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00:0011h-13h sur Europe 1, Christine Kelly et vous.
00:04Et on en parle maintenant, Christine.
00:05Oui, on va évoquer l'audiovisuel public, effectivement,
00:08puisque 16 000 salariés, 4 milliards d'euros de budget,
00:12Rachida Dati veut réformer l'audiovisuel public.
00:15Elle passe aujourd'hui avec sa réforme devant les députés pour la présenter.
00:19Gabriel Kuzel, c'est l'éternelle réforme dont on parle depuis tellement longtemps.
00:24Enfin, elle passe, puisqu'il y a eu des problèmes avec la dissolution,
00:27elle a été programmée, puis supprimée, voilà.
00:30Et maintenant, ça y est, elle passe devant les députés ce soir.
00:33Que faut-il attendre de cette réforme, selon vous ?
00:36Alors, pardon, je vais peut-être émettre un son discordant,
00:38mais je n'ai pas l'impression qu'il faille en attendre tellement de choses, vous voyez.
00:42Donc, ça va être réuni sous une holding.
00:45On va essayer de rationaliser, si j'ai bien compris,
00:47mais c'est déjà ce qui existe en Angleterre.
00:50Bon, très bien.
00:51Donc, le simple fait de toucher, on parle de mammouth, dégraisser le mammouth.
00:54Vous savez, on parlait de vache sacrée, là, c'est le mammouth sacré.
00:57Le simple fait de vouloir toucher sur un plan, finalement, assez formel,
01:03eh bien, déjà, vous avez une gronde épouvantable, une grève, etc.
01:07Mais le fond du sujet, il n'est pas là, parce que le fond du sujet du service public...
01:10Mais d'abord, avant de passer au fond du sujet, c'est quand même 4 milliards, c'est énorme, quand même.
01:14Ah non, mais vous croyez que ça va changer, les 4 milliards ?
01:16Non, mais pardon.
01:16Vous pensez que ça ne change rien ?
01:17Non, évidemment qu'on nous annonce une forme de rationalisation.
01:22Mais moi, je n'y crois pas une seconde, parce que quand on nous avait expliqué qu'il n'y aurait plus de redevance télé,
01:28j'avais dit, vous ne pairez plus de redevance télé.
01:29Non, mais c'est prendre Nicolas pour un jambon, si vous me permettez cette expression.
01:33Parce qu'on avait juste changé de ligne.
01:36On avait juste changé de ligne.
01:37C'est la TVA, aujourd'hui, une partie de la TVA qui finance ce qu'était autrefois la redevance publique.
01:41Donc, vous dites que les 2,7 milliards d'euros pour France Télévisions, 700 millions, vous ne croyez pas.
01:47Bien sûr, mais sur le fond, en réalité, le vrai problème du service public, c'est que nous payons avec nos impôts un service public qui est ultra-partiel.
01:57Si on considère que plus de la moitié, par exemple, de la France est droite, si on en croit les sondages,
02:02il y a plus de la moitié de la France qui est assez masochiste pour financer un service public qui lui tape sur la tête toute la journée.
02:08Donc, ça, c'est insupportable.
02:10Donc, il faut le privatiser, ce service public.
02:12En tout cas, il faut lui rendre, c'est évident, son pluralisme.
02:17On nous parle de neutralité du service public, ce n'est pas vrai.
02:20Vous savez, le point zéro de la neutralité pour le service public, c'est l'extrême gauche.
02:23Alors, c'est sûr que tout ce qui est à droite de ce point zéro est réputé d'extrême droite et fachos.
02:27C'est insupportable.
02:28Allez-nous au standard Europe 1, 0, 1, 80, 20, 39, 21.
02:31On a déjà beaucoup d'appels sur l'audiovisuel public.
02:33Eric Nolot, d'abord.
02:34Mais ma chère Gabrielle, il est déjà privatisé, ce service.
02:36Il a été privatisé au service du wokisme.
02:39En fait, moi, je veux que ça redevienne un service public.
02:42Vous ouvrez à n'importe...
02:43Faites le test.
02:44Vous ouvrez n'importe quelle station du service public.
02:47Il y a un flot continu de propagande.
02:49Wokies, c'est devenu un service de propagande.
02:52Et dès que vous essayez...
02:53Moi, j'ai fait l'expérience.
02:54Les mots-clés apparaissent immédiatement.
02:56Vous sautez aux oreilles.
02:57Et surtout, dès que vous essayez de toucher,
03:00les syndicats du service public se comportent comme si c'était leur propriété.
03:04Or, c'est la propriété de tous les Français.
03:06Alors moi, à côté de ça, ce qui me paraît le véritable enjeu,
03:10est-ce qu'on va réussir à faire une BBC à la française ?
03:12Je m'en fous complètement, en fait.
03:14C'est la cinquantième fois que j'entends le même débat.
03:16Moi, c'est est-ce que ce service va redevenir public
03:19au lieu d'être confisqué par un camp idéologique
03:22qui représente quelques pourcents de la population française ?
03:25C'est ça que j'attends.
03:26Ce n'est pas ça qui est en jeu cet après-midi, je ne crois pas.
03:28Donc, absence de pluralisme et puis, militantisme idéologique.
03:32C'est ce que vous soulignez.
03:33Attendez, ce n'est pas seulement ça.
03:34C'est que la moitié des intellectuels, des écrivains, des journalistes est blacklistée.
03:40Mais c'est évident.
03:42Je ne sais pas, je vais prendre quelqu'un qui n'est quand même pas soupçonnable d'être un fasciste
03:46ou quelqu'un d'extrême droite.
03:47Michel Onfray, qui doit en être à 200 livres,
03:50n'a pas été invité sur le service public depuis 8 ans.
03:52Vous trouvez ça normal ?
03:53Même d'un point de vue statistique, quelqu'un qui fait 200 livres, qui n'est pas invité,
03:57même pour le descendre ou le mettre en difficulté.
04:00Et la liste est très longue.
04:01Donc, écoutez, que ça devienne BBC, qu'on économise un peu d'argent par les temps qui courent,
04:05ce n'est pas inutile, mais ce n'est pas le fond du débat du tout.
04:07Beaucoup soulignent effectivement l'absence de pluralisme.
04:11On va prendre en ligne Francis, qui nous appelle l'île de France.
04:16Francis qui est aussi révolté par cette réforme de l'audiovisuel public.
04:21Francis, vous êtes en ligne ? Quel âge avez-vous ?
04:23Oui, j'ai plus de 60 ans.
04:25Plus de 60 ans. Vous vous appelez d'où précisément, Francis ?
04:28Du Val-d'Oise.
04:30Du Val-d'Oise. Quelle température ? Faites-nous rêver.
04:35Non, mais j'appelle parce que...
04:38En fait, tout a été dit par Éric Nolot et par la personne qui parlait avant lui.
04:43Je n'y crois pas un seul instant à cette réforme du service public.
04:47Si on va rentrer en période d'élection et l'État a besoin d'un organe de propagande efficace et ils vont nous jouer un tour de bon taux dont ils ont le secret.
05:01Et je ne pense pas que la seule façon qu'on a de redresser le service public, c'est de lui appliquer des ratios économiques.
05:08C'est-à-dire de ramener le nombre de téléspectateurs au budget investi.
05:13Comme toutes les entreprises, en fait.
05:15Comme toute entreprise.
05:16Et là, on aura une vraie privatisation.
05:19Parce qu'il y aura une espèce de forme de rendement économique.
05:24D'ici là, on aura effectivement des choses à la limite.
05:30Si je veux une communication biaisée, mais bien faite, je vais surharter.
05:37Mais sinon, je ne regarde plus du tout les chaînes du service public.
05:41Restez avec nous.
05:43Restez avec nous, Francis.
05:44On marque une pause et on revient sur ce sujet puisque vous êtes révolté.
05:48Vous ne nous avez pas encore tout dit.
05:5011h, 13h.
05:51Christine Kelly sur Europe 1.
05:5312h32 sur Europe 1.
05:54Christine Kelly et vous la suite.
05:56Dans un instant, Christine, on parlera de la grève des coiffeurs.
05:59Avec notre invité en studio, Laurent Manin.
06:00Mais d'abord, on poursuit sur l'audiovisuel public.
06:03Puisque Rachida Dati veut le réformer.
06:05On continue d'en parler, Christine.
06:07Elle veut réformer, effectivement, l'audiovisuel public.
06:10Elle passe devant les députés pour présenter sa réforme.
06:13Une réforme vieille comme le serpent de mer.
06:16Puisque c'est Nicolas Sarkozy qui avait réclamé une sorte de BBC à la française lorsqu'il était président.
06:21Nous sommes en ligne avec Francis.
06:23Francis qui se dit, même qu'il trouve que le service public, sur le service public, on élimine.
06:29Allez, disons les mots puisque vous les avez dit, en tout cas à notre standard.
06:34Le service public veut éliminer les hommes blancs de plus de 50 ans.
06:39Ça, c'est évident.
06:42Si vous regardez bien tous les gens au monde.
06:44Mais maintenant, est-ce que ça ne serait pas fait dans une société privée ?
06:48On peut se poser la question.
06:49Oui, c'est-à-dire que ce n'est pas l'argent du contribuable, en fait.
06:53Le problème de l'argent du contribuable, vous savez, quand une entreprise fait de la publicité, c'est l'argent du client.
06:59Il est utilisé à faire de la publicité.
07:02Non, moi, ce qui me gêne, c'est la politique de Rachida Dati.
07:07qui n'arrive pas à trouver, qui ne part pas, qui collabore avec le pouvoir, le pouvoir qu'elle combat.
07:19Parce que s'il gère depuis une dizaine d'années ou depuis plus d'une dizaine d'années le service public,
07:25c'est entre autres notre président bien-aimé, M. Macron.
07:30Donc, elle fait partie du gouvernement Macron.
07:33Elle fait partie du gouvernement, mais le gouvernement, effectivement, veut réformer cet audiovisuel
07:38en se disant, effectivement, qu'ils veulent faire une sorte de grande entité
07:41qui s'appellera France Média pour dépenser moins.
07:45Est-ce qu'il faut aller, selon vous, jusqu'à la privatisation
07:48pour être complètement comme une entreprise indépendante de l'État ?
07:53Moi, je crois qu'il faut couper les liens que je trouve aberrants
07:58entre l'argent public et les médias.
08:01Je pense que les médias sont un métier privé.
08:04D'ailleurs, la plupart des grands journaux, quoique ça ait beaucoup changé,
08:10mais la plupart des grands journaux étaient souvent le fait de tycoons, de gens indépendants.
08:16Je pense aux États-Unis, je pense à l'Angleterre.
08:18L'Angleterre, qui est un grand pays de presse.
08:21Je crois qu'il en est de la télé, exactement.
08:23La télé est un média vieillissant.
08:25Aujourd'hui, une grande partie des jeunes vont sur Internet.
08:30Oui, oui, oui.
08:30En moyenne, c'est vrai qu'en moyenne, le téléspectateur a à peu près 58 ans.
08:36Bon, ça va, c'est jeune encore.
08:37Éric Nolot ?
08:38Oui, je ne suis pas tout à fait d'accord avec vous, monsieur,
08:40parce que moi, je trouve important qu'il y ait un service public fort et performant en France,
08:44à condition qu'il respecte les règles économiques,
08:47parce que la concurrence nous est défavorable.
08:51Il y a à la fois l'argent public et puis l'argent de la publicité.
08:54Et puis surtout, l'équité politique, puisque là, elle est foulée au pied.
08:57Alors, évidemment, pour les politiques, ils sont obligés de respecter un peu l'équilibre.
09:00Mais les invités qui sont hors politique,
09:02alors là, l'extrême gauche et la gauche sont représentés à 80% pour 20%.
09:05Encore, je dois être beaucoup trop généreux.
09:08Donc moi, je trouve ça important qu'un pays comme la France,
09:10un pays de grande culture, ait un service public.
09:13Mais, effectivement, là, celui qui sévit sous ce nom n'a de public que les apparences.
09:19Donc, gardons-le, mais réformons-le.
09:21Que l'argent public, que l'argent.
09:23Exactement.
09:24Gabriel Fouzal.
09:24Oui, alors moi, je ne suis pas d'accord avec Eric Nolo.
09:26Je pense que ce service public doit prendre fin, tout simplement.
09:30Pas de service public du tout.
09:31Non, non, non.
09:32Il y a quand même de bons programmes sur le service public.
09:35Non, mais ça tend toujours à la preuve.
09:36Je ne crois pas à une vérité qui appartiendrait à un média.
09:41Vous savez, atteindre la neutralité parfaite, c'est très compliqué.
09:44Même le choix éditorial, en soi, c'est un biais.
09:46Voilà, même si on fait tous les efforts possibles pour être neutre, c'est très compliqué.
09:52Donc, en fait, atteindre la vérité, c'est à avoir...
09:54On ne veut pas la neutralité, Gabriel, on veut l'honnêteté.
09:55Oui, oui, mais même quand on est honnête, parfois, on n'est pas complètement neutre,
09:59simplement parce qu'on a choisi tel ou tel programme.
10:02Donc, en fait, la vérité, elle naît de la pluralité.
10:05Vous savez, c'est comme les contre-forces sur une cathédrale.
10:06Vous voyez, c'est des forces qui s'opposent.
10:10Donc, moi, je crois qu'on peut le voir, d'ailleurs, dans toute l'Europe,
10:14c'est quand même ce service public qui devient la vérité officielle.
10:18On dit que ça va être transformé en BBC.
10:20Moi, je vais vous raconter une toute petite anecdote.
10:22J'étais allée faire du tourisme à Londres avec mes enfants il y a à peu près un an.
10:26Plus d'un an, un an et demi, 18 mois.
10:28C'était, je me souviens, la Toussaint 2023.
10:30Il y avait une manifestation, mais monstre, pro-palestinienne sur le pont d'Ouest-Minister.
10:35Vous savez, le métro anglais, il est tout petit, donc il était très serré.
10:37Il y avait des drapeaux palestiniens dans tout le métro.
10:39Je me dis, oh là là, mais tout le monde va en parler de cette manifestation.
10:42Je rentre chez moi, j'ouvre la BBC 1, 2, 3, enfin chez moi, dans mon hôtel.
10:46Ils ne parlaient que de trois armes qui allaient être déracinées dans un golfe.
10:51Il paraît que ça rendait fou, les écolos.
10:53Mais je me suis dit, bon, mais l'Angleterre, c'est comme nous, quoi.
10:56C'est-à-dire qu'il y a une information massive et ils ne parlent que par leur prisme.
11:01Non, moi, je crois qu'au contraire, il faut libérer de ces chaînes.
11:03Il faut faire tomber le mur de Berlin de l'information.
11:05Il faut tout privatiser et nous, nous n'en porterons que mieux.
11:10Merci, Gabrielle Cluzel.
11:11On remercie Francis qui nous a appelé du Val-d'Oise.
11:14Merci beaucoup, Francis.
11:16On prend Jany.
11:16Jany, vous nous appelez de Normandie, c'est ça ?
11:18J'ai beaucoup de chance parce que je vous ai rencontré au Forum des Libertés.
11:25Et donc, c'était super.
11:27Au Sommet des Libertés, au Casino de Paris, c'était la semaine dernière.
11:30C'était ça, tout à fait.
11:31On a fait une photo ensemble ou pas, je me rappelle ?
11:33On a fait une photo ou pas ?
11:34Pardon ?
11:34On a fait une photo, on a discuté, j'étais sympa ou pas ?
11:36On a dû faire une photo, je pense.
11:38Vous avez tellement de monde autour de vous que c'était...
11:41Non, non, mais moi, je suis une amie avec Sarah, donc en plus, je ne suis peut-être pas très objective.
11:47Sarah, c'est-à-dire Sarah Knafou, c'est ça ?
11:49Oui, voilà.
11:50Et donc, ce que moi, je pense, c'est qu'au niveau de l'Odivisiel, effectivement, il faut que ça soit dans le domaine privé, maintenant, que le public, c'est tellement sectaire.
12:01C'est-à-dire que ce sont les chaînes publiques qui ne reçoivent pas n'importe qui.
12:08On enlève des rendez-vous de certaines personnes parce qu'elles ne sont pas au goût du jour par rapport à tel ou tel événement.
12:16Ça s'est passé dernièrement avec un journaliste.
12:18Donc, écoutez, moi, je trouve qu'effectivement, il n'y a pas assez de pluralité au niveau de ces chaînes-là et que...
12:27Et vous êtes pour la privatisation totale, un peu comme disait Gabriel Fuzel.
12:30Moi, je suis assez pour la privatisation.
12:32D'accord.
12:32Et puis, pour qu'il y ait plus de...
12:35Regardez, franchement, ce sont des chaînes qui sont destinées à la gauche.
12:39Désolée de le dire comme ça, mais franchement...
12:42Et qui ne s'en cachent pas.
12:44Voilà.
12:44Et moi, quand je voudrais faire regarder des choses à mes petits-enfants, etc.,
12:50eh bien, je suis un petit peu...
12:52Un petit peu gênée de...
12:54Bon, ils ne regardent pas trop la télé,
12:56mais il y a des moments où j'aimerais bien qu'ils regardent sur tel ou tel événement.
13:01Et quand je vois qu'il y a du parti pris tout de suite,
13:03eh bien, moi, ça me dérange.
13:04Et on a vu, Éric Nolot, ce parti pris, par exemple, la mère d'Elias,
13:08qui a souligné à quel point Patrick Cohen a...
13:10Voilà, il a caché la vérité en parlant de couteau au lieu de parler de machette.
13:14Et ce cri du cœur de cette mère en dit long sur, on va dire,
13:19le prisme idéologique que vous soulignez tout à l'heure du service public.
13:22Moi, je prends souvent cet exemple,
13:24mais quand ils ont reçu les trois auteurs d'un livre sur Crépole,
13:27c'est-à-dire qu'en l'espace de dix minutes,
13:29la réalité avait été intégralement remplacée par l'idéologie.
13:33Il ne restait rien des faits, il ne restait que l'idéologie.
13:36Les faits étaient détournés, niés.
13:38Moi, je pensais aux familles, non seulement de ce jeune homme qui est mort,
13:42mais ceux qui étaient impliqués.
13:43Je veux dire, ils écoutent ça, c'est la double peine, quoi.
13:45C'est-à-dire qu'ils ont éprouvé une peine incommensurable,
13:48et en plus, on tord la vérité en leur disant,
13:49ce que vous avez vécu, vous ne l'avez pas vécu,
13:51on va remplacer ça par, moi, ce que je pense, et qui est de l'idéologie.
13:54C'est terrible.
13:55Oui, on l'a vu aussi sur France Info,
13:57avec le conflit israélo-palestinien,
14:00et un journaliste qui a été retiré de l'antenne
14:03pour avoir présenté des présolés palestiniens
14:05comme des otages, vous vous rappelez, Gabriel Kuzel ?
14:07Oui, alors, sur ce sujet-là,
14:09il y a un biais, évidemment, assez évident,
14:12mais je vous rappelle,
14:13on va faire un petit parallèle qui me paraît assez parlant.
14:16Vous savez que Léa Salamé...
14:18Elle aura le 20h de France 2,
14:20elle est en couple avec Raphaël Glucksmann,
14:22Est-ce que vous vous souvenez que le journaliste Achilly
14:25accusait d'avoir déjeuné avec Bardella ?
14:29Jean-François Aquilly.
14:29Oui, je pense que Léa Salamé,
14:32elle a dû déjeuner plus d'une fois avec Raphaël Glucksmann.
14:35Qu'est-ce que vous en pensez ?
14:36Voir plus s'y affinitait.
14:38C'est son compagnon, c'est officiel.
14:39Eh bien, M. Aquilly avait été licencié par Radio France
14:43pour avoir déjeuné avec Bardella,
14:45et peut-être cette idée de faire un bouquin.
14:47C'est députatif.
14:48Vous voyez un petit peu la différence de traitement,
14:50mais comment peut-on supporter cela deux minutes ?
14:54Et nous sommes obligés de vivre sous ce joug.
14:56Et ce n'est pas seulement vivre sous ce joug,
14:58c'est que nous le finançons, voilà, tout simplement.
15:00Moi, j'aime bien financer ce que j'ai envie de financer.
15:04En l'occurrence, ce n'est pas le cas.
15:05Et beaucoup appellent à l'ARCOM
15:06en se disant qu'effectivement,
15:07face à ce deux poids, deux mesures,
15:09que fait l'ARCOM ?
15:09Et on aimerait bien effectivement
15:10que l'ARCOM puisse juger.
15:12C'est ce que dit souvent Gilles William Gonnadel
15:14qui a fait une tribune dans le journal du dimanche ce week-end
15:16pour souligner et appeler,
15:18comme vous le dites, Gabriel Cusel,
15:19à la privatisation du service public.
15:21Gilles William Gonnadel,
15:22il a une expression très juste dans son article.
15:23Il dit, je suis propriétaire indivis du service public.
15:27Et c'est vrai.
15:28Donc, on aimerait avoir une réunion de copropriété
15:29et donner notre avis.
15:31Votez un peu.
15:31Et Jany, vous qui étiez effectivement
15:33au sommet des libertés,
15:34on se rappelle,
15:35vous avez dit que vous êtes proche de Sainte-Ractafo,
15:38Reconquête, rappelons-le,
15:39qui avait tapé sur l'audiovisuel public
15:41en rappelant à quel point nous payons cher,
15:44nous payons 83 euros.
15:45Et effectivement, sans même nous demander notre avis,
15:48on a des sujets qui ne nous ressemblent pas,
15:50qu'on ne veut pas forcément avoir,
15:52des biais, effectivement, idéologiques.
15:55Et on a beau crier,
15:56on a l'impression que l'audiovisuel public
15:58ne respecte pas son cahier des charges.
16:00Non, puis on nous l'impose, je veux dire.
16:02On nous impose cette information.
16:04Et c'est bien pour ça qu'on aime aller
16:05sur des chaînes comme CNews,
16:07où il y a de tout,
16:09et on n'a pas l'impression
16:10qu'on nous impose quelque chose.
16:12tandis que là, à chaque fois,
16:13j'ai l'impression qu'on m'impose quelque chose.
16:15Et c'est vrai qu'à ce moment-là,
16:16je préfère lire la presse,
16:18parce qu'au moins,
16:18je fais mon, comment dire,
16:21mon jugement toute seule.
16:22Une façon de penser,
16:23on vous impose une façon de penser,
16:25une façon de réfléchir,
16:26une façon de voir le monde.
16:27C'est intéressant,
16:27parce que je pense en ce moment,
16:29par exemple,
16:29vous parlez des différents médias,
16:31je pense à C8, par exemple,
16:32qui a été complètement supprimé.
16:35Le téléspectateur ne peut même plus zapper
16:38sur un C8.
16:38Éric Nolo,
16:39vous avez vécu sur C8,
16:41et lorsqu'on voit
16:41qu'il y a des chaînes comme ça
16:43qui disparaissent,
16:44pourquoi ?
16:45Parce qu'elles n'ont pas forcément
16:46respecté ce que propose la loi,
16:49la loi de l'audiovisuel
16:50que gère l'ARCOM,
16:52et qu'on voit qu'il y a le service public,
16:53qui a un deux poids de mesure,
16:54mais alors aucune chaîne,
16:56aucune radio n'est inquiété.
16:58Non, mais en plus,
16:59on est vraiment basculé
17:00dans un ordre nouveau,
17:01parce que sur C8,
17:03jusqu'à la dernière minute,
17:04en fait, nous n'y croyons pas.
17:06On se dit,
17:06c'est pas possible de supprimer.
17:08TNT.
17:08Première chaîne de la TNT,
17:09c'est impossible.
17:10Complètement privé.
17:11Complètement privé,
17:12les reproches avaient été pris en compte.
17:15Non, il y avait une volonté politique.
17:16Donc si maintenant,
17:17si vous voulez,
17:17l'information et même la télévision
17:19est entièrement régie
17:21par cette logique politique,
17:23on va vers des jours
17:24très très sombres.
17:26Ce serait passé en gris ?
17:27Ah ben voilà,
17:28c'est ça le problème.
17:29Merci beaucoup.
17:30Merci Eric Nolo,
17:31merci Gabriel Cluzel,
17:32merci beaucoup Jamy pour ce coup de gueule
17:34au micro d'Europe 1.
17:37Et on va accueillir tout de suite
17:39Laurent Menin,
17:40vice-président de l'Union Nationale
17:41des entreprises,
17:42des coiffeurs.
17:43Il est prêt lui aussi
17:44à pousser un coup de gueule.

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