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Les invités de Thierry Cabannes débattent de l'actualité dans #180minutesInfoWE le samedi et le dimanche

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00:00:00Et il est presque, oui, il est presque 14h, on est très heureux de vous retrouver avec Audrey Berthaud,
00:00:05le plaisir de vous accompagner durant 3h, ma chère Audrey, avec un 180 minutes info un peu particulier,
00:00:11puisque dans quelques instants, deux rendez-vous politiques importants,
00:00:14et ensuite, évidemment, à partir de 15h, le déroulé de notre émission normale.
00:00:20Mais tout de suite, tradition oblige, on débute par un tour d'horizon de la formation, Audrey.
00:00:23Il va faire très chaud, vous l'avez sûrement remarqué, la canicule s'intensifie
00:00:28et va gagner la quasi-totalité de la France.
00:00:31Le ministère de l'Éducation a rappelé les mesures à prendre,
00:00:34notamment dans les écoles qui peuvent aller jusqu'à l'autorisation de garder les enfants à domicile.
00:00:4073 départements, je le rappelle, sont en vigilance orange canicule ce dimanche et lundi.
00:00:46Fumer à la plage, au parc ou sous un abribus est interdit à partir de ce dimanche.
00:00:52Cette interdiction vise principalement à protéger les enfants du tabagisme passif.
00:00:56Cependant, les terrasses de café et les restaurants ne sont pas concernés par cette interdiction.
00:01:02Dans l'Aisne, deux nouveaux cas d'intoxication alimentaire sévère ont été enregistrés chez des enfants dans l'agglomération de Saint-Quentin.
00:01:08Ces intoxications ont déjà touché une vingtaine de personnes et causé la mort d'une enfant.
00:01:13La préfecture appelle à la vigilance.
00:01:16Et enfin, le ministre de l'Intérieur allemand a affirmé que son pays devait approfondir son soutien à Israël face à l'Iran.
00:01:22Il l'a affirmé en visitant un site d'impact des récentes attaques iraniennes au sud de Tel Aviv.
00:01:28Il s'agit de la première visite diplomatique de haut niveau en Israël depuis la guerre de 12 jours avec l'Iran.
00:01:34Merci Audrey, merci pour ce Point Info.
00:01:37Prochain Point Info dans une heure, à 15h ?
00:01:39Dans une heure, c'est ça.
00:01:40Vous serez à mes côtés ?
00:01:40Bien sûr.
00:01:41Évidemment.
00:01:42Tout de suite, nos deux rendez-vous politiques.
00:01:43Alma Dufour pour LFI et Fabien Roussel pour le Parti communiste.
00:01:46Et on vous retrouve à 15h.
00:01:47On aura beaucoup de choses à vous raconter avec Audrey, comme d'habitude, comme tous les dimanches après-midi.
00:01:51A tout de suite.
00:01:57Et il est 15h.
00:01:58Soyez les bienvenus.
00:01:58On est très heureux de vous retrouver comme tous les dimanches avec Audrey Berthaud
00:02:02pour votre grand rendez-vous du dimanche après-midi.
00:02:04180 minutes, un faux week-end un peu perturbé aujourd'hui avec des rendez-vous politiques depuis 14h.
00:02:09Mais on a beaucoup de choses à vous raconter tout au long de cet après-midi.
00:02:12Présentation de notre équipe avant de faire un petit tour d'horizon de la formation.
00:02:15On accueille avec beaucoup de plaisir Joseph Touvenel, fidèle de cette émission.
00:02:18Au combien ?
00:02:19Bonjour Thierry.
00:02:19Vous allez bien ?
00:02:20Un dimanche sans vous, ce n'est plus un dimanche.
00:02:22Oh, mais vous commencez bien l'émission en vous.
00:02:24Benjamin Cambouli, porte-parole d'Alternative Police FDT.
00:02:27Soyez le bienvenu, mon cher Benjamin.
00:02:29J'accueille avec beaucoup de plaisir Edouard Lavollet, journaliste, la première fois que je vous reçois.
00:02:33Oui, exactement.
00:02:34Je suis un peu plus tard, normalement.
00:02:35Oui.
00:02:35À notre 22h et minuit.
00:02:36Oui, notre ami Olivier Caronfleck.
00:02:37Exactement.
00:02:38Ok, je suis ravi de vous accueillir.
00:02:40Et le retour, quel retour !
00:02:42Vous nous avez manqué.
00:02:43Combien de temps vous avez été absents, mon cher Bertrand ?
00:02:45Sept semaines.
00:02:45Sept semaines.
00:02:46J'ai fait une chute un peu douloureuse.
00:02:47Oui.
00:02:48Et ces sept dimanches ont été très longs sans vous.
00:02:50Oui.
00:02:50Je confirme.
00:02:51C'est vrai.
00:02:51Et dire de mon voisin.
00:02:53Mais il est manqué.
00:02:53Et puis, j'en profite.
00:02:55Je le montre.
00:02:56Je le montre à l'écran.
00:02:57Il est joli, mais c'est ça.
00:02:58Quête le jour où.
00:03:00Et merci, parce que, bon, ça c'est le livre que vous m'avez apporté.
00:03:03Mais je vais réussir à mon domicile avec une jolie dédicace de votre part.
00:03:06Ça m'a touché.
00:03:07Merci, en tout cas.
00:03:08Et je pars en vacances demain.
00:03:13Mon Lothé-Garonne, que j'adore tant.
00:03:15Parfait.
00:03:15Et imaginez, pour être un livre de plage, un livre léger, c'est une enquête sur quête.
00:03:19Donc, on revient sur cette dernière année écoulée, dans laquelle elle a tenté à un moment donné de nous cacher son cancer, vous savez.
00:03:25Et puis, tout le monde fait la chose à Dieu, être dévoilée.
00:03:27Donc, l'idée est de dire jusqu'où, parfois, est-elle prête à aller, pour tenter de donner l'illusion qu'elle est parfaite et que tout va peut-être mieux que ce qu'elle peut nous laisser croire, parfois.
00:03:37Je montre encore ce livre.
00:03:39Merci.
00:03:40Kate, le jour où, point de suspension, avec notre ami Bertrand Descartes.
00:03:45Puis, on va parler de beaucoup de choses, vous voyez également cet après-midi.
00:03:47De Corley, de Napoléon.
00:03:48Et puis, on va parler de...
00:03:49Ben, Now in Tour.
00:03:50Ben, Now in Tour.
00:03:50Départ qui, vous allez voir, n'est peut-être pas un départ.
00:03:54Ah !
00:03:55Je vais en rester avec vous.
00:03:56Ça, c'est du teasing.
00:03:57Ça, c'est du teasing.
00:03:58Et puis, j'aperçois Fabrice Hakoun qui est derrière la porte, mais qui doit nous rejoindre.
00:04:01Mais, écoutez, Fabrice, mais venez, Fabrice.
00:04:05Venez, venez, venez.
00:04:06Venez, venez, je vous en prie.
00:04:07Oui, Fabrice Hakoun, essayiste.
00:04:10Faites attention, il y a un gage.
00:04:11Quand on arrive avec 30 secondes, ça va vous coûter très cher.
00:04:13Ils ont envoyé vos réclamations à Anne Hidalgo.
00:04:15OK.
00:04:15On va prendre une circulation.
00:04:16Ça y est.
00:04:17Vous n'avez pas prévu de parler d'Anne Hidalgo aujourd'hui, mais si vous insistez, on peut en parler.
00:04:22On est très heureux de vous accueillir avec Audrey.
00:04:25Audrey, on commence ?
00:04:26Tours d'horizon de l'information.
00:04:26Oui, en 25 ans, Thierry, c'est la 33e vague de chaleur recensée à l'échelle nationale.
00:04:32La vague de chaleur, en effet, qui touche actuellement notre pays, montre la multiplication et l'intensification des périodes de température anormales.
00:04:40Cet épisode causé par un dôme de chaleur devrait durer au moins jusqu'à mardi.
00:04:45Le numéro vert canicule qui permet d'obtenir des conseils pour se protéger et protéger son entourage a été réactivé ce week-end.
00:04:53Il s'agit du 080066666.
00:04:57N'hésitez pas à les appeler en attendant.
00:04:59Nos journalistes ont des conseils.
00:05:01Écoutez.
00:05:03Une chaleur étouffante, difficile à supporter pour certains.
00:05:07On le sent.
00:05:08D'ailleurs, la chaleur, ça brûle la peau.
00:05:11On boit beaucoup d'eau parce qu'il fait vraiment très chaud.
00:05:13Les coins d'ombre se font rares dans la capitale, mais pour les touristes, hors de question de changer le programme.
00:05:20La seule chose qui m'a différé, ce serait la pluie, mais sinon, on va marcher.
00:05:24On vient de la Finlande. Il fait toujours froid en Finlande. On adore la chaleur.
00:05:28L'église comme refuge pour retrouver un peu de fraîcheur.
00:05:32On sort d'une terrasse, on va chercher les arbres, l'ombre.
00:05:35Et puis les églises, évidemment, c'est un super moyen aussi de passer l'après-midi.
00:05:39D'autres ont choisi les jets d'eau ou les parcs.
00:05:43Chez moi, j'ai des ventilos.
00:05:46Et puis, se mettre souvent à l'ombre.
00:05:48Et puis, se protéger la tête aussi.
00:05:51Moi, j'ai des chapeaux.
00:05:52Moi, j'aime bien la chaleur.
00:05:53Mais par contre, il faut se mettre à l'ombre, se protéger, mettre de la crème.
00:05:57Bien s'hydrater.
00:05:59Ne pas s'exposer au soleil entre 11h et 16h.
00:06:02A Paris, Météo France prévoit 32 degrés.
00:06:05En Ile-de-France, les températures vont largement dépasser les normales de saison aujourd'hui.
00:06:10L'ensemble de ces départements est placé en vigilance orange canicule.
00:06:15Et puis, Bruno Retailleau a été interrogé ce dimanche sur cette vague de chaleur.
00:06:20Il laisse entendre que certaines écoles pourront être fermées demain.
00:06:24Vous avez des écoles de conception ancienne, dit-il, où il peut faire très chaud.
00:06:28Il vaut mieux les fermer.
00:06:30Il faut l'évoquer avec ma collègue Elisabeth Borne.
00:06:32Voilà pour cette déclaration.
00:06:33Dans le reste de l'actualité, on va partir dans l'Aisne,
00:06:37où deux nouveaux cas d'intoxication alimentaire sévère ont été enregistrés chez des enfants
00:06:42dans l'agglomération précisément de 50 ans.
00:06:46Ces intoxications ont déjà touché une vingtaine de personnes et causé la mort d'une enfant.
00:06:51La préfecture appelle à la vigilance.
00:06:54Et puis, l'assurance maladie tire la sonnette d'alarme.
00:06:57Son déficit pourrait atteindre 41 milliards d'euros en 2030.
00:07:01Pour éviter ce scénario catastrophe, l'assurance maladie a présenté 60 propositions.
00:07:06Dans son rapport annuel, certaines propositions font déjà débat.
00:07:11Anaïs Bauché.
00:07:13Les arrêts de travail ne cessent d'augmenter et coûtent de plus en plus cher.
00:07:18Alors pour limiter les coûts, la CNAM, Caisse d'assurance maladie, a présenté plusieurs propositions.
00:07:24Rendre les motifs d'arrêt obligatoires ou limiter la durée de prescription d'un arrêt de travail
00:07:28à un mois en sortie d'hôpital et 15 jours en ville, avec un renouvellement de deux mois maximum.
00:07:34L'objectif de ces propositions ? Lutter contre l'absentéisme de courte durée.
00:07:38Si les Français approuvent le renfort des contrôles, il reste mitigé sur ces nouvelles règles.
00:07:42On est beaucoup plus prudent dans la manière de prescrire les arrêts maladie.
00:07:45Donc c'est pas plus mal, je pense, d'être prudent aussi ?
00:07:48Oui, pourquoi pas faire un contrôle ?
00:07:50Mais pour les gens comme moi, par exemple, qui sont des gens qui sont souffrants, c'est compliqué
00:07:55parce qu'on nous demande 150 000 papiers pour justifier pourquoi on est malade.
00:08:00Pour les professionnels de santé, ces propositions ne sont pas la solution
00:08:04et provoquerait une baisse de la qualité de soins pour les patients.
00:08:07On ait plus d'accès aux examens complémentaires, qui mettent toujours du temps à venir,
00:08:12qu'on ait plus d'accès aux médecins du travail.
00:08:15Avant, on avait un rendez-vous en une semaine, maintenant, des fois, il faut un mois
00:08:18pour avoir un rendez-vous avec le médecin du travail pour aménager le poste.
00:08:21Qu'on ait plus d'accès aux avis spécialisés, par exemple.
00:08:25C'est là-dessus qu'il faudrait surtout agir.
00:08:27Mais face au déficit de la sécurité sociale estimé à 16 milliards d'euros,
00:08:31qui pourrait se creuser à 41 milliards en 2030, l'assurance maladie l'assure.
00:08:35La dynamique des arrêts de travail n'est pas soutenable.
00:08:39Et puis, c'est l'une des principales craintes des Français, se faire cambrioler.
00:08:43Et pendant l'été, les absences prolongées par les vacances sont une aubaine pour les délinquants.
00:08:49En ville ou à la campagne, aucun territoire n'échappe à ce fléau.
00:08:53Reportage en Savoie de Sébastien Bendotti, avec Mathilde Covillet-Fleurnois pour le récit.
00:08:59Je vais passer par là.
00:09:00C'est très facile.
00:09:01Ils ont pris un pied de biche.
00:09:02Et du coup, ils ont secoué un petit peu la fenêtre qui s'est ouverte.
00:09:05Et ensuite, ils ont pu rentrer très, très facilement dans notre domicile.
00:09:09Anne-Sophie a subi un cambriolage en mars dernier.
00:09:12Après une sortie avec son mari au restaurant, il constate qu'une des fenêtres à l'arrière de la maison a été ouverte et que certains objets ont disparu.
00:09:20Ils ont pris certains objets auxquels on tenait, certains objets de valeur et qu'on ne pourra pas remplacer aussi.
00:09:26Les cambriolages sont assez fréquents dans ce quartier où il y a peu de vis-à-vis.
00:09:29C'est pourquoi Anne-Sophie a décidé d'installer un système de surveillance.
00:09:32Le fait qu'il soit rentré chez nous, oui, c'est vrai que ça perturbe un certain temps.
00:09:37Et on a fait installer une alarme pour être tranquille.
00:09:41Et je pense qu'on a retrouvé un peu tous notre sérénité.
00:09:45Malgré l'arrivée de la police et les relevés d'empreintes, pour elle, les cambrioleurs ne seront jamais retrouvés.
00:09:50Je pense que c'est de plus en plus.
00:09:52Parce qu'étant donné que derrière, il n'y a pas forcément beaucoup de sanctions et qu'on ne retrouve pas les auteurs,
00:09:59pour que les gens ne prennent pas trop de risques à venir cambrioler.
00:10:04Les cambriolages sont la première crainte des Français.
00:10:06Et pour cause, en 2024, près de 220 000 effractions ont été recensées.
00:10:11L'Île-de-France est la région où l'on compte le plus de cambriolages en France.
00:10:15Et puis une fusillade a éclaté la nuit dernière dans un quartier du sud d'Avignon.
00:10:19Trois hommes ont été blessés par balles.
00:10:21L'un d'entre eux a son pronostic vital particulièrement engagé.
00:10:25situé au sud d'Avignon, le quartier de Montclar, connu pour abriter des points de deal.
00:10:32Et régulièrement, le théâtre d'affrontements liés au trafic de stupéfiants.
00:10:37Je vais peut-être faire écrire Benjamin Camboli sur ce qui s'est passé à Avignon.
00:10:40Oui, c'est un exemple de plus du narco-trafic qui s'étend.
00:10:45Parce que là, c'est clairement la signature dans la méthodologie.
00:10:48Un véhicule qui passe, qui rafale.
00:10:50Soit ils vont tirer dans les jambes, ce sera ce qu'ils appellent des jambisations.
00:10:52Donc c'est une entreprise d'intimidation des concurrents.
00:10:55Ou alors il peut y avoir une intention homicide plus manifeste.
00:10:58Là, il y en a un qui a été touché directement au thorax.
00:11:01Ce qu'on voit, c'est que ces phénomènes de violence, ils vont fluctuer au gré des tensions entre les gangs.
00:11:07Et c'est pour ça que quand on a des poussées de violence ou au contraire des accalmies,
00:11:11il ne faut pas se tromper sur le fait que la violence puisse baisser.
00:11:14C'est simplement qu'entre eux, entre gangs, soit il y en a un qui s'accaparait de marcher,
00:11:18soit ils ont trouvé un point d'équilibre et ils trouvent qu'ils ont plus intérêt à se partager le gâteau.
00:11:21Mais ces violences augmentent parce que le trafic, le narcotrafic augmente.
00:11:26Et hier, nous évoquions ce qui s'est passé à côté du quartier de Pise 20, Tristot-Montseb, à Nîmes.
00:11:31C'est le même process.
00:11:32Oui, c'est partout.
00:11:34C'est-à-dire que vous avez soit des gangs de Nîmes ou d'Avignon ou de valeur interne à une ville
00:11:39qui vont s'affronter entre eux.
00:11:41Ce qui n'est pas le plus récurrent, ce qui n'est pas le plus fréquent.
00:11:43Parce que si vous voulez, à chaque fois que vous avez des règlements de compte comme ça,
00:11:46vous allez attirer la police.
00:11:47Vous allez avoir un travail d'enquête, vous allez avoir une présence de voies publiques.
00:11:50Et ça, ça freine le trafic local.
00:11:52Donc c'est possible quand il y a vraiment un gros bonnet qui veut s'accaparer une ville.
00:11:56Mais il y a aussi la configuration où vous avez d'autres villes où le trafic est saturé.
00:12:01Parce que si je donne l'exemple de Marseille, au bout d'un moment, les points de deal,
00:12:03ils ne sont pas extensibles à l'infini.
00:12:05Et si vous voulez continuer de vous étendre, il va falloir déborder sur une autre agglomération.
00:12:09Et quand vous venez de Marseille et que vous allez rafaler à Avignon, à Nîmes, ailleurs,
00:12:14l'enquête, la perturbation du trafic, elle ne se fera pas à Marseille.
00:12:17Elle se fera là où le lieu est impacté.
00:12:20Donc c'est pour ça que l'intérêt, c'est celui de s'étendre.
00:12:22Et puis l'opportunité, c'est que l'enquête de police et la perturbation du trafic
00:12:25n'est pas dans la zone que vous, initialement, vous contrôlez.
00:12:27Est-ce qu'il y a 20 ans, est-ce que ça rafalait aussi facilement sur la voie publique ?
00:12:32Moi, j'ai l'impression que non, mais j'ai peut-être tort.
00:12:33Vous avez raison, et pour une raison simple, c'est que la consommation augmente,
00:12:36donc le trafic augmente, et plus vous avez de trafiquants, plus vous avez d'emplois des armes.
00:12:41Parce que votre trafic de stupes, il faut le protéger, ça va nécessairement avec des armes.
00:12:46Donc ces armes, ils en ont besoin, et il se trouve qu'on en a de plus en plus.
00:12:50On les connaît, les raisons, les armes volées, les Darknet, l'Ukraine,
00:12:54avec maintenant des millions d'armes qui arrivent en Europe, avec des frontières ouvertes,
00:12:57donc ces armes qui circulent partout, et là encore une fois, ils en ont besoin,
00:13:00et le produit est de moins en moins cher, puisqu'il y en a de plus en plus.
00:13:02Ça, c'est de l'économie basique.
00:13:03Donc oui, ça augmente, évidemment.
00:13:05Audrey, on poursuit.
00:13:07Et puis un mot de l'actualité internationale.
00:13:09L'Iran dit avoir de sérieux doutes sur le respect du cessez-le-feu par Israël.
00:13:14Après 12 jours de bombardements réciproques, un cessez-le-feu, vous le savez,
00:13:17entre Israël et l'Iran est entré en vigueur mardi dernier.
00:13:21Donald Trump, de son côté, a affirmé que les États-Unis mèneraient sans aucun doute de nouvelles frappes
00:13:25si l'Iran enrichissait de l'uranium à des niveaux lui permettant de fabriquer des armes nucléaires.
00:13:31Et puis, on va justement partir en Israël.
00:13:34Un lieutenant-colonel réserviste dans l'armée de l'air israélienne a accepté de répondre aux questions de nos journalistes.
00:13:41Un témoignage anonyme pour des raisons de sécurité évidentes.
00:13:45Régine Delfour et Fabrice Asner.
00:13:48Averti, quelques heures seulement avant le début de l'opération,
00:13:52ce lieutenant-colonel réserviste dans l'armée de l'air israélienne nous confie ne pas avoir eu peur.
00:13:58Non, je ne pense pas que la peur soit le sentiment que j'ai ressenti.
00:14:04Je pense que c'était très excitant de comprendre que le jour historique était arrivé.
00:14:12C'est pendant le brief que nous avons eu quelques heures avant la mission que nous avons compris que l'opération commençait.
00:14:22Une préparation des plus minutieuses, ces pilotes ont suivi un entraînement intensif pendant plusieurs mois.
00:14:30On s'est préparés et on était focus sur cet objectif.
00:14:38Pendant les deux derniers mois, on s'est entraînés en vol et avec des simulateurs.
00:14:46On était très concentrés.
00:14:48On a compris ce que l'on devait faire et le risque qu'on encourait.
00:14:51Pour le lieutenant-colonel, les résultats de cette mission sont indiscutables.
00:15:04Je pense que c'est un grand succès.
00:15:07Et l'exploit de cette opération doit se prolonger à long terme.
00:15:12Et j'espère vraiment que cette opération est le début d'un futur différent.
00:15:16Un futur différent, avec une stabilité au Moyen-Orient.
00:15:23Notamment avec un élargissement des accords d'Abraham à d'autres pays arabes.
00:15:30Et c'est la fin de ce journal.
00:15:32On vous retrouve à...
00:15:33Dans 20 minutes.
00:15:34Sûr ?
00:15:35Oui.
00:15:35Certaines ?
00:15:36On va voir.
00:15:38Allez, on marque une pause.
00:15:39On se retrouve avec nos invités dans quelques instants.
00:15:40A tout de suite.
00:15:41Il est 15h15.
00:15:46Oui, il est 15h15.
00:15:47C'est parti pour jusqu'à 17h.
00:15:50On va évoquer beaucoup de sujets.
00:15:51On va notamment parler de la chaleur.
00:15:54C'est une grosse préoccupation.
00:15:55On va retrouver un peu notre fil rouge, d'ailleurs, depuis ce matin.
00:16:00Si vous êtes fidèles à CNews, ce dont je ne doute pas.
00:16:03On va retrouver Sharon Camara et Charles Baget qui se promènent à Paris.
00:16:07CNews au plus près des Parisiens.
00:16:09Bonjour, ou plutôt re-bonjour, ma chère Sharon.
00:16:12Vous êtes du côté du Louvre, si je m'abuse.
00:16:14Racontez-nous.
00:16:15Il y a de l'ambiance.
00:16:15Il fait chaud.
00:16:17Exactement, Thierry.
00:16:19Il y a de l'ambiance.
00:16:20Il fait chaud.
00:16:21Donc, on est bien entre le musée du Louvre et le jardin des Tuileries.
00:16:25Il y a énormément de monde.
00:16:26Vous entendez le bruit.
00:16:28Il y a du soleil.
00:16:28On est à à peu près plus de 30 degrés.
00:16:31Et là, je suis avec Candice et Thomas.
00:16:33Candice et Thomas, ils nous viennent de Toulouse.
00:16:35Et ils sont là pour un événement spécial.
00:16:37Alors, dites-nous pourquoi vous êtes à Paris aujourd'hui.
00:16:40Alors, on est venus pour la finale de top 14 de rugby.
00:16:44Donc, c'était hier soir.
00:16:45Et vu que je ne suis jamais venue à Paris,
00:16:47on s'est dit qu'on allait faire un petit séjour de visite.
00:16:50Même s'il fait assez chaud.
00:16:51Et donc, là, depuis hier, on visite Paris.
00:16:55Et donc là, aujourd'hui, vous arrivez devant le Louvre.
00:16:57Quel est votre programme de cet après-midi ?
00:16:59On s'est dit qu'on est allé un peu visiter.
00:17:01On va aller voir s'il fait plus frais à l'intérieur.
00:17:03On va aller visiter les heures.
00:17:04On fait un peu le tour.
00:17:05On visite.
00:17:06On fait les touristes.
00:17:07On est allé à Montmartre.
00:17:09On ira peut-être au Louvre.
00:17:11Peut-être une balade en finissant la Seine ce soir.
00:17:14On verra.
00:17:15Et en tant que Toulousain, comment est-ce que vous vivez cette chaleur à Paris ?
00:17:18La chaleur à Toulouse, elle est un peu plus haute.
00:17:21Après, on a moins l'habitude de se balader.
00:17:24Disons qu'à Toulouse, si on sort en ville, c'est pour aller boire un petit Ricard ou une bière.
00:17:28Ici, on visite.
00:17:29Donc, on a un peu plus chaud.
00:17:31Mais ça va, ça fait du bien.
00:17:32C'est mieux que la pluie.
00:17:33On achète des bouteilles d'eau.
00:17:35Donc, un programme différent de Toulouse.
00:17:36Mais un programme où vous allez quand même profiter de la chaleur.
00:17:39Et exactement, Thierry, c'est vraiment l'idée aujourd'hui.
00:17:42C'est de profiter.
00:17:42Que ce soit dans le musée ou dans des parcs, tout le monde veut profiter.
00:17:46Merci beaucoup, Sharon, avec Charles Bagé.
00:17:48Et puis, on retrouvera tout au long de cette émission.
00:17:50Et je rappelle que la consommation d'alcool, oui, mais avec modération.
00:17:54C'est important de le rappeler.
00:17:55Et je pense que ce couple de Toulousains doit être très heureux.
00:17:59Puisque Toulouse a gagné, n'est-ce pas, mon cher Joseph Touvenel ?
00:18:01Ce qui est bien normal.
00:18:02Mais Bordeaux n'était pas mauvais.
00:18:04Bordeaux n'était pas mauvais.
00:18:05Toulouse était meilleur.
00:18:06Vous savez, moi, je suis originaire de Lothé-Garonne.
00:18:08Donc, Lothé-Garonne, c'est entre Toulouse et Bordeaux.
00:18:09Donc, voilà, mon cœur a été batté pour les deux.
00:18:13Voilà, exactement.
00:18:14Allez, on va se parler de la une du journal du dimanche.
00:18:17J'espère que vous avez regardé la une du journal du dimanche.
00:18:20Puisqu'on va parler du service audiovisuel public.
00:18:24On va regarder tout ça.
00:18:25On se pose la question du pluralisme, des dépenses, du budget,
00:18:30de la ligne un petit peu éditoriale.
00:18:32Parfois, quand on écoute la maman d'Elias,
00:18:35qui a porté quelques accusations sévères
00:18:37à l'encontre de notre confrère, M. Cohen.
00:18:41On va parler de tout ça dans quelques instants.
00:18:42Mais je voudrais qu'on écoute le sujet de Maxime Lavandier.
00:18:49Rachida Dati parviendra-t-elle à ses fins ?
00:18:52Dès sa nomination en janvier 2024,
00:18:54la ministre de la Culture s'était emparée du dossier épineux
00:18:57de la réforme de l'audiovisuel,
00:18:59un service public qu'elle juge trop élitiste.
00:19:02L'audiovisuel public appartient à tous les Français.
00:19:05Pourtant, les jeunes et les catégories populaires s'en détournent.
00:19:08Les rapports parlementaires disent depuis dix ans
00:19:11qu'il faut réformer l'audiovisuel public.
00:19:13Le statut qu'on n'est plus possible.
00:19:15France Télévisions, Radio France,
00:19:17des médias qui se révèlent toujours plus éloignés des Français
00:19:20et qui pourtant les financent à grands frais,
00:19:23atteignant les 4 milliards d'euros en 2025.
00:19:26Mais au-delà de la question budgétaire,
00:19:29ce sont les partis pris et orientations idéologiques qui posent question,
00:19:33comme lorsqu'un journaliste de France Info
00:19:35avait qualifié les prisonniers palestiniens d'otages.
00:19:38Pour Gilles William Golnadel, avocat,
00:19:41il n'existe qu'un seul remède à ces dérives.
00:19:44Au regard de la sociologie des journalistes syndiqués,
00:19:46il ne s'agira en tout état de cause que d'une étape,
00:19:49une seule solution, la privatisation.
00:19:51La proposition de loi sur la réforme de l'audiovisuel
00:19:54sera examinée à partir de ce lundi.
00:19:56Les organisations syndicales de Radio France et France Télévisions
00:20:00appellent quant à elles à une grève illimitée.
00:20:04Alors, je vous propose de commencer notre débat par un petit tour de table.
00:20:08Ensuite, on ira plus en profondeur.
00:20:10Quel est votre regard sur cette synthèse
00:20:14faite par nos confrères du journal du dimanche
00:20:16sur, évidemment, un service public en pleine dérive ?
00:20:19On va commencer avec vous, Edouard Lavollet.
00:20:21Est-ce que c'est votre ressenti, votre perception ?
00:20:24La parole est libre sur ce plateau, évidemment.
00:20:25C'est intéressant de voir qu'un service public
00:20:28qui est habitué à avoir son magistère moral, on va dire,
00:20:31protégé, de ne jamais contester,
00:20:33dès qu'on essaye d'esquisser une ébauche de réforme,
00:20:37leur réflexe pavloviens, c'est de se mettre en grève.
00:20:39C'est-à-dire de contester tout embryon de changement.
00:20:43Et vous l'avez dit, c'est très bien dit dans le sujet,
00:20:46finalement, la réforme, elle consiste juste à dire
00:20:50qu'on va créer une holding entre France Télévisions et Radio France,
00:20:53donc concentrer un peu ces services-là pour faire des économies de coûts,
00:20:57des économies budgétaires,
00:20:59et aussi peut-être un rééquilibrage idéologique,
00:21:01parce que les Français payent le service public
00:21:03pour se faire constamment, je caricature un peu,
00:21:06mais mépriser, insulter.
00:21:08Et notamment, c'est Telfin Arnaut et Adèle Van Drest,
00:21:10la patronne de France Télév et la patronne de France Inter,
00:21:13ont dit qu'elles étaient des radios et des télévisions progressistes.
00:21:16Donc en fait, progressistes, ça veut dire quoi ?
00:21:18Ça veut dire qu'il y a tout un pan des Français
00:21:20qu'on ne représente pas, qui ont le roi,
00:21:22de ne pas se revendiquer progressistes.
00:21:24Donc c'est un peu cette uniformité idéologique-là
00:21:27qui est remise en question, notamment par Rachida Dati.
00:21:30On pense à la séquence face à Patrick Cohen
00:21:31il y a un peu plus d'une semaine sur C'est à vous.
00:21:34Parce que Patrick Cohen, finalement, c'est l'incarnation...
00:21:37Les temps sont difficiles pour Patrick Cohen.
00:21:38Voilà, c'est l'incarnation parfaite de cette bien-pensance.
00:21:41On pense notamment à sa chronique sur Crépol,
00:21:43il y a un an et demi, où il avait justement dit
00:21:46que finalement, les meurtriers, la bande de Thomas
00:21:52l'avaient bien cherchée, entre guillemets.
00:21:54Notamment aussi sa chronique sur Elias et sa mère
00:21:56qui l'avait prise à partie en lui disant
00:21:58qu'il était totalement déconnecté.
00:21:59C'est une moneste très forte, la maman d'Elias,
00:22:01chez Laurence Farai.
00:22:02La maman d'Elias, on ne va pas la suspecter d'extrême droite.
00:22:04C'est juste une mère de famille qui a vécu la douleur dans sa chair.
00:22:07Donc c'est tout ce magistritaire moral-là
00:22:09qui est en train de vaciller
00:22:10et qui est remis en cause un petit peu par Rachida Dati.
00:22:13Forcément, ça les rend fous, entre guillemets,
00:22:15de voir qu'on peut contester cette vérité-là aujourd'hui.
00:22:19Tour de table, on poursuit.
00:22:20Fabrice Aikoun, votre regard.
00:22:22Ce qui est extrêmement choquant,
00:22:23c'est la confiscation d'un service public à des fins partisanes.
00:22:26Alors ce n'est pas le seul.
00:22:27L'éducation nationale subit à peu près la même chose.
00:22:29La justice aussi.
00:22:30Et donc c'est ça qui choque le plus
00:22:32parce que normalement, c'est censé incarner le bien commun.
00:22:34C'est-à-dire qu'en fait, au-delà même du fait
00:22:36que nous payons sur nos impôts,
00:22:37on a normalement une déontologie
00:22:40qui devrait exiger une forme d'exigence morale
00:22:45de la part d'un certain nombre de ces journalistes
00:22:47et de ces membres de France TV
00:22:49et de France Inter et du service public
00:22:51qui serait d'essayer de traiter l'information
00:22:54de la manière la plus objective possible.
00:22:57Or ça n'est pas le cas.
00:22:57On l'a vu avec le conflit israélo-palestinien
00:23:00et avec des conséquences très graves
00:23:02parce que quand vous traitez le conflit israélo-palestinien
00:23:05de manière aussi subjective, ça provoque derrière
00:23:08on sait très bien qu'avant les actes, il y a les mots
00:23:10et je vais faire un parallèle qui va certes choquer
00:23:13mais la radio des mille collines au Rwanda
00:23:16pendant des années avait, comment dire,
00:23:20vilipendé les Tutsis
00:23:22provoquant effectivement derrière les violences
00:23:24qu'on a su.
00:23:25Donc c'était bien une radio qui est à l'origine
00:23:26des violences qui ont été connues derrière
00:23:27et du génocide qui a été derrière.
00:23:28Il y a toujours eu, depuis les années 30 et même avant,
00:23:31la parole a toujours précédé l'acte.
00:23:33Et donc quand en permanence on assène à l'opinion publique
00:23:36et on vilipende, on stigmatise des populations,
00:23:39on voit finalement effectivement ce que ça finit par donner.
00:23:41Et c'est la perception que vous avez vous du service public aujourd'hui ?
00:23:43Ah oui, bien sûr, oui.
00:23:44Moi je l'ai suivi en particulier avec la guerre de 12 jours
00:23:47et la manière dont Trump est traité par exemple.
00:23:50C'est absolument hallucinant.
00:23:51C'est-à-dire qu'il est vraiment vilipendé.
00:23:55On assiste à quelque chose qui est bien loin
00:23:57de ce qu'on appelle l'information.
00:23:59Joseph Thunel, quel regard portez-vous ?
00:24:01Nous avons une caricature de service public.
00:24:04Moi je suis attaché à un service public.
00:24:06J'aimerais pas qu'on privatise tout.
00:24:07Je trouve que c'est bien qu'il y ait du privé et du public.
00:24:09Encore faut-il que le public fasse ce qu'on attend de lui
00:24:12et ce qui est écrit dans les textes.
00:24:15Le pluralisme, parce qu'après tout on peut avoir des opinions
00:24:17totalement différentes, y compris au milieu, dans le service public.
00:24:20Mais quand vous l'écoutez le matin,
00:24:22je me force à écouter une radio de service public,
00:24:24le pluralisme est quasi totalement absent.
00:24:26Donc il y a une ligne idéologique.
00:24:28Mais qui en est responsable ?
00:24:30En fait, ceux qui sont là, qui le font, ok.
00:24:34Mais l'État, le patron, qui laisse faire depuis des années,
00:24:37si ce n'est depuis des décennies.
00:24:39Et on ne peut pas à un moment donné pleurer
00:24:40quand on ne prend pas ses responsabilités.
00:24:43Quand Mme Delphine Ernotte dit qu'elle n'est pas là
00:24:45pour nous décrire le réel, y compris dans les informations,
00:24:50mais pour décrire la France telle qu'elle voulait qu'elle soit,
00:24:53c'est-à-dire que c'est du mensonge organisé.
00:24:56Mais on la remet à son poste.
00:24:58C'est donc que les autorités publiques l'acceptent.
00:25:01C'est très choquant.
00:25:02Et puis il y a aussi quelque chose qui me choque particulièrement,
00:25:05c'est le manque de co-fraternité.
00:25:07Quand des journalistes se font agresser, se font attaquer,
00:25:10alors je peux penser à des journalistes de CNews il y a quelques temps,
00:25:13à des journalistes de Boulevard Voltaire il y a deux jours.
00:25:16Normalement, l'ensemble, enfin tout le monde, l'ensemble de la France,
00:25:19mais l'ensemble de la profession devrait réagir.
00:25:21En disant qu'on n'agresse pas des journalistes sur le service public, rien.
00:25:27Oui, ici, si des journalistes du service public se font agresser, on va réagir.
00:25:32Ce qui est normal sur le service public,
00:25:35si c'est des gens avec lesquels ils sont en désaccord,
00:25:37ils n'ont qu'un droit, c'est se taire.
00:25:39C'est ça qui est très dangereux.
00:25:40En fait, ils mettent en place une réflexion qu'une réflexion totalitaire.
00:25:45A partir de quel moment, Joseph, vous avez mesuré cette bascule que j'écoute,
00:25:51en écoutant vos témoignages aux uns et aux autres ?
00:25:54Et puis je vous donnerai la parole également en tant que policier,
00:25:56pour savoir quelle est la perception que vous en avez,
00:25:57avec les réserves d'usage inhérentes à votre profession,
00:26:00mais la parole est libre aussi.
00:26:01Joseph ?
00:26:01Je crois qu'elles s'accédèrent pour deux raisons.
00:26:03Et donc, elle est plus grave aujourd'hui qu'il y a 10 ou 15 ans.
00:26:06Première raison, c'est qu'il y avait des gens dans le service public
00:26:09qui amenaient de la pluralité.
00:26:11Tite à petit, ils ont été écartés au profit d'une seule ligne idéologique.
00:26:16Et donc du coup, ceux qui avaient un autre langage, une autre réflexion,
00:26:19et puis en même temps, le service public se rend compte que,
00:26:23dans le privé, c'est l'exemple de CNews, mais il y en a d'autres,
00:26:27est en train de se développer une autre information
00:26:29qui en plus plaît aux Français, que les Français sans doute attendaient.
00:26:33Et on parle de la réalité, on parle des problématiques des Français.
00:26:36Ils se rigidifient, c'était eux quasiment seuls,
00:26:41et aujourd'hui, ils ne sont plus seuls.
00:26:43Et comme ils n'acceptent pas la pluralité,
00:26:45et donc ils n'acceptent pas la liberté,
00:26:47pour eux, c'est insoutenable qu'avoir des gens libres
00:26:49qui ne disent pas la même chose qu'eux.
00:26:50Alors, je poursuis le tour de table,
00:26:52et ensuite, on prolonge le débat.
00:26:54Benjamin Cambouli, vous êtes porte-parole d'Alternative Policy FDT.
00:26:57Quel regard portez-vous sur le traitement de l'information,
00:27:01sur toutes les affaires dont on parle assez régulièrement ?
00:27:03Est-ce qu'il y a des choses qui vous choquent ?
00:27:05Est-ce qu'il y a des choses où vous n'êtes plus nuancé ?
00:27:07C'est quoi votre état d'esprit, Benjamin ?
00:27:08Ce qu'il y a de certain, c'est que, quand on parle,
00:27:10vous le disiez tout à l'heure, de services publics,
00:27:12on s'attend à la neutralité.
00:27:13On s'attend à un regard qui est un regard froid, objectif,
00:27:17sans ligne, sur les événements.
00:27:20Donc là, c'est l'occasion de ce sujet
00:27:21de pointer tout le risque qu'il peut y avoir,
00:27:24justement, à s'écarter de cette ligne-là.
00:27:25Parce que quand on en vient à traiter une information
00:27:28avec un biais idéologique,
00:27:30le message qui peut être délivré,
00:27:32il est reçu par des millions de personnes.
00:27:34Et parmi eux, certains vont y trouver une forme de caution,
00:27:37à la fois à se prêter aux violences contre les forces de l'ordre,
00:27:40quand on vous explique qu'un policier,
00:27:42il est violent, il est raciste, par nature,
00:27:45alors, à ma foi, c'est quasiment noble que de l'attaquer.
00:27:47On est un petit peu un héros en le caillassant,
00:27:49ou en lui envoyant des mortiers en pleine tête
00:27:51pendant des violences urbaines,
00:27:52comme on l'a vu encore récemment.
00:27:54Et aussi, puisque certaines informations
00:27:58peuvent sortir du cadre en n'étant pas objectives,
00:28:01alors l'État n'est pas légitime,
00:28:03alors sa police n'est pas légitime,
00:28:04alors pourquoi obéir à ces injonctions ?
00:28:07Pourquoi les respecter ?
00:28:08Donc à partir de là, il ne faut pas s'étonner
00:28:09qu'il y ait des refus d'obtempérer
00:28:10et que mes collègues se fassent faucher
00:28:11comme des clients dans ce cadre-là.
00:28:12Donc il y a une grande responsabilité de la parole
00:28:14à la foi politique, mais aussi médiatique,
00:28:16en effet, pour les conséquences que ça a sur le public visé.
00:28:18Alors, Bertrand Descartes,
00:28:19je ne vous ai pas posé la question.
00:28:20Vous venez de sortir un livre.
00:28:21Vous êtes en pleine promotion.
00:28:24J'ai une question toute bête à vous poser.
00:28:26Je vous écoute.
00:28:26Est-ce que vous pensez que vous risquez d'être invité
00:28:29sur une chaîne du service public
00:28:30ou une radio du service public
00:28:32pour évoquer votre livre ?
00:28:33Est-ce que vous avez déjà été sollicité ?
00:28:36Est-ce que vous pensez que vous risquez de l'être ?
00:28:38Ou est-ce que parce que vous êtes,
00:28:40entre autres, chroniqueur chez nous,
00:28:42sur CNews, vous risquez d'être blacklisté ?
00:28:45La force est de constater que,
00:28:47comme vous le dites,
00:28:47je suis en plein exercice de promotion,
00:28:49donc c'est quelque chose que je vis quasiment au quotidien.
00:28:52Et non, il n'y a pas d'invitation de la part du service public, en effet.
00:28:56Les invitations se limitent vraiment quasiment au cercle qui est le nôtre,
00:29:00si je peux dire, à la famille Bolloré,
00:29:03aux différents médias qui sont les nôtres.
00:29:05Alors, c'est très très bien,
00:29:07mais en même temps,
00:29:09voilà, c'est aussi privé
00:29:10certains auditeurs,
00:29:12certains téléspectateurs,
00:29:13d'un certain travail aussi,
00:29:15puisque cette vitrine est quand même très minimale,
00:29:18si je peux dire.
00:29:19C'est quelque chose qui est compliqué.
00:29:20Alors, le fait que moi,
00:29:21je suis très spécialisé quand même,
00:29:23fait quand même que j'arrive, c'est vrai,
00:29:24à ouvrir certaines portes, par exemple,
00:29:27qui ne sont pas purement,
00:29:28je vais dire,
00:29:29celles de CNews,
00:29:31celles du JDD,
00:29:32celles de Repas, par exemple,
00:29:34et de sortir un peu de ce cercle-là.
00:29:37Mais c'est quelque chose de compliqué,
00:29:38en effet,
00:29:39qu'il y a,
00:29:41ils ne nous leur ont pas.
00:29:42Il y a une stigmatisation quand même
00:29:44de la part des journalistes
00:29:46à l'heure actuelle.
00:29:47Lorsque l'on travaille pour M. Bolloré,
00:29:50je pense qu'on peut le dire,
00:29:51et c'est difficile d'en sortir,
00:29:53malgré le fait que je pense,
00:29:54si je parle de mon cas,
00:29:55parce que c'est celui que je connais le mieux,
00:29:56pardonnez-moi,
00:29:57le travail ici est totalement respectable,
00:30:00correct, fondé,
00:30:02et que je reçois de nombreux messages.
00:30:04Merci, parce que j'ai de nombreux lecteurs
00:30:06qui, évidemment, regardent
00:30:08d'autres chaînes que les nôtres.
00:30:10Il est important de dire que nous,
00:30:11on donne la parole à tout le monde
00:30:12sur cette chaîne,
00:30:13et on invite tout le monde,
00:30:14c'est très clair,
00:30:15et on fait juste notre métier
00:30:17de journaliste,
00:30:18d'informer,
00:30:19juste d'informer.
00:30:21Edouard ?
00:30:21Non, je voulais ajouter aussi
00:30:22que dans l'audiovisuel public,
00:30:24parfois, il y a des chasses aux sorcières
00:30:25qui sont menées.
00:30:26Est-ce que vous vous souvenez
00:30:26du sort réservé à Jean-François Aquili,
00:30:28journaliste chez France Info,
00:30:30qui avait eu l'idée,
00:30:31enfin,
00:30:31qui l'ébauche d'une idée
00:30:33d'un livre peut-être de confession
00:30:34avec Jordan Bardella,
00:30:35et qui, du jour au lendemain,
00:30:36s'est retrouvé évincé
00:30:37de son média,
00:30:39du média dans lequel il travaillait,
00:30:40juste parce qu'il pensait
00:30:41à faire un livre entier
00:30:43avec Jordan Bardella
00:30:43qui, d'ailleurs,
00:30:44n'a jamais vu le jour.
00:30:44Donc, ça montre finalement
00:30:45que dès qu'on sort un peu
00:30:46de la doxa édictée
00:30:47par ce service public-là,
00:30:49on est considéré,
00:30:50on est estampillé facho,
00:30:51extrême droite,
00:30:52et qu'on n'est plus considéré
00:30:53dans le camp du bien.
00:30:54Il y a notamment aussi
00:30:55un exemple parlant,
00:30:56c'est un...
00:30:57On a appris récemment
00:30:58que Jean-Luc Mélenchon
00:30:59avait obtenu un exemplaire
00:31:01de l'ouvrage Enquête
00:31:02sur la France Insoumise,
00:31:04intitulé La Meute,
00:31:05écrit par Olivier Perrault
00:31:06et Charlotte Bélaïch,
00:31:07trois jours avant sa sortie
00:31:08par un journaliste
00:31:09de France Inter
00:31:09qui lui avait envoyé...
00:31:11Ça montre que finalement
00:31:11il y a des connivences aussi
00:31:13entre les journalistes
00:31:14de France Inter,
00:31:15du service public,
00:31:16et les membres
00:31:17de la France Insoumise.
00:31:18Donc, ça témoigne
00:31:19que c'est un service public
00:31:21évidemment biaisé idéologiquement.
00:31:23Fabrice, Fabrice Agoun.
00:31:24Vous posiez la question
00:31:25de savoir à quel moment
00:31:26ça a réellement...
00:31:26Oui, en votre regard.
00:31:28Est-ce que vous êtes d'accord
00:31:29avec Joseph ?
00:31:29Alors, moi je pense
00:31:30qu'on peut le dater en fait.
00:31:31On peut à peu près le dater.
00:31:33C'est quand en fait
00:31:33il y a eu un glissement
00:31:34de la gauche
00:31:35et quand la gauche
00:31:36a glissé vers le wokisme en fait.
00:31:38C'est-à-dire que c'est à ce moment-là
00:31:38qu'on est passé
00:31:39d'un idéal
00:31:40à une idéologie.
00:31:41On est passé...
00:31:43C'est vrai que les médias
00:31:44depuis des décennies
00:31:46sont plutôt effectivement à gauche
00:31:47mais il y avait
00:31:48une espèce d'honnêteté
00:31:51qui consistait effectivement
00:31:52à être beaucoup plus plurielle
00:31:53avec des gens
00:31:54qui venaient de tous horizons.
00:31:55On avait des vieux journalistes
00:31:56qui venaient de la Libération, etc.
00:31:58Donc c'était quand même
00:31:58quelque chose de solide.
00:32:00Et puis petit à petit
00:32:01la gauche a dérivé en fait,
00:32:03a perdu le soutien
00:32:04des ouvriers,
00:32:04a perdu le soutien
00:32:05des classes populaires
00:32:06et a dérivé vers le wokisme
00:32:07et on sait très bien
00:32:08que le wokisme
00:32:08est une idéologie totalitaire.
00:32:11C'est même plus la gauche en fait.
00:32:12Et donc c'est à ce moment-là
00:32:13que les méthodes du wokisme
00:32:15se sont imposées
00:32:16au sein des médias.
00:32:17Ce qui est partiement
00:32:18en parlant
00:32:18de l'exemple qui était cité
00:32:19mais il y en a un autre
00:32:20que j'ai en tête
00:32:21le mur des cons.
00:32:22Un journaliste du service public
00:32:23passe au syndicat de magistrature
00:32:25voit le mur
00:32:26où on affiche des gens
00:32:28notamment un père de famille
00:32:30qui a perdu sa fille
00:32:31assassinée
00:32:31mais comme il est militaire
00:32:33et général on le met
00:32:34sur le mur des cons
00:32:35parce qu'il essaye
00:32:36de défendre la mémoire
00:32:37de sa fille assassinée.
00:32:39Ce journaliste
00:32:39fait son travail
00:32:40de journaliste
00:32:40sort l'information
00:32:42et il est mis au banc
00:32:43du service public.
00:32:45C'est-à-dire non seulement
00:32:46il déforme l'information
00:32:47mais il chasse
00:32:48celui qui n'a fait
00:32:49que son travail
00:32:50honnête de journaliste
00:32:51et qui nous a révélé
00:32:52quelque chose
00:32:53de particulièrement choquant.
00:32:54Il existe en France
00:32:55des juges
00:32:56qui prennent des gens
00:32:56les mettent sur un mur
00:32:58mur des cons
00:32:59et ensuite ces gens-là
00:33:00vont continuer à juger.
00:33:01C'est ça qui me choque.
00:33:03Dernière question
00:33:03cette réforme
00:33:04du service public
00:33:05est nécessaire ?
00:33:06Oui ?
00:33:06Non ?
00:33:07Oui ?
00:33:07Non ?
00:33:07Oui absolument.
00:33:08Pour moi absolument.
00:33:09Oui ?
00:33:10Oui absolument.
00:33:11Vous pensez qu'elle va se faire ?
00:33:13Vous pensez qu'elle va se faire ?
00:33:15Je pense que ça va se faire
00:33:16parce qu'elle a la poigne.
00:33:19Ah oui.
00:33:20Édouard pardon.
00:33:21Ah oui.
00:33:21En tout cas moi je doute pas
00:33:22de sa détermination.
00:33:23Je pense pas qu'elle va céder
00:33:24devant la mobilisation
00:33:27des membres de France Télé
00:33:28qui devraient commencer demain.
00:33:31Après tout dépendra
00:33:32de s'il y a une dissolution.
00:33:34Oui.
00:33:34C'est sûr qu'elle sera plus là
00:33:36dans nos points
00:33:36que mon raisonnement
00:33:37sera caduque
00:33:38mais je ne la vois pas reculer.
00:33:39Mais nécessaire ?
00:33:40Oui nécessaire
00:33:41et c'est limite
00:33:41c'est peut-être seulement
00:33:42un premier pas d'ailleurs.
00:33:43Une réforme oui
00:33:44il faut voir exactement laquelle
00:33:45mais elle va avoir
00:33:46un renfort assez inattendu.
00:33:48C'est de nombreux salariés
00:33:49du service public
00:33:50en ont ras-le-bol
00:33:51parce que socialement
00:33:53ils ne sont pas très bien traités
00:33:54par leur hiérarchie non plus.
00:33:55C'est classique.
00:33:56Et Benjamin ?
00:33:57C'est ça ou pas ?
00:33:58Surtout la vigilance
00:33:59encore une fois
00:33:59sur la neutralité
00:34:00de l'information
00:34:01qui est délivrée.
00:34:02Et vous avez raison.
00:34:03Allez on va parler maintenant
00:34:04de politique.
00:34:06On a un peu parlé de politique
00:34:07quand même
00:34:07en abordant ce thème
00:34:09avec également
00:34:09ce sondage exclusif
00:34:11à découvrir également
00:34:12dans le journal du dimanche.
00:34:14Les électeurs de droite
00:34:15veulent l'union.
00:34:1674% des électeurs de droite
00:34:18souhaitent une union
00:34:20des forces partisanes.
00:34:21En fait plus précisément
00:34:22pour être très précis
00:34:22sont les sympathisants.
00:34:23UDI, LR,
00:34:25UDR,
00:34:26les patriotes
00:34:26et reconquête.
00:34:30On va voir tout ça
00:34:31avec Jules Thores
00:34:32et puis on ouvre le débat
00:34:33aussi
00:34:33parce que je pense
00:34:34qu'il y a une différence
00:34:35entre la volonté
00:34:36des Français
00:34:37et la volonté
00:34:39des hommes
00:34:39et des femmes politiques.
00:34:40C'est quasiment un ultimatum
00:34:44posé par les électeurs
00:34:45de droite
00:34:46à leurs états-majors
00:34:47et donc aux appareils politiques.
00:34:49C'est un message
00:34:49qui est limpide.
00:34:50Vous le voyez à votre écran.
00:34:5274% des électeurs,
00:34:54trois électeurs
00:34:55de droite sur quatre
00:34:56veulent une alliance,
00:34:57une union des droites.
00:34:59C'est un mot
00:34:59qui bien souvent
00:35:00a été tabou
00:35:01mais que le peuple
00:35:02de droite
00:35:03appelle désormais
00:35:04de ses voeux
00:35:05quitte à basculer
00:35:07un petit peu
00:35:07l'ordre établi.
00:35:08D'ailleurs,
00:35:09on a aperçu
00:35:10une petite bribe
00:35:10de cette union des droites.
00:35:11C'était mardi soir.
00:35:12Je ne sais pas si
00:35:13vous y étiez
00:35:13au sommet des libertés.
00:35:15Il y avait des militants
00:35:16du Rassemblement National,
00:35:17de Reconquête,
00:35:18de l'union des droites
00:35:19pour la République
00:35:19d'Éric Ciotti.
00:35:20Il y avait des partisans
00:35:21des Républicains,
00:35:22des partisans
00:35:23de Marion Maréchal
00:35:24ou encore de Nicolas Dupont-Aignan
00:35:26et tous avaient
00:35:27le même refrain
00:35:28l'union,
00:35:29l'union,
00:35:29l'union.
00:35:30Évidemment,
00:35:30cette union,
00:35:31ils la veulent pour
00:35:322027,
00:35:33pour les prochaines élections
00:35:34législatives
00:35:35parce qu'ils ne comprennent
00:35:36pas pourquoi
00:35:36la gauche se rassemble
00:35:38tout le temps
00:35:38quand il y a des élections
00:35:39mais pourquoi
00:35:40la droite part toujours
00:35:41avec plusieurs candidats
00:35:43et plusieurs listes
00:35:45aux élections législatives.
00:35:46Donc,
00:35:47ce sondage,
00:35:47il va faire un petit peu
00:35:48office d'électrochoc
00:35:49car c'est une injonction
00:35:51un petit peu silencieuse
00:35:52adressée à ces partis
00:35:53qui rechignent pour l'instant
00:35:54à faire cette union.
00:35:56En tout cas,
00:35:56l'union chez les partis politiques,
00:35:58ce n'est pas encore le cas
00:35:59mais chez les électeurs,
00:36:00elle est faite depuis un moment.
00:36:01Alors voilà,
00:36:02encore une fois,
00:36:03je le dis,
00:36:03ce sont les sympathisants.
00:36:05Alors ce midi,
00:36:05dans Méligne
00:36:06où j'avais
00:36:07James Chéron
00:36:08qui est le vice-président
00:36:10de la région Île-de-France
00:36:11qui est UDI,
00:36:12je lui posais très justement
00:36:13la question,
00:36:14les sympathisants d'UDI
00:36:15ont répondu
00:36:16et alors là,
00:36:17pas d'accord du tout.
00:36:18Mais alors,
00:36:18pas d'accord du tout.
00:36:19Et je l'ai interrogé,
00:36:20ils disaient,
00:36:20mais attendez,
00:36:21regardez,
00:36:21ce sont vos sympathisants,
00:36:22ils sont d'accord
00:36:23et vous n'êtes pas d'accord.
00:36:24Et on va dans le mur.
00:36:26Joseph ?
00:36:27Oui,
00:36:27parce qu'il y a une différence,
00:36:28on le voit,
00:36:29entre la tête
00:36:30et le peuple.
00:36:33Oui.
00:36:33Ce n'est pas nouveau.
00:36:35Mais ces élites
00:36:35sont un peu des fausses élites.
00:36:38Elles veulent garder des postes.
00:36:39Elles savent
00:36:40qu'il y a des alliances
00:36:41qui sont probables.
00:36:43Regardez ce que
00:36:43Féjérard Larcher
00:36:44nous a déjà présenté
00:36:45pour les municipales,
00:36:46des alliances en région
00:36:47Île-de-France
00:36:48avec Mme Pécresse
00:36:49et les macronistes.
00:36:50Je ne suis pas sûr
00:36:51que les électeurs
00:36:53de droite en général
00:36:54soient pour ce type d'alliance.
00:36:56Ils sont plutôt
00:36:56pour une alliance
00:36:57qui va plus à droite.
00:36:58Et en même temps,
00:37:00il faudrait définir les choses
00:37:00parce que si
00:37:02ces 74%,
00:37:0475%
00:37:04sont sans doute d'accord
00:37:05sur la sécurité,
00:37:09sur les dérives
00:37:09de l'immigration,
00:37:11sur l'école,
00:37:12sur le sentiment
00:37:14que c'est un pays
00:37:14qui s'écroule,
00:37:15je ne suis pas sûr.
00:37:16Et puis d'autres points
00:37:17aussi importants,
00:37:18mais je ne suis pas sûr
00:37:19qu'ils soient d'accord
00:37:20sur l'économique
00:37:21et le social,
00:37:22notamment sur les retraites.
00:37:24Là,
00:37:24je pense qu'il y a
00:37:25des césures
00:37:25qui se font,
00:37:27qui ne sont plus les mêmes.
00:37:28Mais que ces électeurs
00:37:29passent par-dessus
00:37:30en disant
00:37:30l'important,
00:37:32c'est la nation.
00:37:33C'est-à-dire,
00:37:34on a l'impression
00:37:34qu'on a une nation
00:37:35qui se délite,
00:37:36qui se fracture.
00:37:37Et ça,
00:37:38on n'en veut pas.
00:37:38C'est pour ça
00:37:39qu'ils disent
00:37:39union, union, union.
00:37:41Alors,
00:37:41Édouard,
00:37:43on sent qu'il y a un problème
00:37:46entre les élus
00:37:47et les sympathisants.
00:37:49Au Congrès national
00:37:50de LR,
00:37:50Bruno Retailleau
00:37:51disait déjà
00:37:53qu'il y aurait
00:37:53des alliances locales
00:37:54avec les macronistes
00:37:56pour les élections
00:37:57municipales
00:37:58dans un an
00:37:59parce qu'on sait
00:38:00très bien
00:38:00que le RN
00:38:01n'a pas beaucoup
00:38:02d'ancrage local,
00:38:04municipal.
00:38:04Ils ont un peu plus
00:38:05de mal à percer
00:38:05dans les élections locales.
00:38:07On l'a vu au Régional 2021
00:38:08qui n'avait pas été très bonne.
00:38:092020,
00:38:09ils ont réussi
00:38:10à avoir Perpignan.
00:38:11Donc,
00:38:11c'est toujours plus facile
00:38:12de faire des alliances
00:38:14avec des parties
00:38:14un peu plus historiques,
00:38:16un peu plus ancrées
00:38:16et qui peuvent
00:38:18un peu moins choquer
00:38:18l'opinion.
00:38:19Mais c'est comme...
00:38:20Alors,
00:38:20l'union des droites,
00:38:21j'y crois assez peu
00:38:22dans l'ordre des choses
00:38:23d'aujourd'hui
00:38:24parce qu'on a quoi ?
00:38:24On a un RN hégémonique
00:38:26qui a fait une union
00:38:27avec un UDR
00:38:28mais qui a un groupe
00:38:29tout juste à l'Assemblée.
00:38:30Mais quel intérêt
00:38:31aurait le RN
00:38:33à s'allier avec Reconquête
00:38:34qui pèse 5-6%
00:38:36et LR 6-7% ?
00:38:37Autant les siphonner
00:38:39et autant profiter
00:38:39d'un vote utile
00:38:40pour que le RN
00:38:40monte petit à petit
00:38:4142-43 plus 100
00:38:43plutôt que tendre la main
00:38:44à Reconquête
00:38:45qui, c'est vrai,
00:38:46n'est pas tendre avec eux
00:38:47aussi dans leurs propos
00:38:48notamment médiatiques.
00:38:49Je pense que le temps
00:38:51joue pour le RN
00:38:52et l'union se fera
00:38:53pragmatiquement parlant
00:38:55sur le tas
00:38:56et le RN
00:38:57aura beaucoup de chances
00:38:57de siphonner les voix des autres.
00:38:59Je vous donne la parole
00:39:00tout de suite
00:39:00mais puisque vous parlez du RN,
00:39:01Sébastien Chenu
00:39:02était l'invité
00:39:03du grand rendez-vous politique
00:39:04ce matin sur CNews.
00:39:05On l'écoute.
00:39:07Moi, je n'y suis pas fermé.
00:39:08Je pense simplement
00:39:08que cette coalition,
00:39:10comme vous le dites,
00:39:10elle ne doit pas rester fermée
00:39:12et elle ne doit pas
00:39:12se transformer
00:39:13en caricature
00:39:14de bloc de droite
00:39:16un peu réac
00:39:18qui oublie
00:39:19les attentes
00:39:20ou antisociales
00:39:21parce que nous,
00:39:22on a une forte conscience sociale.
00:39:23Mais je trouve
00:39:24qu'il y a un côté restrictif
00:39:25dans cette proposition.
00:39:28Moi, je ne crois plus
00:39:28à l'axe droite-gauche.
00:39:30C'est-à-dire qu'on ne rassemble
00:39:32pas uniquement
00:39:33des gens de droite.
00:39:33Je viens de vous expliquer
00:39:34qu'il y a beaucoup de gens
00:39:35qui ont voté à gauche
00:39:36toute leur vie
00:39:36qui se retrouvent
00:39:37dans les valeurs
00:39:38que nous défendons,
00:39:39dans le socle de valeurs
00:39:39que nous défendons.
00:39:40Je pense qu'il faut aller
00:39:41bien au-delà.
00:39:42Il y a des socles de valeurs
00:39:44qui sont construits
00:39:45historiquement
00:39:46sur la droite,
00:39:47sur la gauche.
00:39:48Mais je pense qu'il faut
00:39:49réussir à les dépasser.
00:39:50Fabrice,
00:39:51quel est votre regard
00:39:52sur ce sondage ?
00:39:53Je rejoins M. Chenu
00:39:55pour une raison simple.
00:39:56C'est qu'en fait,
00:39:57on est en train de comparer
00:39:57deux blocs différents.
00:39:58À gauche,
00:39:59vous aviez des gens
00:40:00qui ont fait des alliances
00:40:01totalement contre nature.
00:40:03Oui, mais ils ont fait
00:40:03des alliances.
00:40:04Mais ils ont fait des alliances
00:40:05parce que s'ils ne faisaient
00:40:06pas d'alliances,
00:40:07ils n'avaient pas de mandat.
00:40:08Ils perdaient leur mandat.
00:40:09À droite, c'est différent.
00:40:10Ceux qui vont faire des alliances
00:40:11vont justement perdre leur mandat.
00:40:13Donc c'est quand même un problème
00:40:13parce qu'ils les ont fait
00:40:14pour garder leur mandat
00:40:15de l'autre côté.
00:40:15Là, s'ils font des alliances,
00:40:17ils vont les perdre.
00:40:17Et puis en plus,
00:40:18je ne crois pas du tout
00:40:19à cette façon de se fédérer
00:40:21de façon artificielle
00:40:23autour d'un espèce
00:40:24de programme commun
00:40:25qui serait le plus petit
00:40:25dénominateur commun.
00:40:27Moi, ça,
00:40:27je n'y crois pas du tout.
00:40:28Par contre,
00:40:29ce que je pense effectivement,
00:40:30c'est qu'il faut déjà
00:40:31en finir avec ce prétendu
00:40:33et aberrant cordon sanitaire.
00:40:35Parce que c'est ça
00:40:35le vrai problème aujourd'hui.
00:40:37La difficulté,
00:40:37c'est que vous avez
00:40:38la stigmatisation
00:40:39d'un camp politique
00:40:39qui est à la droite nationale.
00:40:40Je dis à dessein
00:40:41la droite nationale
00:40:42elle n'est pas l'extrême droite
00:40:43parce que l'extrême droite
00:40:43en France,
00:40:44elle est résiduelle,
00:40:44elle n'existe pas.
00:40:45Le RN,
00:40:46ce n'est pas l'extrême droite.
00:40:46Allez voir dans d'autres
00:40:47pays d'Europe
00:40:47ce qu'est l'extrême droite
00:40:48et on comprendra vite.
00:40:49Il n'y a pas d'extrême droite
00:40:50en France
00:40:50ou alors elle est totalement résiduelle.
00:40:52Il y a un camp national
00:40:54plutôt conservateur,
00:40:56plutôt social,
00:40:56effectivement pour le RN,
00:40:57alors plutôt identitaire
00:40:59pour Reconquête.
00:41:01Et en fait,
00:41:01ça représente des tendances
00:41:03au sein de l'opinion française
00:41:05et il faut les respecter.
00:41:06Et il faut en finir
00:41:07avec une chose
00:41:07qui est vraiment
00:41:07une malhonnêteté totale.
00:41:09C'est ce cordon sanitaire
00:41:10qui fait qu'une partie
00:41:10de la droite aujourd'hui
00:41:11préfère voter avec la gauche
00:41:13ou voter ou s'allier à la gauche
00:41:15ou s'allier même parfois
00:41:16aux communistes
00:41:17ou à LFI
00:41:17plutôt que de s'allier
00:41:19avec le RN.
00:41:20Il faut en finir.
00:41:21Mais ce sondage,
00:41:21il veut dire quelque chose
00:41:22ça, oui, quand même.
00:41:23Mais bien évidemment,
00:41:24les Français attendent ça.
00:41:25En fait,
00:41:25j'ai écouté Luc Ferry récemment
00:41:27qui disait de toute façon
00:41:28si on veut sauver le pays,
00:41:29il faut que la droite
00:41:30prenne le pouvoir.
00:41:31C'est obligatoire.
00:41:31Ce n'est pas la gauche
00:41:32idéologisée d'aujourd'hui
00:41:33qui va pouvoir faire
00:41:34que ce soit.
00:41:34Donc, il faut que la droite
00:41:35prenne le pouvoir.
00:41:36Pour que la droite
00:41:36prenne le pouvoir,
00:41:37il faut qu'elle se fédère,
00:41:38il faut qu'elle s'unisse
00:41:38et il faut en finir
00:41:39avec les débats de Chapelle.
00:41:42J'étais à la soirée
00:41:42des libertés au casino
00:41:44de Paris cette semaine
00:41:45où il y avait
00:41:45Sarah Gnafour entre autres,
00:41:46Jordan Bardella,
00:41:47Marion Maréchal,
00:41:49Nicolas Dupont-Aignan.
00:41:51On sentait quand même
00:41:51cette petite musique
00:41:52même si effectivement
00:41:53parfois il y a
00:41:54quelques différences.
00:41:55Il y a cette volonté.
00:41:57J'ai écouté avec attention
00:41:58les discours des uns
00:41:59et des autres.
00:41:59Il y a cette volonté
00:42:00d'essayer de créer
00:42:02quelque chose en tous les cas.
00:42:03J'ai fait la convention
00:42:04de la droite en 2019.
00:42:05Oui, ça fait six ans
00:42:06et c'était déjà remarquable.
00:42:08C'était déjà remarquable.
00:42:09Il y avait déjà
00:42:09sous l'impulsion
00:42:11de Marion Maréchal
00:42:12à l'époque
00:42:13qui avait eu effectivement
00:42:14déjà ce mouvement
00:42:15qui s'est amorcé.
00:42:15Donc, c'est un mouvement
00:42:16de fond.
00:42:17C'est une tendance de fond.
00:42:17Les Français attendent ça.
00:42:19Maintenant,
00:42:19est-ce que les dirigeants
00:42:21de droite
00:42:21et en particulier LR
00:42:22vont être capables
00:42:24de dépasser
00:42:24en fait leurs ambitions
00:42:27personnelles ?
00:42:28Mais vous savez,
00:42:28la division,
00:42:29moi je suis de Nantes,
00:42:30vous savez,
00:42:31évidemment, je ne le cache pas,
00:42:32mais je suis allé à Nantes
00:42:33il n'y a pas très longtemps
00:42:34et la droite a du mal
00:42:36à s'unir également.
00:42:37Et certains me disaient
00:42:38mais je pense que
00:42:39voilà,
00:42:40la mairie va rester
00:42:41sous l'égide
00:42:42de Johanna Roland
00:42:43parce que peut-être
00:42:44que les alliances
00:42:45sont plus faciles
00:42:45à gauche qu'à droite
00:42:47et on peut croire
00:42:49également que ça se passe
00:42:50dans d'autres villes
00:42:51où certaines mairies
00:42:52sont contestées
00:42:53parce qu'on n'arrive pas
00:42:54à s'accorder.
00:42:55Juste pour finir,
00:42:56parce que la gauche
00:42:57en fait a depuis longtemps
00:42:58théorisé et pratiqué
00:42:59le gramschisme
00:43:00qui est l'idée
00:43:01qu'il faut d'abord
00:43:01gagner la bataille des idées
00:43:03avant de gagner
00:43:03celle des urnes
00:43:04là où nous
00:43:05on a eu beaucoup plus de mal
00:43:05à la droite
00:43:06on a eu beaucoup plus de mal
00:43:07et donc il faut
00:43:08et c'est d'ailleurs
00:43:09Marion qui avait théorisé
00:43:10cette idée
00:43:11qu'il fallait un gramschisme
00:43:12de droite
00:43:12c'est-à-dire gagner
00:43:13la bataille des idées
00:43:14ce qui est en train
00:43:15de se produire
00:43:15là aujourd'hui
00:43:16on voit bien
00:43:16à travers ça
00:43:17et maintenant
00:43:17il va falloir
00:43:18autour de ces idées
00:43:19s'unir.
00:43:20J'ai un petit désaccord
00:43:21avec vous
00:43:21le cordon sanitaire
00:43:23il est utile
00:43:23mais sur quoi ?
00:43:25Sur
00:43:25ceux qui prônent
00:43:27la violence
00:43:27ceux qui prônent
00:43:28l'antisémitisme
00:43:29bien évidemment
00:43:30donc le cordon sanitaire
00:43:31est à gauche
00:43:31absolument
00:43:32on est d'accord
00:43:32et aujourd'hui
00:43:33le cordon sanitaire
00:43:34il a changé
00:43:35il est de l'autre côté
00:43:35exactement
00:43:36puisque Benjamin
00:43:37Cambouliv est avec nous
00:43:38je voudrais le faire agir
00:43:40sur cette agression
00:43:41incroyable
00:43:41d'une lâcheté
00:43:42son nom
00:43:43ça s'est produit en Moselle
00:43:44c'est un contrôleur de bus
00:43:45qui a été littéralement
00:43:47rouré de coups
00:43:48par une bande de jeunes
00:43:49on voit tout ça
00:43:50avec Sharon Camara
00:43:51et Alexandra Bischoff
00:43:52et on en parle
00:43:52c'est cette violence
00:43:53au quotidien
00:43:54que nous subissons
00:43:55dans cette publication
00:43:58le réseau de bus urbains
00:43:59du nord de la Moselle
00:44:01dénonce un acte de violence
00:44:02d'une extrême gravité
00:44:04les faits se sont déroulés
00:44:05ce vendredi
00:44:06vers 5h du matin
00:44:07dans la commune du Canche
00:44:09le bus est arrivé
00:44:10ils l'ont arrêté
00:44:10ils ont donné
00:44:11des coups de pied dans le bus
00:44:12ils ont essayé de pénétrer
00:44:13ils sont arrivés
00:44:14et quand le contrôleur est arrivé
00:44:16ils l'ont sorti du bus
00:44:17c'est un individu
00:44:19que l'on voit à la caméra
00:44:20un individu
00:44:21la rouille de coups
00:44:22c'est quand même
00:44:22des jeunes adultes
00:44:23il ne faut pas oublier
00:44:24ce n'est pas des petits gamins
00:44:26le contrôleur agressé
00:44:27s'est vu prescrire
00:44:28deux semaines
00:44:29d'incapacité totale de travail
00:44:30quand on retrouve le calme
00:44:32et qu'on s'aperçoit
00:44:33que tout doucement
00:44:34ces jeunes voyous
00:44:35reprennent du terrain
00:44:36on alerte évidemment
00:44:37les autorités
00:44:39on est outré
00:44:40à la suite de cette agression
00:44:41le maire
00:44:42en accord avec le syndicat
00:44:43des transports urbains
00:44:44a décidé de réagir
00:44:46le résultat
00:44:47est que
00:44:48les bus
00:44:49sur deux rues
00:44:50ne passera pas
00:44:51pendant tout l'été
00:44:52donc on prive
00:44:53les papas
00:44:53les mamans
00:44:54et les cousins
00:44:55de ces gens-là
00:44:56d'avoir abus
00:44:57une décision
00:44:58qui soulève
00:44:59selon ce syndicat de police
00:45:00un problème plus profond
00:45:02le problème c'est que
00:45:03la réponse judiciaire
00:45:04n'a pas grand chose
00:45:06à apporter
00:45:07puisque
00:45:07comme je vous ai dit
00:45:08ils n'ont plus vraiment
00:45:09les moyens
00:45:10parce que nous avons
00:45:11une délinquance
00:45:12de masse
00:45:13énorme
00:45:14et on ne peut plus
00:45:15traiter la justice
00:45:16et étrangler
00:45:18si vous voulez
00:45:18par toutes ces affaires
00:45:20les agresseurs présumés
00:45:21identifiés par les caméras
00:45:23de vidéosurveillance
00:45:24sont toujours recherchés
00:45:25et comme d'habitude
00:45:27Benjamin Cambolive
00:45:28ce sont les usagers
00:45:29qui paient la double peine
00:45:30parce que
00:45:31dans deux rues
00:45:32il n'y aura pas de bus
00:45:33tout l'été
00:45:33et on fait quoi ?
00:45:35c'est certain
00:45:36c'est-à-dire que vous avez déjà
00:45:37la sanction quotidienne
00:45:39qui est de vivre dans des quartiers
00:45:40vous avez ces bandes de jeunes
00:45:41qui sont dans la violence
00:45:43parce que là aujourd'hui
00:45:44ils agressent ce contrôleur
00:45:46mais qu'est-ce qu'ils ont fait la veille
00:45:47et qu'est-ce qu'ils feront
00:45:47le lendemain
00:45:48le climat de violence
00:45:49il est continuel
00:45:50mais là en plus
00:45:51on vient les priver
00:45:52de services publics
00:45:53donc en effet
00:45:53il y a aussi un point
00:45:55de vigilance
00:45:56pourquoi est-ce que ça intervient ?
00:45:58on ne le connait pas
00:45:58là le motif
00:45:59on n'est pas dans le dossier
00:46:00vraiment
00:46:01mais le motif initial
00:46:03pour cet acte-là
00:46:04il est probablement
00:46:05complètement dérisoire
00:46:06ça peut être
00:46:07une altercation
00:46:08un petit contentieux
00:46:10avec le chauffeur
00:46:11parce que la veille
00:46:11il les a mis
00:46:12en dehors du bus
00:46:13ou parce qu'il ne voulait pas
00:46:13qu'il fume à l'intérieur
00:46:14ou Dieu sait quoi
00:46:15et ça va suffire
00:46:16à créer ça
00:46:16qui ressemble
00:46:17à un scénario
00:46:18de vengeance
00:46:19donc oui
00:46:21la réponse de fond
00:46:22on peut parler de réponse pénale
00:46:23on peut parler d'éducation
00:46:24on peut parler du fait
00:46:25que l'Etat
00:46:25est absent
00:46:27de la cave au grenier
00:46:28dans ces configurations
00:46:30c'est-à-dire
00:46:30il n'y a pas de présence
00:46:32à la maison
00:46:32il n'y en a pas dans la rue
00:46:33il n'y en a pas à l'école
00:46:34il n'y en a pas en prison
00:46:35on n'impacte pas
00:46:35tout ça est vrai
00:46:36mais là dans le cas
00:46:37d'Espèce
00:46:38il y a aussi
00:46:38un loupé manifeste
00:46:40dans la gestion
00:46:41de l'événement
00:46:42parce que ce contrôleur
00:46:43il n'a pas à se retrouver
00:46:44face à 10 mecs
00:46:44il n'a pas à se retrouver
00:46:45face à 10 personnes
00:46:46comme ça
00:46:47qui bloquent un bus
00:46:48et qui prennent la partie
00:46:50le chauffeur
00:46:51donc comment ça s'est passé
00:46:53où est-ce qu'il y a eu
00:46:54le loupé
00:46:54est-ce que c'est une erreur
00:46:55de l'intervenant lui-même
00:46:56qui a mal jaugé
00:46:57de la situation
00:46:58qui a voulu le faire à l'autorité
00:46:59et puis ça n'a pas
00:47:00pu fonctionner
00:47:01est-ce qu'il y a
00:47:01une problématique
00:47:02de communication
00:47:04qui fait qu'au lieu
00:47:04d'appeler la police
00:47:05on a envoyé un contrôleur
00:47:06de toute façon
00:47:07il y a aussi
00:47:08un problème vraiment
00:47:09dans l'appréciation
00:47:11de l'événement
00:47:12maintenant vous disiez
00:47:13pourquoi, qu'est-ce qu'on fait
00:47:14c'est la base de tout
00:47:15c'est le rapport
00:47:16à la violence
00:47:17de ces jeunes-là
00:47:18c'est pourquoi
00:47:19est-ce que pour eux
00:47:20c'est normal
00:47:20d'avoir ce type
00:47:21de comportement
00:47:22complètement déconnecté
00:47:23du réel
00:47:25des valeurs
00:47:26de la morale
00:47:27c'est parce qu'il y a
00:47:28la carence éducative
00:47:29béante
00:47:30dans le sens où
00:47:32il faut sortir
00:47:33du rousseauisme
00:47:34de seconde
00:47:35on ne n'est pas
00:47:35naturellement bon
00:47:36les valeurs
00:47:37ça s'apprend
00:47:37les codes
00:47:39les usages
00:47:39ça se transmet
00:47:40et eux
00:47:41qui leur transmet
00:47:43quoi que ce soit
00:47:43c'est-à-dire que les familles
00:47:44ne transmettent pas
00:47:45l'éducation à la maison
00:47:46elle n'a pas lieu
00:47:47c'est des années décidées
00:47:49qui les éduquent
00:47:49en leur donnant
00:47:50les mauvais repères
00:47:51donc l'État
00:47:51il doit pallier ça
00:47:52effectivement
00:47:52c'est là qu'on parle
00:47:53de réponse pénale
00:47:54et d'accompagnement
00:47:54mais quand on a bien compris
00:47:55que le problème initial
00:47:56il est éducatif
00:47:57allez vous le savez
00:47:58quand Bertrand Tecker
00:47:59est là
00:48:00il nous a manqué
00:48:00durant cette semaine
00:48:01on fait des pas de côté
00:48:03alors parfois
00:48:03il me fait faire
00:48:04des grands écarts
00:48:05parce que là
00:48:06on parle d'une agression
00:48:07évidemment
00:48:07ô combien importante
00:48:09là on va parler d'Anna Wintour
00:48:10vous connaissez tous
00:48:11Anna Wintour
00:48:11je ne vous ai pas l'injure
00:48:13de vous poser la question
00:48:13qui est Anna Wintour
00:48:15et bien coup de théâtre
00:48:16elle quitte la rédaction
00:48:17de Vogue
00:48:18ça faisait quoi
00:48:1940 ans
00:48:19qu'elle était la tête de Vogue
00:48:2037 ans
00:48:2237 ans
00:48:22faut pas que je la visse
00:48:23hop hop hop hop
00:48:24surtout Anna Wintour
00:48:25rappelez-nous un peu
00:48:27qui est Anna Wintour
00:48:28personnage étrange
00:48:29qui sourit rarement
00:48:30qui voilà
00:48:31mais
00:48:31femme influente
00:48:32au combien
00:48:33autorité
00:48:34perfectionnisme
00:48:35exigence
00:48:36je veux un peu
00:48:36glacer l'ambiance
00:48:37dans cette période
00:48:38de canicule
00:48:38ça va nous faire du bien
00:48:39alors c'est très simple
00:48:40Anna Wintour
00:48:41depuis 1998
00:48:42elle est l'icône mondiale
00:48:43de la mode
00:48:44les catholiques
00:48:45ont un peu le pape
00:48:46comme chef spirituel
00:48:47et bien les fans de chiffon
00:48:48ont Anna Wintour
00:48:49comme papesse
00:48:50c'est son petit surnom
00:48:52lors des fashion week
00:48:53à Milan
00:48:54Paris
00:48:54Londres
00:48:55New York
00:48:55on lui déroule
00:48:56le tapis rouge
00:48:57systématiquement
00:48:57et les créateurs de mode
00:48:58vont jusqu'à lui présenter
00:49:00leur collection
00:49:00en avant-première
00:49:02tant il redoute
00:49:03son commentaire
00:49:04même
00:49:05Karl Lagerfeld
00:49:06il redoutait terriblement
00:49:07Anna Wintour
00:49:09alors avec son style
00:49:10carré parfait
00:49:11lunettes noires
00:49:12griffées Chanel
00:49:13sa personnalité perçante
00:49:15son caractère glacial
00:49:16ses jeux de mots ironiques
00:49:17qui tombent systématiquement
00:49:19comme des sentences
00:49:20elle a transformé Vogue
00:49:21en référence culturelle
00:49:23ceux qui la connaissent
00:49:24qui la croisent régulièrement
00:49:25parlent d'elle
00:49:26comme un glaçon
00:49:27en talons aiguilles
00:49:28capable de glacer
00:49:30une salle entière
00:49:31d'un seul silence
00:49:32on dit qu'elle ne regarde
00:49:33jamais
00:49:33ses interlocuteurs
00:49:35dans les yeux
00:49:35et qu'elle ne mange
00:49:36que de la viande rouge
00:49:37des steaks hachés
00:49:38très très bien cuits
00:49:39sans aucun accompagnement
00:49:40ni légumes
00:49:41ni pommes de pommes
00:49:42on sait tout
00:49:42avec Bertrand Lager
00:49:43bref c'est un personnage
00:49:44vous ne saviez pas ça
00:49:45non mais oui
00:49:46c'est un personnage
00:49:47plus grand que nature
00:49:48et pourtant très réel
00:49:49voilà pour le personnage
00:49:50et puis alors ensuite
00:49:51on peut le souligner
00:49:52Thierry en effet
00:49:52elle a lancé
00:49:53des initiatives audacieuses
00:49:55elle est par exemple
00:49:55la première à proposer
00:49:57des couvertures
00:49:57avec des mannequins
00:49:58en jeans
00:49:59elle invite
00:50:00des célébrités
00:50:01lors de couvertures
00:50:01comme Beyonce
00:50:02comme Michelle Obama
00:50:03elle est la première à parler
00:50:04de finances de la mode
00:50:05à calculer vraiment
00:50:06combien coûte un vêtement
00:50:07et combien il rapporte
00:50:08à l'univers
00:50:09bref elle révolutionne
00:50:10un peu
00:50:11ce jeu de la mode
00:50:13et elle va promouvoir
00:50:14d'énormes
00:50:14d'immenses créateurs
00:50:15son carnet d'adresses
00:50:16est interminable
00:50:17ultra prestigieux
00:50:18John Galliano
00:50:19Alexander McQueen
00:50:20Marc Bohan
00:50:21lui doivent tout
00:50:22des PDG d'ailleurs
00:50:23comme Bernard Arnault
00:50:24ont affirmé
00:50:25consulter Anna Wintour
00:50:27avant de nommer
00:50:28un directeur artistique
00:50:30alors Feuzeuse de Miracle
00:50:30également vous connaissez
00:50:31mon amour pour les monarchies
00:50:33elle est la seule
00:50:34à parvenir
00:50:35à convaincre
00:50:37Elisabeth II
00:50:38en 70 ans de règne
00:50:39d'assister
00:50:40à un défilé de mode
00:50:41il y avait donc
00:50:42c'était en 2018
00:50:43pour le réfilé
00:50:44de Richard Queen
00:50:45il y avait donc
00:50:46de Richard Queen
00:50:47il y avait donc
00:50:48deux reines assises
00:50:49l'une à côté de l'autre
00:50:51si on devait résumer
00:50:52cette carrière
00:50:52de 37 ans
00:50:53à la tête de Vogue
00:50:54d'Anna Wintour
00:50:55on peut dire
00:50:56qu'elle a fait passer
00:50:56le titre en somme
00:50:57de magazine élitiste
00:50:59Vogue
00:50:59à un média
00:51:00beaucoup plus influent
00:51:01Vogue est devenue
00:51:03aujourd'hui
00:51:03la bible de la mode
00:51:05avec cette particularité
00:51:06totalement folle
00:51:07de toucher à la fois
00:51:08les plus grands créateurs
00:51:09et les jeunes filles
00:51:10en somme
00:51:11en proie
00:51:11aux rêves
00:51:13et aux glamours
00:51:13de façon plus générale
00:51:14elle a fait de tout
00:51:15des magazines de mode
00:51:16un peu
00:51:17des magazines
00:51:18beaucoup plus accessibles
00:51:19et elle a changé
00:51:20ce statut
00:51:21de rédacteur de mode
00:51:22un peu
00:51:23en rédacteur
00:51:25influenceur
00:51:26et ce qu'il a rendu
00:51:27encore plus tard
00:51:28c'est ce fameux film
00:51:29que tout le monde peut
00:51:29je pense que tout le monde a vu
00:51:31le diable s'habille en Prada
00:51:33avec Miranda Prisley
00:51:35absolument
00:51:35qui s'inspire
00:51:37directement
00:51:37de son personnage
00:51:38glacial
00:51:39et de son autorité
00:51:40implacable
00:51:41on pénètre
00:51:42dans les coulisses
00:51:43du magazine
00:51:44Vogue
00:51:45nombreuses scènes
00:51:46du film
00:51:46sont devenues cultes
00:51:47Anna a confirmé
00:51:48plus tard
00:51:48qu'elle n'a absolument
00:51:49pas été consultée
00:51:51pour ce film
00:51:52mais qu'elle l'a divertie
00:51:53que Meryl Streep
00:51:54l'a fait tendrement
00:51:55sourire
00:51:55que l'exercice
00:51:56était plutôt sympa
00:51:57ce qui pour elle
00:51:58est déjà une révolution
00:51:59en matière
00:52:01de congratulations
00:52:03la suite du film
00:52:04Jacques Thierry
00:52:04va se tourner
00:52:05cet été-ci
00:52:06avec Meryl Streep
00:52:07et un passage
00:52:08prévu à Paris
00:52:08d'ailleurs
00:52:09très rapidement
00:52:10on donne son âge
00:52:11ou pas
00:52:11parce que je ne veux pas
00:52:11me faire ronder moi
00:52:1275 ans
00:52:1375 ans
00:52:14et en deux mots
00:52:15elle part en retraite
00:52:16ou pas ?
00:52:17elle part intervient
00:52:17parce que Condé Nast
00:52:19est en train vraiment
00:52:19de réformer structurellement
00:52:21toutes ces sociétés
00:52:22alors elle part
00:52:22mais sans vraiment partir
00:52:23elle va prendre la tête
00:52:25elle va devenir
00:52:26directrice mondiale
00:52:27du contenu
00:52:28pour Condé Nast
00:52:29elle dit qu'elle a besoin
00:52:30de davantage de temps
00:52:31de se consacrer au tennis
00:52:32au théâtre
00:52:33à ses deux passions
00:52:34en somme
00:52:34ce départ
00:52:35Anna Wintour le fait
00:52:36avec panache
00:52:36elle n'abandonne pas son trône
00:52:38elle le redessine
00:52:39elle ne quitte pas la mode
00:52:40elle la survole
00:52:41comme une déesse du goût
00:52:42elle part
00:52:43mais bien sûr
00:52:43elle ne part pas
00:52:44c'est tout à coup
00:52:45Anna Wintour
00:52:45et puis vous allez nous tenir
00:52:47au courant évidemment
00:52:48bien sûr
00:52:48j'ai vu Joseph Thounel
00:52:49qui buvait vos paroles
00:52:50et oui je ne connaissais pas
00:52:51Anna Wintour
00:52:52et maintenant quand je prendrais
00:52:53mon entrecôte bien saignante
00:52:55vous penserez
00:52:55allez Benjamin
00:52:57vous nous quittez
00:52:58oui oui
00:52:58c'est ça
00:52:59c'est prévu comme ça
00:53:00merci en tous les cas
00:53:01c'est toujours un plaisir
00:53:01de vous avoir à nos côtés
00:53:02pour analyser et décliper
00:53:04l'actualité
00:53:04mes amis
00:53:05vous restez avec moi
00:53:06évidemment
00:53:06on a beaucoup de choses
00:53:07à vous raconter
00:53:07on marque une pause
00:53:08on se retourne dans
00:53:09quelques instants
00:53:09à tout de suite
00:53:10il est 16h
00:53:14c'est déjà
00:53:15la dernière heure
00:53:15de notre grand rendez-vous
00:53:16d'information du dimanche
00:53:18après-midi
00:53:18ça passe vite
00:53:19c'est vrai
00:53:20on a beaucoup de choses
00:53:21à évoquer ensemble
00:53:22on a même parlé
00:53:23d'Anna Wintour
00:53:24avec notre ami
00:53:25Bertrand Decker
00:53:26je vous présente
00:53:27notre équipe
00:53:27dans quelques instants
00:53:28mais on commence
00:53:29comme d'habitude
00:53:29par un tour de l'info
00:53:30avec vous
00:53:31et avec toujours
00:53:32la canicule
00:53:33qui s'intensifie
00:53:34et qui va gagner
00:53:35la quasi-totalité
00:53:36de la France
00:53:37le ministère de l'éducation
00:53:38a rappelé les mesures
00:53:39à prendre dans les écoles
00:53:41qui peuvent aller
00:53:42jusqu'à l'autorisation
00:53:42de garder les enfants
00:53:43à domicile
00:53:44par exemple
00:53:45Bruno Retailleau
00:53:46justement a été interrogé
00:53:47ce dimanche
00:53:48sur le sujet
00:53:49il laisse entendre
00:53:50que certaines écoles
00:53:51pourront être fermées
00:53:52demain
00:53:52vous avez des écoles
00:53:54de conception ancienne
00:53:55où il peut faire très chaud
00:53:56il vaut mieux
00:53:56les fermer
00:53:57il faut l'évoquer
00:53:58avec ma collègue
00:53:58Elisabeth Borne
00:54:00voilà pour la déclaration
00:54:01du ministre de l'Intérieur
00:54:02dans le reste
00:54:03de l'actualité
00:54:04l'assurance maladie
00:54:05qui tient la sonnette d'alarme
00:54:06son déficit
00:54:07pourrait atteindre
00:54:0741 milliards d'euros
00:54:09en 2030
00:54:10pour éviter
00:54:11ce scénario catastrophe
00:54:12l'assurance maladie
00:54:13a présenté 60 propositions
00:54:15dans son rapport annuel
00:54:17certaines propositions
00:54:18font déjà débat
00:54:19Anaïs Baucher
00:54:20pour les explications
00:54:21les arrêts de travail
00:54:24ne cessent d'augmenter
00:54:25et coûtent
00:54:26de plus en plus cher
00:54:27alors pour limiter les coûts
00:54:29l'ACNAM
00:54:30caisse d'assurance maladie
00:54:31a présenté
00:54:32plusieurs propositions
00:54:33rendre les motifs
00:54:34d'arrêt obligatoire
00:54:35ou limiter la durée
00:54:36de prescription
00:54:37d'un arrêt de travail
00:54:38à un mois
00:54:38en sortie d'hôpital
00:54:39et 15 jours en ville
00:54:40avec un renouvellement
00:54:41de deux mois maximum
00:54:42l'objectif de ces propositions
00:54:44lutter contre
00:54:45l'absentéisme
00:54:46de courte durée
00:54:47si les français
00:54:48approuvent le renfort
00:54:49des contrôles
00:54:49il reste mitigé
00:54:50sur ces nouvelles règles
00:54:51on est beaucoup plus prudent
00:54:52effectivement dans la manière
00:54:53de prescrire les arrêts maladie
00:54:54donc c'est pas plus mal
00:54:56je pense
00:54:56d'être prudent aussi
00:54:57oui pourquoi pas
00:54:58faire un contrôle
00:54:59mais pour les gens
00:55:00comme moi par exemple
00:55:01qui sont des gens
00:55:02qui sont souffrants
00:55:03c'est compliqué
00:55:04parce que
00:55:05on nous demande
00:55:07150 000 papiers
00:55:08pour justifier
00:55:09pourquoi on est malade
00:55:10pour les professionnels
00:55:11de santé
00:55:11ces propositions
00:55:12ne sont pas la solution
00:55:13et provoquerait une baisse
00:55:14de la qualité de soins
00:55:15pour les patients
00:55:16on est plus d'accès
00:55:17aux examens complémentaires
00:55:19qui mettent toujours
00:55:21du temps à venir
00:55:21qu'on ait plus d'accès
00:55:22aux médecins du travail
00:55:25avant on avait un rendez-vous
00:55:26en une semaine
00:55:26maintenant des fois
00:55:27il faut un mois
00:55:27pour avoir un rendez-vous
00:55:28avec le médecin du travail
00:55:29pour aménager le poste
00:55:30qu'on ait plus d'accès
00:55:32aux avis spécialisés
00:55:34par exemple
00:55:34c'est là-dessus
00:55:35qu'il faudrait surtout agir
00:55:36mais face au déficit
00:55:38de la sécurité sociale
00:55:39estimé à 16 milliards d'euros
00:55:40qui pourrait se creuser
00:55:41à 41 milliards
00:55:42en 2030
00:55:43l'assurance maladie l'assure
00:55:44la dynamique
00:55:45des arrêts de travail
00:55:46n'est pas soutenable
00:55:47l'actualité internationale
00:55:50un tribunal a accepté
00:55:51en partie la demande
00:55:52du premier ministre israélien
00:55:54Benyamin Netanyahou
00:55:55de reporter
00:55:56ses auditions
00:55:57dans son procès
00:55:58pour corruption
00:55:59son avocat avait demandé
00:56:00le report des auditions
00:56:01en invoquant la guerre
00:56:02avec l'Iran
00:56:03et la poursuite
00:56:04du conflit à Gaza
00:56:05dans une première affaire
00:56:07Benyamin Netanyahou
00:56:08est accusé
00:56:08avec son épouse
00:56:09Sarah
00:56:10d'avoir accepté
00:56:11des produits de luxe
00:56:12d'une valeur
00:56:12de plus de 260 000 dollars
00:56:14dans deux autres affaires
00:56:15il est accusé
00:56:16d'avoir tenté
00:56:16de négocier
00:56:17une couverture
00:56:18plus favorable
00:56:19dans deux médias israéliens
00:56:20et puis toujours
00:56:22en Israël
00:56:23on va écouter
00:56:24ce témoignage
00:56:25celui d'un lieutenant
00:56:26télésorien
00:56:26colonel réserviste
00:56:28dans l'armée de l'air
00:56:28israélienne
00:56:29un témoignage
00:56:30anonyme
00:56:31bien sûr
00:56:31pour des raisons
00:56:32de sécurité
00:56:32évidentes
00:56:34Régine Delfour
00:56:34et Fabrice Asner
00:56:35averti
00:56:38quelques heures seulement
00:56:39avant le début
00:56:40de l'opération
00:56:40ce lieutenant
00:56:42colonel
00:56:42réserviste
00:56:43dans l'armée
00:56:43de l'air israélienne
00:56:44nous confie
00:56:45ne pas avoir eu peur
00:56:47non je ne pense pas
00:56:52que la peur
00:56:52soit le sentiment
00:56:53que j'ai ressenti
00:56:54je pense que
00:56:56c'était très excitant
00:56:57de comprendre
00:56:57que le jour historique
00:56:58était arrivé
00:56:59c'est pendant le brief
00:57:02que nous avons eu
00:57:03quelques heures
00:57:03avant la mission
00:57:04que nous avons compris
00:57:05que l'opération
00:57:06commençait
00:57:06une préparation
00:57:13des plus minutieuses
00:57:14ces pilotes
00:57:15ont suivi
00:57:16un entraînement
00:57:17intensif
00:57:18pendant plusieurs mois
00:57:19on s'est préparé
00:57:24et on était focus
00:57:25sur cet objectif
00:57:26pendant les deux derniers mois
00:57:28on s'est entraîné
00:57:29en vol
00:57:30et avec des simulateurs
00:57:31on était très concentré
00:57:36on a compris
00:57:38ce que l'on devait faire
00:57:39et le risque
00:57:40qu'on encourait
00:57:40pour le lieutenant colonel
00:57:47les résultats
00:57:48de cette mission
00:57:49sont indiscutables
00:57:51je pense que c'est
00:57:54un grand succès
00:57:55et l'exploit
00:57:57de cette opération
00:57:58doit se prolonger
00:57:59à long terme
00:58:00et j'espère vraiment
00:58:02que cette opération
00:58:03est le début
00:58:04d'un futur différent
00:58:05un futur différent
00:58:09avec une stabilité
00:58:11au Moyen-Orient
00:58:12notamment
00:58:13avec un élargissement
00:58:14des accords
00:58:15d'Abraham
00:58:16à d'autres pays arabes
00:58:18et c'est la fin de ce journal
00:58:20on se retrouve
00:58:21sur
00:58:22promis
00:58:23promis
00:58:24à 16h30
00:58:25allez je vous présente
00:58:25notre équipe
00:58:26pour cette dernière heure
00:58:27toujours présent
00:58:28Fabrice Hakoun
00:58:29essayiste
00:58:29Joseph Touvenel
00:58:30éditorialiste politique
00:58:31Edouard Lavolet
00:58:33journaliste
00:58:33un plaisir de vous recevoir
00:58:34pour la première fois
00:58:35dans cette émission
00:58:36et je reçois
00:58:37avec plaisir
00:58:38et également
00:58:39partagé
00:58:40j'espère
00:58:40Xavier Corsero
00:58:41c'est député modem
00:58:42du Val d'Oise
00:58:43et
00:58:43conseiller municipal
00:58:45de Soisisme Morancis
00:58:46il me semblait bien
00:58:46que j'avais oublié quelque chose
00:58:47il y a
00:58:49ah non on va parler
00:58:50de la météo peut-être
00:58:51on va parler de la météo
00:58:52évidemment
00:58:53puisque c'est quand même
00:58:54l'un des thèmes forts
00:58:55de cette journée
00:58:56avec des températures
00:58:56où l'avait dit
00:58:57ma chère Audrey
00:58:58aux alentours de 40 degrés
00:59:00dans certains coins
00:59:01de France
00:59:02et puis notre
00:59:02notre fil rouge
00:59:04aujourd'hui
00:59:04c'est Sharon Camara
00:59:06qui bouge
00:59:08qui bouge à Paris
00:59:09avec Charles Baget
00:59:10alors vous êtes où
00:59:11précisément Sharon
00:59:12racontez Néoutou
00:59:13vous avez pris un petit peu
00:59:14de hauteur
00:59:14vous êtes au-dessus de la scène
00:59:15vous êtes où précisément
00:59:16exactement Thierry
00:59:21comme vous avez pu un peu
00:59:22le sentir
00:59:22là je suis sur le pont des Arts
00:59:24la scène
00:59:24juste derrière moi
00:59:26ici il y a
00:59:27beaucoup de vent
00:59:27donc c'est un peu plus
00:59:29supportable
00:59:30cette température
00:59:30de 30 degrés
00:59:32donc tout à l'heure
00:59:33nous étions
00:59:34avec des Toulousains
00:59:36et là nous avons rencontré
00:59:37un groupe d'amis
00:59:38ils nous viennent
00:59:39de Lyon
00:59:40nous avons
00:59:41Mélinda
00:59:41Emel et Roméo
00:59:43et ils sont venus
00:59:44à Paris
00:59:44pour un programme spécial
00:59:45bonjour à vous déjà
00:59:47alors dites-nous
00:59:49pourquoi est-ce que
00:59:49vous êtes à Paris
00:59:50et bien déjà
00:59:51on est venus
00:59:51parce qu'on avait
00:59:52prévu justement
00:59:53d'assister au concert
00:59:54de Rema
00:59:55qui est un chanteur nigérien
00:59:55à l'accord
00:59:57hôtel arena
00:59:57à Bercy
00:59:57et en même temps
00:59:58on s'est dit
00:59:59pourquoi pas
01:00:00profiter de ce week-end
01:00:01aussi pour fêter
01:00:02la fin des études
01:00:03et justement
01:00:03le début des vacances
01:00:04et vu qu'ils annonçaient
01:00:06un beau temps
01:00:07on s'est dit
01:00:08que ça allait être
01:00:08plutôt pas mal
01:00:09et ce que ce groupe
01:00:11d'amis nous a fait remarquer
01:00:12c'est qu'ils estiment
01:00:13qu'il fait un peu mieux
01:00:14à Paris qu'à Lyon
01:00:15est-ce que c'est vrai ça ?
01:00:16c'est totalement vrai
01:00:17à Lyon là
01:00:18ils annonçaient
01:00:19à peu près la même chaleur
01:00:20mais on trouve
01:00:21qu'en centre-ville
01:00:21c'est tout de suite
01:00:22plus étouffant
01:00:23il y a moins d'air
01:00:24le rône
01:00:26il n'est pas assez
01:00:27il ne nous aide pas assez
01:00:29la scène
01:00:30c'est étouffant
01:00:31c'est ça
01:00:32exactement
01:00:32et donc vous avez
01:00:33des petits accessoires
01:00:34pour faire face
01:00:35à cette chaleur
01:00:35cette journée
01:00:36éventail et bouteilles d'eau
01:00:38le plus important
01:00:39voilà bouteilles d'eau
01:00:40pour rester hydraté
01:00:41et rester à Londres également ?
01:00:43oui aussi
01:00:43pour la prochaine fois ?
01:00:47oui pour la prochaine fois
01:00:48alors juste dites-nous
01:00:49quel sera votre programme
01:00:50cet après-midi
01:00:51il est déjà 16h
01:00:52qu'est-ce que vous allez faire
01:00:52jusqu'à la fin de la journée ?
01:00:54et bien là justement
01:00:54on s'était dit
01:00:55pourquoi pas visiter un peu
01:00:56le Louvre
01:00:57justement pour profiter
01:00:59de la fin de journée
01:00:59et après
01:01:01après nous on a notre train
01:01:02donc on rentre à Lyon
01:01:03retour à Lyon
01:01:04c'est ça
01:01:05ben merci à vous
01:01:06merci à vous
01:01:07alors Thierry
01:01:08ce qu'on a remarqué aussi
01:01:09au cours de notre promenade parisienne
01:01:11c'est qu'à cette heure-là
01:01:12donc à 16h
01:01:13il y a moins de personnes âgées
01:01:15dans les rues
01:01:16et également moins de jeunes
01:01:17moins de plus jeunes
01:01:18que des jeunes
01:01:19qui profitent de cette chaleur
01:01:21on le comprend aisément
01:01:22merci ma chère Sharon
01:01:23quelle mission
01:01:23on vous a confiée
01:01:24avec Charles Baget
01:01:25mais vous vous promenez
01:01:26dans les plus beaux endroits
01:01:27de Paris aussi
01:01:28donc on ne peut pas tout avoir
01:01:29mais merci beaucoup Sharon
01:01:31pour ce témoignage
01:01:32quelle chance vous avez
01:01:33nous accueillons
01:01:35avec beaucoup de plaisir
01:01:36Tanguy
01:01:37avant notre spécialiste
01:01:38police-justice
01:01:38puisqu'il y a deux ans
01:01:40vous vous souvenez
01:01:40quasiment jour pour jour
01:01:41la France s'embrasait
01:01:42c'était après
01:01:43le refus d'obtempérer
01:01:45de Naël
01:01:46la fère Naël
01:01:47dont tout le monde
01:01:47a parlé évidemment
01:01:49deux ans après
01:01:50ces séviances
01:01:51qui ont touché
01:01:52des centaines de communes
01:01:53l'État est-il pris
01:01:54aujourd'hui à faire face
01:01:55à une situation similaire
01:01:56on peut légitimement
01:01:57se poser des questions
01:01:58mais je pense que
01:01:59dans la question
01:02:00j'ai plus ou moins
01:02:00la réponse
01:02:01en attendant le député
01:02:02Vincent Jambrun
01:02:02qui lui-même
01:02:03avait été impacté
01:02:04chez lui
01:02:04puisque c'est le maire
01:02:05de La Haye
01:02:06Les Roses
01:02:07qui avait été attaqué
01:02:09avec son épouse
01:02:10fait un certain nombre
01:02:11de propositions
01:02:12on va voir tout ça
01:02:13avec Maxime Le Guay
01:02:14et puis on en parle
01:02:15et on fera un point complet
01:02:16sur ces événements
01:02:17avec vous mon cher ami
01:02:20à tout de suite
01:02:20réparer les quartiers
01:02:24rétablir la République
01:02:26voilà le titre
01:02:27et l'objectif
01:02:27de cette note
01:02:28produite par le député
01:02:29Vincent Jambrun
01:02:30qui intervient
01:02:31deux ans après
01:02:31les violentes émeutes
01:02:32qui ont émaillé la France
01:02:33dans ce rapport
01:02:34le député
01:02:35Les Républicains
01:02:36formule toute une série
01:02:37de propositions
01:02:38avec un premier pilier
01:02:39axé sur la sécurité
01:02:41et la justice
01:02:42et qui préconise
01:02:43de généraliser
01:02:44la police municipale
01:02:45et renforcer ses pouvoirs
01:02:46abaisser la majorité pénale
01:02:48à 16 ans
01:02:48ou encore élire désormais
01:02:50démocratiquement les juges
01:02:51pour les rendre
01:02:52davantage responsables
01:02:53Pour Vincent Jambrun
01:02:54rétablir la République
01:02:56cela passe aussi
01:02:57par un changement
01:02:57de la politique
01:02:58d'aménagement du territoire
01:02:59et du logement
01:03:00Il prône alors
01:03:01la fin du logement social à vie
01:03:03limiter le pourcentage
01:03:05de logements sociaux
01:03:05à 30% dans chaque commune
01:03:07ou encore
01:03:08exclure du parc social
01:03:09les familles de délinquants
01:03:10Enfin
01:03:11le maire de la Île-et-Rose
01:03:12propose également
01:03:13de refaire de l'école
01:03:14le creuset de la République
01:03:15Il est favorable
01:03:17au port de l'uniforme
01:03:18obligatoire pour tous
01:03:19à l'école
01:03:19La création d'un pass
01:03:21mérite républicain
01:03:22pour récompenser
01:03:22les élèves les plus travailleurs
01:03:24ou encore
01:03:24d'un service civique
01:03:26professionnel obligatoire
01:03:27pour les jeunes
01:03:27sans emploi
01:03:28ni formation
01:03:29Pour rappel
01:03:30Vincent Jambrun
01:03:31a été directement visé
01:03:32par les émeutes
01:03:33de juin 2023
01:03:33Une voiture
01:03:35bélier en feu
01:03:35avait été lancée
01:03:36contre son domicile
01:03:37et sa compagne
01:03:38elle
01:03:38avait été blessée
01:03:40Tanguy
01:03:41j'aimerais qu'on vienne
01:03:42avec vous
01:03:42sur ce qui s'est produit
01:03:43il y a deux ans
01:03:44ces émeutes
01:03:45qui ont marqué la France
01:03:46avec beaucoup
01:03:48beaucoup de dégâts
01:03:49également
01:03:49racontez-nous tout
01:03:50Exactement
01:03:51on se souvient
01:03:51de ces huit jours
01:03:52d'extrême violence
01:03:53à travers la France
01:03:54plus d'un millier
01:03:56de blessés
01:03:56avaient été recensés
01:03:58deux morts également
01:03:59un à Cayenne
01:04:00un à Marseille
01:04:01concernant le bilan
01:04:02des dégradations
01:04:03ces dégradations
01:04:04ont été estimées
01:04:05à un milliard d'euros
01:04:07avec 672 communes
01:04:09du pays
01:04:10qui ont connu
01:04:11de la casse
01:04:11on estime également
01:04:12qu'il y a eu
01:04:13environ 1500 commerces
01:04:15qui ont été
01:04:15vandalisés
01:04:16ou pillés
01:04:17et ce dont il faut
01:04:18se souvenir
01:04:19c'est que lors
01:04:20de ces émeutes
01:04:20de 2023
01:04:21les délinquants
01:04:23n'ont pas hésité
01:04:23à viser directement
01:04:25des bâtiments
01:04:26qui symbolisent
01:04:27la République
01:04:27on se souvient
01:04:28d'attaques de commissariats
01:04:30d'attaques de mairies
01:04:31des écoles
01:04:32également
01:04:33avaient été visées
01:04:34le ministère
01:04:35de l'éducation
01:04:36d'ailleurs
01:04:36avait recensé
01:04:37deux ans
01:04:37210 écoles dégradées
01:04:39enfin j'en termine
01:04:41avec le bilan judiciaire
01:04:42de ces huit jours
01:04:43d'émeutes
01:04:43on se souvient
01:04:44d'Eric Dupond-Moretti
01:04:46le ministre de la justice
01:04:47de l'époque
01:04:48qui avait demandé
01:04:49une réponse pénale
01:04:50rapide
01:04:50ferme
01:04:51et systématique
01:04:52il y avait eu alors
01:04:53près de 4000 interpellations
01:04:55sur ces 4000 interpellés
01:04:57un peu plus de la moitié
01:04:58sont passées
01:04:59devant la justice
01:05:00et 60%
01:05:01ont reçu
01:05:02des peines de prison
01:05:02fermes
01:05:03ou semi-fermes
01:05:04la durée moyenne
01:05:05de ces peines de prison
01:05:06prononcées
01:05:07était de 8,9 mois
01:05:09ça peut paraître conséquent
01:05:11mais c'est un quantum de peine
01:05:12qui permet
01:05:13un aménagement
01:05:14pour les condamnés
01:05:15donc on peut estimer
01:05:17qu'il y en a
01:05:17quand même relativement peu
01:05:19qui sont vraiment
01:05:20allés derrière les barreaux
01:05:22David Corcero
01:05:23on a le sentiment
01:05:24lorsqu'on va voir
01:05:26ce que déclare
01:05:26Vincent Jean-Brun
01:05:27c'est que deux ans après
01:05:28rien n'a changé
01:05:29vous allez me dire
01:05:30si vous êtes d'accord ou pas
01:05:31regardez ce que déclare
01:05:32Vincent Jean-Brun
01:05:34que Tara va
01:05:35va nous mettre
01:05:36à l'écran
01:05:37rien n'a changé
01:05:37le feu est éteint
01:05:38mais la victoire du PSG
01:05:39ou la fête de la musique
01:05:40montre que les braises
01:05:42sont toujours là
01:05:42ce plan vient répondre
01:05:44à trois objectifs
01:05:45ramener de l'ordre
01:05:46du beau
01:05:46et de l'espoir
01:05:47nous devons casser
01:05:48les ghettos
01:05:48oui c'est vrai
01:05:49le moins que l'on puisse dire
01:05:50c'est qu'on a le sentiment
01:05:51que tout peut repartir
01:05:52en 14 secondes et demie
01:05:54la situation d'hier
01:05:55à Nîmes
01:05:56nous le prouve encore
01:05:57quand on a vu
01:05:58ce qui s'est passé à Nîmes
01:06:00on voit bien que les quartiers
01:06:01n'ont pas grand chose
01:06:01ce qui s'est passé à Avignon
01:06:02aujourd'hui
01:06:02dont on a parlé également
01:06:03tout à l'heure
01:06:03donc il ne manque pas grand chose
01:06:05pour que ça s'embrase
01:06:05le rapporteur
01:06:07puisque c'est deux ans d'enquête
01:06:08qu'il a mené directement
01:06:11amène des propositions
01:06:12maintenant il faut savoir
01:06:12ce qui va être
01:06:13amené ces propositions
01:06:14et comment elles vont donner
01:06:15une suite
01:06:16moi je trouve que
01:06:17le logement social à la vie
01:06:18pas garanti
01:06:19je trouve que c'est une très bonne chose
01:06:20mais on a toujours la difficulté
01:06:22les gens qu'on expulse
01:06:23on les met où ?
01:06:24c'est une interrogation
01:06:26pour la police municipale
01:06:28plus de moyens
01:06:28on est tous favorables
01:06:30par contre dans votre sujet
01:06:31il manque un sujet
01:06:31c'est qu'aujourd'hui
01:06:32suite à ces émeutes
01:06:34il y a beaucoup de collectivités
01:06:35qui ont du mal
01:06:36à renouveler leur contrat d'assurance
01:06:37et ça c'est un vrai problème
01:06:38c'est qu'aujourd'hui
01:06:39les collectivités sur le terrain
01:06:40elles le disent
01:06:41et elles le mettent sans cesse
01:06:42qu'à force d'avoir trop d'émeutes
01:06:44plus personne ne va assurer les villes
01:06:46et ça c'est un vrai sujet
01:06:47donc peut-être qu'avec
01:06:49les propositions
01:06:50qui viennent d'être données
01:06:51ça permettra d'accélérer
01:06:53ou d'avoir une modification
01:06:54mais vous savez
01:06:55on voit beaucoup de propositions
01:06:57la question c'est
01:06:57comment ça sera mis en place
01:06:59on veut des actes aujourd'hui
01:07:00les français veulent des actes
01:07:01oui mais justement
01:07:01il y a des propositions
01:07:02maintenant comment on va s'en saisir
01:07:03et comment on va les mettre en pratique
01:07:04allez tour de table
01:07:05Joseph
01:07:05moi je crains toujours
01:07:06les coûts politiques
01:07:07le constat
01:07:09il est là
01:07:09et puis il y a un peu de municipal
01:07:11un petit peu
01:07:11voilà
01:07:12c'est pas nouveau etc
01:07:13les solutions
01:07:14il en aborde un certain nombre
01:07:16pour les détailler
01:07:18parce qu'il y en a
01:07:18c'est une anrime
01:07:19par exemple
01:07:20la scolarisation des élèves
01:07:22dès 2 ans
01:07:23il suffit de voir
01:07:24ce que disent
01:07:24les psychiatres
01:07:26les pédopsychiatres
01:07:27qui nous disent
01:07:28alors je cite
01:07:29il y a consensus
01:07:30chez les praticiens
01:07:30de la première enfance
01:07:32c'est une catastrophe
01:07:33la scolarisation
01:07:34à 2 ans
01:07:35elle est contraire
01:07:36au développement affectif
01:07:37psychologique
01:07:38et de l'intelligence
01:07:38c'est un professeur
01:07:40pédopsychiatre
01:07:41qui l'écrit
01:07:41donc avant de faire
01:07:42ce type de proposition
01:07:43il faudrait peut-être
01:07:44aller un peu plus loin
01:07:45mais ce qui me gêne le plus
01:07:46c'est que je me dis
01:07:48voilà une personnalité
01:07:49qui sort
01:07:49très bien
01:07:50il a eu un drame
01:07:51à lait les roses
01:07:51quand sa famille
01:07:53a été attaquée
01:07:54sans domicile
01:07:54donc on en a beaucoup parlé
01:07:56à juste titre
01:07:56on l'a soutenu
01:07:57et il fallait le faire
01:07:58mais par exemple
01:07:59qu'est-ce qu'il a voté
01:08:00il y a quelques jours
01:08:01sur le vote
01:08:02concernant les mariages
01:08:03arrangés
01:08:04vous savez
01:08:04c'est
01:08:05et bien il a voté contre
01:08:06alors on peut pas me dire
01:08:08j'arrive
01:08:09on va mettre quelque chose
01:08:10on va mettre un peu d'ordre
01:08:11dans la boutique
01:08:12et pour des petites magouilles
01:08:14politiciennes
01:08:14ne pas faire le vote
01:08:16qui interdirait
01:08:17à des OQTF
01:08:18d'aller mettre la main
01:08:19sur des personnes
01:08:20fragiles
01:08:21vous sentez cette fragilité
01:08:24en tous les cas
01:08:25on le voit bien
01:08:26dès qu'il y a un événement
01:08:26ça part en cacahuètes
01:08:28oui parce qu'en fait
01:08:30sauf quand c'est la finale
01:08:30du rugby
01:08:31ça se passe bien
01:08:32je pense qu'il y a un souci
01:08:34majeur dans ce pays
01:08:34c'est qu'aucun thème
01:08:36aucune problématique
01:08:38ne fait l'unanimité
01:08:38vous présentez une loi
01:08:41contre le narcotrafic
01:08:42vous avez un groupe
01:08:43de députés non négligeables
01:08:44qui doit être contre
01:08:44loi contre le narcotrafic
01:08:46tout le monde devrait être d'accord
01:08:47pour lutter contre le narcotrafic
01:08:49et vous explique
01:08:50que cette loi
01:08:51elle est liberticide
01:08:52donc à un moment donné
01:08:53tant que
01:08:54le projet attal
01:08:55sur les mineurs
01:08:57alors là
01:08:59alors qu'on ne sait pas
01:08:59pertinemment
01:09:00à quel point
01:09:00ça pose un problème
01:09:01donc tant que
01:09:02l'ensemble
01:09:03de la communauté nationale
01:09:04sur certains sujets
01:09:05ne laissera pas tomber
01:09:07l'idéologie
01:09:07et ne fera pas corps
01:09:08comment voulez-vous
01:09:10mettre en place
01:09:10des mesures
01:09:11contre ce genre d'excès
01:09:13quand vous avez
01:09:14une partie non négligeable
01:09:15aujourd'hui
01:09:15du corps enseignant
01:09:16qui est plutôt idéologisé
01:09:18à gauche
01:09:19et qui va au contraire
01:09:20défendre ces jeunes
01:09:21et qui va continuer
01:09:22à les laisser dériver
01:09:25parce que c'est ça
01:09:25la réalité
01:09:26c'est ça la réalité
01:09:27tant que vous aurez
01:09:28une partie du corps judiciaire
01:09:29et des magistrats
01:09:30qui s'opposeront
01:09:31à des mesures comme celle-là
01:09:32donc il faut que l'ensemble
01:09:34de la communauté nationale
01:09:35fasse corps
01:09:36et pour ça il faut que
01:09:37tout le monde abandonne
01:09:38l'idéologie
01:09:38au nom de quelques
01:09:39principes essentiels
01:09:40qui sont liés à la sauvegarde
01:09:42de la République
01:09:42et de notre modèle
01:09:43parce que c'est ça
01:09:44qui est en jeu aujourd'hui
01:09:45vous croyez qu'ils vont
01:09:46abandonner l'idéologie
01:09:47sincèrement
01:09:47je veux bien qu'on me parle
01:09:48dans certains
01:09:48le député parle
01:09:50d'en finir avec les ghettos
01:09:51de casser les ghettos
01:09:52écoutez moi j'habite
01:09:53en plein Paris
01:09:54dans le 17ème arrondissement
01:09:55vous avez un endroit
01:09:56entre la porte de Champéret
01:09:58et tout ce coin-là
01:10:00boulevard Perret
01:10:01dans lequel vous avez
01:10:01des cités
01:10:02comme on peut être
01:10:03dans une cité
01:10:04et se conduire
01:10:05comme un jeune de cité
01:10:06quand on habite
01:10:07boulevard Perret
01:10:08en plein 17ème arrondissement
01:10:09qu'on a l'école
01:10:10gratuite et obligatoire
01:10:11qu'on a une université gratuite
01:10:13qu'on a le soin gratuit
01:10:14qu'à un moment donné
01:10:15et le logement
01:10:16a très faible coût
01:10:17il faut dire stop
01:10:18il y a des arguments
01:10:19qui ne sont plus
01:10:20acceptables dans ce pays
01:10:21on ne peut pas se plaindre
01:10:23et continuer à cracher
01:10:24sur ce pays
01:10:24quand on bénéficie
01:10:26de tout ce qui fait
01:10:28la force de notre modèle
01:10:29et tant que
01:10:30toute la communauté nationale
01:10:32ne fera pas corps
01:10:32autour de certaines choses
01:10:33on n'y arrivera pas
01:10:34parce que vous aurez toujours
01:10:36un groupe pour s'opposer
01:10:37un groupe parlementaire
01:10:38pour s'opposer
01:10:38vous savez qu'aujourd'hui
01:10:39ces jeunes malheureusement
01:10:40sont représentés à l'Assemblée Nationale
01:10:41par des gens
01:10:42qui vous expliquent
01:10:43que la police tue
01:10:43par exemple
01:10:44à l'Assemblée Nationale
01:10:47Edouard
01:10:48Edouard Lavollet
01:10:48Oui Fabrice a totalement raison
01:10:50en fait
01:10:50il suffit de lire
01:10:51la presse de gauche
01:10:52parler des journalistes de gauche
01:10:54ou des élus de gauche
01:10:54qui ne vont pas parler d'émeute
01:10:55qui vont parler de révolte
01:10:56donc en fait
01:10:57pour parler des événements
01:10:58survenus
01:10:59suite à la mort de Raël
01:11:00la symbolique des mots
01:11:01et donc en fait
01:11:02dans la sémantique déjà
01:11:03ça justifie
01:11:04ça excuse ce qui s'est passé
01:11:05parce que la révolte
01:11:06c'est forcément légitime
01:11:07c'est lié à une injustice
01:11:08sociale ou économique
01:11:10donc là
01:11:10une injustice sociale
01:11:11et donc finalement
01:11:12tous ces événements là
01:11:14se justifient
01:11:15intellectuellement
01:11:16idéologiquement
01:11:16donc judiciairement
01:11:17donc
01:11:18le corps judiciaire
01:11:20est sensible
01:11:21à cette rhétorique là
01:11:22donc va administrer
01:11:23des peines cosmétiques
01:11:24qui sont dérisoires
01:11:24et c'est pour ça
01:11:25qu'il y a une proposition
01:11:26je ne sais pas si vous en avez parlé
01:11:27de Vincent Jean-Brain
01:11:28c'est aussi de faire élire
01:11:29les juges
01:11:29bon ça c'est un peu
01:11:30un serpent de mer
01:11:30qui revient ou pas
01:11:31qui revient souvent
01:11:32souvent sur le devant
01:11:34de la scène
01:11:35parce qu'on sait très bien
01:11:36que les juges
01:11:36ont tendance à être politisés
01:11:37un tiers fait partie
01:11:39du syndicat national
01:11:40de la magistrature
01:11:40qui est très à gauche
01:11:41on connaît leur proximité
01:11:42avec notamment
01:11:43la France insoumise
01:11:45et des partis
01:11:46très à gauche
01:11:46et donc
01:11:47est-ce que
01:11:48ce serait une solution
01:11:48de faire élire
01:11:50les juges
01:11:51comme on fait élire
01:11:52les députés
01:11:53par exemple
01:11:53certains vont qualifier ça
01:11:54de populiste
01:11:55de démagogique
01:11:55mais ce serait peut-être
01:11:56finalement la seule solution
01:11:57pour s'extirper
01:11:59de cette idéologisation
01:12:00des juges
01:12:02et qui nous emmène
01:12:03encore une fois
01:12:03parce que
01:12:04s'il y a une réponse pénale
01:12:06ferme
01:12:06une réponse pénale
01:12:07à la hauteur
01:12:08évidemment vous verrez
01:12:08qu'il y aura
01:12:09beaucoup moins de jeunes
01:12:10qui casseront
01:12:10parce que
01:12:11ce sera la fin
01:12:13du sentiment d'impunité
01:12:14qui règne aujourd'hui
01:12:15en France
01:12:15depuis des décennies
01:12:16et le fait de rembourser
01:12:17et le fait de rembourser
01:12:18on est le seul pays
01:12:19dans lequel
01:12:20quand on casse
01:12:20on ne paye pas
01:12:21et c'est la collectivité
01:12:22c'était Attal
01:12:23qui disait ça
01:12:24bien sûr
01:12:24dans n'importe quel pays
01:12:28quand on casse
01:12:28on paye
01:12:29moi j'ai des copains
01:12:29qui sont américains
01:12:30plutôt de gauche
01:12:31et qui me disent toujours
01:12:33ils ont halluciné
01:12:36au moment de l'affaire Naël
01:12:37halluciné
01:12:38qu'est-ce qu'on fait David ?
01:12:41je pense que
01:12:41le vaste sujet
01:12:42vous êtes le politique
01:12:43de ce plateau
01:12:44j'ai pas toutes les solutions
01:12:46vous avez les épaules larges
01:12:46le vaste sujet
01:12:48on ne pourra pas répondre
01:12:49à une problématique
01:12:50qui a plus de 20 ans
01:12:51en quelques instants
01:12:52vous avez dit des choses
01:12:53très justes
01:12:54le rassemblement autour
01:12:55de la République
01:12:55vous savez le problème
01:12:56c'est qu'on a un système
01:12:57solidaire
01:12:57surtout
01:12:58on est solidaire
01:12:59on collectivise
01:13:00sauf que
01:13:00beaucoup ne l'ont pas compris
01:13:02quand ils cassent
01:13:03ou quand ils brûlent
01:13:04au coin de leur rue
01:13:05c'est aussi
01:13:06leur quartier
01:13:07j'entendais tout à l'heure
01:13:09l'agression
01:13:09de rue
01:13:11c'est tous les gens
01:13:13qui habitent la rue
01:13:14qui sont pénalisés
01:13:15aujourd'hui
01:13:16on n'arrive pas
01:13:16à faire front commun
01:13:17et vous l'avez très bien dit
01:13:18on ne peut pas repocher
01:13:20à des gens
01:13:20qui sont à l'Assemblée Nationale
01:13:21de vouloir casser du flic
01:13:23mais ils sont élus
01:13:24qu'est-ce que je vous dise
01:13:24c'est ça la vraie question
01:13:25c'est qu'au moment des élections
01:13:26soit les français
01:13:28n'écoutent pas forcément
01:13:29ou ils entendent
01:13:30ce qu'ils ont envie d'entendre
01:13:31mais les choix sont faits
01:13:32et aujourd'hui
01:13:32il faut respecter
01:13:33malgré tout
01:13:34cette Assemblée
01:13:34et c'est là où c'est compliqué
01:13:35parce que
01:13:36ces gens-là sont en place
01:13:37ils disent
01:13:38ce qu'ils ont envie de dire
01:13:39parce que c'est aussi ça
01:13:40la liberté
01:13:40et c'est aussi ça la France
01:13:41mais de l'autre côté
01:13:42ils portent une parole
01:13:43qui est dangereuse
01:13:44ce qui me fait peur
01:13:44c'est qu'il y a des échanges
01:13:45électorales qui arrivent
01:13:46et que chacun
01:13:47va y aller avec son petit catalogue
01:13:48mais à un moment donné
01:13:49les français
01:13:49ils en ont assez des catalogues
01:13:50ils veulent des réponses
01:13:51et tous les sondages
01:13:53qu'on peut faire
01:13:53renforcent ce que je viens de dire
01:13:55l'élection municipale
01:13:56c'est une élection
01:13:56très particulière
01:13:57généralement on vote
01:13:59pour un homme ou une femme
01:13:59c'est le premier lien
01:14:00avec la République
01:14:02et c'est la personne
01:14:03qu'on voit le plus
01:14:04honnêtement
01:14:05je pense que cette élection
01:14:06elle va être particulière
01:14:07parce que celle de 2020
01:14:08elle était particulière
01:14:09il y avait le Covid
01:14:09donc comment va s'organiser
01:14:12le débat
01:14:12qu'est-ce qui va se passer
01:14:13je sais qu'on a un sujet
01:14:14sur l'union des droites
01:14:14on en reparlera
01:14:15mais je pense qu'elle va
01:14:16être particulière
01:14:17elle va être particulière
01:14:18oui puis l'élection municipale
01:14:20entre les très grandes villes
01:14:21ou les villes
01:14:22importantes, moyennes
01:14:23et la petite ville
01:14:24c'est pas la même chose
01:14:25on va voter effectivement
01:14:27pour une équipe
01:14:28pour une personne commune
01:14:29c'est pas la même chose
01:14:30dans les grandes villes
01:14:31alors que dans les grandes villes
01:14:32il y a déjà des accords
01:14:32qui sont en train de se faire
01:14:33etc
01:14:33on l'a vu avec Boyard
01:14:35Boyard qui s'est fait
01:14:36qui s'est dévalayé
01:14:38on va avoir les meilleurs accords
01:14:39mais ça c'est une histoire morale
01:14:40quand ça ne se passe pas
01:14:41les amis
01:14:41puisque David Corcero
01:14:43ça demande général
01:14:44veut qu'on parle de l'union des droites
01:14:45on va en parler juste après
01:14:47ça tombe bien
01:14:47il est le politique
01:14:48invité de ce plateau
01:14:49faites attention à ce que vous allez répondre
01:14:5174%
01:14:52c'est sympathisant
01:14:53vous avez eu le sondage
01:14:54je vous attends sur le sujet
01:14:55le temps de la pause
01:14:56allez à tout de suite
01:14:57il est 16h30
01:15:03et vous êtes dissipé
01:15:04mes amis
01:15:04dites moi
01:15:05l'émission a repris
01:15:06c'est la dernière ligne droite
01:15:07nous sommes ensemble jusqu'à 17h
01:15:08c'est vrai que vous êtes en pleine forme
01:15:09on a beaucoup de sujets à évoquer ensemble
01:15:11on parlera de Napoléon à la fin
01:15:12avec notre ami Bertrand Decker
01:15:14évidemment
01:15:14mais tout de suite
01:15:16à 16h30
01:15:17on fait un nouveau tour
01:15:17d'horizon d'information
01:15:18avec vous Audrey
01:15:19une fusillade a éclaté
01:15:21la nuit dernière
01:15:22dans un quartier du sud d'Avignon
01:15:24trois hommes ont été blessés par balle
01:15:26l'un d'eux
01:15:26a son pronostic vital
01:15:28particulièrement engagé
01:15:30situé au sud d'Avignon
01:15:32le quartier de Montclar
01:15:33connu pour abriter des points d'île
01:15:35et régulièrement le théâtre d'affrontements
01:15:36lié au trafic de stupéfiants
01:15:39le parti socialiste
01:15:40n'aura plus aucune indulgence
01:15:42à l'égard de François Bayrou
01:15:43c'est ce qu'a annoncé
01:15:44son premier secrétaire Olivier Faure
01:15:46les socialistes ont déposé
01:15:48une motion de censure
01:15:49contre le gouvernement
01:15:49après l'échec du conclave
01:15:51entre les partenaires sociaux
01:15:52sur les retraites
01:15:53elle sera examinée
01:15:55mardi par l'Assemblée Nationale
01:15:56et enfin en Iran
01:15:58l'attaque israélienne
01:15:59lundi contre la prison
01:16:00Devine à Téhéran
01:16:01a fait 71 morts
01:16:03selon le porte-parole
01:16:04du pouvoir judiciaire iranien
01:16:06des opposants
01:16:07et des détenus étrangers
01:16:09ou binationaux
01:16:10étaient détenus
01:16:11dans ce centre pénitentiaire
01:16:12au moment des frappes
01:16:14merci beaucoup
01:16:15Audrey
01:16:16allez on va parler
01:16:17à la demande générale
01:16:18de David Corcero
01:16:19qui est avec nous
01:16:20ancien député modem
01:16:21du Val d'Oise
01:16:22il y a toujours Fabrice Akoun
01:16:24qui est avec nous
01:16:24Joseph Touvenel
01:16:25Édouard Lavollet
01:16:26et puis évidemment
01:16:27Bertrand Decker
01:16:28on va parler de ce sondage
01:16:30mon cher David
01:16:31avec les sympathisants de droite
01:16:35qui veulent l'union
01:16:35plus que jamais
01:16:37regardez
01:16:38Tara Souvet
01:16:39qui prépare cette émission
01:16:40à mes côtés
01:16:40vous affiche ce sondage
01:16:4274% pour
01:16:4325% contre
01:16:451% ne se prononce pas
01:16:48on trouve dans ses sympathisants
01:16:51l'UDI
01:16:51l'LR
01:16:52les patriotes
01:16:52l'RN
01:16:53reconquête
01:16:53mais
01:16:53il n'y a pas le modem
01:16:55mais je vous pose la question
01:16:56quand même
01:16:57mon avis très clairement
01:16:59c'est que cette union
01:17:00ne peut pas se faire maintenant
01:17:01parce qu'elle est municipale
01:17:02simplement
01:17:03et beaucoup d'élus locaux
01:17:04je vais tenter de vous dire
01:17:05pourquoi on ne ferait pas
01:17:06l'union avant les municipales
01:17:07parce que beaucoup d'élus locaux
01:17:09je vous réponds en même temps
01:17:09ont peur de cette union
01:17:11parce qu'ils ont peur
01:17:12que ça leur desserve
01:17:12et donc automatiquement
01:17:14pour eux
01:17:14ce serait très compliqué
01:17:16de se dire que
01:17:16l'union des droites
01:17:17peut leur coûter
01:17:18quelques voix
01:17:19voire quelques villes
01:17:20donc à mon sens
01:17:22l'union des droites
01:17:22elle ne peut se faire
01:17:23qu'après
01:17:24mais la vraie question
01:17:25et là
01:17:2574% des sympathisants
01:17:27la veulent
01:17:27je suis d'accord
01:17:28mais la vraie question
01:17:29c'est qui va incarner
01:17:30l'union des droites
01:17:31Marine Le Pen
01:17:32Éric Zemmour
01:17:33Éric Ciotti
01:17:35qui
01:17:35qui va
01:17:36parce que pour avoir une union
01:17:37il faut un chef
01:17:38il faut être très clair
01:17:39et oui
01:17:40ça c'est la vraie question
01:17:41alors les français
01:17:42elles veulent très bien
01:17:43mais est-ce que eux
01:17:44déjà entre eux
01:17:44ils ont décidé
01:17:45de déterminer
01:17:45qui sera le chef
01:17:46je ne pense pas
01:17:47et ça c'est la vraie difficulté
01:17:48parce que pour créer une union
01:17:50il faut un chef
01:17:51bon alors attendez
01:17:52je repose ma question
01:17:53parce que vous avez
01:17:53enfin politique que vous êtes
01:17:55je vous ai posé une question
01:17:56vous avez répondu à côté
01:17:57mais
01:17:58non
01:17:59mais je ne dis pas
01:18:00que votre réponse était idiote
01:18:01je dis simplement
01:18:02que je vous posais la question à vous
01:18:03est-ce que vous êtes farole ou pas
01:18:04moi personnellement
01:18:06parce que c'est ça aussi ma question
01:18:07écoutez moi
01:18:08je ne suis pas favorable à cette union
01:18:09mais c'est mon avis personnel
01:18:11c'est mon avis personnel
01:18:12voilà
01:18:12après
01:18:13je ne suis ni LR
01:18:14ni RN
01:18:15ni Zemmourien
01:18:16donc
01:18:17et ni UDI
01:18:17est-ce qu'il n'y a pas justement
01:18:18un petit problème
01:18:19entre ce que veulent
01:18:20les sympathisants de droite
01:18:21et puis
01:18:22les leaders de droite
01:18:24vous avez vu dans le sondage
01:18:26la droite
01:18:26c'est quand même plusieurs parties
01:18:28et donc pratiquement
01:18:28c'est ce que je vous dis
01:18:29entre ce que veulent
01:18:30les sympathisants
01:18:31les adhérents d'un parti
01:18:32mais pourquoi vous n'écoutez pas
01:18:33les sympathisants ?
01:18:34je ne sais pas
01:18:34pourquoi les élus
01:18:37n'écoutent pas les sympathisants ?
01:18:38je ne sais pas
01:18:38il faut leur poser avec eux
01:18:39moi tout ce que je peux vous dire
01:18:40c'est qu'à mon avis
01:18:40les gens qui dirigent
01:18:42ces parties-là
01:18:43ont des échéances en tête
01:18:44avec des objectifs
01:18:46et ils ont peur
01:18:47certainement que
01:18:47cette union
01:18:48peut coûter des villes
01:18:50et des sièges
01:18:51je pense qu'on se trompe
01:18:53sur ce qu'est une union
01:18:54la perception de l'union
01:18:56à gauche
01:18:57l'union
01:18:57c'est l'alliance
01:18:58entre des parties
01:18:59c'est l'alliance
01:18:59entre la carpe et le lapin
01:19:00c'est-à-dire entre
01:19:01la fille d'un côté
01:19:02et puis le PS de l'autre
01:19:03ou même parfois le modem
01:19:04et donc finalement
01:19:06il y a une espèce
01:19:06de grande alliance
01:19:07parce qu'ils ont l'idée
01:19:08que la cause prévaut sur tout
01:19:10et en réalité
01:19:11la seule raison
01:19:11pour laquelle ils font
01:19:12une alliance
01:19:12c'est parce qu'ils veulent
01:19:13conserver leur mandat
01:19:14ou gagner des mandats
01:19:15et que donc même
01:19:16s'ils s'allient
01:19:17entre personnes
01:19:18totalement opposées
01:19:19ils le font quand même
01:19:20parce que ça leur permet
01:19:21ça permet de valider
01:19:23en fait leurs ambitions
01:19:24personnelles
01:19:25là aujourd'hui à droite
01:19:26il ne s'agit pas de ça
01:19:27à droite il ne s'agit pas
01:19:28de dire tout le monde
01:19:28va se finir derrière un chef
01:19:29on sait très bien
01:19:30que ça n'existe pas
01:19:31je vous rappelle quand même
01:19:31qu'on est les descendants
01:19:33des Gaulois
01:19:33y compris moi-même
01:19:34parce que je le dis toujours
01:19:35c'est être français
01:19:36c'est se dire
01:19:37être descendant des Gaulois
01:19:38parce qu'on adhère
01:19:39à un credo
01:19:41on adhère à la philosophie
01:19:42d'un pays
01:19:43on adhère à un
01:19:45comment dire
01:19:45un socle de valeur
01:19:46c'est ça qui est extraordinaire ici
01:19:47et donc on sait très bien
01:19:48que s'unir derrière un seul chef
01:19:50c'est impossible
01:19:50parce qu'effectivement
01:19:51vous avez des gens
01:19:52au centre droit
01:19:53qui ont des idées
01:19:54assez différentes
01:19:54de DLR
01:19:56ou de LDR
01:19:57ou d'autres formations politiques
01:19:58par contre
01:19:58c'est déjà se dire une chose
01:19:59on va arrêter
01:20:00avec cette idée
01:20:02du cordon sanitaire
01:20:03qui consiste à stigmatiser
01:20:0411 millions de français
01:20:06en disant que ce sont
01:20:07des fascistes
01:20:07parce qu'ils ont voté
01:20:08pour la droite nationale
01:20:09et je dis bien
01:20:09la droite nationale
01:20:10pas l'extrême droite
01:20:11parce que l'extrême droite
01:20:11est résiduelle en France
01:20:12elle n'existe pas
01:20:13c'est pas vrai
01:20:14le RN d'aujourd'hui
01:20:16c'est franchement
01:20:16c'est le RPR d'il y a quelques années
01:20:18en termes d'idéologie
01:20:19en fait sur l'immigration
01:20:21etc
01:20:21pas plus
01:20:22peut-être même un peu moins
01:20:23que ne l'était pas ce quoi
01:20:24à l'époque
01:20:24en termes d'excessivité
01:20:26donc en réalité
01:20:27la seule alliance possible
01:20:29et ce qu'attendent les français
01:20:30c'est pas obligatoirement
01:20:30que tout le monde se fédère
01:20:31d'un seul homme
01:20:32derrière un chef
01:20:33c'est simplement qu'on dise
01:20:34stop
01:20:34à la stigmatisation
01:20:35de certaines formations politiques
01:20:36qu'on arrête
01:20:37quand on est à droite
01:20:38et quand on est un Xavier Bertrand
01:20:40ou quand on est quelqu'un
01:20:41de la droite
01:20:42qu'on dit républicaine
01:20:43qu'on arrête de dire
01:20:44je vais préférer m'allier
01:20:45avec les communistes
01:20:46qui sont aujourd'hui
01:20:47fondamentalement
01:20:48en tout cas
01:20:48et les filles fondamentalement
01:20:49antisémites
01:20:50plutôt que de m'allier
01:20:51avec le RN
01:20:51voilà c'est juste
01:20:52ce qui est terrible
01:20:53quand on est à droite
01:20:53aujourd'hui
01:20:54enfin oui c'est que
01:20:54on semble qu'il est plus facile
01:20:56de faire alliance à gauche
01:20:58et ça ils savent très bien le faire
01:20:59et vous allez voir
01:20:59ce qui va se passer
01:21:00pour les municipales
01:21:02parce que vous me dites
01:21:02non c'est pas le moment
01:21:03pour les municipales
01:21:03j'entends ce que vous me dites
01:21:04vous allez voir
01:21:05comment ça se passe
01:21:06dans certaines villes
01:21:07notamment
01:21:08Bordeaux
01:21:09Paris
01:21:10Paris on verra
01:21:11C'est normal
01:21:11Nantes
01:21:12il y a un exemple comme ça
01:21:14un exemple comme ça
01:21:14mais vous voyez ce que je veux dire
01:21:16et pourquoi à droite
01:21:17on a du mal
01:21:17alors que
01:21:18vous êtes élu LR aujourd'hui
01:21:20vous vous dites
01:21:20tiens je vais faire
01:21:21une alliance
01:21:22de circonstances
01:21:23même dans ma localité
01:21:24avec le RN
01:21:25et avec un républicain du RN
01:21:27parce qu'il y en a beaucoup
01:21:27au RN qui sont républicains
01:21:28tout de suite
01:21:29vous allez être vilipendé
01:21:30par la gauche
01:21:30par la gauche
01:21:31et par la presse
01:21:32vilipendé
01:21:32vous allez être
01:21:33complètement exclu
01:21:34complètement stigmatisé
01:21:35vous êtes aujourd'hui
01:21:36un élu socialiste
01:21:37ou même l'élu modem
01:21:37vous dites dans ma ville
01:21:38pour faire barrage
01:21:40je vais m'allier
01:21:40avec LFI
01:21:41fondamentalement antisémite
01:21:43mais c'est pas grave
01:21:44ça passe très bien
01:21:45personne ne va vous stigmatiser
01:21:46personne ne va vous vilipendé
01:21:47donc voilà la seule raison
01:21:48pour laquelle aujourd'hui
01:21:49la politique française
01:21:49est mise sous coupe réglée
01:21:50et on est complètement étreint
01:21:53par cette manière
01:21:54qu'on a d'appréhender
01:21:55les forces politiques
01:21:57alors moi je suis très observateur
01:21:58donc pendant que vous parliez
01:21:59il y avait Édouard Lavollet
01:22:00qui était comme ça
01:22:01et ça veut dire beaucoup
01:22:03vous savez les attitudes
01:22:04en politique
01:22:05quand on décrypte
01:22:05quand on est comme ça
01:22:06qu'on se caresse la barre
01:22:07avec les terras
01:22:08il est en train de se dire
01:22:09qu'est-ce que j'ai pouvoir raconter
01:22:10mais je sais à peu près
01:22:11ce que vous allez me dire
01:22:12quand vous dites
01:22:13qu'il y a la presse de gauche
01:22:14qui va vous vilipender
01:22:14en fait justement
01:22:15ça montre aussi
01:22:16que la presse de gauche
01:22:18n'a pas vocation
01:22:19à gagner la bataille du récit
01:22:20c'est-à-dire qu'aujourd'hui
01:22:21la droite a du mal à s'unir
01:22:23parce que peut-être aussi
01:22:24simplement
01:22:24elle pense que le péril
01:22:25islamo-gauchiste
01:22:26ou islamiste
01:22:27on sent ça d'envie aussi
01:22:28quand même
01:22:29non mais c'est-à-dire
01:22:29qu'on nous rabâche
01:22:30à longueur de journée
01:22:31que le péril
01:22:31LFI c'est le péril islamiste
01:22:34ça mettrait la France
01:22:35à feu à sang
01:22:35sauf que dans les faits
01:22:37la droite n'arrive pas à s'unir
01:22:38alors que la gauche
01:22:38arrive à s'unir
01:22:39alors qu'ils se tapent
01:22:40comme des sourds
01:22:40les uns sur les autres
01:22:41notamment aux européennes
01:22:42l'an dernier
01:22:42donc peut-être que finalement
01:22:43tout ça n'est qu'une grande comédie
01:22:46une grande comédie
01:22:48jouée par la droite
01:22:49qui finalement
01:22:50ne croit pas
01:22:51à ce qu'elle dit
01:22:52en campagne
01:22:53quand elle fait
01:22:53de LFI
01:22:54le grand méchant
01:22:55de l'histoire
01:22:56et par exemple
01:22:57vous dites
01:22:58on ne sait pas
01:22:59derrière qui la droite
01:23:00pourrait se fédérer
01:23:02logiquement
01:23:02il y a quand même
01:23:02un parti hégémonique
01:23:04à droite
01:23:04sur le spectre
01:23:05à la droite nationale
01:23:06c'est le RN
01:23:07donc ça serait
01:23:08la logique des choses
01:23:09de s'unir derrière
01:23:11Jordan Mardella
01:23:11ou Marine Le Pen
01:23:12et vous avez dit aussi
01:23:13que c'était dur
01:23:14qu'un parti a du mal
01:23:16à s'unir derrière une figure
01:23:16on a vu que la gauche
01:23:17a réussi à le faire
01:23:18après des semaines
01:23:19et des semaines de tractation
01:23:20je suis d'accord
01:23:21des négociations
01:23:21mais a réussi à le faire
01:23:22derrière Lucie Casté
01:23:23alors je pense que c'était
01:23:25une candidate peut-être
01:23:26un peu fontante
01:23:26il y a longtemps
01:23:27que je n'avais pas entendu le nom
01:23:27vous aviez fait le dire
01:23:29on l'oublie
01:23:30malheureusement on l'oublie
01:23:31mais au bout de
01:23:32ça a duré quoi
01:23:33trois semaines
01:23:33quatre semaines
01:23:34de négociations
01:23:35d'après négociations
01:23:35LFI voulait mettre
01:23:37Clément Seguetet
01:23:37voulait un candidat
01:23:38les écolos voulaient aussi
01:23:40leur candidat
01:23:40ils ont réussi à se mettre d'accord
01:23:41pourquoi la droite
01:23:42n'arrive pas à se mettre d'accord
01:23:43sur un candidat ?
01:23:44peut-être parce que
01:23:45quand on dit la droite
01:23:46idéologiquement
01:23:47c'est pas du tout
01:23:48la même chose
01:23:49d'abord il y a des gens
01:23:51qui sont élus à droite
01:23:52mais leur idéologie
01:23:53c'est rien
01:23:54c'est-à-dire c'est
01:23:55je veux être élu
01:23:56donc toutes les compromissions
01:23:57sont bonnes
01:23:58je peux même appeler
01:23:59à voter LFI
01:24:00si ça peut m'intéresser
01:24:02pour ma situation personnelle
01:24:03donc il faudra déjà définir
01:24:05ce qu'est cette ligne
01:24:05de la droite
01:24:06on voit très bien
01:24:08que ça part
01:24:08et puis il y a
01:24:09de mauvais souvenirs
01:24:10rappelez-vous d'un Charles Millon
01:24:11Charles Millon
01:24:12c'est un vrai gaulliste
01:24:13c'est un chiracien
01:24:15de la première
01:24:16et de la dernière heure
01:24:17parce qu'il a toujours
01:24:17une fidélité charnelle
01:24:19à Jacques Chirac
01:24:19quand il a voulu faire
01:24:20une alliance
01:24:21en région Rhône-Alpes
01:24:22quand il a fait une alliance
01:24:23avec le Front National
01:24:25à l'époque
01:24:25mais pas avec des gens
01:24:26sulfureux
01:24:27il s'est fait
01:24:28mais alors
01:24:28il est passé à la trappe
01:24:30et donc ça
01:24:30ça reste aussi
01:24:32dans le souvenir
01:24:32tous ceux
01:24:33qui ont voulu s'ouvrir
01:24:34ils sont passés à la trappe
01:24:36parce qu'il y a eu la gauche
01:24:37mais parce qu'il y a eu aussi
01:24:38toute une espèce
01:24:39de fausse droite
01:24:40qui les a attaqués
01:24:42mais d'une façon
01:24:43mais je le disais
01:24:45je le disais tout à l'heure
01:24:47en première partie
01:24:48j'ai participé
01:24:49en tant que journaliste
01:24:49à cette soirée
01:24:50des libertés
01:24:51où il y avait
01:24:52Marion Maréchal
01:24:54comme en Jordan Bardella
01:24:56ou Sarah Gnafro
01:24:57etc.
01:24:58on sent
01:24:58on sent
01:24:59qu'il y a quand même
01:25:00quelque chose
01:25:01est-ce qu'ils ont à voir
01:25:01avec Valérie Pécresse
01:25:02ils ont cette envie
01:25:04regardez bien
01:25:05quand on dit
01:25:05et à juste titre
01:25:06c'est Fabrice
01:25:07qui en parlait tout à l'heure
01:25:08pour faire changer les choses
01:25:09il faut prendre en main
01:25:10la culture
01:25:11il faut prendre en main
01:25:12l'école
01:25:12regardez bien
01:25:13ce que fait Valérie Pécresse
01:25:14au niveau culturel
01:25:16vous allez voir
01:25:17c'est plutôt à gauche
01:25:18les amis
01:25:18est-ce qu'entre Cazeneuve
01:25:19et un Cazeneuve
01:25:20et un je ne sais pas
01:25:21un Poutou
01:25:22c'est pareil
01:25:23il y a des grandes différences
01:25:24beaucoup moins
01:25:24exactement
01:25:25les amis
01:25:25il nous reste 3 minutes
01:25:26on parle
01:25:28on parle de
01:25:29l'union des droites
01:25:30moi je vais vous parler
01:25:31de Napoléon
01:25:32parce que vous savez
01:25:33on fait toujours
01:25:33des pas de côté
01:25:33dans cette actualité
01:25:34les transitions
01:25:35sont parfois difficiles
01:25:35mais on apprend toujours
01:25:37des choses
01:25:37vous avez appris des choses
01:25:38tout à l'heure
01:25:38sur Anna Wintour
01:25:39surtout Joseph Souvenel
01:25:41qui a découvert
01:25:42moi j'apprends tous les jours
01:25:43et là pour l'empereur
01:25:45on va parler de
01:25:46Napoléon le Grand
01:25:46Napoléon III
01:25:47je suis sûr
01:25:47il pensera à Anna Wintour
01:25:50il pensera à Anna Wintour
01:25:51oui alors j'avais pas
01:25:52cette référence là
01:25:52mais grâce à Bertrand
01:25:53on l'a
01:25:54donc mon cher Bertrand
01:25:55on termine avec vous
01:25:56vous avez souhaité aborder
01:25:58cette vente
01:25:59chez Sotheby's
01:26:00qui c'était une vente
01:26:01importante
01:26:02il y avait quoi
01:26:02112 lots
01:26:03et c'était
01:26:04une collection
01:26:06qui appartenait
01:26:06au célèbre
01:26:07Pierre-Jean Chalançon
01:26:09une figure bien connue
01:26:10qui a fait beaucoup
01:26:11parler de lui
01:26:12absolument
01:26:13qui ne connaît pas
01:26:13Pierre-Jean Chalançon
01:26:14dans Affaires conclues
01:26:15souvenez-vous
01:26:15sur une chaîne
01:26:16concurrente bien connue
01:26:17durant plusieurs saisons
01:26:18il a régné
01:26:19sur l'audimat
01:26:19chaîne du service public
01:26:20on parlait du service public
01:26:21tout à l'heure
01:26:21sur l'audimat
01:26:23et sur le marché de l'art
01:26:24achetant des antiquités
01:26:26à tour de bras
01:26:27la spécificité de
01:26:28Pierre-Jean Chalançon
01:26:29c'est l'Empire
01:26:30et plus particulièrement
01:26:31Napoléon Ier
01:26:32dont il se dit lui
01:26:33être le plus grand
01:26:34collectionneur au monde
01:26:36cette collection unique
01:26:37va d'un bout de chemise
01:26:38je connais un autre
01:26:39moi qui est collectionneur
01:26:40vous me l'avez dit
01:26:40à un bicorne
01:26:42d'un nécessaire de voyage
01:26:43à un service en porcelaine
01:26:44d'un trône à un cèpre
01:26:45d'une chevalière
01:26:46et une collection de camées
01:26:47il y a des toiles
01:26:48par dizaines
01:26:48des dessins
01:26:49des estampes
01:26:50bref
01:26:50alors le personnage
01:26:51est fantasque
01:26:52on le sait
01:26:52il y a quelques mois
01:26:53il annonçait
01:26:53cette grande vente
01:26:55de 112 lots
01:26:56vous l'avez dit
01:26:57une sélection
01:26:57qui a été opérée longuement
01:26:59avec les équipes de Sotobis
01:27:00pour un événement major
01:27:01puisque avant
01:27:02cette vente à Paris
01:27:03l'ensemble des objets
01:27:04ont été exposés
01:27:06à Hong Kong
01:27:06et à New York
01:27:07par une mise en scène
01:27:08réalisée par Jean-Charles
01:27:09de Castelbajac
01:27:10c'était une vente
01:27:11à grands spectacles
01:27:12en quelque sorte
01:27:14alors qu'est-ce qu'on a pu
01:27:15y voir surtout
01:27:16parce que vous mettez
01:27:17l'eau à la bouche
01:27:18mon cher Bertrand
01:27:18la sélection était
01:27:19très éclectique
01:27:20elle comprenait notamment
01:27:21plusieurs tableaux
01:27:23représentant l'empereur
01:27:24des habits lui ayant appartenu
01:27:25un bicorne
01:27:26un trône
01:27:26un sectre
01:27:26la copie du certificat
01:27:28de son mariage religieux
01:27:29avec l'impératrice Joséphine
01:27:31du mobilier apérial
01:27:32des dessins
01:27:33de l'argenterie
01:27:33son lit de camp
01:27:35son seau
01:27:36tout en or
01:27:36par exemple
01:27:37dans les pièces
01:27:37particulièrement marquantes
01:27:39on peut citer
01:27:39le codicil
01:27:40accompagnant
01:27:41le premier testament
01:27:42de Napoléon
01:27:43rédigé en exil
01:27:44à Sainte-Hélène
01:27:44il est parti
01:27:45pour 482 600 euros
01:27:47il y a eu une épée
01:27:49et un bâton de héros
01:27:50utilisé lors du sac
01:27:51à Notre-Dame de Paris
01:27:52le 2 décembre 1804
01:27:54la manche
01:27:55d'un manteau
01:27:55lorsqu'il était
01:27:56premier consul
01:27:57qui est parti
01:27:58pour 120 000 euros
01:27:59la copie
01:28:00du certificat de mariage
01:28:01je vous l'ai dit
01:28:01trois lois
01:28:02issus de la collection
01:28:03ont dû être retirés
01:28:05au total
01:28:0590% des objets
01:28:07mis en vente
01:28:08ont été achetés
01:28:09on va s'arrêter là
01:28:10mon cher Bertrand
01:28:11ça ne vous dérange pas ?
01:28:12non il est un peu déçu
01:28:13on peut peut-être le dire
01:28:13parce que
01:28:14il pensait
01:28:15obtenir une somme
01:28:16un peu plus importante
01:28:17à l'ensemble
01:28:18presque 9 millions
01:28:19et l'estimation basse
01:28:21était de 6 millions
01:28:21il estime avoir été floué
01:28:22par ce teubis
01:28:23affaire à suivre
01:28:24en attendant
01:28:25il a pu quand même
01:28:25déjà éponger
01:28:26une bonne partie de ses dettes
01:28:27et est-ce que l'État
01:28:27a préventé des pièces ?
01:28:29trois pièces
01:28:30trois pièces
01:28:30vous êtes intéressé ?
01:28:32si l'État a préventé
01:28:34c'est un peu à moi
01:28:34voilà
01:28:35les amis merci
01:28:37merci de m'avoir accompagné
01:28:39durant cette émission
01:28:40vous avez vu
01:28:41on voyage beaucoup
01:28:42dans ce 180
01:28:42on fait parfois des pas de côté
01:28:43grâce à Bertrand
01:28:44et je suis très content
01:28:44de vous avoir récupéré
01:28:45mon cher Bertrand
01:28:46merci l'équipe qui m'a entouré
01:28:47pour préparer ce 180 minutes info
01:28:49bien sûr
01:28:50David Brunet
01:28:50bien sûr
01:28:51Tara Souvet
01:28:51qui me parle à l'oreille
01:28:52qui me dit
01:28:52dépêche-toi
01:28:53Samuel Vasselin
01:28:54Quentin Perrault
01:28:54Audrey Berthaud
01:28:55pour l'information
01:28:55merci à la programmation
01:28:57Francesca Mellet
01:28:58merci aux équipes en régie
01:28:59tout de suite
01:28:59c'est Punchline
01:29:00avec Olivier de Caronfleck
01:29:01belle semaine sur CNews
01:29:02et moi je prends quelques jours de vacances
01:29:04j'aurais le plaisir de vous retrouver
01:29:04aux alentours du 11 juillet
01:29:07si je m'abuse
01:29:07bye bye
01:29:07à très bientôt
01:29:08profitez bien
01:29:09il va faire beau
01:29:09il va faire chaud
01:29:10bye bye

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