Les animateurs météo face aux climato-sceptiques

Sud Radio

Avec Sébastien Thomas  Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry  --- ———————————————————————  ▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75yzts  🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/   ———————————————————————  🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴  ▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel  ▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/  ▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio  ▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr   ##SUD_RADIO_MEDIA-2025-06-30##

Transcript

00:00Bonjour à toutes et à tous, bonjour Gilles, dernière semaine pour nous de cette saison.

00:06Mais on va revenir ?

00:07On va revenir, oui, on espère revenir, on sait jamais.

00:09Ah bon ? Vous avez des informations dans ce sens-là ?

00:12Non mais le Mercato est tellement fou qu'on ne sait jamais.

00:17Peut-être qu'on va me demander de faire le 20h de TF1.

00:20Non, non, je plaisante.

00:21On sera là en septembre et on est là avec vous sur Sud Radio.

00:25Et tout l'été, vous allez avoir des programmes formidables.

00:28Oui, il y a Sophie Larelle qui arrive, vous le savez.

00:30Oui, oui, je sais.

00:31Pour raconter des anecdotes, on va être en direct d'Avignon.

00:35Et puis le Tour de France, bien évidemment.

00:37Bonjour à notre invité Sébastien Thomas.

00:39Bonjour Valérie, bonjour à tous.

00:41Vous êtes présentateur météo.

00:44Votre visage évidemment est connu.

00:48Vous présentez sur France Télévisions le journal Météo Climat depuis le 20 juin.

00:54C'est ça ?

00:55Je ne sais pas, il y a marqué depuis le 20 juin.

00:59Depuis le 20 juin, c'est l'arrivée de la météo de l'eau.

01:02Nous, on a commencé en 2023, au printemps 2023.

01:05Moi, je lis bêtement ce qu'il y a sur ma fiche.

01:07Non, il a écrit France Télévisions, lance la météo du jour en collaboration avec BGM depuis le 20 juin.

01:12Oui, mais comme il n'y a pas de point, vous avez mis une majuscule, je lis bêtement.

01:17Mais 20h50 sur France 2, 18h50 sur France 3 et 22h50 sur France Info, nouveau canal, canal 16.

01:26Évidemment, on a eu envie de vous entendre ce matin parce qu'on nous a mentionné canicule.

01:31Et à ce sujet, je remercie son chef de service parce qu'il faut savoir que la météo, ça se fait le matin pour le 13h.

01:38Et puis, vous avez beaucoup, beaucoup de travail.

01:41Vous avez pris sur votre temps et vous avez été autorisé.

01:43Il s'appelle comment ?

01:44Martin, merci Martin.

01:45Mais ça fait aussi partie de notre travail aussi.

01:48On est fiers de ce qu'on fait, donc d'en parler.

01:49Mais c'est vrai que juste après, je file parce qu'il faut qu'on en aille enregistrer.

01:53Et je n'ai pas que des bonnes nouvelles annoncées pour demain, donc on va encore me détester.

01:56Vous allez dire quoi dans le bulletin de 13h ?

01:58Demain, on risque bien d'avoir la journée la plus chaude qu'on n'a jamais enregistrée en France depuis l'histoire des relevés.

02:03Mais on a eu envie de vous recevoir aussi parce qu'il y a un de vos confrères de BFM qui a raconté qu'il se faisait insulter, menacer de mort parce qu'il annonçait la vérité.

02:17Et qu'il y a une forme de climato-scepticisme qui fait qu'il y a une violence à votre égard.

02:23Vous en êtes victime, vous aussi ?

02:25Alors, je pars préventivement.

02:27Moi, j'ai quitté les réseaux sociaux, notamment X, le 31 décembre 2023, parce qu'on voyait déjà la tournure que ça prenait.

02:34Mais je serais peut-être un petit peu plus, alors, mettons, compréhensif avec...

02:41Je pense qu'il y a de l'angoisse qui s'exprime surtout.

02:43Et que le climato-scepticisme, finalement, il n'est que minoritaire.

02:46Mais je comprends très bien que les gens soient angoissés, parce qu'on avance vers l'inconnu.

02:51On avance vers des choses qu'on n'a jamais vues.

02:53Et avoir une canicule comme ça en juin, c'est exceptionnel.

02:57Qu'est-ce que vous répondez ? Il fait chaud l'été, il fait froid l'hiver ?

03:01Il fait chaud l'été.

03:01C'est ce qu'on voit sur le web, il n'y a rien de nouveau à l'horizon.

03:04Je joue l'avocat du diable.

03:06Complètement.

03:07Mais factuellement, regardons ensemble les records de température.

03:10On en bat presque tout le temps des records de température de chaud.

03:13Regardez la dernière fois qu'on bat des températures de record en froid.

03:16Quand est-ce que c'est la dernière fois que vous avez eu une vigilance grand froid qui a été déclenchée ?

03:21Oui, oui.

03:22Donc en fait, il fait froid l'hiver, mais il fait de moins en moins froid.

03:25Il fait chaud l'été et il fait de plus en plus chaud.

03:26Et là, on nous annonce, et on va en reparler avec vous, des températures rarement atteintes.

03:32Vous nous disiez...

03:33Alors, on les a déjà atteintes, voire dépassées notamment.

03:35Le record de France, c'est 46 degrés, c'était en juin.

03:38Mais là, quand vous avez 84 départements qui sont en orange, c'est une canicule qui est exceptionnelle par sa précocité, par sa durée, par son intensité et par son étendue géographique.

03:5040, 41 degrés demain.

03:52Enfin, c'est invivable en vrai.

03:55On va passer aux zappings.

03:56Sud Radio Média, l'instant zapping.

04:01Ouais, vive Toulouse !

04:02Toulouse a une nouvelle fois soulevé le...

04:04Alors, je ne sais pas si c'est le bouclier de Brennus.

04:06Oui, bravo.

04:07C'est ça ?

04:07Bravo.

04:07Quelle victoire, même si les Bordelais n'ont pas à rougir du match qu'ils ont fait, puisque ça s'est joué vraiment à peu de choses.

04:16Alors, si Emmanuel Macron n'a pas été sur le terrain, vous savez, saluer les joueurs.

04:20En revanche, à la fin du match, direction les vestiaires, ça sent bon l'homme.

04:24L'homme sportif, tout en sueur.

04:27Je ne sais pas si vous avez vu des images d'Emmanuel Macron dans les vestiaires.

04:30Une petite binouze à la main.

04:32Qu'est-ce qu'il aime ça ?

04:34Emmanuel, tu vas lui faire la bise à Macron ?

04:36Un immense bravo à tous, Toulouse.

04:39Ce n'est pas la première que je vous vois gagner, mais c'est peut-être la plus belle.

04:45C'était une finale magnifique.

04:46Vous êtes allé la chercher avec les tripes.

04:49La volonté, vous n'avez rien à chier.

04:51Et vous nous avez régalé, donc bravo.

04:52Merci.

04:54Et voilà, c'était l'événement, évidemment, sur Sud Radio qui est impliqué dans les vestiaires.

05:04Non, non, célébrer une victoire sans casse et sans détériorer comme au foot.

05:10Allez.

05:11Allez.

05:12Elle a dit yes.

05:13Ça vous fait penser à quoi, Sébastien ?

05:15Si je vous dis qu'elle a dit yes ce week-end.

05:17Oh, Sébastien, voyons.

05:19Un mariage à Venise.

05:21Mais oui, elle a dit oui à Jeff Bezos.

05:24Bon, il faut dire qu'il avait mis le paquet.

05:25Si elle avait dit non, ça aurait été un peu la honte quand même.

05:28Quand tu as dépensé plus de 30 millions et qu'on t'offre un diamant de 35 carats, c'est compliqué de dire non.

05:34Et on reconnaît d'ailleurs dans ce qui s'est passé ce week-end à Venise.

05:39Vous connaissez le slogan d'Amazon ?

05:41C'est travailler dur, s'amuser et écrire l'histoire.

05:44C'est une arrivée sur les eaux de Venise particulièrement scrutée.

05:49Jeff Bezos, le patron d'Amazon et sa future épouse, la présentatrice de télévision Lauren Sanchez,

05:54avaient pourtant tenté un débarquement discret.

05:57La cité des doges accueille en effet le couple en vue de son mariage en très grande pompe.

06:01Près de 250 invités haut de gamme comme la star Kim Kardashian, Bill Gates et Ivanka Trump, la fille du président américain.

06:10Ils sont venus en jet privé ou en yacht spectaculaire, de quoi contraster avec les gondoles traditionnelles.

06:17Je ne suis pas contre le fait qu'ils viennent, c'est un rapport du travail.

06:21L'événement n'est pourtant pas du goût de tout le monde.

06:23Il y a quelques jours, place Saint-Marc, des manifestants dénonçaient la venue du milliardaire en lui adressant ce message.

06:29Si tu peux louer Venise pour ton mariage, alors tu peux payer plus d'impôts.

06:34Ça vous choque ou ça vous fait rêver ?

06:35C'est très choquant évidemment.

06:37Ah bon, pourquoi ?

06:38Il y a quelque chose qui fondamentalement relève de l'injustice, et je pense que tout un chacun, en tant que citoyen, on est capable de comprendre ça.

06:44C'est-à-dire que, moi si je prends par le prisme du réchauffement climatique, ce sont les ultra-riches et les plus riches.

06:50Et qui en souffrent au premier chef ? Les populations les plus pauvres et les plus précaires.

06:54Donc c'est profondément choquant, c'est profondément injuste.

06:58Et voilà, mais qu'est-ce qu'on peut y faire ?

07:00Mais ça va ramener de l'argent à la ville, ça donne un coup de projecteur à Venise.

07:04Oui, parce que Venise en a besoin, il y a un sur-tourisme de dingue, ils n'en ont pas vraiment besoin.

07:10Et surtout, il y a Leonardo DiCaprio, je pense que vous avez vu, qui est un militant écologiste.

07:14Oui, ça m'a presque surpris qu'il soit là.

07:16Qui était là, qui a dû venir en jet et qui s'est caché avec sa casquette pour ne pas qu'on le prenne en photo.

07:22Mais tout le monde savait qu'il était là.

07:24Coup de chaud à France Télévisions et cette fois-ci, ce n'est pas dû à une coupure de la clim.

07:28Ce week-end, on a appris que Laurence Bocconini a été mise à l'ombre des enfants de la télé.

07:32Pourquoi ? Why ? Quelle raison ? On ne sait pas. Don't know.

07:36Et idem pour Question pour un champion qui est reléguée au week-end.

07:39Pourquoi ? Why ? Quelle raison ? Don't know.

07:41Même Samuel Etienne s'en est étonnée sur son compte Twitch.

07:44Question pour un champion est dans une étonnante bonne forme au vu de son ancienneté.

07:48L'émission se classe régulièrement numéro 1 dans sa case horaire, toutes chaînes confondues.

07:53J'ai demandé les chiffres du coût de l'émission.

07:55Question pour un champion est l'un des programmes les moins chers de la grille de France 3.

08:00Par rapport aux autres jeux de France 3, la différence est de quelques centaines d'euros par numéro de Question pour un champion.

08:05Parce que le coût de construction d'un épisode de Question pour un champion,

08:08notamment les fameuses questions de notre jeu, fait appel à plus de personnes qu'un jeu classique.

08:13C'est avec mon salaire inclus, bien sûr.

08:14Sur toutes les chaînes, les jeux sont les programmes dont le rapport coût-audience est le plus intéressant.

08:19Parce qu'ils peuvent être enregistrés en salve.

08:21Moi, par exemple, j'enregistre 6 émissions par jour, ça baisse le coût unitaire de l'émission.

08:25Les audiences ne sont pas en cause, ni le coût de l'émission.

08:28Vous avez travaillé avec Samuel Etienne, je ne vais pas vous interroger parce qu'évidemment...

08:31Je ne connais pas les ressorts de la décision.

08:34Ben oui, j'imagine.

08:35Mais ça vous fait quelque chose ?

08:36Samuel Etienne, c'est quelqu'un que vous aimez bien.

08:38Oui, je lui ai envoyé un petit SMS parce que c'est quelqu'un qui s'investit.

08:41Puis surtout, quand on travaille avec lui à l'info, c'est un modèle.

08:46Il faut se lever tôt pour lui apprendre quelque chose.

08:48Il est le premier arrivé, il est le dernier parti, il travaille beaucoup.

08:50Donc forcément, on ne peut que s'en inspirer.

08:53C'est vrai que ça me touche parce que j'imagine aussi qu'il y a plein de gens derrière.

08:56Il y a une équipe de 40 personnes, je crois, derrière.

08:59Et puis, c'est une émission patrimoniale.

09:01On a un petit peu de mal à comprendre.

09:01Il y a des clubs aussi.

09:03Quand j'étais sur France 3, on allait voir les gens.

09:05Il y a sans doute des raisons qui expliquent cette décision.

09:10Je ne les connais pas.

09:11Et vous, vous avez cette petite idée que ça peut s'arrêter du jour au lendemain

09:14quand on présente la météo ou quelque chose ?

09:18Vous avez un plan B ?

09:19On n'est pas propriétaire de son siège.

09:21Donc, il faut être très humble par rapport à ça.

09:23En revanche, j'ai zéro plan B.

09:25C'est vrai ?

09:26Oui, parce que j'aime bien me dire que...

09:29J'ai toujours fait comme ça, même à la fac, au moment des études.

09:33C'est au dernier moment que je me mets à vraiment réviser et travailler.

09:37Alors, avec la chaleur, on va en parler dans la deuxième partie.

09:40Il se passe quelque chose d'incroyable.

09:43Les ventes de mini-ventilateurs s'envolent.

09:45Vous savez, on voit tout le monde avec ses mini-ventilateurs dans le métro ou au travail,

09:50venant de Chine.

09:51Alors, il y a de nombreux modèles.

09:53Reportage dans le 20h de France 2.

09:55L'éventail, c'était l'objet indispensable pour se protéger de la chaleur.

10:00Mais il a désormais un sérieux concurrent.

10:02Le mini-ventilateur portable.

10:04Tous les jours, dans le métro, dans le bus, partout, il est avec moi.

10:09C'est ça que vous êtes accro.

10:11J'adore.

10:12Ces touristes londoniennes sont-elles aussi séduites.

10:16On peut le plier, le poser sur la table.

10:20Je ne peux pas quitter la maison sans lui.

10:22S'il n'est pas chargé, je ne pars pas.

10:24C'est comme un téléphone.

10:26On rentre chez nous, le recharger.

10:30Il s'arrache en boutique et frôle la rupture de stock.

10:35On a un client sur deux qui demande des ventilateurs.

10:38Quasiment tout le stock qu'on reçoit sur la journée, il part direct.

10:41Ça ne nous fait pas la journée.

10:43Qu'est-ce que vous aimez, ce genre de reportage ?

10:46Mais en tout cas, c'est un vrai phénomène et ça se vend énormément.

10:53Bon, je vous ai épargné.

10:55Parce qu'il y avait la finale de Massinger ce vendredi.

11:01Et alors, qui a gagné ?

11:02Qui a gagné ? C'est une bonne question.

11:04Non, non, mais si, Lola Dubini.

11:05Si, si, Lola Dubini.

11:06Lola Dubini qui a gagné et dont on a été étonné de la voix et des performances.

11:11Mais il vous a été sauvé par Quotidien.

11:13Car vendredi, donc Quotidien, il recevait Benjamin Violet, que vous aimez bien.

11:18Et qui est venu présenter son single juste avant de tomber.

11:22L'album sortira le 17 octobre.

11:24J'en connais une qui va le télécharger.

11:26Écoutez le single.

11:41Bah ouais, j'aime bien.

11:43Alors moi, je vais rester avec Lola Dubini.

11:46Allez, on se retrouve dans un instant avec Sébastien Thomas qui présente la météo.

11:50Vous présentez le journal Météo Climat.

11:52On va parler avec vous de cette canicule.

11:54Et puis surtout, de ce rôle que vous avez.

11:58Et surtout, de la place donnée par France Télévisions à la météo.

12:01A tout de suite.

12:02L'invité du jour, c'est Sébastien Thomas.

12:15Vous êtes présentateur Météo.

12:17Tous les jours, Météo Climat après le 20h.

12:22Journal Météo.

12:23En ce moment, c'est la canicule.

12:25Enfin, on nous annonce la canicule.

12:26Elle est là.

12:27Donc, elle est là.

12:28Elle est bien là.

12:28Jusqu'à jeudi, c'est ça ?

12:29J'en profite.

12:30Jeudi, après-midi, ce sera fini partout.

12:33Même si ça va peut-être résister un peu en Méditerranée.

12:35Mais dès mercredi soir, on va commencer à respirer par le nord-ouest.

12:38Mais après, ça reprend.

12:40Non, je vous annonce a priori une semaine de température normale.

12:45Donc, 20, 25 au nord, 30, 35 au sud.

12:47Mais donc, on va parler de ça, de cette météo.

12:51De la façon dont aujourd'hui, on en parle.

12:53Et puis, de la polémique ou des polémiques qui ont été lancées par...

12:58Enfin, polémique.

12:59C'est deux présentateurs qui ont raconté être menacés, insultés sur les réseaux.

13:03Vous nous avez dit que vous aviez quitté.

13:05Déjà, vous, votre parcours, comment on passe de journaliste ?

13:07Vous avez présenté des journaux, vous avez été reporter.

13:09Comment on devient monsieur météo ?

13:12En France, en fait, il y a cette particularité-là que les gens qui font la météo ont leur carte de presse.

13:16Ce n'est pas le cas partout en Europe, par exemple.

13:18Et moi, c'est vraiment dans cette lignée-là que je m'inscris.

13:21C'est la météo, c'est de l'info.

13:23Je faisais des JT sur France Info.

13:25Et en fait, en canicule, en inondation, en tempête, on parle de ces intempéries.

13:29Eh bien, vous ne savez pas si bien dire.

13:31J'ai retrouvé un de vos premiers journaux.

13:33Et qu'est-ce qu'il y avait à la une ?

13:34Un phénomène météo.

13:36Et vous ne vous êtes pas privé.

13:37À l'époque, c'était sur Paris-Ile-de-France.

13:38Voici les titres que nous allons développer ensemble dans cette édition régionale en Ile-de-France.

13:43Avec cette équation à une seule inconnue un jour, Paris et sa région seront envahis par les eaux de la Seine et de la Marne.

13:49On ne sait pas quand, mais ça arrivera pour être prêt à un exercice que rendeur nature a lieu aujourd'hui.

13:55Trop de loges sociaux.

13:57Ça fait partie de l'actualité du quotidien.

14:01Une chance sur cent que ça arrive tous les ans.

14:03Parce que souvent, on se dit que c'est une crue qui vient tous les cent ans.

14:05Non, c'est une chance sur cent.

14:06C'est toujours le cas.

14:07Oui, on ne sait pas quand ça arrivera, mais on sait que ça arrivera.

14:10Et il y a des plans qui sont prévus partout.

14:12Je sais qu'à TF1, qui est au bord de la Seine.

14:15Nous aussi, à France Télévisions.

14:18Des fois, ils montent des bâtards d'eau pour protéger.

14:20À la RATP, ils ont des brouettes et ils savent boucher les trous.

14:24C'est impressionnant.

14:25Vous recevez beaucoup de courriers ?

14:27Non.

14:27Maintenant, il n'y a plus de courriers.

14:29Quelques-unes très touchantes auxquelles j'essaie toujours de répondre.

14:32Même les gens qui écrivent les timbres aussi pour la réponse en disant

14:35« ne m'oubliez pas ».

14:36Je trouve ça trop mignon.

14:37Des lettres d'amour ?

14:38Non, pas d'amour.

14:40Ah, vous n'avez pas des filles qui vous écrivent ?

14:42Non, je n'ai pas cette chance.

14:44Écoutez, je ferai attention.

14:45Mais plutôt des gentilles lettres de téléspectateurs.

14:48Alors, une auditrice me dit

14:49« les météorologues se prennent pour des scientifiques ».

14:52Alors, est-ce que les météorologues sont des scientifiques ?

14:53Est-ce que vous, vous êtes météorologue ?

14:55Est-ce que vous avez eu une formation ?

14:57Alors, moi, je ne suis pas météorologue,

14:58mais je travaille avec un ingénieur.

15:00Et d'ailleurs, on est la seule télé à avoir à demeure

15:02un ingénieur prévisionniste qui dessine les cartes

15:05et qui nous explique.

15:06Et moi, je suis un passeur.

15:07C'est-à-dire qu'en vrai, on se dit les choses.

15:10Je ne sais toujours pas vraiment ce que c'est qu'un anticyclone.

15:12Mais est-ce que j'ai besoin de savoir ce que c'est qu'un anticyclone

15:14pour dire aux gens qu'en ce moment,

15:16il y a un phénomène d'ôme de chaleur et tout ça ?

15:20L'idée, c'est de faire comprendre de façon simple,

15:22sans être simpliste.

15:23Donc, je ne suis pas scientifique.

15:24En revanche, et ça, c'est très important pour nous,

15:26on donne la parole aux scientifiques.

15:28Les questions qu'on nous pose, nous, on les passe,

15:31on les fait, on les expose à des scientifiques

15:33qui nous répondent.

15:34Et en fait, on a l'impression comme ça d'être un trait d'union

15:36entre les téléspectateurs et les scientifiques.

15:39Et donc, comment vous avez réagi

15:41aux déclarations de votre confrère de BFM ?

15:45Guillaume Séché, qui a raconté qu'il n'en pouvait plus.

15:48Alors, ce n'est pas le seul.

15:49Il y a aussi Serge Zaka, que vous connaissez peut-être, effectivement.

15:52Et vraiment, je suis très peiné, parce que ce sont des passionnés.

15:55Vraiment, ils adorent ça.

15:56Et ce qu'ils font, ils le font sans compter leurs heures

15:59pour informer le public.

16:00Serge Zaka, par exemple, là, il est en train de nous expliquer

16:02que quand il fait 45 degrés en Andalousie,

16:05quand on achète des fruits et des légumes au supermarché,

16:07forcément, leur prix va monter.

16:08Parce que, comment est-ce que vous voulez produire des fruits et des légumes ?

16:11Donc, c'est aussi un intérêt public et légitime.

16:14Donc, c'est dommage.

16:15Et encore une fois, vraiment, je pense que derrière cette haine

16:17qui s'exprime en ligne, il y a avant tout de l'angoisse.

16:20Et peut-être qu'un des remèdes, c'est la nuance,

16:22la complexité, la pédagogie.

16:24Oui, sauf que les clés parvents...

16:25Comment prouver que le climat se réchauffe ?

16:30Et il suffit d'être factuel, en fait.

16:32Si on regarde toutes les publications scientifiques du GIEC,

16:36c'est à 100% certain que l'homme est responsable

16:38du réchauffement supplémentaire.

16:40Mais ce qui est super,

16:41et là, c'est aussi là où moi j'insiste,

16:43c'est que l'homme est à 100% capable, du coup,

16:46de corriger ça.

16:47Et on a toutes les solutions, on sait faire.

16:49Vous, vous faites ?

16:50Ah ben bien sûr !

16:51Mais honnêtement, c'est pas en faisant pipi dans la douche

16:53qu'on va résoudre le truc, ou en venant en vélo.

16:55Alors, j'essaye, bien sûr.

16:56Moi, je donne pas de leçons.

16:58C'est-à-dire que, allez pas expliquer.

16:59Moi, je viens de province, je sais comment ça se passe,

17:01on peut pas se déplacer sans voiture

17:02pour aller le mercredi au foot ou au tennis.

17:06On n'a pas forcément, en revanche, besoin de voiture,

17:07on a besoin de mobilité.

17:08Les gens, ils ont besoin de se déplacer.

17:10Donc, on a aussi la possibilité de se dire,

17:12allez, on y va, on bosse tous ensemble,

17:14mais tous ensemble,

17:15et on se dit que c'est un formidable défi

17:17auquel l'humanité est confrontée.

17:19C'est peut-être utopique, mais c'est peut-être utopique.

17:19Ça n'arrivera jamais, Sébastien Toubar.

17:21Eh ben, moi, j'y crois.

17:22Regardez ce qui s'est passé l'été dernier au JO.

17:24Les Français, on se dit,

17:25ça va être nul.

17:26Dès lors qu'on est capable de se saisir tous ensemble d'un truc,

17:29ça marche.

17:29Parce qu'en fait, il faut aussi se dire que,

17:31collectivement, on est capable.

17:32Mais ça passe, effectivement, par des actions,

17:36mais des actions au sens large

17:38et aux politiques, aux premiers chefs.

17:40Oui, mais à un moment, on nous a dit

17:42que ça venait du trou d'ozone,

17:45on a supprimé tous les gaz à effet de serre.

17:47Non, mais ça, c'est...

17:49Ça, si, on a supprimé les gaz à effet de serre.

17:51Ça n'a rien changé.

17:52Le trou dans la couche d'ozone, il a disparu.

17:55D'accord.

17:56C'était les PFC dans les aérosols.

17:58Sur le réchauffement climatique.

17:59Elle s'est refait.

18:00La couche d'ozone, c'est totalement refait.

18:01Ce que j'entends souvent, le réchauffement climatique,

18:03c'est les variations, le cycle de solaire,

18:05les volcans.

18:06Ça a été documenté.

18:07Et vous pouvez trouver les rapports du GIEC en ligne.

18:10C'est Epsilon.

18:10Alors, le GIEC est contesté.

18:12Mais le GIEC, c'est quoi ?

18:13Le GIEC, c'est quoi ?

18:15Le GIEC, c'est des scientifiques de chaque pays.

18:17Ils ne produisent pas d'études.

18:18Ils rassemblent tout ce qui est disponible

18:20et ils le mettent à disposition d'un décideur.

18:22En fait, les gens, parfois, s'imaginent

18:24que le GIEC, ce sont des gens qui sont en train

18:25comme ça de fomenter des petits complots

18:28dans leur coin.

18:28Mais non.

18:28Chaque pays désigne des experts du GIEC.

18:32Chaque pays sur la planète.

18:33Et tous ensemble, ils observent

18:35et ils regardent la documentation disponible.

18:37Et je vais même vous dire,

18:37souvent, les rapports du GIEC sont sous la vérité, c'est ça ?

18:44Parce qu'en fait, les chiffres qui sont disponibles

18:46sont eux-mêmes minorés par les gouvernements.

18:48Mais les effets du réchauffement climatique

18:50sont bel et bien réels.

18:52Je pense que là, on ne peut pas...

18:53On voit la fonte des glaces dans certains endroits.

18:57Mais on voit surtout cette chaleur...

18:59Mais on va vous dire, en 76, il y a eu une canicule.

19:03Voilà, il a toujours fait chaud.

19:04Alors, non, non, mais allons-y.

19:06Oui, oui, non, mais je vous dis ça.

19:06En 47, en 76, et après ?

19:09Il y a eu 47, 76, il y aura 2025.

19:112003, 2006, 2019, 2020, 2021, 2022, 2023, 2024, 2025.

19:17En fait, on est dans la cinquantième vague de chaleur, là.

19:20Les deux tiers, c'est après les années 2000.

19:25Cinquantième vague de chaleur depuis 47.

19:26Les deux tiers, c'est après les années 2000.

19:29Alors, il y a deux pays...

19:30Moi, j'ai des gosses, j'ai mes enfants qui sont à l'école.

19:32Je me suis demandé ce matin si on allait les mettre.

19:33Il fait 35 degrés.

19:34La maîtresse a été obligée d'amener ses ventilateurs.

19:36C'est le cas aussi de nos auditeurs, j'en suis sûr.

19:38C'est pas possible.

19:39Les gens qui disent qu'il faut travailler plus,

19:41c'est travailler plus longtemps,

19:42on est productif quand il fait 35 degrés dehors ?

19:44Oui.

19:44Quand on n'arrive pas à se reposer la nuit,

19:46parce qu'on se tape des nuits à 25, on est productif.

19:50Ces enfants à l'école, parce que ce sont des étuves,

19:54il n'y a pas de ventilateurs, et autres.

19:56Et ce qui est fou, c'est que mon école a été construite en 2013.

20:01Oui, c'est ça.

20:02C'est qu'on n'a pas prévu.

20:03C'est-à-dire qu'à un moment, juste...

20:05Les toits qu'il faut peindre en blanc, la végétalisation...

20:09Moi, je me mets à la place des gens qui vivent en ville.

20:12Les îlots de chaleur urbain, c'est quand même quelque chose de terrible, la nuit.

20:15Alors, il y a deux oppositions.

20:17La Chine qui a pris conscience des choses,

20:19qui est à fond sur l'électrique,

20:21qui a pris vraiment le tournant sur l'écologie.

20:25Même si on brûle encore du charbon en Chine.

20:27Mais quand même, ça devient comme le fer de lance de...

20:30C'est quand même fou, d'ailleurs, de l'écologie.

20:33Et à côté, Donald Trump,

20:34qui lui arrête tout ce qui concerne l'écologie et autres.

20:38Comment se situe la France ?

20:39Elle est plutôt du côté de la Chine ou du côté des États-Unis ?

20:42Alors, la France, c'est plutôt, déjà, à l'échelle européenne qu'il faut voir,

20:46nos émissions baissent.

20:47Il faut bien se dire aussi que, j'entends souvent,

20:49on est responsable de 1% du réchauffement climatique.

20:52Déjà, dans une avalanche, chaque flocon se dit que ce n'est pas de sa faute.

20:55Et deuxièmement, il faut aussi qu'on prenne conscience

20:57qu'on a des émissions, d'une certaine manière, qu'on délègue.

21:00C'est-à-dire que quand on achète un iPhone ou une voiture,

21:03souvent, elle est produite à l'extérieur.

21:04Donc, ce bilan carbone, il faut aussi en prendre conscience.

21:07Au niveau européen, on voit en ce moment qu'on est dans un backlash, malheureusement,

21:12et que les politiques...

21:13Le backlash, c'est un retour de bâton.

21:14Voilà, c'est ça.

21:15On est en train de reculer un peu sur les avancées.

21:18C'est dommage, mais je ne suis vraiment pas persuadé

21:20que l'opinion publique ait envie de ça.

21:23Je pense que les gens ont conscience,

21:25et notamment depuis l'été 2022, qui a été un été charnière,

21:27je peux vous dire un truc,

21:29avant le réchauffement, l'été 2022, il était statistiquement impossible.

21:33C'est-à-dire ?

21:34C'est-à-dire qu'avant le réchauffement climatique,

21:352022, ça n'existe pas.

21:36L'été 2022, ce n'est pas possible qu'on ait ça.

21:39C'est le fameux bulletin d'Evenine Délia.

21:41Si on ne change rien, 2022, à la fin du siècle, c'est un été frais.

21:46Donc, juste, voilà, on a le constat.

21:49Maintenant, il faut juste se retrousser les mains.

21:50Ça veut dire qu'on se dirige vers des températures

21:52que l'homme ne pourra plus supporter ?

21:53Franchement, on ne s'adapte pas à un réchauffement à 4 degrés.

21:58Ceux qui vous disent ça, ils vous mentent.

22:00Et donc, est-ce qu'il n'est pas trop tard ?

22:02Non, justement, ce n'est pas trop tard.

22:04Et c'est vrai qu'on s'est dit,

22:05« Ouais, le 1,5, cet objectif de ne pas le dépasser,

22:09on l'enterre, c'est dommage, vas-y, on s'en fiche,

22:11on va faire 40 aller-retour en Australie. »

22:13Non, parce que chaque dixième de degré compte,

22:15prenez la fièvre,

22:16ce n'est pas pareil quand on a 39,5 ou quand on a 39.

22:19En fait, on sent la différence.

22:20Au niveau du climat, c'est pareil.

22:21Chaque dixième de degré compte.

22:23Donc, ce n'est pas trop tard, on a les solutions.

22:24Alors, parlez-nous du journal Météo Climat.

22:29Alors, plutôt, pardon, depuis le 20 juin,

22:31c'est Météo de l'eau.

22:33Pardon, oui, absolument, la Météo de l'eau,

22:35pour faire prendre conscience.

22:36Pour répondre aux questions.

22:38Parce qu'en fait, vous savez, on a nos petits QR codes

22:39où les gens nous envoient des questions.

22:40Et il y a plein de questions qui reviennent sur l'eau.

22:42Donc, on s'est dit, ce serait hyper intéressant

22:44de répondre aux gens, de leur dire,

22:46de répondre à leurs questions sur l'eau,

22:48sur la disponibilité.

22:49Typiquement, vous avez vu toute la flotte

22:51qu'on s'est tapée cet été, cet hiver.

22:52Comment ça se fait qu'on parle déjà de sécheresse ?

22:54Parce qu'il y a plusieurs types de sécheresse.

22:56Il y a la sécheresse des sols.

22:57Donc là, ça va, les nappes phréatiques.

22:58Mais il y a la sécheresse de surface.

23:00Et les agriculteurs, ils le savent très bien.

23:01En ce moment, si vous essayez de piocher,

23:03c'est pratiquement que de la poussière

23:04dans les premiers sentiments.

23:05Donc, ça, c'est important.

23:06Qu'est-ce qu'il y a ?

23:07Il y a des questions qui vous étonnent

23:09de la part des éditeurs ?

23:09Qui nous étonnent, non, mais qui nous font réfléchir.

23:11Typiquement, il y a plein d'eau, là,

23:14dans le Rhône, là, par exemple.

23:15Est-ce qu'on ne peut pas faire un canal

23:16et puis mettre l'eau du Rhône vers Perpignan

23:18qui a besoin d'eau ?

23:19Et moi, je ne m'étais jamais posé cette question.

23:22Donc, on a posé la question à un hydrologue

23:24et c'est intéressant, la réponse.

23:25C'est que, oui, on a aussi besoin

23:26d'un apport d'eau douce dans l'eau salée

23:28pour la biodiversité.

23:29Et puis, en fait, ce n'est pas des bonnes idées.

23:31Donc, ça permet de réfléchir ensemble

23:33et d'être plus intelligents à la fin de la journée.

23:34On est d'accord.

23:35On en profite.

23:36On vous a sur la main.

23:37Sous la main.

23:38Ah oui, sur la main.

23:40Sous la main.

23:40Les piscines, ça ne sert à rien,

23:45toutes les lois sur les piscines.

23:46Parce que, finalement, on ne renouvelle pas.

23:48Je parle de l'eau, justement,

23:50sur le fait d'économiser l'eau.

23:52Les piscines, honnêtement,

23:53quand on a une maison

23:54et qu'on a bossé de dur sous de sa vie

23:56pour avoir une piscine,

23:57on a envie d'en profiter.

23:58Et puis, c'est une eau qui se renouvelle.

23:59Est-ce que c'est normal de mettre de l'eau potable ?

24:01Est-ce qu'on peut faire autrement ?

24:02Ça, c'est à discuter.

24:03Et j'ai vu que TF1 avait fait un sujet

24:05sur les mini-épiscines qui sont en vogue.

24:07Pourquoi pas ?

24:09Après, ils sont en vogue.

24:10C'est parce qu'il y a eu un règlement

24:12dans certaines villes

24:13où on leur demande de réduire la piscine.

24:14Il faut avoir les moyens.

24:1617 000 euros, je crois, la piscine.

24:19Après, il y a les lacs,

24:20il y a les rivières.

24:21Mais on a tous besoin de se rafraîchir.

24:23Encore une fois, il ne faut pas accabler.

24:24Il faut juste travailler ensemble

24:26à une transition.

24:27Expliquer.

24:28De toute façon, donner des leçons,

24:29on ne s'en sortira pas, ça ne sert à rien.

24:31Vous êtes le programme le plus regardé

24:32à France Télé ?

24:33Je ne sais pas si en direct

24:34on est le programme le plus regardé.

24:36En revanche, on est un des plus consommés

24:37en replay.

24:38Incroyable.

24:39Oui, parce que ça continue

24:40d'intéresser et d'être le sujet.

24:44Je pense que les gens,

24:45ils aiment bien

24:46parce qu'en fait,

24:46ils ont leur appli

24:47qui leur dit

24:48dans 15 jours,

24:49il va faire tel temps

24:50et en fait, c'est impossible.

24:51C'est impossible.

24:52Donc nous, on essaie d'expliquer

24:53pourquoi il fait ce temps-là.

24:54Et vous avez parti

24:54pas à Un Si Grand Soleil ?

24:55J'ai fait un petit tournage

24:56dans les coulisses

24:57d'Un Si Grand Soleil

24:58qui est une série

24:59label Eco-Prod 3 étoiles.

25:01En fait, ils font plein de trucs

25:02et j'ai découvert ça

25:03pour lutter contre le réchauffement

25:05à leur échelle.

25:06mais ça va de pas de gobelets,

25:08pas de viande rouge à la cantine,

25:09pas de groupe électrogène.

25:09C'est réduire au maximum

25:11l'emprunt de carbone.

25:12De 50%.

25:13Vous savez pourquoi

25:13elle parle de ça, Valérie ?

25:14Pourquoi ?

25:15C'est parce qu'on va recevoir

25:16Aurélie Connetté

25:17pour le nouveau futon

25:18d'M6.

25:19Et vous savez quoi ?

25:20Comme ça fait peur

25:21à France Télévisions,

25:22à partir d'aujourd'hui,

25:23il y a deux épisodes

25:25d'Un Si Grand Soleil

25:27pour pouvoir être pile

25:28en face d'M6

25:29et que les gens restent

25:31comme il y a une fin de base

25:33d'Un Si Grand Soleil,

25:34ils ne pourront pas aller

25:35sur M6.

25:36Et vous m'avez donné

25:37une autre information.

25:38On peut la donner ou pas ?

25:38Oui, bien sûr que TF1

25:39va faire un journal

25:40de 52 minutes dorénavant

25:42pour contrer également...

25:43Il va y avoir de la concurrence.

25:45Oui, il va y avoir

25:46de la concurrence.

25:46Donc la météo sera

25:47en face de nous à nouveau.

25:48Voilà.

25:48Voilà, exactement.

25:49Donc, petit bulletin météo.

25:51Donc à partir d'aujourd'hui,

25:53oui mais là,

25:53à partir d'aujourd'hui,

25:54ça va monter ?

25:55Oui, aujourd'hui, demain,

25:56paroxysme demain.

25:57Journée peut-être

25:57la plus chaude jamais enregistrée.

25:58Sans doute de nombreux records

26:00battus peut-être aujourd'hui.

26:01Moins sûrement demain

26:01parce qu'on sera en juillet.

26:03Attention aux feux de forêt.

26:04On sera en juillet.

26:05En juillet et donc ?

26:06Les records mensuels

26:07sont plus faciles à battre

26:08en juin qu'en juillet.

26:09Attention à ne pas

26:10trimballer des barbecues

26:10sur sa remorque.

26:11Ah oui, non mais ça...

26:12Ça, c'est le con du jour.

26:14Franchement, il a brûlé...

26:1490% des incendies

26:15sont d'origine humaine.

26:16Moi, je pense aux pompiers

26:17par 50 degrés

26:18dans leur uniforme

26:19en train d'étendre les cheux.

26:20On n'a pas besoin de ça.

26:21On est d'accord

26:21que vous ne savez pas

26:22s'il été sera chaud ?

26:23Non, on ne peut pas le savoir.

26:24En revanche, je peux vous assurer

26:25qu'il n'y aura pas

26:25de tempête de neige, a priori.

26:28Statistiquement, c'est improbable.

26:29Non, mais sans déconner,

26:31pardon, je parle mal.

26:32Sans saisonner, excuse-moi.

26:34Les prévisions saisonnières

26:35nous disent que ce sera sans doute

26:36un été très sec

26:37et un été beaucoup plus chaud

26:38que la normale,

26:382003, 2022 peut-être.

26:40Les prévisions météo,

26:41elles sont fiables

26:41à combien de jours ?

26:42Ça dépend.

26:43Là, en ce moment,

26:43on peut vous dire

26:49quand vous entourez

26:50des gouttes froides,

26:50ça fait « Ah ! »

26:51On ne peut pas savoir

26:52au-delà de 48 heures.

26:53Allez, merci d'avoir été avec nous,

26:54Sébastien Thomas.

26:55On était ravis de vous recevoir.

26:56Donc, on vous retrouve tous les jours.

26:58Météo-climat après le 20h

26:59et puis la météo de l'eau également.

27:02Merci à vous.

27:02Et dans un instant, effectivement,

27:04l'événement de l'été,

27:06c'est la nouvelle série d'M6

27:08qui arrive dès ce soir.

27:09Merci beaucoup.

27:12Le 10h midi, Sud Radio Média.

27:15Valérie Expert, Gilles Ganzmann.

Catégorie

Transcription

Recommandations