- 23/06/2025
Avec Céline Lis - Raous
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NewsTranscription
00:00Sud Radio Média, l'invité du jour.
00:04L'invité du jour, vous commencez à la connaître, Céline Lysraou, bonjour, merci d'être avec nous aujourd'hui.
00:10Et oui, vous avez lancé ce magazine Zèbre il y a huit mois maintenant, c'est ça ?
00:15Oui, c'est ça.
00:16Le magazine de la neurodiversité, moi je trouve que c'est important de vous inviter à chaque fois,
00:21parce que d'abord vous avez monté ce journal toute seule,
00:23que c'est un boulot plus qu'intéressant, qui parle de tous ceux qui ne sont pas dans la norme,
00:31les TDAH, les DIS, tout ce qui est dyspraxie, ce que vous appelez les Zèbres,
00:38c'est-à-dire celui qui est un petit peu à côté dans la société.
00:43On commence à en parler de plus en plus.
00:46Racontez-nous un petit peu, vous en êtes au numéro 3, ça marche bien ?
00:50Alors ça marche bien, on a la chance d'avoir cette semaine, on a notre millième abonné.
00:56Alors mille abonnés, ce n'est pas beaucoup pour les gros journaux,
00:58mais pour nous qui commençons, en moins d'un an, mille abonnés, c'est beaucoup.
01:01C'est des gens qui viennent, qui commandent le numéro et puis les numéros suivants,
01:06ça c'est vraiment important.
01:07Et ça montre aussi qu'on a la confiance des parents et ça c'est vraiment important.
01:11Oui, alors racontez-nous, qu'est-ce que vous pourriez dire à nos auditeurs
01:14pour les sensibiliser ou les convaincre que c'est important de se préoccuper
01:21de tout ce qui n'est pas dans la norme.
01:24Quand on a un enfant un peu différent, comment on est alerté ?
01:28Alors déjà, la norme, on commence par interroger la norme.
01:31Les gens qui sont neuroatypiques, c'est-à-dire qui ne sont pas exactement dans la norme,
01:36ça représente 16% de la population.
01:39Si vous ajoutez tous les dys, dyslexique, dyspraxique, dysorthographique, etc.,
01:43les gens avec un TDAH, un trouble déficit de l'attention avec hyperactivité,
01:47les personnes autistes, on se retrouve, les neuroatypiques, c'est 16% de la population.
01:51Ce n'est pas deux personnes, c'est plus de 10 millions de personnes en France.
01:55Ça veut dire vraiment que la question qu'on peut se poser, c'est
01:58est-ce que la norme n'est pas un peu étroite et un peu étriquée ?
02:01Est-ce que le vrai enjeu, ce ne serait pas de faire que tous ces gens-là ne soient plus neuroatypiques,
02:06mais se dire, finalement, la norme est peut-être trop étroite, il faudrait l'élargir ?
02:09Dans votre édito, c'est-à-dire la multiplicité...
02:13Fait partie de la nature.
02:16Mais est-ce qu'on n'a pas tendance, pardon, juste une question sur les TDAH,
02:19c'est-à-dire on a vu, vous avez suivi l'ancien ministre de la Santé
02:23qui dit être atteint de troubles de déficit de l'attention,
02:29est-ce qu'on ne l'est pas tous un peu ?
02:30Est-ce que ce n'est pas une excuse un peu facile ?
02:33Alors non, le trouble déficit de l'attention avec hyperactivité,
02:36c'est un trouble du neurodéveloppement, c'est donc biologique.
02:38Ce n'est pas une question...
02:40Très très longtemps, on a dit, c'est des enfants mal élevés et tout.
02:42Ça n'a rien à voir avec la manière d'élever les enfants.
02:44Un gamin avec un TDAH ou un adulte avec un TDAH,
02:46parce qu'on reste avec son TDAH à l'âge adulte souvent,
02:49c'est une personne qui est faite comme ça.
02:51C'est comme le dyslexique, il ne voit pas les lettres comme vous.
02:54Ce n'est pas qu'il ne fait pas d'efforts, c'est qu'il ne voit pas les lettres comme vous.
02:56Donc le TDAH, c'est une neuroatypie et vous naissez comme ça.
03:01Pourquoi on a le sentiment qu'il y en a plus aujourd'hui ?
03:04Il n'y en a pas plus aujourd'hui.
03:05Aujourd'hui, on demande, un, aux gens de rester de plus en plus statiques.
03:10Il y a trois siècles, on ne demandait pas aux enfants
03:11de rester les fesses sur une chaise de 8h du matin à 18h30.
03:15Et par ailleurs, aujourd'hui, on commence à diagnostiquer avant,
03:18dans notre génération, puisqu'on n'a plus 20 ans autour de cette table,
03:23dans notre génération, on disait, il est mal élevé, il bouge tout le temps,
03:28il est épuisant, voilà.
03:28On ne se posait pas la question de pourquoi.
03:30Tout comme les dyslexiques, ils n'arrivaient pas à lire au tableau,
03:33ils ne faisaient pas d'efforts.
03:34Personne ne se disait, ce gamin, il ne lit pas,
03:36parce qu'en fait, il ne peut pas lire.
03:37Donc aujourd'hui, on a fait de gros efforts dans le diagnostic,
03:41surtout pour les dys, le TDAH, il y a encore beaucoup d'efforts à faire,
03:44mais on a fait de gros efforts pour le diagnostic
03:45et ça n'a rien à voir avec quelque chose à la mode
03:48ou quelque chose d'éducationnel.
03:49Mais est-ce que vous considérez que tout ça, ce sont des maladies
03:53ou pas, où ce sont des troubles ?
03:54Est-ce qu'il y a une différence pour vous entre maladie et trouble ?
03:58Elle est énorme.
03:58D'abord, le trouble, ça ne se guérit pas.
04:02Quand vous êtes dyslexique, vous pouvez faire de la remédiation,
04:05vous pouvez aller voir quelqu'un qui vous apprend à mieux lire, etc.
04:09Mais globalement, vous serez dyslexique toute votre vie.
04:12Quand vous avez un TDAH, vous serez TDAH toute votre vie.
04:14Et quand vous êtes autiste, qui n'est pas un trouble,
04:16c'est une manière d'être, l'autisme,
04:17c'est ni une maladie, ni un trouble, vous êtes autiste, point.
04:20Donc, la notion de maladie, c'est quelque chose qui est réversible,
04:24en général, et dont on peut guérir.
04:25Là, ce n'est pas une maladie, on ne peut pas en guérir.
04:28Ce sont des êtres humains qui font partie de la diversité de l'humanité.
04:33On accepte d'être divers physiquement.
04:35Il y a des petits, il y a des grands, il y a des gens de toutes les couleurs.
04:38Donc, la diversité physique, on l'accepte.
04:41En revanche, la diversité mentale, on la voit comme quelque chose de maladif.
04:45C'est absurde.
04:45Donc, pour vous, Elon Musk, il peut être un dirigeant,
04:49et ce n'est pas un souci qu'il soit autiste ?
04:50Alors, intelligent, je ne sais pas.
04:53Alors, d'abord, il est autodiagnostiqué.
04:55Peut-être est-il autiste, mais peut-être pas, mais peut-être est-il autiste.
04:58Et on peut être autiste et insupportable.
05:00On peut être autiste et brillant.
05:02On peut être autiste et charmant.
05:03On peut être autiste et mal élevé.
05:05Il est autiste et autre chose.
05:06Mais comme les gens qui sont dans la norme, j'ai envie de dire.
05:08Oui, mais exactement.
05:09C'est-à-dire qu'on n'interroge pas la personnalité d'Elon Musk à travers son autisme.
05:13Il se trouve qu'il est autiste.
05:15Et il se trouve qu'il est, par ailleurs, Elon Musk.
05:17C'est quelqu'un d'unique.
05:18Oui.
05:19Alors, racontez-nous un petit peu ce numéro 3.
05:21Donc, je l'ai dit, Olivier Véran, mon hyperactivité est un atout.
05:24Vous l'avez suivi.
05:26Vous parlez également des rencontres neuroatypiques.
05:29Parce que ce n'est pas toujours évident de rencontrer l'amour
05:31quand on est atteint.
05:34Alors, j'ose même plus dire atteint.
05:36Quand on est autiste ou qu'on a un TDAH.
05:38Oui.
05:39Alors, on a voulu...
05:40Qu'est-ce qu'est la particularité ?
05:41Alors, pour ce numéro, on a voulu être vraiment...
05:44On nous reproche beaucoup, mais j'assume.
05:46On a voulu vraiment être dans un numéro d'été.
05:48On parle, comme tous les magazines l'été,
05:51de sexualité, de sexualité, de l'amour.
05:54Parce que les jeunes autistes TDAH 10,
05:57et les adultes aussi,
05:58ils ont les mêmes besoins
05:59et envient que les personnes qui ne sont pas autistes TDAH ou 10.
06:05Le problème très spécifique pour les personnes autistes et TDAH,
06:09qui ont un TDAH avec la séduction,
06:12c'est l'implicite.
06:13En fait, la séduction, c'est un jeu.
06:15Depuis la nuit des temps, c'est un jeu de séduction
06:17entre un homme, une femme, ou deux hommes ou deux femmes,
06:19peu importe.
06:19Mais c'est un jeu.
06:20Et en fait, c'est le jeu.
06:22Pour une personne autiste, c'est tout à fait autre chose.
06:24C'est-à-dire que les personnes autistes
06:26sont beaucoup dans l'explicite.
06:28Et l'implicite, elles ont du mal.
06:30Donc c'est très compliqué pour une personne autiste
06:32qui n'est pas en interface avec une autre personne autiste
06:35de comprendre, de faire comprendre à la personne en face
06:38quels sont les attendus et ce qui l'attend.
06:40Et d'ailleurs, on a une très très belle,
06:41alors ce n'est pas exactement sur l'amour,
06:43c'est sur les violences sexuelles,
06:45mais on parle de sexe.
06:46Il y a une très belle interview de Marie Rabatel,
06:47qui est une femme formidable,
06:49qui défend les droits des personnes autistes et des femmes autistes.
06:53Neuf femmes autistes sur dix.
06:54ont vécu des situations de violences sexuelles dans leur vie.
06:59Neuf femmes sur dix autistes.
07:01C'est-à-dire que ce sont des proies faciles,
07:03puisque étant dans l'explicite,
07:06elles ont du mal à dire,
07:08et les hommes autistes aussi,
07:09elles ont du mal à dire,
07:10non là, la main sur le bras,
07:13ce n'est pas possible.
07:14C'est une main sur un bras.
07:15Donc vraiment, Marie,
07:16qui est une femme formidable, je le répète,
07:18elle essaie d'éduquer les jeunes femmes autistes,
07:21surtout, aux limites à ne pas dépasser,
07:24comme un violentomètre, en fait.
07:26Et comment elle leur apprend,
07:28puisqu'ils ne l'ont pas à l'intérieur d'eux-mêmes,
07:32comment elle arrive à leur faire comprendre
07:34qu'il faut dire non ?
07:36Alors, comprendre qu'il faut dire non,
07:38on comprend tout ce qu'il faut dire non,
07:39autiste ou pas autiste.
07:40Là, pour le problème,
07:41c'est la limite à partir de laquelle on dit non,
07:43à partir de quel moment,
07:44une main sur la main, c'est amical.
07:46En fait, tout dépend du contexte.
07:48Dans les rapports humains,
07:49tout dépend du contexte.
07:49Tout à l'heure, vous êtes passé,
07:51vous avez mis la main sur le bras
07:53pour me dire bonjour,
07:55c'était purement amical.
07:56On serait dans un autre contexte,
07:57je ne sais pas, en boîte de nuit,
07:59et vous seriez lourdain,
08:00vous mettez la main,
08:00ça serait autre chose.
08:01Tout ça, nous, qui ne sommes pas autistes,
08:04on sait l'interpréter.
08:06C'est beaucoup plus difficile pour une femme autiste.
08:08Et donc, Marie Rabatel,
08:10entre toutes les choses formidables qu'elle fait,
08:12elle met en place un violentomètre.
08:14En fait, le violentomètre,
08:15c'est qu'est-ce que je dois accepter
08:17et qu'est-ce que je ne dois pas accepter.
08:19Mais à l'inverse,
08:20si je lui offre une rose,
08:21est-ce qu'elle verra que je suis intéressée par elle
08:24ou elle se dira
08:25c'est gentil, c'est jeune, il y a une rose ?
08:27Je ne sais pas,
08:28parce que je ne suis pas une personne autiste
08:29et il y a autant de personnes autistes
08:31qu'il y a de personnes.
08:33Parce que c'est vrai que dans le cliché,
08:34quand on voit les séries ou autres,
08:38parfois il y a des autistes,
08:39ils jouent énormément
08:41sur le côté non-ressenti de sentiments.
08:45Alors, je ne pense pas
08:46que ce soit une question de non-ressenti,
08:48c'est une interface avec le quotidien
08:53qui n'est pas l'interface de la,
08:55une fois de plus, normalité.
08:56Donc, ce n'est pas ce à quoi nous,
08:58personnes qui sommes dans la normalité,
09:00qui sommes neurotypiques,
09:01« Attendons, vous offrez dix roses
09:05à dix femmes autistes différentes,
09:06je pense qu'il y aura dix réactions différentes,
09:08parce qu'avant d'être autiste,
09:09ce sont des femmes. »
09:10Mais entre offrir une rose
09:12et commencer à toucher,
09:13il y a quand même aussi
09:14quelque chose de très différent.
09:16Beaucoup de témoignages,
09:18c'est toujours ce qui est très enrichissant
09:20dans ces numéros de zèbres.
09:23Il y a celui qui a été
09:24un enfant dyslexique, Corentin,
09:26qui a trouvé son équilibre
09:28en fabriquant des objets,
09:31en faisant travailler ses mains.
09:32Après, il est devenu écrivain voyageur.
09:34Et donc, c'est toujours intéressant,
09:36je pense, de voir comment
09:37le dessin et comment évoluent
09:40des personnalités comme celle-là.
09:42Et puis aussi celui
09:42que j'ai trouvé très intéressant
09:43et qui peut intéresser nos auditeurs
09:46qui ont des enfants.
09:48Petit Poulpe deviendra grand.
09:49C'est une crèche qui accueille
09:50à la fois des enfants
09:51qui ont des troubles
09:53et des enfants qui n'en ont pas.
09:55Donc, c'est cette mixité
09:56qui va aussi enrichir
09:57les uns et les autres.
09:58Voilà, c'est ce qu'on appelle vraiment,
10:00pour moi, Poulpi,
10:01c'est l'exemple de ce qu'on appelle l'école.
10:03Alors, ce n'est pas l'école,
10:03c'est la crèche, mais inclusive.
10:05C'est-à-dire qu'on ne prend pas
10:06trois enfants différents,
10:09neurodifférents,
10:10en le mettant au milieu de 30 enfants
10:12avec une AESH.
10:13C'est-à-dire une aide scolaire.
10:15Une aide scolaire.
10:16On se dit, voilà,
10:17on va être à parité.
10:18C'est-à-dire qu'il y a
10:1910 enfants neurotypiques
10:20et 10 enfants neuroatypiques.
10:22Et il se passe un truc génial,
10:23c'est qu'en grandissant ensemble,
10:25ils apprennent l'altérité.
10:27Quand on voit qu'en cours,
10:29aujourd'hui, au collège et au lycée,
10:30on donne des cours
10:31pour apprendre à être respectueux des autres,
10:36en fait, ça ne s'apprend pas,
10:38ça s'éduque, le respect des autres.
10:39Et donc, évidemment,
10:40quand on est éduqué
10:41depuis sa plus petite enfance
10:43avec des enfants différents,
10:45des enfants autistes,
10:46des enfants avec un trouble
10:48du déficit de l'intelligence,
10:49enfin, des enfants différents de la norme,
10:51ces enfants différents de la norme,
10:53ils deviennent normaux.
10:54Ils sont dans la norme.
10:55Et c'est ça qui est formidable
10:56avec Poulpi
10:57et ce qui est ça qui devrait être le cas
10:59dans toutes les écoles en France.
11:00C'est en faisant grandir les enfants
11:02côte à côte,
11:03il n'y a plus de problème
11:04de normalité et d'anormalité.
11:06Il y a juste des enfants
11:06qui sont tous très divers
11:07et qui avancent
11:08à leur rythme différent.
11:09Vous parlez donc, Valérie,
11:11on en a parlé au début,
11:12il y a l'interview d'Olivier Véran.
11:15Pourquoi il a voulu vous en parler
11:16et en quoi ça l'a un peu embêté
11:20dans son métier de ministre ?
11:23Alors, on en a parlé avec Olivier
11:25parce que je connais Olivier,
11:27on sait beaucoup,
11:28on a beaucoup travaillé ensemble
11:30quand il était ministre de la Santé.
11:32Moi, j'étais directrice
11:33d'un autre journal
11:33qui s'appelle Rose Magazine.
11:34Et en fait, on a beaucoup
11:36on a beaucoup milité
11:39dans le cadre de Rose Magazine
11:40parce qu'au début du Covid,
11:43toutes les opérations
11:43étaient annulées
11:45et y compris les opérations
11:46de chirurgie de cancer.
11:48Donc, nous, on était vraiment
11:49malheur, vent debout contre ça.
11:52Et donc, j'avais le portable
11:55professionnel du ministre
11:57et en général,
11:58j'ai envoyé des petits messages
11:59à 4h30 du matin.
12:00Nous, journalistes,
12:00on sait bien que si on veut
12:01avoir une réponse,
12:02il faut être en haut de la liste
12:03quand il va ouvrir son téléphone.
12:04Donc, moi, à 4h30,
12:05je mettais mon réveil,
12:06j'envoyais mes SMS
12:07et en général,
12:08je ne m'attendais pas
12:08à ce qu'il me réponde
12:09avant 8h,
12:10mais à 4h35,
12:10il me répondait.
12:11Il répondait tout le temps
12:12au taquet
12:13et c'est vrai que quand
12:14on le voyait pendant le Covid,
12:16on avait le sentiment
12:17qu'il avait dit Olivier Véran.
12:18Des fois, je me disais
12:18mais il est douloureux ce garçon,
12:19ce n'est pas possible,
12:20on le voit partout.
12:21Et en fait,
12:22Olivier Véran,
12:23il ne dort jamais.
12:23Il ne dort jamais
12:24et c'est comme ça
12:25qu'il a été diagnostiqué.
12:26C'est-à-dire que
12:26il ne peut pas dormir
12:26quand on a 30 ans,
12:2740 ans, ça va.
12:29Quand on approche de la cinquantaine,
12:30ça commence un petit peu à piquer
12:31et donc ce qu'il nous dit,
12:32c'est qu'en fait,
12:33il est comme ça depuis tout jeune.
12:34Il a toujours été
12:35complètement zébulon.
12:36Il s'est autorégulé,
12:37c'est-à-dire qu'il écoute
12:38des heures de musique,
12:39ce qui lui fait beaucoup de bien,
12:41il fait beaucoup de sport,
12:42mais à un moment,
12:43c'est devenu trop compliqué
12:44et c'est comme ça
12:45qu'il a été diagnostiqué
12:46pour ses problèmes de sommeil.
12:48Et ensuite,
12:49ça a été difficile
12:51pendant sans doute les études
12:52parce qu'un trouble
12:53difficile d'attention,
12:54ça veut dire qu'il faut poser
12:55son attention,
12:55ça veut dire aussi
12:56que c'est possible.
12:57Mais en revanche,
12:59dans son emploi
13:00du temps de ministre,
13:02ça veut dire
13:02qu'il a pu se surmultiplier
13:04avec une espèce d'énergie
13:05dont on avait l'impression
13:07qu'elle était sans fond,
13:08vraiment.
13:09Il y a énormément de choses
13:10dans ce magazine,
13:11on n'a pas le temps
13:12de tout détailler
13:12et heureusement,
13:13parce qu'il faut le découvrir,
13:14ce nouveau numéro de Zèbre,
13:16le magazine de la neurodiversité,
13:19j'ai bien aimé
13:19dans le communiqué de presse,
13:21c'est un média ovni
13:22et c'est exactement ça.
13:24C'est un magazine
13:25qui ne ressemble
13:25à aucun autre
13:26parce qu'il traite
13:27d'un sujet
13:27dont personne ne parle
13:29ou alors des articles
13:29assez succincts.
13:32Là,
13:33vous expliquez
13:33à certaines mamans,
13:34il y a des mamans
13:35qui témoignent
13:36de leur valise
13:37avec un enfant
13:38un peu différent.
13:40Il y a énormément de choses,
13:41anticiper les vacances,
13:43anticiper les galères
13:44de la rentrée scolaire aussi,
13:45je pense que ça,
13:46c'est très important.
13:47Donc Zèbre,
13:47c'est en kiosque,
13:48le magazine de la neurodiversité
13:50et on vous attend
13:51pour le numéro 4.
13:52Merci beaucoup.
13:53Merci à vous
13:53et on se retrouve
13:54dans un instant.
13:55Avec Hélène Paris,
13:56Valérie.
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