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Sabrina Agresti-Roubache donne son avis sur la réforme de l'audiovisuel public.

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Transcription
00:00C'était bien résumé. Vous êtes d'accord avec quoi ? Vous êtes opposée à quoi ?
00:04Non, réformée, pour moi, ça me paraît assez évident.
00:07Vous savez, je ne suis pas du tout d'accord sur la privatisation.
00:11Le service public, pour moi, j'y suis extrêmement attachée, surtout que j'ai été productrice
00:16et que le dernier film que j'ai produit avant de monter au gouvernement, c'était un film pour France Télé.
00:20Donc c'était un meurtrat.
00:21Vous n'étiez pas ado France Télévisions, ma chère Savoyla. J'ai bien compris le message.
00:25Non, parce que vous savez, sur le service public, vous arrivez à faire des films que vous ne réussiriez pas à produire pour le privé
00:33parce que la donne n'est pas la même, les objectifs ne sont pas les mêmes.
00:37C'est très important de dire que pour les petits producteurs, moi, j'étais une petite productrice,
00:42j'étais syndiquée au syndicat des producteurs indépendants, donc je sais ce que représente le service public.
00:48Mais après, dire qu'il ne faut pas réformer, non, il faut réformer.
00:50C'est de la dérive ou pas ?
00:51Il faut faire des péréquations.
00:53Vous savez, c'est une institution qui a plus de 50 ans, qui a besoin d'être réformée, un peu rénovée.
00:59Rachida Dati va y arriver.
01:00Maintenant, il faut l'inscrire au calendrier, il faut faire les navettes parlementaires,
01:05il faut se battre en commission.
01:07Bon, enfin, c'est tout.
01:07Et les critiques évoquent.
01:08Sous-titrage Société Radio-Canada

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