n'est pas nouveau
45:15quand on regarde
45:17l'histoire de l'ONU
45:18depuis des dizaines d'années
45:19aujourd'hui
45:20on va trouver un nombre
45:21invraisemblable
45:22de résolutions
45:23qui ont été votées
45:24dès que les Israéliens
45:25bombardaient quelque part
45:27mener une action militaire
45:28justifiée
45:30les condamnations
45:32sont innombrables
45:33ça dure depuis des décennies
45:35en revanche
45:36curieusement
45:37on trouve beaucoup moins
45:38depuis toujours
45:39on trouve beaucoup moins
45:40de condamnations
45:41quand par exemple
45:41en 1956
45:42les russes envahissent
45:44envahissent Budapest
45:45et massacrent
45:4510 000 endroits
45:46et beaucoup plus récemment
45:48on trouvera
45:48beaucoup moins de condamnations
45:49sur les crimes
45:50dans l'ESO du Congo
45:51qui ont fait 6 millions de morts
45:52quand même presque
45:54enfin beaucoup
45:55beaucoup plus
45:56100 ou 1000 fois plus
45:58qu'à Gaza aujourd'hui
45:59il y a à la fois
46:01la question
46:01des majorités automatiques
46:03à l'ONU
46:03la question du droit de veto
46:05de certaines puissances
46:06au conseil de sécurité
46:07je pense à la Chine
46:08je pense à la Russie
46:09qui s'opposent
46:10systématiquement
46:11aux résolutions
46:13qui pourraient être
46:13favorables à Israël
46:14mais qui soutiennent
46:15toujours celles
46:16qui lui sont hostiles
46:17et puis il faut bien dire
46:18qu'il y a dans
46:19dans le corps
46:20des fonctionnaires
46:20de l'ONU
46:21une certaine culture
46:23qui les pousse davantage
46:25à entendre
46:27à être attentifs
46:28à la souffrance
46:28des Palestiniens
46:29qu'à celle des Israéliens
46:30même quand d'ailleurs
46:32eux-mêmes
46:32sont en cause
46:33je vous rappelle quand même
46:35que des dizaines
46:36d'employés locaux
46:38de l'UNROI
46:39l'organisation d'assistance
46:41aux Palestiniens
46:42ont participé
46:43directement
46:44aux crimes commis
46:45par le Hamas
46:46le 7 octobre
46:47et dans les semaines
46:48et les mois qui ont suivi
46:49dans les prises d'otages
46:50Merci beaucoup
46:51mon cher Claude
46:51Claude Monika
46:52spécialiste terrorisme
46:53et renseignement
46:54puisque c'est vrai
46:55que ce qui saute aux yeux
46:55c'est que lorsqu'on relit
46:57les déclarations
46:58de Francesca Albanese
47:00par exemple
47:01celle du 31 juillet 2014
47:02l'Amérique
47:03est soumise
47:04au lobby juif
47:04quand on relit
47:05la déclaration
47:06du 7 octobre 2023
47:07la violence d'aujourd'hui
47:08doit être replacée
47:09dans son contexte
47:10vous avez le droit
47:11de résister
47:12dit-elle au Hamas
47:12en novembre 2022
47:14alors effectivement
47:15c'est vrai que Julie Girard
47:16on voit un deux poids
47:17deux mesures très clair
47:18puisque quand vous avez
47:19effectivement
47:20ce rapport très sourcé
47:22qui dit
47:22l'horreur
47:23qu'ont vécu ces femmes
47:24lors du 7 octobre
47:25effectivement
47:26la moindre des choses
47:28est de s'interroger
47:29sur pour qui roule
47:30l'ONU
47:31bien sûr
47:31on voit un deux poids
47:32deux mesures
47:33qui est absolument
47:34inacceptable
47:34et qui se répète
47:36et aujourd'hui
47:38on peut même
47:38s'interroger
47:39à certains égards
47:40sur la légitimité
47:41de cette organisation
47:42notamment au moment
47:43où on a
47:44une administration américaine
47:45qui privilégie
47:47les relations bilatérales
47:49et qui agit
47:50aurait-il eu
47:52l'intervention
47:53des Etats-Unis
47:53en Iran
47:54s'il avait fallu
47:54passer par l'ONU
47:55vous voyez
47:56les Etats-Unis
47:59là ont montré
48:00leur efficacité
48:02à soutenir Israël
48:03là où on voit
48:05l'ONU
48:05qui a une position
48:08tout à fait
48:08contestable
48:10discutable
48:10condamnable
48:11Claude Moniquet
48:11qui est toujours avec nous
48:12souhaite-t-elle réagir
48:13mon cher Claude
48:14Oui tout à fait
48:15je voudrais préciser
48:16quelque chose
48:17bien entendu
48:18ce rapport a été fait
48:19par des experts israéliens
48:20donc on va dire
48:21oui mais c'est de la propagande
48:22c'est le Mossad
48:23c'est le Sahal
48:24c'est tout ce que vous voulez
48:25je voudrais quand même dire
48:26que ces crimes sexuels
48:27ont été très largement documentés
48:28y compris par des sources
48:29objectives et nôtres
48:30et je prendrais un seul exemple
48:31la BBC
48:32la radio publique britannique
48:34radio télévision
48:34britannique publique
48:36qui est loin d'être
48:37pro-israélienne
48:38elle est même plutôt
48:38très critique en général
48:39par rapport à Israël
48:40a été un des premiers
48:42grands médias internationaux
48:43dans les semaines
48:43qui ont suivi
48:44le 7 octobre
48:45a publié des reportages
48:46extrêmement détaillés
48:48qui documentaient
48:48ces crimes sexuels
48:49donc aujourd'hui
48:51les nier
48:51les ignorer
48:52ou les minimiser
48:53c'est très simplement
48:55et tout simplement
48:56être complice
48:57de ceux
48:57qui les ont commis
48:59voilà c'est très clair
49:00ce que nous dit
49:00Claude Modicaire
49:01Rachenkan
49:02complicité
49:03finalement de l'ONU
49:04en n'admettant pas
49:06la réalité
49:07et oui c'est très clair
49:08c'est à dire que pour l'ONU
49:09la réalité n'est pas
49:10un argument
49:11on est tous hantés
49:13par certaines images
49:14du 7 octobre
49:15moi c'est le jogging
49:16de Nahama
49:17en sang
49:17où elle est prise
49:19en otage
49:20comme ça
49:21on lui a sectionné
49:23les tendons
49:23pour la mettre
49:24dans une Jeep
49:25c'est des images
49:26qui nous hantent
49:26donc c'est oui
49:27totalement documenté
49:28ce qu'a fait le Hamas
49:30c'est de l'ordre
49:31diabolique
49:32c'est à dire qu'ils ont
49:33violé des femmes
49:34vivantes
49:35les démembrées
49:36mais aussi
49:36ils ont violé
49:36des corps morts
49:37et ça fait l'objet
49:39en fait
49:39c'est dans ce document
49:41et ce projet
49:42d'Ina
49:42porté à l'ONU
49:43mais sur l'ONU
49:45c'est la honte
49:46c'est à dire qu'on le sait
49:47que les viols
49:48normalement doivent être
49:49considérés
49:50comme des armes de guerre
49:51et ce qui s'est passé
49:52par rapport à ces femmes
49:54c'est un crime
49:54contre l'humanité
49:55là on n'entendra pas
49:56monsieur Karim Khan
49:57procureur de la CPI
50:00monter au créneau
50:01c'est une honte absolue
50:02et honte à l'UNRWA
50:04honte à la Croix-Rouge
50:05et honte à l'UNICEF
50:06et encore moins
50:06les collectifs
50:07de féministes français
50:08bien évidemment progressistes
50:09merci Claude Monique
50:10il nous reste un peu plus
50:12de deux minutes
50:12on va quand même évoquer
50:14cette perspective
50:16plutôt optimiste
50:17en tout cas
50:18c'est Benyamin Netanyahou
50:19qui lui se dit optimiste
50:20par rapport à un accord
50:22alors c'est vrai que
50:23si Donald Trump peine
50:24à arrêter la guerre
50:24entre la Russie et l'Ukraine
50:25pour le moment
50:26et bien le président américain
50:27lui aussi
50:28se montre confiant
50:29dans la possibilité
50:30d'un accord entre Israël
50:31et les terroristes du Rama
50:32sur un cessez-le-feu
50:33et sur la libération
50:34des otages
50:35voilà ce que dit
50:35Benyamin Netanyahou
50:36oui je pense que nous
50:37nous rapprocherons
50:38d'un accord de trêve
50:38je pense qu'il y a
50:39de bonnes chances
50:40que nous l'obtenions
50:42c'est Steve Vitkoff
50:44l'envoyé spécial
50:45de Donald Trump
50:45qui lui espère un accord
50:47Michel Fayet
50:47d'ici la fin de la semaine
50:48sur une trêve de 60 jours
50:50une libération d'otages
50:515 aujourd'hui d'ailleurs
50:52soulignons-le
50:53le Qatar un peu moins optimiste
50:56ils disent
50:57il va falloir du temps
50:58même les Israéliens
50:59enfin Netanyahou
50:59ou ses conseillers
51:01ont dit que ça pourrait
51:01prendre peut-être
51:02une ou deux semaines encore
51:03pour être complètement finalisé
51:05donc oui c'est quelque chose
51:07qui est dans les
51:08enfin c'est en train
51:10d'être négocié
51:11maintenant la question
51:12ça va être
51:12combien d'otages
51:13vont encore rester
51:14entre les mains du Hamas
51:15parce que tant qu'il
51:16conservera ses otages
51:18la guerre reprendra
51:19la question des otages
51:22bien évidemment
51:22du désarmement
51:23aussi
51:24des terroristes de Hamas
51:25qui est dans la balance
51:26ça aussi
51:26ça fait partie des échanges
51:28désarmée
51:28et ça va
51:30en fait c'est eux
51:31qui prennent en otage
51:32les palestiniens
51:32je rappelle encore une fois
51:33les propos de Mahmoud Abbas
51:35qui disait
51:35fils de chien
51:36libérer les otages
51:37et fils de chien
51:38quitter la gouvernance
51:40de la bande de Gaza
51:41donc il est important
51:43que les gens comprennent
51:45que le Hamas
51:45ne fait pas l'intérêt
51:47du peuple palestinien
51:48de toute façon
51:49là le dilemme
51:51c'est pas entre la paix
51:52ou la guerre
51:53pour Israël
51:54le dilemme
51:54c'est entre
51:55son existence
51:56ou sa disparition
51:57c'est exactement ça
51:58et Donald Trump
51:59qui est plus confiant
52:00c'est vrai Julie Girard
52:01sur ce dossier là
52:02en tout cas
52:02il a reçu
52:03on le rappelle
52:03Benjamin Netanyahou
52:04à Washington
52:05lundi et mardi
52:06Donald Trump
52:08qui fait aussi
52:09sur le Moyen-Orient
52:10qui essaye
52:10d'actionner
52:12tous les leviers
52:12pour la paix
52:13là encore
52:13oui je crois
52:14qu'en tout cas
52:14les Etats-Unis
52:15ont mis
52:16tous les moyens
52:17à disposition
52:18pour favoriser
52:19finalement
52:20cet accord de paix
52:21et qu'on espère
52:23qu'on arrivera
52:25à sa conclusion
52:26et effectivement
52:28ils se sont tenus
52:28côté d'Israël
52:29c'est quelque chose
52:31qui va aussi
52:32prendre du temps
52:33oui ça prend du temps
52:34c'est le mot de la fin
52:35pour vous Xenia
52:36le mot de la fin
52:37c'est beaucoup
52:38de responsabilité
52:39je voulais juste
52:39ajouter ce que vous avez dit
52:41très vrai
52:41et Donald Trump
52:43peut profiter
52:43de cette situation
52:44s'il y a les otages
52:45qui seront libérés
52:47c'est lui
52:47qui en fait
52:48médiaté
52:50comment dire
52:50qui a travaillé
52:51pour ces d'accords
52:52et ça peut être aussi
52:54aider Netanyahu
52:55qui à ses mamans
52:56a beaucoup
52:56beaucoup de critiques
52:58à l'intérieur
52:58d'Israël
52:59exactement pour le fait
53:00qu'il y a encore
53:01beaucoup d'attaches
53:02qui ne sont pas libérées
53:03vous entendez le générique
53:04de fin
53:04malheureusement
53:05nous arrivons au terme
53:06de cette émission
53:06l'heure inter
53:07c'est absolument passionnant
53:09comme d'habitude
53:09d'entendre vos analyses
53:10vos décryptages
53:11actualité qui continue
53:13bien sûr sur CNews
53:15tout de suite
53:15c'est Punchline
53:16avec Anthony Favalli
53:17au commande
53:18un grand merci
53:19à Benjamin Bouchard
53:20et à toutes les équipes
53:21de l'avoir aidé
53:21à préparer cette émission
53:22un grand merci
53:23bien évidemment
53:23à tous les quatre
53:24on se retrouve très vite
53:25sur CNews
53:26Canal 14
53:27première chaîne d'info de France
53:28on se retrouve très vite
Recommandations
1:01:33
|
À suivre
1:45:55
2:06:25
1:41:49
46:31
45:59
54:18
47:36
54:56
1:14:37
53:53
51:57
44:51
45:57
46:29
53:03
47:32
46:38
47:15
47:18
52:26