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Présent au salon du Bourget, ce 20 juin, le chef de l'État dénonce les frappes entre les deux pays en guerre et réclame un retour à « la négociation ».

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Transcription
00:00Depuis plusieurs jours, la France a une voie claire, simple.
00:05Un, rien ne justifie les frappes sur les infrastructures énergétiques
00:08et les populations civiles. Rien.
00:11Et deux, il faut absolument prioriser le retour à la négociation
00:15de fonds qui inclut le nucléaire pour aller vers le zéro enrichissement,
00:23le balistique pour limiter les activités et les capacités iraniennes
00:27et le financement de tous les groupes terroristes de déstabilisation
00:31de la région, qu'elle a procédé l'Iran depuis plusieurs années.
00:35J'ai demandé au ministre de l'Europe et des Affaires étrangères
00:37de réenclencher ce travail. Il est à Genève dans les prochaines heures.
00:42Il va d'abord se coordonner avec ses homologues britanniques et allemands.
00:47Et à 15h, ils verront donc le ministre des Affaires étrangères iranien
00:51pour faire une offre de négociations complètes, diplomatiques et techniques.
00:56Je souhaite que le gouvernement, et j'en ai parlé ce matin
00:59avec le Premier ministre, puisse organiser sur ce sujet
01:02un débat conformément à l'article 50-1 de notre Constitution.
01:08Et en effet, dès que les choses commenceront à se stabiliser,
01:11je rassemblerai sur un format de type Saint-Denis,
01:14formation politique, pour échanger avec elle à la fois
01:17sur l'Iran, Gaza, mais également l'Ukraine.
01:20Sous-titrage Société Radio-Canada

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