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00:00Bonjour à tous et bienvenue à l'heure des pros ce matin jusqu'à 9h30 sur Europe 1 et sur CNews jusqu'à 10h30.
00:14Je vous rappelle qu'à partir du 6 juin, ce sera sur la chaîne 14, 14, que vous pourrez nous retrouver sur l'antenne de CNews.
00:22Deux décisions de justice interpellent ce matin.
00:25À Châteauroux, le meurtrier de Matisse est condamné à 8 ans de prison.
00:28Matisse avait 15 ans. Il est tué en avril 2024 par un jeune homme de 16 ans de nationalité afghane.
00:35Le tribunal a retenu l'excuse de minorité comme l'altération du discernement.
00:41Il avait massacré le jeune Matisse de plusieurs coups de couteau. Il écope d'une peine de prison de 8 ans.
00:47Et parallèlement hier, on apprend que le docteur Joël Lesquarnèque est condamné à une peine de 20 ans de réclusion criminelle,
00:53sans rétention de sûreté pour viol et agression sexuelle sur 298 patients.
01:00Il est en prison depuis 2017. Il est libérable en 2030.
01:04À Châteauroux, le père de Matisse, avec beaucoup de dignité, n'a exprimé aucune colère ni déception à l'annonce du jugement.
01:09À Vannes, les victimes du docteur Lesquarnèque ont regretté la clémence du verdict
01:15et déploré qu'elle puisse croiser cet homme dans une rue de la ville dans 5 ans.
01:20Commenter une décision de justice quand on n'a pas suivi le procès, quand on n'a pas tous les éléments,
01:24est un exercice hasardeux.
01:26Chacun le fait, néanmoins, en son fort intérieur ou de façon plus démonstrative.
01:33Alors je me risque à ce commentaire avec toutes les réserves d'usage.
01:37Ces deux hommes n'ont pas été condamnés à la peine maximum qu'ils encouraient.
01:42Mais je donne là un élément purement objectif.
01:45Et ce simple fait a de quoi m'étonner.
01:48Il est 9h, Chana Lousteau.
01:509h, 9h30, l'heure des pros sur CNews et Europe.
02:01Bonjour Pascal, bonjour à tous.
02:03Vous l'avez dit Pascal, le principal suspect dans le meurtre de Matisse a été condamné à 8 ans de prison ferme,
02:09âgé de 16 ans. Ce jeune afghan a été jugé hier par le tribunal pour enfants de Châteauroux dans l'Indre.
02:14Il encourait jusqu'à 15 ans de prison.
02:17Mais la peine a été réduite en raison d'une altération du discernement au moment des faits retenus par le tribunal.
02:22Le prévenu sera également soumis à un suivi socio-judiciaire avec une injonction de soins de 15 ans pour éviter une récidive.
02:28Plus de 8 Français sur 10 sont inquiets face à la montée de l'islam radical en France.
02:34C'est ce que révèle notre dernier sondage CSA pour CNews Europe 1 et le JDD qu'on vous dévoile ce matin.
02:3981% précisément, dont 47% qui s'inquiètent beaucoup.
02:44Un sentiment partagé par 96% des électeurs de la droite nationale et par plus de 6 électeurs de gauche sur 10.
02:52Et puis c'est un pas supplémentaire vers la fin des zones à faibles émissions.
02:56Les députés ont approuvé cette nuit l'article sur la suppression des ZFE, article appartenant au projet de loi simplification.
03:03Mais il y a encore un peu de chemin pour que ce vote soit confirmé.
03:06Il faudra attendre l'adoption complète de ce texte.
03:08Voilà pour l'essentiel de l'information. C'est à vous Pascal.
03:11Merci Chanel Oustot.
03:12Nous sommes avec Ophé Liroc ce matin et que vous découvrez régulièrement sur notre antenne qui est professeur de français.
03:18Vous allez bien ? Ça se passe bien ? Votre intégration parmi...
03:21Écoutez, ma foi, je suis entourée que d'hommes en plus. Je suis bien...
03:25Les éditorialistes sont gentils avec vous.
03:29Il faut se battre un peu pour parler parfois autour d'une table qui vous coupe la parole.
03:34C'est pas moi qui ferai ça.
03:36Merci en tout cas, vous êtes professeur de français.
03:38C'est un plateau très justice ce matin.
03:41Vous êtes beau comme tout M. Vadini. Vous êtes tout bronzé.
03:44Oui, il fait bon au 10h.
03:45Vous avez bonne mine.
03:46Merci.
03:47Bonjour M. Vadini.
03:48Justice 1.
03:49Bonjour M. Perpétuité.
03:52Philippe Bilger est là.
03:53Justice 2.
03:55Justice 2, mais pas Perpétuité.
03:57Non, mais...
03:58J'ai compris votre humour tour très fort.
04:02Voilà.
04:03Humour...
04:04Évidemment.
04:05Nous sommes entre amis.
04:06Justice 3.
04:07Bonjour M. Fenech.
04:09Un magistrat, un procureur, un avocat.
04:12On parlera tout à l'heure de ce livre tout à fait étonnant pour tout dire.
04:16Hermine, que vous avez consacré à une jeune femme que vous avez bien connue,
04:21qui est très émouvant.
04:23Et vous nous parlerez entre 10h et 10h30,
04:25ces témoignages.
04:26Johan Ouzahi qui est là.
04:28Et puis, alors on va l'applaudir.
04:30Alors c'est la première fois que vous avez réussi quelque chose d'incroyable.
04:35que vous avez fait plier par votre action, Alexandre Jardin.
04:38Non, c'est pas moi.
04:39Mais si !
04:40Non, c'est pas moi.
04:41Les ZFE reculent.
04:43Mais...
04:44Les gueux, vous avez mis ça en place.
04:46C'est rare.
04:47C'est la masse populaire.
04:48Lorsque j'arrive dans l'entrée de cette chaîne,
04:52la dame qui est à l'entrée me regarde et elle crie
04:54« Vive les gueux ! »
04:56C'est populaire.
04:59Oui.
04:59À un moment, le pays s'est réveillé
05:01et c'est génial ce qui s'est passé.
05:04Bien sûr.
05:04Alors on va en parler dans une seconde.
05:07Avant cela, je voulais juste saluer David Lissnard
05:09parce qu'il m'a fait sourire hier.
05:11Et il a tellement raison, David Lissnard.
05:13Il a dit « Le populisme n'est pas toujours là où on pense. »
05:16Sur en chair de postures critiques d'anciens premiers ministres,
05:20d'Emmanuel Macron contre la politique qu'ils ont menée.
05:22Alors il y avait en plus deux photos.
05:24Je ne sais pas si on va aller voir ces deux photos.
05:25« Quand on se souvient comment étaient traités ceux qui à droite et même au centre
05:30alertaient et contestaient leur politique, on serait tenté de sourire.
05:33Mais l'État du pays ne l'autorise pas comme il n'autorise pas de remettre au pouvoir
05:37ceux qui l'ont conduit à l'échec et dont les convictions ne sont que des affichages de circonstances. »
05:42Il a évidemment raison, il parle d'Édouard Philippe et Gabriel Attal.
05:46Je vous assure, il faut se tenir les côtes.
05:49C'est Tartuffe.
05:49Mais il y a des conclusions sincères.
05:52Non, moi je n'y crois pas.
05:53Ah ben moi j'y crois pas.
05:53Eh ben vous y croyez si vous voulez, mais moi je n'y crois pas.
05:55Gabriel Attal, j'y crois.
05:56Eh ben moi je n'y crois pas.
05:57Alors Édouard Philippe Tartuffe, qui a quand même mis comme ministre de la Justice Nicole Belloubet
06:02et qui vient nous expliquer aujourd'hui qu'on n'est pas assez sévère, Tartuffe,
06:05qui a plongé le pays dans une dette abyssale avec sa politique du Covid
06:11et qui vient nous expliquer qu'on se ment.
06:14Et cette couverture est formidable dans le point « je suis en colère ».
06:18C'est nous qui sommes en colère.
06:19On prend lui-même.
06:20C'est nous qui sommes en colère, M. Philippe.
06:22C'est nous qui sommes en colère.
06:24Donc Tartuffe.
06:25Et puis Tartuffe également Gabriel Attal, puisqu'il dit le contraire de ce qu'il a fait quand il était Premier ministre.
06:32Et en plus, j'ajoute que ces deux-là, en plus d'être Tartuffe, traître.
06:35Parce qu'ils ont travaillé avec Emmanuel Macron.
06:37C'est-à-dire que ça ?
06:37Et dont ils ne veulent plus entendre parler aujourd'hui.
06:40C'est-à-dire que ça ?
06:40C'est qu'ils lui doivent tout.
06:41Ils lui doivent tout.
06:42Ils étaient totalement inconnus avant qu'Emmanuel Macron les fasse monter.
06:46Ils lui doivent tout.
06:47Qui se souvient d'Edouard Philippe avant 2017 ?
06:49Personne.
06:50Et Gabriel Attal était étudiant sans doute.
06:52Donc ils doivent tout à Macron.
06:53Et ils quittent le navire parce qu'ils sont en train de conduire.
06:56Je suis d'accord avec Pascal, c'est la mentale.
06:58C'est vraiment la politique.
06:59On a le droit.
07:00C'est la politique nulle.
07:02Zéro.
07:03Je distinguerais Edouard Philippe de Gabriel Attal.
07:06Il a été trop peu Premier ministre Gabriel Attal pour compliquer.
07:10Édouard Philippe, il vote pour le Parti communiste.
07:12Et Gabriel Attal pour la France insoumise.
07:14Édouard Philippe a été Premier ministre.
07:16Il aurait eu le temps de faire tout ce qu'il dénonce aujourd'hui.
07:19Philippe Bilger.
07:20Édouard Philippe vote pour le Parti communiste.
07:22Contre le Rassemblement national.
07:25Et M. Attal, il vote pour la France insoumise contre le Rassemblement national.
07:28Mais ça ne suffit pas pour couler un homme.
07:32Ah si.
07:33A mes yeux, si en fait.
07:34A mes yeux, si.
07:34Quelqu'un qui vote pour le Parti communiste, si.
07:36En fait, c'est fini.
07:37C'est juste un parti qui a tué 50 millions de personnes.
07:40Juste ça.
07:41Je suis un anti-communiste primaire.
07:43Eh bien, ça suffit.
07:43A mes yeux, ça suffit.
07:45Ah non.
07:45Et puis, disons-le, le parcours.
07:48Franchement, c'est Mme Belloubet.
07:51Mme Belloubet.
07:53Trois ans, il l'a eu dans son ministère.
07:55Il vient nous faire la messe aujourd'hui.
07:57Mais c'est pour ça que je me distingue les deux.
08:00Qu'il se concentre sur sa mairie de Havre, il n'est même pas sûr d'être élu l'année prochaine.
08:04Des tartuffes, on aurait plutôt des arlequins en fait.
08:07Parce que les tartuffes avaient une certaine profondeur dans le personnage.
08:10Arlequins, un peu moins.
08:12Bon, les ZFE.
08:13Voilà nos deux coups de gueule pour commencer du matin.
08:17Les ZFE, on va voir le sujet de Corentin Alonzo.
08:20Alors, est-ce que c'est annulé, pas annulé ?
08:21Est-ce que c'est fini, pas fini ?
08:22Vous allez évidemment nous dire.
08:24Regardez ce qui s'est passé à l'Assemblée nationale.
08:27L'Assemblée nationale a adopté.
08:30Avec 98 voix, les députés ont approuvé un amendement déposé par la droite
08:34pour supprimer les zones à faible émission.
08:37Un, les ZFE ne servent à rien.
08:39Et deux, les ZFE sont un dispositif de séparatisme territorial et social.
08:42Il faut constater qu'il y a une partie de la population française aujourd'hui
08:45qui ne pourra plus accéder à nos plus grandes villes.
08:47Je pense à Paris, je pense à Lyon, je pense à Strasbourg.
08:49Depuis 2019, les ZFE sont une mesure emblématique du premier quinquennat d'Emmanuel Macron.
08:55Elles permettent l'exclusion progressive de certains véhicules anciens et polluants
08:59dans plusieurs grandes métropoles françaises
09:01pour limiter la pollution aux particules fines.
09:03A gauche, si le groupe LFI a salué une victoire,
09:07les écologistes et les socialistes ont défendu les ZFE
09:10pour des raisons environnementales et sanitaires.
09:12Les presque 4 millions de personnes qui viennent au marché de Strasbourg
09:15ne me semblent pas avoir des problèmes à accéder à cette ville.
09:19Alors tous ces arguments fallacieux, aujourd'hui, ça suffit.
09:22Ce n'est pas parfait.
09:23Des amendements viendront pouvoir le proposer, ils ne sont même pas rejetés.
09:26Mais là encore, il faut penser aux 40 000 morts par an
09:29à cause de la qualité de l'air en France.
09:30Il n'est pas possible d'attendre, il faut agir.
09:33Et c'est une question de santé publique, mes collègues.
09:35Les votes sur les articles devront être confirmés par un vote
09:39sur l'ensemble du projet de loi sur la simplification de la vie économique.
09:43Bon, est-ce que c'est gagné Alexandre Jardin ?
09:45C'est énorme ce qui s'est passé.
09:47Il s'est passé que les députés des partis qui soutenaient les ZFE
09:52ne sont pas venus voter.
09:54Parce qu'ils ont eu peur de revenir sur leur territoire
09:57et de devoir assumer.
09:58Donc c'est un virage énorme.
10:00Ça veut dire que...
10:01Et merci d'avoir participé avec cette émission
10:04à lever les troupes en France, à sensibiliser.
10:08Merci à tous les médias qui se sont levés,
10:10à tous les médias locaux, au Midi Libre, au Figaro, au truc,
10:13à tous les canards qui ont joué le jeu.
10:15C'est la sensibilisation que...
10:18En fait, on s'est ressaisi sur nos valeurs républicaines.
10:21Parce que cette mesure, c'était la ségrégation.
10:24C'était une loi d'exclusion sociale.
10:26Tout le monde est d'accord pour respirer mieux.
10:28Mais simplement, on va reprendre maintenant.
10:30Maintenant qu'on est en train de gagner,
10:31parce qu'au Sénat, on a une majorité.
10:33Parce qu'ils sont proches des maires.
10:35On parlait de David Lissnard depuis le début.
10:37J'étais le voir.
10:38Il était à fond pour les gueux.
10:41Mais à fond.
10:42Parce qu'il est le président des maires.
10:43Et que les élus locaux, tout à coup,
10:46on parlait juste avant,
10:49je veux dire, les élus locaux ne pouvaient pas tolérer une loi d'exclusion.
10:53C'était incroyable.
10:53Alors, écoutez les arguments d'Agnès Pannier-Runacher.
10:56Vous me dites ce que vous en pensez.
10:57Oui.
10:57Je veux rappeler, mais on vous l'avait dit très largement,
11:01la pollution de mer est à l'origine de près de 40 000 décès prématurés par an.
11:08C'est presque autant de morts que les pathologies liées à la cigarette,
11:1615 fois plus que les accidents de la route.
11:18et les zones à faible émission ont contribué
11:22et ont baissé ces décès précoces, ces pathologies.
11:29Bon, toutes ces...
11:30Moi, je voudrais vraiment un jour expertiser toutes ces...
11:34Ça, c'est une honte.
11:35Pourquoi ?
11:36De dire que les ZFE ont contribué, elles n'ont pas démarré.
11:40Je veux dire, les améliorations de qualité de l'air,
11:43les ZFE n'ont pas démarré.
11:45Donc, elles racontent absolument n'importe quoi.
11:47C'est habituel chez Mme Agnès Pannier-Rudaché.
11:49Quand elle parle, c'est pour dire généralement une contre-vérité.
11:53C'est incroyable.
11:55Et puis, la vérité, c'est qu'il y a des problèmes écologiques.
11:59Mais tout le monde le sait.
12:01Mais simplement, est-ce qu'on les règle par des normes,
12:03et des normes, et des normes, et des normes, et des normes,
12:05et on tue notre pays,
12:07ou est-ce qu'on les règle par le terrain ?
12:08J'étais lundi à Orléans.
12:10Ils ont des chiffres incroyables,
12:12parce qu'on a un maire qui prend le taux vraiment grouard.
12:15Qu'on peut saluer, M. Grouard.
12:17Excellent maire de Rouen, d'Orléans.
12:20Mais qu'est-ce qu'il fait ?
12:21Il prend acte du fait que l'essentiel de la pollution,
12:24mais ce n'est pas les moteurs,
12:25c'est le chauffage.
12:27Donc, ils ont une politique de chauffage urbain.
12:29Et donc, ils ont d'excellents chiffres.
12:31Il faut savoir que la voiture, c'est là...
12:33C'est pour ça que ce n'était pas convenable
12:35de parler comme ça à l'Assemblée.
12:36C'est que la voiture, c'est 15%,
12:38et sur les 15% des émissions
12:40extrêmement nocives,
12:42le moteur, c'est que 5%,
12:44parce que c'est 10% les freins.
12:46Mais nous sommes d'accord,
12:47mais je suis absent.
12:48Tout ça est bidon,
12:50tous ces chiffres sont bidons.
12:51Oui, mais c'est génial ce qui s'est passé hier.
12:52C'est une idéologie.
12:53Mme Agnès,
12:54elle dit n'importe quoi,
12:56elle nous avait expliqué
12:57qu'il y a deux ans,
12:58que l'été qu'on avait traversé
13:00serait le plus frais de tous les étés,
13:02et puis l'année dernière,
13:03il n'a pas fait très chaud.
13:04Donc, ces gens s'appellent des idéologues,
13:07en plus,
13:07qui sont déconnectés du terrain.
13:09On est en train de les balayer.
13:10Eh bien, tant mieux
13:11si vous arrivez à faire
13:12émerger la parole du peuple.
13:15Oui, mais là, on y arrive.
13:16Vous allez vous présenter,
13:17peut-être, à une élection ?
13:18Mais non,
13:19je vais vous dire mon objectif.
13:20Franchement,
13:21président des gueux,
13:23ça peut rebinder.
13:24Là, vous pouvez faire
13:25un petit chiffre.
13:26Je vais vous dire
13:26ce que je défends avec ce livre.
13:28Non, mais est-ce que vous y pensez ?
13:30Je vais vous dire
13:30ce qui m'intéresse.
13:30Est-ce que vous y pensez ?
13:32Réponds.
13:34Ça aurait de la gueule.
13:36Moi, ce qui m'intéresse profondément,
13:37c'est de reconnecter notre système.
13:39D'accord.
13:40C'est-à-dire que
13:41je ne veux qu'un jour,
13:42un gouvernement
13:42instaure le référendum
13:44d'initiative citoyenne.
13:45Je suis d'accord avec vous,
13:46mais vous n'y arriverez pas
13:48avec Agnès Pannier-Réonier-Chez,
13:49avec Édouard Philippe,
13:50avec tous ces gens-là
13:51qui veulent le pouvoir pour eux.
13:53C'est des petits hommes gris
13:54qui se sont fait
13:54un truc sur mesure.
13:56Pour eux.
13:56Donc, je vous pose la question.
13:58Est-ce que vous,
13:58vous avez envisagé
13:59une candidature présidentielle ?
14:04Vous m'emmerdez
14:05avec cette question.
14:07Parce que ma pulsion
14:09la plus sincère,
14:10c'est vraiment
14:11de donner du pouvoir
14:11à mon pays.
14:13Mais vous l'aviez envisagé
14:14la dernière fois.
14:15Oui.
14:15Non, mais là,
14:16vous faites du monde.
14:17Mais ma grande sincérité...
14:18Parce que là,
14:19vous faites du monde.
14:20Évidemment que c'est
14:21des millions de gens
14:21aujourd'hui.
14:22Mais simplement,
14:23ce qui m'intéresse
14:24très profondément,
14:25ce n'est pas de le prendre.
14:27C'est à un moment donné
14:28de vivre dans un pays
14:29où le citoyen
14:30qui nous écoute
14:31peut...
14:32J'entends tout ce que vous dites,
14:34mais il faut une incarnation.
14:35Il faut une incarnation pour ça.
14:36Après, vous dites,
14:36moi, je le redonnerai.
14:38Mais est-ce que vous l'envisagez ?
14:40Et pour tout dire,
14:41avant que vous rentriez
14:41sur le plateau,
14:42je n'avais même pas imaginé
14:43que je poserais cette question.
14:44C'est souvent le cas,
14:45que je découvre les questions
14:46en direct que je vais poser.
14:47Mais j'entends ça
14:49et ça me vient...
14:49En fait, c'est évident pour moi.
14:51Donc, est-ce que vous l'envisagez ?
14:52On verra ce qui se passera.
14:54Il n'y a pas dit non.
14:56Faites attention
14:56parce que vous commencez
14:57à être un politique.
14:58Non, mais ce n'est pas ma vie.
15:02Ah oui, ça c'est une vraie réponse.
15:03Ce n'est pas ma vie.
15:04Moi, j'aime faire des films
15:05et des romans.
15:06Mais oui, mais Zelensky,
15:07ce n'était pas sa vie.
15:09Et puis Pépé Griot,
15:10ce n'était pas sa vie.
15:11Mais nous verrons
15:11comment on arrivera
15:13à reconnecter le pays
15:15avec ce système nouveau.
15:17Si ça passe
15:18par l'élection présidentielle,
15:19on verra.
15:19Monsieur Tabarro
15:20était ce matin
15:21ministre des Transports.
15:22Il était ce matin
15:23avec Sonia Mabrouk.
15:24Écoutons-le.
15:24Aujourd'hui, dans une impasse,
15:27les députés ont clairement
15:29exprimé leur opposition
15:31à ce texte.
15:32Je pense qu'il y a
15:32des aménagements importants
15:34à faire.
15:34J'espère que le gouvernement
15:35saura le faire.
15:36En tout cas,
15:37je ne vais pas vous dire
15:38aujourd'hui que je pleure
15:39sur le vote
15:41qui a été fait
15:42par un certain nombre
15:43de députés.
15:44Je pense qu'on peut
15:44améliorer les choses
15:45sur l'accompagnement,
15:48sur l'idée aussi
15:51de pouvoir,
15:53en fonction des territoires,
15:54pouvoir adapter
15:55certains dispositifs,
15:56individualiser les choses
15:58également.
15:58L'idée de lutter
16:00contre la pollution
16:00atmosphérique
16:02par rapport aux morts
16:03que ça génère
16:04dans notre pays,
16:05mais avec des moyens
16:06différents,
16:07et puis avec l'idée
16:08d'arrêter de monter
16:09les Français
16:09contre les autres.
16:10En gros,
16:11les ZFE,
16:12c'est de dire
16:12vous pouvez polluer
16:14dans les territoires ruraux,
16:16mais vous ne pouvez pas
16:17polluer dans les centres-villes.
16:18L'idée même
16:19d'une France
16:20à deux vitesses
16:21a créé
16:23ce sentiment
16:24de déclassement
16:24de certaines personnes
16:25et on arrive
16:27à cette situation
16:28qui est dommageable
16:30parce que quelque part,
16:32de vouloir lutter
16:33contre la pollution
16:34et notamment
16:35pour la santé
16:36de nos enfants,
16:36c'est légitime.
16:37Bon,
16:38merci en tout cas
16:38Alexandre Jardin.
16:39C'est vrai que ça m'amuserait
16:40de voir une candidature
16:41comme la vôtre
16:41mettre un coup de pied
16:43dans la fourmilière
16:44des petits hommes gris.
16:45Ça pourrait même m'amuser
16:45que vous soyez devant
16:46Édouard Philippe
16:47à l'arrivée,
16:48les gueux.
16:49Vraiment,
16:49je pourrais y trouver
16:51une joie mauvaise,
16:51c'est peut-être pas très bon,
16:52mais c'est vrai que
16:53pourquoi Trump,
16:56pourquoi parfois
16:57d'autres personnes
16:59sont-elles élus ?
17:00Parce que sur tous les sujets,
17:02depuis des années,
17:03le peuple n'est pas entendu.
17:05C'est ça,
17:06il n'est pas entendu.
17:07Les gens ne veulent pas
17:08de voitures électriques.
17:09Ils ne veulent pas.
17:10Alors le jour
17:11où Édouard Philippe dira
17:12plus de voitures électriques,
17:13là je réviserai
17:15mon jugement.
17:16Mais en fait,
17:17ils ne veulent pas écouter.
17:18Ils ne veulent pas d'un truc.
17:19Ils ne veulent pas.
17:20C'est des petits hommes gris
17:21qui sont au service
17:22parfois de Bruxelles
17:24et ils ne veulent pas,
17:25ils sont déconnectés,
17:26ils ne veulent pas écouter
17:26sur la sécurité,
17:29sur beaucoup de choses d'ailleurs.
17:30Donc ça m'amuserait
17:31qu'une candidature
17:32comme celle-là
17:33aille jusqu'au bout
17:33de voir si elle a un écho.
17:36Les gueux.
17:37Merci.
17:39Restez avec nous.
17:40Là, je vous ai mis
17:40comment vous avez dit ?
17:41Je vous ai mis dans la merde,
17:43c'est ça ?
17:43Vous m'emmerdez.
17:44Ah oui,
17:44parce que les gens
17:45vont vous dire vers vous,
17:46présentez-vous.
17:47En attendant,
17:48hier,
17:48il y avait des maires ruraux
17:49qui sont venus à Paris,
17:51on a fêté
17:51dans le bas des Champs-Elysées
17:52et c'était une fête populaire
17:54parce que les gens étaient avec eux.
17:55Et vous n'avez rien cassé.
17:56Et vous n'avez rien cassé.
17:56Et vous n'avez rien cassé.
17:57Non mais,
17:58c'est intéressant.
17:59C'est une fête populaire.
18:00C'est intéressant.
18:01Voilà.
18:01C'est vraiment,
18:02c'est peut-être un marqueur
18:04cette affaire de ZFE.
18:06Bon,
18:06sujet dramatique,
18:07je l'ai dit tout à l'heure,
18:07on ne commande pas
18:08les décisions de justice,
18:09bien sûr,
18:09mais tout le monde le fait
18:11plus ou moins.
18:11Meurtre de Matisse,
18:12c'est pour ça que j'ai été
18:13au minimum.
18:14Vous auriez pu saluer ce...
18:16Mais j'allais le dire,
18:19si j'attendais
18:19que vous me donniez la parole.
18:21J'ai dit une chose,
18:21ils n'ont pas pris
18:22la peine maximum.
18:23Je me dis,
18:24qu'est-ce qu'il faut
18:24pour avoir la peine maximum ?
18:25C'est remarquable.
18:26Je vous remercie.
18:27Mais je crains
18:28que vous dépassiez peut-être
18:29cette nuance.
18:31Non,
18:31non,
18:31je resterai,
18:32je vous donne la parole.
18:34Comment ?
18:34Si vous permettez juste...
18:35On voit le sujet
18:36et je vous donne la parole
18:37tout de suite après.
18:37Sur les gueux,
18:37mais c'est pas grave.
18:38Ah, sur les gueux.
18:39Oui, mais c'est fini.
18:40Victor Hugo,
18:41en 1848,
18:42à l'Assemblée nationale,
18:43avait prononcé
18:43un discours merveilleux
18:44où il vantait les gueux.
18:46Il parlait d'oclocratie.
18:48Oclo,
18:48ça veut dire foule.
18:49Le pouvoir de la foule,
18:50du peuple.
18:51Ceux qui suivaient Jésus,
18:53ceux qui ont fait tomber Rome,
18:54les gueux.
18:55C'est un discours exceptionnel
18:56que je vous demande de relire.
18:57Vous le connaissez,
18:57ce discours ?
18:58Moi, je ne le connais pas.
18:59Je l'ai découvert par lui
19:00juste avant.
19:01Je vais le lire en sortant.
19:03Bon, oui.
19:03Merci Victor Hugo.
19:04Merci Victor Hugo,
19:05qui sera notre invité
19:07demain matin.
19:09Kylian Salé,
19:12le drame Matisse,
19:13le meurtre de Matisse,
19:14cet adolescent condamné
19:15à 8 ans ferme.
19:20Quelques minutes après le procès,
19:22la mère du condamné
19:23est insultée devant le tribunal.
19:25Son fils,
19:26un mineur afghan de 16 ans,
19:27vient d'être condamné
19:28à 8 ans de prison
19:29pour avoir poignardé
19:30à mort Matisse
19:31en avril 2024.
19:32En raison de l'excuse
19:33de minorité
19:34et de l'altération
19:35de son discernement
19:35au moment des faits,
19:37l'accusé risquait
19:3710 ans maximum.
19:39La peine ne surprend pas
19:40le père de la victime.
19:41Donc 8 ans
19:42plus 15 ans
19:43de suivi.
19:45De toute façon,
19:45ce n'était pas plus de 10.
19:47On n'était pas parti
19:48pour plus.
19:49Donc,
19:50on ne va pas se rendre malade
19:51pour 2 ans.
19:5515 ans de suivi,
19:56c'est très bien aussi.
19:57S'il fait des bêtises,
19:58il retournera en prison.
19:59Ça l'obligera peut-être
20:03à faire des efforts
20:04et à se soigner.
20:05Le jour du meurtre,
20:06la mère du condamné
20:07avait accompagné son fils.
20:08Elle avait même
20:09giflé Matisse
20:10quand il se trouvait au sol,
20:11poignardé au cœur.
20:12Cette femme de 37 ans
20:13a été mise en examen
20:14et sera jugée
20:15devant le tribunal correctionnel.
20:18Le mineur afghan
20:19était déjà connu
20:20de la police
20:20dans deux autres affaires.
20:22Le week-end avant
20:22le meurtre de Matisse,
20:24il avait été interpellé
20:25après avoir mis une lame
20:26sous la gorge d'un homme
20:27pour lui voler son téléphone.
20:29Vous avez entendu
20:29le père de Matisse,
20:30M. Marchais,
20:31qui est d'une grande dignité.
20:32C'est difficile
20:33de remettre en cause
20:34ce jugement
20:35puisque lui-même
20:36ne le remet pas en cause
20:37d'une certaine manière.
20:38Donc, je ne peux pas
20:38avoir une parole
20:39qui soit supérieure
20:42à celle de ce père.
20:44Simplement,
20:44je me suis fait
20:45cette réflexion,
20:46l'excuse de minorité
20:47qui n'est pas retenue,
20:49l'altération du discernement
20:50au contraire
20:51qui est retenue.
20:52Je ne sais pas
20:52si vous avez un avis
20:53ou pas.
20:53Il est très rare
20:54que l'excuse de minorité
20:56soit écartée.
20:58Et, en l'occurrence,
20:59l'altération du discernement
21:01est un élément fondamental
21:03pour apprécier la peine.
21:05À partir du moment
21:07où on juge légitime
21:08cette double atténuation,
21:11je trouve que les huit ans
21:12ne sont pas scandaleux.
21:14Mais je comprends.
21:16Je vous rejoins, Pascal,
21:17sur l'extrême modération
21:19du père.
21:21On entend rarement cela.
21:23Il faudrait quand même
21:24rappeler dans cette affaire
21:25que l'auteur des faits
21:27avait été interpellé
21:29une semaine avant
21:29pour avoir mis un couteau
21:32sous la gorge de quelqu'un
21:33et qu'il a été placé
21:35simplement sous contrôle judiciaire.
21:36Une semaine après,
21:38voilà ce qui se passe.
21:39Donc, ne balayons pas
21:40comme ça
21:40l'absence de toute responsabilité.
21:42Jean-Marie Villain,
21:43écoutez,
21:43c'est le maire de Véry-Châtillon,
21:45je crois,
21:45il a pris la parole ce matin.
21:47L'inconscience,
21:48quand même,
21:48on a quand même
21:49beaucoup de mal
21:49à se dire ça.
21:50Quand on est à 4 ou 5
21:52à donner des coups de pied
21:53comme dans un ballon de football
21:54dans la tête de son copain,
21:57ce n'est pas possible
21:58qu'on n'ait pas la conscience
21:59qu'à un moment donné,
22:00on va lui faire très mal,
22:02voire le tuer.
22:03On voit bien
22:03cette excuse
22:04de dire de temps en temps,
22:06j'ai entendu
22:06sur le verdict
22:08qui concerne Matisse,
22:10on parle
22:10du discernement
22:12qui a été altéré.
22:14C'est un jeune
22:14qui, la semaine précédente,
22:16a été arrêté
22:17pour un vol de téléphone
22:18avec un couteau
22:19dans les mains.
22:20Alors là aussi,
22:20il avait sûrement
22:21une altération
22:22de son discernement
22:23au moment où
22:24il a mis le couteau
22:24sur la gorge
22:25du jeune
22:26pour lui piquer
22:27son portable.
22:29Il est 9h21,
22:31nous rejoignons
22:32pour Europe 1
22:33notre camarade
22:34Thomas Hill
22:34qui est là
22:35en ce jeudi
22:36de l'ascension.
22:37L'ascension 40 jours
22:38après Pâques,
22:39quoi qu'il arrive,
22:40comme vous le savez.
22:40Bonjour M. Hill.
22:43Bonjour M. Pro,
22:44comment allez-vous ?
22:44Et vous,
22:45quel est le programme
22:46aujourd'hui ?
22:46Alors ce matin,
22:47on va être avec
22:47Karine Lemarchand,
22:48vous savez qu'elle a fait
22:49un nouveau numéro
22:49d'Ambition Intime.
22:51Oui.
22:51Où elle a dressé
22:52le portrait
22:53de Jordan Bardella,
22:54de Sandrine Rousseau,
22:55de Fabien Roussel,
22:56de Gérald Darmanin.
22:58C'est une manière
23:00d'aborder la politique
23:00différente.
23:02Exactement.
23:02Je ne sais pas
23:02si vous avez déjà regardé
23:03Ambition Intime,
23:04mais c'est intéressant.
23:05Je l'avais regardé
23:06avec le président Sarkozy,
23:07je me souviens.
23:08C'est intéressant.
23:08On les voit différemment.
23:10Oui.
23:10Et autrement ?
23:11Et autrement,
23:12on parlera de l'affaire Mazan
23:13aussi avec Claire Bérest
23:15qui a suivi pour Paris Match
23:16tout le procès
23:18des viols de l'affaire Mazan
23:20et elle en a tiré un livre
23:22qui s'appelle
23:22La Chère des Autres.
23:23Bon, et Anissa est avec vous,
23:24elle n'est pas partie
23:25pour le week-end magique.
23:26Elle n'est pas partie
23:27pour le week-end.
23:27Elle est restée là
23:29tout le week-end à Paris
23:30alors qu'il va faire très beau.
23:31Je reçois des photos
23:32de Noirmoutier
23:33mais malheureusement
23:34je n'y suis pas.
23:35Très beau et très chaud.
23:36Très chaud.
23:36Très beau et très chaud.
23:38On salue nos amis
23:38de Noirmoutier.
23:40Juste une seconde.
23:41Bonne émission.
23:42Juste quelque chose
23:43qui est toujours délicat.