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  • 04/07/2025
Demain, samedi les yeux seront rivés sur Alger. Le sort de Boualem Sansal peut se jouer lors de la fête nationale algérienne. Le président Tebboune a le pouvoir de le gracier à cette occasion. Pour les soutiens nombreux de l’écrivain, c’est un dernière espoir, mais il reste mince.

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Transcription
00:00C'est probablement le dernier espoir pour Boalem Sansal.
00:03Après avoir été condamné à 5 ans de prison ferme par la cour d'appel d'Alger,
00:07son sort est désormais suspendu à une éventuelle grâce du président Abdelmajid Tebboune
00:11qui pourrait intervenir ce samedi 5 juillet, jour de la fête de l'indépendance en Algérie.
00:17Pour le comité de soutien de l'écrivain, les chances d'une telle décision restent toutefois minimes.
00:22Notre espoir, il est prudent.
00:26Parce qu'on a connu par le passé des épisodes de ce type.
00:29Nous allons nous annoncer des grâces éventuelles, des libérations éventuelles,
00:35que malheureusement nos espoirs ont été déçus.
00:37En outre, on a un certain nombre de signaux, qui ne sont pas forcément des signaux très positifs.
00:43De son côté, le gouvernement français réitère son appel à ce geste humanitaire.
00:47La stratégie du Quai d'Orsay vis-à-vis d'Alger, également au cœur des interrogations
00:51dans la gestion du sort de l'écrivain franco-algérien.
00:54Jusqu'à présent, la stratégie d'extrême discrétion n'a pas porté ses fruits.
01:00Donc si Boalem Sansal n'est pas gracié dans les heures ou dans les jours qui viennent,
01:07on pourra se poser des questions en effet sur la stratégie qui a été mise en place.
01:10Boalem Sansal, âgé de 80 ans et atteint d'un cancer de la prostate,
01:13est incarcéré depuis 7 mois dans les geôles algériennes.

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