- 02/06/2025
Avec Juliette Théry et Camille Langlade
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NewsTranscription
00:00Valérie Expert, Gilles Ganzman.
00:02Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans ce 10h midi. Bonjour Gilles.
00:06Bonjour Valérie.
00:07Alors ça c'est une grande semaine, une grande semaine parce que gros bouleversement sur la TNT
00:11avec une nouvelle numérotation de toutes les chaînes de la TNT.
00:15Annoncez-nous le programme de la semaine.
00:17Demain on recevra les responsables de T18, Christopher Baldelli et Caroline Cochaud qui est sa directrice des programmes.
00:24On va découvrir toute la grille qui démarre samedi.
00:26On aura ensuite Guillaume Debray pour LCI.
00:30On aura France Info aussi, c'est un non-jeu pour France Info, France Info TV.
00:34Et puis on aura Gulli qui arrive dans les premières chaînes puisqu'il retrouve un canal beaucoup plus tôt.
00:41Il gagne 10 places.
00:42Et puis ce matin BFM avec vous Camille Langlade.
00:45Bonjour, vous êtes directrice de la rédaction de BFM.
00:49BFM qui va aussi changer de position.
00:53Le B de BFM devient un 13.
00:56Puisque vous allez vous retrouver en 13ème position.
00:58Voilà, en première chaîne du Bloc Info comme un réflexe avant de chercher l'information.
01:04C'est quand même triste que vous perdez votre canal 15 quand même.
01:06Pourquoi triste ?
01:07Parce qu'on avait le réflexe.
01:08On avait le réflexe et on va reprendre un autre réflexe qui est celui du 13.
01:12Pour nous le plus important c'était d'être la première chaîne du Bloc Info.
01:16Ah c'est là-dessus que vous vous êtes battu ?
01:17Absolument.
01:18Et c'est gagné.
01:19En tout cas, belle couverture hier, je fais une petite parenthèse.
01:21Parce que vous avez été les seuls à diffuser la cérémonie au Parc des Princes.
01:27L'hommage aux champions d'Europe.
01:29Alors comment ça se passe en coulisses ?
01:31Alors toute la rédaction se mobilise, le dispositif sur le terrain.
01:34Vous avez vu qu'il était extrêmement dense.
01:37Et toutes les équipes de BFM étaient à Roissy pour attendre les champions sur le trajet sur les Champs-Elysées.
01:43Et aussi dans le Parc des Princes, dans l'enceinte du Parc des Princes, poursuivent cet hommage qui nous a tous bluffés.
01:50Mais comment vous avez eu les droits ?
01:52Eh bien écoutez, on a anticipé, il fallait déjà anticiper que plusieurs jours à l'avance qu'il y aurait possiblement une victoire sans porter la poisse au PSG.
02:01Et puis avec les équipes d'opérations spéciales qui ont l'habitude aussi d'aller chercher les détails de ces retransmissions,
02:09on a trouvé la possibilité de retransmise quand on nous a dit que c'était possible.
02:13On a dit banco avec Fabien Namias et Jean-Philippe Baye et on s'est dit que c'était une très belle opportunité.
02:18J'ai une demande, madame, j'ai une demande.
02:20Vous voulez le mettre en replay ? Parce qu'il n'est pas en replay le show.
02:23Ah mais on va essayer si c'est possible.
02:25Merci madame.
02:25On peut essayer.
02:27Alors, on vous retrouve dans un petit instant.
02:30Pas de zapping aujourd'hui parce que c'est une actualité assez chargée.
02:33C'est un chamboulement pour les Français.
02:34Et nous avons en ligne avec nous Juliette Théry, bonjour.
02:37Vous êtes membre du collège de l'autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique, en gros, de l'ARCOM.
02:43Vous êtes l'une des sages de cet organisme.
02:49Toute cette semaine, Sud Radio va accompagner les téléspectateurs, les auditeurs dans cette nouvelle numérotation.
02:55C'était normal de donner la parole à l'ARCOM en premier pour que vous nous expliquiez un petit peu ce chamboule-tout.
03:03Comment ça s'est passé ? Pourquoi une nouvelle numérotation ?
03:07Merci de me donner la parole.
03:09Bonjour à vous deux.
03:11Bonjour Gilles Gansman et bonjour Valérie Expert.
03:14Écoutez, ça s'est passé de manière séquencée.
03:19Il a fallu qu'on change.
03:20Pourquoi ?
03:21Parce que d'abord, deux nouvelles chaînes arrivent vendredi.
03:24En tout cas, T18 arrive vendredi et Nouveau 19 le 1er septembre.
03:29On sait aussi que vendredi, c'est la date choisie par Canal+, pour le retrait de ces chaînes payantes.
03:36Et donc, le chamboule-tout, comme vous dites, était déjà lié à ce qui s'est passé pour les chaînes elles-mêmes.
03:42Et ce qu'on avait en tête, c'était de permettre, malgré ces changements, de permettre aux téléspectateurs de maintenir une bonne visibilité des chaînes
03:52et dans un environnement qui permettait aussi d'accorder une forme de logique.
03:58Voilà, donc c'est comme ça que les choses se sont faites.
04:03Ça concerne 7 chaînes.
04:04Je tiens à dire quand même que 16 d'entre elles ne changent pas de numéro, dont les chaînes les plus importantes, les chaînes historiques.
04:13Donc, on a travaillé là-dessus.
04:16Parce que les autres ne sont pas importantes ?
04:18Les chaînes sont très importantes en général, mais qui bénéficient, disons, d'une audience plus importante.
04:241, 2, 3, 5, 6 ne bouge pas.
04:29Globalement, ce que vous appelez les chaînes importantes, néanmoins, il y a un gros, gros changement en ce qui concerne les chaînes d'info.
04:36On va en parler toute la semaine.
04:37Et puis également, les chaînes du service public.
04:40Et on a, en gros, accusé l'ARCOM d'avoir favorisé ces chaînes.
04:44C'est avantagé les chaînes du service public qui vont se retrouver, effectivement, toutes groupées dans le même bloc.
04:54Oui. Alors, écoutez, nous, ce n'était pas notre perception.
04:58C'était plutôt vraiment pour permettre une meilleure visibilité de toutes ces chaînes, je tiens à le dire.
05:05Donc, ce qui nous permet d'avoir France 2, France 3, France 4, France 5, donc, regroupées.
05:12Et ça permettait vraiment, malgré les changements initiés, donc, encore une fois, par l'arrivée de certaines chaînes et le retrait d'autres chaînes,
05:20malgré ces changements, de maintenir une visibilité qui soit simple pour le téléspectateur.
05:28Alors, c'est comme ça qu'on travaille.
05:30Et donc, en plus de ça, vous le savez, France 4, c'est la chaîne de la jeunesse, une des chaînes.
05:36Et ça nous semblait bien aussi pour cette considération-là.
05:41Oui, mais pourquoi vous n'avez pas mis Gulli derrière, finalement ?
05:45Alors, Gulli, vous avez vu, Gulli bénéficie aussi d'une belle avancée.
05:50Je dois dire qu'on a consulté toutes les chaînes à ce sujet.
05:54Gulli remplace Énergie 12, hein ?
05:56Oui, tout à fait.
05:57Pour faire nos éditeurs, ça va sur le canal d'Énergie.
06:01Et donc, Gulli bénéficie aussi.
06:05Donc, toutes les chaînes ont été consultées à ce sujet avant de faire la numérotation.
06:10D'ailleurs, ça vient d'être dit pour BFM.
06:13Donc, on a permis à BFM d'être le premier sur le bloc info, par exemple.
06:18Donc, toutes les chaînes ont été prises et les demandes ont été vraiment au maximum prises en compte.
06:22La seule limite pour nous était de permettre une meilleure visibilité.
06:28Et donc, en fait, la jeunesse nous semblait aussi être importante dans nos considérations.
06:35Parce qu'on sait que les chaînes doivent rester quand même, s'adresser à toutes les générations.
06:42Et voilà, c'était aussi dans l'intérêt à la fois des chaînes et de la population,
06:48s'adresser à tout le monde, quelle que soit la génération.
06:50Et pourquoi T18 n'est pas sur le canal 8 ?
06:53C'est quand même l'handicapé de le mettre assez loin.
06:56Il aurait pu retrouver le canal de C8.
07:02Pourquoi mettre LCP ?
07:03Parce que LCP, qui remplace une chaîne où Cyril Hanouna avait...
07:08Qui était en tête de la TNT.
07:09Et qui était en tête de la TNT.
07:10Ça va leur faire bizarre, hein, à ceux qui venaient voir Hanouna ?
07:14Bah écoutez, LCP, je trouve que c'est une...
07:18C'est d'ailleurs pas que LCP, c'est aussi Public Sénat.
07:21Ces deux chaînes, quand on parle de déficit démocratique et de transparence de la vie publique,
07:26à mon avis, c'est deux chaînes qui, au contraire, permettent vraiment
07:29une meilleure clarté et transparence des débats parlementaires.
07:34Elles offrent aussi beaucoup de documentaires et ont pour ambition de donner des programmes
07:43proches de la société.
07:45Et je pense que pour le citoyen, c'est quelque chose aussi d'important, on en parle peu.
07:52Donc voilà, encore une fois j'en dis.
07:55Vous imaginez, si l'audience n'est pas au rendez-vous de LCP,
07:59on va dire que les Français ne s'intéressent pas à la politique ou ne s'intéressent pas.
08:02Et puis ça peut handicaper les chaînes qui sont derrière ou ça peut être moteur, vous comprenez ?
08:08Heureusement que les programmes politiques ne sont pas juste monopolisés par deux chaînes.
08:13C'est vraiment tout le bienfait du pluralisme.
08:17Et c'est aussi pour ça qu'on a fait un bloc d'infos,
08:19pour vraiment mettre l'info à l'honneur sur la TNT.
08:23Donc je pense que...
08:24Oui mais pardon, Gilles a raison, je me permets d'insister.
08:29La chaîne parlementaire, c'est une chaîne d'information.
08:31Or elle se retrouve en 8 alors qu'elle aurait dû, normalement,
08:36se retrouver dans le bloc des chaînes d'infos.
08:38C'est-à-dire peut-être à la place d'Energie 12.
08:39On ne va pas refaire la numérotation,
08:41mais j'imagine que c'est une réflexion que vous avez eue.
08:43Alors oui, mais ça n'est pas qu'une chaîne d'information.
08:47Pour moi, c'est une chaîne qui apporte de l'information, oui, bien sûr.
08:51Et qui apporte un type d'information aussi, encore une fois,
08:56une visibilité, une transparence des débats parlementaires.
08:59C'est une chaîne qui apporte beaucoup de documentaires.
09:02Et pour nous, à notre sens, les chaînes d'information,
09:05c'est vraiment les quatre qu'on a mis dans ce bloc.
09:08pour faire bénéficier aux téléspectateurs
09:15vraiment une facilité d'accès aux sujets d'actualité
09:19un peu plus brûlants, un peu plus chauds,
09:22et avoir différents points de vue.
09:24Ça, c'est vraiment quelque chose qui nous tient à cœur.
09:26C'est avoir une approche différenciée
09:28des différences des sujets d'actualité.
09:31C'est aussi le cas de BFM ou de LCI,
09:34peut-être moins CNews, effectivement,
09:36mais il y a aussi une approche diversifiée
09:38avec des débats, avec des intervenants
09:40qui sont totalement différents.
09:42Ça a été compliqué, la discussion ou pas,
09:44pour cette numérotation ?
09:45Comment ça s'est passé dans les coulisses ?
09:47Ça a été une discussion longue, comme on a toujours,
09:50assez approfondie.
09:52Différents scénarios étaient envisagés.
09:54On a tenu compte, non seulement,
09:56du maintien de l'habitude des téléspectateurs,
09:59et c'est pour ça qu'on a juste changé sept numéros
10:03et pris en compte des différents petits trous,
10:09donc le France 4, etc.,
10:11qui devaient être remplis, d'ailleurs.
10:14Donc ça, c'est le premier point.
10:16On a pris en compte aussi un aspect
10:18qui était prévu dans la loi de 1986
10:20et qui était sur la table depuis longtemps.
10:23C'était justement de raisonner par bloc.
10:25On l'a fait pour l'information.
10:26Donc voilà, la jeunesse, l'information, la jeunesse,
10:31c'est vrai que ça a été dans les débats.
10:33Très bien.
10:33Et pour finir, comment ça va se passer ?
10:35Vendredi, c'est automatique pour les gens ?
10:38Alors, en fait, en général,
10:40il faudra que tout se fera dans la nuit
10:42de jeudi à vendredi.
10:44À minuit, à une heure du matin, on a dit.
10:47C'est ça.
10:47Une heure du matin ?
10:49Oui, oui, tout à fait, exactement.
10:51Donc, en principe, tout se fera sans rien faire.
10:55Donc, pour les quelques personnes
10:58ou quelques foyers qui auront des difficultés,
11:01ça, c'est une longue habitude qu'on a à l'Arcom
11:03de permettre une bonne réception pour tout le monde
11:06du signal et de la réception de la télévision et de la radio.
11:10Et donc, pour le cas où il y a des difficultés,
11:13on travaille beaucoup avec les NFR,
11:15les diffuseurs, les antennistes, les mairies
11:16et les solutions se trouvent très rapidement.
11:20Ça, c'est vraiment une longue habitude qu'on a à l'Arcom.
11:23C'est-à-dire que, vous ne le savez peut-être pas,
11:25mes changements techniques, on en fait plusieurs fois par an.
11:28Et vraiment, on a des équipes très réactives
11:32qui ont l'habitude de travailler en France.
11:33Est-ce que, pardon, juste une question,
11:37il y a une évaluation qui va être faite à postériori
11:40en fonction de l'audience ou pas du tout ?
11:42C'est-à-dire que cette numérotation,
11:44elle est déterminée et définitive ?
11:47On va regarder de manière attentive, évidemment,
11:50comme on le fait toujours.
11:51On a, de toute façon, un regard attentif
11:55sur le secteur en général.
11:56Donc, bien sûr que ça sera intéressant de voir la suite.
12:02Mais on ne s'intéresse pas qu'aux changements de numérotation.
12:05C'est tous les changements qui nous intéressent à l'Arcom.
12:07Camille, qu'est-ce que vous avez prévu jeudi à 1h du matin ?
12:12Ça va se passer comment ?
12:13Est-ce que vous émettez 24h sur 24 ?
12:15Oui, alors, à partir d'1h du matin,
12:17nous ne sommes plus en direct, Gilles.
12:18C'est l'un des rares moments où, sur BFM,
12:21les rediffusions commencent.
12:23Non, et on ne veut surtout rien changer
12:26pour ne pas, justement, perturber nos téléspectateurs
12:29et ne pas changer leurs habitudes à l'antenne.
12:32Mais LCI ne mettra pas un bandeau
12:34retrouvé BFM sur le canal 15 ?
12:36On aimerait, s'il le souhaite, avec plaisir.
12:39Merci à vous, Juliette Théry, d'avoir été avec nous.
12:42Donc, vous êtes membre du collège de l'Arcom.
12:45Merci à vous.
12:45On se retrouve dans un instant avec Camille Langlade,
12:48directrice de la rédaction de BFM TV
12:50pour parler des changements à venir sur BFM TV
12:54et puis des enjeux de cette nouvelle numérotation.
12:56A tout de suite.
12:59Le 10h midi, Sud Radio Média.
13:02Valérie Expert, Gilles Gansman.
13:05Sud Radio Média, l'invité du jour.
13:08L'invité du jour, la première d'une longue série.
13:12Toute la semaine, on va vous parler
13:13de la nouvelle numérotation de la TNT.
13:16Camille Langlade, directrice de la rédaction de BFM TV.
13:19BFM TV qui pourra donc passer de la chaîne 15 à la chaîne 13.
13:24Vous restez en tête, on l'a dit, des chaînes d'information.
13:27Mais c'est un nouveau réflexe qu'il va falloir acquérir.
13:32Vous êtes confiante ?
13:32Vous perdez votre canal historique.
13:33Voilà, on perd notre canal historique qui nous a porté chance.
13:36Et on ne doute pas que ce nouveau numéro 13 nous portera chance aussi.
13:40Je dégaine cette carte superstitieuse dès le début.
13:45Ça peut porter malheur le 13 aussi.
13:46Moi, ça m'a toujours porté chance et on espère que ce sera le cas pour toute la rédaction.
13:50Donc pour cette occasion, on change le logo de BFM puisque le B va devenir un 13.
13:55Comme ça, quand vous regardez BFM...
13:57C'est un changement pour nos téléspectateurs.
14:06Et avoir ce réflexe 13, que le numéro 13 devienne un réflexe, une boussole et un repère.
14:11Et dans le fond, on n'a pas envie de changer.
14:14On a confiance en nos plus de 11 millions de téléspectateurs pour garder cette envie d'aller voir de l'info,
14:20d'aller voir de l'actualité et l'événement surtout parce que BFM et nos fondamentaux,
14:24ça va rester l'événement, l'actualité comme on l'a vu tout le week-end par exemple avec la victoire du PSG.
14:30Mais vous allez mettre l'accent un petit peu plus.
14:32Il va y avoir une nouvelle chaîne.
14:34Bon, je suis un petit peu dans le désordre.
14:35On voulait parler de la numérotation.
14:36Mais ça veut dire changement, ça veut dire aussi changement, peut-être pas éditorial,
14:40mais en tout cas changement d'approche de l'info.
14:44Ou recentrer sur les fondamentaux qui sont effectivement l'événement, le direct, la réactivité.
14:50L'actualité, le direct, le live.
14:52On accentue ces fondamentaux qu'on n'a jamais vraiment perdus.
14:55Mais on va appuyer avec Fabien Namias, avec Jean-Philippe Baye sur vraiment ce qui fait l'actualité
15:01et ce qui intéresse les Français.
15:03Mais toute l'actualité, ça peut être l'élection du pape et cette fumée blanche
15:07qu'on était les premiers à annoncer il y a quelques semaines.
15:10Ça peut être la victoire du PSG.
15:11Ça peut être la politique, évidemment, avec les deux années qui s'annoncent extrêmement chargées.
15:16Ou encore les faits divers qui passionnent, on le sait aussi, les Français.
15:20Donc on n'a pas l'intention de se spécialiser.
15:22On n'est pas une chaîne de niche.
15:24On n'est pas une chaîne d'opinion.
15:26On est vraiment une chaîne d'information généraliste sur l'événement.
15:29Avec ce qui fait notre force, c'est le nombre de reporters qu'on peut envoyer
15:33sur un événement.
15:34Ce qu'on appelle dans le métier le hard news, en fait.
15:37Oui, mais on ne l'a jamais vraiment quitté.
15:38Le hard news, on lui fait plus de place encore.
15:42Et quand ce hard news est moins hard, parce que ça existe aussi,
15:46eh bien là, on est là pour décrypter l'actualité,
15:48pour mettre l'accent aussi sur ce qui fait le quotidien des Français.
15:52Plus de proximité.
15:53Ça, on veut vraiment accentuer notre présence sur les sujets conso que Valérie connaît bien.
16:01Les sujets du quotidien, les sujets économiques, évidemment.
16:05Et puis, on ne s'empêche pas, évidemment, de partir à l'étranger.
16:08On suit les négociations entre l'Ukraine et la Russie.
16:11Tout ça pour dire qu'on reste une chaîne d'infos à fond,
16:13mais une chaîne d'infos généraliste avant tout.
16:16Il y aura moins de débats pour vous démarquer de vos concurrentes ou pas ?
16:21Il y a une époque, je ne me souviens, peut-être pas BFM,
16:25mais en tout cas, LCI, il y avait du mag, il y avait des émissions un peu plus...
16:28Vous avez le week-end, les très bonnes émissions, faits divers et autres.
16:32Est-ce que ça, vous pourriez décliner un peu plus de magazines ?
16:36On pense surtout qu'on a évidemment une émission et une équipe dans la rédaction
16:42qui s'appelle Ligne Rouge, que vous connaissez peut-être,
16:44et que nos auditeurs connaissent peut-être aussi les longs formats des documentaires
16:49qu'on va renforcer puisqu'on va créer une case dédiée.
16:54Je ne peux pas encore vous révéler quand, exactement,
16:57mais Nicolas Poincaré, bien connu des Français, arrive pour animer cette émission.
17:02Donc, il y aura beaucoup de longs formats des documentaires à cette occasion.
17:05Ça veut dire un format et un débat derrière présenté par Nicolas Poincaré ?
17:08Ça peut être une possibilité, effectivement.
17:11Ou une interview dans des sièges rouges derrière.
17:13Alors, peut-être pas rouges, on va essayer de renouveler le genre.
17:17Mais donc, il y aura de la place pour du long format.
17:20Il y aura de la place pour du débat, évidemment, parce qu'on est en France.
17:23Les Français adorent ça.
17:24Mais on croit aussi qu'il y a plusieurs moments dans la journée.
17:26Il y a des moments pour l'info, pour le reportage, pour les journaux télévisés.
17:30Il y a des moments pour les débats contradictoires, toujours.
17:33On y tient beaucoup, des débats équilibrés avec des opinions fortes, mais de chaque côté.
17:37Et puis, il y a des moments pour prendre le temps avec un peu plus de décryptage.
17:41Et ça, c'est une journée type de BFM TV sur le Canal 13.
17:44Pour parler coulisses, justement, comment ça s'est passé, les négociations avec l'ARCOM ?
17:49Parce que c'est ce qu'évoquait tout à l'heure Juliette Théry, en disant qu'il y avait eu beaucoup de discussions.
17:54Énormément de discussions.
17:55Alors, je n'étais vraiment pas en première ligne.
17:57Ça, c'est le rôle des directeurs généraux du groupe RMC-BFM, et notamment Nicolas Taverneau et d'autres.
18:05Ensuite, Régis Travanas, qui vient de lui succéder il y a quelques semaines.
18:11Donc ça, j'aurais bien du mal à vous raconter les coulisses, puisque tout simplement, je n'étais pas...
18:14Non, mais il y a eu des discussions, en tout cas.
18:15Énormément de discussions, bien sûr.
18:17Et d'ailleurs, l'ARCOM le rappelait, notre priorité, c'était vraiment d'être la chaîne numéro 1.
18:22La première chaîne qui démarre le bloc info.
18:24pour garder ce réflexe, rester cette boussole de l'actualité des Français.
18:29BFM plus RMC, c'est combien de journalistes ?
18:32Plus de 800 journalistes.
18:34Il y a 800 journalistes ?
18:35Exactement, oui, dans le groupe RMC-BFM.
18:37Autour de 300 journalistes dans la rédaction de BFM.
18:41Et puis, encore plus côté RMC-BFM Business, le digital.
18:46On est l'une des plus grandes rédactions de Paris.
18:50C'est aussi ce qui fait notre force sur le terrain.
18:52Sur la numérotation, est-ce que vous craignez qu'il y ait une confusion,
18:56qu'il y ait une baisse d'audience, très clairement ?
18:59Pour vous, j'imagine que là aussi, il y a eu des discussions,
19:01qu'il y a eu des réunions sur le sujet.
19:03Est-ce qu'il y a eu une anticipation sur les avantages et les inconvénients ?
19:07On peut rappeler à nos auditeurs que vendredi, LCI sera sur votre canal.
19:12Le canal 15, il gagne énormément de place.
19:14Ils étaient sur le canal 26 et ils arrivent sur le canal 15.
19:20Et vous, vous partez sur le canal 13 et les gens avaient le réflexe du canal 15.
19:25Alors nous, on se dit qu'on gagne deux chaînes.
19:27Donc ça, c'est déjà un bon point.
19:29Et puis, on a vraiment...
19:30Au-delà de la méthode Coué, on a vraiment confiance en nos téléspectateurs
19:35et surtout en l'offre que l'on propose.
19:37On est vraiment les premiers sur l'info.
19:40On est la chaîne de priorité.
19:42Ils peuvent l'être et je leur souhaite, évidemment.
19:45Mais c'est vrai que nous, c'est notre positionnement historique
19:47et les téléspectateurs savent que BFM est la première sur l'info,
19:52que BFM peut offrir une information très variée.
19:54C'est ce que l'on propose aussi.
19:56Vérifiée, rigoureuse, extrêmement fiable.
19:58Jusqu'ici, vous n'aviez pas de concurrence.
20:02Vous aviez ces news.
20:04Non, mais ces news n'étaient pas sur du hard news.
20:06Vous étiez plus sur des départs et sur une radio d'opinion.
20:10Là, vous êtes encadré quand même de France Info.
20:13On va peut-être...
20:14Les Français vont découvrir la chaîne France Info.
20:17On verra avec son patron mercredi ce qu'ils vont changer
20:21parce qu'ils vont changer beaucoup de choses.
20:22Et la même chose avec LCI.
20:24Là, pour le coup, les chaînes infos sont en frontale,
20:26ce qui n'était pas le cas avant.
20:27Il fallait aller les chercher.
20:28Gilles, vraiment, on a confiance en la puissance de notre rédaction,
20:32en la puissance de notre savoir-faire à tous les échelons.
20:35On est capable de faire des coups comme l'hommage au PSG,
20:38au Parc des Princes, hier soir.
20:40On est les seuls, BFM TV, la seule chaîne à le diffuser.
20:43On est capable d'être les premiers sur la fumée blanche,
20:45comme je le disais tout à l'heure.
20:46On a l'interview exclusive depuis 11 ans.
20:49Elle n'était pas apparue devant une télé de Brigitte Bardot.
20:51Ça réunit 700 000 téléspectateurs en un seul coup.
20:54On a vraiment confiance en notre savoir-faire
20:57et dans le lien qu'on a su tisser depuis toutes ces années
21:01avec les téléspectateurs.
21:02J'ai une question pour Gilles.
21:03Ah bon ?
21:03Non, mais sur les box, vous êtes un spécialiste des box,
21:07ça va changer quelque chose ou pas ?
21:09Non, ça va être automatique.
21:11Oui.
21:11Mais ça veut dire, parce qu'on parle de la TNT...
21:13On verra toujours la vignette BFM.
21:14C'est pour ça qu'on n'est pas si inquiets non plus.
21:18Bien sûr, il faut appuyer sur le 13.
21:19La bascule va se faire à une heure du matin.
21:21Mais ça veut dire que la numérotation,
21:23parce que les box n'ont pas forcément la même numérotation.
21:25Si.
21:26Toutes les box ont la même numérotation de la TNT
21:29jusqu'au canal 26.
21:31Après, les box font ce qu'elles veulent.
21:33Et c'est faire privilégier ces chaînes, évidemment.
21:36Mais après, les chaînes sont obligées
21:38d'avoir la même numérotation de la TNT
21:40jusqu'au canal 26.
21:42Après le canal 26, elles font ce qu'elles veulent.
21:44Elles peuvent mettre canal ou canal plus au 27.
21:48Après, elles discutent avec les autres chaînes.
21:50Mais Valérie, je vous propose d'écouter.
21:51Il y a une grande campagne,
21:52un rang d'investissement de BFM
21:55qui a confiance sur leurs auditeurs.
21:56Mais ils font quand même une grande campagne de pub.
21:58C'est normal.
21:59L'un n'empêche pas l'autre.
22:00C'est de l'information, c'est ça ?
22:02C'est de l'information, affichage, radio.
22:04Et alors, écoutez,
22:06une page de pub sur Sud Radio pour BFM.
22:10À partir du 6 juin,
22:12retrouvez BFM TV sur le canal 13.
22:17Pour une info toujours plus riche.
22:22Pour une info toujours plus indépendante.
22:25Pour une info partout, tout le temps,
22:28sur tous les terrains.
22:30Pour une info à votre image.
22:33À partir du 6 juin,
22:34pour l'info, faites le 13.
22:36BFM TV, première sur l'info.
22:39Eh bien voilà,
22:40Luce Legand, faites le 13.
22:41Pas sur votre téléphone,
22:42parce que vous allez...
22:43Non, sur la télécommande.
22:44Sur la télécommande.
22:45Sur la télécommande.
22:46Et le basculement,
22:48donc, on l'a...
22:49Il n'y aura rien.
22:49Il n'y aura rien.
22:50Il ne va rien se passer.
22:51On va se réveiller le...
22:53le vendredi matin.
22:56Avec des petits tresses,
22:57des petits trèfles à quatre feuilles sur les...
22:59Non, non, non.
22:59On n'a rien prévu de spécial.
23:01Là où on se réjouit,
23:03je vous dis,
23:03on continue à compter sur nos talents.
23:05Ils sont nombreux...
23:06Ah, j'ai compris.
23:06Le petit trèfle pour le 13.
23:08Oui, le 13 à quatre feuilles.
23:08Ah oui, vous jouez jusqu'au bout.
23:10J'en percuterai.
23:11On va en parler justement de vos talents,
23:13parce qu'il y a eu pas mal de polémiques,
23:14de bad buzz.
23:16Finalement, oui, il y a des gens...
23:17Dans le microcosme.
23:18Oui, il y a des gens qui ont...
23:19qui ont saisi la clause de session,
23:22ce qui est normal.
23:23Parce qu'il y a un nouveau propriétaire.
23:24Il y a un nouveau propriétaire.
23:25Et on va en reparler avec vous dans un instant,
23:27Camille Langlade,
23:28directrice de la rédaction de BFM TV.
23:31A tout de suite.
23:33Le 10h midi, Sud Radio Média.
23:37Valérie Expert, Gilles Gansman.
23:39Radio Média.
23:40Valérie Expert, Gilles Gansman.
23:42Et nous recevons Camille Langlade,
23:44directrice de la rédaction de BFM TV.
23:47BFM TV qui va changer de numérotation,
23:50comme beaucoup de scènes.
23:51Si vous nous rejoignez,
23:52BFM TV qui va devenir...
23:54qui va passer sur le numéro 13.
23:56Première chaîne, toujours des chaînes d'infos
24:00en termes de numérotation.
24:02Ce sera suivi par CNews en 14,
24:05LCI en 15.
24:08Non, oui, LCI en 15,
24:09CNews en 16.
24:11Non, je dis n'importe quoi parce que j'ai tout.
24:12France Info en 16.
24:14Voilà, je recommence.
24:1513, voilà, c'est la ligne bleue.
24:1613, BFM, 14, CNews, 15, LCI.
24:19Et 16, France Info,
24:21donc ce bloc de chaînes d'infos
24:23avec toujours BFM en tête.
24:25Je pense qu'effectivement...
24:26Alors, c'est bizarre de tomber sur France Info
24:27pour les amateurs de Pascal Praud.
24:29Mais je pense qu'il faut...
24:32Effectivement, il ne faut pas prendre les gens
24:33pour des abrutis
24:34qui vont très vite zapper
24:35et trouver la chaîne qui leur plaît.
24:39Changement de numérotation,
24:40mais changement d'actionnaire pour vous aussi.
24:42Il y avait une clause de session
24:43avec la possibilité, pour les journalistes...
24:45Oui, voilà, on peut expliquer à nos auditeurs.
24:48Oui, je vois ça.
24:49J'ai eu une clause de session
24:51quand il y a un changement d'actionnaire.
24:53Les journalistes ont une clause
24:54qui leur permet de partir.
24:57Évidemment, pour certains d'entre eux,
24:59ça représentait pas mal d'argent
25:00puisque ce sont des indemnités.
25:03Il y a eu pas mal d'infos,
25:04vous avez raison de le dire,
25:05qui concernaient beaucoup le microcosme.
25:07Néanmoins, ça a circulé sur les réseaux
25:09sur le fait qu'il y avait une hémorragie à BFM.
25:13que tout le monde partait.
25:14En fait, tout le monde ne part pas.
25:15Non, tout le monde ne part pas.
25:17Très loin de là,
25:17on garde nos visages d'antenne
25:19bien connus des téléspectateurs
25:20et notamment toutes nos stars,
25:22tous nos talents et présentateurs.
25:25Je pense à Apolline de Malherbe,
25:26je pense à Alain Marchal,
25:27Olivier Truchot,
25:28qui a mis aussi les grandes gueules sur RMC.
25:30Qui ont dit qu'ils avaient été vus
25:31par d'autres chaînes.
25:32Ils ne sont pas cachés.
25:33Tous ont eu de très belles propositions ailleurs.
25:37Je continue avec nos talents.
25:38Benjamin Duhamel,
25:39puisque je peux vous confirmer
25:41qu'il restera sur BFM
25:42la saison prochaine.
25:43Vous nous confirmez
25:44qu'il va sur France Inter aussi ?
25:46Alors ça, ça ne me concerne pas.
25:48Mais en tout cas,
25:49il vous a averti.
25:51C'est une possibilité.
25:52Effectivement, il nous a averti, bien sûr.
25:54Ah bon, ça veut dire oui.
25:56Écoutez, c'est une...
25:57Je laisse France Inter confirmer.
26:00Je crois que France Inter l'a annoncé.
26:02Oui, oui, ils l'ont annoncé.
26:03On leur laisse la primeur de cette annonce.
26:06Christophe Delay, également.
26:07Ça ne nous gêne pas qu'il ne soit pas exclusif ?
26:10Non, ça ne nous gêne pas.
26:11Benjamin a tant de talents à démultiplier
26:13que je pense que c'est, au contraire, une chance,
26:16y compris pour BFM,
26:17que ses talents se démultiplient ailleurs.
26:20Et puis, c'est de la radio.
26:21Oui, ça a été confirmé ce matin.
26:24Donc, voilà.
26:25Vous pouvez donc le confirmer.
26:26Et si je continue,
26:27alors on n'a plus notre talent.
26:29Maxime Switek,
26:30qui présente le 20h BFM,
26:32nouvelle émission installée depuis janvier,
26:34qui marche très bien en audience,
26:37qui continuera, bien sûr.
26:38On ne change pas une équipe qui gagne.
26:39Gilles, vous le savez bien.
26:41Et Christophe Delay, également,
26:43avec qui on discute,
26:45mais qui a émis, lui aussi,
26:46son souhait de rester sur BFM.
26:49Et de changer d'horreur, peut-être ?
26:51On continue à avoir des discussions.
26:53Je ne vais pas vous révéler ici
26:54les secrets de la grille,
26:56de la rentrée.
26:56C'est quand c'est la rentrée de septembre ?
26:58Oui, exactement.
26:59Là, il n'y a rien qui va changer pour l'instant.
27:02Donc, départ, combien de personnes ?
27:04En interne, il y a des gens qui partent,
27:06des rédacteurs en chef ?
27:07Oui, des gens surtout,
27:08des journalistes qui ont,
27:10pour certains, 15, 20 ans d'ancienneté.
27:12Et donc, c'est leur droit le plus strict
27:15qui partent avec un peu d'argent.
27:18Un peu d'argent, c'est normal.
27:19Ça représente entre 300 000 et 400 000 euros,
27:21pour certains ?
27:22Non, ça dépend vraiment du salaire
27:24des uns et des autres.
27:25Vous savez, c'est très pari.
27:25Mais on est dans ces sommes-là, quand même.
27:26C'est bien pour ça qu'ils disent...
27:28Ah bon, pas toujours ?
27:28Non, non, non, pas toujours.
27:29Il y a beaucoup de fantasmes
27:31autour des chaînes d'info
27:33et autour de BFM.
27:35En tout cas, il y avait cette clause
27:37qui peut représenter
27:37une opportunité de changement de vie,
27:39aussi, pour certains.
27:41Donc, c'est bien normal.
27:42Mais on prend cela aussi
27:44comme un nouveau départ.
27:46Maintenant, les équipes
27:47et les journalistes qui restent
27:48ont fait le choix de rester.
27:50Donc, on peut s'appuyer...
27:51Exactement.
27:52Nouvelle grille à la rentrée.
27:53On peut vraiment s'appuyer
27:54sur une équipe engagée, motivée,
27:57renforcée, hyper professionnelle,
27:58hyper exigeante
27:59pour une information de qualité.
28:01Il y a qui dans les petits nouveaux ?
28:02Ah ben, alors, vous savez...
28:03Donc, je parlais de Nicolas Poincaré
28:05tout à l'heure.
28:05Marc Fauvel,
28:06qui va faire son arrivée à la rentrée.
28:08Ah ben, c'est là,
28:09c'est des échanges avec France Inter.
28:10Et il va faire quoi, Marc Fauvel ?
28:12Marc Fauvel, il animera une émission
28:15à la rentrée aussi,
28:16une émission de live et de news.
28:19On doit encore déterminer l'horaire
28:22puisque la grille se construit encore
28:23avec lui et avec les autres
28:25incarnations d'antennes.
28:27Et puis, Nicolas Poincaré,
28:28je vous le disais,
28:28Marc Fauvel et peut-être d'autres.
28:30Oui, la concurrence...
28:32Est-ce que vous confirmez
28:32l'arrivée de Dominique Tanza ?
28:34On est en discussion avec Dominique,
28:36mais je ne peux pas le confirmer à ce stade.
28:37Mais vous êtes en discussion,
28:39il devrait arriver au matin.
28:39Ah, ça, je ne peux vraiment pas confirmer, Gilles.
28:42Vous avez, vous aussi,
28:43tenté de débaucher d'autres talents ?
28:45Il y a eu...
28:45Il a été question d'Apolline de Malherbe.
28:47Certains...
28:48Ah, Apolline, elle est chez nous !
28:49Apolline, pardon, pas Apolline,
28:50je me suis trompée.
28:51Très, très salue de chez nous,
28:52on compte sur elle.
28:53Sonia Mabrouk.
28:54Sonia Mabrouk.
28:55Des gens comme ça ?
28:57Écoutez, là aussi,
28:58moi, je suis directrice de la rédaction
29:00et je n'ai pas eu de contente.
29:01C'est pour ça que c'est pas Fabien Daliens,
29:02c'est la Sainia Mabrouk.
29:03Ah, donc, c'est des patrons qui voient
29:05puis après, vous devez les gérer, c'est ça ?
29:07Oh, non, je les gère.
29:08Non, j'en vois certains aussi,
29:10mais mon travail, c'est vraiment
29:11d'animer la rédaction
29:13une fois qu'elle est formée.
29:14Qu'elle est formée, d'accord.
29:15Comment vous imaginez ?
29:17C'est pour ça que Fabien Damiens
29:18n'est pas venu ce matin,
29:18parce qu'il avait peur
29:19qu'on lui pose des questions
29:20d'autres occupations.
29:23Comme ça, sur...
29:24Non, mais on verra en temps.
29:25On serait parti de travail.
29:25Voilà.
29:26Bon, on verra en temps et en heure.
29:28Et j'avais une question sur CNews
29:30qui est devenue première chaîne d'info,
29:32en tout cas sur un certain nombre de mois
29:36dans l'année.
29:37Comment vous le vivez
29:38et comment vous l'analysez ?
29:41Comment on le vit ?
29:42On regarde ça d'un oeil
29:44un peu lointain et distant.
29:47Je ne pense pas qu'on fasse
29:48tout à fait la même chose
29:49et qu'on offre la même chose.
29:51CNews a décidé d'être
29:52une chaîne d'opinion,
29:55a choisi un positionnement
29:56qui n'est pas le nôtre.
29:57Donc nous, on trace notre route
29:59et on se réjouit, par exemple,
30:01au mois de mai,
30:02d'être en constante progression
30:04dans nos audiences,
30:05y compris par rapport
30:06à l'année dernière.
30:07Donc nous aussi,
30:08nos audiences sont en forte progression
30:10et c'est ce qu'on s'attache
30:11à regarder, par exemple.
30:13Alors bon, c'est un peu
30:13notre langage à nous,
30:15mais au mois de mai 2025,
30:17on fait 2,9 de part d'audience.
30:19Quand l'an dernier,
30:20on faisait 2,7
30:21et on va continuer
30:22sur cette avancée
30:23et à la rentrée,
30:24on espère l'amplifier encore
30:26cette hausse.
30:26Est-ce qu'il n'y a pas eu
30:27trop de people à un moment
30:28sur BFM ?
30:29Alors là, vous me parlez
30:30d'une époque
30:31à laquelle je n'étais pas
30:32aux commandes,
30:32donc je ne peux pas
30:34commenter.
30:34Et vous pouvez avoir
30:35un regard et une pensée,
30:36ce n'est pas parce que
30:36vous êtes aux commandes
30:37que vous ne pouvez pas
30:38avoir un regard.
30:39Non, mais moi, j'ai travaillé
30:39avec Marc-Olivier Fogiel,
30:41avec Philippe Corbet,
30:42avec Hervé Béroux
30:43et j'ai toujours eu
30:45énormément d'admiration
30:46pour ces 3 immenses
30:47professionnels.
30:48Et il y a peut-être...
30:49Ça n'empêche pas,
30:50on peut faire une erreur.
30:51On peut faire une erreur
30:52éditoriale.
30:54Non, je ne commenterai pas.
30:55Est-ce que Nicolas Taverneau
30:56est très présent ?
30:57Pas du tout.
30:58Alors, vraiment,
30:58à ma connaissance,
31:00pas du tout.
31:00Vous ne le voyez pas
31:01dans la rédaction ?
31:01Il ne se balade pas ?
31:02Il est parti vers
31:03d'autres horizons.
31:04Ça a été très compliqué
31:05à une période
31:06et ça l'est toujours
31:08sur l'image du journalisme
31:09ou l'image de BFM
31:11qui est souvent critiquée,
31:14qui est souvent...
31:15C'est compliqué pour les équipes
31:16qui sont à l'extérieur
31:18quand ils ont le logo BFM.
31:20Comment vous,
31:20en tant que patronne
31:21de la rédaction de BFM ?
31:23Qu'est-ce que vous dites ?
31:24C'est mon téléphone.
31:25Qu'est-ce que vous dites
31:25à ces journalistes
31:27et comment vous,
31:28vous gérez ça
31:28en tant que patronne ?
31:29Alors déjà,
31:30je commence par condamner
31:32très fermement
31:33les violences
31:34et les agressions
31:34de journalistes
31:35puisque je regrette
31:37qu'encore chaque mois,
31:39je dirais,
31:40des journalistes,
31:41pas seulement à BFM d'ailleurs,
31:42mais sont agressés
31:43verbalement,
31:44physiquement,
31:45parfois de manière grave
31:47parce qu'ils sont,
31:48parce qu'ils font
31:49leur métier de journaliste
31:50dans l'exercice
31:51de leur fonction
31:51sur le terrain.
31:53C'est vrai,
31:54le plus souvent,
31:55on l'a vu encore récemment,
31:56donc évidemment,
31:57j'appelle ces journalistes
31:58et on échange énormément.
31:59On a un process maintenant
32:00avec une cellule de sécurité,
32:04on a un process
32:05pour déposer plainte,
32:06un accompagnement psychologique
32:07pour ces journalistes.
32:09Et évidemment,
32:09mon rôle premier,
32:10c'est d'accompagner
32:11ces journalistes
32:12et d'éviter au maximum
32:13ce type de débordement
32:15et d'agression.
32:16ces journalistes,
32:17ils sont choqués,
32:18mais ils trouvent aussi
32:19que c'est important
32:20de continuer à faire leur métier
32:21malgré ce type d'intimidation.
32:24Et donc,
32:25on gère ça,
32:26non pas au quotidien,
32:27heureusement,
32:27ce n'est pas quotidien,
32:28mais c'est vrai que ça arrive
32:29encore trop souvent.
32:31Notre rôle,
32:31c'est de continuer
32:33à être irréprochable
32:35quand on est journaliste,
32:36donc dans la mesure,
32:39être dans le recueil
32:40de témoignages,
32:41mais dans l'équilibre,
32:41vérifier ces informations,
32:43c'est vraiment
32:43les points fondamentaux,
32:45je ne vous apprends rien,
32:46mais être irréprochable...
32:47Mais pourquoi les gens
32:47ont l'impression
32:48que les journalistes
32:49sont achetés par les politiques
32:50ou qu'ils reprochent
32:53d'avoir un dirigeant
32:54qui a de l'argent ?
32:56Pourquoi on n'arrive plus
32:57à rendre crédible
32:58le journaliste
32:59à notre époque ?
33:00Peut-être qu'un lien
33:01de confiance
33:02est trop abîmé
33:03et que pour retisser
33:04ce lien de confiance,
33:05il faut aussi prouver
33:07aux Français...
33:08Alors, encore une fois,
33:09je dis les Français,
33:09mais ce sont souvent
33:10des catégories
33:12de personnes
33:12qui attaquent
33:14les journalistes
33:14ou qui s'en prennent
33:15aux journalistes
33:16sur le terrain.
33:17Il faut faire oeuvre
33:18de pédagogie
33:19et essayer d'être
33:20soi-même irréprochable.
33:22Ce que l'on essaye de faire,
33:23c'est vraiment notre exigence,
33:24notre idéal au quotidien,
33:25ce qui est très difficile
33:26dans une chaîne d'infos
33:27où il y a quasiment
33:2824 heures de direct
33:29par jour,
33:307 jours sur 7,
33:31et où l'erreur
33:32est toujours possible.
33:33Mais en tout cas,
33:33si elle existe,
33:35elle n'est pas intentionnelle.
33:36C'est ce qu'on essaie
33:36d'expliquer.
33:37D'ailleurs,
33:38on travaille énormément
33:39avec les collèges,
33:41les lycées,
33:42ce qu'on appelle
33:42le CLÉMI,
33:44essayer d'informer les jeunes,
33:45de raconter la réalité
33:46de notre métier.
33:47Et on se rend compte
33:48que quand on prend le temps
33:49de raconter les difficultés,
33:52ça crée toujours
33:52plus de compréhension.
33:54Donc, je pense
33:54qu'il faut le faire massivement
33:55pour essayer
33:57d'expliquer
33:58les coulisses
33:59de notre métier.
34:00Vous êtes aussi
34:01la patronne des bandeaux ?
34:02Ah, des unis,
34:03on appelle ça les...
34:04Du CGR ?
34:05Comment vous appelez ça ?
34:06Les une ligne,
34:07puisque ça fait une.
34:08Oui, on appelle ça
34:09les une ligne.
34:10Ah, ça ne doit pas
34:10dépasser une ligne ?
34:11Oui, exactement,
34:12ça ne doit pas.
34:13Ah, préalable !
34:14Vous avez ce qu'on appelle
34:15le scroll,
34:16je vous donne les coulisses.
34:18Le scroll,
34:18c'est les alertes,
34:19infos,
34:20c'est écrit en petit
34:21sous le gros titre en bleu,
34:23ça on le garde,
34:24c'est vraiment notre marque
34:25de fabrique,
34:26le une ligne.
34:27Alors, je ne les vérifie pas tous,
34:29mais je suis très très
34:31attentive aux une ligne.
34:32Alors, on a des auditeurs
34:33qui nous disent
34:33que vous êtes sous les ordres
34:35de Macron.
34:36Qu'est-ce qu'on peut répondre ?
34:37Non, mais c'est une question
34:39intéressante,
34:40parce qu'on l'a,
34:41moi je le redis à chaque fois,
34:43j'ai eu la chance
34:43de travailler
34:44de très longues années
34:46à LCI
34:46sans avoir jamais
34:47aucune pression politique.
34:49Et alors vous,
34:51est-ce que vous avez
34:51des coups de fil
34:52d'Emmanuel Macron ?
34:52Je pose la question
34:53directement.
34:54Vous ne me diriez pas
34:55si c'était le cas.
34:56Non, mais je pense
34:56qu'il y a beaucoup
34:57de fantasmes encore une fois
34:58et que parfois,
34:59je ne vous cache pas
35:00que oui,
35:00il y a de très nombreux
35:01politiques et pas seulement
35:03dans le camp d'Emmanuel Macron
35:04qui nous appellent
35:05parce qu'ils ne sont pas contents
35:06justement du bandeau,
35:09de ce que l'on dit
35:09à l'antenne.
35:10Mais ça ne nous empêche
35:11pas du tout
35:11de parler d'une réalité
35:12qui existe
35:13ou de faire venir
35:14des critiques du président.
35:16Heureusement,
35:16vous imaginez sinon...
35:17Pourquoi les gens pensent ça
35:18ou nos éditeurs pensent ça ?
35:20Ma soeur.
35:20Mais ils pensent ça...
35:21C'est par rapport à mon frère.
35:22Ah oui, oui.
35:23Ah oui, mon frère,
35:25vous faites référence
35:25à Emmanuel Macron
35:26qui félicitait le PSG.
35:28Alors dites-moi ma soeur.
35:29Alors écoutez,
35:30c'est difficile d'analyser ça
35:31mais je pense que
35:32certains trouvent
35:33que nous sommes...
35:34Alors nous critiquent
35:36pour le côté macroniste.
35:38D'autres disent
35:39à un moment
35:40sur le terrain
35:41c'était BFN.
35:42Nous étions trop proches
35:43du Front National
35:45à l'époque.
35:46Donc je pense que
35:47la vérité justement
35:48se situe au milieu
35:49et s'il y a ce type
35:51d'informations
35:52et d'opinions contradictoires,
35:53ça veut bien dire
35:54que nous ne sommes
35:55ni à la botte
35:55d'Emmanuel Macron
35:57ni à la botte
35:58du Front National.
35:59Bien entendu,
35:59on fait notre travail
36:00avec rigueur
36:01et impartialité.
36:02Pour quel événement, Camille ?
36:03On vous a réveillé
36:04à une heure du matin
36:04et vous avez dû
36:05aller à BFM.
36:06C'est arrivé ou pas ?
36:07C'est arrivé au moment
36:09de la chute
36:09de Bachar el-Assad
36:10donc ce n'était pas
36:11à une heure du matin,
36:12c'était un petit peu plus tard
36:13mais on a enclenché
36:15une édition spéciale
36:17très rapidement
36:18et ça a été
36:20l'une des premières fois
36:21où j'ai été réveillée
36:22en pleine nuit.
36:22Camille Langlade,
36:24directrice de la rédaction
36:25de BFM TV
36:27qui va passer
36:28en 13ème position
36:31sur la TNT,
36:32sur vos box
36:33BFM en 13,
36:35CNews en 14,
36:36LCI en 15
36:37et France Info en 16.
36:38Demain,
36:39on découvrira
36:40qu'est-ce qu'il y aura
36:40sur T18,
36:42qu'est-ce que vous allez voir
36:42dès samedi,
36:43est-ce qu'il y aura
36:43des films,
36:44du cinéma,
36:45des magazines.
36:46On va découvrir tout ça
36:47avec un ancien BFM.
36:48Merci à vous,
36:50merci Camille Langlade.
36:51Tout de suite,
36:52on va commenter l'actualité
36:53et nous,
36:54on va parler foot.
36:55A tout de suite.
36:56On a gagné.
36:57Sud Radio,
36:59votre attention
36:59est notre plus belle récompense.
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