- 28/05/2025
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00:00C'est un des fous, Gauthier Lebrecht ne me parle que de ça dans les couloirs de CNews et d'Europe 1.
00:04Qui arrive en tête ? Est-ce qu'Olivier Faure, M. Mayer-Rossignol ?
00:08Quelle ligne va l'emporter ? La ligne pro-Elefi, la ligne anti-Elefi ?
00:12Ça va être la ligne pro-Elefi.
00:13Oui, ça va être la ligne pro-Elefi.
00:14On va juste écouter Jérôme Gage, qui était l'invité ce matin de Sonia Mabrouk,
00:19qui parle notamment de cette ligne qu'il veut mettre avec Elefi.
00:22Et je vous passe la parole, Julien.
00:24Jérôme Gage.
00:25Au regard de la pratique, du fonctionnement d'un parti qui peut-être ne travaille pas assez,
00:29et puis aussi d'ambiguïté sur la ligne stratégique.
00:32Et pour moi, les choses sont claires.
00:34Plus aucun lien avec la France insoumise, ni aux élections municipales,
00:37ni aux élections présidentielles ou législatives.
00:42Il faut affirmer une autonomie et une identité socialiste.
00:44Et un échec pour Olivier Faure, à votre entendeur, il réagira certainement.
00:48C'est un des enjeux du deuxième vote qui aura lieu la semaine prochaine.
00:50La deuxième vote, mais pour l'instant, Julien André, c'est Olivier Faure, carrément tête.
00:53C'est sa ligne qui l'emporte.
00:55D'abord, il y a un constat qu'il faut faire, qui est le plus important, d'après moi.
00:57C'est que ce parti n'est plus que l'ombre de lui-même, c'est un parti squelettique.
01:02Vous vous rendez compte que le nombre de votants, vous allez voir,
01:06est inférieur au nombre de gens qui votaient, par exemple, pour la gauche socialiste,
01:10quand moi j'étais au Parti Socialiste.
01:11Parce qu'on parle de combien ? Parce qu'on a l'exemple avec les LR, tout récent,
01:14c'était 120 000, le corps électoral, et 100 000 qui ont voté.
01:17Non, non, ils ont été 29 000 à peu près à voter.
01:19Ah oui ?
01:21C'est-à-dire qu'en 2017, malgré la défaite, il reste encore presque 90 000 adhérents.
01:27Donc, vous voyez où on en est.
01:29C'est-à-dire, d'ailleurs, vous avez, quand on regarde les résultats,
01:32moi, je regarde des amis me transmettent des résultats,
01:34dans des férations, c'est même plus squelettique,
01:36c'est dans des cabines téléphoniques qui font les réunions.
01:39Voilà.
01:39Donc, c'est ça, le plus important pour moi, c'est ça, d'abord.
01:45C'est que ce parti est squelettique.
01:46Et alors, évidemment, comme il est squelettique,
01:48la minorité, ceux qui tiennent ce qu'on appelle l'appareil,
01:52c'est-à-dire qu'ils placent des permanents,
01:53qu'ils distribuent quelques postes de députés européens,
01:56ou je ne sais pas quoi,
01:56évidemment, ils ont un avantage par rapport aux autres.
01:58Donc, on a un parti qui est aujourd'hui totalement divisé en deux,
02:01parce qu'en fait, ils sont à touche-touche, à 200 voix près.
02:04Bon, il y a un faiseur de roi qui va être Boris Vallaud,
02:06mais qui, d'après moi, va plutôt aller du côté du...
02:09Voilà, j'ai ce sentiment, du côté d'Olivier Faure, malgré tout.
02:13Donc, en fait, on est dans une impasse totale.
02:15Gauthier Le Bret, avec, effectivement, comme toujours à la clé,
02:19est-ce qu'il y aura des accords avec LFC aux prochaines élections ?
02:21Bien sûr, mais c'était déjà le cas.
02:23Nicolas Meyer-Rossignol, au précédent scrutin,
02:26était déjà porteur d'une ligne anti-la France insoumise.
02:30Donc, on prend les mêmes et on recommence.
02:31Olivier Faure, d'ailleurs, c'était très intéressant, n'a jamais dit...
02:34Il avait été interrogé sur France Inter, sur le sujet.
02:37Est-ce que vous vous engagez à ne plus, jamais, faire d'alliance avec la France insoumise ?
02:41Incapacité à répondre, une réponse brouillonne, bottant en touche.
02:46Alors, la question, elle est double.
02:48Est-ce qu'il y a une alliance à la présidentielle ?
02:51Les volontés, par exemple, de Marine Tondelier, patronne des écologistes,
02:54qui a été réélue triomphalement aussi,
02:56qui peut faire pâlir quelques dictateurs de mauvais...
03:02C'est-à-dire ?
03:02C'est-à-dire qu'elle a été réélue.
03:04En fait, c'était des fausses élections.
03:06Elle avait un score très, très, très, très important.
03:10Et donc, elle est pour une candidature commune.
03:15Olivier Faure ne s'est jamais prononcée sur le sujet,
03:18mais est-ce qu'il serait prêt à faire aussi candidature commune avec la France insoumise,
03:23les écologistes et le PS,
03:25dès la présidentielle, sans attendre les législatives ?
03:28Et puis, qui ?
03:29Qui pour incarner cette candidature commune ?
03:31Parce qu'évidemment, Jean-Luc Mélenchon est sur la ligne de départ, quoi qu'il arrive.
03:35Monsieur Mélenchon, c'est le candidat de la gauche, Julien André ?
03:38Non, mais c'est le résultat qui, s'il se confirme,
03:41parce qu'il y a un deuxième tour, il peut y avoir quelques petits sursauts,
03:44le match n'est pas encore totalement plié, il faut se battre jusqu'au bout, comme on dit.
03:47Mais s'il se confirmait qu'Olivier Faure était reconduit,
03:50c'est vrai que le grand vainqueur, c'est Jean-Luc Mélenchon.
03:53Parce que moi, le scénario, je vais vous le donner, il est très simple.
03:55Il a ce qu'on appelle un sous-marin.
03:57Son sous-marin, il s'appelle Marine Tondelier.
03:59Donc, on va faire d'abord la primaire du pauvre.
04:01C'est-à-dire la petite primaire, voilà, où ils vont désigner un candidat.
04:05Et comme ils auront le même programme, sur le fond,
04:07Mélenchon, dans la campagne électorale, avec le talent qui est le sien,
04:09il va les avaler.
04:10Hamon avait été la victime la dernière fois,
04:13Idalgo, pareil, et voilà, ça va se passer comme ça.
04:15C'est-à-dire, si le scénario continue comme ça,
04:18voilà, donc Mélenchon sera le meilleur allié
04:20d'une droite dure, au deuxième tour,
04:23parce que tout le monde ne voudra pas de Mélenchon,
04:25on aura peur, et donc on finira à 70 ans.
04:27Bravo Mélenchon pour le travail qu'il a fait,
04:29et qui est remarquable.
04:30Mais là, Martine Aubry, qui dit hier
04:33que oui, bien sûr, il y a un génocide encore à Gaza,
04:35elle reprend le chant lexical de la France insoumise.
04:37Elle ne fait que reprendre ce que dit,
04:39comment il s'appelle, Olivier Faure,
04:40puisqu'il a repris dès lundi le chant lexical,
04:43vous avez raison,
04:44voilà, c'est-à-dire qu'il n'y a plus rien qui les sépare.
04:47D'ailleurs, Mélenchon, avec habileté,
04:48dit la gauche trocadéro
04:50rejoint ma gauche à moi, etc.
04:52Donc on est dans une situation qui,
04:54du point de vue de la gauche, est catastrophique.
04:56Il faut être honnête,
04:56on dirait que ça vient de loin, peut-être.
04:58On pouvait espérer peut-être un petit sursaut,
05:00mais dans un appareil aussi squelettique,
05:02ça avait été très difficile.
05:03La question qui est posée, c'est
05:05est-ce qu'il ne faut pas faire autre chose, maintenant ?
05:06Alors, notre parti.
05:07Oui.
05:08Allez, créez votre parti, Julien.
05:09Moi, je n'ai plus forcément l'âge,
05:11mais la question doit être posée
05:12aux générations actuelles
05:14qui sont encore dans le parti de la liste.
05:15S'ils veulent rester encore minoritaires
05:17dans un parti à 30 000 adhérents,
05:18ils peuvent.
05:19Ils finiront avec une vieille barbe
05:20en disant, passe-toi le premier,
05:21passe-moi le second.
05:23Voilà.
05:23La question est désormais posée,
05:24parce qu'en même temps,
05:25il y a besoin d'une gauche républicaine
05:26dans ce pays.
05:27On ne peut pas laisser la gauche
05:28à Jean-Luc Mélenchon.
05:29Alors que la droite républicaine
05:30se retrouve des forces.
05:31C'est ça, c'est ça.
05:31C'est ça le plus...
05:34Inquiétant.
05:34Julien, quand je vous entends...
05:35Inquiétant.
05:37À la fin...
05:38Inquiétant, oui, alors ?
05:39Ça va.
05:40J'ai le droit d'être inquiet.
05:44Inquiét par Bruno Rutaillot ?
05:45J'ai le droit d'être inquiet politiquement,
05:46non ?
05:46Ça existe.
05:47Je n'ai pas dit que c'était un fasciste.
05:48Vous avez la double qualité
05:50d'avoir créé Jean-Luc Mélenchon
05:51et Emmanuel Macron.
05:52Non, moi, je n'ai pas créé...
05:53Je n'ai aucun lien de paternité
05:56avec Mélenchon.
05:57Vous avez eu d'ailleurs...
05:58Vous avez été son...
05:59En parlant, j'étais le baron noir
06:01d'autre chose,
06:02mais pas de Jean-Luc Mélenchon.
06:04Évidemment, vous ne connaissez pas
06:05votre histoire,
06:05mais on va la refaire.
06:06Vous allez m'inviter à déjeuner
06:07comme vous m'avez promis,
06:08et je vous referai
06:09pour là-dessus.
06:11J'aime beaucoup Julien.
06:12Vraiment, je peux dire
06:13que je l'ignore.
06:14En général, après,
06:15il y a la baffe qui vient derrière.
06:16Non, il n'y a pas de baffe,
06:17pas de violence.
06:18Mais vous avez créé,
06:19vous avez contribué
06:20à la création de Mélenchon,
06:21puis de mettre des manières de fond.
06:22Donc, par rapport à l'inquiétude,
06:24par rapport à...
06:24Je veux bien que je sois très fort,
06:25mais il y a des rouges là.
06:27Oh, Julien, non, non.
06:28Non, non, vous vous soustimez beaucoup.
06:30Non, non.
06:30Vous avez accueilli
06:31les premiers pas de démarche.
06:32Je ne vous laisse pas gravaler.
06:32Vous lui avez appris la politique,
06:33etc.
06:34Et puis d'ailleurs,
06:34il s'est émancipé assez vite,
06:36mais voilà.
06:37Par rapport à l'inquiétude
06:38sur Bruno Rutaillot,
06:39pardon,
06:39vous ne pouvez pas être d'accord
06:40avec lui,
06:41ça c'est une chose.
06:42Mais par contre,
06:42être inquiet à l'idée
06:43que ce personnage arrive au pouvoir,
06:46on redescend deux secondes.
06:48Ensuite, moi j'ai une pièce...
06:48Mais non, mais attendez,
06:49vous avez le droit d'avoir vos idées,
06:51j'ai le droit d'avoir les miennes.
06:52Oui, mais moi je suis pas...
06:53Les miennes, c'est que moi je considère
06:54que si la droite arrive au pouvoir,
06:55il y a des conséquences fortes,
06:57notamment du point de vue
06:58d'un certain nombre de choses
06:59auxquelles je crois,
07:00sur le plan de la redistribution,
07:01de la solidarité, etc.
07:02C'est exactement la question
07:03que vous allez vous parler.
07:04Et dire que je suis inquiet
07:05ne veut pas dire que pour autant
07:06je mets M. Rutaillot
07:08sur le même plan qu'eux,
07:08mais j'ai le droit.
07:09D'ailleurs, je vais vous dire une chose.
07:11Si j'étais candidat
07:12et que j'étais en situation de gagner,
07:14vous diriez vous-même
07:14que vous serez inquiet.
07:15Pas du tout.
07:16Je serais pas inquiet, je serais...
07:18Avant son jeu, je me suis nommé.
07:19Non, mais je veux juste dire une chose.
07:20C'est que, en fait,
07:21vous avez raison de dire
07:22que les causes ont des conséquences
07:25et donc quand quelqu'un arrive au pouvoir,
07:27il y a des effets pour les Français.
07:29Le truc, c'est que vous êtes au pouvoir
07:30depuis 50 ans sans le savoir, en réalité.
07:32Mais bien sûr,
07:33les problèmes qu'on a aujourd'hui...
07:34C'est la nouvelle forme
07:35de faire de la politique.
07:37Ma plus fraude,
07:38je sais pas qui vous avez inventé, là.
07:40C'est la conséquence
07:41de votre victoire,
07:41de votre victoire.
07:43C'est idéologique.
07:44Mais je vous ai dit une question.
07:45Je vous ai dit une question.
07:46Pourquoi 50 ans
07:47on ne voit pas 100 ans ?
07:49Depuis...
07:50C'est au point où on en est.
07:51Si vous poussez un peu,
07:51je dirais 200 ans.
07:52200 ans, mais évidemment.
07:54Depuis la révolution.
07:54En fait, la vérité,
07:55c'est depuis la révolution française.
07:56Depuis que vous êtes devenu
07:57un fan de Gérard...
07:58J'allais dire des Gérards,
07:59de M. de Villiers.
08:00Bien sûr.
08:01Mais vous passez...
08:01Philippe, Philippe !
08:03Fait attention
08:03parce qu'il va vous répondre demain.
08:04D'accord, et alors ?
08:05Allez, votez.
08:06Allez-y, dans ce niveau...
08:08Et vous passez...
08:08Vous êtes en état
08:09de béatitude devant lui.
08:12Mais vous avez la demande,
08:12je ne le dis pas.
08:13Allez, Gauthier Leouette.
08:15Vous disiez quand même,
08:16Julien, pour bien comprendre,
08:18vous pronostiquez
08:18un potentiel second tour
08:20RN et LFI.
08:22Moi, je ne sous-estime pas
08:23Jean-Luc Mélenchon.
08:24J'ai d'ailleurs fait un livre
08:25qui explique la logique idéologique,
08:27etc.
08:27Bon, moi, je n'ai pas fait la meute,
08:29mais j'ai fait autre chose.
08:32Je ne sous-estime pas le potentiel.
08:34Le potentiel, il est d'autant plus fort
08:35que vous avez compris
08:36le calcul qui a été fait,
08:37qui a été un choix.
08:38Il a fait un calcul sociologique.
08:41Il est aujourd'hui,
08:42il ne vous dit plus rien.
08:43Et le RN a interdit aussi
08:45à avoir monté la France insoumise.
08:46Il y a des milliers de gens
08:47qui disent qu'on n'est pas d'accord
08:48avec lui,
08:48mais c'est le seul à nous défendre.
08:50Voilà.
08:51Et donc, il joue à fond
08:52cette carte communautariste
08:53et ça fait un potentiel électoral
08:54qui est réel.
08:55D'ailleurs, vous voyez dans les sondages,
08:56malgré tout ce qui s'est passé,
08:58il reste quand même à 13-14%.
08:59Et dans une campagne électorale
09:01avec tout ce qu'il sait faire,
09:03le talent, etc.,
09:04il monte et il arrive.
09:05La qualification,
09:06elle va être à 18-19.
09:07Bardella-Mélenchon,
09:08c'est possible.
09:08Oui, c'est possible.
09:09Je suis d'accord avec cette analyse,
09:12mais je vais me faire plaisir un peu.
09:13Tout ça ne manque pas de sel
09:14et d'ironie quand même.
09:16Les donneurs de leçons
09:17du Parti Socialiste
09:18qui, pendant des années,
09:19ont diabolisé la droite
09:20quand elle simplement
09:22voulait dialoguer
09:23avec le RN.
09:24Je ne parle même pas du FN.
09:26Les grands donneurs
09:26de leçons morales,
09:27aujourd'hui,
09:28font alliance
09:29avec des antisémites radicaux,
09:32si vous voulez.
09:33Donc, il y a un moment
09:35où l'histoire
09:35ne manque pas d'ironie,
09:37même si elle est tragique.
09:38Ensuite,
09:39je pense que pour le PS,
09:41vouloir exister simplement
09:43en disant
09:44je suis contre Mélenchon,
09:45ce qui est le cas
09:46des adversaires
09:47d'Olivier Fort,
09:48ne suffit pas.
09:49En réalité,
09:49le problème du PS,
09:50c'est qu'ils n'ont plus de vision,
09:51plus de liste
09:52de personnalité charismatique.
09:54Julien en était une.
09:55Je suis en désaccord
09:56avec lui sur plein de choses.
09:58Mais enfin,
09:58c'est autre chose
09:58qu'Olivier Fort
09:59qui est à peu près personne.
10:01Donc, si vous voulez,
10:02c'est un non-parti.
10:03C'est plus gentil que...
10:04C'est un non-parti.
10:05C'est peut-être vous
10:06que...
10:06Voilà.
10:09Votre question, ami,
10:10parce que le temps passe.
10:11Non, mais j'ai dit l'essentiel.
10:13Rapidement.
10:14Non, mais...
10:15Alexandre a raison.
10:16Ce parti n'a pas travaillé
10:17depuis 2017.
10:18C'est-à-dire qu'il n'a
10:19à aucun moment fait
10:20ce qu'on avait fait
10:20dans d'autres périodes.
10:21C'est-à-dire fait des états
10:22généraux ouverts,
10:23cherché à discuter
10:24avec les gens qui sont à l'extérieur.
10:25Vous savez, aujourd'hui,
10:26les socialistes orphelins de partis,
10:28c'est par milliers
10:28que ça se compte.
10:29Et au lieu de parler avec eux,
10:30d'essayer de réfléchir
10:32et donc de reconstruire.
10:33Parce que c'est vrai
10:34qu'il y a un problème
10:34d'identité socialiste.
10:36C'est quoi être un socialiste
10:36dans ce monde actuel
10:37et dans cette mondialisation actuelle
10:39et dans cette Europe actuelle ?
10:40Ce travail-là
10:41n'a jamais été fait.
10:42Et c'est pour ça, d'ailleurs,
10:43que quand on va avancer
10:44dans la présidentielle,
10:45s'il n'y a pas un bouleversement
10:47qui arrive,
10:48malheureusement,
10:49ça va être difficile,
10:49mais il faut essayer
10:50de travailler,
10:51et bien ils se feront happer
10:52par Mélenchon sans problème.
10:54Ok.
10:54Non, moi je pense
10:55que ce que dit Julien Rey
10:57est très intéressant
10:57et que je pense
10:58que c'est totalement possible
10:59que ça se termine
10:59en duel RN-LFI.
11:01Je pense même
11:01que c'est le sens
11:02de notre histoire moderne
11:04et de la polarisation
11:06du débat public en France.
11:08Edouard Tétrault ?
11:08Moi j'ai une certaine nostalgie
11:10du Parti Socialiste
11:11quand j'avais 20 ans.
11:12Vous avez raison.
11:13Celui qui se confrontait
11:14à la réalité,
11:15le Parti Socialiste
11:16de Jean-Pierre Levarde,
11:17le Parti Socialiste
11:18d'un Pierre Moroy,
11:20il y avait une générosité,
11:21il y avait une authenticité.
11:22On a fini par se vautrer
11:23dans quoi ?
11:24Dans l'aide à mourir,
11:25là le Parti Socialiste
11:28quasiment vote
11:28comme un seul homme.
11:30On a presque envie
11:31de leur retourner la chose.
11:34L'aide à mourir,
11:35la redistribution,
11:37700 milliards d'euros
11:38de redistribution,
11:39il en faut quoi ?
11:40800 ?
11:40Il en faut 1000 ?
11:41Dans un pays,
11:42il faut redistribuer quoi ?
11:4330, 40% ?
11:44Non, c'est un astre mort
11:46qui malheureusement
11:48continue d'exister.
11:50On cherche l'héritier
11:51des Pères Levades,
11:51des Morois.
11:52On pouvait l'espérer
11:53dans un Bernard Cazeneuve.
11:55Lui fait partie
11:56des très rares socialistes
11:57qui se confrontent
11:58à la réalité,
11:59qui essaient d'avancer
12:00avec une certaine humilité
12:01qui manque un peu
12:03dans les autres rangs.
12:04Réquisitoire d'Edouard Tétroux.
12:06Vous avez le dernier mot,
12:06je veux dire.
12:07C'était un réquisitoire
12:08d'Edouard Tétroux.
12:09Moi, je n'ai pas
12:10les mêmes figures que lui.
12:11Moi, je pense à Mitterrand,
12:12je pense à Jean-Saint-Bernard.
12:13C'était quand même
12:14des figures pour moi
12:14aussi importantes,
12:15ce qui ne veut pas dire
12:15que Pierre-Beroy
12:16n'en était pas une.
12:18Moi, je pense que
12:19la question qui est désormais
12:20posée à ceux
12:21qui regardent cette situation,
12:23c'est est-ce qu'ils vont
12:23avoir le courage
12:24de franchir le Rubicon,
12:26c'est-à-dire de sortir
12:26et de créer autre chose
12:28et de prendre ce risque-là,
12:34mais le moment est venu.
12:36Bien, merci beaucoup
12:36Julien Drey, Geoffroy Lejeune.
12:38Gauthier Lebrecht,
12:39100% politique ?
12:40Absolument.
12:40On reviendra notamment
12:41sur l'agression
12:42de journalistes
12:43de Valeurs Actuelles
12:44et du collectif
12:45féministe et identitaire
12:46Némésis
12:47en marge d'une mobilisation
12:48pour les obligations
12:49de quitter le territoire français.
12:50Merci beaucoup
12:51pour ce très très long
12:52teasing de votre émission.
12:54Edouard Tétroux
12:54à retrouver dans le GDI News.
12:55Alexandre Devecchio,
12:56merci à vous.
12:57Merci Laurence.
12:57Merci.
12:57Merci.
12:57Merci à vous pour un instant.
12:57Christine Kelly sur CNews.
12:59Pierre Delino sur Europe.
13:00Bonne soirée.
13:01Merci à vous.
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