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L'essayiste Naïma M'Faddel réagit à la situation des banlieues : «Il y a énormément de jeunes issus de l'immigration qui ont réussi. Nous avons un pays où tout est de l'ordre du possible.»

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Transcription
00:00Parce que la politique de la ville, depuis qu'elle a été créée, c'est plus de 200 milliards et aujourd'hui effectivement 10 milliards par an.
00:08C'est superfusion, c'est un fric dingue et qui est injuste pour les habitants qui n'habitent pas en zone quartier populaire,
00:18qui n'habitent pas dans ces QPV et qui se retrouvent peut-être dans les mêmes situations,
00:23leurs enfants dans les mêmes situations de précarité et qui eux n'ont droit à rien.
00:28Et vous avez entièrement raison, mais il n'y a pas une contre-proposition.
00:31Oui, mais tout est gratuit. Aujourd'hui, il faut changer de logiciel.
00:34Quant à la méritocratie, écoutez, regardez, ça il faudrait qu'un jour on s'y penche.
00:38Il y a énormément, 50 ans de jeunes issus de l'immigration qui ont réussi, qui ont pu devenir maires, adjoints aux maires,
00:45vous pouvez regarder, qui sont cadres. Nous avons un pays où tout est de l'ordre du possible.
00:52Parce que quand vous habitez un quartier, vous bénéficiez de la discrimination positive,
00:56vous êtes borsier, vous pouvez intégrer la troisième voie de Sciences Po,
01:01vous pouvez aujourd'hui, par exemple, il y a une prépa qui s'est mise en place pour être magistrat,
01:06au contraire, tout est de l'ordre du possible.
01:07Mais alors c'est important de le rappeler.
01:09Donc le problème, c'est la victimisation.

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