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James Cheron, maire UDI de Montereau et vice-président de la région Ile-de-France, revient sur la réforme de l'audiovisuel public.

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Transcription
00:00Je crois que la pluralité
00:02c'est justement de permettre qu'il y ait du public et du privé
00:04et que les chaînes privées
00:06ne doivent pas combattre le public
00:08de même que le public ne doit pas combattre le privé
00:10c'est cette pluralité qui est intéressante
00:11je rejoins évidemment notre camarade
00:14pour dire que sur les plateaux
00:16il y a une pluralité d'opinions
00:17ce ne sont pas forcément les mêmes personnes qu'on retrouve
00:18mais heureusement je vous renvoie aux soirées électorales
00:20où on a les mêmes chefs de parti qui vont d'un plateau à l'autre
00:23pour avoir exactement les mêmes propos dans les mêmes débats
00:26c'est le principe des soirées électorales
00:28Oui mais c'est très inintéressant au fond
00:30Et si c'est un politique qui le dit en plus
00:33Oui mais on préfère avoir une diversité de personnes
00:35qui peuvent venir exprimer chacun à sa façon
00:38des opinions ou des analyses
00:40qui peuvent se rejoindre
00:41mais avec des formes d'expression qui sont différentes
00:43et puis pardon mais heureusement qu'il y a de la puissance publique
00:46notamment en matière de culture
00:48vous pensez que c'est un marché comme un autre
00:50moi je ne crois pas
00:51s'il n'y avait pas la puissance publique
00:54notamment la région Île-de-France
00:55nous sommes ici en Île-de-France à Paris
00:57même si CNews est une grande chaîne nationale
00:59mais quand la région met 100 millions d'euros
01:01pour permettre à des scénarios d'être écrits
01:04à des films d'être produits
01:05qui sont peu que personne ne va voir
01:06c'est ça le problème
01:07c'est comme le CNC
01:08c'est-à-dire qu'on va voir
01:09Mais pas du tout
01:09le compte de Montecristo
01:10il me semble qu'il a été financé aussi
01:13par la région Île-de-France
01:14et c'est indispensable
01:15Non, au début du XXe siècle
01:16il n'y avait pas le CNC
01:17on ne finançait pas les films
01:19et les films français
01:19étaient beaucoup plus
01:20ils fonctionnaient très bien
01:22On peut regretter ce qui semble être votre cas
01:241900
01:25sauf qu'on est en 2025
01:26le monde évolué
01:28la société a évolué
01:29Le monde des médias
01:31c'est d'ailleurs libéralisé
01:32c'est d'ailleurs ouvert
01:33et on ne peut pas juste être
01:35sur une vision très mercantile
01:37et il faut que la culture
01:38que toutes les cultures
01:39même celles qui ne sont pas forcément
01:41rentables économiquement
01:42puissent être financées
01:44pour pouvoir s'exprimer
01:45on a besoin de production
01:46culturelle, littéraire, cinématographique
01:48théâtrale, musicale
01:50et on a vraiment fait l'argent public
01:51Allez, on écoute

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