- 12/06/2025
Eliot Deval et ses invités décryptent l’actualité internationale dans #LHeureInter tous les jeudis à 16h
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00:00Il est 16h sur CNews, merci d'être avec nous pour l'heure inter, une heure où on va décrypter toute l'actualité internationale.
00:07Je vous présente les invités comme chaque jeudi après-midi dans un instant, mais avant cela c'est bien sûr le point sur l'information.
00:13Et c'est avec vous Audrey Berthaud, bonsoir.
00:15Bonjour Audrey Berthaud.
00:17On va commencer avec ce crash aérien dans le nord-ouest de l'Inde.
00:21Un avion de la compagnie Air India reliant la ville d'Ambedabad à Londres s'est écrasé juste après son décollage.
00:28Les sauveteurs ont récupéré 204 corps pour le moment sur le site du crash.
00:33L'avion transportait au total 242 personnes dont 169 indiens, 53 britanniques, 7 portugais, 1 canadien.
00:4012 membres d'équipage se trouvent également à bord.
00:43Des vidéos publiées sur les réseaux sociaux montrent l'avion de type Boeing 787 qui perd rapidement de l'altitude le nez en l'air avant de percuter un bâtiment et d'exploser totalement.
00:54Dans l'actualité française à présent, ne rien laisser passer.
00:58Voilà le message de Bruno Rotaillot ce matin.
01:00Le ministre de l'Intérieur a annoncé la dissolution de la Jeune Garde, mouvement antifasciste et celle de Lyon Populaire, un groupe d'ultra-droite.
01:08Vous voyez ce message posté sur X.
01:11Je me félicite que les organisations de la Jeune Garde et Lyon Populaire aient été dissoutes en Conseil des ministres.
01:17En revanche, le décret de dissolution du groupe Urgence Palestine n'a pas été présenté en Conseil des ministres aujourd'hui.
01:23Des tentes et des matelas posés au sol, 250 migrants se sont installés devant la mairie du 11e arrondissement de Paris.
01:29À l'initiative de l'association Utopia 56, plusieurs centaines de migrants ont décidé en effet de rester sur le parvis de la mairie jusqu'à ce qu'une proposition d'hébergement leur soit faite.
01:39Tant que l'État ne nous donnera pas de logement, on ne bougera pas.
01:43A d'ailleurs prévenu une migrante ivoirienne au micro de CNews.
01:47La famille de Gaulle a remis à l'État le manuscrit de l'appel du 18 juin.
01:52Le 18 juin 1940, qui a évidemment marqué l'histoire de France et de la Seconde Guerre mondiale.
01:57Ce jour-là, depuis Londres, Charles de Gaulle prenait la parole sur la BBC.
02:01Il appelait à résister face à l'Allemagne nazie.
02:04Une cérémonie a en effet eu lieu ce matin à la maison d'enchaîner Arcurtial à Paris.
02:09Et la famille a décidé de faire don de près de 1300 documents manuscrits ou dactylographiés du général de Gaulle.
02:16Et enfin, l'épave la plus profonde dans les eaux françaises a été découverte au large de Ramatuel dans le Var.
02:23La préfecture maritime de la Méditerranée et le ministère de la Culture l'ont annoncé hier.
02:28Cette épave a été retrouvée à 2567 mètres sous la surface de la mer pendant la plongée d'un drone sous-marin.
02:34Il s'agirait d'un navire marchand du XVIe siècle, parti d'un port de l'Italie du Nord pour une destination inconnue.
02:41Merci chère Audrey Pertot pour le point sur l'information.
02:45Nouveau Point à 17h et en attendant, c'est l'heure inter.
03:01À la une de l'heure inter, qui a piloté l'opération menée par Greta Thunberg, entre autres, et Rima Hassan en direction de Gaza ?
03:09Comment expliquer ce récit imposé par des élus de la gauche radicale parlant de kidnapping, de prise d'otages, d'emprisonnement ?
03:18On démêle le vrai du faux dans cette émission, notamment avec Noémie Alioua et notre correspondante depuis Tel Aviv, Liz Benkemoun.
03:24À la une également, le calme après les émeutes.
03:28C'est du moins ce qu'assure Donald Trump à Los Angeles.
03:30Et pourtant, plusieurs villes américaines ont été le théâtre de tensions entre militants et forces de l'ordre,
03:35sur fond de contestation de la politique migratoire.
03:39Comment éviter l'insurrection ?
03:42On en parle dans cette émission.
03:44Enfin, sur la guerre en Ukraine, nouvel échange de prisonniers entre Moscou et Kiev,
03:48sans donner le nombre de militaires libérés des deux côtés.
03:52Les récents pourparlers de paix n'ont pas encore abouti à une avancée majeure.
03:56Où en sommes-nous ?
03:57On verra cela avec Zénia Fedorova, qui revient tout juste de Russie.
04:02Voilà le programme de l'heure inter.
04:04Monsieur Amar, installez-vous.
04:06N'hésitez pas à venir, cher Paul Amar.
04:08Bonjour.
04:09Et welcome aboard.
04:10C'est comme ça qu'on dit, bien sûr.
04:12Mais attendez, j'essaye, Gérald Olivier, d'avoir l'accent, car il m'abrit que vous me...
04:16C'est bon, les notes sont bonnes ou pas ?
04:18Oui, pas mal, pas mal.
04:18Quoique, l'actualité au niveau de l'aéronautique n'est pas joyeuse aujourd'hui.
04:24Et ravi de vous retrouver sur ce plateau.
04:26Merci, merci de m'accueillir.
04:27Cher Paul Amar, j'imagine que vous avez entendu le sommaire.
04:32Je salue Gérald Olivier, spécialiste des Etats-Unis, ainsi que Karim Abrik, Zénia Fedorova.
04:38On parlera de la Russie et de l'Ukraine dans un instant.
04:42Mais je voulais vraiment commencer avec vous, Noémie Allioua.
04:45Et on salue notre correspondante depuis Tel Aviv, Lise Ben Kemoun.
04:49Pourquoi ? Parce que depuis une semaine, les caméras sont braquées sur cette flottille, cette croisière, ce voilier.
04:59Avec, pendant un premier temps, une certaine Greta Thunberg, qui a expliqué qu'elle avait été kidnappée, que c'était une prise d'otage.
05:07Et puis, dans les prochaines heures, Rima Hassan, l'eurodéputée française, devrait revenir sur le territoire national.
05:16On rappelle que c'est une expulsion forcée, puisque dans un premier temps, Rima Hassan a refusé son expulsion.
05:23Le voyer a été intercepté, Noémie, lundi.
05:28En France, certains essayent d'imposer un récit, parlant de kidnapping, de prise d'otages.
05:33Alors, c'est important de démêler le vrai du faux.
05:35Qu'est-ce qui est vérifié, véridique ? Et qu'est-ce qui est, en fait, un ensemble de fake news, selon vous ?
05:42Vous savez, dans cette affaire, malheureusement, il y a une grande falsification du langage.
05:46C'est-à-dire que vous l'avez assez bien montré, quand on parle de kidnapping, quand il s'agit de Rima Hassan,
05:52alors que c'est elle-même qui a refusé d'être expulsée, on est évidemment dans une utilisation complètement outrancière de la langue.
05:58Mais ça, on le voit, malheureusement, depuis un certain temps, lorsque les députés de la France Insoumise,
06:04donc des élus de la nation à l'Assemblée nationale, imposent des termes comme le terme d'apartheid,
06:11comme le terme de génocide, lorsqu'ils parlent d'otages, quand il s'agit de ces militants-là,
06:17évidemment qu'ils sont en train de retourner le réel.
06:19Mais vous savez, malheureusement, c'est un outil du totalitarisme.
06:25Souvenez-vous, dans 1984, le roman dystopique de George Orwell.
06:30Qu'est-ce qui se passe ?
06:31On voit également un État qui, pour contrôler les esprits, manifeste et utilise le langage.
06:36Lorsqu'on change le langage, on change la perception du réel.
06:40Et c'est pour ça que dans ce roman, l'État tient absolument à changer,
06:43à faire en sorte qu'il y ait des mots qui soient interdits,
06:44à dire que la vérité, c'est le mensonge, à dire que l'esclavage, c'est la liberté.
06:49Il y a une façon de tordre les mots.
06:51Et c'est exactement ce que l'on voit dans cette affaire.
06:54Lorsqu'on parle d'otages en ce qui concerne Rima Assad,
06:57évidemment, c'est une honte, c'est un scandale.
06:59C'est une indécence pour les véritables otages qui sont en ce moment dans les geôles du Hamas à Gaza
07:04et qui, sans doute, vivent le pire.
07:06On a des témoignages d'un certain nombre d'entre eux qui sont sortis de ces tunnels.
07:10Et ils vous racontent la famine, ils vous racontent la souffrance,
07:14ils vous racontent les humiliations et les femmes aussi avec les agressions sexuelles.
07:18Ça, ce sont des otages.
07:18Vous vous rappelez aussi la mise en scène du Hamas au moment de la libération de certains otages.
07:25Et peut-être que vous avez des élus en France qui ont la mémoire courte
07:28et qui ont oublié, c'est absolument terrifiant,
07:31où vous aviez des otages qui servaient de butin d'échange,
07:35qui étaient présentés à la foule, entourés de militaires, quoi que de militaires, de terroristes du Hamas.
07:43Lise Benkemoun est avec nous.
07:45Charlize, bonjour, merci d'être en direct dans l'heure interne.
07:50Alors, ce qui peut être intéressant, c'est de savoir comment est perçue la présence de Rima Hassan,
07:56qui va être expulsée d'un instant à l'autre du sol israélien.
08:00Comment a été vécu cette semaine où toutes les caméras étaient braquées sur ce voilier ?
08:06À vrai dire, Elliot, ça a été au départ très mal vécu par Israël,
08:10parce qu'on a tout de suite pensé à une opération de propagande,
08:14et c'est exactement ce que c'était.
08:16On a tous vu entre-temps la vidéo de Jean-Luc Mélenchon qui dit à Rima Hassan
08:22« Nous allons faire autant de propagande que possible autour de tout ce que tu fais ».
08:25Et on a senti dès le départ que ce narratif dont parlait Noémie Al-Youa,
08:30narratif complètement faux, allait s'imposer assez vite.
08:33Et on a vu rapidement des millions de posts sur les réseaux sociaux
08:37pour parler d'otages là où ça n'est pas le cas,
08:39pour parler d'arrestations illégales là où ça n'est pas le cas,
08:43et pour être effectivement sur un récit qui n'avait rien à voir avec la réalité.
08:47Alors qu'ici en Israël, on savait depuis le début
08:51que c'était une intense opération de communication,
08:54extrêmement bien préparée et aussi extrêmement bien financée.
08:58Et les révélations qui ont été faites par les médias britanniques sur Zahir Birawi,
09:03ce fameux membre du Hamas qui était aussi à l'origine de la flottille,
09:07qui a assisté au départ du bateau depuis la Sicile,
09:10qu'il a filmé en direct,
09:12c'est quelqu'un dont depuis 2019 déjà,
09:16aussi bien la Knesset, le Parlement israélien,
09:19que le Parlement anglais,
09:21sait qu'il est lié au Hamas,
09:23le montre dans des événements sur lesquels il anime pour parler du Hamas,
09:28il est pris en photo avec Ismaël Al-Nié.
09:30On n'a donc aucun doute sur la réalité de cette opération.
09:34Et on sait que depuis le début, ils cherchent les caméras.
09:37Et ce n'est bien entendu pas du tout pour diffuser de l'aide humanitaire,
09:41surtout sachant le peu d'aide qu'il y avait en réalité dans le bateau.
09:46Et donc, on a peur depuis le début de ce récit
09:50et qu'Israël soit de nouveau transformé en catastrophe
09:54qui détient des gens, etc.
09:56Et puis, mettez-vous aussi à la place des Israéliens,
10:00entendre parler d'otages.
10:01Quand on a des vrais otages qui sont détenus dans les geôles du Hamas,
10:05dans les tunnels, affamés, battus, violés,
10:09c'est vraiment insupportable, il faut être honnête.
10:12Maintenant, le petit bémol, et ça c'est vrai que c'est arrivé hier,
10:15et je dois pour une fois rendre hommage aux dirigeants français
10:18qui souvent, et en cas pas Emmanuel Macron ces derniers temps,
10:22ont tout le temps jeté de l'huile sur le feu.
10:24On a entendu hier François Béraud au Sénat dire
10:27que ça n'était pas des otages et que c'était impossible d'utiliser ce vocabulaire.
10:31On a entendu Jean-Noël Barraud,
10:32qui n'est pas susceptible d'être le meilleur ami d'Israël ces derniers temps,
10:36dire également que c'était absolument impossible d'utiliser ce vocabulaire
10:40et pas seulement sur les otages,
10:42et parler de la vacuité de la flottille en question.
10:45Donc, on a espoir en Israël
10:47qu'il y ait eu une prise de conscience en Europe
10:50que cette mission n'était évidemment pas celle qu'elle prétendait être.
10:54Lise ?
10:55On espère vraiment, oui ?
10:57Écoutez, on espère vraiment,
10:58on terminez votre phrase, pardonnez-moi,
11:00parce que j'avais plusieurs questions à vous poser,
11:02mais vous nous avez permis d'avancer un peu sur les thématiques.
11:04Cher Lise, on espère vraiment que...
11:06On espère vraiment qu'il y a une prise de conscience
11:09de la réalité de la mainmise du Hamas
11:12sur un certain nombre d'ONG,
11:14et dans ce milieu-là,
11:15et c'est très important de l'avoir en tête.
11:17Et notamment, on parlera de la difficulté
11:20de l'acheminement de l'aide alimentaire,
11:22avec là aussi des conditions extrêmement dures.
11:27La fondation GHF, soutenue par Washington,
11:31qui élève au moins à 8 morts le bilan de l'attaque
11:33sur son personnel,
11:35et qui accuse le Hamas
11:37d'avoir tiré justement sur ses humanitaires
11:40dans la bande de Gaza.
11:41Paul Amart, vous qui êtes un grand journaliste,
11:44très grand journaliste d'expérience,
11:46ancien présentateur, notamment du 20h,
11:48quel regard vous portez sur la hiérarchisation
11:50de l'information, sur la réalité des faits,
11:52et le récit médiatico-politique
11:55qu'on a vécu tout au long de la semaine,
11:57et aujourd'hui, rares sont celles et ceux
12:00qui l'encouragent de dire,
12:01mais attendez, ne parlez pas d'otages,
12:03ne parlez pas de kidnapping,
12:05dans une situation comme celle-ci.
12:07Écoutez, à cette falsification du réel,
12:10évoquée par Noémie,
12:12j'ajouterai une falsification de l'histoire,
12:14de sa propre histoire.
12:15Ce qu'on ne veut pas dire,
12:17c'est que Rima Hassan était une agente de la Syrie,
12:20au temps de Bachar el-Assad.
12:21Père officier, servant d'une armée syrienne,
12:24ayant participé au génocide,
12:26je dis bien là, un vrai génocide,
12:27450 000 Syriens tués par des Syriens.
12:31Depuis la chute de Bachar el-Assad,
12:33Rima Hassan s'est mise au service,
12:35ce sont des informations que je vous donne,
12:36au service de l'Algérie.
12:38C'est la raison pour laquelle, d'ailleurs,
12:39elle a refusé de voter la résolution européenne
12:42appelant à la libération de Boalem sans salle.
12:46C'est la raison pour laquelle elle soutient l'Algérie
12:47dans le dossier du Sahara occidental.
12:50Et voilà cette Rima Hassan,
12:52dont Emmanuel Macron s'empresse d'exiger
12:55le retrait dans les plus brefs délais,
12:57je le cite, de la part d'Israël,
12:59de cette pseudo-otage.
13:01J'aurais aimé observer la même célérité
13:04du président de la République
13:05quand Boalem sans salle a été arrêté
13:08par l'Algérie, le régime algérien.
13:10J'aurais aimé la même fermeté
13:12à l'égard de l'Iran,
13:13quand l'Iran a arrêté et détenu
13:16depuis trois ans maintenant
13:17Cécile Collère et Jacques Paris,
13:20qui sont dans des géoles iraniennes,
13:22au lieu de quoi, Emmanuel Macron
13:24va serrer la main du président iranien
13:25à l'ONU.
13:27Heureusement, Lise l'a évoqué tout à l'heure,
13:29François Bayrou a sauvé l'honneur.
13:31Vous dites, ce sont des informations
13:32que je vous donne,
13:33ce sont des informations
13:34que nous n'avons pas encore vérifiées.
13:35Et donc, évidemment,
13:36je vous laisse la paternité
13:38de ces propos, bien sûr,
13:39cher Paul Amar.
13:41Lise Benkeemoun a aussi parlé,
13:42ça c'est un élément
13:43qui est très important
13:44dans ce récit médiatique,
13:46de Zahir Birawi,
13:47le cofondateur de la mission humanitaire,
13:50qui est accusé
13:50d'être un agent du Hamas.
13:53Et c'est le télégraphe
13:55qui l'avait relayé cette semaine.
13:58Un agent du Hamas
13:58basé à Londres
13:59est à l'origine
14:00de la flottille
14:01de Greta Thunberg
14:01et donc aussi
14:02de Rima Hassan.
14:06Noémie ?
14:06Oui, vous savez,
14:07je suis frappée
14:07qu'il y ait un tas d'informations
14:09qui malheureusement
14:09ne sont pas mises à disposition
14:10du public suffisamment.
14:12Et donc, le public
14:13ne peut pas aussi
14:14se construire un avis éclairé
14:16sur ce conflit
14:17qui est par ailleurs assez complexe.
14:18Et là, vous mettez le doigt
14:19sur une information
14:20très importante.
14:21Et je vous remercie de le faire
14:22parce que malheureusement,
14:23ça n'a pas suffisamment été dit.
14:24Cette figure extrêmement importante
14:26dans toute cette opération
14:27dont on entend parler au quotidien,
14:30Zahir Birawi.
14:31Qui est Zahir Birawi ?
14:32Écoutez,
14:33c'est le cofondateur
14:34de toute cette opération.
14:35Et qui il est par ailleurs ?
14:37Il est fiché par Israël
14:38depuis 2013.
14:39Il est soupçonné
14:40d'être un agent
14:41au placé du Hamas.
14:42Mais ce n'est pas simplement
14:43des soupçons
14:44qui ne sont constitués
14:46sur aucune preuve.
14:47Il y a une photo de lui
14:48qui date de 2012.
14:49On le voit juste à côté
14:52d'Ismail Allier,
14:53le chef de la branche politique
14:55du Hamas
14:55qui a été éliminé par Israël.
14:58Souvenez-vous,
14:58c'était à Téhéran
14:59par le Mossad.
15:00Donc, à partir du moment
15:02où il se trouve
15:02tout près d'Ismail Allier,
15:04ça veut dire
15:05qu'il a eu
15:06un rôle majeur
15:07et pas simplement
15:08des petites fonctions
15:09au sein du Hamas.
15:10C'est donc une figure
15:11qui est importante
15:12dans cette organisation
15:15terroriste palestinienne.
15:17Il faut comprendre
15:18qu'on a affaire là
15:19à des informations
15:20qui sont majeures,
15:21qui sont révélées
15:22en l'occurrence
15:23par le Télégraphe
15:24qui est quand même
15:24un quotidien britannique
15:26sérieux
15:27avec des preuves
15:28et ce sont,
15:29je le regrette
15:30parce que je suis
15:31par ailleurs journaliste
15:32et je regrette
15:32que ces informations
15:33n'aient pas été
15:33suffisamment mises en avant.
15:35C'est très important
15:35aussi pour comprendre
15:36le contexte.
15:37Et si vous me donnez
15:37une minute de plus,
15:38j'aimerais aussi
15:39ajouter une autre information
15:41qui me paraît aussi
15:41très importante
15:42pour comprendre
15:42ce qui est en train
15:43de se jouer.
15:44Nous parlons
15:45de cette flottie
15:47qui est présentée
15:47comme un navire humanitaire
15:48et de ces douze personnes
15:50à bord.
15:51Mais le pédigré
15:52de ces personnes
15:53n'a pas non plus
15:54vraiment été creusé.
15:56Et là,
15:56j'ai envie de vous parler
15:57de Tiago Avila.
15:58Tiago Avila,
15:59il faisait partie
15:59de ces douze personnes
16:00qui étaient sur
16:02la fameuse flottie
16:03et Tiago d'Avila,
16:04eh bien lui,
16:04il a une fascination
16:05pour le Hezbollah
16:06puisqu'il a publié
16:07sur ses réseaux sociaux
16:09une vidéo de lui
16:10dans laquelle il assiste
16:12au Liban
16:13aux obsèques
16:14du chef du Hezbollah
16:15Hassan Nasrallah.
16:16Et donc,
16:17il se filme lui-même
16:18au milieu de la foule
16:19en train de crier
16:20mort à Israël
16:22et ensuite,
16:23lorsque cette vidéo
16:24est révélée
16:25par un certain nombre
16:26de médias,
16:27eh bien cette vidéo
16:28est soudainement supprimée.
16:29Pourquoi est-ce que
16:30le pédigré de monsieur Avila
16:31n'est pas connu
16:32du grand public ?
16:33Ça permettrait aussi
16:34de comprendre
16:34les racines profondes
16:36de cette opération
16:37qui n'est pas portée
16:38par des humanistes,
16:39qui n'est pas une opération
16:40humanitaire,
16:41qui a des relents
16:42extrêmement violents
16:44parce qu'avoir une fascination
16:46pour Hassan Nasrallah,
16:46pardonnez-moi,
16:47ça ne peut pas faire de vous
16:48un humaniste.
16:49Eh bien c'était important
16:50d'apporter là aussi
16:51une autre version
16:53qui a été peu traité
16:56ces derniers jours,
16:57notamment dans les médias.
16:59On revient dans un instant
17:01pour leur interne,
17:01je veux absolument
17:02qu'on parle de l'Iran
17:03parce que la situation
17:04est en train de se tendre,
17:06il y a un risque
17:06de conflit majeur
17:07avec l'Iran
17:09qui menace
17:10les Etats-Unis,
17:11les bases américaines
17:12du côté du Proche-Orient
17:13et Israël
17:14pourraient intervenir.
17:16On parlera également
17:17de l'Ukraine
17:18et puis des émeutes
17:19aux Etats-Unis.
17:21Donald Trump,
17:21cher Gérald Olivier,
17:22il a dit
17:22c'est bon là,
17:23ça fait deux nuits
17:24que c'est calme
17:24à Los Angeles.
17:26Fake news ou pas ?
17:27Non, non, pas du tout.
17:28Au contraire.
17:29Vous allez nous expliquer
17:30dans un instant
17:30ce qui s'est passé.
17:31A tout de suite
17:32dans l'heure interne.
17:37Il est un peu plus
17:37de 16h20 sur CNews
17:38et on poursuit l'heure interne
17:39toujours avec Karim Abrik,
17:40avec Paul Amard,
17:41avec Zénia Fedorova,
17:42Noemi Alouioa
17:43et Gérald Olivier.
17:46On parlait
17:46de démêler
17:48le vrai du faux
17:49concernant
17:49toute cette communication
17:51autour
17:51de cette flottille
17:54qui a accompagné
17:55Greta Thunberg
17:56et Rima Hassan.
17:57Il y a aussi
17:59et c'est ce qu'on disait
18:01le récit médiatique
18:02co-politique
18:03et parfois
18:03les politiques
18:04sont prêtes à tout
18:04pour relayer
18:05des informations.
18:06Je pense à Mathilde Panot
18:07qui a supprimé
18:08d'ailleurs son tweet
18:09parce que
18:10les internautes
18:12ne sont pas dupes.
18:13Il y a une marche
18:15internationale
18:16qui est en train
18:17de s'organiser
18:17en direction
18:19de Gaza
18:21et qui a commencé
18:22au Maghreb.
18:23D'ailleurs,
18:24des militants
18:25ont été interpellés
18:26parce que l'Egypte
18:26ne veut pas du tout
18:27de ça.
18:27Et que dit Mathilde Panot ?
18:30Elle dit
18:30soutien aux milliers
18:31de personnes
18:31parties du Maghreb
18:33pour former
18:34une caravane
18:34humanitaire
18:35vers la bande de Gaza
18:36après 20 mois de génocide.
18:37Ce sont les peuples
18:37mobilisés
18:37qui viendront
18:38à bout
18:38du blocus de Gaza
18:40et de la politique
18:40suprématiste
18:41de Netanyahou.
18:42Sachez,
18:42chers téléspectateurs,
18:43que cette photo
18:44n'existe pas.
18:45C'est une fausse photo.
18:46C'est une photo
18:47générée par
18:48l'intelligence artificielle
18:49et d'ailleurs
18:50elle a supprimé
18:51son tweet
18:52Karim Abri.
18:52C'est là aussi
18:54quand on parle
18:54de la puissance
18:55du récit médiatico-politique.
18:57C'est important.
18:58Vous savez,
18:59il y a quelques années
18:59de ça,
19:00c'était justement
19:00lors du premier mandat
19:01de Donald Trump
19:02qu'il y avait eu
19:02cette sortie
19:04de sa porte-parole
19:05qui avait parlé
19:05des faits alternatifs.
19:07Il y avait beaucoup
19:07de gens
19:07qui s'en moquaient
19:08en disant
19:09oui,
19:09l'air des faits alternatifs.
19:11Je crois malheureusement
19:13qu'on est en plein dedans
19:13aujourd'hui.
19:14il y a une instrumentalisation
19:16politique
19:16des différents conflits
19:17à travers le monde
19:18et il y a une accélération
19:20parce qu'effectivement
19:20les médias sociaux,
19:21vous pouvez aller voir
19:22votre vérité.
19:24Ça contribue
19:24à cette propagande
19:25mais malheureusement
19:26ce qu'on voit aussi
19:27c'est que chez une partie
19:28de la jeune génération,
19:30par exemple
19:31on a parlé tout à l'heure
19:31de cette flottille
19:33de la liberté,
19:35il y a quelque chose,
19:36je pense que le Hamas
19:37là-dessus a réussi
19:38quelque chose malheureusement
19:39et peut-être
19:40par un relais aussi
19:42des discours
19:43de certains partis politiques,
19:45c'est cette idée
19:46et dans une partie
19:47de la jeunesse
19:47il y a cette haine maintenant,
19:49cette haine anti-Israël,
19:50il y a cet antisémitisme
19:52qui monte,
19:53qui a explosé
19:54un peu partout,
19:54qui en est la preuve.
19:55Donc malheureusement
19:56il y a cette instrumentalisation
19:58et ça en résulte,
19:59c'est ce qu'on voit aujourd'hui.
20:01Dans l'actualité également,
20:02c'est important,
20:02maintenant sur les réseaux sociaux
20:04il faut faire attention à tout.
20:05Là par exemple
20:05je vois que depuis
20:06quelques minutes
20:07il y a une photo
20:08de Ritima Hassan
20:09qui a assuré
20:10de faire une grève de la faim
20:11en train de...
20:12de manger,
20:14de se restaurer.
20:15Merci cher Gérald Olivier.
20:17Donc c'est une grève de la faim
20:19qui fut très furtive
20:20pour Ritima Hassan.
20:23Et ce qui est terrible d'ailleurs,
20:24c'est que ça empêche
20:25durant toute la semaine
20:26de parler de la situation
20:27des Gazaouis
20:29et de la situation humanitaire
20:31et puis aussi
20:31de ces otages
20:32qui sont détenus
20:33depuis 20 mois
20:34par les terroristes
20:36du Hamas
20:37avec encore 55
20:38si mes chiffres sont bons
20:41je crois que c'est 55,
20:42une cinquantaine d'otages encore
20:43dont une vingtaine
20:45qui seraient encore
20:46vivants.
20:46vivants.
20:47Vous imaginez ?
20:49Xenia Fedorova,
20:49en un mot après on parle de l'Iran.
20:51Non, non, je voulais juste ajouter
20:52une chose.
20:53Je pense que c'est...
20:54On peut parler d'une PR campaign
20:57comme vous avez dit
20:58que c'est une communication
20:59pour attirer l'attention
21:00pas seulement sur cette flottile
21:02mais aussi pour les personnages
21:03qui sont sur les bateaux.
21:05Mais il ne faut pas oublier
21:06qu'il y a eu déjà
21:07une flottile de liberté ici
21:09mais je ne me trompe pas
21:09c'était en 2010
21:10quand c'était bien avant
21:12les otages
21:13et bien avant cette situation
21:15et l'armée israélienne
21:16a réagi assez durement.
21:18En fait, il y a eu
21:18si je ne me trompe pas
21:19plusieurs personnes
21:20qui étaient tuées
21:21et finalement
21:23les attentes des médias
21:26c'est tout à fait compréhensible
21:28si on regarde
21:28ce qui est passé à l'époque.
21:30Non mais ce n'est pas du tout
21:31la même opération
21:32dans ce cas-ci
21:32on a vu que c'est
21:33un détournement des choses.
21:35Moi je pense que
21:36tout le monde est sensible
21:37effectivement
21:37il y a encore des otages
21:39dans la bande de Gaza
21:39il y a une situation
21:41humanitaire
21:42qui se passe à Gaza
21:43tout le monde souhaite
21:44que
21:44tout le monde souhaite
21:48qu'il y ait cette paix
21:49si ça avait été
21:49une véritable flottile
21:50je ne pensais pas
21:50qu'on allait relancer
21:51le débat
21:52mais pourquoi pas
21:52là-dessus
21:53si ça avait été
21:54une véritable flottile
21:55de la liberté
21:55on aurait parlé
21:56des otages
21:56on aurait parlé
21:57de la situation humanitaire
21:58ça aurait été
21:59je pense ressenti
22:00par tout le monde
22:01là ça sonnait faux
22:02depuis le début
22:02simplement pardonnez-moi
22:04mais en 2010
22:04il y avait effectivement
22:06une flottile
22:07qui était partie
22:08un bateau
22:08qui était parti
22:09de la Turquie
22:10et quand la marine israélienne
22:11a tenté d'araisonner le bateau
22:12et de l'empêcher d'avancer
22:13ils ont été accueillis
22:14par des hommes armés
22:15qui ont tiré
22:16voilà pourquoi
22:16il y a eu un affrontement
22:17sur le bateau
22:18voilà pourquoi
22:19il y a eu des morts
22:19mais on est responsable
22:21en partie
22:21nous médias
22:22ou nous journalistes
22:23de cette propagande
22:25qu'on relaie même
22:25d'une façon involontaire
22:27quand on dit
22:28et quand on reprend
22:29l'expression
22:29flottile de la liberté
22:30non
22:31c'est flottile de la propagande
22:32au service de qui ?
22:34au service du Hamas
22:35un point c'est tout
22:36et ils ne sont pas allés là-bas
22:37pour sauver
22:38prétendiment des civils
22:39mais ils sont allés
22:40pour tenter
22:41de sauver
22:41le Hamas
22:42qui voit venir
22:44une défaite
22:44à mon avis
22:45probable
22:46tout simplement
22:47et ce qui est terrible
22:48c'est que même
22:48la question se pose
22:50en reliant l'information
22:51en parlant de l'information
22:53en débunkant
22:54en quelque sorte
22:54pardonnez-moi
22:55l'expression
22:56mais
22:57les fausses
22:58les fake news
22:59vous parlez quand même
23:01de ce sujet-là
23:02et vous pouvez tout expliquer
23:04vous pouvez apporter
23:04des éléments factuels
23:06en en parlant
23:07vous médiatisez aussi
23:08donc on entre
23:09malheureusement
23:10dans ce triste jeu
23:13parlons de l'Iran
23:14très important
23:15ce qui est en train
23:16de se passer
23:16est-ce que nous sommes
23:17à l'aube d'une guerre
23:18impliquant l'Iran
23:18les Etats-Unis
23:19mais également Israël
23:20l'Iran a annoncé
23:21coup sur coup jeudi
23:22à la prochaine construction
23:23d'un nouveau site
23:25d'enrichissement
23:25et une augmentation
23:26significative
23:27de sa production
23:28d'uranium
23:28donc il y a évidemment
23:30la question du nucléaire
23:31qui est en jeu
23:31et puis l'Iran a averti
23:33mercredi
23:34qu'il ciblerait
23:35les bases militaires
23:36américaines
23:36au Moyen-Orient
23:37en cas de conflit
23:38avec les Etats-Unis
23:40dont le président
23:41Donald Trump
23:41se dit se sentir
23:42moins confiant
23:43de parvenir
23:44à un accord
23:44avec Téhéran
23:45on voit le sujet
23:45de Karine Boutloub
23:47et on en parle
23:47tous ensemble
23:48devant une foule
23:51de partisans
23:51le président iranien
23:53répond à l'Occident
23:54exacerbé par l'adoption
23:56à Vienne
23:56d'une résolution
23:57condamnant l'Iran
23:58pour non-respect
23:59de ses obligations nucléaires
24:00la République islamique
24:02annonce coup sur coup
24:03la construction
24:04d'un nouveau site
24:05d'enrichissement
24:06et une augmentation
24:07significative
24:08de sa production
24:09d'uranium enrichie
24:10aujourd'hui
24:12nous nous trouvons
24:13dans une situation
24:13où l'Amérique
24:14et l'Europe
24:14tentent d'imposer
24:15des sanctions
24:16et des pressions
24:17drastiques
24:17à notre peuple
24:18et à notre pays
24:18l'Iran affirme
24:20que cet enrichissement
24:21d'uranium
24:21n'est destiné
24:22qu'à du nucléaire
24:23civil
24:23mais les occidentaux
24:25et les israéliens
24:25accusent l'Iran
24:27de chercher
24:27à se doter
24:28de l'arme atomique
24:29ils ne peuvent pas
24:30avoir d'armes nucléaires
24:31c'est très simple
24:32ils ne peuvent pas
24:33avoir d'armes nucléaires
24:34nous ne le permettrons pas
24:36de son côté
24:37Israël a appelé
24:39la communauté internationale
24:40à une réponse
24:41décisive
24:42contre Téhéran
24:43une position officielle
24:44mais officieusement
24:45l'état hébreu
24:46semblerait préparer
24:47une attaque imminente
24:49c'est du moins
24:49ce que rapportent
24:50des médias américains
24:52l'Iran a d'ores et déjà
24:53prévenu
24:53qu'il répondrait
24:54à toute frappe
24:55israélienne
24:56sur ses sites nucléaires
24:57des menaces
24:58qui pestent aussi
24:59sur les Etats-Unis
25:00en cas d'échec
25:01des pourparlés
25:02entre Téhéran
25:03et Washington
25:03prévus dimanche prochain
25:05si Dieu le veut
25:06les choses n'en arriveront pas là
25:08et les négociations
25:09aboutiront
25:10mais si ce n'est pas le cas
25:11et qu'un conflit
25:12nous est imposé
25:13l'autre camp subira
25:14assurément
25:15plus de pertes que nous
25:16toutes leurs bases
25:17sont à notre portée
25:18nous y avons accès
25:19et nous n'hésiterons pas
25:20à les viser toutes
25:21dans les pays
25:22qui les abritent
25:23face à cette escalade
25:25détention
25:25Donald Trump
25:26a confirmé
25:27le déplacement
25:27de son personnel américain
25:29et de leur famille
25:30basée dans la région
25:31qualifiant l'endroit
25:32de dangereux
25:33l'Union Européenne
25:35elle
25:35a appelé l'Iran
25:36à faire preuve
25:37de retenue
25:38et là
25:39on a besoin
25:40là aussi
25:40d'y voir un peu plus clair
25:41on ira sur le terrain américain
25:42avec peut-être
25:43un nouvel échec
25:44pour Donald Trump
25:45qui avait promis
25:46de régler cette situation
25:47assez rapidement
25:48sur le terrain
25:49disons
25:50militaire
25:51est-ce qu'on doit comprendre
25:52on doit se préparer
25:53l'Europe doit se préparer
25:54à un nouveau conflit
25:55cette fois-ci
25:57entre l'Iran
25:58et Israël
25:59Paul Hamard
26:00ça semble inéluctable
26:02inéluctable
26:02oui je pense
26:03parce qu'il faut écouter
26:04ce que dit
26:05l'agence internationale
26:07de l'énergie atomique
26:07c'est très important
26:08parce qu'elle a été
26:09jusqu'à présent
26:10très très neutre
26:10et aujourd'hui
26:11elle dit
26:12nous avons
26:12la conviction
26:13que l'Iran
26:14prépare
26:15une bombe atomique
26:17et je pense
26:18que l'Iran
26:18commet une erreur
26:19d'ailleurs en menaçant
26:20les Etats-Unis
26:21il ne faut pas oublier
26:21que lors de son premier mandat
26:23Trump n'a pas hésité
26:24à faire assassiner
26:25Soleimani
26:26qui était le patron
26:27des gardiens
26:28de la révolution
26:29l'état-major
26:30avait proposé à Trump
26:31plusieurs scénarii
26:32il avait choisi
26:33le plus radical
26:33et si l'Iran
26:34commet l'erreur
26:35d'attaquer une base américaine
26:36je pense que même Trump
26:38n'hésiterait pas
26:39à riposter
26:40il faut savoir
26:41que lors des deux
26:42frappes massives
26:43de l'Iran
26:44contre Israël
26:45plusieurs centaines
26:45de missiles
26:46tirés à l'aveugle
26:48sur l'état d'Israël
26:49Israël avait prévu
26:51de riposter
26:51tous les avions étaient prêts
26:52pour décoller
26:53et c'est Joe Biden
26:54le prédécesseur de Trump
26:55qui avait retenu
26:56la main de Netanyahou
26:57et qui avait empêché
26:58Israël
26:59de riposter
27:00Israël
27:01attend l'occasion
27:03pour attaquer
27:04ils attendent simplement
27:05le feu vert
27:06des Etats-Unis
27:06des Etats-Unis
27:07alors justement
27:08si on tire un peu
27:09le fil
27:09et de ces relations
27:11entre les Etats-Unis
27:12et l'Iran
27:13on a parlé rapidement
27:15de Donald Trump
27:15il faut penser aussi
27:16à Barack Obama
27:17qui à cette période-là
27:19ne voulait pas
27:20mettre la pression
27:21sur l'Iran
27:22et on en voit aujourd'hui
27:23en quelque sorte
27:24les conséquences
27:25Gérald Olivier
27:25On a commencé
27:26avec le fameux
27:26JCPOA
27:27si on regarde
27:28un peu l'histoire
27:28Alors en français ?
27:30C'était l'accord
27:30on l'appelle
27:31l'accord sur le nucléaire iranien
27:32Je peux vous dire
27:34ce que ça veut dire
27:34en anglais
27:35Non mais c'était
27:35très bien résumé en français
27:37L'accord sur le nucléaire iranien
27:38C'est vrai que Barack Obama
27:40avait pensé
27:40qu'on pouvait s'entendre
27:41avec les Iraniens
27:42Pour moi
27:43il n'y a jamais eu
27:43aucun doute
27:44que le régime
27:44avait comme objectif principal
27:47d'obtenir la bombe
27:48parce qu'ils estiment
27:49que si Saddam Hussein
27:51avait eu la bombe
27:51il ne serait pas tombé
27:52que si Kadhafi
27:53avait eu la bombe
27:54il ne serait pas tombé non plus
27:55Donc c'est ce qu'ils veulent
27:56C'est une forme
27:56d'insularisation du régime
27:58Donald Trump
27:59a rejeté cet accord
28:01quand il est arrivé
28:02une première fois
28:02en son mandat
28:03Et là j'avoue
28:05que l'Iran
28:05n'était pas sa priorité
28:07Lui sa priorité
28:08c'est d'être empêché
28:09que l'Iran ait la bombe
28:10Par contre
28:10s'il y avait une possibilité
28:12de s'entendre
28:12avec le régime
28:13et au besoin
28:14de retrouver
28:14une forme de relation
28:15je dirais
28:16quasi normale
28:17dans un Moyen-Orient pacifié
28:20il était pour
28:20Et d'ailleurs
28:21il a tendu la main
28:22plusieurs reprises
28:23à l'Iran
28:23Et il y a toujours
28:24des négociations
28:25qui peut-être
28:26n'aboutiront pas
28:27mais qui vont encore
28:28avoir un épisode
28:30ce dimanche
28:30Donc pour l'instant
28:31on n'en est pas
28:32à la limite
28:32Par contre
28:33Donald Trump
28:33a clairement dit
28:34que si les Iraniens
28:35refusaient la main tendue
28:36ben là
28:37on serait dans un
28:38un conflit direct
28:40Noémie Alouya
28:41Israël devrait y aller seul
28:43Je rejoins complètement
28:44ce qu'a dit Paul Amar
28:45c'est-à-dire que
28:46cette confrontation
28:47est inéluctable
28:48La question c'est de savoir
28:49quand est-ce qu'elle aura lieu
28:50Et là
28:51évidemment
28:51personne n'est devin
28:52personne ne sait exactement
28:53quand est-ce que ça aura lieu
28:54mais ça aura lieu
28:55pourquoi ?
28:56Parce que c'est une question
28:57de survie pour Israël
28:58Il faut rappeler que
28:59la République islamique d'Iran
29:00j'appelle toujours
29:01la République islamique d'Iran
29:02par respect pour mes amis
29:04iraniens qui luttent
29:05contre ce régime
29:05de toutes leurs forces
29:07la République islamique d'Iran
29:08finance le Hamas
29:09finance le Hezbollah
29:11et même
29:11il leur donne des armes
29:12il finance aussi
29:14toutes les milices chiites
29:15qui sont en Syrie
29:16et en Irak
29:17tout ça
29:17c'est revendiqué
29:19et donc Israël
29:20ne peut pas se permettre
29:21d'avoir
29:22la République islamique d'Iran
29:24qui détient
29:24la bombe atomique
29:25et donc
29:25quoi qu'il arrive
29:26il sera obligé
29:28d'entrer
29:28dans une confrontation
29:29Si je peux me permettre
29:30l'Iran aujourd'hui
29:31est considérablement affaibli
29:33parce que
29:33ces milices
29:34elles n'existent
29:35pratiquement plus
29:36le Hezbollah a été démantelé
29:37les outils ont été mis
29:39hors d'état de nuire
29:40en grande partie
29:41le Hamas
29:43est en train
29:43de l'être
29:44la Syrie est tombée
29:45l'Iran est quand même
29:47beaucoup plus isolé
29:48qu'il ne l'a jamais été
29:49depuis une vingtaine d'années
29:508 Iraniens sur 10
29:51je dis bien
29:528 Iraniens sur 10
29:54souhaitent la chute
29:55du régime
29:55des moines
29:56Si on parle
29:59de Donald Trump
30:00qui a dit
30:01qu'il cherche
30:03une solution diplomatique
30:05avec l'Iran
30:05il a parlé
30:06avec les alliés
30:07d'Iran
30:08il a parlé aussi
30:09à Netanyahu
30:10il a même
30:11allé jusqu'à
30:12demander à Netanyahu
30:13à un moment
30:14d'arrêter
30:14la guerre
30:15à Gaza
30:16et il a parlé
30:17avec
30:18Vladimir Poutine
30:19il a demandé
30:19à Vladimir Poutine
30:20d'assistance
30:21pour la négation
30:22des médiatisations
30:23la médiation
30:27la médiation
30:27merci beaucoup
30:28c'est difficile à dire
30:29à Vladimir Poutine
30:31parce qu'il sait
30:31que Vladimir Poutine
30:32a toujours gardé
30:33la relation
30:34avec l'Iran
30:35et en fait
30:36il peut être utile
30:37dans cette négociation
30:38donc aujourd'hui
30:39je pense que
30:40Donald Trump
30:40n'est pas encore là
30:41pour donner un fauveur
30:42à Israël
30:43pour taper sur l'Iran
30:45parce qu'il comprend
30:45ça va déstabiliser
30:47toutes les régions
30:48bien sûr
30:48on revient dans un instant
30:50nouvelle courte pub
30:51on va parler de l'Ukraine
30:52parce que
30:52cher Xenia
30:54vous revenez
30:55non pas d'Ukraine
30:56mais de Russie
30:56vous y avez passé une semaine
30:57et c'est intéressant
30:58de connaître un peu
30:59l'atmosphère
31:00du côté des Moscovites
31:02et puis
31:03on parlera
31:04des tout derniers éléments
31:05avec Vladimir Poutine
31:07qui entend
31:07renforcer son armée
31:09alors
31:09je ne comprends pas tout
31:12moi depuis quelques semaines
31:13on promettait la paix
31:14vous avez du côté de l'OTAN
31:15un réarmement important
31:17de l'Europe
31:17un réarmement important
31:19et puis également
31:20du côté de la Russie
31:21et puis
31:22ces émeutes
31:23je vous promets
31:24qu'on va en parler
31:24Gérald Olivier
31:25je ne sais pas ce que vous avez fait
31:26du côté de l'Auchan Angeles
31:27mais
31:27ce n'est pas moi
31:28ce n'est pas vous
31:28vous êtes sûr ?
31:29alors vous pouvez peut-être
31:30rester à l'air
31:31à tout de suite
31:3213h45 sur CNews
31:37et on poursuit
31:38l'heure inter
31:39ensemble
31:40jusqu'à 17h
31:40on est avec
31:41Karima Briggs
31:41Zénia Fedorova
31:42Noemi Aljua
31:43Gérald Olivier
31:44on a le plaisir
31:45vraiment
31:45je le redis
31:46d'avoir Paul Amar
31:47sur notre plateau
31:49on a parlé
31:50du risque de guerre
31:51entre Israël
31:54et l'Iran
31:55avec également
31:56la participation
31:57ou non
31:57des Etats-Unis
31:58parlons d'une autre guerre
32:00et celle-là
32:00on en a parlé
32:01pendant très longtemps
32:01ces trois dernières semaines
32:02voire ce dernier mois
32:03c'est la guerre commerciale
32:04la guerre commerciale
32:06avec la guerre
32:06des taxes douanières
32:08et visiblement
32:09il pourrait y avoir
32:10quelque chose
32:12de plutôt positif
32:13c'est-à-dire un accord
32:14entre la Chine
32:15et les Etats-Unis
32:17donc les deux plus grandes
32:18puissances économiques
32:19au monde
32:19c'est le président américain
32:20Donald Trump
32:21qui s'est félicité
32:22mercredi de l'accord
32:22de principe
32:23trouvé entre Washington
32:25et Pékin
32:26dans la nuit
32:26à Londres
32:27et qui devrait
32:28assure-t-il
32:28permettre la fourniture
32:29de terres rares
32:30chinoises aux Etats-Unis
32:31louant une relation
32:33excellente
32:34entre son pays
32:35et la Chine
32:35on est avec
32:36Shanrui Zhang
32:36bonjour cher
32:37Shanrui
32:38vous êtes journaliste
32:39basé à Pékin
32:41faut-il comprendre
32:42faut-il souffler
32:42et se dire
32:43que ça y est
32:43le bras de fer
32:45entre
32:46Donald Trump
32:49et la Chine
32:50se calme un peu
32:51et qu'il n'y aura pas
32:52finalement
32:53d'explosion
32:54des taxes douanières
32:55là c'est
32:57on est entré
32:57dans une trêve
32:58de négociations
32:59bien longue
33:00donc là il faut toujours
33:01de négociations
33:01parce que
33:02si on le rappelle
33:03bien un peu
33:04ce qui s'est passé
33:04depuis un mois
33:05il s'est passé
33:05plein de choses
33:06depuis un mois
33:07entre la Chine
33:07et les Etats-Unis
33:08le 12 mai
33:09c'était
33:10cette déclaration
33:11à Genève
33:12donc plutôt au début
33:13c'était un signe
33:14très positif
33:15et puis le 5 juin
33:16l'appel entre
33:17le président chinois
33:18Xi Jinping
33:19et le président
33:20américain
33:21Donald Trump
33:22à l'invitation
33:23du président américain
33:24Donald Trump
33:25et puis le 10 juin
33:26à Londres
33:27après ces deux jours
33:28de négociations
33:29sans cesse
33:31finalement
33:32ils ont annoncé
33:33respectivement
33:34qu'ils avaient atteint
33:34en principe
33:35un cadre
33:36pour mettre en oeuvre
33:36les consensus
33:37issu
33:38de l'appel téléphonique
33:39des deux chefs d'Etat
33:40le 5 juin
33:41et après
33:42du côté de la Chine
33:43ça a été
33:43plutôt qualifié
33:44comme une discussion
33:45très rationnelle
33:46et approfondie
33:47et franche
33:48mais après
33:49encore une fois
33:50je pense qu'il faut
33:50bien prendre conscience
33:51de la réalité des choses
33:52c'est que la réalité
33:53aujourd'hui
33:54du côté de la Chine
33:55c'est qu'il faut
33:56accentuer davantage
33:57la complémentarité
33:58dans les deux économies
33:59donc l'économie américaine
34:01et l'économie chinoise
34:01de comprendre
34:02qu'il faut
34:03davantage coopérer
34:05que de se concentrer
34:07sur les sujets
34:08qui divisent
34:09les deux parties
34:09et bien écoutez
34:11merci beaucoup
34:11chanrouille
34:12pour ces petites précisions
34:14Gérald Olivier
34:15vous vouliez réagir ?
34:16Oui oui je veux dire
34:16que deux choses
34:17d'abord c'est pas une vraie guerre
34:19ensuite elle est pas
34:20vraiment finie
34:20c'est pas une vraie guerre
34:21Oui mais c'est pas une vraie guerre
34:22tout le monde a parlé
34:23de guerre commerciale
34:24Oui mais parce que
34:24l'objectif c'est pas
34:25la guerre commerciale
34:26l'objectif c'est une révision
34:28des termes de l'échange
34:29et pour un rééquilibrage
34:30en faveur des Etats-Unis
34:31je rappelle quand même
34:32que les Etats-Unis
34:33ont un déficit commercial
34:34colossal avec la Chine
34:36ils ont un déficit
34:37qui est plus important
34:37que l'ensemble
34:38de leurs exportations
34:39vers la Chine
34:40et c'est ce que cherche
34:41Donald Trump
34:42à rééquilibrer
34:43ils cherchent également
34:43à ouvrir en partie
34:45le marché chinois
34:46et ils cherchent
34:47à garantir notamment
34:48cet approvisionnement
34:49en terres rares
34:50qui est le sujet
34:51de leur dernier accord
34:52mais cet accord
34:53il est bon pour six mois
34:54c'est pour ça que je dis
34:55cette guerre n'est pas
34:55totalement finie
34:56donc en fait
34:57les négociations vont poursuivre
34:58ce qu'il y a
34:58c'est que la tension est retombée
35:00qu'ils ont trouvé un accord
35:01mais pour moi
35:01on n'est pas encore
35:02sur un accord définitif
35:04ça va évoluer
35:05On verra ça
35:05dans les prochains jours
35:07On remercie
35:07Shen Ruizang
35:08vraiment d'intervenir
35:10régulièrement d'ailleurs
35:11dans leur inter
35:12et de nous apporter
35:13ces témoignages
35:15et cette expertise
35:16depuis Pékin
35:17La guerre cette fois-ci
35:20est la vraie
35:20et elle dure depuis
35:21trois ans
35:22c'est la guerre
35:22entre la Russie
35:23et l'Ukraine
35:23Zénia Federova
35:24vous êtes journaliste
35:26russe
35:28vous étiez d'ailleurs
35:28à Moscou
35:29pendant une semaine
35:31vous revenez à peine
35:32de Moscou
35:33alors rapidement
35:35peut-être
35:36quelle est
35:37l'atmosphère
35:39qu'avez-vous retenue
35:40de ce séjour
35:41à Moscou
35:43que vous ont dit
35:44les moscovites
35:44concernant la guerre
35:45vous savez
35:46ça fait déjà un an
35:47que je ne dis pas
35:48à Moscou
35:49donc pour moi
35:49je veux
35:50il y a des changements
35:51dans l'esprit
35:52comment les moscovites
35:54les russes
35:55voient ces conflits
35:56je pense qu'à l'époque
35:58il y a eu encore
35:59beaucoup de débats
36:00autour de ce sujet
36:01aujourd'hui
36:01je pense après
36:02qu'il y a eu
36:03beaucoup de déclarations
36:05de l'OTAN
36:06des dirigeants européens
36:07par exemple
36:08Emmanuel Macron
36:09qui a dit
36:09que la Russie
36:10c'est une menace
36:11existentielle
36:12pour la France
36:12il y a eu
36:13des déclarations
36:14que la Russie
36:15va attaquer
36:16absolument Europe
36:16donc les russes
36:17ont vu tout ça
36:18et ils ont compris
36:19qu'en fait
36:19il y a vraiment
36:20deux histoires
36:21très différentes
36:22ce qui vraiment
36:23pensent les russes
36:24c'est ce qui pense
36:25la Russie
36:25comment les russes
36:26réagissent
36:27et aussi ce qui est
36:28relayé dans les médias
36:29occidentaux
36:29donc les russes
36:31savent que
36:32à mon avis
36:33ils sont beaucoup plus unis
36:34qui avancent
36:35sur ces sujets
36:36tout le monde veut la paix
36:37évidemment
36:38mais comme en France
36:40les médias disent
36:41que c'est la Russie
36:42qui ne veut pas la paix
36:43en Russie évidemment
36:44on dit que c'est
36:46l'Europe
36:47qui ne veut pas la paix
36:48et c'est Zelensky
36:49ce dialogue de sourds
36:50qui se poursuit
36:51c'est intéressant
36:51vous dites
36:52il y a un décalage
36:53entre ce que
36:54moi je vois
36:54du côté de l'unité
36:55du peuple moscovite
36:56russe
36:58et ce qui est dit
36:58dans les médias
36:59alors là depuis trois ans
37:00j'ai souvent été frappé
37:02de voir à quel point
37:04il pouvait y avoir
37:05un décalage
37:05entre ce qui était dit
37:06dans les médias
37:06est-ce que pouvait
37:07être expliqué
37:10du côté de Moscou
37:12simplement
37:12est-ce qu'il y a
37:13du côté de la population russe
37:15une forme de lassitude
37:16c'est-à-dire que
37:17ces derniers mois
37:18ces dernières semaines
37:19beaucoup espéraient
37:21à ce que le conflit
37:22se soit non pas réglé
37:24mais qu'il y ait
37:25ce cesse le feu
37:25que le sang cesse
37:27de couler
37:28pour le peuple ukrainien
37:30comme pour les soldats
37:31russes
37:32est-ce que là aussi
37:34on commence
37:36finalement
37:37à désespérer
37:38elle a vraiment
37:39plein de choses
37:40à dire sur ces sujets
37:41et je sais qu'il n'y en a
37:41pas beaucoup de temps
37:42mais je vais essayer
37:43de faire ça très vite
37:45déjà
37:46si on regarde
37:48pour les espoirs
37:48il y a des espoirs
37:50mais pas beaucoup
37:50parce qu'on voit
37:51qu'il n'y a aucune
37:52la Russie voit
37:53qu'il n'y a aucune
37:54volonté
37:54du côté
37:55des dirigeants
37:56occidentaux
37:57par exemple
37:58si Donald Trump
37:58dit qu'on veut la paix
37:59l'Union Européenne
38:00dit l'inverse
38:01l'OTAN dit
38:02que dans quelques années
38:03la Russie va attaquer
38:04l'Europe
38:05le pays européen
38:07commence à renforcer
38:08leur armée
38:09la Russie fait
38:09la même chose
38:10je regardais
38:11les médias russes
38:12pour comprendre
38:13un peu
38:13quel message
38:14en fait envoyer
38:15les russes
38:15je vois beaucoup
38:16des émissions
38:17qui sont analytiques
38:19il y a beaucoup
38:20de questions
38:21qui sont posées
38:22c'est pas que
38:24Solovyov
38:24qui souvent
38:25les extraits
38:26de son émission
38:27est prise par
38:28les confrères
38:29de l'OTAN
38:29vous dites
38:29Solovyov
38:30c'est l'émission
38:30qui souvent
38:31d'ailleurs
38:31est extrêmement virulente
38:33à l'endroit
38:34de la France
38:36mais pardonnez-moi
38:38quand on parle
38:39beaucoup de la liberté
38:40de la presse
38:40est-ce que la presse
38:41russe
38:42est pleinement libre
38:43elle a le droit
38:44de critiquer
38:44Vladimir Poutine
38:45l'action
38:46de la Russie
38:47sur l'Ukraine
38:48si je peux
38:49oui oui
38:50on peut parler
38:50si on a le temps
38:51mais je veux juste
38:52faire un autre point
38:53qui est très important
38:53les sujets
38:54qui sont pas couverts
38:55dans les médias
38:56ici en Europe
38:57on a parlé
38:57avant l'émission
38:58par exemple
38:59le sujet
38:59après les d'accords
39:01en Istanbul
39:02il y a eu
39:03cet échange
39:04entre les délégations
39:05ukrainiens
39:06et les russes
39:07ils sont mis
39:07un d'accord
39:08qu'en fait
39:09il y aura
39:11un échange
39:11des corps
39:12des soldats
39:13qui étaient tués
39:13pendant les conflits
39:15et la Russie
39:16laissez-moi finir
39:18Karima
39:18et en fait
39:19il y a eu
39:196 000
39:20de corps
39:21qui étaient
39:21prêts
39:21à être
39:22passés
39:23à côté
39:24ukrainien
39:24aujourd'hui
39:25l'Ukraine
39:26après quelques jours
39:26récupérait
39:271 200
39:28et donnait
39:29à la Russie
39:30je pense
39:30200
39:30et ce qui est
39:31très intéressant
39:31qui
39:32beaucoup
39:33le médias
39:35rousse
39:35parle
39:35en parle
39:36beaucoup
39:36c'est qu'en fait
39:37apparemment
39:38il y a des questions
39:39budgétaires
39:39parce qu'il y a
39:40pour chaque soldat
39:40en Ukraine
39:41selon les médias
39:42ukrainiens
39:43il y a
39:43je pense
39:43300 000
39:44dollars
39:45qui doit être payé
39:46et si on fait
39:47une calculation
39:48on regarde
39:486 000 corps
39:49c'est plus
39:50que 2 milliards
39:51donc c'est un énorme budget
39:52ça explique aussi
39:53pourquoi l'Ukraine
39:54n'a pas encore
39:54récupéré tous les corps
39:55ça c'est les sujets
39:57qui ne sont pas du tout
39:58réveillés
39:59et expliquer
40:00cet élément là
40:02puisque effectivement
40:02on en a parlé
40:03avant l'émission
40:04et avant l'émission
40:05je suis allé essayer
40:05de creuser
40:06à la source
40:07ces éléments
40:08que vous avez
40:08moi je ne les ai pas
40:09et je vous laisse
40:10évidemment
40:11je vous fais votre
40:14ces propos
40:15Karima
40:16non mais je vais juste dire
40:17vous faites bien
40:17de parler de cet enjeu
40:19sur la question
40:19des échanges
40:20de prisonniers
40:21on a l'impression
40:21quand même
40:22que là-dessus
40:22la Russie
40:23et l'Ukraine
40:23sont quand même
40:24capables
40:24de coopérer
40:26sur ce sujet
40:26ce qui est plus difficile
40:27sur les autres enjeux
40:28cela dit
40:29j'entends ce que vous dites
40:30mais il y a quand même
40:31une réalité
40:32c'est qu'on a l'impression
40:32que la Russie
40:34ne bouge pas
40:34sur ses positions
40:35du tout
40:36il y a eu quand même
40:36le refus de la Russie
40:38pour la trêve
40:38la fameuse trêve
40:40inconditionnelle
40:41aussi c'est de laisser
40:42une chance
40:42pour les négociations
40:43et effectivement
40:45on a l'impression
40:45plutôt qu'on est retourné
40:47un peu en arrière
40:47que cette idée de paix
40:50on a l'impression
40:51qu'on a perdu des plumes
40:52cette impression
40:52que vous avez
40:53c'est aussi
40:54à cause des couvertures
40:56de médias
40:56en fait
40:57ce que vous voyez ici
40:58par exemple
40:59les sujets
40:59qui ne sont pas traités
41:01vous savez
41:02c'était Vladimir Poutine
41:03qui proposait
41:04le CCFO
41:05pour quelques jours
41:06l'Ukraine dit
41:07non on veut
41:07un CCFO
41:08pour 30 jours
41:09et on a parlé
41:10de ça avant
41:10la Russie
41:11ne veut pas
41:12donner 30 jours
41:13à l'Ukraine
41:14pour renforcer
41:14leur armée
41:15elle veut vraiment
41:15faire les étapes
41:17et les pas
41:18qui vont mener
41:19vers une paix durable
41:21donc je pense
41:22qu'il y a un vrai décalage
41:23avant une paix durable
41:25on aurait peut-être
41:25quelques jours de paix
41:26c'est ce qu'on fait
41:27entre les couvertures
41:27des médias ici
41:28en Europe
41:28et les faits
41:29écoutez
41:30c'est votre regard
41:31Zegna Federova
41:33Paul Amar
41:34la première fois
41:35que vous venez
41:35dans le Rinter
41:36vous voyez
41:37qu'on a sur le plateau
41:38on essaye d'échanger
41:39avec des visions
41:41qui sont différentes
41:42qui se respectent
41:43bien évidemment
41:44alors l'effet d'échange
41:45est très polissé
41:46mais les faits
41:47malheureusement
41:47ne le sont pas
41:48c'est la Russie
41:49pardonnez-moi
41:50c'est la Russie
41:51qui a envahi l'Ukraine
41:52il y a 3 ans
41:53c'est la Russie
41:54qui envoie des centaines
41:55de drones
41:55quasiment chaque jour
41:56sur l'Ukraine
41:57au moment même
41:58de l'échange des prisonniers
41:59il y a des centaines
42:00de drones
42:00moi je fais un vol
42:01en avion
42:02et vous savez
42:03il y a des drones
42:03ukrainiens
42:04qui viennent en choc
42:05oui
42:05l'Ukraine s'est défendue
42:07l'Ukraine s'est défendue
42:08la Russie envoie des centaines
42:09de drones
42:10la guerre peut s'arrêter
42:12demain
42:12si Poutine
42:14décide
42:15de se retirer
42:15de l'Ukraine
42:16alors il y aura
42:17un négo sur
42:17effectivement
42:18la partie est
42:19de l'Ukraine
42:19qui est occupée
42:20par la Russie
42:21qui je le répète
42:22a envahi l'Ukraine
42:23c'est très simple
42:24on n'a même pas besoin
42:25de Donald Trump
42:26pour ça
42:26Poutine se retire
42:28fait plaisir à son peuple
42:29qui a envie de souffler
42:30fait plaisir à l'Ukraine
42:32qui voudrait respirer
42:33et puis c'est tout
42:34bon
42:34c'est pas tout
42:35je veux juste
42:35faire un point
42:36il faut regarder
42:37les choses en contexte
42:38cette guerre
42:39n'est pas commencée
42:39en 2022
42:40c'est commencée
42:41en 2014
42:41après le changement
42:42des régimes
42:43après il y a
42:44toutes les populations
42:46russes au fond
42:46qui n'ont pas le droit
42:47de parvenir
42:48alors sachez Paul
42:49qu'on a déjà fait
42:50ce débat là
42:51et malheureusement
42:53non mais sur les drones
42:55Xenia Fedorova
42:56vous vouliez rajouter
42:58quelque chose
42:58non non
42:58je voulais dire
42:59qu'en fait
42:59il y a des perturbations
43:01des deux côtés
43:02non non
43:03il y a des drones
43:03qui viennent chaque jour
43:04il y a aussi
43:05les victimes
43:05parmi les civils
43:07mais les médias français
43:08ne veulent pas en parler
43:09parce que c'est ok
43:09quand les russes sont morts
43:10mais quand les ukrainiens
43:11on n'en parle
43:12malheureusement
43:15vous avez de la chance
43:17Gérald Olivier
43:18je suis défendu
43:19non c'est pas ça
43:19c'est qu'il nous reste
43:20deux minutes
43:21et là c'est pas une minute de plus
43:23et je voulais vraiment
43:23qu'on parle des émottes
43:24aux Etats-Unis
43:25et comprendre ce qui se passe
43:26je veux juste vous montrer
43:26une carte
43:27s'il vous plaît
43:28parce que c'est pas que
43:30à Los Angeles
43:31en fait
43:32c'est-à-dire qu'il y a
43:32une sorte de contagion
43:33oui alors
43:34certes c'est marginal
43:35c'est ça que vous allez me dire
43:36mais c'est quand même
43:37assez intéressant
43:38de voir cette carte
43:39et de comprendre
43:40que c'est content
43:40c'est simplement
43:41dans l'actualité aujourd'hui
43:42je le précise aux téléspectateurs
43:44c'est d'expliquer
43:45que Los Angeles
43:46selon Donald Trump
43:47a été saine et sauve
43:48ces deux dernières nuits
43:49il part de la garde nationale
43:51de la marine
43:51et d'expliquer
43:52que les deux dernières nuits
43:54ont été plus calmes
43:54que les cinq précédentes
43:57mais pourquoi vous dites
43:58que c'est très intéressant
43:58de voir cette carte ?
44:00parce que c'était
44:00tout l'objectif
44:01si vous voulez
44:01et c'est ce que Donald Trump
44:02a cherché à éviter
44:03et on va voir
44:04s'il a réussi ou pas
44:05parce qu'en fait
44:06il y a une vraie stratégie
44:07contre lui
44:08qui cherche à déstabiliser
44:09son mandat
44:10à travers l'installation
44:12du chaos
44:12et après on blâme Trump
44:13pour le chaos
44:14au départ
44:15il y a deux éléments fondamentaux
44:17le premier
44:18c'est que les démocrates
44:19notamment en Californie
44:20ont voulu empêcher
44:22les services d'immigration
44:23de faire leur travail
44:24la question de fond
44:25c'est celle
44:26de l'expulsion
44:27des immigrants clandestins
44:29qui sont venus
44:30en quantité massive
44:31sous le mandat
44:32de Joe Biden
44:32plus de 12 millions
44:33et que Donald Trump
44:35s'est engagé
44:35à envoyer chez eux
44:36dans le cadre de la campagne
44:38et il a été élu pour ça
44:39et c'est l'exécutif
44:41c'est-à-dire la Maison Blanche
44:42qui a la prérogative
44:44sur la politique migratoire
44:45et cette prérogative
44:46permet d'imposer
44:47leur politique
44:48aux états
44:48les états peuvent décider
44:49de ne pas coopérer
44:51ils deviennent sanctuaires
44:52c'est le cas de la Californie
44:53ils ne peuvent pas
44:54s'opposer
44:55physiquement
44:56ou autre
44:56à la politique
44:57du gouvernement fédéral
44:58c'est ce qui s'est passé
44:59vendredi
45:00puisque lorsque des agents
45:01donc des services
45:02d'immigration
45:03sont venus
45:04avec des mandats d'arrêt
45:05pour interpeller
45:05un certain nombre de gens
45:06qui au passage
45:07sont sous inculpation
45:08pour des faits criminels
45:09extrêmement sérieux
45:10ils ont été empêchés
45:11de le faire
45:12la rumeur s'est répandue
45:14dans le quartier
45:14que ICE était là
45:15et un tas de gens
45:16sont venus
45:17pour justement
45:17s'opposer à eux
45:18ce qui a créé
45:19une première situation
45:20d'émeute
45:20la maire de Los Angeles
45:22a refusé d'intervenir
45:23Donald Trump
45:24a appelé
45:24Gavin Newsom
45:25qui est le gouverneur
45:26en lui demandant
45:27la garde nationale
45:29qui est démocrate
45:29il lui a dit
45:30si vous ne le faites pas
45:31je le ferai
45:32et il l'a fait
45:32et il l'a fait très vite
45:34pour éviter la contagion
45:35on va voir
45:35s'il a réussi ou pas
45:36encore une fois
45:37affaire à suivre
45:37à chaque fois
45:38vous êtes l'homme
45:38de l'affaire à suivre
45:39que ce soit pour la guerre
45:40commerciale entre la Chine
45:41et les Etats-Unis
45:42comme pour les émeutes
45:43mais vous allez revenir
45:43dans les prochains jours
45:44parce que je veux vraiment
45:45qu'on creuse ce bras de fer
45:46entre le gouverneur
45:47et Donald Trump
45:49et la situation
45:49des émeutes aux Etats-Unis
45:50merci à tous les cinq
45:51c'était un plaisir
45:51de vous avoir
45:52dans un instant
45:53c'est Laurence Ferrari
45:54pour Punchline
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