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Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.
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00:00Bonsoir à tous, Sabrina Medjaber est avec nous ce soir, Gilles-William-Galnadel, Geoffroy Lejeune et Philippe Bilger.
00:06C'est l'information des dernières minutes, l'Iran a lancé ce lundi une puissante réponse,
00:10puissante, il faut le dire entre guillemets sans doute,
00:13puissante réponse à l'agression américaine.
00:16Cette opération a impliqué des tirs de missiles visant des bases américaines situées au Qatar et en Irak.
00:22Alors c'est quand même très intéressant parce que visiblement cette attaque était téléphonée
00:27puisque le Qatar a été prévenu, nous sommes d'accord.
00:32Donc ça pose effectivement quelques petites questions.
00:36Est-ce que Trump va réagir ? On ne le sait pas.
00:40Est-ce qu'au contraire, s'il réagit ça veut dire qu'il est en guerre ?
00:44S'il ne réagit pas c'est une manière de sortir, pourquoi pas ?
00:49Je fais des demandes, c'est vous les spécialistes, moi je ne suis là que pour poser des questions.
00:53Vous donnez votre avis, je veux bien.
00:57Vous ne prenez pas votre chance.
00:58Non mais c'est intéressant parce que ça pose des questions.
01:02Par exemple la question numéro un c'est, alors téléphoner, pourquoi on téléphone ?
01:06Pourquoi c'est téléphoner ? Pourquoi est-ce que l'Iran prévient ?
01:09Et en même temps le Qatar dit avoir détourné les missiles qui visaient la base américaine.
01:15Mais c'est pour ça qu'on dit que ce n'est pas très puissant, c'est des missiles, ce n'est pas ce qu'il y a de plus.
01:22La semaine dernière ils avaient annoncé une surprise incroyable qui n'est jamais venue en fait.
01:26Ah oui.
01:27L'Iran.
01:28L'Iran.
01:28Oui bien sûr.
01:31Ce qu'on peut dire effectivement, s'il ne répond pas, si Trump ne répond pas, qu'est-ce que ça signifie ?
01:38Ça signifie qu'il sort, qu'il trouve avec ce prétexte une manière de prendre de la distance ?
01:44Non mais d'abord c'est de mon point de vue plus une marque de faiblesse que de force.
01:49Que de faire une réponse comme ça, téléphoner comme vous dites pour dire j'ai répondu, c'est une marque de faiblesse.
01:56Maintenant Trump il va la faire comme il veut la faire.
01:59C'est-à-dire qu'il va répondre s'il veut prendre prétexte pour davantage en mettre une couche.
02:04Et il n'est pas du tout obligé de répondre compte tenu de l'innocuité de la piqûre.
02:09Donc il fait comme ça l'arrange.
02:10Bon, il faut rappeler également que l'Iran et le Qatar partagent un des plus grands gaziers du monde.
02:18Et qu'ils avaient plutôt des bons rapports.
02:21C'est évalu d'ailleurs une rupture des relations diplomatiques avec l'Arabie Saoudite et le Qatar.
02:26Et cette région est une région hautement, comment dire, qui peut être hautement belliqueuse étant donné le nombre de bases américaines.
02:34Et les pays qui l'entourent qui sont les ennemis confessionnels de l'Iran, à savoir l'Arabie Saoudite ainsi que le Qatar.
02:40Mais pas que, les Émirats Arabes Unis ainsi que l'Irak.
02:45Donc si cette zone entre en guerre, ça va être un casus bellis qui peut à mon avis être assez lourd de conséquences.
02:51Bon, écoutez, c'est les informations du jour que je voulais vous transmettre avant de, évidemment, voir ce qui s'est passé en Israël.
02:59Avec notamment ces frappes qui ont fait réagir sur le président Macron.
03:03Puisqu'il y a eu des frappes sur, notamment, la prison, la prison iranienne.
03:08Et c'est vrai qu'on a une inquiétude XXL pour les deux otages.
03:11Même si le président Macron a donné une information importante.
03:15C'est-à-dire que ces frappes qui ont visé, frappe Israël, qui ont visé la prison iranienne, n'ont pas, a priori, touché ces deux otages qui étaient sains et saufs.
03:25C'est en tout cas ce que disait Emmanuel Macron.
03:27Regardez le sujet de Chloé Tarka.
03:28Des frappes d'une intensité inédite contre les symboles du régime, au cœur même de Téhéran.
03:37Selon les autorités israéliennes, plusieurs cibles ont été visées.
03:41Le quartier général du Basidji, une milice paramilitaire rattachée aux gardiens de la révolution, chargée notamment du maintien de l'ordre moral.
03:49Le quartier général de la sécurité intérieure de ce même corps armé, mais aussi la prison d'Evin, connue pour détenir de nombreux opposants politiques.
03:58A travers ces frappes, deux objectifs bien identifiés, selon le porte-parole de l'armée israélienne, Olivier Rafovitch.
04:05Des objectifs qui sont à la fois des objectifs militaires et également, dans le même temps, reliés à l'appareil du gouvernement.
04:14Si on parle de la prison, si on parle du QG des gréens de la révolution.
04:20Et ces frappes, encore une fois, ont pour objectif de toucher l'intérieur de l'appareil militaire de la République islamique d'Iran.
04:29C'est dans la prison d'Evin que sont notamment incarcérés les Français Cécile Collère et Jacques Paris, arrêtés en mai 2022 lors d'un voyage en Iran.
04:38Une frappe jugée complètement irresponsable par la sœur de Cécile Collère.
04:42« Cette frappe met nos proches en danger de mort. On n'a aucune nouvelle. On ne sait pas s'ils sont encore vivants. On est paniqués. »
04:49Israël a confirmé que ces frappes à Téhéran visaient notamment la prison d'Evin.
04:54L'Iran, de son côté, a affirmé que les bâtiments de l'établissement restent sous contrôle.
04:59« Et on imagine bien sûr le calvaire que traversent les familles de Cécile Collère et de Jacques Paris,
05:05qui sont donc détenues dans cette prison d'Evin à Téhéran. Et Emmanuel Macron a donné de leurs nouvelles. »
05:12Sur la frappe, en effet, ce matin, je pense qu'elle n'a rien à voir avec les objectifs officiellement affichés.
05:17Elle ne réduit en rien le programme nucléaire iranien.
05:21Et elle a mis en danger la vie de civils iraniens et étrangers.
05:26Le ministre des Affaires étrangères iranien a pu échanger avec notre ministre des Affaires étrangères
05:31et l'a assuré que nos deux otages n'avaient pas été touchés.
05:34– Je voulais vous faire écouter également ce qu'avait dit Emmanuel Macron sur la légalité des frappes.
05:41Et précisément, il trouve que les frappes israéliennes et américaines ne reposent sur aucune légalité.
05:47– Si on peut considérer qu'il y a une légitimité à neutraliser des structures nucléaires en Iran
05:55compte tenu des objectifs qui sont les nôtres, il n'y a pas de cadre de légalité. Non.
05:58– Et donc il faut le dire tel que c'est, il n'y a pas de légalité à ces frappes.
06:04Même si la France partage l'objectif de ne pas voir l'Iran se doter de l'arme nucléaire,
06:10nous considérons avec constance depuis le début que c'est par la voie diplomatique et technique que cela peut se faire.
06:16Et je le dis parce que j'entends beaucoup de commentateurs qui au fond vous renvoient à une forme d'inefficacité
06:20quand vous défendez la voie diplomatique sur ces sujets.
06:23Mais quand on a de la constance, on peut prétendre avoir de l'efficacité.
06:26Nous avons participé aux négociations en 2015 du traité dit JCPOA.
06:32La France d'ailleurs a contribué à le renforcer avec des mécanismes dont on parle beaucoup
06:35qui sont encore sur la table comme celui du snapback.
06:40Les États-Unis ont décidé de sortir du JCPOA trois ans plus tard.
06:46La France l'a regretté. Je me suis d'ailleurs constamment battu pour renégocier ce cadre,
06:51l'élargir, organiser des rendez-vous.
06:53Mais ce cadre n'étant plus respecté, nous avons pu moins bien suivre le programme nucléaire iranien.
07:00Et nous, nous continuons de penser que c'est par en effet la négociation, le réengagement que nous pouvons l'obtenir.
07:09Il vous a peut-être écouté hier soir avec Julien Dray et Eliott Deval.
07:12Il m'écoute régulièrement.
07:14Parce qu'il parlait de ses commentateurs qui ne comprennent pas l'action d'Emmanuel Macron.
07:19Alors je vais me permettre quand même de lui faire une remarque avec tout le respect que j'ai pour lui.
07:25J'ai une certaine défiance pour les juristes à sens inique.
07:30Je veux dire, on dirait qu'aujourd'hui, enfin depuis l'intervention américaine ou israélienne,
07:34que la légalité internationale a été meurtrie.
07:37Quand l'Iran des Mollahs assiste le Hamas et le Hezbollah pour détruire la tumeur cancéreuse qu'est l'antité sioniste,
07:46je ne sache pas que les grands juristes internationaux ont considéré que la légalité internationale a été meurtrie.
07:56Quand les deux otages français qui sont dans la prison que l'Iran détient en otage,
08:02je ne sache pas non plus que la légalité internationale n'ait pas été meurtrie.
08:06Je n'ai pas entendu les grands légalistes internationaux en parler.
08:10Et puis vous savez la légalité internationale entre nous.
08:13Vous savez qu'en 1960, quand les Israéliens sont allés chercher Eichmann en Argentine,
08:21l'ONU a condamné Israël pour atteinte à la légalité internationale.
08:27On trouvera tout sur le plan international du deux poids, deux mesures.
08:33Mais je trouve que le président, tout de même, lorsqu'il distingue,
08:36ce qui est d'ailleurs une argumentation assez classique,
08:40le cadre de l'égalité, de la légitimité de l'opération qui l'approuve,
08:45est assez pertinent.
08:48Deuxième élément, moi j'en ai un peu assez d'entendre dénoncer l'impuissance de l'Europe,
08:55et en particulier de la France.
08:56Il me semble qu'aujourd'hui, elle n'a pas d'autre choix que de rappeler tout de même
09:02l'importance de l'action diplomatique aussi désespérée que soit l'argumentation européenne
09:10face à Israël et aux Etats-Unis qui, à juste titre, ont attaqué l'Iran.
09:18Mais j'aimerais savoir si cette opération est destinée, comme je le souhaiterais,
09:22souhaiterais à éradiquer le régime d'Emola, parce que sinon ça n'a aucun sens de faire cela.
09:29Ah si, ça a un sens d'attaquer les...
09:31Oui !
09:32Ça a quand même...
09:33En fait, ça a juste un sens d'attaquer les...
09:36Oui, d'accord.
09:37Le nucléaire, bah oui, d'accord.
09:38Mais on est tellement engagé que ça n'a plus aucun sens de ne pas d'aller au bout.
09:43Philippe Bilger, ça a un sens d'empêcher l'Iran d'avoir la bombe atomique.
09:47Par une attaque, en effet, préventive.
09:50Oui, bien sûr.
09:51Mais je veux dire...
09:53Je vous ai connu le plus pertinent, si vous me permettez.
09:56Mais non, à chaque fois que je ne suis pas de votre avis, vous dites que je ne suis pas...
10:00C'est pas été son avis.
10:00Ça a été remarqué, ça a été remarqué.
10:02Non, mais ça a été remarqué.
10:04Non, mais c'est pas...
10:05Je vous ai connu...
10:06Vous vous dites que ça n'a aucun sens.
10:07Mais je dirais que ça n'a aucun sens d'attaquer le nucléaire irakien.
10:11Ça n'a aucun sens depuis combien de jours maintenant d'avoir attaqué l'Iran en n'ayant pas la certitude que l'Iran avait la bombe et de ne pas aller au bout d'une entreprise qui réjouirait beaucoup de gens.
10:29Sur la question de l'égalité et de légitimité, moi j'adore, c'est un sujet passionnant.
10:34Quand j'étais petit et que je l'ai appris en cours d'histoire, quand j'étais, je crois, au collège ou au lycée, l'exemple qui était pris, c'était celui de Pétain et de Gaulle.
10:41Pétain était légal, de Gaulle était légitime.
10:43Donc, avec cette comparaison-là qui parle à tout le monde, il est légitime aujourd'hui, en effet, d'empêcher l'Iran de se doter de la bombe.
10:50Et que ce soit légal ou pas, l'histoire ne retiendra pas cette question-là.
10:53Maintenant, sur la question de la diplomatie, je suis désolé, Philippe, je vais être un peu en désaccord, mais qu'est-ce qui a marché en diplomatie sur ce sujet-là ?
10:59Est-ce que... Où est Boilem Sansal ?
11:00Exactement.
11:01Il est encore en prison en Algérie.
11:03Il nous explique depuis six mois que c'est la diplomatie qui fait son oeuvre.
11:06Ça ne marche pas du tout.
11:07Et dans le cas de l'Iran, ça fait 20 ans qu'il nous balade.
11:10Mais ça fait 45 ans.
11:11Oui, mais je crois, je n'ai jamais dit...
11:15Philippe, la vérité, c'est que le président Macron avait dit que seule la diplomatie pourrait régler les choses.
11:24Ben non.
11:25Non.
11:25La guerre peut de temps en temps.
11:27La guerre peut.
11:28Et effectivement, ce qui s'est passé ce week-end est peut-être une chose intéressante.
11:32Mais j'ai vu ce que vous avez dit.
11:33Mais ça fait très 19e siècle, la guerre.
11:35Je vous signale, M. Bilger.
11:36Ça fait très 19e siècle.
11:37La fait Bilger.
11:38Et Emmanuel Macron, ce n'est pas un homme du 19e siècle, d'ailleurs.
11:41La diplomatie européenne, Geoffroy, je vous rejoins, c'est qu'elle n'a pas la force.
11:46Mais elle tient un discours qui pourrait heureusement compléter...
11:52Mais c'est faux.
11:53Je dirais...
11:53Jean-Noël Barraud.
11:54Non, mais un mot.
11:55Très vite.
11:55Je suis désolé.
11:57L'Europe est totalement désunie sur ce problème-là.
12:01C'est M. Macron qui contribue à ramollir les Européens.
12:05Parce que je vous signale que le chancelier allemand...
12:07Oui, on le verra tout à l'heure.
12:08Comme le Premier ministre anglais...
12:09Bien sûr.
12:09...soutienne absolument l'initiative américaine.
12:13Bon, Jean-Noël Barraud.
12:14Bon, Jean-Noël Barraud, je n'ai pas envie de le critiquer parce qu'il...
12:17Pourquoi pas ?
12:17Mais parce que c'est...
12:18Il est en sucre, M. Barraud ?
12:19Non, mais c'est le porte-parole des...
12:21C'est le porte-parole.
12:24Mais pas psychieux.
12:25Il dit, j'ai envie de dire, il dit ce qu'on lui demande de dire.
12:29C'est ça que je veux dire.
12:30C'est encore plus...
12:31Là, c'est déjà...
12:32Il est encore plus injurieux que moi dans ces cas-là.
12:35C'est pas injurieux, mais le pauvre, il est dans une...
12:39M. Barraud, il n'inspire pas une compassion immédiate.
12:42Je pense que M. Barraud, c'est pas une compassion.
12:45Ce sont des gens...
12:47C'est un apparat chic.
12:49Voilà.
12:50C'est quelqu'un qui est là précisément parce qu'il est comme ça auprès d'Emmanuel Macron.
12:55Et on ne cesse pas de le critiquer.
12:58Donc, la frappe ayant visé la prison d'Evine a-t-il dit à Téhéran
13:02à mise en danger de ressortissances inacceptables ?
13:04J'ai demandé de leur nouvelle et de leur libération immédiate à mon homologue iranien.
13:07Si les Jacques n'auraient pas été touchés par les dommages causés sur place,
13:10j'ai exigé un accès consulaire au plus vite.
13:12Toutes les frappes doivent maintenant cesser
13:14pour laisser place à la négociation et à la diplomatie.
13:17L'apparat chic dont vous parlez,
13:19il est plus obséquieux envers le régime des volats
13:23qu'envers l'Algérie de Boilem sans salle,
13:27ou même de l'Iran qui détient les deux otages.
13:31Il ne parlait pas comme ça à l'Iran il y a encore 15 jours
13:34qui détient les deux otages.
13:35Je ne sais pas si vous avez lu la presse ce matin,
13:37par exemple Libération.
13:38C'est intéressant.
13:39Pourquoi Libération ?
13:40On l'a dit ce matin.
13:41C'est par l'influence que ça a dans notre métier.
13:43Ce n'est pas le nombre de journaux qui sont vendus.
13:45Mais quand Libération compare Trump et Kamenai
13:48et dit qu'en fait ce sont deux fous religieux
13:52parce que Trump a parlé de Dieu.
13:55Et on se dit, mais comment ces gens
13:57qui se trompent systématiquement depuis 50 ans ?
14:00C'est-à-dire que la gauche et l'extrême-gauche
14:01sur ces sujets-là se trompent systématiquement.
14:04Il y a juste à voir ce qui s'est passé.
14:05Michel Foucault disait un saint homme en parlant de Comini.
14:09Et il continue de prendre la parole ce matin
14:12pour expliquer qu'effectivement ce n'est pas ce qu'il fallait faire.
14:15Alors Boniface, Pascal Boniface que vous connaissez peut-être,
14:17Trump, Netanyahou et l'Ayatollah Kamenai
14:19s'en remettent tous les trois à Dieu pour faire valoir leur vue.
14:23Vous vous rendez compte ?
14:23Quand on est rendu à dire ce niveau de bêtise
14:26de la part de M. Boniface,
14:28personnellement je préfère le droit international
14:29aussi perfectible qu'il soit.
14:31C'est-à-dire que tu compares Trump et l'Ayatollah Kamenai
14:34qui s'en remettent...
14:35Vous croyez que Trump s'en remet à Dieu ?
14:37Non.
14:38Pour faire valoir ses vues ?
14:40Vous pensez que vraiment Trump s'en remet à Dieu ?
14:43Mais je continue à être surpris
14:45par la bêtise des intelligents.
14:48Oui, c'est ce que disait Raymond Aron.
14:50À qui vous faites...
14:50Non, laissez terminer.
14:52Pascal Boniface, c'est tout sauf un imbécile.
14:55Et pourtant, qu'il dise une ânerie et libération...
14:59Vous trouvez que ce sont des grands cerveaux à libération ?
15:02Je veux dire quelque chose.
15:02Ils vous impressionnent des cerveaux à libération ?
15:04Ils nous valent, clairement.
15:05Parlez pour vous.
15:06Non mais attendez, il faut être sérieux.
15:09Non mais Philippe, pardonnez-moi.
15:10Il y a un moment où on est redevable de ses engagements.
15:13C'est-à-dire, quand tu t'es trompé toujours et tout le temps
15:15depuis 50 ans, sur tous les sujets, sur tous les sujets...
15:18Mais on a pu se tromper, Pascal, nous aussi.
15:21Ah bah vous êtes trompé sur quoi, vous, par exemple ?
15:23Ça m'intéresse.
15:23Moi, je suis trop modeste dans l'univers de la géopolitique.
15:27Non mais, si c'est le seul...
15:30En fait, ce camp-là, c'est pas vous personnellement.
15:32Ce camp-là, en fait, c'est Raymond Aron et Sartre, quoi.
15:35C'est toujours pareil.
15:36Oui, absolument.
15:37Oui, oui.
15:37C'est-à-dire, moi j'ai écouté Sartre, j'ai écouté Raymond Aron cet après-unis,
15:40sur les intelligents, justement.
15:42En fait, ces gens se trompent avec une régularité de Knumpen jusqu'à aujourd'hui,
15:47qui est quand même...
15:48Je parle pas de l'URSS, mais il y a un moment où tu peux t'interroger des gens
15:52qui se trompent toujours et tout le temps.
15:54Il faut pas s'interroger, il faut s'interroger.
15:56Et vous vous dites, ils nous valent bien.
15:58Ben non, les gens disent...
15:59Non, mais je...
15:59Il y a une fois...
16:01Ben, vous voulez dire...
16:01Non, mais je...
16:02Je vous ai connu le plus pertinent, ça fait deux fois.
16:04Mais non, mais Pascal, je ne peux pas traiter par le...
16:07Je ne peux pas traiter par le mépris des personnalités...
16:12Je ne dis pas mépris, je dis un petit peu...
16:14Et des esprits qui ne sont pas médiocres.
16:18Alors, peut-être...
16:19Faites attention, parce que les personnes dont vous venez de parler peuvent l'être.
16:23Précisement, sur beaucoup de choses.
16:25J'ai du mépris.
16:26J'assume mon mépris moral et intellectuel.
16:30Sabrina, vous voulez parler ?
16:31Pour les gens qui ont honoré les Khmer rouges, qui ont honoré...
16:35Gilles.
16:35Gilles William.
16:36Gilles William.
16:37Sabrina voudrait parler, parce que vous ne laissez pas parler...
16:40Il suffit de me le demander gentil.
16:42Soyez gentil.
16:43Non, je voulais simplement parler du rapport qu'entretient M. Boniface à Dieu,
16:47puisque là, il remet une couche concernant M. Trump ainsi que M. Khomeini,
16:52mais c'est le même qui avait accusé le maire de Saint-Ouen, Karim Bouamran,
16:55d'être un muslim de service.
16:58C'est le même qui avait, comment dire, ostracisé l'imam Chagoumi comme étant illégitime
17:03du nombre, en tout cas au regard du faible nombre de ses followers et de ses likers,
17:10ou que sais-je encore.
17:11Donc, M. Boniface a une conception assez particulière de l'introduction de Dieu
17:15comme argumentaire pour défendre ses positions.
17:17Alors, je voudrais qu'on voit le sujet de Viviane Hervier sur la répression des Mollas.
17:26Depuis les attaques israéliennes menées sur son sol,
17:29la chasse aux espions est ouverte pour le régime iranien.
17:32Des affiches comme celle-ci sont diffusées dans les médias.
17:35Elles appellent la population à signaler à la police tout comportement suspect.
17:40Des personnes portant un masque, des lunettes, un chapeau,
17:44une maison avec les rideaux tirés toute la journée,
17:46des va-et-vient, des bruits inhabituels, des camionnettes doivent éveiller la tension.
17:51Le succès des opérations israéliennes a en effet été possible
17:54grâce à l'infiltration du Mossad sur le sol iranien,
17:58comme on le voit ici sur cette vidéo
18:00où deux agents déclenchent à distance des drones kamikazes.
18:04Ça fait donc des dizaines d'années que le Mossad est infiltré en Iran
18:08et il a cultivé des contacts, il a recruté des sources
18:13dont certaines effectivement sont montées très haut
18:15dans l'appareil d'état iranien, y compris au sein des gardiens de la révolution.
18:19Pour le régime iranien, c'est devenu une question de survie.
18:22Le pouvoir a prévenu.
18:24Si une personne est arrêtée parce qu'elle a des liens avec le régime sioniste
18:28et a collaboré avec lui, son procès et sa condamnation
18:32doivent être prononcés très rapidement.
18:33Une menace mise à exécution.
18:36Ce lundi, l'Iran a annoncé avoir pendu un homme présenté comme un espion à la solde d'Israël
18:41et plusieurs dizaines de personnes ont été arrêtées ces derniers jours.
18:44Je voulais vous proposer également une réaction de Donald Trump
18:48qui a dit, il y a quelques minutes, il n'est pas politiquement correct
18:52d'utiliser le terme changement de régime
18:54mais si l'actuel régime iranien est incapable de rendre à l'Iran sa grandeur,
18:58pourquoi n'y aurait-il pas de changement de régime ?
19:00Reza Palavi a également pris la parole
19:03et il essaye d'organiser une forme de transition, si j'ai bien compris.
19:07Bernard-Henri Lévy a dit merci Trump
19:08et on en a parlé ce matin, c'est quand même très très intéressant, merci Trump
19:12parce que c'est un anti-Trumpiste historique
19:15et il a dit sa première fois et sans doute la dernière que je le dis
19:19mais il dit merci Trump
19:21et c'est ce qu'on disait également la semaine dernière
19:23c'est que les bien-pensants ont deux têtes de Turcs dans le monde
19:27Donald Trump et Benjamin Netanyahou
19:29et ces deux-là peuvent réussir ce que d'autres n'ont pas fait depuis tant d'années
19:36c'est-à-dire mettre à bas le régime de l'Iran.
19:38Il y a une nouveauté quand même
19:39c'est que le changement de régime il y a une semaine
19:41c'était vraiment un tabou absolu
19:42il ne fallait pas en parler, ce n'était pas l'objectif
19:44on ne frappait que le nucléaire
19:45aujourd'hui c'est officiel
19:46et le président américain vient de le confirmer
19:47moi je dis juste attention à une chose
19:49c'est qu'un changement de régime non décidé par un peuple
19:53ça peut ne pas durer très longtemps
19:55Oui mais alors justement
19:56il y a un soutien manifestement
19:57parce que tout le monde dit
19:58c'est pas l'Afghanistan, c'est pas l'Irak, c'est pas la Libye
20:01c'est un pays qui a quelques années de civilisation
20:04il y aurait 70% des Iraniens
20:06qui soutiendraient un changement de régime
20:07mais on verra
20:08Et la dernière chose que je voulais vous dire avant la pause
20:11c'est Vladimir Poutine
20:13qui a condamné les frappes
20:15et qui est un allié objectif de l'Iran
20:17donc ça pèse également dans...
20:19Et la Chine également
20:20Oui mais ça pèse
20:21Bien sûr
20:22Et il s'était proposé comme médiateur
20:26ce qui dans une affaire aussi tragique
20:30pourrait prêter un rire
20:31Bon on marque une pause
20:33vous avez participé à la fête de la musique ce week-end ?
20:36Non je n'étais pas à Paris
20:38Mais j'aurais pu y partir
20:40Mais il y avait la fête de la musique ailleurs qu'à Paris ?
20:42Si
20:42Ah bah non mais là c'est pas une excuse
20:44Ah bah non !
20:46De toute façon je n'y participe pas
20:48j'ai un très mauvais souvenir
20:49d'une fête de la musique
20:51il y a des années où j'ai été agressé
20:53le jour de la fête de la musique
20:54Non pourquoi ça ?
20:55Dans le métro
20:57une personne, un noir est venu derrière moi
21:01avec un couteau
21:02il était noir je suis désolé
21:04il m'a mis le couteau sous la gorge
21:06ton fric, ton fric
21:08et comme je n'étais pas Harrison Ford
21:12et que je n'étais pas suffisamment courageux
21:14je n'ai rien dit
21:15Vous respirez l'option ?
21:15J'ai dit je n'ai pas d'argent
21:17il a eu peur et il est parti
21:19Il a eu peur de vous ?
21:20Non pas de moi
21:21Malheureusement
21:23je n'étais pas James Bond
21:25vous auriez été un héros
21:28J'aurais tout de suite donné le peu
21:30Bon Sabrina vous étiez à la fête de la musique ?
21:33Non malheureusement j'ai eu des soucis familiaux
21:35Pardonnez-moi
21:37Je travaillais au GDM
21:39Ah oui parce que vous bouclez
21:40Oui oui le samedi soir
21:41Vous bouclez
21:42Ah oui
21:42Et de temps en temps on me dit qu'il y a peu de musique
21:45C'est très souvent
21:47C'est karaoké
21:47C'est karaoké après le bouclage quand on a fini
21:49Après le bouclage
21:49Et cher Gilles William
21:52Est-ce que vous aimez la musique ?
21:53Il se trouve que j'étais à Perpignan monsieur
21:55Qu'est-ce que vous faisiez à Perpignan ?
21:57Vous allez offenser ma modestie
21:59Mais j'y recevais un prix
22:00Oui
22:01Pour mon dernier ouvrage
22:03Le prix du ?
22:04Le prix du franc parlé
22:06Non
22:06Ah tiens
22:07C'est comme je le dis
22:08A Perpignan comme paravent
22:09A Perpignan oui parce que
22:10A Perpignan ça bouge sur le plan culturel
22:13Absolument
22:13Et c'était dans le cadre de
22:16Et vous avez fait une sorte de triomphe romain ?
22:19J'ai eu mon petit succès
22:20Non mais plus sérieusement
22:22C'était aussi pour
22:23Pousser à la libération de Boilem sans salle
22:26Et il y avait des gens
22:27Tout à fait respectables là-bas
22:30J'ai passé un bon moment à dire
22:32Et alors c'est un prix qui est donné chaque année
22:35Oui par le comité de défense de la liberté d'expression
22:39Et donc l'année dernière c'était qui avant vous ?
22:41Je vous mentirais
22:42C'était Florence Bergeau-Blacler qui a reçu
22:43Oui c'est ça exactement
22:44Et donc c'est vous
22:45Bah écoutez
22:46C'est une belle liste
22:49C'est une belle liste
22:50Oui oui
22:51Bravo
22:52Et c'est vrai que vous êtes
22:53Il me plaît lui succéder
22:54C'est quelque chose qui d'ailleurs est une des marques de fabrique
22:58Je l'espère de tous ceux qui viennent sur cette chaîne
23:00Le franc-parler et qu'il puisse s'exprimer avec le plus de liberté
23:04Donc nous vous félicitons
23:05Merci
23:06Pour cette fille qui ne paraît amplement méritée
23:09Merci
23:09On marque une pause et on revient avec ce qui s'est passé à Paris
23:12Notamment parce que là c'est pas le franc-parler
23:15C'est omerta complète sur les
23:17Comment vous les appelez ?
23:18Les services d'occultation ?
23:20Les autorités d'occultation
23:21Bah écoutez elles ont bien occulté
23:23A tout de suite
23:23Mon dieu
23:24On va parler de la fête de la musique
23:29Parce qu'on a l'impression de vivre à 15 jours d'écart
23:32Ce qui s'est passé après le match du Paris Saint-Germain
23:34Là c'est
23:35Bah oui
23:36C'est à dire que
23:37Vous avez une réalité qui est donnée par les réseaux sociaux
23:41Par CNews
23:42Et puis par Europe 1
23:42Par le journal du dimanche
23:44Donc de ce qui s'est passé samedi soir
23:45Bon
23:46Et puis vous avez des médias dits traditionnels
23:48Alors c'est le journal de TF1 à 13h
23:50C'est le journal de France 2 à 13h
23:52Qui n'en parle pas du tout
23:52Hier soir ils en ont un peu parlé
23:54Bon
23:54Donc il y a une information un peu à deux vitesses
23:57Donc les gens découvrent sur les réseaux sociaux
23:59D'abord sur les réseaux sociaux
24:01Ils voient ça la nuit sans doute
24:02Ils voient des images épouvantables
24:03Ils écoutent pourquoi pas CNews
24:05Et puis ils se rendent compte qu'on en parle évidemment
24:09Et puis dans ces médias traditionnels
24:11On en parle absolument pas
24:12C'est une autre version
24:13Donc c'est assez surprenant
24:16Mais avant cela je voulais vous montrer
24:17C'est nos amis de Brut
24:19Et je les remercie
24:19Qui nous ont permis de diffuser ces images
24:21Regardez le dimanche matin
24:25Là on est dans
24:26Je sais pas si on doit dire décivilisation
24:27Je sais pas si on doit dire ensauvagement
24:30Je sais pas si on doit dire barbarie
24:33Mais ça devient impossible
24:36Regardez ces images qui ont été tournées
24:38C'est-à-dire qu'aujourd'hui
24:39Il me semble que ce rapport-là n'existait pas
24:45Il y a quelques années
24:47Donc vous avez des jeunes gens
24:49Des hordes de jeunes gens
24:50Qui hurlent, qui crient, qui frappent
24:51Des jeunes gens que vous voyez ensauvagés
24:56Débraillés
24:57Qui toute la soirée
24:59Avinés
25:00Évidemment Avinés
25:01Bien sûr
25:02C'est quand même un paramètre important
25:04Et qui a lavé la ville
25:08Ben c'est les éboueurs
25:09Les éboueurs parisiens
25:12Donc il y a quand même un souci
25:14Aujourd'hui de civilisation
25:16Me semble-t-il
25:16Non ?
25:17En fait ça se passe que chez nous
25:18Ça se passe pas comme ça
25:19C'est étonnant
25:21Tout aussi désolant que soient ces images
25:23Ça n'a quand même rien à voir
25:26Avec les scènes de violence
25:29Ah bah vous allez les voir tout de suite
25:30Ah vous allez les voir
25:31Alors vous allez les voir
25:32Et ce matin je l'ai dit déjà
25:34C'est John
25:36Alors je me suis permis
25:37John DeLorent
25:38Je me suis permis d'échanger avec lui
25:40Parce qu'il a fait un petit montage
25:41Il y a un peu de parti pris
25:43Vous allez voir son montage
25:44Parce qu'il met Emmanuel Macron
25:45Dans son petit film
25:46Puis il a mis la musique de Shostakovich
25:48Moi je vous propose de voir
25:49Et je le dis pour
25:50Benjamin Nol
25:51A eu la première minute 40
25:54Minute 45
25:55De cette séquence clippée
25:56Regardez
25:57Musique de la musique de Shostakovich
26:03Musique de la musique de Shostakovich
26:09Musique de la musique de Shostakovich
26:13...
26:43...
27:13...
27:18Bon et alors il y a encore, ça dure pendant une minute ou une minute trente.
27:43Alors, en fait, c'est effrayant ces images.
27:46Mais ce matin, on était avec le préfet Nunez.
27:50Et effectivement, le préfet Nunez, il dit une réalité aussi.
27:53Il dit que ça s'est globalement bien passé.
27:55C'est ce qui est vrai.
27:56C'est-à-dire que ça s'est bien passé.
27:58Ah bon ?
27:58Globalement à 99%.
28:00Il y a davantage d'interpellations que l'an dernier.
28:03Je suis désolé.
28:04Ça ne s'est pas bien passé.
28:07Comment dire ? C'est des foyers.
28:09C'est ce qu'il veut dire.
28:10Ah oui.
28:10Alors oui, il y aurait pu y avoir aussi 35 morts.
28:13Alors effectivement.
28:14Il y a 14 personnes en urgence absolue.
28:16Il y a 1500 personnes.
28:17Alors voilà, 14 personnes pour une fête.
28:20Oui.
28:21Je ne sais pas.
28:21Non mais il se trouve, avec le plus grand respect que j'ai pour le ministre de l'Intérieur et de M. Laurent Nunez,
28:26il y a un certain moment, ils ne sont certainement pas responsables idéologiquement de ce qui est arrivé.
28:31Mais sauf à dire leur impuissance, ils sont obligés de relativiser.
28:35C'est tout.
28:35Mais cela étant, très sincèrement sur le fond, s'il n'y avait pas eu la fâcheuse sphère, les François de Souche et compagnie,
28:44qui ont justement montré les images que j'ai relayées de bandes ethniques qui s'en prennent.
28:49J'ai montré un blanc en train de se faire lyncher.
28:53Il n'y a que M. Caron qui a dit qu'il n'y avait que des blancs.
28:55Alors je ne dis pas qu'il n'y avait pas de blancs qui tapaient non plus.
28:57Mais enfin, il faut appeler un chat, un chat et des bandes ethniques.
29:02Je suis désolé.
29:03On va parler peut-être des piqûres contre les femmes.
29:06Il y a eu des agressions sexuelles.
29:08Vous avez entendu les grandes féministes se plaint des agressions sexuelles ?
29:12Écoutez M. Nunez.
29:14Les grandes féministes.
29:16La fête de la musique, elle a bien eu lieu à Paris.
29:19Il y a bien eu une fête de la musique, je vous le confirme.
29:22Et qui s'est bien passée.
29:23C'est 800 événements recensés, 800 événements, 800 petits concerts dans l'ensemble de la capitale.
29:29C'est une population extrêmement, une foule extrêmement dense.
29:33On est entre 1 à 2 millions de personnes.
29:36Donc voilà, c'est un événement festif qui rassemble énormément de personnes.
29:40Et pour lequel, d'abord, dans le même temps, je le dis quand même au passage,
29:44nous avions le salon du Bourget et le concert de Beyoncé au Stade de France,
29:48qui est dans ma zone de compétence.
29:49Donc c'est un gros week-end pour nous.
29:51C'est un samedi en plus.
29:52Cette année, ça tombait un samedi.
29:53Donc il y avait une foule immense, immense.
29:56Et l'ensemble des événements se sont très bien passés.
29:59Bon, écoutez William Maury, qui est délégué Alliance Police Nationale.
30:04C'est un petit peu répétitif.
30:07Parce qu'à chaque fois qu'il y a une fête ou à chaque fois qu'il y a une occasion,
30:10là où ça doit être festif,
30:11eh bien en fait, on a des hordes d'individus et des hordes de racailles
30:15qui viennent semer ou essayer de semer le chaos.
30:18Et on a des familles entières avec des enfants qui sont obligés de se réfugier
30:21ou rentrer à la maison parce que ces gens-là, on en a décidé autrement.
30:26Vous savez, on a passé une nuit proche du chaos par moment dans certaines villes
30:33avec des agressions, des agressions presque du jamais vu,
30:38avec des appels à piquer des jeunes femmes à la seringue.
30:43Donc c'est des appels sur les réseaux sociaux qui ont tourné sur TikTok et Snapchat.
30:49On a eu 145 victimes quasiment recensées.
30:54C'est à vomir.
30:55C'est à vomir parce que le regard que ces gens-là ont sur les jeunes femmes
31:01ou sur les femmes, c'est en guion sur le déclin de notre société.
31:06Geoffroy Lejeune.
31:07Pour moi, la piqûre, c'est...
31:09On a souvent eu ce débat sur les couteaux.
31:12Vous savez, qu'est-ce que ça dit de la société ?
31:14Tout à coup, tout le monde est un couteau, tous les jeunes, etc.
31:16C'est d'ailleurs un débat maintenant qui s'est invité, même sur le plan politique.
31:19Pour moi, la piqûre, c'est presque pire en fait.
31:21Parce que le couteau, c'est barbare, c'est fait pour tuer, etc.
31:24La piqûre, c'est pervers.
31:27C'est très nouveau.
31:28Moi, je ne connaissais pas du tout ça.
31:29J'ai découvert ce week-end que ça existait.
31:30En fait, avant, tu mettais ça dans les verres.
31:34C'était très peu répandu, si vous voulez.
31:36Et maintenant, c'est effectivement...
31:37Là, on parle d'un phénomène qui est massif, qui s'est répandu.
31:40Et alors, si j'ai bien compris, dedans, il y a une espèce d'anesthésion
31:43qui est utilisée pour les animaux,
31:45qui en fait endort les jeunes femmes et qui permet de les violer.
31:48Le fait que ce phénomène se répande et qu'il y ait des appels...
31:52C'est la barbarie.
31:52C'est la barbarie.
31:54Absolue, mais je ne pensais pas que je...
31:55Absolument, il y a une forme de sadisme au quotidien,
32:00qui est horrible, qui révèle la volonté de creuter.
32:04Mais je croyais qu'en province,
32:06et le fonctionnaire vient de me démentir,
32:09on m'avait indiqué qu'en province...
32:11La kétamine.
32:11...les fêtes de la musique s'étaient bien passées, grosso modo.
32:15Mais je viens d'apprendre que ce n'est même pas le cas.
32:17Mais écoutez, à Nantes, place du commerce, on avait sur Europe 1 une jeune fille qui a reçu précisément une piqûre.
32:24Ça a été comme dans cette place du commerce d'ailleurs, qui est évidemment très mal gérée depuis tant d'années,
32:32qui est un repère de la voyoucratie.
32:35Ça s'est évidemment très mal passé, oui, bien sûr.
32:38Mais je me demande, là, j'ai eu quelqu'un tout à l'heure, le maire du 17ème,
32:46est-ce qu'il y aurait les moyens, malgré Bruno Rotaillon, un préfet de police qui est valable,
32:54de faire que ces fêtes ne dégénèrent pas ?
32:58Mais attendez, pardonnez-moi, il y a plein de fêtes qui ne dégénèrent pas.
33:01Il y avait deux matchs de rugby vendredi et samedi, c'était d'ailleurs sur Canal+,
33:04avec Bordeaux-Bègle et Toulouse-Toulon.
33:07Il n'y a pas eu un problème.
33:08Au Puy du Fou, tous les jours, il y a 30 000 personnes.
33:10Il n'y a pas un problème.
33:13Il y a eu le Hellfest, vous savez ce que c'est le Hellfest ?
33:15Le Hellfest, c'est à Clisson.
33:17C'est du métal.
33:19Je peux dire que c'est les rockeurs.
33:21Il n'y a jamais un problème.
33:22Il n'y a jamais un problème, en fait.
33:26Effectivement, vous voyez...
33:28Quand viennent les problèmes et comment ils arrivent ?
33:31Parce que l'argument de dire
33:33qu'on ne peut rien faire en France,
33:34alors ça, ça m'horripile.
33:35Ce n'est pas vrai du tout.
33:36Il y a eu l'autre jour le pèlerinage de Chartres,
33:38il n'y a pas eu un problème ?
33:39Combien de personnes sur les roues ?
33:4120 000.
33:42Il n'y a pas eu un problème ?
33:43Pas un papier qui traîne, rien du tout.
33:46Mais il y a des gens civilisés,
33:47il y a des gens bien élevés,
33:49il y a des gens qui ont des valeurs,
33:50il y a des gens...
33:51C'est une autre France.
33:54Oui, bien sûr.
33:55Qui a décidé de venir pourrir
33:57tous les éléments que l'on a fait de l'année.
33:59Avant, quand j'étais jeune,
34:00c'était très sympa.
34:01J'étais avec...
34:02J'étais avec...
34:03J'étais avec...
34:03J'étais avec...
34:04J'étais avec Dona Vidal-Revel tout à l'heure.
34:06Il a passé le week-end au Puy-du-Fou.
34:07Il m'a dit...
34:08C'est une faille spatio-temporelle.
34:11C'est une faille spatio-temporelle.
34:13C'est une sorte de France d'avant
34:14où les gens sont bien élevés,
34:17sont courtois,
34:18sont agréables, etc.
34:19C'est ça, la réalité.
34:21C'est une faille spatio-temporelle.
34:23Il n'y a jamais de problème au Puy-du-Fou.
34:26Je rejoins tout à fait
34:27les inquiétudes de Geoffroy
34:29puisque les jungles urbaines,
34:31les émeutes,
34:32elles prennent différents visages.
34:34Les pillages, la casse,
34:36les vols, les agressions sexuelles.
34:38Mais là, il y a quand même une mutation
34:40qui est celle de l'appropriation
34:41du corps féminin.
34:42Mais pas n'importe lequel.
34:43Celle des jeunes femmes
34:44qui ont le droit de sortir
34:45et la liberté de sortir
34:46par justement le biais de ces piqûres.
34:50et il faut simplement indiquer
34:51que ça a été prémédité.
34:53Vous savez que sur les réseaux sociaux,
34:54certains ont invité des hommes
34:56à se mûrir de la piqûre
34:58afin justement de pouvoir profiter
35:00de la légèreté des filles
35:01qui, elles, peuvent sortir
35:03contrairement à certaines de leurs sœurs
35:05ou de leurs...
35:05Écoutons Marie-Victoire Dieudonné
35:07puisqu'elle est revenue
35:09sur ses attaques à la seringue.
35:12La semaine dernière,
35:13des appels à piquer.
35:14Les femmes avaient tourné
35:16notamment dans des boucles Télégram
35:17en réaction des publications
35:19de sensibilisation
35:21avaient été diffusées
35:22sur les réseaux sociaux
35:23avec même un code
35:25pour demander de l'aide.
35:26Il vient d'où ton vêtement H&M ?
35:28Mais pour ce soir de fête de la musique,
35:31cela n'aura manifestement pas suffi
35:33puisque plus d'une centaine
35:35de cas de piqûres
35:36ont donc été recensés
35:38depuis Reims, Rouen
35:39ou encore Nancy.
35:41145 personnes se sont manifestées
35:43auprès des services de police
35:45avec une part importante de mineurs
35:47en Ile-de-France
35:48au moins 21 cas
35:49dont 13 à Paris.
35:51Certaines femmes ont été
35:52prises en charge par l'hôpital
35:54pour des analyses médicales.
35:56L'objectif, c'est bien sûr
35:57de s'assurer qu'un tiers
35:58a injecté des substances
36:00et non donné l'impression
36:02pour intimider
36:03ou pour semer la terreur
36:05dans le cas d'une injection.
36:06Il faut savoir
36:07avec quelle substance
36:08cela a eu lieu.
36:10S'agit-il de sédatif ?
36:11S'agit-il de drogue ?
36:12Évidemment,
36:12les enquêtes se poursuivent
36:14notamment pour retrouver
36:15les auteurs
36:17dans le contexte compliqué
36:18d'une foule
36:19mais pour rappel
36:20l'administration
36:21d'une substance nuisible
36:23suivie d'une incapacité
36:24ou d'une mise en danger
36:26de la vie
36:26fait encourir
36:27jusqu'à 10 ans de prison.
36:29Je voulais vous montrer
36:30deux témoignages
36:31de jeunes femmes
36:32pour être nos enfants
36:33ou nos filles.
36:34Julie
36:35qui a subi
36:37cette piqûre
36:38à la seringue.
36:40Alors,
36:40il y avait une scène ici
36:42et on était dans la foule
36:44parce qu'il y avait
36:45plusieurs personnes
36:45et on était dans la foule.
36:46Ensuite,
36:47il y a un monsieur
36:47qui m'a bousculée
36:49et en bousculant,
36:51il m'a injecté
36:53une piqûre,
36:53donc une seringue
36:54dans le bras
36:55et j'ai senti
36:58tout de suite
36:59que c'était
36:59une piqûre
37:00parce que j'ai senti
37:01le pic
37:02dans le bras
37:03et ensuite,
37:06j'ai découvert ça
37:0730 minutes plus tard.
37:08donc il n'y avait
37:10pas de piqûre
37:11apparente au début.
37:13Alors,
37:1330 minutes plus tard,
37:14on est parti aux urgences
37:15parce que je commençais
37:16à avoir des symptômes.
37:18Donc,
37:19le remissement,
37:22la foule dans le bras,
37:24le bras lourd,
37:26la température
37:26et du coup,
37:29je suis partie aux urgences
37:30dès midi.
37:31Donc,
37:32on a attendu
37:32deux heures aux urgences
37:34et ensuite,
37:36on m'a pris à part
37:39pour m'ausculter.
37:41On est assez nombreuses
37:42et quand j'ai été piquée,
37:44quand le pompier
37:45il est venu
37:45nous ausculter,
37:47on était trois.
37:47Donc,
37:48on était trois à côté
37:49pour voir
37:49qu'il nous ausculter
37:50et les trois
37:51ont été piquées aussi.
37:53Et Julie
37:54nous a donné son ordonnance
37:55et vous allez peut-être
37:56la voir,
37:56faire pratiquer
37:57dans un laboratoire
37:57d'analyse
37:58sérologie VIH,
38:00sérologie syphilis,
38:01sérologie VHC,
38:02sérologie VHB,
38:04sérologie VHA,
38:07autoprélèvement vaginal,
38:0912 semaines,
38:11toutes les 12 semaines,
38:11un prélèvement
38:12toutes les 6 semaines.
38:13Voilà ce que tu subis.
38:14Désolée,
38:15mais Sabrina
38:16montre aussi
38:18quelque chose
38:19d'intéressant.
38:20On ne va pas piquer
38:20n'importe qui.
38:21On pique
38:22les filles qui sortent.
38:23Exactement.
38:24Qui sont autorisées
38:25à sortir.
38:25Tout à fait.
38:26Et qui sont piquables.
38:27Je suis désolé,
38:28le silence des féministes,
38:30c'est un côté
38:30femme de colonne.
38:32Exactement.
38:32Entre les agressions
38:33sexuelles et ça,
38:35et vous avez France Inter
38:37qui dimanche explique
38:38qu'il n'y a pas eu
38:39d'incident majeur
38:41pendant la fête
38:42de la musique.
38:43Mais mon cher
38:43William,
38:44les féministes,
38:45ça n'existe pas.
38:46Les féministes,
38:47elles sont les idiotes
38:48utiles de la destruction
38:49de l'Occident.
38:50Elles sont les idiotes
38:50utiles des agresseurs.
38:52Les vrais féministes,
38:53c'est le collectif
38:54Amazadi,
38:55c'est le collectif
38:55Nous Vivrons,
38:56c'est le collectif
38:57Némésis,
38:57ce sont les femmes
38:58qui sont confrontées
38:59au réel.
38:59C'est Soraya
39:00avec son poste
39:01Révolution des Coeurs,
39:02c'est Nda Ayari
39:03et plein d'autres encore
39:04qui justement
39:05luttent pour la réelle
39:06égalité en droit
39:07parce qu'elles savent,
39:08elles le vivent charnellement.
39:10Tu as raison.
39:10prêt à payer de la réalité.
39:13Je vous propose
39:14d'écouter un autre témoignage
39:16d'une autre jeune femme
39:17qui a subi.
39:22Aidez-moi à comprendre,
39:23aidez-moi à comprendre
39:24ce qui se passe
39:25dans la tête
39:25de ce genre de personnes
39:26qui font ça.
39:27Aidez-moi à comprendre
39:27ce qu'elles aimeraient
39:28que leur tante,
39:29que leur soeur,
39:29que leur mère
39:30aient s'expliqué.
39:32Pourquoi ?
39:32Mais pourquoi ?
39:33Des personnes
39:35qui n'ont rien demandé,
39:35qui n'ont rien fait.
39:37Aidez-moi à comprendre,
39:38je vous jure,
39:38j'ai beau me creuser la tête,
39:41des fois,
39:41il n'y a juste rien à comprendre
39:42si c'est des personnes connes.
39:44Heureusement,
39:44les personnes
39:45à l'hôpital,
39:47ils sont adorables.
39:50Ils cravent sur les trucs.
39:52C'est sûr,
39:52c'est hyper frustrant.
39:55Quand tu passes
39:56des bonnes soirées,
39:57même il y a
39:58un peu de personnes
39:58qui ne passent pas
39:58de bonnes soirées,
39:59mais que des personnes
40:00comme ça,
40:00ça charme.
40:02Sur des personnes
40:02qui n'ont strictement
40:03rien demandé,
40:04qui veulent juste
40:04profiter de la vie,
40:05profiter de mon moment.
40:07Juste avant moi,
40:08il y a une personne,
40:09il y a une fille
40:10qui s'était fait piquer
40:11et quand les personnels
40:13soignants te disent
40:13en plus
40:14qu'il y en a tellement eu.
40:17Ça fait plusieurs fois
40:18que je vous en parle.
40:19La confiance sociale,
40:21c'est Putman
40:22qui est un intellectuel.
40:24proche d'Obama.
40:25Et Perfitte,
40:25il y a longtemps.
40:27Alain Perfitte.
40:28Confiance sociale,
40:29et puis il a travaillé
40:30avec Obama,
40:31dites-vous,
40:31c'est ça,
40:32et il était un des chercheurs
40:34intervenants,
40:35professeur à Harvard.
40:37La confiance sociale,
40:38elle s'est effondrée
40:40en France.
40:41La confiance sociale,
40:42c'est quoi ?
40:43C'est de savoir
40:44que sa fille,
40:45son fils,
40:46sort le soir
40:46et qu'il n'y aura pas
40:47de soucis.
40:48La confiance sociale,
40:49c'est d'inscrire,
40:51pourquoi pas,
40:51en début de saison,
40:53un de ses enfants
40:53au football
40:54et puis de savoir
40:55qu'il n'y aura pas
40:56de soucis.
40:57La confiance sociale,
40:58c'est d'être sur une plage
40:59à Nice.
41:00J'ai vu qu'ils allaient
41:00demander des casiers à Nice.
41:02Très intéressant
41:03sur la promenade
41:04des Anglais.
41:04c'est de laisser sa serviette
41:06sur la plage
41:07et de savoir
41:08que tu vas retrouver
41:09d'abord ta serviette
41:10quand tu vas revenir du bain
41:11et que tu reviendras
41:12et que tu retrouveras
41:13tes lunettes.
41:14Ça, c'est plus possible.
41:15Non.
41:16D'ailleurs,
41:16il liste cette confiance sociale
41:18au multiculturalisme
41:19sur un échantillon
41:20de plusieurs milliers de personnes.
41:21Mais si vous lisez Putman,
41:23c'est,
41:24comment dire,
41:25c'est un manifeste
41:26contre la société multiculturelle
41:29et contre la diversité.
41:31Je ne dis pas
41:31qu'il a raison.
41:32Il te dit que
41:33c'est une source
41:34XXL de problèmes
41:35toujours et tout le temps.
41:36Il sera traité de fasciste,
41:37j'imagine,
41:38dans ces cas-là.
41:39Les éleveurs de Tapeu Van Haine
41:39qui a fait une étude
41:40dans 176 pays
41:41où la multiculturelle
41:43est là.
41:43Mais là,
41:44on le voit bien.
41:44C'est-à-dire que
41:45quand vous dites
41:46qu'on ne peut rien organiser,
41:47ce n'est pas ça.
41:48C'est-à-dire qu'on sait
41:49si par exemple tes parents
41:50tu dis
41:50tu ne vas pas au Châtelet.
41:52C'est ça.
41:53Tu ne vas pas au Châtelet,
41:54tu vas ailleurs.
41:54Mais bon,
41:55et puis l'autre jour,
41:56c'était dans le 16e arrondissement
41:57pour le match du PSG.
41:58On va finir par déserter
41:59ce genre d'événements
42:01qui à l'origine
42:02étaient censés être des fêtes
42:03qui sont en train
42:04de devenir des cauchemars.
42:05Bien sûr,
42:06c'est des cauchemars.
42:07Bien sûr,
42:07vous avez raison.
42:08En parallèle de ça,
42:09vous avez le service public
42:10qui nous a fait la messe
42:10la semaine dernière
42:11pour nous expliquer
42:11qu'on était tous racistes
42:12et qu'on avait des préjugés.
42:13Bien sûr.
42:14Et qui ne s'est toujours pas excusé
42:16avec un rapport
42:17qui a insulté Bruno Retailleau
42:19et qui ont fait venir malgré tout.
42:21Mais bon,
42:21ça a été un flop complet.
42:22Le soir,
42:23il n'y avait personne
42:23sur la place des...
42:24Ça prouve l'intention,
42:25si vous voulez.
42:25Bien sûr.
42:26Vous avez ça sous les yeux.
42:27On ne vous en parle pas.
42:28Et en parallèle de ça,
42:28on vous explique
42:29que vous êtes triste.
42:29Bien sûr.
42:30Je rejoins ce que vous disiez,
42:33Geoffroy.
42:34Il n'est pas neutre aujourd'hui
42:36que la piqûre ait pris
42:37la relève du couteau.
42:38Le couteau de ce premier événement
42:41de fracture sociale
42:42quand les pompiers ont été attaqués.
42:45Au fond,
42:45il y a une forme de...
42:47Une volonté presque terroriste
42:49de créer de l'angoisse.
42:50Oui, bien sûr.
42:51Une cause quotidienne, absolument.
42:52Mais ce que dit,
42:53évidemment Geoffroy Just
42:54alors qu'on va saluer
42:55l'arrivée de Gauthier Le Brett
42:56sur ce plateau,
42:57ce qui est sidérant,
42:59je le répète,
43:00c'est le traitement médiatique.
43:03C'est ça qui est sidérant.
43:04On a commencé à en parler
43:05mais tardivement.
43:07J'ai un peu lu.
43:08Mais parce que...
43:09Pourquoi ?
43:09Mais vous avez raison,
43:10c'est exactement pareil
43:11que pour le PSG.
43:13C'est-à-dire que...
43:14Il y a un moment,
43:15vous ne pouvez pas
43:15ne pas en parler
43:16puisque c'est partout.
43:18Donc les médias traditionnels
43:20disent,
43:20hé,
43:21il faut peut-être qu'on se réveille
43:21parce que tout le monde
43:22en parle en fait.
43:24Mais s'il n'y avait pas
43:25les réseaux sociaux,
43:26s'il n'y avait pas ces news,
43:27ils n'en parleraient pas ?
43:27On n'en aurait pas parlé.
43:28Mais c'est parce que...
43:29Alors pourquoi ces news
43:31effectivement marchent ?
43:32Parce que les gens,
43:32ils savent très bien
43:33que sur ces événements-là,
43:35ils vont avoir une information,
43:36tout simplement,
43:36tu témoignes ni plus ni moins
43:38que de la réalité.
43:39quand même,
43:39malgré tout,
43:40les autorités d'occultation
43:41ont quand même réussi
43:42à occulter une partie.
43:43Oui,
43:44oui,
43:44mais je suis d'accord avec vous,
43:46mais sauf qu'elles sont sans impact
43:48parce qu'il y a d'autres sources
43:50d'informations qui en parlent.
43:51Bien sûr.
43:52Tout le monde sait en France
43:53aujourd'hui
43:54que ça s'est très mal passé
43:56à Paris
43:56et que ça a été l'enfer.
43:58Je pensais que ça s'était bien passé.
44:00C'est ce qu'a dit Laurent Nunez.
44:01Il avait,
44:02alors,
44:02je disais tout à l'heure,
44:05factuellement,
44:06il n'a pas tort.
44:06Dans 99,99% des cas,
44:09ça s'est sans doute bien passé.
44:11Sur les 800 rassemblements,
44:13sans doute.
44:13Mais effectivement,
44:14ce qui s'est passé
44:15est tellement terrifiant
44:17que ça donne une couleur générale
44:20à la soirée.
44:21Ben oui.
44:21Oui,
44:21ça s'est pas bien passé.
44:25Non,
44:25mais moi,
44:25je pense que,
44:27vous savez,
44:27on a souvent le débat
44:28sur qui a vraiment le pouvoir.
44:29Est-ce que c'est les,
44:30les Cours suprêmes,
44:31le Conseil d'État,
44:33etc.
44:33Mais là,
44:33vous ne pouvez plus rien faire.
44:34Vous ne pouvez plus rien faire.
44:36Sauf à fermer le Châtelet.
44:37Si vous avez des solutions,
44:39là,
44:39vous ne pouvez plus rien faire.
44:41Si,
44:41il y a des solutions.
44:42Ah ben,
44:42c'est quoi ?
44:43Alors,
44:44vous êtes sûr que vous voulez
44:45que je vous donne mes solutions maintenant ?
44:46Oui.
44:46Je ne voudrais pas
44:47qu'on se fâche avec tout le monde.
44:48Non,
44:48mais en fait,
44:49il y a des solutions repressives,
44:51sans doute.
44:52C'est un problème de multi,
44:52enfin,
44:53il y a une partie du problème
44:54qui est le multiculturalisme.
44:56Il faut l'arrêter.
44:56Une grande partie.
45:00Vous avez reçu en visio,
45:02il y a quelque temps,
45:03Sarah Knafow,
45:03qui vous parlait de remigration.
45:05La remigration,
45:05c'est un mot qui fait peur
45:05à tout le monde.
45:06La vérité,
45:06c'est qu'en fait,
45:07elle disait à juste titre
45:08qu'il y a des binationaux
45:09qui seraient peut-être
45:10beaucoup plus heureux
45:11dans leur deuxième pays,
45:12plutôt qu'en France.
45:13Comme ça ne se passera pas,
45:15mais parce que ça ne se passera pas,
45:16Geoffroy.
45:17Donc,
45:17vous le savez comme moi,
45:18parce que...
45:19C'est passé dans beaucoup de pays.
45:21Aucun ne me termine pas
45:22la déchance.
45:22Alors,
45:24où vous avez des mesures
45:25très répressives
45:27où on anticipe,
45:29on dit attention ce soir,
45:31il y a fête de la musique,
45:32ceux qui seront pris à piquer,
45:33ça sera 10 ans de tôle.
45:35Moi,
45:35je crois vraiment beaucoup
45:36à ce genre de choses.
45:37Et là,
45:37il est possible que ça freine
45:39les ardeurs des uns et des autres.
45:40Et ceux qui se battront,
45:41etc.,
45:42il y aura des sanctions.
45:43Mais comme,
45:44de toute façon,
45:44il y aura quoi ?
45:44Des rappels à la loi ?
45:46Le type qui aura piqué,
45:46il va avoir un rappel à la loi ?
45:48Ou alors,
45:48Pascal,
45:49il vient de conserver
45:49la loi Attal.
45:52Et vous,
45:53vous aurez raison.
45:55Ou alors,
45:56réfléchir plus qu'on ne le fait
45:58sur la comparaison
45:59entre les moments
46:00que vous avez cités
46:01tout à l'heure
46:02où il n'y a pas l'ombre
46:03d'un problème
46:04et ceux-là ?
46:05Il y a quelqu'un qui me dit
46:06« Ma belle-fille,
46:07ma petite-fille
46:08étaient au Stade de France
46:09pour Beyoncé
46:09et mon fils s'amène
46:10et nous n'avons jamais été tranquilles. »
46:13Et ça,
46:13c'est très grave,
46:14cette peur.
46:14Ça,
46:15ça s'appelle
46:15la confiance sociale.
46:16Je ne peux pas vérifier
46:17ce qu'ils disent,
46:17monsieur.
46:17Et puis la peur,
46:18c'est subjectif.
46:19Donc,
46:19je ne peux pas.
46:21Mais moi,
46:21je ne vais pas au Stade de France
46:22voir Beyoncé.
46:23Non.
46:23Et encore,
46:25paraît-il,
46:26ça ne fait pas trop mal.
46:27Vous n'étiez pas attendu.
46:29Non,
46:29mais vous savez,
46:31il y a un esprit maintenant
46:33s'habituer
46:34à cet esprit
46:37de relativiser
46:38les choses.
46:39On est content
46:40parce qu'il n'y a pas 50 morts.
46:41Mais tout le monde
46:43fait ses choix
46:44comme ça.
46:44On dirait
46:44« Je ne vais peut-être pas
46:45aller là ce soir-là.
46:46»
46:53au Stade,
46:53vous,
46:54parfois ?
46:54Je vais au Stade,
46:55non.
46:57J'irais au rugby,
46:58tiens,
46:58samedi soir.
46:59Pourquoi pas ?
47:00Je ne crois pas,
47:01d'ailleurs.
47:02Zidane a 53 ans.
47:05Et,
47:07comme chacun ça,
47:08Michel Platini
47:09est le plus grand joueur
47:10de l'histoire du foot français
47:11pour ceux qui pensent
47:12que ce n'est pas Zidane.
47:14J'ai vu votre tweet
47:15là-dessus ce week-end.
47:17Et le copain
47:18et des grands joueurs
47:20comme ça.
47:21Oui, en fait.
47:21Je sais que vous allez
47:22juger un peu régressif,
47:24Pascal.
47:25Vous pensez que Copa
47:26est un joueur ?
47:27C'est un très grand joueur.
47:28Non, mais c'est entendu.
47:29Mais,
47:30s'il faut faire une hiérarchie.
47:34Je pense à Miantony
47:35et à Sauvage.
47:36Je ne peux pas m'interdire.
47:37Roger Piantony.
47:38Permettez-moi de vous le dire.
47:39William Sauvage ?
47:40Oui.
47:40Chantez la petite Lady
47:41plus tard.
47:43Bon.
47:44Nous allons continuer
47:45les éditions spéciales
47:46que nous avons entamées
47:47la semaine dernière.
47:48De 21h à 1h du matin.
47:51À 23h30,
47:51vous retrouverez Julien Pasté.
47:52Évidemment,
47:52on va suivre
47:53la riposte iranienne
47:56contre les bases américaines
47:57en Irak et au Qatar.
47:59Trump va-t-il
48:00à nouveau réagir ?
48:02La presse américaine
48:03semble dire
48:04que non,
48:05que c'était pour l'honneur
48:06et qu'il n'y avait pas...
48:07Ah, ça, c'est intéressant.
48:08S'il ne réagit pas,
48:09c'est très, très intéressant.
48:10Parce que ça veut dire
48:11qu'il n'entre pas en guerre.
48:12On peut le décrypter comme ça.
48:14Il a fait l'essentiel,
48:14là, quand même.
48:15Oui, il a fait l'essentiel.
48:17Il reste aussi potentiel.
48:18C'est évidemment
48:19le guide suprême.
48:20Je voulais terminer
48:21par cette émission
48:21et rendre une nouvelle fois
48:23hommage à celui
48:24qui éclaire
48:25nos plateaux,
48:28parfois,
48:29puisque vous allez le voir,
48:30il y a désormais
48:31un bandeau
48:31qui s'affiche
48:32avec son livre
48:33« Journal d'un prisonnier ».
48:36Et je salue Lise Boel
48:37qui m'a fait passer
48:38cette couverture
48:39il y a quelques minutes.
48:41Prix franc-parler 2025.
48:43Philippe,
48:43je vous jure
48:43que si vous avez
48:44le prix franc-parler
48:45l'année prochaine,
48:45je ferai la même publicité
48:46pour vous.
48:47Pourquoi ?
48:48Non,
48:49parce que le franc-parler,
48:52bizarrement,
48:54j'aime qu'il soit pluriel.
48:57Je connais,
48:58je me souviens
48:59d'un échange passionnant
49:00avec Geoffroy
49:01dans un endroit
49:02très agréable
49:03où le franc-parler
49:05pour moi,
49:06c'est précisément
49:07de pouvoir tout dire,
49:11y compris
49:12de prendre la part
49:14du réel
49:15qui ne correspond pas
49:16forcément
49:17à ce que je pense.
49:18Philippe,
49:18votre hommage
49:19me touche profondément.
49:22Vous êtes adorablement
49:23le contraire.
49:24C'est-à-dire,
49:25vous trouvez que lui,
49:26ce n'est pas le franc-parler ?
49:26Le franc-parler,
49:27non,
49:28mais le franc-parler,
49:29c'est son camp
49:30uniquement.
49:33En fait,
49:33Philippe aime la contradiction.
49:35Absolument.
49:35Oui,
49:36je...
49:37Non mais Philippe,
49:37vous êtes capable,
49:38c'est vrai que pour vous connaître,
49:40vous aimez parfois dire le contraire
49:42même de ce que vous pensez
49:42par le plaisir de...
49:44Un petit peu.
49:44Non mais Pascal,
49:46vous voyez ici,
49:47prenant un exemple,
49:48je préférerais mille fois
49:50avoir parfois
49:51un homme de gauche
49:52intelligent
49:53face à moi
49:54que d'entendre
49:55que d'entendre
49:56quelque chose
49:57que je pourrais dire
49:59moins bien
49:59mais qui ne me surprend pas.
50:01Mais je suis d'accord avec vous
50:02mais moi je suis comme vous
50:03d'ailleurs,
50:03c'est pour ça que notre ami
50:04d'Artigol
50:05était souvent là,
50:06c'est pour ça qu'André Valini
50:07est régulièrement là.
50:08Bien sûr,
50:09vous avez parfaitement raison.
50:10Je suis intelligent
50:12quand vous faites allusion
50:13aux gens de Libération,
50:15pardon de vous le dire.
50:16J'ai connu un Libération
50:18qui était doué.
50:20Je salue Lise Boëlle
50:21qui me dit à l'occasion
50:22du deuxième printemps
50:22de la liberté d'expression
50:23à Perpignan
50:24organisé en hommage
50:25à Boilem Sansal.
50:26C'est donc le prix
50:26franc-parler 2025
50:28qui a été décerné
50:28à Gilles William Goldnadel
50:30et visiblement
50:31c'est un événement unique
50:34qui est placé
50:35sous la présidence
50:35d'Éric Nolo
50:36que vous auriez pu citer
50:38quand même,
50:39c'est lui qui vous l'a remis.
50:40Il se trouve que non
50:41parce que M. Nolo
50:42était malade, figurez-vous.
50:43Oui, mais bon.
50:45C'était une dose
50:46des gens utiles.
50:48Il y a Xavier Couture
50:51qui dit
50:51Je pense que c'était
50:52suffisamment grave
50:53pour qu'il renonce
50:54à me le remettre.
50:54Xavier Couture
50:55qui est le plus grand joueur
50:56français de tous les temps
50:57c'est Loïc Amis
50:57bien sûr
50:58et c'est vrai
50:59que c'était un excellent
51:00et plus que cela
51:01un très grand joueur.
51:02Bon, on a tout dit
51:04si j'ose dire
51:05mais c'est vrai
51:05que le franc-parler
51:06c'est intéressant.
51:07Ah oui, c'est bien
51:08c'est une qualité.
51:09Bien sûr, bien sûr, bien sûr.
51:11Florian Bachelier
51:12me dit c'est à vous
51:13dans toutes les villes de France
51:14qu'on a vu
51:14Nantes et Nantes et Rennes
51:16notamment.
51:17Nantes et Rennes
51:18qui sont des villes
51:19insécures.
51:20Parce qu'en Rouen
51:21vous pensez
51:21qu'on marche tranquillement
51:22le soir à Rouen vous ?
51:23C'est plus petit Rouen.
51:24Il n'y a plus de sexe.
51:25Je ne peux pas me durer Rouen
51:26par rapport à Nantes
51:27c'est grand Rouen.
51:28Oui.
51:30Nantes et...
51:31Allez vous balader
51:32la nuit dans Nantes
51:33d'ailleurs
51:33n'y allez pas.
51:34Désolé.
51:34Ni à Nantes ni à Rennes.
51:35Vous ne pouvez plus
51:35maintenant vous balader
51:36au Sapin
51:37même la rue
51:39à Rouen.
51:40Vous ne pouvez plus
51:41aller rue du Grosse Horloge
51:42le soir.
51:44A Rouen
51:44vous ne connaissez pas
51:45tout ça vous ?
51:46Je ne vais pas à Rouen.
51:47Vous avez le droit.
51:48Bien belle ville.
51:49Je suis d'accord avec vous.
51:50Vous sortez de Nantes
51:51il n'y a plus personne.
51:52Je ne vais plus à Nantes.
51:53Je ne vais plus à Nantes.
51:54Vous n'y allez plus.
51:55Laurent Prat était à la réalisation.
51:57David Tonnelli était à la vision.
51:59Merci à Marc Fontaine,
52:00Benjamin Nord,
52:00Robin Piette et Louise Tertret
52:02étaient avec nous.
52:02Toutes les émissions
52:03se sont retrouvées sur cnews.fr.
52:06Vous ne nous avez pas dit
52:06vos invités qui seront là ?
52:08On va encore avoir
52:09un plateau haut de gamme
52:10comme on essaye de le faire
52:11depuis une semaine
52:12sur ces éditions spéciales.
52:14Donc vous aurez des représentants
52:15de la diaspora iranienne en France.
52:16Vous aurez Emmanuel Razavi
52:17que je trouve passionnant
52:18depuis une semaine.
52:19Le retour de Rachel Kahn,
52:20Eric Tegner
52:21et tant d'autres.
52:22Merci et on vous suivra
52:24avec intérêt.
52:24Bonne soirée, à demain.
52:25Merci.
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