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Le parc, fermé depuis janvier, nous a invité à venir constater que les cétacés n’étaient pas abandonnés. Leur avenir demeure néanmoins incertain.

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Transcription
00:00Marineland se défend de toute négligence envers ses cétacés, deux orques et douze dauphins qui
00:07sont ses derniers pensionnaires. L'ancien plus gros parc aquatique animalier en Europe a fermé
00:13définitivement ses portes le 5 janvier dernier. Depuis, le parc fait face à des critiques de la
00:19part de protecteurs des animaux qui s'inquiètent pour la santé et l'avenir de ces cétacés.
00:30Marineland a invité le Parisien pour nous montrer que les animaux, notamment Wiki et Keijo, les deux orques, ne sont pas abandonnés.
00:43Il y a un suivi vétérinaire très régulier qui est fait auprès de ces animaux et ensuite ils vont aussi très bien parce qu'on les stimule toute la journée, du matin au soir, on passe beaucoup beaucoup de temps avec eux. On va faire entre 8 et 10 séances par jour, faire des séances très très dynamiques pour les animaux.
01:00D'autres séances où on va plus solliciter leur réflexion et la stimulation mentale.
01:04Les animaux sont suivis, ils sont contrôlés et ils sont soignés quand ils en ont besoin. Donc il n'y a pas de problème santé actuel pour les animaux.
01:11Sur 103 salariés, le site a conservé les 23 soigneurs et une vingtaine d'administratifs à plein temps. Les prestataires réalisent toujours la maintenance du site qui fait plus de 20 hectares et qui a par endroit des allures de Parc Fantôme.
01:26Le groupe espagnol propriétaire Parques Reunidos dit injecter des centaines de milliers d'euros mensuels pour l'entretien, le suivi et les salaires sans aucune recette en face.
01:39Ces derniers mois, l'ONG Tidebreakers s'était aussi inquiété de la présence d'algues dans les bassins sans danger pour les animaux, explique le directeur animalier du parc qui lui voit d'autres problèmes d'infrastructures se profiler.
01:52On parle du bassin des orques qui est tellement énorme qu'il est très très très lourd en termes de béton, de structure. Donc il bouge, il bouge pas un mètre par an, mais il bouge.
02:04Du coup on l'entretient évidemment tout le temps pour que ce soit jamais dangereux pour les animaux. Par contre on sait qu'il y a un moment où ça va finir par craquer.
02:12Mais si on met tout ensemble à la louche, on doit quand même pas être loin du million de maintenance annuelle.
02:19Plus la nourriture.
02:21Plus la nourriture, plus les salaires, ça fait un bon budget.
02:25Et quant à l'avenir des animaux, il demeure incertain. Une demande a été faite récemment à l'État pour transférer 10 dauphins dans un parc du groupe à Malaga.
02:34Le parc explique que deux demandes de transfert pour les orques au Japon et en Espagne ont déjà été refusées.
02:40L'inconvénient de cette situation, pour nous, c'est de ne pas savoir de quoi demain sera fait.
02:46Ni pour les animaux, on ne connaît pas leur avenir et puis du coup on ne connaît pas le nôtre non plus.

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