Les clefs d'une vie avec Patrick Roussel
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##LES_CLEFS_D_UNE_VIE-2025-06-12##
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Catégorie
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PersonnesTranscription
00:00Sud Radio, les clés d'une vie, Jacques Pessis.
00:03Les clés d'une vie, celle de mon invité.
00:05Après avoir été le garde du corps de Johnny,
00:08vous avez choisi de contribuer à la sauvegarde d'un homme
00:11qui aurait eu 82 ans cette semaine,
00:14mais qui au fond de son âme a toujours eu 20 ans.
00:16Bonjour Patrick Roussel.
00:18Bonjour.
00:18Alors je vous avais reçu il y a deux ans
00:20quand vous aviez écrit un livre sur Johnny déjà.
00:24Et là il aurait eu 82 printemps dans quelques jours,
00:27donc on s'est dit c'est l'occasion de reparler de lui
00:29avec ce livre qui s'appelle Pour ceux qu'il appelait Johnny,
00:32chez Marie Editions, un livre fait de révélations.
00:35Car, précisons-le, vous avez beaucoup travaillé avec Johnny.
00:38Combien d'années ?
00:3916 ans en tout.
00:4016 ans ?
00:4016 ans en tout.
00:4216 ans, près de lui.
00:4312 ans au quotidien, plus 4 ans après en tournée.
00:45Alors le principe des clés d'une vie, c'est d'évoquer son parcours,
00:48le parcours de Johnny à travers des dates clés,
00:50tout en évoquant le livre.
00:52Donc la première que je trouvais,
00:5415 juin 2013, c'est 70 ans,
00:57où à Bercy, il chante entre autres ce succès.
01:10Ce deuxième des trois concerts de Johnny à Bercy,
01:13vous l'avez vécu,
01:14et ça reste dans votre mémoire Patrick Roussel.
01:16Oui, parce que là, on a...
01:19Lui, avec la production et tout ça,
01:22avait décidé de traverser la foule pour commenter.
01:25Donc on a traversé la foule de Bercy.
01:28Certes, c'était plus comme le Parc des Princes,
01:30où je n'étais pas,
01:31mais quand même, ça a été un bon moment,
01:34et on s'en rappelle effectivement.
01:35Pourquoi ?
01:36Parce que ça pousse fort.
01:38Mais le public était prévenu en plus, il se doutait.
01:40Non, non, non.
01:41Mais quand il y a eu le Parc des Princes,
01:42ils se sont dit,
01:43il va peut-être faire la même chose.
01:44Non, non, non, pas du tout.
01:45Parce que je pense qu'il pensait qu'à 70 ans,
01:47il n'aurait pas le courage de le refaire.
01:48Mais si, si, il l'a fait.
01:49Il l'a fait.
01:50Et au contraire.
01:50Et dans ces cas-là, il faut pousser, comment on fait ?
01:52On pousse un peu, oui, effectivement.
01:54Oui, oui.
01:54C'est-à-dire qu'on fait tout
01:56pour que l'artiste ne soit pas trop bousculé
01:58et qu'il puisse assurer le spectacle derrière.
02:00En plus, le spectacle était retransmis sur TF1.
02:03Absolument.
02:03Et non seulement ça,
02:04mais ce qui est extraordinaire,
02:05il y avait un deuxième spectacle ensuite.
02:08Voilà.
02:08Et donc, ça ne suffisait pas.
02:10Un concert comme ça.
02:11Donc, il a enchaîné direct après avec le Théâtre de Paris.
02:13Voilà, le temps.
02:14Je ne sais même pas si c'était démaquillé ou pas.
02:16Je n'en sais rien.
02:16Enfin, voilà.
02:17Le temps de passer un peu dans les loges,
02:19redescendre un petit peu.
02:20On est parti en voiture,
02:21escorte et direction le Théâtre de Paris
02:23pour un deuxième concert.
02:24Mais c'est fou.
02:26Et à 70 ans.
02:27Oui, mais il était en pleine forme
02:29après le premier spectacle.
02:31Quels souvenirs, regardez-vous ?
02:32Oui.
02:33L'adrénaline, elle ne redescendait pas.
02:34Même en concert normal,
02:37il lui fallait deux, trois heures
02:38avant que ça redescende vraiment l'adrénaline.
02:40Donc là, il n'y avait pas de souci.
02:41Il était toujours sur le truc.
02:43Mais c'est lui qui avait eu envie de faire ce...
02:45Là, l'idée, je ne sais pas comment elle est venue.
02:48Mais lui, il a été partant
02:50et je pense qu'il a pris beaucoup de plaisir
02:51à faire les deux, en fait.
02:54Percy, qui était plus grand, plus gros show, tout ça.
02:56Et le deuxième, plus intimiste,
02:59plus près du public.
03:00Et donc, c'était bien.
03:02Voilà, c'était vraiment bien.
03:02En plus, le deuxième n'avait rien à voir côté chanson.
03:06C'était un concert de rock'n'roll.
03:07C'est ça.
03:08Beaucoup plus sur le rock'n'roll.
03:10Et là, il arrive, je crois que ça a débuté
03:12à 1h15 du matin.
03:14Alors là, je vous dirais, franchement,
03:15je ne me rappelle plus,
03:16mais ça faisait une longue journée.
03:18Voilà.
03:18En plus, c'était le quartier de son enfance.
03:21Oui, tout à fait.
03:22On n'était pas loin de l'endroit où il a grandi.
03:24Voilà, dans le neuvième, c'est ça.
03:25Voilà.
03:25Il avait choisi ce lieu
03:27parce qu'en fait, je crois que
03:28le propriétaire, à l'époque,
03:31le directeur du Théâtre de Paris associé
03:33avait des liens avec la production.
03:36Donc, c'était le lieu idéal.
03:38Ça, probablement.
03:39Mais c'est vrai que ça lui rappelait quand même
03:40de nombreuses années en avant.
03:44Et il entre en scène ce soir-là
03:45au Théâtre de Paris, Johnny, en disant
03:47ce soir, on va se faire plaisir.
03:49On ne va faire que des trucs
03:50que l'on ne joue pas habituellement.
03:51C'est vrai qu'il ne faisait jamais rien
03:53comme les autres.
03:54Il n'y avait pas de routine avec Johnny.
03:55Non.
03:56Non, non, non.
03:56Même dans la vie de tous les jours.
03:57De toute manière, voilà.
03:58Voilà.
03:58On ne savait pas ce qu'il allait se passer, vraiment.
04:00Alors, les rock'n'rolls, justement,
04:02qu'ils chantent au Théâtre de Paris,
04:03c'est un vieux souvenir.
04:04Et il y a un disque,
04:05il y a quatre disques collector
04:06qui sont les 45 tours
04:08qu'il a enregistrés en 1964.
04:10Les 45 tours des rock'n'rolls
04:12les plus terribles.
04:13Après, il en a fait un 33 tours.
04:15Ces disques valent une fortune aujourd'hui
04:17sur les sites internet.
04:18et parmi les chansons de ce 45 tours,
04:21il y a celle-ci.
04:22Rien que huit jours.
04:23Que huit jours.
04:24Rien que huit jours.
04:26Que huit jours.
04:27Ouais, pour revenir auprès de moi.
04:29Dieu n'a que huit jours.
04:32Je ne sais pas si le marionnette...
04:34Le jeunis des débuts,
04:35c'était quand même complètement fou.
04:37Oui, je l'imagine, en fait,
04:39quand à cette époque-là,
04:40quand il chantait au Paris Sport
04:41où il cassait tout,
04:42ça devait être quand même...
04:44En fait, je suis tombé à la bonne époque,
04:45en fait, c'était beaucoup plus soft.
04:47Oui.
04:47Le fameux palais des sports
04:51où on a cassé, soi-disant, les fauteuils
04:53alors qu'il n'y avait pas de fauteuils
04:54quand il a débuté.
04:55Mais il avait une énergie incroyable.
04:57C'est vrai que c'était étonnant.
05:00Toujours.
05:01Moi, juste tout le temps
05:02que j'ai travaillé pour lui,
05:04c'était assez incroyable.
05:06Il y avait aussi cette folie
05:07d'aller toujours de plus en plus loin.
05:09On a oublié son premier palais des sports
05:10de 69, le 26 avril.
05:13Il y avait cinq scènes,
05:14quatre passerelles,
05:15un double écran,
05:16deux ballons-sondes,
05:1717 musiciens,
05:1812 cascadeurs,
05:1926 danseurs
05:20et un ring de boxe.
05:22C'est vrai que quand il voulait quelque chose,
05:24il l'obtenait.
05:25Vous l'avez vécu, Patrick Roussel.
05:26Oui, oui, oui.
05:28Il fallait toujours faire quelque chose
05:29d'extraordinaire que les autres n'ont pas fait
05:31ou toujours plus grand.
05:33Et c'est grâce à ça,
05:34je pense qu'il a fait toute son histoire
05:36et qu'il a fait une aussi longue carrière.
05:38Voilà, en s'innovant en permanence.
05:40Vous avez vécu beaucoup de concerts-événements
05:42avec Johnny.
05:42Oui.
05:43Et comment ça se passait à chaque fois ?
05:46Il avait toujours le track.
05:49Même les derniers concerts
05:51que j'ai faits avec lui,
05:52il avait toujours quand même le track avant.
05:54Et essentiellement, évidemment,
05:56les plus gros.
05:57Mais même, voilà,
05:58tous les concerts,
05:59il y avait un track avant
06:01et c'est ce qu'il maintenait.
06:03C'est ce qu'il aimait, en fait.
06:05C'est ce qu'il aimait.
06:06On dit toujours qu'un artiste
06:07qui n'a pas le track
06:08n'est pas un artiste.
06:10Je l'ai entendu aussi.
06:11Et effectivement,
06:12pour lui, ça se confirme.
06:13Exactement.
06:14Alors, il y a eu quand même
06:15des moments difficiles.
06:16Je crois que vous évoquez dans ce livre
06:17un concert au Royal Albert Hall de Londres
06:21quand il est descendu dans la salle.
06:22Racontez-moi.
06:23Oui, parce qu'il y avait des concerts
06:26sur une tournée
06:27où on avait l'habitude
06:28de descendre devant la scène
06:31pour aller saluer le public.
06:32Donc là, on savait,
06:33c'était préparé,
06:34il n'y avait pas d'histoire.
06:34Alors, sauf que là,
06:36il décide d'aller dans la foule,
06:38dans le public.
06:38Le public était assis, certes,
06:40mais il décide de quitter la scène
06:41parce qu'en fait,
06:42il y avait un accès sur le côté
06:43directement à la tribune
06:44et il est allé voir le public
06:46comme ça chantait.
06:46Et moi, j'étais tout à fait au fond,
06:48en gradin avec Laetitia.
06:50Mon binôme était, lui,
06:51arrière scène.
06:52On a fait vite pour y aller.
06:55Pas qu'on craignait vraiment
06:56pour sa sécurité
06:57que quelqu'un veuille l'agresser.
06:59Non, évidemment que non.
07:00Ce n'était pas ça.
07:00Mais plus marcher entre les gens,
07:02il peut tomber.
07:03Et donc, voilà,
07:05il y a eu une petite montée
07:07d'adrénaline ce jour-là,
07:08effectivement.
07:08Et le public n'est resté sage ?
07:10Ils l'ont adoré.
07:11Voilà, mais...
07:12Non, ils se sont levés,
07:13voilà, mais ils ont adoré,
07:15forcément.
07:16Mais ils savaient pertinemment
07:17faire ce genre de choses-là.
07:20Et ce qu'ils adoraient par-dessus tout,
07:21je crois, Johnny,
07:22c'est le Stade de France,
07:23même si c'était compliqué
07:24pour vous, Patrick Roussel.
07:25Et oui, le Stade de France,
07:26c'était particulier
07:27parce qu'il y avait
07:28beaucoup de monde,
07:31pas en termes de gestion de public,
07:34parce que ça, moi,
07:34je ne m'en occupais pas personnellement,
07:36mais c'était plus
07:38la pression qu'il y avait,
07:41notamment au niveau des invités,
07:42en fait.
07:43C'est-à-dire ?
07:44Il y avait des invités
07:45qui se prenaient plus pour la star
07:47que la star lui-même.
07:48Donc, voilà,
07:49il fallait gérer,
07:51parce que malgré tout,
07:52ce sont des connaissances,
07:52des amis, des politiques,
07:53ou quoi que ce soit.
07:55Et il faut aussi faire
07:57le deux-rond là-dessus.
07:58Les gérer avec politesse et tact.
08:00C'est ça.
08:01Voilà.
08:01Et en même temps,
08:02avec un soupçon de fermeté quand même.
08:04Et puis, il y avait les fans.
08:05Car les fans aussi,
08:06il était très proche d'eux.
08:08Il y avait une fan,
08:09je crois,
08:09que vous évoquez dans ce livre,
08:11qui s'appelle Christine,
08:12qui le suivait absolument partout.
08:13Oui, oui.
08:15Sur le film à l'Ardèche,
08:16quand il avait tourné
08:18L'Homme du train,
08:19on la retrouve à New York
08:20en concert.
08:21On la retrouve sur
08:2220 ou 30 dates
08:23pendant les tournées.
08:25Voilà.
08:25Et c'est pour ça que j'ai eu...
08:27Malheureusement,
08:27cette personne est décédée depuis.
08:29Et c'est pour ça
08:30que j'ai tenu à citer,
08:31parce que c'est une bonne personne.
08:33Elle a été fan
08:34du début à la fin.
08:36Et toujours avec du respect.
08:39Donc, c'est pour ça
08:39que je tenais à parler
08:41de cette personne-là.
08:42Et Johnny, lui,
08:43comment était-il
08:44avec ses fans ?
08:45Il était très bien
08:46avec ceux
08:46qui respectaient aussi.
08:48Voilà.
08:49Qui n'étaient pas
08:50les exubérants,
08:52en fait.
08:53Alors, il y a eu
08:54un moment aussi difficile.
08:55C'est le concert
08:56au Parc de Sceaux
08:57le 15 juin 2000.
08:59Sur les photos,
09:00vous avez l'air
09:00plus épuisé que lui,
09:02Patrick Roussel.
09:02Oui.
09:03D'autant que là,
09:04encore,
09:05c'était mes débuts.
09:06Il n'y avait pas aussi
09:07longtemps que je travaillais.
09:09Donc,
09:09je subissais
09:11presque plus la pression
09:12que lui, en fait.
09:13Et en plus,
09:14ce concert avait eu lieu
09:1510 jours
09:16après le concert
09:17de la Tour Eiffel.
09:18Oui.
09:18Ça aussi,
09:19c'est une folie.
09:20Oui.
09:21Ah oui,
09:21la Tour Eiffel,
09:23ça avait été
09:23un grand moment.
09:24Oui, ça,
09:24là,
09:25avec le Hummer,
09:27en plus,
09:27le gros véhicule,
09:28c'était,
09:29voilà,
09:29il fallait circuler.
09:30Il n'y avait rien
09:31de simple.
09:31Mais ça l'a fait.
09:33Et on voit,
09:34d'ailleurs,
09:34dans le livre,
09:35on voit une photo
09:35où il se décontracte
09:38à sa façon
09:38juste avant le concert
09:39à la Tour Eiffel.
09:40Voilà,
09:41en faisant son fameux
09:42déhanché qu'il faisait
09:43quand il chantait
09:44du rock'n'roll.
09:45C'est assez amusant.
09:46Nous,
09:46on était plus stressés
09:47que lui,
09:47à ce moment-là,
09:47lui,
09:48il devait être à l'intérieur.
09:49Mais sur la photo,
09:50on paraît,
09:50nous,
09:50plus stressés que lui.
09:51Et effectivement,
09:53ce jour-là,
09:53il a allumé le feu.
10:05Ça aussi,
10:06effectivement,
10:06quand cette chanson
10:07démarrait,
10:08c'était la folie.
10:09Et là,
10:09il fallait faire attention
10:09à tout,
10:10Patrick Roussel.
10:11Oui.
10:13Oui,
10:13là,
10:14essentiellement,
10:14il fallait surtout
10:15faire attention
10:15au jeu
10:16de flammes
10:17qu'il y avait
10:17quelquefois.
10:18En fonction des tournées,
10:19il y avait des jeux
10:20de flammes
10:20qui,
10:21quelquefois,
10:21étaient vraiment
10:22au bord de la scène.
10:23Il fallait faire attention.
10:25Je ne vais pas me brûler
10:26les cheveux
10:26parce que je n'en ai pas,
10:27mais voilà,
10:27il fallait quand même
10:28faire attention.
10:29Et puis,
10:29il y avait les concerts privés,
10:30ça,
10:30c'était beaucoup plus calme.
10:32Oui.
10:32Il y en a eu un à RTL,
10:33je crois,
10:33qui a été vraiment,
10:34pour vous,
10:34une tranquillité.
10:35Un soir,
10:36il a chanté
10:36dans les sous-sols
10:37de RTL.
10:38Oui,
10:38tout à fait.
10:39Alors,
10:39ça,
10:39c'était,
10:41comme ça,
10:42je crois que c'était
10:43quasiment le seul
10:44qu'on a vécu,
10:44d'ailleurs,
10:45pour une radio.
10:47Ce n'était pas une radio,
10:48c'était RTL.
10:49Mais,
10:50voilà,
10:50il y avait quoi ?
10:5250,
10:5260 invités
10:53qui avaient dû
10:55gagner leur place.
10:56Donc,
10:56c'était,
10:57c'était
10:58bizarre,
11:00en fait,
11:00quelque part,
11:01de se retrouver
11:01dans une aussi petite salle
11:03avec lui.
11:03Mais lui,
11:04il était heureux
11:04dans cette salle.
11:05Oui,
11:05bien sûr,
11:06parce que là,
11:06il faisait des choses
11:07qu'il ne faisait pas habituellement,
11:08des chansons que c'était
11:10pour la promotion
11:10d'un album
11:11ou d'une tournée
11:12ou voire les deux.
11:13Donc,
11:13c'était,
11:14il y avait une proximité
11:16avec le public
11:17qui était totalement inhabituelle.
11:19Voilà,
11:19ce qui est inhabituel aussi,
11:20c'est ce qu'il a fait
11:21en dehors des concerts
11:21et on va l'évoquer
11:23à travers une autre date,
11:24le 17 novembre 2005.
11:27A tout de suite
11:27sur Sud Radio
11:28avec Patrick Roussel
11:29pour parler de Johnny Hallyday.
11:31Sud Radio,
11:32les clés d'une vie,
11:33Jacques Pessis.
11:34Sud Radio,
11:35les clés d'une vie,
11:36mon invité,
11:37Patrick Roussel,
11:38vous avez travaillé
11:39pendant des années
11:40avec Johnny,
11:41Johnny qui aurait eu
11:4282 ans ces jours-ci
11:44et vous publiez
11:45un livre
11:45avec des photos
11:46et des souvenirs
11:48chez Mario Editions
11:49pour ceux
11:50qui l'appelaient Johnny.
11:51Alors ce livre,
11:52on l'évoque
11:52tout au long de l'émission,
11:53on en parlera
11:54un peu plus tout à l'heure
11:55et vous évoquez
11:56notamment un événement
11:57qui s'est passé
11:57le 17 novembre 2005,
11:59la diffusion
12:00sur TF1
12:01d'un épisode,
12:02de l'épisode numéro 5
12:03de la saison 7
12:05de cette série.
12:05Le Commissaire Moulin,
12:11un épisode appelé
12:11Kidnapping.
12:12Oui, tout à fait.
12:13Voilà,
12:13et où il joue
12:14un dangereux braqueur
12:15qui se transforme
12:16en policier.
12:17Oui.
12:17Et ça,
12:18vous l'avez vécu
12:18ce tournage ?
12:19Oui,
12:19du début à la fin.
12:21Qu'est-ce qui s'est passé ?
12:22Comment c'est arrivé ?
12:23Je crois que c'est Yves Régnier
12:23au départ
12:24qui l'a voulu.
12:24C'est l'idée d'Yves Régnier
12:25effectivement.
12:28Ça n'a pas été aussi simple
12:29que ça à monter
12:30apparemment
12:31puisqu'il y avait
12:32je ne sais plus quelle personne
12:34à TF1
12:35qui n'était pas
12:36super emballée
12:37par le projet.
12:38Oui.
12:39Johnny en comédien,
12:40ils n'y croyaient pas.
12:41C'est peut-être ça,
12:42je ne sais pas.
12:43Toujours est-il,
12:44c'est qu'avec la persévérance,
12:45ils ont réussi à faire
12:45ce qu'ils voulaient,
12:46ils ont réussi à le monter,
12:47à le faire,
12:48à le tourner.
12:49Et ça a été une belle expérience
12:50franchement parce qu'en plus,
12:51ils s'entendaient vraiment
12:52très très bien.
12:52ils étaient amis,
12:54donc ça a été
12:56un beau tournage.
12:57Oui,
12:57Yves Régnier a réalisé
12:58beaucoup d'épisodes
12:59du commissaire Moulin
13:00mais il avait débuté
13:01dans deux feuilletons
13:02qu'on a un peu oubliés.
13:03L'un d'entre eux
13:04c'était les Globetrotters
13:05avec Edouard Mix
13:06qui passait à 19h40
13:08tous les soirs
13:09sur la chaîne en noir et blanc
13:10et surtout Belphégor
13:11car il a tourné
13:12dans Belphégor
13:13avec Juliette Gréco,
13:15feuilleton de Claude Barma
13:16qui a vidé
13:18les salles de cinéma
13:18pendant quatre semaines
13:19le samedi.
13:21Et il était
13:22le personnage principal.
13:23J'ignore.
13:23Et c'est vrai que
13:24Johnny et Yves Régnier
13:26il y avait une vraie complicité
13:27vous l'avez senti ?
13:28Oui,
13:29oui,
13:29oui,
13:29oui,
13:30au-delà de cet épisode-là
13:34il se voyait
13:34très régulièrement
13:35sur Paris
13:37je sais qu'il était venu
13:38à Ketad également
13:39je l'ai même vu
13:40à Los Angeles
13:41donc
13:41non,
13:42il se voyait régulièrement.
13:44et le Johnny comédien
13:46que vous avez vu tourner
13:47n'avait rien à voir
13:48avec le Johnny
13:49sur scène ?
13:50Non,
13:51il était
13:53beaucoup,
13:54beaucoup plus à l'écoute
13:55de tous les gens
13:58qui travaillaient
13:59il était plus
14:00sur la retenue
14:01on aurait dit
14:02j'allais dire
14:04comme un enfant
14:05mais non
14:05évidemment pas
14:06mais voilà
14:07il était beaucoup plus
14:08sur la retenue
14:08beaucoup plus à l'écoute.
14:09Et il tournait les prises
14:11sans problème
14:11une prise,
14:12deux prises,
14:12trois prises ?
14:13Même sur un film
14:14je me rappelle
14:14je ne citerai pas
14:15mais il y avait eu
14:16une multitude
14:17une multitude
14:18de prises
14:18le comédien
14:20qui était avec lui
14:21lui par contre
14:21il est monté dans les tours
14:22il a tout envoyé bouler
14:23lui
14:24il a accepté
14:25il a baissé la tête
14:27et il a continué
14:28à faire ça
14:28voilà
14:29donc il était prêt
14:29à faire des choses
14:31que d'autres ne faisaient pas
14:32son partenaire de jeu
14:34lui
14:34il a fait comprendre
14:35qu'il en avait assez.
14:36Alors il y avait la télévision
14:37il y avait le cinéma
14:38et il y a ce film aussi
14:39dont voici la bande originale.
14:46L'homme du train
14:47et l'homme du train
14:49de Patrice Lecomte
14:50c'est un film
14:50qui a aussi beaucoup compté
14:51dans la carrière
14:52de Johnny Comédien.
14:54Je pense que
14:55il y avait plusieurs choses
14:57qui étaient réunies
14:59c'est à dire que
14:59Patrice Lecomte
15:00qui était un super réalisateur
15:02Jean Rochefort
15:03merveilleux comédien
15:04il y avait une bonne ambiance
15:06il y avait un bon climat
15:07sur le tournage
15:08et dans l'Ardèche
15:11en plus on était
15:11un peu loin de
15:13un peu loin de tout
15:15on était tranquille
15:16et ça s'est vraiment
15:17super super bien passé.
15:18Oui parce que
15:19dans ces cas-là
15:19Johnny ne faisait pas la fête
15:21il travaillait
15:22tôt le matin.
15:23Oui
15:23parce que les tournages
15:25il y a même des fois
15:27c'est le soir tard
15:28la nuit
15:28donc là il faut avoir
15:30quand même
15:30être assez rigoureux
15:32sur l'hygiène de vie
15:35pendant le tournage.
15:36Oui et il écoutait
15:37Patrice Lecomte
15:38le réalisateur
15:38Beaucoup
15:38beaucoup
15:39et même
15:41et même Jean Rochefort aussi
15:42voilà
15:43En fait
15:44il se trouve que
15:45Patrice Lecomte
15:45avait rencontré
15:46Johnny au moment
15:47des Césars
15:4898
15:49quand il y avait eu
15:51la fille sur le pont
15:52et il avait dit
15:53à Patrice Lecomte
15:55j'aimerais un jour
15:56tourner avec toi
15:57car j'ai adoré
15:58les bronzés
15:58et c'est pour ça
15:59que ce film s'est fait
16:00et que Patrice Lecomte
16:01a tourné avec Johnny
16:02Alors il y a aussi Godard
16:05car Godard
16:05je ne sais pas si
16:06il en a parlé
16:06il a tourné avec Godard
16:08c'était le rêve de sa vie
16:09Il m'en a parlé
16:10effectivement
16:11bon après moi
16:11je n'ai pas connu
16:12je n'ai pas côtoyé
16:13mais tout ça
16:13mais c'est vrai
16:14que c'est revenu
16:14souvent dans les conversations
16:15Qu'est-ce qu'il disait ?
16:18Je ne me rappelle pas exactement
16:19mais il le respectait énormément
16:22Oui
16:23en fait il a tourné
16:24Détective
16:25avec Nathalie Baye
16:26donc c'est pour ça
16:27que ça s'est fait
16:27et d'ailleurs
16:28il m'a un jour avoué
16:29j'ai tourné dans Détective
16:31je n'ai pas du tout
16:32compris le rôle que j'avais
16:33ni le sujet
16:34mais ça s'est très bien passé
16:36Oui
16:37puis c'était là
16:38il était avec Nathalie Baye
16:40quand même
16:40Exactement
16:41C'était le couple
16:42Voilà
16:43et puis il avait
16:44il avait le scénario le matin
16:45il tournait
16:46sans protester
16:47Alors il avait un point
16:48avec Godard
16:49je ne sais pas si vous le savez
16:50Patrick Roussel
16:50Godard était kleptomane
16:52il volait sans arrêt
16:54des choses
16:55et vous avez vu
16:56Johnny kleptomane
16:57Alors oui
16:58sauf que
17:00sauf que souvent
17:02il me demandait
17:03de le faire
17:03en fait
17:04pour lui
17:04Qu'est-ce qu'il se passe ?
17:06C'est-à-dire ?
17:07Il y a eu plusieurs reprises
17:08il m'a demandé
17:09de voler des objets
17:10plus ou moins importants
17:13un livre
17:14des affiches cinéma
17:15un distributeur
17:18de bonbons en plastique
17:19un distributeur
17:19de bonbons en plastique
17:21voilà
17:21d'une marque célèbre
17:22Haribo
17:23Haribo
17:23voilà
17:24pour ne pas les citer
17:24pourquoi ?
17:26parce qu'il voulait
17:27faire ça pour ses filles
17:28à la maison
17:29donc il avait vu ça
17:30dans une loge
17:30ou quelque part ?
17:31C'est ça
17:31oui c'était dans
17:32les couloirs des loges
17:32dans un zénith
17:34et on est parti avec
17:36peut-être pas moi
17:37parce que je n'avais pas
17:37la place dans ma voiture
17:38mais mon dègue
17:39qui avait la chance
17:40d'avoir une voiture
17:40un peu plus grande
17:41il est parti avec
17:42c'était important
17:44ça faisait au moins
17:44un mètre d'eau
17:45un gros mètre oui
17:47et personne ne vous a rien dit ?
17:49non
17:49alors personne
17:50non je sais
17:51on n'a pas entendu parler
17:53alors que
17:53très honnêtement
17:55ils nous disaient
17:55ça ça me plaît
17:57je voudrais ça
17:57à la maison
17:58pour les petites
17:58le lendemain
17:59on l'appelait Haribo
18:00et ils nous le livraient
18:01avec 10 ans de stock
18:02mais non
18:03c'était pas pareil
18:04de le prendre
18:05le mettre dans la voiture
18:06et partir
18:06c'était plus simple
18:07et c'était plus excitant
18:08en fait Haribo
18:10on connait les bonbons
18:11en réglisse
18:11c'est né en 1920
18:12et le capital de départ
18:14c'était un sac de sucre
18:15et l'atelier de fabrication
18:17c'était dans une maison
18:18avec un chandron de cuivre
18:20une plaque de marbre
18:22un tabouret
18:22un four à brique
18:23et un rouleau
18:24et ça a démarré comme ça
18:25ça a bien évolué
18:26alors je crois aussi
18:27qu'il y a des affiches
18:28qu'il a volées
18:28et que vous avez dû rendre
18:30oui là par contre
18:31la production
18:31Camus à l'époque
18:32donc a dû les renvoyer
18:34au stade Gerland
18:35à Lyon
18:35pourquoi il n'avait qu'à
18:37parce qu'elle devait avoir
18:38une certaine valeur probablement
18:40que le propriétaire
18:42des affiches
18:42je ne sais pas si c'était
18:44le stade
18:44ou je ne sais qui
18:45et il a souhaité
18:46les récupérer
18:47et bon ben là
18:47il a fallu s'exécuter
18:48en même temps
18:49tout le monde avait compris
18:50que c'est Johnny
18:51qui les avait embarqués
18:52comment ils ont su
18:53de toute manière
18:54dans le couloir des loges
18:56je me rappelle très bien
18:57c'était dans le couloir des loges
18:58il y avait
18:58je ne sais plus
18:597 ou 8 affiches le cinéma
19:00et il n'y avait pas grand monde
19:03qui pouvait partir avec
19:04forcément
19:05mais il n'était pas content
19:06de les rendre
19:07non je pense que
19:09non non
19:09ça ce n'était pas un vrai souci
19:10ça l'avait beaucoup amusé
19:12qu'on le fasse pour lui
19:14et bon ben il fallait le rendre
19:15il est rendu
19:16puis voilà
19:16il y a eu aussi un autre film
19:18je crois c'était
19:18kidnapping
19:19quartier VIP
19:21où il jouait le rôle
19:22d'un kidnappeur
19:23oui
19:23oui et même moi
19:27j'ai joué là par contre
19:28moi même j'ai kidnappé là
19:29c'est à dire
19:30mais j'ai eu un petit rôle
19:32dedans
19:32donc où je kidnappe
19:34Valéria Bruniteski
19:37et voilà
19:39je suis son acolyte
19:40et à la fin
19:41de toute manière
19:41je l'abandonne
19:42lâchement d'ailleurs
19:43alors il se trouve que
19:44Johnny était très dur
19:45dans les chansons
19:46avec ses équipes
19:48mais le cinéma
19:49il était beaucoup plus tranquille
19:50beaucoup plus
19:51il laissait faire les choses
19:52il écoutait beaucoup plus
19:53alors dur
19:55avec ses équipes
19:55dans la chanson
19:56je ne dirais pas ça
19:56il était exigeant
19:57comme il l'était avec lui-même
19:59donc à partir du moment
20:00où il était avec lui-même
20:01il exigeait la même rigueur
20:03avec les gens
20:04qui travaillaient pour lui
20:05effectivement
20:06pour le cinéma
20:07il était prêt à accepter
20:08un peu plus de choses
20:09voilà
20:09comme refaire
20:1120 fois une prise
20:12parce que le metteur en scène
20:16ne sait pas trop
20:17où est-ce qu'il va
20:17et où est-ce qu'il veut arriver
20:19il l'accepte
20:21il aurait pu être
20:22un grand comédien
20:22je ne sais pas
20:25il avait envie de ça
20:28de toute façon
20:28oui
20:29pas qu'il en ait eu envie
20:29oui ça c'est sûr
20:30et puis il y a eu un clip aussi
20:32auquel vous avez participé
20:33pour le tournage
20:35de cette chanson
20:36alors là ce n'est pas
20:45la partie carte de Pagnol
20:46c'est celle de David
20:47dans l'album 100%
20:49il joue le rôle d'un voyou
20:51et Jean Reynaud
20:51celui d'un policier
20:52tout à fait
20:53là aussi c'est un tournage
20:54qui a marqué Johnny
20:56auquel vous avez assisté
20:58alors moi
20:58oui il l'a marqué lui
21:00parce qu'il jouait avec Jean Reynaud
21:01qui était un grand ami
21:04et formidable comédien
21:06et moi il m'a marqué
21:08pour deux raisons
21:09c'est que
21:09ça a été la première
21:11à cette occasion
21:12la première fois
21:12où il m'a demandé
21:13de voler quelque chose
21:14c'était un livre
21:15dans une bibliothèque
21:16dans la maison
21:17dans laquelle se passait l'action
21:18c'est une maison louée
21:20dans les Yvelines
21:21oui c'est ça
21:21voilà oui
21:22tout à fait
21:22et ma première rencontre
21:25avec Jean Reynaud
21:25donc c'est un personnage aussi
21:27et quel livre avez-vous volé ?
21:30ça je ne me rappelle plus
21:30je sais qu'il était gros
21:31parce qu'il avait du mal
21:32à rentrer sous ma doudoune
21:33et pourquoi vous avez
21:34il avait envie de ce livre
21:35et quand même
21:37c'est des gens
21:37qui louent la maison
21:38et ils voient un livre
21:39oui
21:40un livre qu'on aurait
21:41très bien pu commander aussi
21:42oui
21:42ce n'est pas un problème
21:43non mais voilà
21:44c'était plus drôle
21:45c'était plus excitant
21:46encore une fois
21:46je pense que c'était juste ça
21:47en fait
21:48juste ça
21:48alors d'autres souvenirs
21:50sur Johnny
21:51notamment à Los Angeles
21:52on va les évoquer
21:54à travers la date
21:54du 24 avril 2012
21:56à tout de suite
21:56sur Sud Radio
21:57avec Patrick Roussel
21:58Sud Radio
22:00les clés d'une vie
22:01Jacques Pessis
22:02Sud Radio
22:02les clés d'une vie
22:03mon invité Patrick Roussel
22:05bodyguard
22:06ou garde du corps
22:06en français
22:07de Johnny
22:07pendant des années
22:08ou publié
22:09pour ceux
22:10qu'il appelait Johnny
22:11chez Marie Edition
22:12un livre de photos
22:13qu'on évoque
22:14au long de l'émission
22:15et qu'on va évoquer
22:16un peu plus longuement
22:16tout à l'heure
22:17et on est à quelques jours
22:19des 82 ans de Johnny
22:21et on évoque ce parcours
22:22ce parcours
22:23qui a commencé en France
22:24et puis
22:25le 24 avril 2012
22:26c'est son premier concert
22:28à Los Angeles
22:29à l'Orpheum Theater
22:30et ça c'était je crois
22:32un rêve de toujours
22:33oui
22:34il a toujours rêvé
22:37de chanter aux Etats-Unis
22:38notamment à Los Angeles
22:40il a également fait
22:42New York
22:42oui
22:43voilà
22:43c'était pour lui
22:46chanter aux Etats-Unis
22:47il l'avait eu fait
22:48par le passé
22:49il ne savait pas
22:50une formidable réussite
22:51donc avec
22:52des concerts à Las Vegas
22:53ça n'a pas été une réussite
22:54parce que d'abord
22:55il y avait un avion
22:55qui avait été loué
22:56avec des fans
22:57de France venu
22:58et surtout
22:58il était malade
22:59voilà
23:00et puis bon voilà
23:01il n'y avait pas eu
23:01le succès attendu
23:03là c'était dans des salles
23:04plus petites
23:05et là franchement
23:05ça l'a bien fait
23:07et c'est vrai
23:08qu'il en parlait
23:09c'était vraiment un rêve
23:10même s'il n'y avait pas
23:11de public français
23:11c'était la consécration
23:14il y avait du public français local
23:16parce qu'il y a quand même
23:17pas mal de français là-bas
23:18mais aussi
23:18voilà
23:18ça permettait
23:19comme
23:20de parler
23:22de parler
23:22les photographes
23:24les magazines
23:24ils l'appelaient
23:25le French Elvis
23:26là-bas
23:26donc ça parlait aussi
23:28un peu
23:28et donc du bouche-à-oreille
23:29il y avait aussi
23:30des américains
23:31et donc
23:31franchement
23:34c'était bien
23:34comme concert
23:35le French Elvis
23:36ça devait lui faire plaisir
23:37oui
23:37tous les paparazzi
23:39là-bas
23:40à Los Angeles
23:40ça l'appelait comme ça
23:41les américains
23:42ou les latinos
23:44alors dans ce concert
23:45à Los Angeles
23:46il y a notamment
23:47cette chanson
23:47pourquoi ne reviendrais-tu pas
23:51puisque je t'attends
23:55pourquoi ne reprendrais-tu pas
23:58l'attente avec cette voix
23:59instinctive en permanence
24:02une chanson de Christophe Myosec
24:03parce qu'il avait toujours
24:04choisi ses auteurs
24:06en fonction de l'air du temps
24:07Myosec
24:09oui
24:09qu'on a eu l'occasion
24:10de rencontrer
24:11justement avec
24:12qui était
24:13très
24:16comment dirais-je
24:17très touchant
24:18en fait
24:18très
24:20très humble
24:21très gentil
24:22limite timide
24:23mais
24:24on sentait
24:25qu'il y avait eu
24:27un truc
24:28avec l'artiste
24:29qui était passé
24:30et c'est pour ça
24:31que ça avait fait
24:31une chanson
24:32vraiment bien
24:33car Johnny avait
24:34l'instinct de la chanson
24:35l'instinct de la chanson
24:36qu'il fallait choisir
24:38je pense
24:40oui
24:41on ne fait pas
24:42la carrière
24:43qu'il a faite
24:43aussi longue
24:44si on n'a pas
24:45le bon choix
24:46des chansons
24:46voilà
24:47c'est pas toujours lui
24:49qui a insisté
24:50pour faire telle ou telle chanson
24:51des fois il y a
24:51les maisons de disques
24:52aussi qui poussent derrière
24:53mais oui
24:55lui effectivement
24:56il avait
24:56il savait faire
24:57il sentait les choses
24:58puis il était très très dur
25:00il ne se faisait pas avoir
25:01un jour
25:02je ne dirai pas qui
25:03un de ses auteurs
25:05n'a pas voulu donner
25:06les droits d'édition
25:07d'autres chansons sont arrivées
25:08elles ont fini directement
25:09à la poubelle
25:10il n'a même plus voulu
25:11entendre parler
25:12car il n'aimait pas
25:13se faire avoir
25:14il était très honnête
25:15oui
25:16oui
25:17il savait ça
25:18c'est un peu normal
25:19je sais qu'il y avait eu
25:20des soucis
25:20avec
25:21un auteur
25:24ou avec le frère
25:25d'un auteur
25:25même
25:26donc je sais que
25:27ça avait été un peu compliqué
25:28oui j'avais entendu
25:29parler de ça
25:30effectivement
25:30c'est pas mon époque
25:31oui j'en avais entendu parler
25:32alors Johnny à Los Angeles
25:34c'est une partie de votre livre
25:35car vous avez suivi
25:36Johnny à Los Angeles
25:37Patrick Roussel
25:38pendant des années
25:38oui
25:39alors à l'époque
25:41je ne vivais pas
25:42à 100%
25:42parce que même lui
25:43ne vivait pas à 100%
25:44il n'avait pas encore
25:45les papiers définitifs
25:47donc on faisait
25:48des longues saisons
25:49des longues périodes
25:50et
25:51c'était
25:52différent
25:53c'était une autre vie
25:54lui était beaucoup plus
25:56calme relâché
25:57parce qu'en fait
25:58il pouvait très bien
25:59aller dans un restaurant
26:00dans un supermarché
26:02faire ses cours
26:02il n'y avait pas de problème
26:03on était
26:05beaucoup suivi
26:06par les paparazzi
26:06beaucoup
26:07et là la gestion
26:09est un peu plus compliquée
26:10parce qu'en France
26:10les règles sont différentes
26:13là-bas aux Etats-Unis
26:14ils peuvent venir
26:15vraiment au contact
26:16aux Etats-Unis
26:17on ne peut pas faire grand chose
26:18voilà
26:18et en France
26:20on pouvait les mettre
26:21un peu plus à distance
26:21enfin
26:22donc il a fallu
26:23gérer ça un peu
26:24c'était mon boulot
26:25donc il a fallu
26:26établir certaines règles
26:27ça n'a pas été toujours facile
26:29mais ça
26:29c'est rentré après
26:31mais par contre
26:32après il y avait
26:32des super bons moments
26:33les balades en moto
26:36dans les canyons
26:37dans Malibu
26:38voilà
26:38ça c'était génial
26:39comme on le voit
26:40en couverture
26:41du vélo
26:41sur la plage
26:42à Ménisbis
26:43voilà
26:44ce sont des moments
26:45que peu de personnes
26:46n'ont pu faire
26:47partager avec lui
26:48le vélo justement
26:49alors qu'on n'imagine pas
26:51Johnny faire du vélo
26:52il en faisait
26:52et il avait même
26:53une remorque
26:55ah ça c'était Laetitia
26:56qui avait la petite remorque
26:57pour porter les enfants
26:58derrière
26:59c'est pour
26:59John et Joy
27:00et oui oui
27:02donc
27:02elle transportait
27:04les petites derrière
27:04et c'était
27:05pardon
27:06c'était la petite balade
27:07du dimanche matin
27:09ça c'était cool
27:10en même temps
27:12un jour je crois
27:12que la clé
27:13de la remorque
27:15a disparu
27:16oui oui
27:17vous avez bien lu
27:17c'est ce qui s'est passé
27:19oui effectivement
27:20quand on a
27:22j'ai rangé les vélos
27:23raccroché les vélos
27:24derrière la voiture
27:24j'ai dû laisser la clé
27:25sur le porte-vélo
27:27qui se verrouillait
27:29et j'ai déchargé les vélos
27:31et quand j'ai voulu retirer
27:32le porte-vélo
27:33de la voiture
27:33et bien j'avais plus la clé
27:34je pouvais plus le faire
27:35et donc je suis allé
27:37chez un monsieur
27:39serrurier
27:40qui m'a fait ça
27:41en 10 secondes
27:42il a crocheté la serrure
27:44et j'ai dit
27:44ah ouais lui
27:45il est bon
27:45voilà
27:46en 10 secondes
27:47il avait crocheté la serrure
27:48il m'a démonté
27:48le porte-vélo
27:50et il m'a même fait
27:50des doubles
27:51j'ai dit ok
27:52donc ça sert à rien
27:53de fermer la porte à la maison
27:54et Johnny n'en a rien su
27:57non
27:57s'il n'y avait pas besoin
27:59de savoir
28:00voilà
28:01j'ai toujours tout fait
28:03pour préserver
28:04sa sécurité
28:07certes
28:07parce que c'était
28:08ma fonction première
28:09de le conduire
28:10dans les meilleures conditions
28:11c'était aussi ma fonction
28:12et après
28:13de préserver sa tranquillité
28:14tous les soucis
28:15s'il n'y avait pas besoin
28:16de savoir
28:16voilà
28:17alors on connait
28:18les road trips
28:19de Johnny
28:19sur la route 66
28:20mais ce qu'on ne sait pas
28:22et je l'ai appris
28:22dans votre livre
28:23Patrick Roussel
28:24c'est que vous étiez
28:25derrière avec une voiture
28:26oui tout à fait
28:27voilà
28:28moi je conduisais
28:28je conduisais le pick-up
28:30qui transportait
28:30tous les bagages
28:31et
28:32donc j'ai fait
28:34aussi ce road trip
28:35donc c'était
28:37super
28:37c'est encore
28:39c'était un rêve
28:40qui m'a fait vivre
28:42derrière dans le livre
28:44on voit
28:44il y a des photos
28:45perso
28:46que c'est moi
28:47qui ai faites
28:48jamais j'aurais imaginé
28:50un jour
28:51que je ferais un livre
28:52photo
28:52de mon parcours
28:54sinon j'en aurais fait
28:55davantage des photos
28:56mais je suis très fier
28:58aujourd'hui
28:59de l'avoir fait
28:59et que mes photos
29:00sont dans le livre
29:01oui en plus
29:02il posait sans problème
29:03pour les photos
29:03et il y avait un côté star
29:05même pour une photo
29:06amicale
29:07ah ben oui
29:07c'est même lui
29:08il y a des photos
29:09c'est lui qui m'a demandé
29:10que je le prenne en photo
29:12parce que moi
29:12j'osais pas
29:12c'est pas mon boulot
29:13et j'osais pas en fait
29:15et puis je me disais
29:16si je fais une photo
29:17qui est pas belle
29:19ou quoi que ce soit
29:19il va me tomber dessus
29:20derrière
29:20et puis non
29:22en fait
29:22il s'est prêté au jeu
29:23jusqu'à ce qu'après
29:24arrive un photographe
29:25professionnel
29:26sur la route
29:27voilà
29:28mais il est arrivé
29:28à moitié chemin
29:29donc moi j'avais fait
29:30mes photos avant
29:30exactement
29:31alors il se trouve aussi
29:32que les déjeuners
29:33étaient tranquilles
29:34dans les restaurants
29:34de bikers
29:35oui
29:36ah oui
29:36alors il était tranquille
29:39sauf s'il décidait
29:40de fumer
29:41ah
29:41voilà
29:42parce que là
29:43effectivement
29:43en France
29:45il avait
29:45quelques passe-droits
29:47dans certains restaurants
29:48aux Etats-Unis
29:50personne ne le connait
29:51et surtout pas à Santa Fe
29:52et quand il a lu
29:53une cigarette
29:54on lui fait la remarque
29:55deuxième
29:56le serveur lui fait
29:57la remarque
29:57à nouveau
29:57alors troisième
29:58je vois que c'est
29:59le manager
29:59qui va prendre
30:00son téléphone
30:01là je dis
30:02il faut que j'arrête
30:03voilà
30:04donc je me lève
30:05et je lui dis
30:05patron
30:06il faut arrêter
30:07sauf que quand je le fais
30:09je ne sais pas
30:10quelle va être sa réaction
30:11mais il faut y aller
30:12il faut le faire
30:12parce qu'on n'a pas
30:13envie d'aller en prison
30:14pour sa cigarette
30:16et donc j'y vais
30:18et puis il me dit
30:19bon je ne dirai pas
30:21ce qu'il m'a répondu
30:21exactement
30:21mais on s'en va
30:22exactement
30:23voilà
30:23et bien j'ai dit
30:24super on s'en va
30:25il roulait aussi très vite
30:28oui
30:29en voiture essentiellement
30:30en moto
30:31non en voiture
30:32oui ça lui arrivait
30:32de rouler très vite
30:33mais en moto ça allait
30:34non en moto ça allait
30:36voilà on n'était plus
30:37sur de la balade en moto
30:37exactement
30:38mais il y avait aussi
30:39celui que vous appelez
30:40Gaston Lagaffe
30:41qui était ivreigné
30:42car il avait quelques soucis
30:46avec ses clés de moto
30:47oui oui
30:47je ne sais pas pourquoi
30:48il ne les a pas accrochés
30:49à la ceinture de son jean
30:50voilà parce qu'effectivement
30:51oui deux fois
30:52deux fois
30:52on est parti
30:54il avait perdu la clé
30:55voilà
30:56parce qu'à savoir
30:57que donc on peut démarrer
30:58la moto sans clé
31:00parce qu'à partir du moment
31:01on a le transpondeur sur soi
31:02sauf que
31:04enfin vous si il est à proximité
31:05mais si on démarre
31:06et si le truc il reste par terre
31:08mais quand on va s'arrêter
31:09au prochain arrêt
31:10la moto ne redémarrera plus
31:11deux fois c'est arrivé
31:13et puis vous avez fait
31:15de la moto avec lui aussi
31:16oui
31:16oui
31:17j'en ai fait
31:18j'en ai fait à Los Angeles
31:19essentiellement
31:20oui
31:20et là il fallait suivre
31:22oui ça
31:23ça allait
31:24ça allait encore
31:25mais surtout non
31:26j'en ai fait à Paris aussi
31:27là par contre oui
31:28c'était un peu plus compliqué
31:29parce qu'à cette époque là
31:30j'avais
31:30pas encore mon permis moto
31:32donc j'avais juste
31:32une 125
31:33que je pouvais conduire
31:34avec le permis voiture
31:35et lui par contre
31:36il avait une grosse cylindrée
31:37et donc c'était
31:39là effectivement
31:40c'est plus sportif
31:41non seulement c'est dans Paris
31:42c'est plus compliqué
31:43et en plus
31:44j'étais pas équipé pour
31:46donc là c'était
31:46un peu plus sportif
31:47vous évoquez aussi
31:49dans ce livre
31:49Patrick Roussel
31:50un séjour
31:52dans une réserve indienne
31:54où il y avait des bières
31:55qui étaient dissimulées
31:56oui
31:56parce que dans les réserves indiennes
31:59la loi fait
32:00qu'ils n'ont pas le droit
32:01d'avoir de l'alcool
32:01et donc on n'a pas
32:03nous le droit
32:04de traverser la réserve indienne
32:05avec de l'alcool
32:06bon
32:07on était juste sur
32:09de la bière
32:09effectivement
32:10on l'est pas
32:10mais donc du coup
32:12c'était caché au fond
32:12de la glaciaire
32:13et par dessus
32:14je mettais des canettes
32:16de Caneo
32:17qui était le sponsor
32:19du voyage
32:20c'était les boissons énergisantes
32:21donc je mettais ça par dessus
32:23si toutefois
32:24on avait eu un contrôle
32:24ce qui n'est pas arrivé
32:25donc
32:26mais
32:27voilà
32:28c'était
32:28il fallait faire quand même attention
32:30c'était le guide
32:31d'ailleurs
32:31qui aujourd'hui
32:34tourne encore là-bas
32:35qui nous avait dit
32:36attention
32:36pas d'alcool
32:37il ne faut pas montrer d'alcool ici
32:38parce que sinon
32:39on va avoir des soucis
32:39avec les indiens en plus
32:41on ne peut pas fumer
32:42dans les restaurants
32:42on ne peut pas boire
32:43de bière à n'importe où
32:44c'est compliqué
32:45en revanche
32:46il y avait une chose
32:47qui l'a marqué
32:48et qui vous a marqué
32:49c'est sa Cadillac bleue
32:51qui était vraiment
32:52une voiture exceptionnelle
32:53c'est une de mes préférées
32:56que j'ai conduite
32:57qu'est-ce que c'est
32:58il avait acheté
32:59cette voiture
33:00au Los Angeles
33:00et on le remarquait
33:01avec cette voiture
33:02il l'a fait entièrement refaire
33:03il l'a fait faire
33:04comme exactement
33:05comme il la voulait
33:06et c'est je pense
33:08oui
33:09une des voitures
33:10les plus photographiées
33:11que j'ai eues
33:12que j'ai eu l'occasion
33:13de conduire
33:14et même à Los Angeles
33:15les gens photographiaient
33:16la voiture
33:16ils ne savaient même pas
33:17qu'est-ce qui était dedans
33:18ils photographiaient la voiture
33:20et pourquoi ?
33:21parce qu'elle était magnifique
33:22elle est toujours magnifique
33:23puisque le 14 juin
33:25je vais faire une séance
33:26de dédicace
33:26à côté de cette voiture-là
33:27oui parce qu'elle a été reprise
33:29elle a été rachetée
33:30dans un showroom
33:31elle se trouve à Annecy maintenant
33:32et comme ça
33:33dans une voiture de collection
33:34voilà
33:35c'est un monsieur
33:36qui était fan de l'artiste
33:38qui a les moyens
33:39d'acheter des véhicules
33:41un peu d'exception
33:42et il se trouve aussi
33:43que Johnny
33:44avait beaucoup de voitures
33:45et vers la fin de sa vie
33:46sachant que c'était presque la fin
33:48il a acheté
33:49plein de voitures
33:51il semblerait
33:52qu'il se sortait plaisir
33:53il a eu bien raison
33:53voilà
33:55donc on entre vraiment
33:56avec une Lamborghini
33:57avec le 4x4 Bentley
33:58enfin voilà
33:59il s'est fait un peu plaisir
34:00à la fin
34:01oui c'était à Marne-la-Coquette
34:02Marne-la-Coquette
34:03avec des invités
34:04que vous alliez chercher
34:05à Paris
34:06parce que pour lui
34:06Marne-la-Coquette
34:07c'était loin de Paris
34:08oui au début
34:09ils pensaient que Marne-la-Coquette
34:10était sûrement
34:11je ne sais pas où
34:11à côté d'Orléans
34:12je n'en sais rien
34:13mais voilà
34:15donc il y avait des invités
34:16je devais aller les chercher
34:17comme évidemment
34:18ils recevaient beaucoup
34:19parce que c'était
34:19leur nouvelle maison
34:20ils voulaient la montrer
34:21c'était tout à fait normal
34:22sauf que les invités
34:23soi-disant
34:24il n'y a pas de taxi
34:24qui pouvait monter là-haut
34:25donc moi j'allais les chercher à Paris
34:26et je venais les récupérer
34:28après le repas
34:29pour les ramener chez eux
34:30pour après revenir
34:31à Marne-la-Coquette
34:32déposer la voiture
34:33pour récupérer la mienne
34:35et rentrer chez moi
34:37et encore une fois
34:37il a été
34:38il a été
34:40super gentil
34:42parce que
34:43il a bien vu
34:44que ce n'était pas normal
34:46que je fasse ça
34:46et au bout de quelques temps
34:48il avait dit à son épouse
34:50stop
34:50il y a des taxis
34:52qui viennent ici
34:52et voilà
34:54donc Patrick
34:54ce n'est pas le chauffeur
34:55de mes invités
34:56mais il y en a un
34:58particulièrement
34:59lui j'ai pris plaisir
35:01à le ramener
35:01parce que Laurent Gérard
35:02j'ai bien compris
35:04là où vous vouliez venir
35:06c'est que Laurent Gérard
35:08j'ai passé un moment
35:08alors là
35:09j'aurais pu l'amener
35:10à Orléans lui par contre
35:11parce que
35:12c'était un sketch
35:13permanent dans la voiture
35:14complètement
35:15il n'arrête pas
35:16il n'arrêtait jamais
35:17il adore Johnny
35:19et Johnny
35:20la première fois
35:20que Laurent l'a imité
35:22il est arrivé vers lui
35:23à l'Olympia
35:23mais avec un regard noir
35:25Laurent a eu très peur
35:26en fait c'était une blague
35:27il s'aimait beaucoup
35:29oui oui
35:30ils s'appréciaient beaucoup
35:31ils se sont croisés beaucoup
35:32ils ont même fait des duos
35:34oui
35:34ensemble
35:34il a même fait chanter
35:36Laurent au Stade Gerland
35:38à Lyon
35:39oui
35:39donc non non
35:40il s'appréciait beaucoup
35:41alors il y a encore
35:42d'autres souvenirs
35:43dans ce livre
35:44qu'on va évoquer
35:45à travers la date
35:46de sa sortie
35:46le 28 mai 2025
35:48à tout de suite
35:49sur Sud Radio
35:49avec Patrick Roussel
35:51Sud Radio
35:52les clés d'une vie
35:53Jacques Pessis
35:54Sud Radio
35:55les clés d'une vie
35:56mon invité Patrick Roussel
35:57donc vous avez sorti
35:59le 28 mai 2025
36:00quelques jours donc
36:01avant le 82e anniversaire
36:04de Johnny
36:04un livre pour ceux
36:06qui l'appelaient Johnny
36:07chez Mario Editions
36:08c'est à dire
36:09pas la suite
36:10mais un complément
36:12au livre
36:12que vous avez fait
36:13il y a deux ans
36:13d'abord ce livre
36:14il y a deux ans
36:15ça a été un immense succès
36:17c'était
36:17tout le monde
36:18l'appelait Johnny
36:19oui tout à fait
36:20et vous avez bien utilisé
36:22le mot complément
36:23c'est effectivement ça en fait
36:24alors comment d'abord
36:26êtes-vous rentré
36:26au service de Johnny
36:27le hasard le plus complet
36:31ça a commencé l'histoire
36:32en Guadeloupe
36:33parce que je vivais là-bas
36:35je travaillais dans la sécurité
36:36là-bas
36:37et la personne pour qui je travaillais
36:38m'avait désigné chauffeur
36:39lors d'un concert là-bas
36:40et l'histoire après
36:43je suis rentré
36:44en région parisienne
36:45et j'ai été contacté
36:48pour aller me présenter
36:49ils m'ont reconnu
36:51parce que c'était deux mois après
36:52donc ils m'ont reconnu
36:53des Antilles
36:54et j'ai commencé là
36:56et puis l'histoire était partie
36:57et vous avez découvert
36:59un autre Johnny
36:59que le public
37:00ne connait pas forcément
37:01oui mais j'ai connu
37:03l'artiste
37:04dans sa vie privée
37:05dans son intimité
37:06avec les bons
37:08les mauvais côtés
37:09mais voilà
37:10moi j'ai vécu
37:11j'ai tout partagé avec
37:12voilà
37:12tout à fait
37:13et ce livre
37:14c'est un complément
37:15et surtout
37:16vous le racontez
37:17avec affection
37:18parce qu'il y a tellement
37:19de buzz
37:19j'ai compté
37:20il y a 95 livres
37:21sur Johnny
37:22oui
37:22oui non non
37:24je le fais
37:26avec le plus grand respect
37:29que j'avais pour lui
37:30et que j'ai toujours pour lui
37:32voilà
37:32et que je garderai
37:33parce que je trouve
37:35que c'est quelqu'un de respectable
37:36et qui a été
37:38vraiment
37:39vraiment très agréable
37:41avec moi
37:42il a toujours été gentil
37:43avec moi
37:43il a fait plein de choses
37:44pour moi
37:45et donc je ne vois pas
37:46aujourd'hui
37:47même si je raconte
37:48des choses
37:48qui pourraient
37:49qui rentrent un peu
37:51dans l'intérêt limité
37:51certes
37:52et pas toujours
37:53super positive
37:54mais ça ne fait rien
37:55j'essaye de le faire
37:56avec le plus grand respect
37:57oui effectivement
37:57il y a une chose
37:58qu'on apprend finalement
37:59c'est que Johnny
37:59qui était un solitaire
38:01en voiture
38:02il parlait tout seul
38:03et quand il partait
38:06dans ses pensées
38:07lesquelles
38:08ça par contre
38:09il n'y a que lui
38:09qui le sait
38:10effectivement
38:12il partait
38:13et il arrivait même
38:14à parler tout seul
38:14voilà
38:15donc là je savais
38:16que ce n'était pas la peine
38:16que moi je parle
38:17parce que tout le monde
38:18dans tous les cas
38:19il n'allait pas me calculer
38:19oui oui
38:21c'était
38:21en fait il marmonnait
38:23voilà
38:24il faisait son histoire
38:25dans sa tête
38:25et il marmonnait
38:27voilà
38:27il partait loin
38:28il était loin
38:29et il n'en parlait plus jamais
38:31on ne savait pas
38:31ce que ça devenait
38:32ce qui était dans sa tête
38:33je ne sais pas
38:33ça là je ne peux pas dire
38:35voilà
38:35c'était peut-être lui
38:36ses idées de projets
38:37de nouveaux concerts
38:38de nouveaux films
38:39je ne sais quoi
38:40ou de nouvelles maisons
38:41mais il était bavard
38:43quand il voulait
38:43moi je me souviens
38:44un jour
38:44je suis chez lui
38:45Villa Molitor
38:46pour une émission de radio
38:47on y parle normalement
38:49et après l'émission
38:50il a commencé
38:51à me raconter
38:52des histoires
38:53de ses rêves de bateau
38:54ça a duré une heure et demie
38:55il n'arrêtait pas
38:56quand il a commencé à parler
38:57mais ça ça ne m'étonne pas
38:58parce qu'en fait
38:59il ne parlait pas beaucoup
39:00il était assez impressionné
39:02avec les micros
39:02les interviews
39:03tout ça
39:03on a bien vu
39:04que ce n'était pas
39:05son spécialité
39:06en revanche
39:06après
39:07une fois que tout est éteint
39:08il n'y a plus de micro
39:09il n'y a plus de caméra
39:10il n'y a plus rien
39:10là après c'est monsieur tout le monde
39:12quasiment
39:12et là il pouvait parler
39:13normalement
39:14alors il y avait aussi
39:15ces concerts
39:16et il y avait une tradition
39:17c'est-à-dire qu'il ne laissait jamais
39:19ces objets de valeur
39:20dans sa loge
39:21il voulait confier
39:21peu
39:22oui très peu
39:22effectivement souvent
39:23il me les confiait
39:24parce qu'il savait que
39:26dans tous les cas
39:27je serais là à la sortie
39:28et qu'à la sortie
39:29qu'est-ce que je ferais
39:29je lui remettrais tout de suite
39:30la même robe
39:31effectivement il y avait
39:32des endroits
39:32où les loges
39:33n'étaient pas forcément sécurisées
39:35et donc il préférait
39:36que ce soit moi
39:36qui les garde
39:37montres
39:38essentiellement montres
39:40papiers
39:40téléphones
39:41il y a eu je crois
39:43une histoire un jour
39:44lorsqu'il a donné
39:44un concert
39:45pour la maison quartier
39:47oui alors
39:48non c'est pas tout à fait ça
39:50l'histoire
39:50je suis désolé
39:51de me reprendre
39:52c'est
39:52le premier concert
39:55qu'il a fait
39:55donc après
39:56ses soucis de santé
39:57à Los Angeles
39:58ça s'est fait sur une péniche
39:59et il y a beaucoup de gens
40:02qui lui avaient offert
40:03des cadeaux
40:03parce que je crois
40:05que c'était même
40:05l'occasion de son anniversaire
40:06me semble-t-il
40:07et notamment
40:08il a eu reçu
40:10une montre quartier
40:10de la maison de quartier
40:11sauf que cette montre là
40:12je ne l'ai jamais vue
40:13tous les cadeaux
40:14qu'il avait reçu
40:15je les avais récupérés
40:16je les avais mis dans une pièce
40:17et quand le bateau
40:19s'est arrêté
40:20la péniche
40:21j'ai tout rechargé
40:22dans la voiture
40:22et puis voilà
40:23sauf que la montre
40:23je ne l'ai jamais vue
40:24elle a disparu
40:25et donc il m'a reproché
40:26d'avoir perdu sa montre
40:27je ne l'ai jamais vue
40:28la montre
40:29je ne pouvais pas la garder
40:30voilà
40:31ce n'est pas grave
40:32ça a duré deux jours
40:33le truc
40:34et puis il a reçu
40:35une autre montre quartier
40:36et puis c'était terminé
40:37qu'il n'a jamais porté
40:38en plus
40:39en plus oui
40:39alors il y avait aussi
40:41les coups
40:42qu'il fallait garder
40:43c'est-à-dire qu'il y avait
40:44le secret professionnel
40:45notamment un jour
40:46il s'est blessé
40:47avec un gros orteil
40:49et il a fallu
40:50que vous gardiez le secret
40:51pour que Laetitia
40:52ne s'aperçoive de rien
40:52oui
40:53c'est ça
40:54oui oui oui
40:55il a mis un coup de pied
40:56dans le pied de son lit
40:59à Kstade
41:00et il s'était bien ouvert
41:02le pied
41:02donc ça avait bien saigné
41:04il y avait du sang
41:05un peu partout
41:06sur la moquette
41:06donc on a fait
41:08ce que nous n'avons pu
41:09avec la gouvernante
41:10là-bas
41:10et après la gouvernante
41:12effectivement
41:13elle fait intervenir
41:14une entreprise de nettoyage
41:16pour tout nettoyer
41:16qu'il n'y ait pas de traces
41:17comme ça
41:17Laetitia
41:18aujourd'hui elle le sait
41:19elle le saura
41:20si elle lit le livre
41:21je lui fais confiance
41:23quelqu'un lui rapportera
41:24mais
41:26voilà
41:27effectivement
41:28il fallait garder
41:29ce souci là
41:29à certaines choses
41:30oui notamment
41:30quand il voyait Laura
41:32là c'était pas simple
41:33non plus
41:33voilà
41:35les débuts
41:36les débuts
41:37avaient été compliqués
41:37de mon
41:38quand j'ai commencé
41:40à travailler
41:41ça avait été
41:41une partie
41:42de
41:42des situations
41:44un peu compliquées
41:45pour moi
41:45effectivement
41:46je ne comprenais pas
41:46et il fallait faire
41:49comme s'il ne la voyait pas
41:50alors qu'il allait déjeuner avec
41:52et je ne comprenais pas pourquoi
41:54je n'ai jamais vraiment compris
41:55d'ailleurs
41:56même encore aujourd'hui
41:57et
41:57ça me mettait
42:00en fait moi
42:00dans une situation
42:01un peu ambiguë
42:01parce que
42:03ça aurait été
42:04des années plus tard
42:05après des années plus tard
42:06il se voyait
42:07donc là il n'y avait plus de soucis
42:08il n'y avait plus de cachotterie
42:09mais à ce moment là
42:11si j'avais été
42:13pris en train de cacher ça
42:15ça aurait pu
42:16se retourner contre moi
42:17et vous expliquez
42:18dans ce livre
42:19Patrick Roussel
42:19combien Laetitia a changé
42:22au contact de Johnny
42:22combien elle est devenue
42:24rock'n'roll
42:24oui
42:26alors elle est devenue
42:27rock'n'roll
42:28oui un peu
42:28pour tout
42:29bon
42:30il y a eu une évolution
42:31vestimentaire
42:32bon mais ça c'est
42:32c'est un peu normal
42:33parce que
42:34forcément
42:34elle a rencontré
42:36plein de gens
42:37elle est allée
42:38dans d'autres boutiques
42:39donc
42:40elle a eu les moyens
42:41de suivre une monde
42:43donc elle a fait ça
42:44il y a eu
42:45les tatouages aussi
42:46voilà il y a eu
42:47les tatouages
42:48donc effectivement
42:49elle est devenue
42:50rock chic
42:52voilà avec le temps
42:53les tatouages
42:54Johnny adorait ça
42:55oui
42:56et c'était presque
42:56une obligation
42:57pour son entourage
42:58il incitait à le faire
43:01oui effectivement
43:02il incitait
43:02notamment
43:03je sais que
43:04c'est
43:04Mami Rock
43:06la grand-mère de Laetitia
43:07en avait eu un petit
43:08Mathieu Chedid
43:09y était passé
43:10à Los Angeles
43:10et voilà
43:11même s'il était
43:12assez réfractaire au début
43:14mais vu l'insistance
43:15après trois semaines
43:18d'enregistrement
43:19d'un album
43:20à Los Angeles
43:20il a craqué
43:21il l'a fait
43:21voilà
43:22en même temps
43:23Johnny faisait très attention
43:24à ses tatouages
43:25il réfléchissait
43:26avant de faire un tatouage
43:27vous le racontez
43:28ah oui
43:28on allait là-bas
43:31on allait
43:32à Los Angeles
43:33il allait seul
43:34dans le salon
43:34de tatouage
43:35il avait une idée
43:37il regardait des modèles
43:38après il discutait
43:39avec le tatoueur
43:40le tatoueur refaisait tout ça
43:41ça se faisait rarement
43:43le jour même
43:44après donc il revenait
43:45il re-regardait
43:46puis après il faisait faire
43:48effectivement des tatouages
43:50il en avait quelques-uns
43:51sur le corps
43:52et il y avait un loup aussi
43:54oui
43:54ça le loup
43:55il l'avait fait
43:55bien avant
43:57c'est un loup
43:57le loup
43:59il a été tellement repris
44:00il y a tellement de fans
44:01qui ont voulu refaire
44:03le même loup
44:03c'était peut-être
44:06un de ses premiers
44:07qui l'a fait
44:07je ne sais pas
44:08je ne sais pas
44:09mais celui-là
44:09moi je l'ai toujours vu avec
44:11il ne vous a jamais obligé
44:12à faire des tatouages
44:13non je l'avais déjà
44:14je l'avais déjà
44:15et je les ai faits tout seul
44:16après
44:16il n'avait pas besoin
44:17de me forcer pour ça
44:18il y a quelqu'un
44:19qui l'a forcé
44:20Amanda Aster
44:21qui a fait un livre
44:21avec lui
44:22cette jeune femme
44:24qui a écrit très bien
44:25il lui avait dit
44:27si on vend
44:27500 000 exemplaires
44:28de ce livre
44:29tu feras un tatouage
44:31et elle s'est fait faire
44:32un tatouage
44:33derrière le coup
44:33parce que le livre
44:34a été un gros succès
44:35ça ne m'étonne pas
44:36il y avait aussi
44:37vous le racontez
44:38les séances de shopping
44:39à Los Angeles
44:40où c'était tranquille
44:41Patrick Roussel
44:41oui
44:42ça le shopping
44:43en Los Angeles
44:44c'était bien
44:44parce que c'était tranquille
44:45des fois un peu long
44:46parce que justement
44:47comme il n'était pas pressé
44:48il n'était pas stressé
44:49donc du coup
44:49c'était un peu long
44:49mais oui
44:51c'était un gros
44:52c'était un gros acheteur
44:54quand même
44:55il avait la fièvre acheteuse
44:57oui
44:58et puis il aimait bien ça
44:59il aimait bien
44:59s'acheter des
45:00alors il aimait bien
45:02chiner
45:03c'était
45:03alors beaucoup de
45:05beaucoup de bracelets
45:05de bagues
45:07des chapeaux
45:08mais aussi
45:08beaucoup de vêtements
45:09il achetait quand même
45:10beaucoup de vêtements
45:11il aimait bien
45:12être
45:12suivre la mode
45:16avoir des nouvelles pièces
45:17des produits
45:18un peu
45:19un peu
45:19un peu rare
45:21des choses
45:21qu'il avait
45:22qu'on ne trouvait pas partout
45:23il aimait bien ça
45:25c'est un point commun
45:26qu'il avait avec Charles Aznavour
45:27d'ailleurs
45:28Aznavour
45:29il l'avait hébergé
45:30pendant deux ans
45:31à ses débuts
45:32à Montfort-la-Maurie
45:33quand il n'avait pas
45:34de logement
45:35et c'est vrai que Aznavour
45:37dès qu'il passait devant
45:38une boutique
45:38il achetait quelque chose
45:39donc Johnny
45:40tenait peut-être ça
45:41d'Aznavour
45:42peut-être bien
45:42parce que même
45:43quand on a fait
45:43la route 66
45:44il achetait des bracelets
45:48dans des petits shops
45:50au bord de la route
45:51et il fallait
45:53qu'il repasse avec un truc
45:54et puis vous évoquez
45:56il y a des photos
45:57ce fameux rallye
45:59le Paris-Dakar
46:00qu'il a fait
46:01et là aussi
46:01ça a été quelque chose
46:02d'extraordinaire
46:03oui
46:04ça c'est parce que
46:05à l'époque
46:07le rallye de Paris-Dakar
46:09n'était pas comme
46:10il est aujourd'hui
46:10mais donc
46:11c'était
46:11plus familial
46:14on va dire
46:14même si
46:15c'était très dur
46:16pour moi
46:17c'était un rêve d'enfant
46:17et je me suis retrouvé là
46:18et lui
46:19il a roulé
46:20mais franchement
46:21il a roulé super bien
46:23et surtout
46:24c'est qu'il a eu
46:24quand même
46:25la chance
46:25d'avoir
46:26un grand pilote
46:27qui était son copilote
46:28René Mech
46:28et les deux
46:30ils ont fait
46:31un super boulot
46:32ils se sont super bien
46:33entendus
46:34et il roulait
46:35ça s'était très bien passé
46:36il a roulé bien
46:37ça a été long
46:39ça a été dur
46:40même pour lui
46:42mais il l'a fait
46:44et franchement bravo
46:45et il y a eu aussi
46:46on en a peu parlé
46:47le rallye de Tunisie
46:48qui a été beaucoup plus compliqué
46:49Patrick Roussel
46:50oui le rallye de Tunisie
46:53là par contre
46:55il s'était blessé
46:57sur le rallye de Tunisie
46:58il s'était blessé
46:58il s'était cassé la clavicule
47:00parce qu'il avait fait
47:00ils appellent ça
47:02une casquette
47:02en fait
47:03donc en haut d'une dune
47:04bam sa voiture
47:05elle a manqué
47:05de faire un tonneau
47:06il s'est blessé à l'épaule
47:08il a été opéré au retour
47:10du rallye
47:10mais il a quand même
47:11terminé le rallye
47:12encore une fois
47:13c'était une preuve
47:13qu'il avait une santé
47:16une consistance hors norme
47:17se casser la clavicule
47:19et terminer le rallye
47:20c'est absolument incroyable
47:21il avait été opéré
47:22dans une clinique 16ème
47:23à la porte de Saint-Cloud
47:25ça faisait partie
47:26de son quotidien
47:27presque ce genre de choses
47:28c'est à dire que
47:29s'il commençait quelque chose
47:30il fallait aller au bout
47:31voilà
47:31quand il s'est arrêté
47:32en tournée
47:33parce qu'il avait mal au dos
47:35c'est qu'il ne pouvait vraiment plus
47:37voilà
47:38il était arrivé au bout
47:39du bout du bout
47:40sinon il allait à fond
47:43et il y avait aussi
47:44ces concerts improvisés
47:45que vous avez vécu
47:46quelquefois
47:47au Club de l'Étoile
47:49ou ailleurs
47:49pour des soirées
47:50racontez-moi
47:51Patrick Aucel
47:51oui
47:52alors très souvent
47:54c'est parce qu'en fait
47:54l'ambiance se prêtait à ça
47:56alors peut-être
47:57un petit peu aussi
47:57un petit peu d'alcool
47:59qui fait que
47:59ça désinive aussi
48:01et voilà
48:02il y a un piano
48:03il y a quelqu'un qui joue
48:04il y a quelqu'un qui chante
48:05ou il y a un truc
48:06bon ben
48:07il y a un air
48:08qui lui plaît bien
48:09et puis hop
48:09c'est parti
48:10il va se mettre à côté
48:11et puis il chante
48:12et bon
48:13là d'un seul coup
48:14c'est plus la même
48:15ambiance
48:16d'un seul coup
48:16c'est quand même
48:17tous les gens s'arrêtent
48:20arrêtent leurs conversations
48:21et regardent
48:21voilà
48:22ils sont au spectacle
48:23il y a eu l'étoile
48:25pour ça
48:26il y a eu
48:26le mariage
48:28des mariages
48:29les mariages
48:30alors
48:30mariage de Mimimati
48:33oui
48:33pas mal là
48:34joli
48:35joli petit showcase
48:36il y a eu
48:38le mariage de Patrick Bruel
48:39là on était encore
48:40montés en gamme
48:41parce que là
48:41il y avait un vrai concert
48:42on était encore
48:43montés en gamme
48:44mais improvisé tout ça
48:45alors là semi-improvisé
48:47Brian Patrick Bruel
48:48semi-improvisé
48:49voilà
48:49il y a l'orchestre
48:51il y a des musiciens
48:51et des musiciens
48:52qu'ils connaissent
48:53à un moment donné
48:54ils savent très bien
48:56qu'il va craquer
48:57il va monter
48:58moi je l'ai vécu
48:59à l'Élysée Matignon
49:00une discothèque parisienne
49:01où il fête
49:02les 31 ans de Sardou
49:03il est à table avec lui
49:04il est au sous-sol
49:05et puis au premier
49:06il y a un orchestre
49:07de tango
49:08donc il monte
49:09avec ses musiciens
49:10vers 2h du matin
49:11les musiciens
49:12virent les musiciens
49:13de tango
49:13Johnny et Sardou
49:14prennent un micro chacun
49:16et ça a été un concert
49:17de rock'n'roll
49:18de 3h
49:18ils avaient mis en raison
49:19parce que tango
49:20bon
49:20voilà
49:21mais ça c'était Johnny
49:23et l'image de Johnny
49:25aujourd'hui
49:26est-ce que
49:26les jeunes générations
49:27connaissent Johnny ?
49:31je ne sais pas
49:32s'ils connaissent
49:32mais j'ai l'impression
49:33quand même
49:34que ça se transmet
49:34beaucoup
49:35dans les familles
49:36quand même
49:37parce que je vois
49:39encore que
49:39sur les réseaux sociaux
49:41il y a encore
49:41quand même des jeunes
49:42qui sont toujours présents
49:44alors des jeunes
49:44quand je dis jeunes
49:45ils ont 25-30 ans
49:47mais
49:48ils sont encore là
49:50quand même
49:50ils sont encore
49:51ce sont quand même
49:52des jeunes
49:53pour être fan
49:53de monsieur
49:54qui aujourd'hui
49:55auraient 82 ans
49:56voilà
49:57et que vous évoquez
49:58avec émotion
49:58dans ce livre
49:59pour ceux
50:00qu'il appelait Johnny
50:01que je recommande
50:02à celles et ceux
50:02qui aiment Johnny
50:03et à celles et ceux
50:04qui ne le connaissent pas
50:05parce qu'on le découvrira
50:07sous un angle différent
50:08du rocker
50:08totalement
50:09merci Patrick Roussel
50:10c'est chez
50:10Mareuil Édition
50:11merci
50:11et puis continuez ainsi
50:12à évoquer Johnny
50:14vous serez toujours
50:16le bienvenu
50:16pour en parler
50:17dans les clés d'une vie
50:17merci beaucoup
50:18les clés d'une vie
50:19c'est terminé
50:20pour aujourd'hui
50:20on se retrouve bientôt
50:21restez fidèles
50:22à l'écoute de Sud Radio
50:23merci à tous
50:24merci à tous
50:25merci à tous