Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • 10/06/2025
Jeudi 12 juin 2025, retrouvez Enguerrand Artaz (Gérant, La Financière de l'Echiquier), Christophe Goeury (expert, Millon) et Vincent Auriac (Président, Axylia) dans SMART PATRIMOINE, une émission présentée par Nicolas Pagniez.

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans Smart Patrimoine, Smart Patrimoine l'émission qui vous accompagne dans la gestion de vos finances personnelles
00:14mais l'émission qui décrypte également avec vous les enjeux et les actualités du secteur de la gestion du patrimoine.
00:20Une émission que vous pouvez retrouver tous les jours sur Be Smart for Change, sur les réseaux sociaux de Be Smart for Change
00:25et bien sûr vous pouvez nous écouter en podcast sur toutes les plateformes de podcast.
00:29Au sommaire de cette édition, nous commencerons tout d'abord avec Investir Responsable, le rendez-vous dédié à l'investissement durable ou responsable de Smart Patrimoine
00:37et en l'occurrence nous nous demanderons s'il y a suffisamment de transparence en matière de fonds durables, une question essentielle que nous aborderons avec Vincent Horiac, fondateur et président de Axilia.
00:47Nous enchaînerons ensuite avec Enjeu Patrimoine, un enjeu patrimoine où cette fois-ci nous tenterons de comprendre l'impact de la chute du dollar sur les investisseurs français.
00:58La chute d'à peu près 10% du dollar depuis le début de l'année a-t-elle un impact sur les choix d'investissement des investisseurs en France ?
01:06Ce sera donc la deuxième partie de l'émission.
01:08Et puis enfin, dans la troisième partie de l'émission, dans l'œil de l'expert, nous ferons un focus sur les daguerréotypes, les photographies du début du siècle précédent qui datent de 1800.
01:20Comment investir ou comment aborder en tout cas la classe d'actifs ? Nous en parlerons avec Christophe Guery, expert au sein de la maison de vente Milon.
01:27On se retrouve tout de suite sur le plateau de Smart Patrimoine.
01:29Et c'est parti pour Investir Responsable, le rendez-vous dédié à l'investissement durable au responsable de Smart Patrimoine avec une question fondamentale abordée aujourd'hui.
01:41Y a-t-il suffisamment de transparence en matière de fonds durables ?
01:45Et pour en parler, nous avons le plaisir d'accueillir sur le plateau de Smart Patrimoine Vincent Horiac.
01:49Bonjour Vincent Horiac.
01:51Vous êtes fondateur et président d'Axilia.
01:53La question est toute trouvée.
01:55Y a-t-il suffisamment de transparence dans les fonds durables ? Dans un contexte où l'ISR a quand même beaucoup fait parler de lui.
02:02On voit des labels qui durcissent leurs conditions d'entrée.
02:07On voit une Union européenne qui, pendant des années, a débattu autour d'une taxonomie européenne, autour de CSRD,
02:13qui maintenant tente un petit peu peut-être de faire machine arrière sur certains sujets.
02:18Vous, ce que vous dites, c'est qu'il n'y a pas suffisamment de transparence quand on regarde fond par fond dans quoi on est réellement investi.
02:25Et surtout sur la performance extra-financière des fonds.
02:27Oui. Alors, quand je dis ça, les gérants vont me taper dessus en disant, mais c'est pas vrai, on a déjà un boulot dingue à remplir des tas de documents.
02:34Les inventaires sont sur les sites internet des gérants.
02:37C'est vrai.
02:38Mais le grand public, il ne passe pas par un gérant.
02:40Au départ, il cherche un fonds ISR parmi presque parfois 1 000 fonds labellisés ISR.
02:44Il n'y a pas que les fonds labellisés ISR qui sont intéressants.
02:47Comment est-ce qu'on fait pour choisir parmi les 1 000 ?
02:50Quand on va sur le site du label ISR, il n'y a que des informations de performance boursières.
02:55Il n'y a pas tous les fonds ISR avec un minimum de caractéristiques ISR.
03:02Donc, on ne peut pas, quand vous allez sur le site de Morningstar, si vous vous intéressez au carbone, par exemple,
03:07vous ne pouvez pas faire un tri sur tous les fonds ISR et même pas ISR.
03:10Le carbone ne s'intéresse pas qu'au fond ISR.
03:13Ils sont la base du risque au carbone.
03:14Il faut aller fiche par fiche.
03:16Aller vérifier, effectivement, l'impact au carbone de chaque fonds.
03:20Ça reste vraiment une course et un parcours du combattant.
03:25Donc, oui, il y a de la transparence organisée pour chaque fonds.
03:28Mais ce qui manque, c'est des points d'entrée qui donnent un regard à 360 degrés sur tous les fonds ISR.
03:34Et là, ça manque d'éléments.
03:36Et pourtant, on a des filtres.
03:38On a le filtre du label ISR.
03:40On a le filtre de la réglementation article 8, article 9, par exemple,
03:44qui permettent des points d'entrée pour comprendre dans quoi on investit et dans quoi on n'investit pas.
03:49Oui, mais au final, les articles 8, qui sont relativement nombreux,
03:54les articles 9, qui sont très peu nombreux dans les fonds.
03:58Donc, si on compte les 8 et 9, les fonds les plus exigeants, les 9, ça doit représenter 3 à 5 % du nombre.
04:03Donc, c'est à peu près là-dedans qu'on est certain de trouver des fonds exigeants.
04:07Donc, les autres, il y a un peu de tout.
04:10Ce n'est pas suffisant.
04:12D'ailleurs, aujourd'hui, quand on nous parle de collecte qui est en train de se retourner,
04:16qui baisse, qui fléchit, on ne sait pas trop comment c'est calculé.
04:20Et à aucun moment, on ne nous parle de ce qu'il y a dans les portefeuilles.
04:23D'accord.
04:23Et d'ailleurs, pourquoi un portefeuille qui n'est pas ISR pourrait ne pas regarder un certain nombre d'éléments extra-financiers ?
04:29Les bons gérants font attention à ça.
04:30Il ne faut pas prendre ces gérants-là pour des essais revelés.
04:34Ils regardent toutes les facettes de risque.
04:35Les grands fonds de pension regardent l'extra-financier.
04:39Donc, cette histoire de mettre des espèces de boîtes de camembert, 8, 9, 6, etc., c'est un peu factice.
04:48Tout le monde doit se saisir de ce problème-là.
04:50Et il faudrait savoir ce qu'il y a dans les portefeuilles.
04:52Et puis, connaître l'engagement des gérants également, par exemple.
04:55Pour bien comprendre, le sujet, c'est qu'on n'a pas suffisamment d'informations ou qu'on a tellement d'informations,
05:01enfin, qu'on a toute l'information, mais qu'en fait, on a du mal à la comprendre parce qu'elle n'est pas suffisamment lisible à l'heure actuelle ?
05:07Les deux.
05:08Parce qu'une fois que vous avez accès à un reporting, vous avez le top 10 du portefeuille,
05:12vous avez la totalité de l'inventaire qui peut y avoir entre 40 et 100 valeurs.
05:16Vous voyez les noms.
05:17Les Français ne connaissent pas les noms des 100 valeurs qui sont les plus souvent représentées dans ces fonds-là.
05:21Ça vous dit quoi ?
05:23On investit derrière quand un fonds investit dans un fonds.
05:25Ou alors là, effectivement, il faut aller chercher encore plus.
05:28Les Français commencent à venir à la bourse d'ailleurs par les ETF.
05:33Pas forcément par les sociétés à l'unité.
05:38Donc, ça ne parle pas forcément.
05:40Il n'y a pas de calcul agrégé sur un faible nom d'indicateur.
05:46Nous, on dit que l'indicateur quasiment incontournable, c'est le carbone.
05:49Et comme je vous l'ai indiqué il y a quelques secondes, vous n'avez pas de critère de tri simple pour aller chercher.
05:55Par exemple, le fonds, il y a le moins de carbone.
05:57D'accord.
05:58Mais le fait qu'il soit article 9 ne suffit pas ?
06:02Non.
06:03Alors, généralement, l'article 9, comme il se donne beaucoup d'exigences,
06:07il y a quand même une corrélation entre beaucoup d'exigences et, par exemple, une faible empreinte carbone.
06:12Parce qu'ils vont chercher des solutions liées à l'environnement, liées aux transitions sociales.
06:18Donc, effectivement, ça ne passe pas forcément par des producteurs d'énergie fossile.
06:22Donc, effectivement, de ce point de vue-là, un article 9 avait anticipé quelque part le durcissement du label ISR.
06:28Mais une fois que vous avez plus Total, si on prend cet exemple-là, si vous avez plus Total dans un portefeuille,
06:33est-ce que c'est un progrès ou pas un progrès ?
06:35Est-ce que Total arrête de forer des puits de pétrole ?
06:38Est-ce qu'on a toujours la même base d'actionnariale engagée qui peut poser des questions management en Assemblée Générale ?
06:44Les fonds ISR pesaient 3 à 4 % du capital de Total.
06:47Ils sont partis.
06:48Qui va prendre leur place ?
06:50Qui va poser les questions ?
06:51Qui va déposer les résolutions en Assemblée Générale ?
06:53Il y avait au moins ce contexte fédérateur du label ISR qui n'est plus là.
06:57Donc, on a peut-être effectivement plus de lisibilité parce qu'il y a plein de gens qui trouvent normal d'investir dans Total.
07:03Quand vous regardez le top 10 chez Boursorama ou chez Fortuneo, il y a du Total dedans, à côté d'Apple, à côté d'Alphabet.
07:10Donc, certains pensent qu'effectivement, il ne faut pas de Total, mais en l'occurrence, ça ne résout rien.
07:16Pour que Total arrête de forer des puits, il va falloir autre chose que de les exclure des fonds ISR.
07:21Mais là, on vient sur une question encore plus fondamentale, c'est la finance peut-elle être un levier de transition énergétique dans la forme qu'elle a actuellement ?
07:30Financier de tous les pays, unissez-vous.
07:33Si chacun, effectivement, déjà, il faudrait que tout le monde se mette d'accord sur une espèce de plateforme d'engagement,
07:38sur un minimum d'éléments sur lesquels tout le monde dit que ça, c'est incontournable, ce n'est pas le cas.
07:43Donc, chacun y va un peu avec sa sensibilité.
07:45Et puis, au final, la vie continue et les résolutions ne passent pas, en l'occurrence, les résolutions « vertes » ne passent pas en Assemblée Générale.
07:54Donc, soit vous faites de l'engagement et tout le monde en fait, les Français ne représentent pas grand-chose du capital de Total.
08:02C'est surtout des Américains, c'est surtout des investisseurs internationaux.
08:04D'ailleurs, Patrick Pougané va aller se faire coter à New York.
08:07C'est là-bas qu'est sa base d'investisseurs.
08:10Il l'a laissé entendre il y a quelques temps.
08:12Bon, après, du coup, le sujet n'a pas été suivi.
08:14Les soutenaires sont là-bas, donc ce serait assez logique.
08:17Et les valorisations des pétrolières sont beaucoup plus élevées aux États-Unis qu'en Europe.
08:20Donc, soit on fait, j'irais à l'ISR avec une recherche de performance.
08:26Alors là, c'est pareil, les gérants commencent à lâcher l'affaire.
08:29Parce que quand on leur dit que maintenant, c'est plus 20% qu'il faut enlever ces 30%
08:33et qu'en plus, il faut enlever les fossiles, ça fait 40% de la cote qui disparaît.
08:37Un gérant qui gère avec 60% qui éventuellement se prive des 40% qui ne sont plus dans le label,
08:42est-ce qu'il va pouvoir continuer à faire de la perte ?
08:43S'il ne fait plus de perfs, l'encours de ces fonds va chuter, on aura gagné quoi au final ?
08:48Donc, je ne dis pas qu'il faut acheter du total, mais je constate qu'on réduit l'univers.
08:53Et donc, la performance n'est pas forcément très bonne sur les fonds ISR.
08:56C'est un sujet qu'on n'aborde plus parce que c'est un peu compliqué.
09:00Mais il y a un gros déficit de performance, sauf certains fonds ISR qui ont su faire des gestions très diversifiées.
09:06Mais les fonds ISR, je dirais, un peu engagés avec des choix de conviction.
09:11Les portefeuilles très resserrés à une quarantaine de valeurs, très axés sur les valeurs de croissance.
09:15Il y a des gros problèmes de perfs, c'est 10, 20, 30% de perfs en moins par rapport à des fonds lambda depuis 3-4 ans.
09:23Donc, ça, ça va être compliqué quand vous devez vendre un fonds ISR qui n'a pas la perf.
09:27Est-ce que les gens vont en rester ? Est-ce que les gens...
09:29Et en plus, dans l'Abel ISR, il n'y a pas d'ETF.
09:31Donc, toute la jeune génération, les moins de 35, les moins de 25 ans, ils arrivent à la bourse par les ETF.
09:38Ils n'arriveront pas par les ETF ISR.
09:40On arrive à la fin, Vincent Rien, avec une dernière question très rapide.
09:43Un peu d'optimisme quand même sur ces gestions ISR et fonds durables à l'heure actuelle
09:47ou on est un peu dans le creux de la vague comme vous semblez le laisser entendre ?
09:52C'est un creux de la vague, mais c'est un creux de la vague réglementaire.
09:55Il y a encore des gérants qui font de la perf, y compris avec des fonds ISR.
09:58Il y a des fonds de pension qui ne lâchent pas l'affaire.
10:02Il y a de la collecte sur des fonds orientés climat, des PAB, des CTB.
10:08Donc, non, non, c'est réglementaire.
10:10Et les fonds de pension travaillent là-dessus.
10:13Il y a des fonds de pension qui travaillent maintenant avec les satellites pour identifier les risques.
10:18On est très loin de la notation ESG.
10:20Ça, je peux vous le dire, c'est fini.
10:22Merci beaucoup, Vincent Henriac, de nous avoir accompagnés dans ce parc patrimoine.
10:25Je rappelle que vous êtes fondateur et président d'Axilia.
10:27Merci beaucoup.
10:28Merci.
10:28Et quant à nous, on se retrouve tout de suite dans Enjeu patrimoine.
10:35Le recul du dollar a-t-il un impact sur les investisseurs français
10:40et sur les choix d'investissement faits par les épargnants français ?
10:45Voilà le sujet qui va nous animer à présent dans Enjeu patrimoine.
10:47Et pour en parler, nous avons le plaisir de recevoir sur le plateau Anguéran Arthas.
10:51Bonjour Anguéran Arthas.
10:52Bonjour Nicolas.
10:52Vous êtes stratégiste et gérant au sein de la financière de l'échiquier.
10:56Alors, on va essayer de comprendre ensemble quel impact peut avoir, j'ai dit le recul, mais même la chute du dollar sur des choix d'investissement réalisés par des professionnels,
11:04des conseillers en gestion de patrimoine ou des ingénieurs patrimoniaux ou des particuliers directement en France.
11:09Le dollar a perdu près de 10% depuis le début de l'année.
11:14Morgan Stanley disait dans une étude que je lisais il y a quelques jours qu'il s'attend que la banque s'attend,
11:19ou en tout cas les analystes de la banque s'attendent à ce que le dollar repère de 10%, au moins 10% d'ici la fin de l'année 2025.
11:26Est-ce que ça a un impact concret ?
11:30Alors, sur effectivement des stratégies de gestion active, on l'imagine bien, surtout aux Etats-Unis,
11:35mais est-ce que ça a un impact sur les investisseurs français qui doivent faire des choix d'allocations en 2025 ?
11:41Effectivement, la question se pose parce que nous, on a un scénario d'or qui est assez proche de Morgan Stanley.
11:45Alors, est-ce que ce sera d'ici la fin de l'année ou est-ce que ça prendra un peu plus de temps ?
11:50On ne sait pas trop, mais on a plutôt le sentiment qu'on est au début d'un cycle baissier du dollar.
11:53Donc, retourner au niveau d'équilibre euro-dollar qui est autour d'un 23,
11:57c'est-à-dire encore à peu près 10% de baisse supplémentaire, voire un peu au-delà, ça nous semble crédible.
12:02Du coup, forcément, la question se pose.
12:04Ça vous désirent un peu plus de baisse du dollar sur un an quand même ?
12:06C'est ça. Alors, ça prendra peut-être un peu plus d'un an.
12:08C'est pour ça que d'ici la fin de l'année, on n'est pas sûr.
12:10Mais oui, oui, on a déjà vécu des cycles comme ça.
12:13Et effectivement, la question qui se pose, c'est qu'est-ce qu'on fait des actifs américains d'une manière générale ?
12:19Parce que la plupart des investisseurs, quand ils détiennent des actifs américains,
12:23les investisseurs européens, ils les détiennent en dollars.
12:26C'est rare de couvrir la devise.
12:28Et donc, la question qui se pose aujourd'hui, c'est est-ce que finalement,
12:32on continue à détenir des actifs américains et donc, au travers des actifs américains, du dollar ?
12:37Quand j'ai du Apple, du Nvidia, du Tesla, du Microsoft, je le détiens en dollars
12:41et ça peut avoir un impact sur mes investissements ?
12:44Tout à fait. Notamment, si on regarde depuis le début de l'année,
12:47alors il y a une sous-performance des actions américaines versus des actions européennes,
12:51même en devise locale, mais qui est accentuée par la baisse du dollar.
12:55Et donc, pour un investisseur, la question se pose, parce que même si on a deux marchés actions
12:59qui font à peu près la même performance, si on en a un où la devise perd 10-15%,
13:03pour un investissant en euros, ce n'est pas très confortable.
13:08Donc, il y a deux solutions.
13:10Ou bien, on se dit, on sort des actifs américains,
13:15on se ressente sur les actifs européens,
13:17ou on se diversifie sur des actifs d'autres zones géographiques,
13:21ou alors on couvre l'exposition au dollar.
13:24Ce qui peut être, je dirais, assez simple pour un gérant global ou multiactif
13:31qui a cette faculté-là, ça peut être plus compliqué
13:34pour un conseiller en gestion de patrimoine ou pour un particulier
13:36qui n'a pas forcément accès directement aux contrats futurs.
13:40C'est ça, si on veut couvrir, on va sur des contrats futurs, sur des options,
13:45et là, pour le coup, on va vraiment faire de la couverture de devise.
13:48Tout à fait.
13:48D'accord, ce qui peut être un petit peu plus compliqué.
13:50Ce qui peut être plus compliqué.
13:51L'autre possibilité aussi, pour aller un peu dans le même sens,
13:53c'est de prendre des produits qui sont déjà directement couverts.
13:56Vous avez des produits aujourd'hui, que ce soit des ETF ou des fonds actifs,
13:59qui sont investis sur des actions américaines,
14:04mais qui sont dans lesquels le dollar est déjà couvert contre l'euro.
14:08Donc, ça peut être aussi une solution d'avoir une partie de son exposition
14:11aux actifs américains via ce type d'instrument,
14:15et peut-être une partie qui reste exposée au dollar,
14:16parce qu'évidemment, si on était sûr et certain que le dollar baissait de 10%,
14:21ce serait simple, mais on n'en est jamais tout à fait certain.
14:23Mais en guerre à Arthas, pour bien comprendre,
14:25et surtout parce que j'imagine que c'est ce que disent un certain nombre de gens,
14:27c'est qu'on a été alimenté pendant des années avec l'idée que les marchés américains
14:32surperformaient les marchés européens.
14:33Ce n'est plus le cas aujourd'hui, c'est moins le cas aujourd'hui,
14:35mais ça l'a été pendant des années.
14:36Et que ces marchés américains étaient tirés par cette valeur,
14:39les Magnificent Seven, notamment dans la tech,
14:43qui ont attiré beaucoup d'investissements,
14:45que ce soit en direct ou via des ETF également.
14:49Et là, en fait, alors même qu'on voit des performances
14:51dans les résultats qui continuent à fonctionner,
14:54il y a ce facteur dollar à prendre en compte pour dire,
14:58bah oui, en fait, même si Nvidia publie des résultats
15:00qui sont encore meilleurs qu'attendus,
15:01n'oubliez pas que vous êtes européen et vous investissez en dollars,
15:05donc vous allez subir quelque part l'effet de change.
15:08Bien sûr, bien sûr, il faut le prendre en compte.
15:10Et en plus, quelque part, le dollar, il traduit,
15:14la baisse du dollar, elle traduit une forme de hausse
15:17de la prime de risque, de la perception du risque
15:20envers les actifs américains.
15:22Et donc la question, c'est toujours la même chose
15:23sur les marchés actions, c'est pas tellement
15:25est-ce que l'entreprise délivre ou a des bons résultats.
15:29On le sait que pour ces entreprises-là,
15:30les résultats sont très bons, que la tendance de long terme est bonne.
15:33Il n'y a pas tellement de questions là-dessus.
15:34La question, c'est à quel prix aussi je l'achète.
15:37Aujourd'hui, on a des valorisations qui sont élevées.
15:38Et donc, quelque part, avec des valorisations élevées,
15:42une hausse de la perception du risque
15:45et une tendance à la baisse sur le dollar,
15:48malgré la qualité de ces entreprises-là,
15:50est-ce qu'on est encore suffisamment rémunérés ?
15:53C'est peut-être la question qu'il faut se poser.
15:56D'accord. Et c'est la question qu'il faut se poser à l'heure actuelle ?
15:57C'est la question que vous vous posez à l'heure actuelle, par exemple ?
15:59Oui, oui, tout à fait. Je pense qu'en tout cas,
16:00il faut aujourd'hui diversifier ces expositions.
16:05On a eu, sur la fin d'année dernière, une tendance,
16:07que l'on voyait dans les discussions avec nos clients,
16:09où les actions américaines marchaient tellement bien
16:12qu'on n'avait envie d'avoir que ça.
16:14Bon, là, on a eu totalement l'effet inverse
16:15depuis le début de l'année.
16:16Bien sûr.
16:17Donc, ça peut-être était d'ailleurs un peu rapide.
16:20Mais en tout cas, ça démontre bien
16:21qu'il faut se diversifier,
16:23que ce soit en termes de secteur,
16:25de typologie d'actifs,
16:26mais aussi de zones géographiques
16:28et d'exposition aux devises.
16:30Ça ne veut pas dire que les actions américaines
16:33ou les actifs américains, d'une manière générale,
16:35n'ont plus d'intérêt.
16:36Ça veut dire qu'il faut peut-être mitiger un peu ce risque-là,
16:40et notamment le risque de l'art,
16:42et en allant vers des zones,
16:43notamment en Europe,
16:44où on retrouve de la croissance
16:45et on n'a pas ce risque de devise,
16:47puisqu'évidemment, on est en euros.
16:48Est-ce que, du coup, il y a un effet inverse ?
16:50Est-ce qu'un investissement en euros
16:52sur des actions européennes
16:54qui surperforment les marchés américains
16:55est plutôt, effectivement,
16:57source de performance supplémentaire aujourd'hui ?
16:59Je ne sais pas, parce que des investisseurs américains
17:01viendraient investir en euros aussi
17:02et que ça ferait gonfler peut-être un petit peu
17:03les valorisations,
17:04enfin, en tout cas, les valeurs des actifs ?
17:07En tout cas, ce qui est intéressant,
17:08c'est qu'on voit depuis quelques semaines
17:09des flux revenir sur les actions européennes.
17:12Ce n'était plus le cas depuis presque trois ans.
17:14Et ce qui est intéressant,
17:15c'est que ces flux-là,
17:16ils ne viennent pas encore des investisseurs européens,
17:18ils viennent des investisseurs internationaux plutôt.
17:20D'accord.
17:21Alors, ça viendra sûrement des investisseurs européens,
17:25mais on a plutôt
17:26les investisseurs internationaux globaux
17:27qui baissent leurs risques Etats-Unis,
17:30donc risque action, mais risque dollar aussi notamment,
17:33et qui reviennent vers la zone finalement
17:35qui aujourd'hui paraît la plus stable
17:38et la plus visible en termes de perspective de croissance
17:41qu'est l'Europe.
17:43Donc, effectivement,
17:44on peut avoir ce phénomène-là.
17:46On a une partie de tous ces flux
17:49qui sont concentrés aux Etats-Unis
17:50depuis plusieurs années,
17:51qui revient un petit peu sur les actifs européens,
17:54et ça, évidemment, ça peut participer à faire augmenter
17:57un peu les valorisations
17:58et en tout cas, à amener un surcroît de performance.
18:01Est-ce que tout ce qu'on se dit
18:02sera caduque le 9 juillet,
18:04après trois mois de pause,
18:06suite à l'annonce des droits de douane de Donald Trump,
18:08ou ça reste de toute façon un scénario
18:11valable dans le contexte d'incertitude
18:15qu'on a à l'heure actuelle ?
18:17Je pense que ça reste un scénario valable
18:18pour deux raisons.
18:19La première, c'est que quoi qu'il se passe le 9 juillet,
18:22ça ne remet pas tellement en cause
18:23ce qu'il y a de positif en Europe,
18:25les plans d'investissement en Allemagne,
18:27les plans sur la défense,
18:29le soutien de la Banque centrale européenne, etc.
18:31Tout ça ne sera pas remis en cause
18:32par ce qui se passera le 9 juillet.
18:34Et d'un autre côté,
18:35même si on revient en arrière le 9 juillet,
18:37si on annule définitivement
18:38les tarifs réciproques, etc.,
18:41je pense quand même que la confiance
18:43envers la politique américaine
18:45et envers l'investissement aux Etats-Unis
18:47risque d'être durablement affectée.
18:49On a eu d'autres mesures proposées,
18:52notamment la section 899,
18:55en gros, qui peut avoir des mesures
18:56de rétorsion envers les Etats-Unis.
18:58Oui, c'est comme ce big duty full bin, bien sûr.
18:59En fait, tout ça fait qu'il y a un contexte
19:02de défiance quand même
19:03sur l'investissement aux Etats-Unis.
19:05Et ça, ça ne pèse pas tellement sur les actions
19:07parce qu'on a toujours le particulier américain
19:09qui achète beaucoup.
19:10Par contre, ça pèse quand même sur le dollar.
19:12Et je pense que ça,
19:13ça a vocation à continuer.
19:15Dernière question, Guérard Arthaz, rapidement.
19:17On a parlé de diversification géographique,
19:20donc Europe face au dollar.
19:22Est-ce qu'il y a d'autres endroits
19:23pour un investisseur français particulier
19:25ou un conseiller en gestion de patrimoine
19:26où il peut être intéressant d'aller regarder
19:27sans prendre trop de risques géopolitiques ?
19:30Je pense que d'une manière générale,
19:32revenir petit à petit sur les marchés émergents
19:34n'est pas une mauvaise idée aujourd'hui.
19:36Les marchés émergents bénéficient toujours
19:38d'un affaiblissement du dollar,
19:40entre autres parce que du coup,
19:41les importations de matière première ou haute
19:43sont moins coûteuses pour eux.
19:47On a dans la plupart des pays
19:49une relative lisibilité sur la croissance,
19:53même si elle est toujours un peu plus ortée
19:54dans les pays émergents que dans les pays développés.
19:57Et puis surtout,
19:57on a une sous-performance très longue des émergents,
20:00une sous-valorisation très importante.
20:02Donc aujourd'hui,
20:03en termes de diversification,
20:05ça ne veut pas dire qu'il faut tout mettre
20:06sur les émergents,
20:07mais en termes de diversification,
20:08revenir un peu sur les émergents,
20:09en plus du reste,
20:11ça semble assez intéressant.
20:12Ça peut être intéressant.
20:13Merci beaucoup,
20:13Anguéran Arthas,
20:14de nous avoir accompagné
20:14dans Smart Patrimoine.
20:15Je rappelle que vous êtes stratégiste
20:17et gérant au sein de la financière
20:18de l'échec qui est.
20:19Merci beaucoup.
20:19Merci Nicolas.
20:20Et quant à nous,
20:20on se retrouve tout de suite
20:21dans l'œil de l'expert.
20:27Et nous finissons cette émission
20:28comme d'habitude
20:29avec l'œil de l'expert
20:30où nous allons mettre en avant
20:32un type d'actif à mi-chemin
20:34entre la collection et l'investissement.
20:36Je veux parler du daguerré au type.
20:38Et pour en parler,
20:39nous avons le plaisir d'accueillir
20:39sur le plateau de Smart Patrimoine
20:41Christophe Guéry.
20:41Bonjour Christophe Guéry.
20:42Bonjour.
20:43Vous êtes expert au sein
20:44de la maison de vente Milon
20:46qui a fait plusieurs ventes d'ailleurs
20:47de daguerré au type.
20:48Est-ce que vous pouvez nous expliquer
20:49ce que c'est que le daguerré au type
20:51avant qu'on regarde
20:51et quel comportement on peut en avoir
20:52en tant que collectionneur
20:53ou investisseur ?
20:54Très rapidement,
20:55le daguerré au type,
20:56ce sont les premières photographies
20:58puisqu'on est en 1839,
21:01donc l'invention de la photographie.
21:03Et ça va durer jusqu'à peu près 1860.
21:04Et c'est la première fois
21:07qu'on va pouvoir se voir en photo
21:09au niveau d'un portrait.
21:11C'est-à-dire que si vous retournez
21:12parfois le daguerre au type,
21:14il y a une étiquette
21:14où il y a marqué
21:15ressemblance garantie,
21:17sinon remboursée.
21:18D'accord.
21:18Il fallait prendre l'idée
21:20de la photographie.
21:22Tout à fait nouveau
21:23et on n'y croyait pas.
21:24Donc c'est un daguerre au type
21:25et ça a été une grande mode
21:27à un moment donné
21:27dans ces années-là
21:29où les studios faisaient,
21:30enfin les ateliers faisaient
21:32à peu près 5000 daguerre au type
21:33par an.
21:34D'accord.
21:34Donc c'est ces grands appareils photo
21:36qu'on voyait avec la grande chambre
21:38et ensuite c'était imprimé
21:39non pas sur du papier
21:40mais sur des plaques en fait.
21:41C'était une plaque de cuivre
21:42qui était recouvre d'argent
21:43après qui est passée à l'iode.
21:45Enfin il y avait toute une technique
21:46très précise, très longue.
21:47un temps de pause
21:48qui allait de 4 minutes
21:50à 40 minutes.
21:51D'accord.
21:52Donc c'est pour ça
21:53qu'on voit très peu
21:54de portraits de daguerre au type
21:55où les gens sourient.
21:57Bien sûr.
21:57Parce que tenir un sourire
21:59pendant 4 minutes
21:59ça devient difficile.
22:01Bien sûr.
22:01Et ça devient aussi
22:02un peu des raretés
22:03lorsqu'on voit quelqu'un
22:04qui sourit.
22:05Aujourd'hui les daguerre au type
22:08sont complètement révolus
22:09en tout cas dans un usage quotidien
22:10mais il y a un marché
22:11de la collection
22:12de daguerre au type
22:14Christophe Guéry.
22:15Je le reprendrai
22:15parce que c'est une phrase
22:16qui m'a toujours aimé
22:19une phrase d'Abel Gans
22:21qui disait
22:21le temps de l'image est venu.
22:24On est en 1920
22:25donc après
22:25et ça veut dire
22:26qu'effectivement
22:27on a des images partout
22:29etc.
22:29mais qui vont disparaître
22:31parce que c'est des images
22:32numériques
22:32on ne va pas les garder.
22:34Le daguerre au type
22:35on est quand même
22:35dans les premières images
22:36qui sont uniques.
22:38C'est-à-dire que
22:38contrairement à la photo
22:40plus classique
22:40on n'est pas sur des multiples
22:42on est sur des photos
22:42qui sont uniques.
22:44Donc là on est sur des biens
22:45beaucoup plus précieux
22:46au niveau de valeur.
22:47Donc ça c'est quand même
22:49très intéressant
22:50de faire ce point.
22:51Et qu'est-ce qui fait
22:51la valeur d'un daguerre au type ?
22:53Qu'est-ce qui fait
22:54qu'un collectionneur
22:55se déplace aujourd'hui
22:56dans une maison de vente
22:56pour acheter le portrait
22:57d'un homme ou d'une femme
22:59du début du siècle
23:00avec qui il n'a pas forcément
23:01de lien particulier ?
23:02Alors le problème
23:04de daguerre au type
23:04c'est qu'on peut trouver
23:05des daguerre au type
23:06autour de 50 euros
23:07et moi à travers l'étude
23:11j'ai réussi à vendre
23:12des daguerre au type
23:12autour de 500 000 euros.
23:14D'accord.
23:15Donc il y a une grande marge.
23:16Donc il ne faut pas se tromper.
23:17Mais c'est assez facile en fait
23:19parce qu'il faut choisir
23:20des choses qui sont
23:21des daguerre au type
23:22qui sont rares.
23:23Et la rareté c'est quoi ?
23:24C'est finalement
23:24une prise de vue extérieure.
23:27C'est un personnage
23:28qui a dans les mains
23:29quelque chose
23:30un peu spécifique
23:32soit par travers son métier
23:33soit à travers
23:34une aventure
23:36qu'il peut avoir.
23:37Donc voilà
23:37on va chercher des images
23:38qui sont rares
23:39dans l'image avant tout.
23:41D'accord.
23:41On va chercher des scènes
23:42quelque part.
23:43On va chercher aussi
23:44un témoignage historique
23:45ou pas forcément ?
23:46On peut avoir
23:47un témoignage historique
23:48bien sûr.
23:48Il y a quelques témoignages
23:49historiques.
23:51C'est beaucoup plus rare
23:52parce que le temps de pose
23:53étant quand même très long
23:54les personnages disparaissent.
23:56Ils deviennent des fantômes.
23:58C'est-à-dire
23:58ils disparaissent à l'image.
23:59Bien sûr.
23:59Donc il reste quand même
24:00mais il reste aussi
24:01des endroits
24:02qui à l'époque
24:03n'étaient pas visités.
24:04Je parle de l'Égypte
24:05je parle du Liban
24:06je parle de tous ces pays-là
24:07de la Grèce
24:08qui ont été parcourus
24:09par des grands daguerreotypistes
24:11et qui ont fait des images
24:13qui sont les premières images
24:15les premières photos
24:16de ces endroits.
24:17On dit daguerreotypiste
24:19c'est ça ?
24:20Tout à fait oui
24:20ça vient de daguerre
24:21qui est un inventeur
24:23avec Niels
24:24de la photographie.
24:25Qu'est-ce qu'ils font
24:26les acquéreurs
24:27de daguerreotypes ?
24:28On les achète
24:29avant tout
24:30pour les exposer
24:31parce qu'on a un lien
24:31avec l'œuvre
24:32on les achète
24:33parce qu'on est passionné
24:34de daguerreotypes
24:34comme on a pu être
24:35passionné de timbre
24:36à un moment
24:36ou on les achète
24:37parce que derrière
24:38on se dit
24:39que ça peut prendre
24:39de la valeur aussi
24:40comme on peut parfois
24:41acheter certains tableaux
24:42ou œuvres d'art
24:43parce qu'on veut
24:44que ça prenne de la valeur.
24:45Alors je pense
24:46que c'est d'abord
24:46un investissement plaisir
24:47c'est sûr
24:48qu'il y a le collectionneur
24:50mais tout collectionneur
24:51à un moment donné
24:51va toujours plus loin
24:52à un moment donné
24:53il va aller chercher
24:54l'image rare
24:55l'image plus chère
24:57l'image qui effectivement
24:58le jour où il va la revendre
25:00il aura le plaisir
25:01de voir qu'il ne s'est pas trompé
25:02au niveau de son regard
25:03donc effectivement
25:05on peut considérer
25:06qu'il y a un investissement
25:08possible dans le daguerreotype
25:09si on le choisit bien
25:10alors c'est un peu plus difficile
25:12on est obligé de comprendre
25:13de documenter
25:15mais il y a vraiment
25:16la personne qui vend
25:19un daguerreotype
25:20que j'estime 60 000 euros
25:21et qui fait 500 000 euros
25:23elle a une vraie surprise
25:24quand même
25:24et là bon c'est un cas
25:27mais il y en a d'autres
25:27ça peut être
25:28une estimation de 2 000 euros
25:30qui finit à 6 000
25:31ou 20 000 euros
25:32C'est uniquement le sujet
25:33qui va justifier le prix
25:35peut-être aussi l'état
25:35de conservation
25:36ou la provenance
25:38comme dans les œuvres d'art
25:40pour le coup
25:40ou pas forcément ?
25:41L'état est essentiel
25:43il faut qu'il soit en bon état
25:44ça c'est l'essentiel
25:45et après bon
25:46c'est le sujet bien sûr
25:47le sujet
25:48la rareté du sujet
25:49le photographe
25:51qui parfois
25:51est très important
25:53le daguerreotype
25:54le daguerreotype
25:55bien sûr
25:56qui peut devenir
25:58quelque chose
25:58aussi de très recherché
25:59et là effectivement
26:01le prix
26:01le prix va augmenter
26:03par rapport
26:03à tous ces critères
26:04Dernière question
26:05Christophe Guerri
26:06il y a eu plusieurs ventes
26:08d'aguerreotype
26:09au sein de la maison
26:10de vente Milon
26:11dont une qui s'est terminée
26:13récemment
26:14est-ce que vous pouvez
26:15nous en dire un petit peu plus
26:16sur ce qui est parti
26:17pour qu'on comprenne
26:19ce qui fonctionne ?
26:20Bien sûr
26:20ce qui est parti
26:21ce sont des vues
26:22par exemple
26:22pleine plaque
26:24rapidement
26:25c'est le plus grand format
26:27qui est à peu près
26:2818-24 cm
26:29d'une vue de l'Athènes
26:31par exemple
26:32donc d'une vue d'Athènes
26:34on est quand même
26:35en 1850
26:36donc on est quand même
26:37dans une époque
26:38où on ne se promène
26:39pas aussi facilement
26:40bien sûr
26:40et là on prend
26:41une photo
26:42qui reste quand même
26:43une des premières vues d'Athènes
26:44ou d'autres vues
26:45qui sont des vues
26:46alors là
26:47on se retourne en France
26:48on va voir des vues
26:50de Nantes
26:50ou alors
26:51ou même
26:51si vous voulez
26:52des vues
26:53tout simplement
26:54des nues
26:55qui sont aussi
26:56très artistiques
26:57pour l'époque
26:57ou très en avance
26:58sur la photographie
27:00de nues
27:00pour l'époque
27:01Merci beaucoup
27:03Christophe Guerin
27:03de nous avoir accompagné
27:04dans Smart Patrimoine
27:05je rappelle que vous êtes expert
27:06au sein de la maison de vente
27:07Milon
27:07merci beaucoup
27:08Merci
27:08Merci à vous également
27:09de nous avoir suivis
27:10je vous dis à très vite
27:11sur Bsmart4Change
27:12Mous-titrage Société Radio-Canada
27:22Mous-titrage Société Radio-Canada

Recommandations