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NewsTranscription
00:00Le 10h midi, Sud Radio Média, Valérie Expert, Gilles Gansman.
00:05Bonjour à toutes et à tous, bonjour Gilles.
00:07Bonjour Valérie.
00:08Et bonjour à notre invitée, Béatrice Laurent.
00:11Bonjour, vous êtes journaliste à Femme Actuelle.
00:14Vous publiez une interview exclusive de Catherine Vautrin
00:17et vous évoquez le sujet de la fertilité.
00:20On se rend compte qu'il y a énormément d'idées reçues, d'idées fausses
00:25et de méconnaissances autour de la fertilité des femmes.
00:29Catherine Vautrin vous annonce un certain nombre de choses dans cette interview.
00:33On va y revenir avec vous.
00:35Comment vous avez eu l'idée de vous intéresser à ce sujet dont on parle assez peu finalement ?
00:40Justement pour ça ?
00:41Oui, exactement, justement pour ça.
00:43Parce qu'à la fois nos lectrices et franchement nous-mêmes dans la rédaction,
00:48on se disait que c'était quand même un sujet d'importance
00:52avec l'augmentation des tentatives de FIV, de droits de PMA.
00:58Exactement.
00:58Et c'est vrai qu'il y a un certain nombre de choses à dire, à expliquer
01:03et puis il y a des choses à changer aussi en France,
01:06en particulier sur la conservation des ovocytes
01:09puisqu'aujourd'hui il faut aller à l'étranger, dans beaucoup de cas.
01:14Alors voilà, normalement non,
01:16puisque depuis la loi de bioéthique de 2021,
01:20toutes les femmes entre 29 et 37 ans peuvent décider de faire conserver leurs ovocytes.
01:26mais dans la pratique, les centres sont totalement débordés
01:30et les temps d'attente, notamment dans les grandes villes,
01:33à commencer par Paris et l'Île-de-France,
01:36dépassent l'année et demie.
01:38Donc quand on approche de la limite d'âge,
01:42c'est-à-dire vers les 35 ans,
01:44on se dit que quand bien même la loi nous y autorise en France,
01:47on n'y accédera pas et on devra aller à l'étranger,
01:50ce qui se pratique effectivement trop souvent.
01:52À qui s'adresse Femme Actuelle ?
01:54Le journal Femme Actuelle ?
01:55Alors Femme Actuelle, c'est très vaste,
01:57ça s'adresse à peu près à toutes les femmes
01:59de, je dirais, 25-30 ans jusqu'à 70,
02:06qui existent depuis 84
02:08et qui finalement se transmet de génération en génération.
02:11C'est vraiment le magazine avec lequel
02:13pas mal de nos électrices ont grandi, exactement.
02:16On va passer au zapping de Gilles, tout de suite.
02:18C'est la plus grosse catastrophe aérienne en Inde,
02:25la première pour un Boeing Dreamliner
02:27qui est un avion dernière génération.
02:30Alors on ne sait pas ce qu'il s'est passé.
02:31On aura peut-être des explications plus tard.
02:34En tout cas, l'Inde et l'Angleterre,
02:36puisqu'il y a pas mal d'Anglais dedans,
02:37sont sous le choc.
02:39Nous sommes à Ahmedabad,
02:41dans le nord-ouest de l'Inde.
02:42Des centaines d'habitants se mêlent au secours
02:45dans un paysage carbonisé.
02:46Un avion de la compagnie Air India,
02:49à destination de Londres,
02:50s'est craché quelques instants seulement
02:52après son décollage.
02:54Plusieurs immeubles sont déjà ravagés par les flammes.
02:57Un Boeing 787 Dreamliner,
03:00très moderne comme celui-ci,
03:02comptait 242 personnes à bord.
03:04Des Indiens, des Britanniques,
03:05des Canadiens, des Portugais.
03:08Dans un communiqué,
03:08la compagnie Air India précise
03:10que les blessés sont emmenés aux hôpitaux
03:12les plus proches
03:12et qu'elle coopère pleinement
03:14avec les autorités en charge de l'enquête.
03:16– C'est fou, vous allez quand même
03:18continuer à prendre l'avion ?
03:19– Oui, parce que ça reste le moyen
03:20de transport le plus sûr.
03:22– On a toujours ce débat entre nous.
03:23– Mais ce n'est pas un débat.
03:25L'information n'est pas une opinion,
03:27comme le dit France Info.
03:27– Non, non, mais l'avion reste le moyen,
03:31le nombre de voyages comparé
03:34au nombre d'accidents fait que l'avion
03:36reste un moyen de transport très sûr.
03:37donc c'est sûr que c'est impressionnant,
03:40c'est sûr que c'est angoissant,
03:41c'est sûr que c'est terrible.
03:43– Et c'est encore un Boeing.
03:44– Oui, mais ce n'est pas la même,
03:46ce n'est pas les mêmes que d'habitude.
03:47– Là, c'est un Dreamliner,
03:48c'est-à-dire logiquement,
03:50les avions, vous savez,
03:51qu'ils consomment presque beaucoup moins
03:53que l'ancienne génération, mais bon.
03:56Vous vous souvenez de Stéphane Voisin, Valérie ?
03:58– Oui.
03:58– Stéphane Voisin,
03:59c'est le compagnon d'Agnès Lassalle,
04:01enseignante assassinée en 2023,
04:03et il a marqué tous nos esprits,
04:06car c'est lui qui a dansé
04:08devant le cercueil de sa femme.
04:11C'est ce qu'il a donné,
04:11on en avait parlé la semaine dernière,
04:13une chanson composée par Juni Auclair.
04:16Hier, BFM consacrait une émission,
04:17je ne sais pas si vous l'avez vue,
04:19au drame de l'assassinat
04:22et de la surveillante poignardée.
04:26Il était invité sur le plateau de BFM
04:28et évidemment, cet événement
04:30a eu une résonance particulière
04:33de voir qu'une nouvelle presse consegnante,
04:37en tout cas surveillante,
04:38avait été tuée.
04:39Il a été aussi très émouvant sur BFM.
04:42– Je me suis surtout dit
04:43que c'était un échec quelque part,
04:45parce qu'après avoir réalisé cette danse
04:47pour ma princesse,
04:50je pensais pouvoir dire plus jamais ça.
04:51Et je me suis rendu compte
04:52que ce n'était pas un cas isolé.
04:53Comme tout le monde,
04:54j'aurais voulu que ce soit un fou furieux,
04:56au moins on aurait été débarrassé,
04:58c'est arrivé une fois,
04:59ça ne va pas se reproduire.
04:59Malheureusement,
05:01Mélanie est le dernier exemple,
05:03le dernier,
05:04parce qu'il y en a eu bien d'autres.
05:05C'est un constat d'échec.
05:07Ce que j'ai appris pour Mélanie,
05:08d'abord, ça a été,
05:09comme toujours,
05:10comme lorsque j'apprends
05:12qu'il y a une professeure
05:12qui se fait courser,
05:13une autre empoisonnée
05:14ou qu'il y a un élève
05:15qui s'est fait agresser,
05:16menacer.
05:17C'est à chaque fois
05:18une certaine rage d'impuissance presque.
05:21La vie ne vaut rien
05:22pour une montre à deux balles.
05:24Des actes comme celui-ci,
05:26c'est des actes gratuits.
05:27Vous parlez de ce genre de sujet
05:31dans Femmes Actuelles
05:31ou peut-être la difficulté
05:33d'élever son enfant aujourd'hui
05:35pour certains couples ?
05:37Alors oui,
05:38dans les pages Société,
05:39on a consacré pas mal de sujets,
05:43souvent témoignages,
05:44sur la difficulté
05:45pour les mères célibataires,
05:47notamment.
05:47Ça, c'est une des thématiques
05:48qui nous intéressent,
05:50les mamans solos.
05:50Mais des sujets d'actualité
05:53comme celui-là,
05:54les sujets véritablement dramatiques,
05:56n'ont pas tellement leur place
05:57dans un magazine
05:58comme Femmes Actuelles.
05:59Oui, c'est ça.
06:00En plus,
06:01sur des sujets de société.
06:02Oui, au sens.
06:03Après, ça peut être
06:04la violence des mineurs aussi.
06:06Oui, on peut,
06:06mais on essaye, nous,
06:07d'être plus positifs
06:10dans l'approche des sujets.
06:12On le recevra sûrement
06:14la semaine prochaine,
06:15Valérie Ali Akbar
06:16est le dernier crieur
06:18de journaux.
06:19Un destin hors du commun,
06:21une tradition française.
06:22Et vous allez voir
06:23qu'il distribuait
06:25même ses journaux
06:26à un certain président.
06:28J'ai vendu les journaux
06:29à François Métérat,
06:30bien sûr,
06:31parce qu'il était
06:31tout le temps ici,
06:33dans ce quartier.
06:34Depuis ses 20 ans,
06:34la société a bien changé,
06:35mais ça n'enlève pas
06:36à l'isle
06:36sa détermination
06:37et son humour.
06:38C'était quand même
06:39beaucoup mieux.
06:40Les gens,
06:40ils étaient en train de lire
06:41sur les terrasses.
06:42Quand vous le voyez,
06:43quelqu'un en train de lire
06:43un journal avec un café,
06:45c'est quand même beau.
06:46Et maintenant,
06:47tu vois les écrans ?
06:48Mais ils sont où
06:48les antenaux !
06:49Au fil des années,
06:52sa voix chaleureuse
06:52a captivé et réuni
06:53les passants
06:54de toute génération.
06:55C'est une personne
06:55qui a du cœur,
06:56qui a de l'humour
06:57et qui est une énergie incroyable.
06:59On aime bien le voir arriver
07:01en disant
07:01ça y est,
07:03ça y est,
07:03ça y est,
07:04ça y est.
07:04Alors ça y est quoi ?
07:05On ne le sait jamais exactement.
07:07Il porte des valeurs,
07:08il représente
07:08l'âme de Paris,
07:10de la France.
07:11C'est un monument
07:12et le jour où il ne sera plus là,
07:14il manquera quelque chose
07:15dans ce quartier.
07:18On le recevra
07:19la semaine prochaine,
07:20normalement.
07:21Et donc,
07:22voilà,
07:23pour l'instant,
07:24femme actuelle
07:24n'est pas vendue,
07:25elle a crié.
07:26Non,
07:27mais ce serait pas mal.
07:29Ce serait pas mal.
07:29On peut y réfléchir,
07:30notamment sur les plages
07:32avec les chouchous
07:33et autres craintes.
07:35Retrouvez l'interview
07:36de Madame Votrin,
07:38Madame Votrin,
07:39dans un actuel.
07:40Exactement.
07:41Bon,
07:41il y a plusieurs jours,
07:42le prince de Monaco
07:43recevait
07:44notre président,
07:47Emmanuel Macron.
07:48Vous le connaissez,
07:48notre président,
07:49il ne tient pas en place.
07:50Il bouge,
07:51il bouge sur sa chaise,
07:52il ne tient pas
07:53pendant les discours.
07:54Ce qui a valu
07:55qu'Albert de Monaco
07:56était énervé,
07:57mais pas à cause
07:58d'Emmanuel Macron,
07:59pour autre chose.
08:00Explications dans Quotidien
08:01qui veut venir en aide
08:02à la principauté.
08:03C'est très drôle.
08:04À la santé du président
08:05de la République française
08:07et de son épouse.
08:11Ils ont tout à Monaco.
08:13Ils peuvent tout s'acheter.
08:15Mais il leur manque un truc.
08:17Il leur manque
08:17des patins indésibles
08:18pour chaise.
08:19On en a trouvé
08:20à 2,99 euros
08:21chez l'Euro à Merlin,
08:22le lot de 120 patins
08:24pour chaise.
08:25Et si on revoit l'image,
08:26le prince Albert
08:27a vraiment l'air emmerdé
08:29comme si ce n'était pas
08:29la première fois.
08:31Donc on a décidé
08:32de lancer une opération.
08:34Aidons Monaco
08:35pour que Monaco
08:36s'achète des patins à chaise.
08:38Envoyez le mot
08:39patin indésif
08:39au 33-33-32.
08:42Ne laissons pas tomber Monaco
08:43car comme le dit
08:44le président Macron,
08:46il n'y a pas de petit pays.
08:47Il n'y a que des grands combats.
08:49Je vais faire un don
08:50pour qu'il puisse acheter
08:50quand même des patins
08:51pour éviter que les chaises
08:53grinsent moins
08:54quand notre président
08:55ne tient pas sur sa chaise.
08:56Alors Valérie,
08:58est-ce que vous connaissez
08:58Axel Danlos ?
09:00Oui.
09:01Ah bon ?
09:01Vous connaissez Axel Danlos ?
09:02C'est qui ?
09:03Je ne sais plus
09:04mais je le suis sur...
09:06Ah bah voilà autre chose.
09:07Si si.
09:08Ah bah je ne m'attendais pas
09:09à cette réponse.
09:10Bon pour nos éditeurs
09:11qui n'ont pas votre connaissance,
09:13c'est le directeur
09:13de la com d'Abbé.
09:14Alors vous savez,
09:14c'est un job...
09:15Ah bah voilà,
09:16c'est parce que j'ai vu un mail
09:17que vous avez envoyé.
09:18C'est un job assez tranquille
09:20un ou deux télés
09:21avec Hélène
09:21et puis Laurent Gronach
09:22et puis après hop
09:23direction la plage.
09:24Vous le connaissez évidemment
09:25c'est pour ça
09:26que vous faites cette voile.
09:26Je suis ironique
09:28avec Axel
09:28qui bosse vraiment
09:29avec beaucoup de boulot.
09:30Et depuis hier,
09:31il est submergé d'appels.
09:33Vous vous doutez,
09:33t'as pas des places,
09:34t'as pas des places.
09:35Parce qu'il a annoncé
09:36le concert de Dorothée
09:38au Palais des Congrès
09:40au mois d'avril.
09:41Et puis,
09:42vous savez quoi ?
09:43Il a envoyé hier
09:44un communiqué
09:45indiquant que le concert
09:46du 4 avril
09:47au moment où ils l'ont annoncé.
09:49Ça a été complet
09:50en 8 minutes.
09:51En 8 minutes,
09:52toutes les places
09:53étaient vendues.
09:54Alors résultat,
09:56depuis 10 heures,
09:57ça veut dire
09:57depuis 13 minutes,
09:59vous pouvez acheter
10:00des places
10:00pour une nouvelle date
10:01disponible.
10:02Ça se trouve,
10:02il y en a plus
10:02parce qu'on est à 10h13
10:04qui sont disponibles
10:06pour le 5 avril.
10:08Et bien du coup,
10:09je vous ai mis Dorothée.
10:10Le bon Dieu,
10:11un beau jour
10:12décide à qu'il était
10:13temps de créer
10:13le monde
10:15et tous ses habitants
10:16qui se mis
10:17de l'année prochaine.
10:19Ah oui,
10:19oui.
10:19Vous ne parlez pas
10:20sur Dorothée ?
10:21Ça ne va pas bien ?
10:22Mais si,
10:23si,
10:23on parle sur Dorothée.
10:23Oh non,
10:24c'est homophobe.
10:25Je ne vous ai pas bien.
10:28Oui,
10:28c'est l'année prochaine,
10:29il faut un an
10:30pour prévoir
10:31les concerts
10:33et les places.
10:33Vous vous rendez compte ?
10:34Vous étiez fan de Dorothée ?
10:35Alors non.
10:36Moi non plus.
10:37C'est pour ça,
10:38mais ne parlez pas
10:38sur Dorothée.
10:39Mais ce n'était pas
10:39ma génération.
10:40Non,
10:40c'est moi non plus.
10:42En tout cas,
10:42notre plan,
10:43il tombe à l'eau.
10:43parce que si c'est
10:45pour appeler Axel
10:46et lui dire
10:47elle va sûrement
10:47avoir promo,
10:48est-ce qu'elle peut
10:49venir sur ses gratuits ?
10:50Ah non,
10:50mais moi j'adore Dorothée,
10:51je trouve que c'est
10:51quelqu'un qui a...
10:52Non,
10:53mais ce que je veux dire,
10:53on ne pourra pas lui dire
10:54qu'elle a besoin
10:54de promo pour ses concerts.
10:55Ah non,
10:56ah oui,
10:56je suis d'accord.
10:56C'est pour ça que notre plan
10:57tombe à l'eau,
10:58il faudrait qu'on trouve
10:59un autre...
10:59Mais c'est formidable,
11:00formidable pour elle.
11:01Enfin franchement,
11:01elle dit qu'elle a voulu
11:03faire ce concert
11:04après l'émission
11:05qu'il y a eu sur TF1
11:06et le succès que ça a eu
11:08parce qu'elle ne s'attendait
11:09pas à recevoir autant de...
11:10Il y a toute une génération.
11:11Absolument.
11:12Voilà.
11:13Béatrice Laurent avec Bounou
11:14et nous dans un instant
11:15pour parler de cette interview
11:17de Catherine Vautrin
11:18et surtout de la question
11:19de la fertilité en France.
11:22Elle voudrait,
11:22elle veut,
11:23elle annonce qu'elle veut
11:23faciliter l'accès
11:24à la conservation
11:26des ovocytes.
11:27A tout de suite.
11:30Le 10h midi,
11:32Sud Radio Média,
11:34Valérie Expert,
11:35Gilles Ganzmann.
11:37Sud Radio Média,
11:39l'invité du jour.
11:40L'invité du jour
11:41et les journalistes
11:43à Femmes Actuelles,
11:44Béatrice Laurent.
11:45Merci d'être avec nous
11:45pour parler de cette interview
11:47à découvrir dans Femmes Actuelles
11:49qui paraît demain.
11:50C'est ça.
11:51Interview et grand dossier
11:52sur la fertilité des Françaises
11:54avec un sondage
11:55que vous publiez
11:56qui est absolument sidérant.
11:58Sondage CSA,
11:59la grande majorité des Français
12:01estiment que les chances
12:02de tomber enceinte
12:03diminuent à 40 ans
12:05alors que c'est beaucoup plus tôt.
12:07Alors que c'est à 35 ans,
12:08en effet.
12:09La fertilité commence
12:10à baisser à 30 ans
12:12et à 35 ans,
12:14elle chute véritablement.
12:16Est-ce qu'il y a 68%
12:17en effet des Français
12:18tous âges confondus,
12:20hommes et femmes,
12:21qui pensent
12:21que l'âge
12:23est de 40 ans,
12:25cet âge pivot ?
12:26Parce qu'on a tous
12:27l'image de la ménopause.
12:29Voilà.
12:29Moi, c'est ce que je pense.
12:31C'est un peu plus tard,
12:32la ménopause.
12:32Moi, je pense qu'une femme,
12:34tant qu'elle n'a pas la ménopause,
12:35elle peut avoir des enfants.
12:36C'est ça, en fait,
12:37le réflexe.
12:38Et puis, on est dans un monde,
12:40en fait,
12:41où on est jeune
12:42de plus en plus longtemps.
12:43Donc,
12:45et à 40 ans,
12:46finalement,
12:47on n'a pas commencé
12:48à travailler
12:49ou à avoir un emploi stable
12:51pour certaines
12:51depuis si longtemps que ça.
12:52et on fait du sport
12:54et on n'a pas de rides,
12:56etc.
12:56Donc,
12:57il y a cette espèce
12:57de mythe
12:58de la jeunesse éternelle
12:59qui,
13:00sur le plan ovocitaire,
13:02en revanche,
13:02ne fonctionne pas.
13:03Ne fonctionne pas
13:03et ça chute drastiquement.
13:06À partir de 35 ans,
13:08la femme ne produit plus d'ovules.
13:11Elle en produit,
13:12mais beaucoup moins.
13:13Ah oui,
13:13beaucoup moins.
13:14Et les chances
13:14de tomber enceinte
13:15sont beaucoup plus limitées.
13:19Oui,
13:20alors,
13:20je n'ai plus
13:21les chiffres en tête,
13:22mais en gros,
13:24je crois que c'est,
13:25enfin,
13:27ça doit être autour,
13:29quand on a,
13:29par exemple,
13:31en tout cas,
13:32ce que disent
13:32les spécialistes,
13:33c'est que
13:34quand on n'arrive pas
13:35à avoir d'enfants
13:36à partir de 35 ans,
13:39au bout de,
13:40normalement,
13:41on dit,
13:42les gens commencent
13:43à s'inquiéter
13:44quand au bout d'un an,
13:45ils n'arrivent pas
13:45à avoir d'enfants.
13:46Là,
13:46les spécialistes disent
13:47à 35 ans,
13:48c'est vraiment au bout
13:49de six mois
13:49qu'il faut tout de suite
13:50aller consulter.
13:50Alors,
13:51il y a une anomalie
13:51française qui est
13:53que la loi autorise
13:54la conservation
13:55des ovocytes,
13:57le prélèvement
13:57des ovocytes,
13:58sauf qu'aujourd'hui,
13:59les centres,
14:00c'est ce que vous disiez
14:01en début d'émission,
14:02sont surchargés
14:04et qu'il faut attendre
14:04plusieurs mois,
14:06voire années,
14:07avant de pouvoir le faire
14:07et que la sécurité sociale
14:09et que la sécurité sociale
14:09paye les femmes
14:11pour que les femmes
14:13aillent faire prélever
14:13leurs ovocytes
14:14en Espagne.
14:16Pour bénéficier,
14:17non,
14:17celle-ci,
14:18c'est pour qu'elles bénéficient
14:20d'un don d'ovocytes.
14:21D'un don d'ovocytes,
14:21oui.
14:22D'accord,
14:22oui,
14:23il y a plusieurs sujets,
14:23effectivement,
14:24il ne faut pas tout mélanger.
14:25Donc là,
14:25on parle du prélèvement
14:26d'ovocytes
14:26et la ministre vous dit
14:28qu'elle veut
14:28qu'on puisse avoir
14:30un centre
14:31à moins d'une heure
14:32de chez soi.
14:33Voilà.
14:34Alors,
14:35on s'en réjouit.
14:36Oui,
14:36on y croit.
14:39Alors,
14:40ça va être
14:41vraisemblablement
14:42un peu compliqué.
14:43Il y a une centaine
14:43de centres
14:44qui pratiquent aujourd'hui
14:45entre les FIV
14:48et l'assistance médicale
14:53à la procréation,
14:54il y a une centaine
14:54de centres
14:54et il y a seulement
14:5540 centres à peu près
14:58qui font de l'autoconservation
14:59ovocitaire.
15:00L'idée,
15:00c'est effectivement
15:01de faire en sorte
15:02que le maximum
15:03de ces centres
15:04qui font déjà
15:05de l'assistance médicale
15:06à la procréation
15:07et donc des FIV
15:08puissent pratiquer
15:09cette autoconservation
15:10ovocitaire.
15:10Une centaine
15:11sur le territoire,
15:11ça commence à être
15:12pas mal finalement.
15:13Donc,
15:14bon,
15:15ça ira déjà mieux
15:16et puis
15:17les femmes
15:18qui font conserver
15:20leurs ovocytes
15:20sont généralement
15:21des urbaines.
15:23Donc,
15:23en tout cas,
15:24peut-être qu'à une heure
15:25en effet,
15:26des villes moyennes
15:27et des villes
15:27plus importantes,
15:28on pourra espérer
15:29qu'un centre
15:30pourra ouvrir.
15:30Ça, on pourra ouvrir.
15:31Il y a un auditeur
15:33qui me dit
15:33mais au lieu de s'attaquer
15:34aux moyens de conserver,
15:34est-ce que c'est pas mieux
15:35de trouver les causes
15:36de cette baisse ?
15:36La baisse,
15:37elle est physiologique.
15:39Ah non,
15:39elle est multifactoriale.
15:40Elle est multifactoriale
15:41mais elle est physiologique aussi.
15:42Non mais alors,
15:43je vais rebondir
15:44sur la question.
15:45Est-ce qu'il y a 15 ans,
15:46la fertilité,
15:47est-ce qu'on était plus fertile
15:48il y a 15 ans
15:49ou 20 ans ?
15:50Alors, moi j'ai pas les chiffres
15:52mais vraisemblablement
15:53oui, quand même.
15:54Parce que, en tout cas,
15:56en ce qui concerne
15:57la richesse des spermatozoïdes,
16:00la richesse spermatique,
16:01là ça c'est sûr.
16:02On sait que la pollution,
16:04on sait que les perturbateurs
16:06endocriniens affectent
16:08les capacités reproductives
16:09des hommes comme des femmes
16:11et ça se vérifie notamment
16:12quand on fait une analyse spermatique.
16:15Donc les causes,
16:16là c'est une volonté politique
16:17très forte.
16:18Sur le sperme,
16:19c'est une chose effectivement
16:20mais physiologiquement,
16:22les femmes sont moins fertiles
16:23à 35 ans.
16:25Alors, il y a sûrement
16:26eu un accroissement
16:27mais la première cause
16:30de la fertilité,
16:31c'est l'âge.
16:32Physiologiquement,
16:32l'âge fait que
16:33les ovules,
16:35les ovocytes
16:35se dégradent,
16:37se raréfient
16:38et que les ovaires
16:40se rabougrissent
16:41en quelque sorte
16:44au fil des années.
16:45Donc oui,
16:46il y a sûrement...
16:46C'est la première cause
16:47effectivement d'infertilité.
16:48C'est l'âge
16:49et il cesse d'augmenter.
16:50Mais après,
16:51il y a effectivement
16:52tous les facteurs
16:53environnementaux
16:54qui sont à l'étude
16:55en ce moment
16:56pour voir
16:57en particulier
16:58chez les hommes
16:58parce que les hommes
16:59sont concrètement
17:00beaucoup moins fertiles
17:01qu'ils ne l'étaient.
17:02Là, il n'y a pas de raison
17:02physiologique.
17:05Non,
17:05sauf qu'on sait aussi
17:07que l'hygiène de vie
17:08est importante.
17:09Oui,
17:10c'est ce qu'on apprend
17:11dans ce dossier.
17:13Et ça,
17:13les gens ne le savent pas
17:14non plus.
17:14Le tabac,
17:15la sédentarité,
17:18le surpoids
17:19ou l'obésité,
17:21etc.
17:21Tout ça
17:22a une incidence
17:24sur la fertilité.
17:25Alors,
17:25vous faites
17:26un vrai faux.
17:27Les compléments alimentaires
17:28boostent la fertilité.
17:30On se doute que non.
17:31Voilà.
17:32Il faut attendre
17:33un an de rapport sexuel
17:34avant de consulter.
17:35Alors là,
17:35ça dépend.
17:36Ça dépend.
17:37C'est pas...
17:37C'est ce que je vous disais.
17:39À 35 ans,
17:41les spécialistes considèrent
17:42qu'il faut consulter
17:42dans les 6 mois.
17:43À 40 ans,
17:44c'est immédiatement.
17:45Et puis,
17:46avant,
17:46on peut effectivement
17:47attendre un an.
17:48Et le chef de service,
17:50vous interrogez un médecin,
17:51le professeur Samir Hamama,
17:53qui dit
17:54qu'il ne faut pas
17:54que les femmes
17:55qui envisagent
17:56de conserver leurs ovocytes
17:57attendent.
17:58Il faut qu'elles aillent
17:59le plus vite possible
18:00faire conserver leurs ovocytes.
18:01Voilà.
18:02Puisqu'en fait,
18:03on s'aperçoit bien
18:04que l'âge
18:05du premier emploi stable,
18:08qui est quand même
18:09déterminant
18:11quand on décide
18:12de fonder une famille,
18:13est à peu près
18:14aux alentours
18:15de 27 ans.
18:16Voilà.
18:17Donc,
18:18c'est difficile
18:19dans ce cas
18:19d'immédiatement
18:21commencer un travail stable
18:22et puis de tomber enceinte.
18:24Est-ce qu'à l'inverse,
18:25le sperme pour les garçons
18:28a plus d'endroits
18:29pour conserver son sperme
18:30justement si on veut
18:32avoir un enfant plus tard
18:34et qu'on veut
18:36que son spermographe,
18:37qu'on veut que
18:38ses spermatozoïdes
18:39soient performants ?
18:41Non,
18:41c'est la même chose.
18:42C'est l'autoconservation.
18:43Je le disais tout à l'heure,
18:44l'autoconservation ovocitaire,
18:45c'est l'autoconservation
18:46des gamètes en fait.
18:47Oui, c'est ça.
18:47Et donc,
18:48ça concerne tout le monde.
18:49Et est-ce que ça veut dire
18:49que si on prend,
18:51par exemple,
18:53ma femme a fait conserver
18:55ses ovocytes
18:56quand elle avait 20 ans
18:57et moi, mon sperme,
18:58quand il avait 20 ans,
18:59est-ce que mon enfant
19:00sera différent ?
19:02C'est-à-dire,
19:02est-ce qu'il aura
19:03une constitution plus forte
19:05ou plus mature
19:07que si j'avais fait congeler
19:09mes ovocytes
19:09à 35-40 ans ?
19:11Alors déjà,
19:12à 20 ans,
19:12vous ne pourrez pas le faire.
19:13Ah bon, pourquoi ?
19:14Parce que ça commence
19:14à 29 ans,
19:15l'autorisation,
19:16déjà.
19:18Alors du coup,
19:19on n'a pas d'exemple
19:19de savoir si ça change
19:20sur l'état de santé
19:23de l'enfant.
19:25D'abord,
19:26des études là-dessus
19:27sont difficiles à mener.
19:28D'accord.
19:29Et à priori, non.
19:30D'accord.
19:30Non, non,
19:30il n'y a pas de...
19:31Parce qu'il y a des gens
19:32en plus qui ont des...
19:33Même parfois,
19:34des embryons congelés
19:35pendant plusieurs années
19:38et qui n'ont pas
19:39de problème particulier.
19:42Les causes de l'infertilité,
19:43c'est très intéressant.
19:44Ce qui est raconté
19:45dans votre article,
19:46c'est 30% d'origine masculine.
19:48Et ça,
19:48on a tendance à l'oublier.
19:49Absolument.
19:49C'est-à-dire que pendant
19:50très longtemps,
19:51c'était...
19:51Enfin, dans l'imaginaire,
19:53c'est la faute de la femme.
19:55C'est féminin.
19:55C'est féminin.
19:56Donc, 30% d'origine masculine,
19:5930% d'origine féminine
20:00et ensuite,
20:01c'est 30% mixte,
20:03homme et femme
20:04et il y a 10%
20:06d'origine inexpliquée.
20:07Voilà.
20:08Origine inexpliquée,
20:09c'est l'environnement,
20:11c'est...
20:11Voilà, c'est des causes...
20:13Comment...
20:15Génétiques,
20:17mais au sens familial,
20:18plutôt.
20:20Voilà.
20:20Est-ce que dans les ovocytes,
20:22il y a le gène,
20:24entre guillemets,
20:24je vous pose des questions,
20:25je ne suis pas vraiment spécialiste,
20:27le gène de la femme.
20:28C'est-à-dire que je pars en Espagne
20:29pour avoir des ovocytes
20:30d'une personne espagnole.
20:31Non, mais ça, c'est autre chose.
20:32Ça, c'est autre chose.
20:33Oui, je sais que c'est autre chose.
20:34Mais c'est autorisé
20:35et payé par la sécu.
20:36C'est ce que vous avez dit tout à l'heure.
20:37Non, le prélèvement
20:38est payé par la sécurité.
20:39Ah, on va se faire prélever en Espagne.
20:42On ne va pas se faire prélever,
20:43on va avoir un don.
20:44Non, non,
20:44on va se faire prélever en Espagne.
20:46On va se faire prélever en Espagne.
20:48En France, aujourd'hui...
20:49Non, parce que vous parlez d'un don.
20:51Alors, c'est...
20:51Non, il y a plusieurs choses.
20:52Oui, oui.
20:53En fait, le prélèvement...
20:55Aujourd'hui, vous êtes...
20:56Oui, mais vous pouvez avoir
20:57des ovocytes espagnols.
20:58Oui, mais ça, c'est autre chose.
20:59C'est deux choses différentes.
21:00C'est ça, ma question.
21:01Mais la femme qui veut conserver
21:02ses ovocytes aujourd'hui,
21:04comme elle doit attendre
21:04un an et demi, voire deux ans
21:06pour avoir un ovocyte,
21:07pour pouvoir faire prélever
21:08ses ovocytes, pardon,
21:09elle peut aller en Espagne.
21:11La loi l'y autorise
21:12et la Sécurité sociale paye,
21:14enfin, j'espère ne pas dire de bêtises,
21:15mais c'est ce que j'ai compris,
21:16paye pour que vous ayez
21:17un prélèvement...
21:17Ah, vous êtes en train
21:18de dire une bêtise.
21:19Non, non, non.
21:20En fait, c'est moi qui suis pas sûre.
21:21Un prélèvement, normalement,
21:22le prélèvement d'ovocytes,
21:23comme la loi...
21:24Si vous dites qu'elle a tort,
21:25on est mal barré.
21:26Non, non, mais comme la loi
21:27autorise les femmes
21:30à se faire prélever leurs ovocytes
21:31et que la France n'est pas en mesure
21:33d'assurer ce prélèvement,
21:35vous avez le droit d'aller en Espagne.
21:37Oui, mais pas forcément
21:38pour faire de la conservation.
21:40C'est-à-dire que vous allez
21:41faire un prélèvement
21:43et une FIV immédiatement.
21:45Ah !
21:46D'accord.
21:47D'accord.
21:47Et la FIV, c'est autre chose,
21:48effectivement, vous expliquez...
21:49Le don d'ovocytes.
21:50Vous parlez du don d'ovocytes,
21:52c'est-à-dire qu'en effet,
21:53les femmes qui arrivent en France
21:55au terme de ce parcours d'AMP,
21:58d'assistance médicale à la procréation,
22:00qui arrivent vers les 35 ans,
22:02qui précisément,
22:05en tout cas,
22:06n'ont pas pour l'instant
22:07de projet d'enfant.
22:10C'est sur ces femmes-là
22:11qui vont aller se tourner
22:12vers l'étranger
22:13pour pouvoir bénéficier
22:14parfois, justement,
22:15d'un don d'ovocytes
22:16parce qu'elles arrivent
22:17en limite d'âge chez nous.
22:18Et du coup,
22:19ces ovocytes qui viennent
22:20d'une personne étrangère à vous,
22:22à l'ADN
22:23ou les caractéristiques
22:25de la mère,
22:26de la personne donneuse.
22:28Et du père.
22:29Et du père.
22:30Oui, non, mais...
22:31Mais voilà.
22:32Qu'est-ce que la ministre
22:34vous a semblée déterminée
22:36à faire évoluer les choses ?
22:38Comment vous l'avez ressentie
22:39dans l'interview ?
22:40Alors oui,
22:40je pense qu'effectivement,
22:41elle est en tant que ministre
22:44d'un pays
22:45dont la natalité
22:46ne cesse de se dégrader
22:50depuis 1974
22:51et spécialement depuis 3 ans.
22:54Elle comprend bien
22:55que c'est une...
22:57si ce n'est une urgence,
22:58en tout cas,
22:58une préoccupation importante.
23:00parce qu'en gros,
23:03aujourd'hui,
23:03le solde naturel,
23:04c'est-à-dire le nombre
23:05de naissances
23:06par rapport au nombre
23:07de décès,
23:07est encore positif.
23:08On a à peu près
23:0920 000 naissances de plus.
23:10Mais ça ne va pas durer.
23:12D'accord.
23:12Ça, c'est à peu près sûr.
23:14Et donc,
23:14on se réveille vraisemblablement
23:16un petit peu tard
23:17puisque le rapport
23:18du professeur Hamama
23:19date de 2022.
23:20Mais il y a eu pas mal
23:21de mouvements,
23:22on va dire,
23:23au sein du gouvernement
23:24entre 2022 et aujourd'hui.
23:26Mais il y a quand même
23:28une volonté,
23:29en tout cas,
23:30de soutenir la parentalité.
23:31Ça, je crois que c'est très net.
23:32Mais est-ce qu'il y a,
23:33on a connu la PMA et autres,
23:36est-ce qu'il y a des oppositions
23:37fortes contre la conservation
23:39de vos sites
23:40pour des raisons religieuses
23:43ou autres ?
23:44Non.
23:44Où tout le monde est plutôt...
23:46Non, je pense que tout le monde
23:47l'a pour le coup.
23:47Alors, pourquoi ça ne s'est pas fait avant ?
23:49Parce que, d'abord,
23:50c'est une question de moyens,
23:51comme souvent.
23:52C'est une question de moyens,
23:53c'est une question de personnel,
23:54c'est une question de centre habilité,
23:56c'est une question aussi éthique.
23:58Ça pose quand même des questions éthiques.
24:00Ah, donc il n'y a pas
24:01une opposition religieuse,
24:02mais des oppositions d'éthique.
24:03On est obligé de s'interroger.
24:04Qu'est-ce qu'on fait ?
24:05Ah, donc il y a bien eu des oppositions.
24:06D'où la loi de bioéthique en 2021,
24:08qui a décidé, par exemple,
24:10que cette conservation
24:11serait gratuite.
24:14Il y a toute cette réflexion
24:15autour de l'éventuelle marchandisation.
24:17Voilà, c'est pour ça
24:18que je vous pose cette question
24:18et que je l'ai liée aussi à la PMA.
24:20Voilà.
24:20Alors, j'ai trouvé la réponse.
24:22« Consulter un gynécologue en France
24:24pour obtenir un certificat médical
24:25justifiant la nécessité
24:26d'un prélèvement à l'étranger
24:28en raison des délais trop longs en France
24:30ou d'une incapacité médicale. »
24:32C'est bien ce que je disais,
24:33c'est que la France est obligée
24:34d'assurer le prélèvement d'ovocytes
24:39si elle n'est pas en mesure
24:40de le faire en France,
24:40de l'assurer à l'étranger.
24:41Oui, c'est ça.
24:42Je pensais que vous parliez
24:43de la conservation, c'est pour ça.
24:44Ça, en revanche...
24:45Oui, oui, pour les fives, c'est ça.
24:47Mais ça, il faut le dire aux femmes aussi
24:49qui a cette possibilité à l'étranger.
24:52En tout cas, c'est un grand dossier
24:53à découvrir dans « Femmes actuelles »
24:55« Demain, infertilité,
24:57les femmes doivent savoir. »
24:58Et ce chiffre incroyable,
24:5968% des Français pensent
25:01que la fertilité des femmes
25:02chute à 40 ans.
25:04Et non, ça chute à partir de 35 ans.
25:06Et la recommandation du professeur Abama
25:08est de faire conserver
25:10le plus tôt possible ces ovocytes.
25:12Quand on n'a pas de projet d'enfance,
25:13ce qui est le cas de plus en plus
25:15des femmes en âge de procréer aujourd'hui.
25:17Il y a un livre formidable de Louison
25:19qui est une dessinatrice,
25:21illustratrice,
25:23qui raconte son parcours
25:25raté de fives.
25:28Et les petites phrases qu'on peut dire
25:30« Alors, le bébé, c'est pour quand ? »
25:33Et je trouve que c'était un angle
25:36très original plutôt que de raconter.
25:38Effectivement, on connaît le parcours du combattant,
25:40mais là, c'est toute la charge mentale
25:41qu'il peut y avoir autour de ça.
25:44Très bon dossier à lire
25:45dans « Femmes actuelles » demain.
25:46Merci d'avoir été avec nous ce matin
25:49sur Sud Radio,
25:49Béatrice Laurent.
25:51Et nous, on se retrouve dans un instant
25:52pour parler du salon VivaTech.
25:54À tout de suite.
25:56Le 10h midi, Sud Radio Média.
25:59Valérie Expert,
26:01Gilles Ganzmann.
26:02Sud Radio,
26:04le supplément média.
26:05Le supplément média avec Pierre Casqui.
26:08Bonjour.
26:08Julien Casqui.
26:09Julien.
26:10C'est Gilles.
26:10C'est parce que j'ai confondu avec Pierre Casqui.
26:12Ah oui, non, c'est Julien Casqui.
26:14C'est vendredi, donc Gilles est un peu fatigué.
26:16Voilà, exactement.
26:17Julien Casqui, rédacteur en chef.
26:19J'en profite aussi.
26:20Et en plus, il le connaît.
26:21Il vous connaît, il vous connaît très bien et il vous appelle Pierre.
26:24Et tout à l'heure, j'ai dit AB Productions
26:27et c'est maintenant JLA, Jean-Luc Azoulay Productions.
26:29Donc, Julien Casqui, rédacteur en chef de Madinès,
26:33le média incontournable sur la French Tech et les startups.
26:36Et avec vous, on va parler de ce salon Vivatec.
26:39On l'avait évoqué hier avec vous, Gilles.
26:42C'est jusqu'à samedi, porte de Versailles.
26:44150 000 personnes sont attendues.
26:46C'est surtout des...
26:46Qui sont les visiteurs de Vivatec ?
26:49Avant de s'intéresser à ce qu'on y trouve.
26:50Eh bien, c'est une très bonne question.
26:52Eh bien, en fait, de mercredi à aujourd'hui,
26:54c'est vraiment que les entreprises.
26:55Donc, plus précisément, c'est les investisseurs,
26:58les entrepreneurs, les start-upers
27:00et les grandes entreprises aussi.
27:01Vivatec, c'est vraiment l'événement, déjà,
27:03de référence dans la tech européenne.
27:06Je pourrais vous raconter un tout petit peu
27:07la jeunesse de Vivatec,
27:08mais ça a été créé par Maurice Lévy,
27:09patron de Publicis.
27:11Il y en a qui disaient que Vivatec,
27:12c'était le plus grand pot de départ
27:13qu'un dirigeant pouvait organiser à l'époque
27:15où Maurice Lévy commençait à passer le relais
27:18à son successeur, Arthur Sadoun.
27:21Et donc, ça existe depuis 9 ans.
27:22Et en fait, ça a devenu un énorme succès
27:25vous l'avez dit, Valérie,
27:27150 000 personnes qui sont attendues jusqu'à Samy.
27:31Donc, pour répondre à votre question,
27:32c'est vraiment les entrepreneurs,
27:34les start-upers, les investisseurs,
27:36les grandes entreprises.
27:38Ils se rencontrent.
27:39C'est un événement incontournable
27:40pour se rencontrer, pour faire du business,
27:41pour signer des deals.
27:43Et alors, c'est quoi ce salon ?
27:45Et le samedi, c'est ouvert au grand public.
27:47Tout le grand public peut y aller dès demain
27:49si vous êtes à Paris.
27:50Exactement, si vous êtes à Paris,
27:51demain, n'hésitez pas à aller voir Vivatec,
27:54porte de Versailles à Paris.
27:55Alors, qu'est-ce qu'on y trouve ?
27:56Qu'est-ce qu'on y voit ?
27:57Et qu'est-ce que vous pouvez nous dire de ce salon ?
27:59Alors, il y a plein, plein de choses.
28:01C'est évidemment un salon technologique,
28:03donc il y a énormément de produits
28:05qui sont présentés au grand public.
28:08Moi, j'en ai retenu quelques-uns.
28:09Il y a Software Republic.
28:11C'est un projet de 6 entreprises,
28:13ou 7 entreprises, dont Renault.
28:15Et en fait, ils veulent construire,
28:16ils sont en train de construire
28:18la voiture pompier du futur.
28:19C'est une Renault 4L électrique.
28:22Elle est bardée d'électronique.
28:24Elle est ultra connectée.
28:25Il y a des drones sur le toit.
28:26Vous pouvez appuyer sur un bouton.
28:27Les drones décollent.
28:29Ils détectent les images en direct
28:31qu'ils vous envoient.
28:32Lorsque vous êtes bloqué
28:32dans un embouteillage
28:33ou que vous n'êtes pas encore
28:34sur le site d'incendie,
28:36ils vous envoient directement les images.
28:38C'est assez impressionnant.
28:41Derrière le camion,
28:41enfin, derrière la 4L électrique,
28:44il y a des écrans partout.
28:45où on peut arrêter les feux
28:47pour que les feux arrivent au vert.
28:51Ah, vous pouvez changer les feux.
28:52Changer les feux, exactement.
28:53Vous pouvez changer les feux.
28:53Mais ça, c'est du futur ?
28:55Alors, c'est alors.
28:56Je dis du futur,
28:56mais en fait, c'est un prototype.
29:00C'est un prototype ?
29:01Non, non, non.
29:01Elle est en ce moment à Vivatec.
29:04Donc, on peut la voir.
29:05Il y a toute l'électronique qui est dedans.
29:08Mais voilà, les pompiers,
29:10on ne sait pas encore
29:10s'ils vont pouvoir l'utiliser vraiment
29:13dans les prochains mois.
29:14mais ça peut être assez rapide
29:17pour l'utilisation.
29:19Il y a aussi Emobot.
29:20Emobot, c'est une start-up française
29:21dans la santé mentale.
29:23On parle énormément de santé mentale.
29:24Il y a beaucoup, beaucoup de start-up
29:25dans la santé mentale à Vivatec.
29:27Et Emobot, à partir d'une caméra,
29:29à partir même d'un selfie,
29:30on peut détecter,
29:32si vous êtes en dépression,
29:34on peut détecter les troubles d'humeur
29:35quasiment instantanément.
29:38Et en fait, ça permet aux médecins,
29:40aux psychiatres, aux psychologues, etc.,
29:42de vous suivre au quotidien,
29:44et de voir un peu votre état mental
29:47juste grâce à une caméra
29:49et grâce à une technologie
29:50hyper sécurisée.
29:52Pour ne pas qu'on vole mon colis.
29:53Voilà.
29:54Pour ne pas qu'on vole votre colis, Gilles.
29:56Et puis, en plus,
29:57ça permet d'interagir aussi
29:58avec le facteur.
29:59Je ne suis pas là pendant une semaine,
30:01pas besoin de déposer mon courrier.
30:03Je reviendrai la semaine prochaine.
30:03Donc, interagir, mieux sécuriser.
30:06Il y avait aussi la voiture de Tesla,
30:07le cybercab de Tesla,
30:09voiture 100% autonome.
30:13Qui a un taxi, en fait.
30:14Qui a un taxi, exactement.
30:16Et en fait, vous pouvez le louer
30:17en tant que particulier.
30:20Et lorsque vous ne conduisez pas le taxi,
30:21vous pouvez le faire rouler
30:24dans les rues de San Francisco,
30:27pour l'instant,
30:27ou peut-être en Europe bientôt,
30:31vous pouvez le faire rouler
30:31un peu partout
30:32et avoir des revenus, évidemment.
30:34Il y a un auditeur un peu impertinent
30:36qui nous dit.
30:37Ça veut dire,
30:37vous achetez une Tesla
30:42et vous la transformez en taxi
30:44quand vous êtes au travail.
30:45Elle est déjà en taxi,
30:46mais vous pouvez la conduire,
30:47vous, à titre personnel,
30:50pour votre utilisation personnelle.
30:52Et quand je vais à mon travail,
30:53à son radio,
30:54je la laisse bosser toute seule.
30:55Voilà, incroyable.
30:56Exactement, et vous récupérez les revenus.
30:58C'est le cybercâble de Tesla
30:59d'Elon Musk.
31:01Alors ça, c'est formidable.
31:02Elle est présentée à Vivatech.
31:04Allez-y demain,
31:04si vous êtes intéressé,
31:06pour voir.
31:07C'est une des stars de Vivatech.
31:09Excusez-moi.
31:10Question impertinente,
31:10ce n'est pas plutôt
31:11le salon Wish du CES ?
31:13Le Wish du CES ?
31:14Alors le CES,
31:15le CES de Las Vegas,
31:16il n'a pas tort votre...
31:18Et vous avez des auditeurs
31:19qui connaissent la CES ?
31:21C'est Stéphane,
31:22c'est notre spécialiste de tout.
31:25C'est notre Wikipédia.
31:27Bravo, Stéphane,
31:28parce que le CES de Las Vegas,
31:29c'est le plus grand salon du monde,
31:32en fait.
31:33La Vivatech,
31:34c'est le plus grand salon européen.
31:36On va dire que c'est le deuxième
31:37plus grand salon.
31:37Donc forcément moins bien.
31:39Forcément moins bien,
31:40je ne sais pas.
31:40Mais en tout cas,
31:41ce que vous nous racontez,
31:42il y a quand même
31:42des choses assez exceptionnelles
31:44qui sont mises en avant.
31:45Exactement.
31:46Et puis...
31:46On a vu Emmanuel Macron
31:48parler à un robot canadien et autres.
31:50Comment...
31:51Alors on parle beaucoup
31:52de la Chine,
31:52des Américains.
31:53Comment nous,
31:54on est au niveau
31:55de la French Tech
31:56et de la technologie ?
31:58Est-ce que la France
31:59est en avance,
32:00en retard ?
32:01On est comment ?
32:02Et qu'est-ce que ça représente
32:03financièrement ?
32:04C'est une très bonne question.
32:05En fait,
32:06on ne va pas se cacher.
32:08Parlons vrai.
32:09Ici, c'est ça,
32:09avec cette radio.
32:11Et bien en fait,
32:12les Américains
32:12et les Chinois,
32:15c'est vraiment...
32:16Enfin, on peut le dire,
32:17ils ont plusieurs longueurs
32:18d'avance sur nous,
32:19les Français
32:19et les Européens
32:20en termes de tech.
32:22On voit dans notre quotidien
32:23ce qu'on appelle
32:24les GAFAM,
32:25Google, Amazon,
32:26Facebook, Apple.
32:27On utilise ça au quotidien
32:28tout le temps,
32:29nous, consommateurs.
32:31Et donc,
32:31ils ont vraiment
32:31des longueurs d'avance
32:32technologiques.
32:33Par contre,
32:33ce qu'on peut dire,
32:34c'est que nous,
32:35Français et Européens,
32:36notamment les Français
32:37en termes d'intelligence artificielle,
32:39on a une carte à jouer.
32:40On a vraiment
32:41une carte à jouer.
32:41On n'a non pas
32:42des dizaines de kilomètres
32:45à rattraper,
32:45on a peut-être
32:45un ou deux kilomètres
32:47encore à rattraper.
32:47On est dans le train
32:48de l'intelligence artificielle.
32:49On a des pépites françaises
32:51comme Mistra Lehaï,
32:52comme Poolside,
32:53comme...
32:54Bon, là,
32:54c'est des startups françaises.
32:55Voilà, mais Mistra,
32:56c'est la plus connue
32:57et qui peuvent rivaliser
32:59avec les autres acteurs
33:03de l'intelligence artificielle.
33:04J'ajoute qu'on a aussi
33:05des chercheurs français.
33:06C'est notre grande spécificité
33:07en France,
33:08en Europe.
33:08La France est devenue
33:09le centre névralgique européen
33:10de l'IA.
33:12Pourquoi ?
33:12Parce qu'on a
33:12des chercheurs français,
33:14on a des polytechniciens,
33:16on a des normaliens,
33:17on a des scientifiques
33:17qui sont extrêmement puissants
33:20intellectuellement
33:20et c'est notre grande force aussi.
33:22La French Tech,
33:23elle représente
33:2325 milliards d'euros
33:24de chiffre d'affaires environ.
33:26Il n'y a pas de chiffre officiel,
33:27mais moi,
33:27je vous le dis ce matin,
33:28c'est à peu près
33:29entre 20 et 25 milliards d'euros
33:30de chiffre d'affaires
33:30pour la French Tech.
33:32Il y a 15 000 start-up
33:33en France,
33:331 million d'emplois.
33:3415 000 start-up en France.
33:3515 000 start-up en France,
33:36emplois directs
33:37et indirects.
33:39Et les 120 plus grosses
33:41start-up françaises
33:42et plus prometteuses,
33:43elles réalisent
33:4310 milliards d'euros
33:44de chiffre d'affaires
33:45et on est en train
33:45de construire
33:46des géants européens,
33:47français,
33:48d'Octolib,
33:49donc dans la santé
33:50qu'on connaît tous.
33:52Alan,
33:52Mutuelle Santé,
33:53qui vient de gagner
33:54un gros contrat
33:56du ministère
33:57de l'économie.
33:57le ministère de l'économie,
33:59tous les fonctionnaires,
34:00les 130 000 fonctionnaires
34:01vont avoir non pas
34:02des accueurs traditionnels.
34:04Voilà, exactement.
34:05Quel est le secteur
34:06qui innove le plus ?
34:08Alors, il y a plein de secteurs.
34:09Franchement,
34:09il y a, par exemple,
34:10le quantique.
34:11Le quantique,
34:11c'est assez incroyable.
34:12Le quantique français,
34:13on a des...
34:13Ça me perd.
34:14Ah oui, là,
34:15c'est quoi le quantique ?
34:15Le quantique, en fait,
34:16c'est dans 10 ou 15 ans,
34:19on va avoir des super ordinateurs,
34:20des super calculateurs
34:21qui vont permettre
34:22de calculer ultra rapidement
34:24tout un tas de données
34:26et en fait,
34:26ça va permettre à l'industrie
34:27d'aller encore plus vite,
34:29de trouver des médicaments
34:30aussi encore plus vite,
34:31peut-être trouver des traitements
34:32totalement, voilà,
34:34qu'on ne connaît pas encore.
34:35C'est une vraie technologie
34:36de ce qu'on appelle
34:36de rupture.
34:38C'est vraiment...
34:39Ça peut vraiment disrupter
34:40et on a des...
34:41On commence à avoir
34:41des champions français
34:42en la matière,
34:43encore une fois,
34:43grâce à notre matière grise.
34:45L'IA, c'est évidemment
34:46aussi un secteur
34:47qui est en train
34:48d'être...
34:48Oui, d'exploser.
34:49Voilà, exactement,
34:50d'exploser.
34:50Vous êtes rédacteur en chef
34:51de Madines,
34:52madines.com.
34:54Ça sert à quoi
34:55d'avoir un magazine
34:56sur la tech,
34:57sur Internet ?
34:58C'est ouvert à tous ?
34:59On peut tous comprendre
35:00ce qu'il y a sur Madines ?
35:01C'est une bonne question.
35:02On essaye,
35:03on essaye d'expliquer
35:04au maximum.
35:05Après, on ne va pas se mentir,
35:07on s'adresse à un public
35:08qui connaît les enjeux.
35:10On est ce qu'on appelle
35:10un média B2B,
35:11business to business.
35:12Donc, on s'adresse vraiment
35:13aux entrepreneurs,
35:14aux investisseurs,
35:16voilà,
35:17à tous les services annexes,
35:19on va dire,
35:19aux grandes entreprises aussi,
35:20directeurs d'innovation
35:21des grandes entreprises.
35:22Et donc,
35:23à quoi ça sert ?
35:24En fait, ça sert à d'abord
35:25avoir un média
35:26de la French Tech,
35:27donc pour avoir
35:28les grandes actualités
35:29de la French Tech,
35:30ce qui se passe en ce moment.
35:31On n'hésite pas parfois
35:32un peu,
35:33ne pas être dans le sens
35:34trop du poil
35:34de la French Tech.
35:35On essaye aussi
35:36d'avoir un autre esprit critique
35:38et d'avoir des vrais décryptages
35:39aussi sur l'univers French Tech.
35:41Et puis aussi
35:42de porter la voix,
35:43comme j'essaie
35:43peut-être de le faire ce matin,
35:45mais aussi de porter la voix
35:46de cet écosystème,
35:47de l'entrepreneuriat,
35:48voilà,
35:48la création d'entreprises.
35:50L'entrepreneuriat,
35:51c'est quelque chose
35:51que nous, on aime
35:53et qu'on essaye
35:54de aussi promouvoir au maximum.
35:55Donc, on est aussi
35:55le porte-voix, en fait,
35:57de cet écosystème start-up
35:59pour porter la voix
36:00des grands enjeux économiques
36:01de la French Tech
36:02et de l'entrepreneuriat.
36:03Eh bien, c'est jusqu'à dimanche,
36:04samedi,
36:05journée ouverte
36:06au grand public.
36:08C'est un désir,
36:08Valérie.
36:09Vous allez découvrir
36:10plein de choses.
36:11Oui, oui,
36:11mais j'ai vu qu'il y avait
36:12une machine
36:12qui pouvait transformer
36:13l'air en eau.
36:14Exactement.
36:15J'ai vu ça sur votre site.
36:16Tout à fait,
36:17on a sorti un article là-dessus.
36:18C'est assez impressionnant.
36:19Elle permet effectivement
36:20de transformer l'air en eau
36:21et c'est une start-up française.
36:23Vous pouvez l'avoir
36:24dès l'entrée
36:25du salon Vivatech.
36:26Et dimanche,
36:27Vanessa Pérez
36:28reçoit le patron
36:29de Vivatech
36:30à 14h
36:32dans son émission.
36:32François Bitouzé.
36:33Voilà, François Bitouzé
36:34et Vérotinique-Torner
36:36qui est la présidente
36:36de Numéum,
36:37le syndicat du digital.
36:39Voilà.
36:39On se retrouve...
36:40Ils aborderont
36:40de comment les territoires
36:41en dehors de Paris
36:42parce qu'il n'y a pas que Paris,
36:44comment dans d'autres villes,
36:45dans tous les territoires.
36:46Mais il y a Vivatech à Bordeaux aussi,
36:47me dit un auditeur.
36:48Il y a Vivatech à Bordeaux.
36:50Alors ça, vous me l'apprenez.
36:50C'est ce qu'il m'a dit.
36:51Bravo.
36:53C'est ce qu'il m'a dit, Michael.
36:54Ah bon, d'accord.
36:54Vivatech à Bordeaux.
36:55Donc voilà.
36:56Et c'est à 14h le dimanche.
36:58On se retrouve dans un instant
36:59pour les débats.
37:00A tout de suite.
37:01Merci à vous.
37:02Merci beaucoup.
37:02Votre avis fait la différence.