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  • 21/06/2025
Samedi 28 juin 2025, retrouvez Éloïse LEGUÉRINEL (Chargée de mission ville durable,, Solutions fondées sur la Nature (SfN) et prospective urbaine au Plan Bleu), Antoine Lafitte (Adjoint au directeur, Plan Bleu), Marie Baduel (Directrice générale adjointe de Stratégie Projets, Avitem), Fabrice Cousté (Journaliste, B SMART) et Sébastien Barles (Adjoint au Maire en charge de la transition écologique, de la lutte et de lʼadaptation au bouleversement climatique et de lʼassemblée citoyenne du futur., Mairie de Marseille) dans SMART IMMO, une émission présentée par Fabrice Cousté.

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Transcription
00:00Bonjour, bienvenue à tous, bienvenue dans Smartimo, une émission spéciale depuis le forum des projets urbains méditerranéens, depuis Marseille, où on va se poser cette question.
00:17Alors Marseille, à quoi ça va ressembler en 2030 ? Des solutions peut-être pour s'adapter au changement climatique ? Dans le débat, on verra que ce sont des solutions inspirées de la nature et qui ont lieu partout dans le bassin méditerranéen.
00:29Et puis enfin, comment recréer du lien entre les méditerranéens ? Ce sera l'objet de notre débat avec une experte, Smartimo spéciale méditerranée. C'est parti !
00:43À quoi va ressembler Marseille en 2030 et au-delà ? C'est la question qu'on va poser à notre expert. Simon Davies, bonjour.
00:50Bonjour.
00:50Vous êtes directeur de l'AIA Environnement, un cabinet d'architecte qui est aussi bureau d'études, qui a beaucoup travaillé sur l'agglomération marseillaise.
00:58Mais tout d'abord, j'ai envie de vous dire, on sait qu'on doit construire demain une ville de plus en plus résiliente, notamment face aux défis du changement climatique.
01:05À quoi va ressembler cette ville ?
01:06Il faut savoir que cette ville de 2030 et d'au-delà, elle est déjà construite à près de 90%.
01:10Donc, elle va ressembler au Marseille que l'on connaît, mais avec des interventions ciblées de manière à permettre une meilleure résilience au climat de demain.
01:23On parle du triplement des nuits tropicales à échéance 2050.
01:29C'est-à-dire que la température ne baisse pas en dessous de 30 degrés ?
01:31Exactement. On pensait qu'on aura plus de 75 nuits tropicales par an à échéance 2030.
01:37Mais là, dès cette année, enfin dès l'année dernière, plutôt, on en avait déjà 72.
01:41Donc, on est même en avance sur le calendrier du dérèglement climatique.
01:45Comment on adapte justement la ville déjà ? Parce que l'urgence, elle est là, finalement.
01:49Je ne vais pas regarder devant, mais je vais plutôt regarder en arrière.
01:52Pour vous expliquer à quoi pourrait ressembler Marseille en 2030.
01:56En fait, quand on voit, revenons donc très en arrière, par exemple en 1834.
02:03Figurez-vous qu'on a eu cette année-là un épisode caniculaire extrêmement important.
02:08Parallèlement, on a eu des enjeux d'épidémie liés au choléra qui ont été très fortes.
02:14Et là, le courage politique de l'époque a décrété qu'il fallait un canal pour alimenter Marseille en eau,
02:20avec une volonté d'assainissement, mais aussi une volonté de fraîcheur.
02:23Il y a près de 300 fontaines qui ont été créées et on a planté énormément d'arbres.
02:28Ça a permis d'adresser cet enjeu de santé publique majeure et on a planté abondamment le long de corridors de fraîcheur.
02:36Malheureusement, le XXe siècle est passé par là et Marseille a perdu 50 à 60% de son patrimoine arboré depuis 1910.
02:44Marseille 2030, c'est peut-être un Marseille 1910 avec cette fraîcheur.
02:48Et bien sûr, avec la modernité d'aujourd'hui, on saura trouver les dispositifs architecturaux et urbains.
02:54Mais c'est intéressant de voir que c'est finalement une forme de retour aux sources.
02:57Et qu'interroger la question de la fraîcheur, c'est aussi interroger le patrimoine de notre belle ville.
03:02Un bel exemple de bétonisation, mais qu'on pourrait faire revivre, pourquoi pas, et revégétaliser,
03:07c'est le parc Châneau, en plein cœur de Marseille, qui n'a de parc finalement que de...
03:11Non, c'est très bétonné.
03:12Aujourd'hui, il est imperméabilisé à 95%.
03:17Et quand on regarde une vue aérienne de l'année 1950, on voit qu'à l'époque, on avait près de 1000 arbres dans ce parc.
03:25L'enjeu, là, on intervient actuellement en tant que paysagiste et urbaniste sur ce secteur,
03:29c'est justement de renaturer ce site pour en faire un refus climatique pour l'ensemble des voisins,
03:35l'ensemble des riverains sur ce quartier.
03:36Ça peut aller assez vite, c'est-à-dire qu'en 3 ans de travaux, on arrive à multiplier par 10 la biodiversité et la fraîcheur sur ce secteur
03:46qui, aujourd'hui, lorsqu'on a un épisode caniculaire, peut monter à 55 degrés de température de surface.
03:52Voilà, qui est plutôt un parc des expositions, effectivement, aujourd'hui.
03:56Autre exemple, l'hôpital Saint-Joseph, sur lequel vous vous penchez actuellement.
03:59Oui, tout à fait. Alors, l'hôpital Saint-Joseph, on accompagne une réflexion à l'échelle urbaine depuis 2018 sur ce sujet.
04:08Et là, on est vraiment dans la ville existante, la ville dense, avec tout le centre hospitalier et ses différents corps de bâti.
04:15Et là, plutôt que de dessiner un énorme parc au milieu, finalement, il faut la continuité de service en hospitalier.
04:22Donc là, on s'est attaché plutôt à cartographier le patrimoine d'ambiance et le patrimoine fraîcheur du projet.
04:29Et en fait, on a découvert que par la morphologie du site, par les ombres reportées,
04:33on avait énormément d'espaces plutôt frais, plutôt bien orientés,
04:38qui permettaient d'accueillir des usages extérieurs, mais qui étaient complètement sous-exploités.
04:42Et donc, ce patrimoine immatériel du site, ce patrimoine climatique,
04:46juste l'investir, c'est déjà un acte de résilience climatique assez intéressant.
04:50Vous avez dit que 90% de la ville, elle est déjà là.
04:53Est-ce que, par rapport à ces exemples, on peut déjà cartographier,
04:57avoir une idée assez précise des zones qu'on pourrait revégétaliser,
05:00où il y aurait ces îlots de fraîcheur à créer ?
05:03Aujourd'hui, on a tous les outils d'ingénierie et de mesures
05:07pour inventorier les zones les plus sensibles en termes d'îlots de chaleur urbains.
05:12Alors, l'îlot de chaleur urbain, c'est vraiment cette caractéristique de la ville
05:17qui capte la chaleur et qui la restitue la nuit.
05:19Et donc, ça devient assez invivable dans le sens où, si vous êtes une personne âgée
05:23ou un jeune enfant, vous allez avoir des troubles du sommeil,
05:25l'accélération de maladies chroniques, par exemple.
05:28Et donc, aujourd'hui, on a une capacité de les cartographier,
05:30ces zones-là qui sont particulièrement sensibles.
05:32Et pourquoi pas de les superposer aux zones les plus sensibles de la ville,
05:36à savoir, par exemple, les établissements hospitaliers
05:38pour personnes âgées dépendantes, les crèches, les groupes scolaires.
05:42Et donc, si on identifie ces déserts végétaux à l'échelle de la ville,
05:46ça nous aide à intervenir de manière ciblée,
05:48parce que chacun devrait avoir, à moins de 200 mètres de chez soi,
05:51un refuge climatique de proximité.
05:53En tout cas, c'est ce qu'on croit.
05:54Alors, on a parlé du végétal.
05:56Qu'en est-il de l'eau ?
05:57Est-ce qu'on refait un canal ?
05:58Est-ce qu'on rouvre les fontaines ?
06:00Vous parliez de pure centaines ou milliers de fontaines qu'il y avait auparavant.
06:03Non, mais c'est vrai que l'adaptation au changement climatique,
06:07vous avez raison de le souligner,
06:08c'est aussi la question de la pénurie de l'eau
06:10qui arrive avec une baisse de laitiage au niveau du prélèvement d'eau du canal actuel.
06:16Donc, il va falloir trouver d'autres solutions.
06:19Et ça tombe bien, parce que dans cette recherche sur la fraîcheur,
06:22on se rend compte qu'on a des ressources insoupçonnées
06:24et fortement inexploitées chez nous.
06:28Bien sûr, si on récupère l'eau de pluie,
06:30ça marche en mi-saison,
06:31mais en été, pendant une période sèche, c'est vite, rapidement difficile.
06:36Par contre, ce qu'on fait toujours en période de sécheresse,
06:38c'est prendre des douches, par exemple.
06:40Et donc, cette eau qui regagne le silo,
06:43elle est assez peu souillée.
06:44Et donc, on peut la traiter écologiquement et la réutiliser.
06:48Et rendez-vous compte, avec juste une douche que vous prenez,
06:51vous pouvez à la fois alimenter l'ensemble de vos WC en eau non potable, par exemple.
06:56Vous pouvez laver l'ensemble de votre copropriété avec
06:58et vous pouvez encore arroser 60 mètres carrés d'espace vert public.
07:03Donc, vous avez un potentiel inexploité dans chacune de vos douches.
07:06Un sportif qui prend une douche,
07:08il peut permettre la pérennité de 60 mètres carrés d'espace vert.
07:12Vous imaginez un peu ce potentiel ?
07:13Effectivement, en tout cas, les solutions...
07:14Il est là le canal.
07:15Exact.
07:16Ça fait un véritable canal.
07:17La douche de main peut-être comme solution.
07:20Le canal des eaux grises.
07:22Merci Simon David.
07:23Je rappelle que c'est le directeur de l'AIR Environnement.
07:25Et à très bientôt sur Smartimo.
07:26Merci beaucoup.
07:31Peut-on s'inspirer de la nature pour apporter des solutions au réchauffement climatique ?
07:37C'est le débat sur Smartimo.
07:38On est ravis d'accueillir Héloïse Le Guérinel.
07:40Bonjour Héloïse.
07:41Bonjour.
07:41Vous êtes chargée de Mission Ville Durable,
07:43solutions fondées sur la nature et prospectives urbaines au plan bleu.
07:46Bienvenue à vous.
07:47A vos côtés, Antoine Lafitte.
07:48Bonjour Antoine.
07:49Bonjour.
07:50Vous êtes adjoint directeur au plan bleu.
07:53Et avec vous, justement, on va explorer quelles sont les solutions.
07:55On va avoir des solutions très concrètes dans différentes villes du pourtour méditerranéen.
07:59Et Louise, on commence avec vous.
08:00Pourquoi s'inspirer de la nature, justement, pour essayer de trouver des solutions ?
08:04La nature, elle propose déjà des aménagements ?
08:07Oui.
08:07Déjà, pour faire assez simple, lorsqu'on regarde l'histoire de la Terre,
08:13en soi, l'humanité est là depuis peu de temps.
08:15C'est-à-dire que, dans tous les cas, il y a toujours eu de la nature au sein de notre planète.
08:21Et elle propose plein de solutions.
08:23Déjà, rien que pour un truc très simple, pour nous, pour prendre l'avion,
08:28l'avion, en soi, est inspiré de l'observation de la nature, notamment des aigles qui volent.
08:33Et donc là, finalement, face à tous les défis qu'on a aujourd'hui,
08:38s'inspirer de la nature permet d'avoir des solutions qui sont à la fois responsables
08:45et plus équilibrées en lien, justement, avec cette nature.
08:49Et ça permet aussi de faire un peu un juste milieu par rapport à du tout technologique comme solution.
08:55Ça permet aussi de faire un peu une jonction entre ces deux sphères.
09:00D'accord. Antoine, justement, sur ces solutions fondées sur la nature,
09:04expliquez-nous un peu le rôle du plan bleu. Comment ça s'articule ?
09:08Bonjour. Donc, le plan bleu, avant toute chose, peut-être pour préciser à notre auditoire,
09:14nous sommes une association type loi 1901 française.
09:18Donc, nous avons un bureau et nous sommes également un centre d'activité régional
09:22du plan d'action pour la Méditerranée.
09:25Ce plan d'action pour la Méditerranée, c'est le premier programme dédié à la mer
09:29au sein des Nations Unies pour l'environnement.
09:31C'est assez ancien, finalement. On ne le sait peut-être pas.
09:34Les Français ne sont pas tellement au courant de ce plan bleu,
09:36mais il est relativement ancien. Expliquez-nous.
09:39Absolument. Et pourtant, le plan bleu, nous sommes un instrument de la France
09:42au sein des Nations Unies pour l'environnement.
09:46Donc, on est un instrument de la coopération extrêmement important.
09:49Donc, on doit communiquer sur ce qu'on est et que tout le monde sache
09:54qu'effectivement, nous agissons au niveau du bassin méditerranéen.
09:57Et nous avons fêté la semaine dernière, le 10 juin précisément,
10:00dans le cadre du sommet sur les océans, nos 50 ans.
10:04Très bien. Aujourd'hui, il continue.
10:08Ce plan bleu, il est franco-français ou il embrasse d'autres pays ?
10:13Alors, nous sommes basés à Marseille, dans la tour La Marseillaise,
10:18ici dans le quartier de La Joliette.
10:22Donc, nous sommes un institut français.
10:23Nous avons deux ministères de tutelle, les Affaires étrangères
10:27et le ministère de la Transition écologique et solidaire.
10:30Nous avons une équipe composée de plusieurs experts, en majorité français,
10:36mais nous accueillons aussi des compétences étrangères
10:42de tout le bassin méditerranéen.
10:44Et nous avons, et ça c'est très important,
10:46un réseau de compagnons de route,
10:48que nous appelons les compagnons de route du plan bleu.
10:50C'est-à-dire que le plan bleu seul travaille en coopération
10:53et en mobilisant l'expertise collective présente tout autour de la Méditerranée,
10:58à la fois au niveau académique, avec les universités,
11:01à la fois avec les instituts de recherche,
11:03à la fois avec les instituts nationaux de statistique.
11:05Donc, on est à Marseille, mais on rayonne tout autour de la Méditerranée
11:09en mobilisant cette expertise collective méditerranéenne.
11:12Alors justement, Héloïse, avec vous,
11:14on regarde ces différentes solutions dans plusieurs villes, on l'a dit.
11:18C'est vrai que cette Méditerranée, c'est quand même immense.
11:22Est-ce qu'il y a quand même des problématiques communes qui se rejoignent
11:24et du coup, on peut fertiliser certaines solutions
11:27qui ont marché dans certains pays pour les adapter, par exemple, à Marseille ?
11:31Oui, bien sûr.
11:33Déjà, du coup, pour rappeler un peu au niveau du contexte méditerranéen,
11:37donc on a à la fois une mer qui est, on va dire, fermée.
11:40Donc, il y a une ouverture atlantique et aussi avec le canal
11:42Détroit-Gibraltar et canal de Suez.
11:46Et on a du coup plusieurs pays au niveau du porton méditerranéen.
11:49Donc, en fait, il faut la penser, la Méditerranée,
11:52il faut la penser à la fois en tant que mer, mais aussi en tant que région.
11:55Et du coup, au niveau des problématiques communes,
11:57on a à la fois la question, en fait, de la montée des températures.
12:01La Méditerranée, du coup, c'est la deuxième région du globe
12:04qui se réchauffe le plus vite après l'Arctique.
12:08La seule différence avec l'Arctique, c'est qu'ici, on n'a pas que des...
12:12Enfin, il n'y a pas que des manches en Arctique,
12:13mais on a une population humaine très importante.
12:16Et donc, on a aussi, en fait, un phénomène d'urbanisation
12:19qui est très importante.
12:20Donc, en gros, on a monté des températures
12:22avec phénomène de sécheresse ou d'inondations,
12:25une urbanisation très, très importante,
12:27ce qui va aussi entraîner des problèmes au niveau de la santé,
12:30du bien-être humain et plein d'autres enjeux,
12:33notamment au niveau social, avec une montée des inégalités.
12:38D'accord.
12:39Donc, ça veut dire que, voilà, qu'on soit, finalement,
12:41surtout par ton modérateur, on va partager aussi les mêmes problèmes.
12:45Les mêmes.
12:45Enfin, là, vous en avez évoqué quelques-uns, effectivement.
12:49Heureusement, il y a aussi des solutions.
12:51On travaille sur des solutions.
12:52Quelles sont ces solutions proposées ?
12:54Dans quelle ville on peut aller pour pouvoir...
12:56Quel est le laboratoire, aujourd'hui, sur le pourtour méditerranéen ?
12:59Alors, il y en a plusieurs, parce que, dans tous les cas,
13:02ces solutions fondées sur la nature,
13:03il faut forcément l'adapter au contexte local, social, économique
13:08et environnemental du lieu qui est implémenté.
13:10C'est-à-dire que, même si on peut avoir une solution,
13:12on va dire, assez générale,
13:14comme plus d'espace vert et végétalisation des murs,
13:17il faut l'adapter quand même au lieu.
13:19Au plan bleu, du coup, on a réalisé un rapport
13:22sur les solutions fondées sur la nature
13:24dans les villes méditerranéennes
13:25qui propose 14 études de cas
13:28dans 12 villes méditerranéennes
13:29sur différents sujets
13:31avec différentes solutions fondées sur la nature.
13:34Donc, par exemple, il y a une étude de cas
13:36à Carthage, en Tunisie,
13:38où là, c'est un focus sur la sécurité alimentaire.
13:41C'est-à-dire que, du coup, à Carthage,
13:43donc à côté de Tunis,
13:44on fait face à une urbanisation très forte
13:47et avec, du coup, une perte d'espace vert.
13:50Et le fait qu'il y ait une urbanisation très forte,
13:53on a aussi, du coup, un problème alimentaire
13:55dans certains quartiers.
13:57Du coup, ce qui a été mis en place
13:58comme solution fondée sur la nature,
14:00c'est de créer des jardins communs,
14:02à la fois au sein privé et au sein public.
14:05Donc, comme ça, on répond à la problématique
14:07du manque d'espace vert,
14:08mais aussi à la problématique, du coup, alimentaire.
14:11Et au niveau des bénéfices,
14:13ça va permettre, du coup,
14:14de répondre à ce problème alimentaire.
14:19Mais aussi, renforcement du lait social,
14:23sensibilisation à ces questions.
14:26Et aussi, d'un point de vue économique,
14:29ça permet forcément de diminuer
14:31les coûts alimentaires.
14:32Mais aussi, comme c'est mis en place
14:34au niveau d'un circuit court,
14:37on a de multiples bénéfices.
14:39Donc ça, c'est une étude de cas parmi 14.
14:41Donc, on voit qu'effectivement,
14:43on parle beaucoup de renaturation en ville.
14:45Là aussi, c'est remettre de l'agriculture.
14:47Juste pour compléter, Antoine,
14:49avant de partir sur les autres cas,
14:51on ne va pas faire les 14,
14:52mais on va partir à Barcelone
14:53et également à Alexandrie.
14:55Justement, sur ces solutions,
14:58comment elles sont étudiées
14:59au niveau global ?
15:02C'est-à-dire, on voit finalement,
15:05il y a une preuve de concept.
15:06Est-ce que ça peut être dupliqué dans d'autres pays ?
15:08Est-ce que ça va être concerté ?
15:10Ensuite, comment ça va être déployé
15:11peut-être sur d'autres entités
15:13ou d'autres territoires ?
15:14On a assisté à une présentation
15:15avant de vous rejoindre ici en studio
15:17sur les différentes innovations technologiques.
15:22Et on se rend bien compte
15:22que maintenant,
15:23il y a un peu un effet de mode,
15:25mais ce qui est bien,
15:25c'est qu'il y a une prise de conscience ici
15:27qu'il faut s'adapter.
15:28C'est-à-dire qu'on parle souvent
15:30de mesures sans regret.
15:31C'est-à-dire qu'on a tout intérêt
15:33économiquement, socialement,
15:35d'un point de vue de l'environnement aussi,
15:37tout simplement,
15:37à s'adapter,
15:38à engager des réflexions
15:40collectives ou individuelles.
15:42Et ce n'est pas parce qu'une solution
15:43marche bien quelque part
15:44qu'elle marche forcément ailleurs.
15:47Le directeur de la gamme
15:48précisait tout à l'heure
15:50qu'il se posait la question de l'échelle.
15:52À quelle échelle est-il bon de raisonner ?
15:54Ça peut être à l'échelle d'un quartier,
15:55ça peut être à l'échelle d'un bâtiment,
15:57ça peut être à l'échelle d'une métropole.
15:59Donc je pense que ce qu'il faut,
16:00c'est d'abord caractériser les problèmes,
16:02voir ce qui a été fait ailleurs.
16:03C'est bien de s'inspirer
16:04de ce qui a été fait ailleurs,
16:04mais voir aussi quelles sont
16:05les capacités qu'on a au niveau local.
16:08En termes, par exemple, de végétation,
16:10en termes de gouvernance existante.
16:12Dans certains pays,
16:13il y a des wilayas
16:14qui sont l'entité de référence
16:17d'un point de vue légal.
16:18Ici, en France,
16:19on a différentes entités,
16:21les municipalités,
16:22les communautés,
16:23les agglomérations.
16:23Je pense qu'il y a beaucoup
16:24d'associations aussi
16:25qui travaillent sur ces questions-là.
16:27La société civile,
16:28je fais référence encore
16:29à l'UNOC la semaine dernière,
16:30mais il y a une grosse attente
16:32de la part de la société civile,
16:33mais ils sont aussi moteurs.
16:34Il y a aussi beaucoup de choses
16:35qui se passent au niveau local.
16:39Et oui, s'inspirer
16:40de ce qui se fait ailleurs,
16:41s'inspirer de la nature aussi,
16:42c'est bien,
16:43mais il y a une grosse dimension
16:44singulière,
16:45c'est-à-dire endogène,
16:46au lieu dans lequel on réside.
16:48On ne peut pas faire de copier-coller,
16:49c'est ça, c'est s'inspirer,
16:50mais pas forcément répliquer.
16:52Et il y a une différence
16:52d'échelle, évidemment.
16:54Alors, on est allé à Carthage,
16:55on continue à voyager
16:56pour aller pas très loin,
16:58aller du côté de Barcelone,
17:00en Espagne.
17:01Que se passe-t-il
17:01du côté de la Catalogne ?
17:02C'est quand même, du coup,
17:03une grande métropole,
17:05un peu comme Marseille.
17:07Et on fait face
17:08à une pollution atmosphérique
17:10quasiment continue,
17:11qui est accentuée
17:13pendant les épisodes
17:14de canicule.
17:14Ça, c'est...
17:15Peu importe les villes
17:16et les endroits,
17:17quand on a des forts pics
17:18de chaleur,
17:19on va avoir une pollution
17:20aux fines particules
17:22qui va être particulièrement
17:24importante.
17:24Et du coup,
17:24ça va créer des problèmes
17:26de santé.
17:27Il y a maintenant
17:28des études concrètes
17:29qui montrent,
17:30bon, déjà,
17:31classique,
17:32l'asthme, etc.,
17:33donc d'un point de vue
17:33pulmonaire,
17:34mais sur le long terme,
17:35ces vagues de chaleur
17:36conduisent aussi
17:37à des maladies
17:38cardiovasculaires,
17:40à des problèmes,
17:40du coup, cardiaques.
17:41Donc, un véritable problème
17:42de santé publique.
17:44Oui, oui.
17:44On ne peut pas imaginer
17:45forcément,
17:45mais effectivement,
17:46cette grosse chaleur,
17:47ces fortes canicules,
17:48elles ont un véritable effet
17:49à long terme.
17:49au sein de la Méditerranée,
17:51on a quand même
17:52la majorité de la population
17:54qui est concentrée
17:55dans ces villes.
17:56Donc, on a vraiment
17:57un enjeu
17:58de santé publique
18:00et de bien-être humain
18:01qui est très important.
18:02Donc, du coup,
18:03ce qui a été mis en place
18:04à Barcelone,
18:05et on a remarqué
18:06de véritables effets
18:08suite aux solutions
18:09fondées sur la nature
18:10mis en place,
18:11ça a été, du coup,
18:12ce qu'on appelle
18:12des corridors verts,
18:13des axes verts,
18:14c'est-à-dire
18:14une plantation, du coup,
18:16très importante
18:17d'arbres,
18:19de différentes essences
18:20végétales
18:21au sein de la ville
18:23pour, justement,
18:24diminuer au mieux
18:25ces îlots de chaleur,
18:27ces températures,
18:29et du coup,
18:30parce que les arbres
18:31permettent aussi
18:31d'absorber
18:32ces particules fines.
18:34Il y a plein d'autres
18:35études qui le montrent,
18:36déjà plus proche
18:37de Marseille,
18:38par exemple,
18:38à Aix-en-Provence
18:39avec le projet Airfresh,
18:41où on voit, du coup,
18:42que cette plantation
18:43d'arbres permet
18:44de diminuer
18:45cette pollution,
18:46du coup,
18:47aux particules fines.
18:49Bien sûr, aussi,
18:49dans le cadre
18:50de cette solution
18:51fondée sur la nature,
18:53il y a aussi des...
18:54C'est très important
18:55d'impliquer les habitants.
18:56La société civile
18:57reproche qu'à chaque fois,
18:58c'est implémenté
18:59de par le haut.
19:00Là, l'importance
19:01des solutions
19:01fondées sur la nature,
19:02c'est aussi que ça se fait,
19:03du coup, en concertation.
19:04Et du coup,
19:05les habitants trouvent,
19:06en fait, eux-mêmes
19:07un peu une solution
19:08à leur bien-être
19:10et à l'amélioration
19:11de leur santé.
19:13Donc, on a aussi
19:14de multiples bénéfices,
19:15que ce soit
19:16au niveau écologique,
19:17plus d'espaces verts,
19:18au niveau social
19:19et au niveau économique.
19:21Dernier exemple,
19:22on part du côté
19:23de l'Égypte.
19:23Oui.
19:25Héloïse,
19:25que vous connaissez bien,
19:26que vous appréciez,
19:27avec une ville
19:28à Alexandrie.
19:30Alors, Alexandrie,
19:31c'est un cas
19:31très intéressant
19:32parce que déjà,
19:35au niveau
19:35de l'urbanisation,
19:37on sait déjà
19:38que le Caire,
19:38c'est une mégalopole
19:39énorme.
19:39Alexandrie,
19:40c'est déjà le cas.
19:41Mais lorsqu'on regarde
19:42la croissance démographique
19:44de l'Égypte
19:45et l'urbanisation
19:45dans ces villes,
19:46on va vraiment avoir
19:48en 2050
19:49un pic exponentiel
19:50à Alexandrie.
19:51Donc,
19:51une concentration
19:52d'habitants
19:52à Alexandrie
19:54très,
19:54très importante.
19:55Or,
19:55le problème
19:56d'Alexandrie,
19:56c'est qu'elle fait
19:57à la fois face
19:58à la montée
19:59du niveau
19:59de la mer
20:00méditerranéenne,
20:01mais également
20:02avec du coup
20:03de plus en plus
20:04de pluie,
20:05de précipitation,
20:06à des fois
20:08une montée
20:10du delta
20:11du Nil,
20:11parce qu'elle est
20:12vraiment
20:12à la jonction.
20:14Donc,
20:14il y a plusieurs
20:15défis qui se posent,
20:17défis d'inondation,
20:18de stagnation
20:19de l'eau
20:20et du coup
20:20aussi une maladie.
20:22Parce qu'on sait bien
20:23que du coup,
20:23si on est près
20:25du delta du Nil
20:26avec énormément d'eau,
20:27on le sait déjà ici,
20:29on a plein de moustiques,
20:29mais il peut y avoir
20:30d'autres choses
20:32avec ce tableau.
20:33Oui,
20:33ce qui a été mis en place,
20:34c'est de créer
20:35des zones
20:36de rétention naturelles,
20:37donc des sortes
20:38de diques,
20:39comme on peut le voir
20:39même au port de Marseille.
20:41C'est juste que là,
20:42ce n'est pas fait
20:42avec du béton,
20:44c'est fait de façon
20:45naturelle
20:46avec des roseaux,
20:47différentes plantes
20:48qui permettent
20:49de retenir
20:50ce surplus
20:51d'eau
20:52qui va arriver.
20:54On a aussi,
20:55parce que du coup,
20:55Alexandrie est quand même
20:56une ville ancienne,
20:57il y a des canaux
20:58historiques
20:58qui ont été créés
20:59il y a plusieurs
21:00centaines,
21:00voire milliers d'années.
21:02Et du coup,
21:02c'est la réhabilitation
21:03de ces canaux historiques
21:04pour empêcher
21:05que l'eau stagne
21:05et qu'elle puisse
21:06s'écouler correctement.
21:09L'urgence est là,
21:10en tout cas,
21:10l'urgence climatique,
21:11mais les solutions
21:12existent également
21:13fondées sur la nature.
21:15Merci Héloïse Le Guirinelle,
21:17merci Antoine Lafitte
21:18et à très bientôt
21:19sur Smartimo.
21:23Comment reconstruire
21:25un nouveau rapport culturel
21:26entre mer et terre ?
21:28C'est la question
21:28qu'on va poser
21:29à notre invité.
21:30c'est une experte,
21:30c'est également
21:31une habituée
21:31du Forum des projets
21:32urbains méditerranéens.
21:34Marie Baduelle,
21:35bonjour.
21:35Bonjour.
21:36Vous êtes directrice
21:37générale adjointe
21:38de stratégie projet
21:38à la Vitem
21:39et avec vous,
21:40on va voir justement
21:41ce trait de dialogue
21:42finalement entre la mer,
21:43la terre,
21:43comment les acteurs
21:44se mobilisent,
21:45les différents acteurs.
21:46Expliquez-nous,
21:47que fait la Vitem exactement ?
21:48La Vitem d'abord,
21:50c'est un groupement
21:50d'intérêt public
21:51qui rassemble
21:52dans sa gouvernance
21:53l'État français,
21:54le ministère de l'Europe
21:55et des affaires étrangères
21:57et des collectivités territoriales
21:59du pourtour méditerranéen,
22:02la région sud,
22:03la ville de Marseille,
22:04la métropole
22:05Aix-Marseille-Provence,
22:06mais aussi la métropole
22:08Nice-Côte d'Azur,
22:09la collectivité de Corse,
22:10la collectivité en Alpes
22:12et des acteurs
22:13comme le Grand Port
22:16maritime de Marseille
22:17ou Euro-Méditerranée.
22:19Un collectif d'acteurs
22:23publics français
22:25qui travaillent
22:26sur la question
22:27de la coopération
22:28autour des villes
22:29et territoires durables
22:30en Méditerranée.
22:32Et cette année,
22:34enfin depuis 18 mois,
22:35il y avait l'UNOC,
22:37ce troisième sommet mondial
22:40des océans.
22:41Et la Vitem a été investie
22:44par ses membres
22:45pour initier
22:47une démarche collective
22:49d'un travail
22:51autour du littoral
22:53méditerranéen.
22:54Vous savez,
22:54le littoral en Méditerranée,
22:56c'est important.
22:57Le rapport à la mer,
22:58c'est ce qui nous a constitué,
23:00les Méditerranéens.
23:01C'est la marée Nostrum.
23:03C'était cette mer
23:04qui a permis nos échanges,
23:07notre identité commune,
23:09nos identités communes.
23:12Et aujourd'hui,
23:12ce rapport s'est dégradé.
23:14C'est un rapport utilitariste
23:16qui a finalement produit
23:20beaucoup de dysfonctionnements,
23:23des pollutions majeures,
23:25le changement climatique
23:26entraîne des risques
23:28et des vulnérabilités importantes,
23:31montée des eaux,
23:32salinisation des nappes phréatiques,
23:35acidification des eaux de notre mer.
23:38Donc beaucoup de choses
23:39qui nous rend vulnérables.
23:41les habitants de ce portau Méditerranéen.
23:44Les Méditerranéens.
23:45Les Méditerranéens.
23:47Et donc, on a engagé une démarche
23:51qui est une démarche...
23:52Au début,
23:53nous avons créé
23:54un petit comité de pilotage
23:55avec d'abord nos membres,
23:59bien sûr,
24:00mais beaucoup plus large,
24:01des scientifiques,
24:03l'Institut de la Recherche
24:04et le Développement,
24:05le MEDEC
24:06qui est le volet méditerranéen du GIEC.
24:11Et puis,
24:12des collectivités territoriales.
24:14Nous avons travaillé
24:15avec MEDCITÉ
24:16qui est un collectif
24:17de collectivités
24:19implantées à Barcelone.
24:21Le réseau des villes méditerranéennes
24:23implantées à Nice.
24:25Et puis,
24:25des acteurs différents
24:27de projets.
24:29Et ensemble,
24:30on a construit une démarche,
24:32quatre ateliers
24:33pour définir
24:35trois engagements
24:36et quatre premiers projets prioritaires.
24:38Quelles sont justement
24:39ces priorités ?
24:40Les ateliers d'abord
24:41parce que c'est eux
24:42qui ont aussi construit
24:43peut-être la proposition
24:45à la fois stratégique
24:47et tactique
24:48pour la Méditerranée.
24:49Les ateliers,
24:50on en a fait quatre.
24:51L'eau potable à Nice,
24:53les risques à Marseille,
24:55les risques littoraux
24:57à Alexandrie,
24:59les risques littoraux
25:01pour des territoires
25:02de basse altitude
25:04qui risquent de disparaître.
25:06Et donc,
25:06les enjeux de recomposition
25:08territoriale à Nice.
25:10Et enfin,
25:10à Mugla,
25:11en Turquie,
25:13le rapport culturel
25:15des Méditerranéens
25:17à la mer
25:18parce qu'il nous a semblé
25:19que tout ne serait pas
25:20une question d'aménagement,
25:22des questions techniques.
25:24Mais il y aura aussi
25:25un nouveau rapport,
25:27un rapport à refonder
25:29pour réenchanter
25:30cette Méditerranée.
25:31On a perdu ce lien
25:32les Méditerranéens
25:33avec leur marée Nostrum
25:34qu'on vous disait ?
25:34Il y a eu un rapport
25:35très productiviste
25:36à la mer.
25:38Économique.
25:39Économique
25:40ou touristique,
25:42mais qui finalement
25:45fait de cette mer
25:46une mer poubelle,
25:48une mer cimetière,
25:51une mer,
25:52et qu'aujourd'hui,
25:53réenchanter
25:55notre capacité
25:56de vivre
25:56autour de ce patrimoine
25:58naturel
26:00de biodiversité,
26:02quand on parle
26:02de rapport
26:03des humains
26:04à la nature,
26:06eh bien,
26:06la mer est une
26:07très forte opportunité
26:09pour nous.
26:09Et donc,
26:09il faut réenchanter ça.
26:12Trois engagements.
26:14N'empirons pas
26:15les situations.
26:16Arrêtons
26:17d'urbaniser
26:19nos espaces côtiers.
26:21De bétonner.
26:22Arrêtons la bétonisation.
26:24Deuxièmement,
26:25accélérons
26:25nos transitions
26:26parce que
26:28nous avons déjà
26:30engagé
26:30une transition écologique
26:32dans nos aménagements,
26:33renaturation
26:34des villes,
26:36décarbonation
26:36de nos économies.
26:38Il faut renforcer ça.
26:40Et troisièmement,
26:41créons finalement
26:42une gouvernance collective
26:44et la voie
26:45des Méditerranéens
26:46est un peu honnête
26:46le support
26:47pour refonder
26:49un autre rapport,
26:53une autre capacité
26:54de production,
26:55d'échange
26:56et de consommation
26:57de cette mer.
26:58Quatre projets prioritaires.
27:00Oui.
27:01Et on terminera là-dessus.
27:02On terminera là-dessus.
27:03Un, connaître.
27:05Il faut faire
27:06un atlas
27:07des risques
27:07méditerranéens
27:08en assurant
27:10l'interopérabilité
27:12des données
27:12mais aussi
27:13en créant
27:14d'autres formes
27:15de représentation
27:16de nos risques,
27:17la cartographie
27:18mais aussi
27:18le narratif,
27:20la mémoire
27:20du risque.
27:21Le deuxième,
27:22c'est se projeter.
27:24Nous appelons de nouveau
27:25la Commission européenne
27:27et on a déjà engagé
27:29les pourparlers
27:30là-dessus
27:30pour un nouvel appel
27:32à projet
27:33de résilience
27:34de nos littoraux
27:35méditerranéens
27:36et de mise en réseau
27:37des acteurs
27:38du projet.
27:40Troisièmement,
27:41eh bien,
27:42c'est se cultiver.
27:43Et il a été facile
27:45de finalement repérer
27:47qu'on pouvait faire
27:48une biennale
27:50des arts
27:50et de design
27:52en Méditerranée
27:53juste en se coordonnant mieux,
27:56juste en communiquant ensemble,
27:58juste en chaque deux ans
28:00en se donnant
28:01une thématique
28:02et en produisant
28:03finalement
28:04un livre ensemble
28:06sur une culture
28:07qui va relier
28:08l'ancien
28:09et le moderne
28:10et dernier,
28:12eh bien,
28:12dans la longue tradition
28:14des Méditerranéens
28:15en voyage,
28:16c'est comme ça
28:17qu'on se connaît
28:17et donc un Erasmus
28:19pour les acteurs
28:21des collectivités territoriales.
28:23Merci Marie Badia,
28:25je rappelle que vous êtes
28:25directrice générale adjointe
28:27de Stratégie Projet à l'Avitem
28:28et à très bientôt
28:29sur Smartimo.
28:29Merci beaucoup.

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