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  • 10/06/2025
Mardi 10 juin 2025, retrouvez Déborah Berger (PDG, Bonum Group), Nacima Ourahmoune (Professeure en marketing et culture de la consommation, KEDGE Business School), Laure Brunet-Ruinart de Brimont (Déléguée générale, CDF) et Sandra Giacomoni (Fondatrice, Travel Me) dans SMART IMPACT, une émission présentée par Thomas Hugues.

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Transcription
00:00Bonjour à toutes et à tous, bienvenue, c'est Smart Impact, l'émission de la transformation environnementale et sociétale de notre économie.
00:14Et voici le sommaire. Mon invitée, c'est Déborah Berger, la présidente de Bonum Group, qui réunit des experts du marketing et de la communication.
00:20Comment inventer de nouveaux imaginaires, emporter l'adhésion des citoyens consommateurs pour la transition écologique ?
00:28Réponse juste après ces titres. Dans notre débat, on se demandera comment lutter contre les produits à bas prix venus de Chine qui inondent le marché français.
00:36Ils sont souvent non conformes et ils provoquent une multiplication des petits colis pour un bilan carbone désastreux.
00:44Et puis dans notre rubrique consacrée aux startups éco-responsables, vous découvrez Travel.me qui permet de visiter des sites culturels à distance et en direct.
00:54Trois thèmes, 30 minutes pour les développer. C'est Smart Impact.
00:58L'invité de ce Smart Impact, c'est Déborah Berger. Bonjour.
01:08Bonjour.
01:08Bienvenue. Vous êtes la présidente de Bonum Group, que vous allez nous présenter tout de suite. C'est quoi Bonum Group ?
01:13Avec plaisir. Alors Bonum, c'est un groupe de communication et marketing, d'engagement.
01:17Qu'est-ce que ça veut dire l'engagement ? C'est l'activation de toutes les formes de public dans des causes d'intérêt général ou des causes qui servent une forme de bien commun ou de collectif.
01:25On parle de marketing à mission. C'est quoi votre définition du marketing à mission ?
01:30Tout d'abord, c'est la finalité. C'est-à-dire qu'on peut utiliser le marketing pour vendre des produits, mais on peut aussi utiliser le marketing pour engager les gens,
01:39notamment des donateurs à donner à des associations, des bénévoles à s'engager, des citoyens à prendre part à des initiatives.
01:45Et donc, le marketing à mission, c'est avant tout la finalité qui va pousser.
01:49Alors, pour comprendre, qui sont vos clients ? Avec qui vous travaillez ?
01:53Oui. Alors nous, aujourd'hui, on travaille avec trois piliers. On travaille d'abord avec les associations et les ONG, qu'on aide à collecter des dons et à recruter des bénévoles.
02:02On travaille avec les acteurs publics, parapublics et les collectivités territoriales pour informer, sensibiliser, engager les citoyens.
02:09Et on travaille aussi avec les entreprises, mais autour des plans de transformation RSE ou des plans de transformation Impact pour engager leurs collaborateurs et leurs parties prenantes autour de leurs plans de transformation.
02:18Est-ce qu'il y a des entreprises avec lesquelles vous n'auriez pas envie de travailler ?
02:22Absolument. Alors, on a déjà, donc c'est des débats assez animés en interne. On a également une charte. On a certains secteurs ou certaines entreprises avec lesquelles on ne travaillera pas.
02:30Et puis ensuite, c'est plutôt la sincérité de la démarche qui va faire la sélection.
02:34C'est-à-dire qu'une entreprise qui est sur un vrai plan de transformation et d'amélioration, d'où qu'elle parte, on est heureux de l'accompagner.
02:40En revanche, si on sert juste de tampon à du greenwashing, c'est plus compliqué.
02:44Il y a par exemple un cas de conscience qui se pose aussi en matière d'investissement de règles européennes. C'est le secteur de la défense.
02:51On est en train de changer peut-être notre état d'esprit sur cette question-là. Est-ce qu'aujourd'hui, vous travaillez ou vous seriez prête à travailler ?
02:59Alors, on ne travaille pas, mais on serait prêt avec certes. Là encore, ça dépend de la finalité qui est portée.
03:05Et c'est vrai qu'on est en train de voir l'importance que reprend ce secteur pour l'Europe aujourd'hui.
03:11Effectivement. Alors, on va reprendre ces grands pôles. Peut-être déjà les organismes, les associations organismes à but non lucratif.
03:19Comment vous les aidez ? C'est sur une partie spécifique de leur activité, leur communication, la collecte ? C'est quoi ?
03:28Absolument. Alors, c'est du marketing relationnel sur de la collecte de dons.
03:32Nous, on travaille beaucoup sur le grand public.
03:34Donc, comment on anime vraiment des collectifs de masse dans le fait de devenir donateur ou de donner à une association ?
03:41Donc, on travaille vraiment sur des petits dons. On est sur des grands volumes, mais des petits dons qui vont faire des grandes rivières.
03:48Puisque chacun... Enfin, voilà, un donateur qui donne 20 à 30 euros par an à une association, ça peut lui sembler peu.
03:53Mais s'il y a des milliers, voire des centaines de milliers de donateurs, ça constitue une source très importante de revenus pour les associations.
04:00Associations qui ont besoin d'avoir aussi une visibilité, évidemment, sur leurs revenus.
04:05Donc, on travaille par exemple pour des acteurs comme l'ASPA ou l'Institut Curie.
04:09Et ce qui est très particulier dans le marketing de collecte, c'est qu'il faut faire appel à l'émotion et à l'envie de donner.
04:15Donc, on ne vend pas un produit. Donc, on ne fait pas appel à l'envie d'acheter ou d'acquérir.
04:19On fait appel à l'envie de donner et de participer chez un donateur.
04:22Mais le don rend heureux. Le don fait du bien. C'est prouvé. Il y a des études là-dessus.
04:27Et donc, il faut le tourner complètement différemment sans pour autant être dans la culpabilisation ou dans la menace.
04:34C'est-à-dire qu'il ne faut pas que le donateur ait le sentiment que s'il ne donne pas, il va contribuer à tuer un animal ou tuer un enfant.
04:39Et ça, c'est totalement interdit. D'ailleurs, il y a des chartes qui régulent la communication du secteur pour que cette communication, elle reste faire, mais tout en étant engageante.
04:48On va prendre aussi l'exemple des collectivités, des organismes d'intérêt public. Alors là aussi, quelle est votre démarche ?
04:57Alors déjà, ce qu'on voit, c'est qu'il y a un vrai regain pour la communication territoriale.
05:01Nous, on travaille de plus en plus avec des régions, des conseils généraux et des collectivités et des agglomérations.
05:08C'est-à-dire qu'ils communiquaient peu avant et qu'ils se disent aujourd'hui, il faut qu'on mette en avant notre identité, ce qu'on fait bien.
05:13Absolument. Et qu'ils reviennent même, c'est très intéressant, qu'il y avait par exemple une communication plus digitale
05:17et qu'ils reviennent à une communication aussi très papier avec un magazine, par exemple, territorial.
05:21Donc, on a l'exemple de la région Bretagne qui avait une communication très digitale et qui est revenue à un magazine papier.
05:26Pourquoi ? Parce que c'est plus démocratique, parce que ça touche tous les citoyens de toutes les catégories d'âge,
05:31notamment aussi les personnes âgées ou les plus jeunes.
05:33Et que c'est une manière de mettre en avant ce que la collectivité fait pour vous.
05:36Et c'est un échelon que les Français aiment beaucoup, la collectivité territoriale,
05:39parce que c'est l'école, les transports et des services publics qui parlent aux citoyens.
05:47Donc, cette communication citoyenne, il faut qu'elle soit informative, il faut qu'elle respecte aussi les codes des acteurs publics et des acteurs des collectivités.
05:55Mais il faut aussi qu'elle engage, là encore, les citoyens dans la vie locale ou la vie de leur service public.
06:02Alors, dans ce cadre-là, parce que Bolling Group grandit aussi en s'associant ou en rachetant ou avec des partenariats avec d'autres entreprises,
06:10il y a l'agence 4outes qui vous a rejoint. C'est quoi l'agence 4outes ?
06:13Alors, l'agence 4outes, c'est une agence d'intérêt général. Son nom fait référence à la date de l'abolition des privilèges.
06:18Donc, c'est tout un programme. Et c'est une agence qui travaille beaucoup à tout ce qui est information des citoyens autour de services publics.
06:26Donc, ils travaillent notamment, par exemple, pour la RATP ou pour l'eau de Paris.
06:30Voilà, des services publics sur lesquels il faut informer les citoyens de ce à quoi ils ont droit.
06:37Il faut aussi leur donner des informations factuelles, comme c'est le cas dans les transports en commun.
06:40Et puis, les engager aussi autour de la préservation de nos services publics et de leur utilisation.
06:47Typiquement, boire l'eau du robinet plutôt que de l'eau en bouteille.
06:50Oui, effectivement. Est-ce que votre modèle économique, c'est quoi ?
06:54Est-ce qu'il y a des opérations où vous faites pro bono, par exemple ?
06:57Alors, ça peut arriver, étant donné que nos clients sont beaucoup les associations et les ONG.
07:03On ne peut pas, évidemment, faire du pro bono à tout le monde, puisque sinon, notre travail, malheureusement, ne serait plus possible.
07:09Mais ça peut nous arriver, sur certains acteurs, de participer ou en tout cas, de donner un effort ou un coup de pouce à certains acteurs,
07:17notamment tout petits qui n'auraient pas les moyens de faire appel à nos services.
07:21Mais sinon, notre modèle, c'est un modèle traditionnel d'agence.
07:25On fait des prestations.
07:27Alors, on a interdition de se rémunérer en pourcentage des dons collectés pour le secteur associatif.
07:33Ça, c'est régi aussi par des normes du secteur et c'est très sain.
07:35C'est pour éviter, justement, que les agences soient dans la surenchère de pathos ou de choses comme ça.
07:40Mais par contre, on facture nos prestations comme toute agence, en fait.
07:43Je vais vous poser une question. Vous n'avez pas envie de répondre.
07:45Mais est-ce que vous faites payer plus une entreprise qu'une association ?
07:47Mais on n'a pas les mêmes grilles tarifaires pour le public, l'associatif et l'entreprise.
07:52Et c'est pas... En fait, ça dépend un peu des services, ça dépend des canaux.
07:55Donc, c'est pas aussi général que ça.
07:57Mais on a effectivement certaines prestations pour le public qui ne vont pas être tarifées de la même manière que pour d'autres acteurs.
08:04Je voudrais qu'on parle des enjeux de nouveaux imaginaires, de nouveaux récits auxquels vous participez.
08:10Parce que c'est vrai que, voilà, on est dans une phase de retour en arrière, de backlash face aux enjeux, notamment, de transformation environnementale et sociétale.
08:20Bon, voilà, ça s'exprime par le vote et ça s'exprime par de nouvelles majorités qui arrivent aux États-Unis, en Europe.
08:27On le voit au Parlement européen, on a eu des résultats d'élections au Portugal récemment, en Pologne, il y a quelques jours.
08:34Bref, c'est ce que les citoyens demandent.
08:36Oui, alors...
08:37Parce qu'on est sans doute trop passé par la culpabilisation, par l'anxiogène, etc.
08:43Comment on peut inventer de nouveaux imaginaires ?
08:44C'est exactement tout le sujet et nous, effectivement, on travaille sur ces sujets-là depuis des années et toutes nos agences travaillent sur ces sujets, pour certains, depuis 20 ans.
08:51C'est d'inventer un nouveau récit collectif et un récit qui entraîne.
08:55Donc, effectivement, ne pas être dans la culpabilisation, ça c'est primordial, et être plutôt dans la génération de forces positives au sein du citoyen.
09:02On est convaincus que nos démocraties ne perdureront que si les citoyens sont engagés.
09:07Et pour qu'ils soient engagés, il faut qu'on arrive à activer au sein d'eux les forces qui font qu'ils ont envie de contribuer à du collectif.
09:14Donc ça, ça passe par du positif, ça passe par des récits qui engagent, des récits qui animent, des récits qui donnent envie, pas des récits qui culpabilisent.
09:20Et nous, effectivement, on fait très attention à ça, de ne pas être dans des choses trop culpabilisatrices ou trop moralisatrices.
09:26Et on sait que chaque acteur fait ce qu'il peut, et c'est pour ça que la théorie aussi des petits pas est importante,
09:31parce qu'il vaut mieux quelqu'un qui part de loin, mais qui a une vraie démarche et une envie de progresser,
09:36qu'un acteur qui est déjà très bon, mais qui finalement stagne et n'est pas en démarche de progression.
09:40Mais est-ce que le combat n'est pas inégal ? Parce que finalement, on se rend compte que des contenus complotistes,
09:46des informations, elles circulent plus vite sur les réseaux sociaux que les contenus positifs et vérifiés.
09:52C'est vrai. Alors c'est pour ça aussi qu'on a de plus en plus de demandes de nos clients publics et associatifs
09:57pour du digital et pour des réseaux sociaux.
09:59Et ce qu'on fait, on accompagne aussi, on essaye de créer aussi des campagnes justement très visibles.
10:04Par exemple, on a accompagné la caisse d'allocations familiales sur une campagne autour de ce que la CNAF fait pour vous,
10:09pour les jeunes, qui visez les jeunes.
10:11Alors évidemment, on ne fait peut-être pas des milliards de vues comme certains contenus TikTok,
10:15mais quand même, et c'est une manière d'aller toucher les jeunes justement sur les canaux sur lesquels ils sont présents.
10:20Maintenant, on ne peut pas se dire que le combat est perdu d'avance.
10:22Le combat est dur, il est de plus en plus dur, mais justement, a fortiori, il faut vraiment que les acteurs publics
10:27et les acteurs associatifs et les acteurs engagés communiquent,
10:30et qui communiquent avec des vraies informations fondées et backées
10:34pour contrebalancer les fake news et les news anxiogènes qu'on voit passer tous les jours.
10:40Merci beaucoup, Déborah Berger.
10:42A bientôt sur Bismarck for Change.
10:44On passe à notre débat, la lutte contre ces petits colus,
10:47qui évoluent essentiellement de Chine, qui inondent le marché français.
10:50Comment lutter contre la multiplication des petits colus venus de Chine ?
11:02Voilà le thème de notre débat avec Laure Brunet-Ruinard de Brimond.
11:05Bonjour.
11:05Bonjour Thomas.
11:06Bienvenue.
11:06Vous êtes déléguée générale de la Confédération des commerçants de France.
11:10Et Nassima Ouramoun, bonjour.
11:12Bonjour Thomas.
11:12Bienvenue à vous aussi.
11:14Vous êtes professeure en marketing et culture de la consommation à la Kedge Business School.
11:18Je vais commencer par le constat, ces volumes de petits colis essentiellement venus de Chine
11:24qui explosent.
11:25Si on prend simplement deux marques de l'ultra fast fashion chinoise, Shine et Temu,
11:31qui affrètent l'équivalent de 90 avions cargo par jour.
11:35On monte même à 108 si on intègre AliExpress.
11:39Et TikTok, ça représente plus de 9000 tonnes de marchandises quotidiennes.
11:42Laure Brunet-Ruinard de Brimond, on peut parler d'un déferlement.
11:45Est-ce que c'est un déferlement qui va grandissant ?
11:48Si on regarde un peu la tendance, peut-être sur un ou deux ans ou même sur ces derniers mois ?
11:52Tout à fait.
11:53La tendance est croissante en Europe.
11:55Nous sommes devenus le marché de repli de ces plateformes en raison des droits de douane
11:59qui ont été imposés aux Etats-Unis.
12:01Les exportations depuis début 2025 ont chuté de 65% vers les Etats-Unis.
12:06Et elles ont déjà augmenté de 28% vers l'Europe et plus particulièrement vers la France.
12:11On est aujourd'hui à 20 avions cargo qui arrivent chaque jour sur notre territoire
12:16pour livrer des produits qui viennent de Chine en provenance de ces plateformes.
12:19Et ce sont donc le plus souvent des petits colis.
12:22On y reviendra.
12:24C'était déjà une tendance qui existait auparavant quand même ?
12:27Absolument.
12:28En fait, il y a un élément quand même structurel qui est que la mode notamment
12:33et le développement des réseaux sociaux, on est dans une économie visuelle
12:38où les consommateurs finalement ont besoin d'une espèce de renouvellement constant
12:42de leur garde-robe pour apparaître.
12:46Et donc, dans un contexte conjoncturel qui dure de tensions sur le pouvoir d'achat,
12:52la fast fashion commence à vraiment devenir structurante des habitudes des consommateurs français,
12:59ce qui est inquiétant pour toute raison.
13:02C'est intéressant, on parlait déjà de fast fashion, moi je dis ultra fast fashion
13:05ou fast fast fashion, effectivement, c'est plus difficile à prononcer,
13:08donc je dis ultra fast.
13:09C'est quoi la différence ?
13:10La différence, c'est que par exemple, dans la manière de concevoir,
13:14et c'est très important d'expliquer ça aux consommateurs,
13:17on a des IA quand il s'agit de Cheyenne ou Temu
13:21qui vont finalement remplacer toute notion de design de produit
13:26et qui vont tester sur des mannequins qui sont aussi virtuels,
13:30donc il y a une déshumanisation du process qui est importante,
13:34pour essayer de capter le consommateur en mettant très rapidement,
13:37donc c'est vraiment fast fast, encore plus fast que Zara si vous préférez,
13:41des designs qui sont visibles en ligne
13:44et vont mesurer combien de clics en fait ça a généré
13:48pour produire le plus rapidement possible,
13:50arriver le plus vite possible encore une fois chez le consommateur.
13:53Donc il y a cette notion de gratification instantanée qui commence à s'imposer.
13:58et puis vous aurez remarqué aussi que la livraison se faisait chez le commerçant,
14:03donc il y avait un contact,
14:04on pouvait éventuellement acheter quelque chose chez le commerçant,
14:07nouer contact.
14:08Désormais, on a aussi des espèces de murs,
14:11de casiers un peu dépersonnalisés
14:13en dehors des villes où on va récupérer son colis,
14:16donc il y a une course en fait qui s'est instaurée,
14:19donc c'est quand même pas la même chose que Zara,
14:22bien qu'on puisse évidemment avoir des critiques fortes sur la fast fashion aussi.
14:25Oui, évidemment, avec une question presque de contrefaçon aussi,
14:29parce que ces IA, elles nourrissent leur nouveau modèle
14:32à partir de ce qui a été créé par des marques depuis des années.
14:36On en parle souvent d'ailleurs,
14:37on retrouve de façon assez régulière des produits contrefaits,
14:40parfois c'est même pas caché,
14:41puisqu'on retrouve les logos d'ailleurs des marques sur ces sites-là,
14:45vendus à des prix cassés,
14:46et c'est un vrai problème pour les commerçants français
14:50qui eux, créent de l'emploi, payent leurs impôts,
14:53payent de la TVA, créent du lien social, etc.
14:56Mais au-delà de la fast fashion dont on parle beaucoup
14:59et qui est discutée actuellement au Sénat,
15:01Il n'y a pas que la mode.
15:02Voilà, nous on parle d'ultra-fast product,
15:05parce qu'il y a effectivement la mode,
15:08Chine en est l'exemple phare,
15:10mais on a tous les autres produits,
15:12les jouets, le bricolage, la décoration,
15:14tous ces produits-là et fournitures scolaires
15:16qui bien souvent en plus s'adressent à des enfants
15:19et qui ne sont pas conformes.
15:21C'est la ministre qui le disait,
15:2294% de produits sont non conformes
15:25dans 66% pour dangerosité.
15:27Et c'est énorme.
15:29Alors là, ça ne concerne pas la mode,
15:30mais ça concerne plutôt les produits dont vous parliez.
15:33De façon générale,
15:34parce que les produits qu'on achète sur Chine
15:35contiennent des substances toxiques.
15:38C'est une cause de non-conformité.
15:39Eux aussi sont non conformes et potentiellement dangereux.
15:41Ils sont dangereux.
15:42Alors dans les solutions,
15:43on va reparler peut-être de l'APPL
15:45qui est discutée en ce moment au Sénat
15:46et qui porte uniquement sur la mode,
15:48sur le prêt-à-porter.
15:49Mais il y a cette histoire de petits colis,
15:52alors Brunei-Renaire de Bribon.
15:54La solution, elle est quoi ?
15:55Elle est européenne ?
15:56C'est-à-dire qu'il faut mettre en place une taxe,
15:59un surcoût sur ces petits colis ?
16:01Alors, si on doit mettre des droits de douane
16:04ou une taxe,
16:06c'est obligatoirement européen
16:07parce que c'est la loi,
16:08le droit européen qui prévaut.
16:09Donc là, on est soumis au calendrier de Bruxelles.
16:12Il y a d'ailleurs une proposition de mettre une taxe.
16:15Ce n'est pas une taxe,
16:16ce sont des frais de gestion un petit peu de 2 euros sur les petits colis.
16:19Mais c'est une proposition qui a été faite,
16:22qui n'a pas encore été votée
16:23et qui devra, lorsque le vote aura lieu,
16:25être intégré,
16:27intégré, transposé dans chaque droit local.
16:30Voilà.
16:31Donc, c'est une bonne idée,
16:33mais ce n'est pas pour tout de suite.
16:34Il y a augmenter les contrôles.
16:36Ça, c'est la ministre,
16:37Mme Louvagie, qui en a parlé.
16:39Elle veut tripler les contrôles
16:40et c'est bien de tripler les contrôles.
16:42Mais on a 800 millions de colis
16:43qui arrivent en France
16:45de moins de 150 euros.
16:46Comment voulez-vous contrôler tout ça ?
16:47Oui, même si la DGCCRF travaille très bien,
16:50elle n'a pas suffisamment de moyens pour le faire.
16:53Elle travaille très bien,
16:54mais ça n'est pas possible.
16:55Ça n'est pas possible.
16:57Nous, on a une ligne qui est assez claire.
17:00C'est qu'on demande l'application
17:02de la même loi pour tous.
17:03En France, si un commerçant
17:05est contrôlé par les services de la DGCCRF
17:08avec 94% de produits non conformes
17:12et 66% dangereux,
17:13le commerce serait fermé.
17:15On a aujourd'hui des plateformes
17:18qui ne respectent pas non plus
17:19les prix de référence,
17:21qui utilisent des dark patterns,
17:23ce qui est absolument interdit,
17:24qui fait des dark patterns,
17:26ce sont des processus
17:27qui sont utilisés
17:28pour influencer
17:29l'acte de consommation.
17:32Ça va être des incitations à l'achat,
17:33des faux comptes à rebours,
17:34des faux stocks,
17:35attention aux dernières pièces,
17:37et la législation sur les salles
17:38qui n'est pas respectées.
17:40Donc aujourd'hui,
17:40la DGCCRF,
17:41elle fait des mises en demeure,
17:42mais ce n'est pas assez.
17:44Lorsque le business total
17:45complet d'une plateforme...
17:47Donc c'est l'État
17:47qui doit décider
17:48de partir dans un bras de fer
17:49avec la Chine
17:50en disant
17:50qu'on va interdire
17:51ces produits sur notre sol.
17:53C'est ce que je comprends.
17:54Moi, je vais même plus loin.
17:56Je dis qu'il faudrait
17:57déréférencer ces sites.
17:59Ça a été fait en 2021
18:00pour Wish.
18:01À partir du moment
18:02où ce n'est pas
18:02un ou deux produits
18:03non conformes,
18:04mais que c'est l'ensemble
18:05du site qui repose là-dessus,
18:06il faut être ferme
18:08et supprimer
18:09les sites des moteurs de recherche.
18:10Bon, mais il faut quand même
18:11qu'on se pose
18:11la question
18:12de notre responsabilité,
18:14nous, consommateurs,
18:15Nassim Aouramoun,
18:16parce que
18:17si ça marche aussi bien,
18:18c'est qu'on les achète,
18:19ces produits.
18:19Même s'il y a plein
18:20de procédés
18:20qui sont mis en œuvre
18:21pour nous inciter
18:22à le faire,
18:23on a quel rapport
18:25à ce low cost
18:26et à ces produits,
18:28finalement,
18:28qui viennent de loin
18:29et qui ne coûtent pas cher ?
18:30J'ai envie de dire
18:30qu'effectivement,
18:32c'est très difficile.
18:34Cette acculturation
18:35au prix bas
18:37et cette envie
18:37de renouvellement
18:38sont devenues
18:39des traits culturels.
18:41On est quand même,
18:41bon, je reviens à la mode,
18:42qui est mon centre
18:43d'expertise,
18:45on va dire,
18:45mais je vois bien
18:46le sujet du jouet.
18:49C'est l'éducation
18:50qui va primer désormais
18:51et ça doit commencer
18:52très très tôt.
18:53Ça veut dire
18:53qu'aujourd'hui,
18:55les consommateurs
18:56n'ont plus vraiment
18:57notion,
18:58ils savent à peu près
18:58que c'est mal coupé,
19:00ils savent à peu près
19:01qu'ils achètent quelque chose
19:02qui n'est pas cher
19:03mais qui n'est pas de bonne qualité
19:04mais ils ne se doutent pas
19:05à quel point
19:05c'est de très mauvaise qualité.
19:07Vous voyez ce que je veux dire ?
19:08Et on a deux tendances
19:09contraires en France
19:10et donc il faut
19:11qu'on construise
19:12sur la deuxième.
19:13On a aussi Vinted
19:14qui fonctionne très bien,
19:15des gens qui sont intéressés
19:17par la seconde main,
19:18qui commencent à comprendre
19:19les enjeux
19:19et la responsabilité individuelle
19:21en termes écologiques.
19:23Mais on sait aussi
19:24que par exemple
19:25les campagnes de Cheyenne
19:26très récentes de Riposte
19:27qui ont été
19:28sur le privilège
19:29d'accéder à la mode
19:31n'est pas un privilège
19:32est très bien senti
19:33pour le coup
19:34parce que c'est le manier
19:35dans les...
19:35Pourquoi ce sont seulement
19:35ceux qui ont les moyens
19:36qui peuvent se payer la mode ?
19:37Oui, parce que les études
19:38montrent aussi
19:38qu'en termes de pollution
19:40notamment,
19:41les 10% les plus aisés
19:43sont responsables
19:44de 50% de la pollution
19:45et donc sur ce type
19:46de registre,
19:48les consommateurs
19:48se déculpabilisent.
19:49il s'agit de ne pas
19:51les culpabiliser
19:53mais aussi
19:53de les éduquer
19:54très tôt.
19:54Comme on a des semaines
19:55du goût
19:56pour que nous Français
19:58on continue d'apprécier
19:59la bonne nourriture
20:01et la distinguer
20:01du reste
20:02qui est transformé,
20:04on doit avoir
20:04à l'école
20:05très tôt
20:06cette incitation
20:07à comprendre
20:08que le polyester
20:09ou que ce qu'on met
20:11sur sa peau
20:11doit être aussi safe
20:13et bon
20:14et bon
20:15que ce qu'on ingère
20:18et c'est quand même
20:19quelque chose
20:20de long terme
20:20donc on a
20:21des quick fix
20:24des solutions rapides
20:25comme ça
20:26et qui sont importantes
20:27je pense
20:28parce que
20:29effectivement
20:30les dégâts sont importants
20:31mais sur le côté social
20:32on va dire
20:33c'est un travail
20:34de long terme
20:35pour requalifier
20:36nos étudiants
20:37ne savent plus
20:37ce que c'est
20:38qu'un vêtement
20:40de bonne qualité
20:41notamment.
20:42Cette proposition
20:43de loi
20:43qui est discutée
20:44au Sénat
20:45donc elle porte
20:46sur la mode
20:46qu'est-ce que vous en attendez ?
20:48Une interdiction
20:49de la publicité
20:50même si on sait
20:51que ça ne va pas
20:53pouvoir s'appliquer
20:54tout de suite
20:54on a attendu
20:56un an
20:57entre le vote
20:58à l'unanimité
20:58à l'Assemblée nationale
20:59et le moment
21:00où ça a été discuté
21:01au Sénat
21:01un an
21:02Il y a eu un peu
21:03de chaos politique
21:04entre temps
21:05mais pas que
21:06la mesure a été
21:07quand même
21:07passablement détricotée
21:09et notamment
21:09en termes de publicité
21:11il avait été
21:12voter une interdiction
21:13totale
21:13de la publicité
21:14ça avait été réduit
21:15aux seuls influenceurs
21:16c'était déjà ça
21:18puisque c'est vrai
21:18que ça faisait
21:19beaucoup de dégâts
21:20l'interdiction totale
21:21a été réintroduite
21:23ce qui est bien
21:23on en est très satisfait
21:25le problème
21:26c'est que derrière
21:26il va falloir que ça repasse
21:28en commission
21:28mixte paritaire
21:29ensuite
21:30il va falloir
21:31que ce soit visé
21:32par le conseil constitutionnel
21:33puis la France
21:34veut le soumettre
21:34à l'Europe
21:35avant de pouvoir
21:36on sait que ça ne va pas
21:38arriver tout de suite
21:38chaque mesure
21:39qui arrive
21:40est une bonne nouvelle
21:42parce qu'on est vraiment
21:43dans une situation
21:43d'urgence
21:45absolue
21:46on parlait justement
21:47de la piètre qualité
21:49des pièces
21:50l'ADEME
21:51nous dit
21:5235 vêtements
21:53sont jetés
21:54par jour
21:54en France
21:55alors qu'on a
21:56un circuit
21:57de mode circulaire
21:58on a un circuit
21:59de recyclage
21:59qui est censé être
22:00efficace en France
22:01qui ne peut plus l'être
22:02parce qu'ils sont
22:03noyés
22:04dans les vêtements
22:05jetables
22:06ils sont achetés
22:07sur ces plateformes
22:07vous avez dit
22:0835 vêtements
22:0935 vêtements
22:10par jour
22:11par seconde
22:12pardon
22:12par seconde
22:13je ne voyais pas
22:14je ne voyais pas
22:15par seconde
22:15non non
22:1635 vêtements
22:16sont jetés
22:17toutes les secondes
22:18en France
22:18et dont on ne peut
22:20rien faire
22:21alors qu'effectivement
22:22il y a des vêtements
22:22qualitatifs
22:23qu'on peut acheter
22:23sur des plateformes
22:25de seconde main
22:26on peut porter
22:27qu'on peut revendre
22:28pour en racheter d'autres
22:29il y a d'autres circuits
22:30qui existent
22:31là on est vraiment
22:31sur du jetable
22:32vous achetez
22:33vous portez
22:33vous lavez une fois
22:34et c'est poubelle
22:35merci beaucoup
22:36merci à toutes les deux
22:37et à bientôt
22:38sur Be Smart for Change
22:39on passe tout de suite
22:40à notre rubrique
22:40Startup
22:42Smart Ideas
22:49avec Sandra Giacomoni
22:50bonjour
22:51bonjour
22:51bienvenue
22:52vous êtes la fondatrice
22:52de Travel Me
22:53vous l'avez créée
22:53en 2021
22:54c'était quoi
22:56l'idée de départ
22:57racontez-moi
22:57l'idée de départ
22:58c'est une idée
22:59qui vient du Covid
23:00au départ
23:01on a tous été
23:02enfermés
23:03privés de nos libertés
23:04alors temporairement
23:05pour nous
23:05sauf qu'en fait
23:06on s'est rendu compte
23:07nous
23:07qu'il y a des tas
23:08de personnes
23:08qui sont enfermées
23:09pour de bon
23:10et en fait
23:12l'idée n'est comme ça
23:12en se disant
23:13on est assis
23:14sur un trésor patrimonial
23:15qu'est-ce qu'on pourrait faire
23:16pour y donner accès
23:18quel que soit
23:18son lieu de vie
23:20et son niveau d'autonomie
23:22donc c'est quoi
23:22le principe de Travel Me
23:24c'est de voyager
23:25en restant chez soi
23:26c'est ça
23:27en quelque sorte
23:27Travel Me
23:28c'est en fait
23:29on conçoit des voyages
23:30qui se font à distance
23:31et en direct
23:32au cœur du patrimoine
23:33donc à destination
23:34de ce public-là
23:35donc nous on s'adresse
23:36aux structures
23:36donc les EHPAD
23:38hôpitaux
23:39instituts spécialisés
23:41et qui en fait
23:42alors comment ça marche
23:43concrètement
23:44en fait ils vont
23:45choisir
23:45une visite
23:47parmi notre catalogue
23:48ils vont décider
23:48disons
23:49mardi prochain
23:50à 14h
23:51d'aller à Ajaccio
23:52voir la Corse
23:53donc les résidents
23:55décident
23:56d'aller là-bas
23:57donc nous
23:58le jour J
23:59à l'heure H
24:00notre guide
24:01est sur le lieu
24:02de la visite
24:03sur place
24:03et ils se connectent
24:06et interagissent
24:08avec eux
24:08tout au long
24:09de la visite
24:10ils vont redécouvrir
24:11la ville
24:12comme s'ils y étaient
24:13en suivant le guide
24:14en suivant le guide
24:15en posant toutes les questions
24:16qu'ils veulent
24:17il y a beaucoup d'interactions
24:18c'est extrêmement important
24:19pour nous
24:19et ils vivent ça
24:21comme s'ils étaient sur place
24:24alors très bonne idée
24:25entre le point de départ
24:26et la commercialisation
24:28il se passe combien de temps
24:29il a fallu
24:30je ne sais pas
24:30il y a eu du avoir
24:31quelques défis
24:31un peu techniques
24:32il y avait un défi
24:33il y avait un défi technique
24:34qui était le direct
24:36et nous on y tenait beaucoup
24:37c'est à dire
24:38comment on va avoir
24:39une excellente qualité
24:40de son et d'image
24:41et une excellente interaction
24:42en mobilité
24:43donc pour ce faire
24:45il y a eu
24:45une bonne année
24:46de développement
24:47pour développer
24:48notre propre plateforme
24:49de live streaming
24:50et une application
24:50spécifique pour les guides
24:52et ensuite
24:53on a fait tout un travail
24:54d'expérimentation aussi
24:55auprès de ce public là
24:56pour voir comment ça allait fonctionner
24:58donc il y a eu finalement
24:59deux années
25:00entre le développement
25:01et l'expérimentation
25:02pour vraiment commercialiser
25:04début 2023
25:05c'est le guide
25:06qui filme
25:07ou alors
25:07oui oui oui
25:08il se filme
25:09il filme les lieux
25:10et bien les deux
25:11les deux
25:12c'est à dire
25:13qu'il filme
25:13il filme les lieux
25:14il est vraiment
25:15pour les résidents
25:17quand je dis les résidents
25:18pour les maisons
25:19il est là
25:20seul avec eux
25:21et donc c'est lui
25:22qui est aux commandes
25:23il a un matériel
25:24assez simple
25:25il est équipé
25:26d'un très bon casse
25:28pour pouvoir
25:28bien les entendre
25:29et puis il se filme
25:30il filme ce qu'il voit
25:31il est vraiment
25:32les yeux
25:32les jambes
25:33des personnes
25:34tout au long de la visite
25:35c'est quoi
25:35quelles sont les destinations
25:37les plus demandées
25:37si vous avez un desktop
25:39peut-être qu'il évolue
25:41d'ailleurs
25:41alors il évolue
25:42nous on est pour le moment
25:44exclusivement
25:44sur le patrimoine français
25:45donc patrimoine culturel
25:47mais aussi patrimoine artisanal
25:49il y a beaucoup de choses
25:49à découvrir
25:50dans le savoir-faire français
25:51donc le top des visites
25:53c'est un peu ce qu'on a
25:54en visite touristique
25:55ça va être le mont Saint-Michel
25:56montmartre
25:58Nîmes
25:59la Corse
26:00l'île de l'Arménion
26:02alors pas encore
26:03château de Versailles
26:03j'espère
26:04bientôt
26:04tous les châteaux de la Loire
26:06on a un très beau partenariat
26:07avec tous les châteaux de la Loire
26:08qui fonctionnent aussi très bien
26:10donc divers musées
26:12quartiers de ville
26:13enfin ils ont
26:14ils ont le choix
26:15et chaque mois
26:16on a des nouveaux partenaires
26:17qui viennent s'inscrire
26:18au catalogue
26:19c'était la question
26:19que j'allais vous poser
26:20ça suppose un partenariat
26:23avec les sites
26:23oui nous c'est important
26:25pas tous les sites
26:25j'imagine
26:25alors quand les guides
26:27sont à l'extérieur
26:28dans des quartiers historiques
26:29il n'y a pas de problème
26:30après nous on montre
26:31vraiment des partenariats
26:32avec les différentes
26:33institutions culturelles
26:34pour se mettre d'accord
26:35on a un contrat
26:36de partenariat avec eux
26:37parfois c'est leurs guides
26:38qui vont faire les visites
26:40alors nous on a
26:41tout un protocole
26:41de formation aussi
26:42pour les guides
26:43ce sont des guides conférenciers
26:45qui sont certifiés
26:45par le ministère de la culture
26:47donc ils savent ce qu'ils font
26:48mais de l'autre côté
26:49nous on a une formation
26:50pour guider à distance
26:51et puis guider sur ce type
26:53de public là aussi
26:54je crois qu'on revienne
26:55il nous reste une minute
26:55trente à l'origine
26:56parce que l'idée
26:57elle a été développée
26:58au sein d'un programme
27:00qui s'appelle Viva Lab
27:00et ce n'est pas neutre
27:02de le dire
27:02parce qu'ils sont
27:03les partenaires de Viva Lab
27:04et comment vous allez
27:05développer le programme
27:05en fait pour nous
27:06Viva Lab
27:07ça nous permet
27:08ça teste
27:08comme son nom l'indique
27:09des solutions innovantes
27:10sur tout ce qui va être
27:11prévention de perte d'autonomie
27:14et en fait
27:15on est là vraiment
27:16en incubateur
27:17en fait chez eux
27:17pour développer
27:18et faire découvrir
27:19la solution
27:19dans Viva Lab
27:20il y a quoi ?
27:21il y a des assureurs ?
27:23c'est quoi Viva Lab ?
27:23oui il y a la CNSA
27:25il y a différents partenaires
27:27autour de l'action sociale
27:28c'est ça le sujet
27:30c'est qu'on s'adresse
27:31à tout ce public
27:31de l'action sociale
27:32qu'est-ce qu'ils vous ont apporté ?
27:34Viva Lab
27:35ça a été un accélérateur ?
27:36oui ça a été un accélérateur
27:38et pour nous
27:39c'est riche
27:40parce qu'en fait
27:41ils ont cette expertise
27:42depuis des années
27:42sur ce secteur-là
27:44de l'autonomie
27:46et en fait
27:47ils vont nous permettre
27:48d'accélérer
27:48dans les décisions
27:49dans l'expérimentation
27:50donc c'est un partenaire
27:51pour nous de développement
27:52merci beaucoup
27:53Sandra Giacomoni
27:55et bon vent
27:55à Travel Me
27:56voilà c'est la fin
27:57de ce numéro 2
27:58Smart Impact
27:59merci à toutes et à tous
28:01de votre fidélité
28:02à Be Smart for Change
28:04on vous dit
28:04à très vite
28:05salut

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