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Le Premier ministre François Bayrou a pris la parole ce mardi 15 juillet afin de s'exprimer sur le budget. Au cours de sa prise de parole, il a indiqué souhaiter une «réforme en profondeur» du secteur de la santé, qu'il estime qu'elle «ne peut pas être seulement un marché».

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Transcription
00:00Nous sommes et nous pouvons être fiers de notre système de santé.
00:05Mais nous devons aussi être conscients que si nous ne faisons rien, la dérive automatique nous conduit à des déséquilibres que nous ne pourrons pas supporter.
00:16Si nous ne faisons rien, cette dépense augmentera l'année prochaine de 10 milliards d'euros.
00:22Ce n'est pas soutenable. Je propose que nous fassions l'effort de limiter cette hausse de moitié, ce qui fait que nous devons collectivement réaliser un effort de l'ordre de 5 milliards d'euros.
00:38Alors comment va-t-on faire ? Des partenaires sociaux, des acteurs de la santé au premier rang desquels la Caisse nationale d'assurance maladie ont fait dans des études courageuses de nombreuses propositions sur lesquelles le gouvernement entend s'appuyer.
01:01Nous devons responsabiliser les patients pour que le coût de la santé soit plus concret pour nos concitoyens.
01:10Nous consommons par exemple en France deux fois plus d'antibiotiques qu'en Allemagne.
01:15Et je ne crois pas que nous soyons en meilleure santé que les Allemands.
01:20Chaque fois que nous achetons une boîte de médicaments, nous en payons une partie.
01:24La somme totale que nous déboursons, additionnée, est plafonnée à 50 euros par an.
01:32Nous pousserons ce plafond à 100 euros, ce qui signifie pour ceux qui consomment le plus de médicaments une dépense de l'ordre de 8 euros par mois.
01:43La responsabilisation passe aussi par la prévention, notamment la vaccination.
01:50Je voudrais que vous ayez ce chiffre en tête que donne souvent la ministre de la Santé.
01:56Les trois quarts des personnes en réanimation au moment des épidémies de grippe ne sont pas vaccinées.
02:03Un autre défi auquel nous devons nous attaquer concerne les affections de longue durée.
02:1020% des Français sont en affection de longue durée contre 5% de la population allemande.
02:17Et je ne crois pas davantage que tout à l'heure que les Français sont en plus mauvaise santé que les Allemands.
02:23De la même manière, la multiplication des raisonnables, un certain nombre de pratiques qu'il faut réguler,
02:30la multiplication des raisonnables par certains patients, des visites pour contrôler un diagnostic
02:36ou pour contrôler ce que leur a dit le médecin précédent.
02:39Ou la multiplication, toujours des raisonnables, des mêmes radios ou des mêmes scanners,
02:44parfois à 15 jours d'intervalle.
02:46Tout cela n'apporte rien aux patients.
02:50La santé ne peut pas être seulement un marché
02:53sur lequel les consommateurs soient sans freins et sans limites.
02:58– 하나 de nos un flourish et seulement pendant longtemps.
03:04– Sous-titrage Société Radio-Canada
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