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Pesticides : Les députés et sénateurs trouvent un compromis sur la loi Duplomb
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Avec Laurent Duplomb, sénateur LR en Haute-Loire, éleveur de vaches laitières à Saint-Paulien (Haute-Loire)
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##C_EST_A_LA_UNE-2025-07-01##
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00:00
Le Grand Matin Sud Radio, 7h09, Jean-Jacques Bourdin.
00:04
Comprendre, savoir et comprendre, le matin, ça fait bien longtemps que j'emploie cette expression,
00:10
savoir et comprendre, mais c'est utile, avant de commenter, je le répéterai sans cesse,
00:16
utile de savoir de quoi on parle.
00:17
Laurent Duplon est avec nous, il est sénateur LR de Haute-Loire,
00:21
éleveur de vaches laitières à Saint-Paulien dans la Haute-Loire.
00:24
Laurent Duplon, bonjour.
00:26
Bonjour Jean-Jacques Bourdin.
00:27
Nous allons revenir sur votre proposition de loi, vous êtes deux d'ailleurs à avoir signé cette proposition de loi,
00:34
vous-même Laurent Duplon et le centriste Franck Ménonville, deux sénateurs,
00:39
c'est une proposition de loi venue du Sénat.
00:43
Cette proposition de loi a été adoptée par la commission mixte paritaire,
00:50
commission mixte paritaire composée, on le sait, de sénateurs et de députés,
00:55
accords sur votre proposition de loi.
00:58
Très controversé votre texte, mais l'avenir du texte maintenant, c'est le Sénat, à nouveau,
01:06
et l'Assemblée nationale, en dernier recours, à Laurent Duplon c'est bien cela.
01:10
Oui, il faut que les deux assemblées valident les conclusions dans les mêmes termes.
01:16
Dans les mêmes termes, voilà.
01:17
Alors, où en est votre texte et que dit-il surtout ?
01:20
Plusieurs sujets dans cette proposition de loi.
01:24
La disposition qui fait le plus débat, la plus sensible, la plus commentée,
01:31
et la réintroduction à titre dérogatoire.
01:34
Et sous conditions strictes, de l'acétamipride, c'est un pesticide de la famille des néonicotinoïdes,
01:40
interdit en France depuis 2018.
01:44
Alors, beaucoup s'inquiètent, ses effets chez l'être humain sont source de préoccupation,
01:50
et puis, et puis, il tue les abeilles.
01:53
Mais, mais, il est réclamé par les producteurs de betteraves et de noisettes, c'est bien cela.
01:58
Alors, c'est bien cela, tout en étant pas tout à fait cela, Jean-Jacques Bordeaux.
02:02
Bon, allez-y.
02:03
En fait, l'acétamipride est autorisé dans les 26 pays autres que la France, au niveau européen.
02:09
Donc, ça veut dire que les scientifiques, non seulement de l'EFSA, l'agence européenne qui autorise les molécules,
02:15
ainsi que les scientifiques de tous les pays, des 26 pays autres que la France,
02:20
n'ont pas soulevé de débat particulier sur ce sujet-là.
02:23
Je vous rappelle que le directeur de l'ANSES, français, a dit en audition à l'Assemblée nationale
02:29
que la décision d'interdiction de l'acétamipride en France n'avait pas été faite sur des rapports scientifiques,
02:36
mais uniquement sur une décision purement politique.
02:38
Donc, en fait, on assiste à quelque chose qui est bien français.
02:41
C'est-à-dire que pour laver plus blanc que blanc, on va interdire des éléments qui sont autorisés juste à nos frontières,
02:48
qui nous mettent dans une difficulté qui met un certain nombre d'années à arriver et à être démontrées,
02:54
et qui fait qu'aujourd'hui, après un nombre de 3, 4, 5 ans d'interdiction,
02:58
eh bien, on se retrouve dans ce que j'appelle des impasses techniques.
03:01
C'est-à-dire que les filières se retrouvent dans une situation où, pour lutter contre certains envahisseurs,
03:07
insectes, tels que la punaise diabolique ou le puceron cendré,
03:11
sont dans l'incapacité d'avoir des méthodes de lutte contre ces envahisseurs.
03:15
Oui, mais alors, du coup, il y a des alternatives, il y a des travaux,
03:19
des travaux de recherche pour trouver autre chose que cet insecticide, ce pesticide.
03:26
Oui, c'est toujours ce qu'on nous dit, et c'est toujours ce qu'on nous vend avant d'interdire,
03:30
en disant, on va commencer d'interdire, et vous verrez, vous trouverez des méthodes alternatives.
03:35
Le problème, c'est que la réalité de l'interdiction de l'acétamipride
03:38
ne s'est pas révélée être juste concernant les méthodes alternatives.
03:43
Sinon, les noisettes n'auraient pas perdu 70% de leur rendement au fil du temps.
03:48
La pomme et la poire ne se retrouveraient pas dans une situation d'impasse technique
03:52
avec la suppression d'une autre molécule, celle de l'aspirothétramate.
03:56
Je vous rappelle, par exemple, que sur la pomme, nous avons perdu la moitié...
03:59
Est-ce que ce pesticide n'est pas dangereux pour l'être humain ?
04:02
Est-ce qu'on en est sûr ?
04:03
Écoutez, moi, je ne suis pas scientifique, mais ce qu'il y a de sûr,
04:07
c'est que les 26 autres pays européens, est-ce que vous pensez que ces 26 autres pays
04:11
veulent obligatoire menacer leur population ?
04:15
Donc, en fait, la réalité, c'est que quand vous êtes dans un marché commun à 27,
04:19
quand 26 autorisent avec des règles qui sont exactement les mêmes qu'en France
04:23
sur la santé publique, sur l'environnement,
04:25
eh bien, la France interdisant toute seule, je pense qu'il y a des questions à se poser.
04:29
La porte-parole de la DG Santé, de la Direction Générale de la Santé au niveau européen,
04:36
a dit à François de Rugy, ancien ministre de l'Environnement, dans une vidéo,
04:40
qui est visible par tout le monde,
04:43
que l'utilisation de l'acétamipride aux doses prescrites, en respectant les précautions,
04:48
n'est ni dangereuse pour la santé, ni pour l'environnement, ni pour la biodiversité.
04:53
Donc, à un moment donné, moi, je veux bien tout entendre,
04:54
et la réalité, c'est que ça nous met dans une situation de concurrence totalement déloyale vis-à-vis des autres pays.
05:00
Moi, je ne demande pas que les agriculteurs français aient plus que les agriculteurs européens,
05:05
mais qu'ils aient au moins les mêmes chances de pouvoir combattre leurs concurrents
05:09
sur les marchés européens, qui est un marché fermé.
05:12
Laurent Dupland, autre mesure votée en CMP,
05:15
le relèvement des seuils d'autorisation environnementale pour les élevages intensifs,
05:19
et puis aussi la facilitation du stockage de l'eau pour l'irrigation des cultures.
05:25
Alors, le stockage de l'eau, l'irrigation des cultures,
05:28
je pense que beaucoup d'auditeurs y seront favorables, évidemment,
05:31
parce qu'il faut bien irriguer, contrairement à tout ce qu'on peut dire,
05:35
il faut bien irriguer les cultures.
05:37
Si on veut produire, il faut irriguer.
05:41
Il n'y a pas de solution.
05:43
Il n'y a pas de plantes qui poussent sans eau.
05:45
Ça n'existe pas.
05:46
Et ça, tout le monde le constate, il n'y a qu'à mettre une plante sur son balcon.
05:49
Si vous ne l'arrosez pas, elle ne dure pas longtemps.
05:51
La réalité de l'irrigation en France, qui est surjouée,
05:54
et qui est un sujet qui est totalement passionnel et irrationnel,
05:58
c'est que la surface française qui est irriguée, c'est moins de 7% de la surface.
06:03
En Espagne, c'est 15% de la surface.
06:05
En Italie, c'est 24% de la surface.
06:07
La réalité de l'eau que nous utilisons en France, en moyenne, c'est 1800 m3 à l'hectare.
06:12
La moyenne des pays européens du sud de l'Europe, c'est 4000 m3 à l'hectare.
06:18
Et la moyenne des pays qui sont au sud de l'Europe, comme nous, comme l'Espagne et l'Italie,
06:23
c'est 7000 m3 à l'hectare.
06:25
Donc non seulement on irrigue peu en termes de surface,
06:27
mais on est très résilient, on utilise très peu d'eau à l'hectare.
06:31
Et malgré tous ces efforts, malgré toutes ces réalités,
06:34
on entend toujours qu'il y a une forme d'accaparement,
06:37
que les méga-bassines seraient catastrophiques.
06:39
Alors que là aussi, les bassines qui sont faites dans les Deux-Sèvres,
06:42
c'est en fait faire des retenues qui permettent de pomper de l'eau en hiver
06:48
pour éviter d'avoir à la pomper dans les rivières l'été.
06:52
Comment peut-on être contre cela alors que ça va dans un sens de progrès ?
06:56
Puisque s'ils ne le pompent pas au mois de décembre ou au mois de janvier,
06:58
quand le niveau des eaux est important,
07:00
eh bien ils le pomperont au mois de juillet et au mois d'août quand le niveau des eaux est bas.
07:03
Oui, mais vous avez raison dans votre démonstration,
07:06
d'autant plus que s'il pleut, il faut récupérer l'eau et la stocker, d'une manière ou d'une autre.
07:13
C'est ce que l'homme a fait depuis la nuit des temps.
07:16
Ça je suis bien d'accord.
07:17
Mais les seuils d'autorisation environnementale pour les élevages intensifs, ça aussi ça ?
07:23
Oui, alors ça aussi c'est pareil.
07:26
La réalité c'est quoi ?
07:27
C'est que par contraintes successives, depuis une vingtaine ou une trentaine d'années,
07:32
on a rajouté des boulets administratifs à toute autorisation de construction.
07:37
Quand vous prenez par exemple un agriculteur qui a besoin pour avoir,
07:41
parce qu'ils sont par exemple nombreux sur son exploitation,
07:43
quatre ou cinq associés,
07:45
une déclaration d'enregistrement à plus de 150 vaches laitières.
07:49
150 vaches laitières quand vous êtes quatre ou cinq associés,
07:52
ça fait que 30 ou 40 vaches chacun.
07:54
C'est pas quelque chose qui paraît totalement intensif à outrance.
07:59
Eh bien, on est dans un système où aujourd'hui en France,
08:02
on demande par exemple un débat à l'entrée de l'enquête publique
08:06
et un débat à la sortie de l'enquête publique.
08:08
Je peux vous dire que s'il n'a pas trop de problèmes à l'entrée de l'enquête publique dans le débat,
08:12
à la sortie de l'enquête publique,
08:13
il se fait pourrir par tous ceux qui viennent,
08:15
parce que les associations environnementalistes font remonter un certain nombre,
08:19
de gens.
08:20
Les voisins qui pouvaient accepter, parce que ça se passait bien avec l'agriculteur,
08:24
se font monter la tête par une tasse d'éléments et de discours
08:28
qui sont alarmistes, voire obscurantistes,
08:32
et qui finissent par faire que là où l'agriculteur aurait eu quelque chose
08:36
qui se serait bien passé,
08:38
finissent par remonter les passions.
08:40
Comme je le disais, quand c'est passionnel, c'est irrationnel,
08:42
et ça devient impossible.
08:43
Donc en fait, on n'est pas dans quelque chose qui va faire que demain,
08:47
l'agriculture française sera industrielle.
08:49
On est juste dans un élément qui permet à l'agriculture française,
08:52
qui est familiale, de pouvoir rester dans la possibilité de rester familiale.
08:57
C'est tout.
08:57
Bien, merci Laurent Duplomb.
08:59
Merci à vous, votre texte de loi très controversé.
09:03
Vous avez pu vous expliquer, c'est ainsi.
09:05
Hier, j'avais Agnès Pannier-Runacher qui était contre la réintroduction de l'acétamipride.
09:09
Aujourd'hui, nous avons Laurent Duplomb.
09:11
C'est ainsi, chacun a le droit de s'exprimer.
09:13
Il est 7h20, le rappel des titres de l'actualité,
09:17
Laurie Leclerc.
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