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  • 26/05/2025
Dans son édito du 26/05/2025, Jules Torres revient sur les propos de l'acteur Mathieu Kassovitz, qualifiant de «fin de race» les Français «de souche».

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Transcription
00:00L'édito politique de Jules Torres. À présent, Mathieu Kassovitz a qualifié les Français de souche de « fin de race ».
00:07Des propos choquants, mais que révèle vraiment cette dérive verbale, Jules Torres ?
00:12Une simple provocation ou le symptôme d'un mépris profond pour les Français ?
00:18Jusqu'ici, tout va bien. Vous vous souvenez de la formule « culte de la haine »
00:22qui résonne aujourd'hui comme une ironie tragique.
00:25Car pour Mathieu Kassovitz, tout semble aller pour le mieux tant que l'on se moque des Français de souche.
00:30L'acteur réalisateur a donc récidivé. C'était hier, après avoir traité que les Français de souche n'existaient plus.
00:35Il les a renommés « il a » « fin de race », comprenez des reliques condamnées à disparaître dans le grand bain du métissage obligatoire.
00:42Derrière ce sourire béat, une vision sinistre, celle d'un monde sans racines, sans transmission et sans mémoire.
00:48Mais le plus inquiétant, c'est ce racialisme qui se dit progressiste, qui essentialise les peuples, hiérarchise les brassages,
00:55ni le droit d'aimer ses racines.
00:56Le français de souche devient un suspect par nature.
00:59Et l'insulte glissée en direct sur un plateau télé n'indigne plus ou n'indigne que les mauvais esprits.
01:04Il fallait oser. Et bien Mathieu Kassovitz l'a fait.
01:06Est-ce que ce mépris glacial pour les Français enracinés ne révèle pas une haine de classe autant que de culte ?
01:13Bien sûr. En réalité, Mathieu Kassovitz n'a jamais aimé les Français. Il les observe comme des entomologistes bien dissèquent les fourmis de loin, avec un mélange de fascination et de dégoût.
01:23Mathieu Kassovitz appartient à une caste d'artistes gavés de subventions publiques qui méprisent jusqu'à la moelle les Français qui les ont faits.
01:30Le français moyen serait une gêne, une tâche, une fin de race.
01:33On ne découvre pas, Mathieu Kassovitz, on se souvient, en 2020.
01:37Il regardait droit dans les yeux Véronique Montguillot, vous savez, la veuve du chauffeur de bus massacré à Bayonne.
01:42Et lui expliquait le plus froidement du monde, droit dans les yeux, que la mort de son mari était un fait divers, que c'était comme ça, que ça arrivait à d'autres.
01:50Et qu'il fallait accepter que c'était une donnée qu'il fallait accepter.
01:54Cette morgue tranquille, cette violence déguisée en lucidité, c'est sa marque à Mathieu Kassovitz.
01:58Il se croit courageux. En réalité, il est juste cruel.
02:01Chez Mathieu Kassovitz, le bon peuple est trop blanc, trop enraciné, trop franchouillard.
02:06Alors on le traîne dans la boue, on lui colle des étiquettes et on rit de sa lente extinction dans l'impunité la plus totale.
02:11Est-ce qu'il faut voir dans les propos de Mathieu Kassovitz l'expression d'un courant idéologique plus large qui veut effacer toute forme d'identité nationale ?
02:18Oui, je pense que Mathieu Kassovitz, il ne parle pas en son nom seul.
02:21Il incarne un courant, certes minoritaire, mais assez bruyant, qui rêve d'une société liquide, sans repères, sans mémoire.
02:27Pour ces idéologues du déracinement, l'héritage est une maladie.
02:30L'identité est un danger et la nation est une fiction ringarde.
02:34Il ne faut plus transmettre, mais déconstruire, voire même effacer.
02:37Et ce qu'il appelle un mélange inévitable, ce sont ces mots, c'est en réalité un effacement planifié,
02:42une négation méthodique de ce que nous sommes, de ce que nous avons été et de ce que nous pourrions même redevenir.
02:47Il n'y a plus de Français, seulement des flux, plus d'histoire, seulement du mouvement, plus de peuple, seulement des masses à reconfigurer.
02:53Voilà le rêve de Mathieu Kassovitz et de tant d'autres.
02:56La vérité, c'est que les peuples ne disparaissent jamais tout à fait et qu'à force de les insulter,
03:01on finit peut-être par réveiller de ce qu'ils ont de plus anciens, leur instinct de survie.
03:05Dans la haine, vous vous souvenez, Mathieu Kassovitz écrivait, disait même,
03:08ce n'est pas la chute qui compte, c'est l'atterrissage.
03:10Il devrait s'en souvenir, car à force de mépriser la France, c'est bien lui qui risque de s'écraser.

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