- 21/05/2025
Les ministres répondent aux députés à l’Assemblée nationale, lors de la séance des Questions au gouvernement.
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00:00Merci Madame la Présidente. Monsieur le ministre, chers collègues, quand vous conduisez sur
00:11les routes de Guadeloupe, vous avez trois fois plus de chances de mourir d'un accident
00:16de la circulation que nulle part ailleurs sur le territoire hexagonal. Déjà 21 morts
00:21pour l'année 2025. Ainsi, il y a quelques jours, cinq jeunes sont décédés dans un
00:26terrible accident péalorame. Nous vivons un véritable drame sur nos routes. Quelle
00:32en est l'une des causes ? Le Vaudi. Qu'est-ce ? Derrière des codes marketing de simples
00:38sodas aux parfums tropicaux et aux couleurs flashy, se cache un bien dangereux mélange
00:44de vodka, de caféine, de taurine et de sucre. Une canette de 25 cl de ce poison contient
00:5125 degrés d'alcool, soit l'équivalent de quatre chutes de vodka d'affilée. Ces
01:00derniers mois, l'engouement autour de cette boisson a franchi un nouveau cap chez les
01:06jeunes avec le Vaudi Challenge sur les réseaux sociaux. C'est un concours où il faut boire
01:13le plus de canettes en un temps record. Résultats ? Coma éthylique, tachycardie, crise de panique,
01:20hallucinations ou épisodes épileptiques. Je constate que sur nos territoires ultramarins,
01:26il y a à boire et à manger pour nous empoisonner. Produit de dégagement trop gras, trop sucré,
01:34trop salé est maintenant le Vaudi du groupe Cody's Drink, tout droit venu d'Allemagne,
01:39et majoritairement expédié où ? Aux Antilles et en Afrique. D'ailleurs, un Guadeloupe
01:46souffre de comorbidité, hypertension, diabète, obésité. Cela ne peut plus durer. Les autorités
01:54ivoiriennes ont d'ores et déjà interdit cette boisson depuis 2023, pendant que la
01:59répression des fraudes françaises en est juste à se demander si l'étiquetage du
02:02produit est conforme. Qu'attendez-vous pour interdire ce produit, s'il vous plaît ?
02:08Je vous remercie, monsieur le député. La parole est à monsieur Yannick Noder, ministre en charge de la Santé.
02:14Merci, madame la présidente, monsieur le député Serra, mesdames et messieurs.
02:20Nous connaissons votre engagement pour, notamment, la santé des jeunes.
02:24Je voudrais surtout m'associer à vos pensées suite à ces dramatiques accidents de la route
02:30qui, dans les Outre-mer, en Guadeloupe en particulier, mais sur l'ensemble du territoire national,
02:35impactent notre jeunesse. Le Vaudi, comme vous le dites, c'est une nouvelle organisation
02:40autour de sucre, de vodka, de taurine, de caféine, avec un marketing extrêmement agressif
02:47pour notre jeunesse, avec des impacts sur leur santé, cardiovasculaire, neurologique.
02:52C'est un véritable fléau. Je suis tout à fait d'accord avec vous qu'il faut pouvoir agir vite.
02:58Nous allons avoir une campagne de prévention vis-à-vis de notre jeunesse, mais il faut aller bien plus loin.
03:04La direction générale des fraudes est en train de regarder cette problématique d'étiquetage,
03:10puisqu'il y a un taux d'alcool qui peut atteindre jusqu'à 22%.
03:13Mais je pense qu'il faut aller bien plus loin. Je pense qu'il faut se douter de tous les leviers possibles
03:18pour envisager cette interdiction de ces substances qui sont néfastes pour notre jeunesse
03:23et avoir même recours jusqu'à la réglementation européenne.
03:27Je crois que parmi ces bancs, il y a une proposition de loi de la députée Karine Le Gon sur l'interdiction de l'alcool.
03:35Karine Le Gon sur l'interdiction de l'alcool et de la publicité extrêmement nocive.
03:44Je crois qu'il faut que nous puissions agir. En tout cas, c'est une fermeté maximale et une tolérance zéro
03:50vis-à-vis de ce marketing qui en attaque la santé de notre jeunesse,
03:55avec notamment des conduites addictives et des accidents de la route.
03:58Donc, à votre disposition, pour que nous puissions renforcer ce sujet-là.
04:02Merci beaucoup, monsieur le ministre.
04:05La parole est à présent à monsieur Vincent Thiebault pour le groupe Horizon.
04:13Merci, madame la présidente.
04:14Chers collègues, ma question s'adresse au ministre chargé de l'Industrie et de l'Énergie.
04:18Ce lundi 19 mai, s'est clôturé le 8e sommet de Shoes France,
04:24illustré par des belles annonces, près de 40 milliards d'investissements en France sur 53 sites.
04:31On peut se féliciter de ces annonces, qui montrent que la France, pour la 6e année consécutive,
04:36est le pays le plus attractif de France.
04:38On pourrait s'en réjouir, même si les questions peuvent se poser sur des problématiques d'enjeux de souveraineté et d'emploi productif.
04:45Toutefois, monsieur le ministre, même si on s'en réjouit, il y a des inquiétudes.
04:49Sur mon territoire, aujourd'hui, nous avons des entreprises en difficulté,
04:53qui sont déjà aujourd'hui des entreprises qui créent de l'emploi productif.
04:57Notamment, je pense à la société BDR Therma, du groupe De Dietrich,
05:01qui est une entreprise en siestral, sur le territoire alsacien,
05:04qui vient d'annoncer 320 licenciements sur 800 emplois.
05:09Entreprise qui est essentielle, notamment, pour assurer la transition énergétique et écologique,
05:14puisqu'elle produit des pompes à chaleur.
05:16Je pense aussi, notamment, à la société, dans ma circonscription, Sherpa Robotics,
05:19de la filiale du groupe Norcan, qui aujourd'hui est malheureusement en difficulté,
05:23du fait du rejet, alors que c'était prévu initialement, de crédits d'impôt recherche,
05:28à hauteur de près de 500.000 euros,
05:30qui fait que l'entreprise peut retrouver en cessation de paiement à la fin du mois,
05:33parce qu'elle n'a toujours pas de réponse, et c'est derrière 40 emplois qui sont menacés.
05:37Donc, monsieur le ministre, ma réponse est très simple.
05:40Si on peut se féliciter, effectivement, aux investissements qui sont annoncés,
05:44que faisons-nous pour sauver aujourd'hui et aider les entreprises
05:47qui sont essentielles sur nos territoires,
05:49qui créent déjà des emplois productifs,
05:51qui créent du tissu industriel,
05:53et qui aujourd'hui, malheureusement, sont en grande difficulté,
05:56au vu de la non-visibilité ou des problématiques économiques,
05:59ou voire de certains changements d'annonce
06:01qui ont été faits en début d'année par le gouvernement.
06:03Merci.
06:04Merci beaucoup, monsieur le député.
06:06La parole est à monsieur Marc Ferracci, ministre en charge de l'Industrie et de l'Énergie.
06:10Madame la présidente, mesdames et messieurs les députés,
06:12monsieur le député Vincent Thibault,
06:14vous avez raison de dire que notre stratégie industrielle doit marcher sur deux jambes.
06:20Il s'agit d'attirer des investissements étrangers,
06:23il s'agit de développer des filières d'avenir,
06:26et les réformes qui ont été menées ces dernières années,
06:30des réformes structurelles sur le coût du travail,
06:32sur l'apprentissage, sur la formation, sur beaucoup de sujets,
06:35y ont évidemment contribué, vous l'avez dit,
06:37la France est pour la sixième année consécutive
06:39le pays le plus attractif d'Europe pour les investissements étrangers.
06:42Mais vous avez également raison de dire que notre responsabilité,
06:45c'est également de protéger l'existant et de développer l'existant.
06:49Un certain nombre de filières sont en difficulté,
06:52c'est l'automobile, c'est la sidérurgie, c'est la chimie.
06:56Certaines filières, vous avez évoqué l'entreprise Therma,
06:59sont confrontées à un ralentissement de la demande pour un certain nombre de solutions,
07:04et c'est le cas des pompes à chaleur.
07:06Face à ces difficultés, nous devons garder un cap.
07:09Ce cap, c'est celui de la décarbonation de nos économies
07:13et de toutes les aides qui doivent permettre l'électrification des usages.
07:16C'est en particulier une perspective que nous devons
07:19à tous ceux qui structurent des filières industrielles
07:22autour des énergies vertes.
07:24Les pompes à chaleur en font évidemment partie.
07:26Nous devons également sortir d'une forme de naïveté.
07:29Cette naïveté, elle se combat au niveau européen
07:32face à des concurrents qui pratiquent le commerce international
07:38sans respecter les règles du commerce international,
07:41face à des concurrents qui subventionnent massivement leurs activités,
07:45face à des concurrents qui ne respectent pas et qui ne jouent pas armes égales avec nos producteurs,
07:50nous devons pousser, et nous le faisons au niveau européen, vous le savez,
07:53un certain nombre de propositions que la Commission a reprises
07:57et va continuer, je l'espère, de reprendre pour mieux protéger nos industries.
08:00Enfin, nous devons soutenir nos filières d'avenir,
08:02nous devons soutenir l'aéronautique, nous devons soutenir le luxe,
08:05nous devons soutenir toutes ces filières qui créent des emplois.
08:08Nous devons marcher sur deux jambes, monsieur le député,
08:10et nous allons continuer à le faire. Je vous remercie.
08:12Merci beaucoup, monsieur le ministre.
08:14La parole est à présent à monsieur Emmanuel Morel pour le groupe GDR.
08:17Merci, madame la présidente.
08:19Ma question s'adresse à monsieur le Premier ministre.
08:22Au Sommet de choses France à Versailles,
08:25le président de la République a vanté l'attractivité française retrouvée,
08:30mais nos compatriotes savent bien que ce triomphalisme de tribunes
08:35occulte une réalité économique bien plus sombre,
08:39comme en témoignent un déficit extérieur abyssal
08:43et une cascade de plans sociaux.
08:46Monsieur le Premier ministre, la politique industrielle,
08:49elle ne peut pas se résumer à l'installation de data centers
08:53anglo-saxons ou en partenariat avec des Emiratis.
08:57La réalité, c'est que les investissements étrangers relèvent
09:00pour moins de un tiers de l'industrie,
09:03qu'en France, c'est très peu riche en emplois
09:07par rapport aux pays européens comparables,
09:10et surtout, comme en témoigne une étude de la Banque de France récente,
09:14sur le stock d'investissements étrangers en France, 900 milliards,
09:17plus de 200 milliards transitent par le Luxembourg,
09:20c'est-à-dire bénéficient de montages juridiques et fiscaux
09:23qui leur permettent d'échapper à tout au parti à l'impôt.
09:27Et moi, je trouve que le contraste est saisissant
09:30entre l'optimisme surjoué de Versailles
09:33et la réalité vécue par les salariés français aujourd'hui.
09:38Je pense à ceux de Vincorex, dont l'entreprise a été dépecée.
09:43Je pense à ceux d'Arcelor, à qui vous refusez obstinément la nationalisation.
09:48Je pense aux salariés de la chapelle d'Arblay,
09:51qui ont besoin de 20 millions que vous leur refusez.
09:54Et avant de faire venir des entreprises étrangères,
09:57je voudrais aussi qu'on empêche nos propres multinationales françaises,
10:01gavées d'argent public, qui délocalisent,
10:05qui ferment des établissements et des usines.
10:08Alors ma question, elle est simple, c'est comment,
10:10au-delà de la communication événementielle,
10:13vous faites pour sauver les emplois et l'industrie française ?
10:18Merci beaucoup.
10:20La parole est à monsieur Marc Rathier,
10:22ministre chargé de l'Industrie.
10:25Madame la présidente, mesdames et messieurs les députés,
10:27monsieur le député Emmanuel Morel.
10:29Triomphalisme de tribune.
10:31C'est ce que vous avez indiqué à propos de Choose France.
10:34Choose France, c'est 180.000 emplois,
10:37depuis son origine, depuis 2019.
10:40C'est 50 milliards d'euros d'investissement.
10:42Ce sont des emplois dans tous les territoires de France,
10:44et pas simplement dans les métropoles,
10:46et pas simplement pour les data centers.
10:49Donc je pense qu'il faut sortir des caricatures, monsieur le député.
10:52Il faut sortir des caricatures et considérer que
10:55les investissements sur notre territoire
10:57sont aussi facteurs de prospérité,
10:59sont aussi facteurs de cohésion sociale.
11:01Vous voulez nier cette réalité ?
11:03Vous en êtes tout à fait libre,
11:05mais je pense que notre stratégie doit aussi s'appuyer
11:07sur ces investissements-là.
11:09Vous nous dites que les data centers ne créent pas d'emplois.
11:11Les data centers sont absolument nécessaires
11:13à notre souveraineté industrielle.
11:15Sans data centers pour loger les données,
11:17nos entreprises ne s'approprieront pas
11:19les bénéfices de l'intelligence artificielle,
11:21ne s'approprieront pas les gains de productivité
11:23que l'intelligence artificielle permet d'envisager.
11:27Et donc, considérer que ne pas installer les data centers
11:31participe d'une stratégie industrielle gagnante,
11:33je pense que c'est une erreur profonde.
11:36Vous nous dites que nous avons besoin
11:39de protéger un certain nombre d'entreprises,
11:42et vous agitez cette proposition systématique
11:46comme un réflexe, celle de la nationalisation.
11:49La meilleure manière de garantir les emplois,
11:52ce n'est pas de nationaliser, monsieur le député.
11:55La meilleure manière de garantir les emplois,
11:57c'est de susciter des investissements,
11:59et c'est précisément ce qu'Arcelor a annoncé,
12:01du fait de l'action du gouvernement
12:04et du fait des propositions que nous avons portées
12:06au niveau européen en matière de protection commerciale,
12:09à annoncer et à confirmer les investissements
12:12qu'ils allaient consentir dans la décarbonation.
12:14C'est ça qu'attendent aujourd'hui les salariés de ces entreprises.
12:18Mais justement, j'ai échangé avec les salariés d'Arcelor,
12:20et je peux vous le dire, c'est l'investissement,
12:23et en particulier l'investissement dans la décarbonation,
12:25qui garantira à notre industrie un avenir dans ce pays.
12:29Je pense que ça n'est pas aujourd'hui les recettes
12:31que vous proposez, monsieur le député.
12:33Merci beaucoup, monsieur le ministre.
12:36La parole est à présent à monsieur Géraud Vernier, pour le groupe UDR.
12:41Merci, madame la présidente.
12:43Ma question s'adresse au ministre de l'Intérieur.
12:46Monsieur le ministre, ce week-end, à Aix-en-Provence,
12:50deux policiers municipaux ont été sauvagement agressés
12:54en pleine après-midi, alors qu'ils intervenaient
12:56à la suite d'un simple contrôle routier.
12:59Poursuivant un individu circulant illégalement sur une mini-moto,
13:03ils ont été attaqués par une vingtaine de personnes
13:06dans le quartier de Jade-Bouffan.
13:08L'un d'eux a été frappé à la tête, seul, au sol,
13:12incapable même d'appeler des renforts.
13:15Bilan, plus de 10 jours d'ITT.
13:17Le second, blessé lui aussi, n'a pu s'en sortir
13:21que grâce à l'intervention de plusieurs habitants du quartier,
13:24que je remercie ici.
13:26Je veux rendre hommage au sang-froid et au courage
13:28de ces deux policiers municipaux.
13:30Ils ont poursuivi, seuls contre tous, un individu dangereux
13:34dans un quartier difficile.
13:36L'un d'eux a maintenu son sang-froid alors même qu'il était frappé au sol.
13:39Leur action témoigne d'un engagement total
13:42au risque de leur vie, sans autre protection
13:45que leur sens du devoir.
13:47Monsieur le ministre, cette scène n'est pas un fait divers.
13:50Elle est le symptôme d'un mal plus profond,
13:53celui d'un sentiment d'impunité croissant dans certains quartiers
13:56où l'uniforme n'inspire plus le respect,
13:58mais devient une cible.
14:00Ce sont ces policiers municipaux qui, à Aix-en-Provence comme ailleurs,
14:05assurent leur présence visible de l'ordre,
14:08interviennent en premier, connaissent les rues, les visages, les habitudes
14:12et prennent des risques réels.
14:14Ils sont bien souvent les artisans invisibles
14:17de la sécurité et de la paix civile dans nos villes,
14:20là où la présence policière, seule, maintient encore le cadre.
14:26Mais ces agents, au service de notre sécurité à tous,
14:29doivent être protégés particulièrement.
14:32Ainsi, monsieur le ministre, soutiendrez-vous la proposition de loi
14:36que le groupe UDR présentera,
14:38visant à instaurer des peines planchers
14:40pour les violences contre les forces de l'ordre.
14:42Je vous remercie.
14:44Merci beaucoup, monsieur le député.
14:46La parole est à monsieur François-Noël Buffet,
14:48ministre auprès du ministre de l'Intérieur.
14:50Madame la présidente,
14:54monsieur le député,
14:56je pourrais répondre à votre question,
14:58sauf qu'elle relève principalement du garde des Sceaux.
15:00Mais vous avez raison de dire, en revanche,
15:02que les polices principales,
15:04qui représentent aujourd'hui la troisième force de sécurité intérieure,
15:07avec plus de 28.000 personnels,
15:09sont aujourd'hui, au quotidien,
15:11les premiers réceptacles, si je peux dire,
15:14de cette violence que nous avons à combattre
15:16et que nous combattons, d'ailleurs.
15:18C'est une des raisons pour lesquelles, d'ailleurs,
15:20nous allons, dans le cadre du Beauvau des polices municipales,
15:23et le prochain texte qui sera présenté d'ici la fin du mois de juin,
15:27leur donner des pouvoirs supplémentaires
15:29et reconnaître aussi ce statut,
15:31afin que, dans une collaboration très étroite,
15:33qui se sera visée dans le texte
15:35entre les polices municipales et la police nationale,
15:38il puisse y avoir une complémentarité
15:40qui soit encore plus renforcée qu'elle ne l'est aujourd'hui.
15:43Ça, c'est la première chose.
15:45La deuxième chose, sur le fait particulier que vous souleviez,
15:47deux aspects, l'aspect rodéo,
15:49sur lequel nous menons une lutte incessante.
15:52Peut-être vous redonnez le chiffre que j'avais dû redonner hier,
15:54qui est en avril 2025,
15:57déjà 4295 opérations de lutte contre ces rodéos.
16:01En ce qui concerne, notamment, le refus d'obtempérer,
16:04la question du changement de stratégie,
16:07puisque désormais, l'ensemble de nos forces de sécurité
16:09auront la possibilité de poursuivre.
16:11Il faudra insister, enfin, pour terminer sur ce propos,
16:14que les polices municipales ont été,
16:17je repense à Mulhouse en particulier,
16:19véritablement engagées, s'engagent,
16:22je vous l'avais rappelé, avec beaucoup de détermination,
16:24d'ailleurs, sous l'instruction de leurs maires,
16:26ne pas oublier que ce sont les maires
16:28qui sont les patrons des polices municipales,
16:30et qui s'engagent tous, de plus en plus nombreux,
16:32à ce qu'ils soient au service de l'ensemble de nos compatriotes,
16:35de leurs citoyens, de leur commune, bien sûr,
16:38mais participent également à la sécurité
16:41de l'ensemble de nos compatriotes.
16:45Je voudrais insister, je me répète,
16:47mais je voudrais insister sur le fait que,
16:49véritablement, les poursuites pénales sont là aussi,
16:51monsieur le député,
16:53et les procureurs de la République, avec lesquels,
16:55qui sont en relation, en permanence,
16:57je termine, madame la présidente, en permanence avec les maires,
16:59assurent les poursuites le plus rapidement possible,
17:01désormais, et que les délais se sont améliorés.
17:03Merci beaucoup, monsieur le ministre.
17:05La parole est à la présidente, madame Joëlle Mélin,
17:07pour le groupe Rassemblement national.
17:09Merci, madame la présidente.
17:12Monsieur le Premier ministre,
17:14la Cour des comptes a déposé son rapport
17:16de certification de la sécurité sociale 2024,
17:19avec une annonce stupéfiante.
17:21La branche famille a encore bel et bien perdu
17:246,3 milliards cette année,
17:26enfin, l'exercice précédent,
17:28soit 16 milliards en trois ans.
17:30De quoi parle-t-on ?
17:32De 595 milliards de prestations
17:35versées par les cinq branches de la sécurité sociale,
17:38et celles de solidarité versées par les caisses d'allocations familiales,
17:41et 615 milliards prélevés sur les entreprises
17:44et les particuliers,
17:46et les travailleurs, bien évidemment,
17:48soit 20% de notre richesse.
17:50Pour la 20e année,
17:52le diagnostic est sans appel,
17:54avec des anomalies comptables encore plus graves qu'en 2023,
17:56et 42 éléments dits non probants.
17:58Tout cela projetterait dans la faillite
18:00n'importe quelle entreprise.
18:02Imaginez 70% du budget
18:04dans une totale approximation.
18:06Pour exemple,
18:08la Causse est certifiée,
18:10malgré une très grande faiblesse des contrôles internes,
18:12sur 72 milliards d'exonération.
18:14Et le plafond de déficit
18:16pour 2025, la même à Causse,
18:18est prévu à 65 milliards,
18:2020 milliards de plus que l'an dernier.
18:22La maladie en déficit de 14 milliards
18:24traîne toujours une dette
18:26vieille de 40 ans,
18:28d'un montant de 800 millions d'euros.
18:30Impossible de connaître les indus
18:32et encore moins les créances,
18:34sans doute supérieures à 5 milliards des pays étrangers.
18:36La branche vieillesse est en déficit
18:38de 4 milliards.
18:40Elle est plongée, mais vous le savez bien,
18:42par une dette de 40 milliards
18:44de la caisse des agents de l'Etat.
18:46Il persiste toujours
18:48une erreur sur 10
18:50dans la liquidation des dossiers.
18:52Quant à la branche famille, non certifiée,
18:54elle dysfonctionne totalement
18:56avec des circulaires qui changent tout le temps,
18:58des contrôles internes très déficients,
19:00une fraude estimée entre 3,8 et 4,7 milliards.
19:02La moitié des indus
19:04ne sont pas recouvrés
19:06et les erreurs non corrigées
19:08après contrôle tournent toujours
19:10autour de 10 milliards.
19:12La course est poumonne
19:14depuis 20 ans sans résultat.
19:16Il est urgent d'ouvrir une commission
19:18d'enquête pour permettre
19:20aux directeurs des caisses nationales
19:22et le directeur de la Sécurité sociale
19:24de prendre leur responsabilité.
19:26Merci.
19:28La parole est à
19:30madame Amélie de Montchalin,
19:32ministre en charge des Comptes publics.
19:34Madame la présidente, madame la députée,
19:36vous avez décrit ce qu'est la Sécurité sociale
19:38telle qu'elle a été créée en 1945,
19:40financée par tous,
19:42au bénéfice de tous.
19:44Mais vous avez aussi décrit la situation de déficit
19:46dans lequel elle se trouve.
19:48Je rappelle qu'en 2019, la Sécurité sociale
19:50était à l'équilibre et donc il n'y a pas de fatalité.
19:52Nous avons devant nous un travail méthodique
19:54comme il avait été conduit entre 2010 et 2019
19:56à conduire pour qu'entre
19:582020, année du Covid, et avant 2029,
20:00objectif de 3% de déficit,
20:02nous remettions ce grand système
20:04qui bénéficie à tous les Français à l'équilibre.
20:06Mais vous m'interrogez sur la certification
20:08des comptes. Je vous le dis
20:10avec beaucoup de gravité,
20:12la situation est, comme vous le dites, totalement
20:14incompréhensible pour les Français
20:16et elle est totalement insatisfaisante.
20:18Je suis ministre des Comptes publics.
20:20Je suis, comme vous, très mobilisée
20:22pour que cette situation cesse.
20:24Et je suis d'autant plus mobilisée
20:26que nous avons, heureusement,
20:28pris des mesures structurelles
20:30pour arrêter à la source,
20:32si je peux le parler ainsi,
20:34les raisons de ces induits, de ces erreurs.
20:36La première chose que nous avons mise en place
20:38grâce à ce qui est effectif depuis le 1er mars
20:402025, c'est ce que nous appelons
20:42la solidarité à la source.
20:44C'est le pré-remplissage automatique
20:46des déclarations mensuelles pour la prime
20:48d'activité et le RSA,
20:50grâce à ce que les Français connaissent très bien
20:52sur le prélèvement à la source des impôts,
20:54pour que ce soit l'administration qui remplisse
20:56et le citoyen qui contrôle,
20:58et non l'inverse. En faisant cela,
21:00c'est plus simple pour les Français,
21:02c'est beaucoup plus efficace
21:04pour les contrôles, et je dois dire
21:06que c'est un projet que j'ai eu le grand honneur
21:08de lancer quand j'étais ministre de la Transformation
21:10publique, en 2021-2022.
21:12Cela a pris, effectivement,
21:14plus de trois ans à être lancé.
21:16C'est effectif, je pense que nous pouvons
21:18nous en satisfaire. Pourquoi c'est essentiel ?
21:20Parce que si nous ne rentrons pas dans une logique
21:22de pré-remplissage automatique,
21:24nous nous mettons en danger. Deuxième élément
21:26sur lequel je serais ravie également de vous entretenir,
21:28c'est notre plan de lutte contre la fraude.
21:30Nous avons, l'an dernier,
21:32détecté plus de 30% de plus
21:34en un an de fraude,
21:36et nous avons donc collecté dans la sphère sociale
21:38plus de 3 milliards d'euros. C'est ça,
21:40notre objectif aussi à poursuivre.
21:42Merci, madame la ministre.
21:44La parole est à monsieur Yannick
21:46Schoenvard, pour le groupe EPR.
21:48Applaudissements
21:52Merci, madame la présidente.
21:54Ma question s'adresse à monsieur
21:56le ministre délégué chargé des Transports.
21:58Monsieur le ministre,
22:00l'année 2025
22:02est celle de la mer.
22:04Un temps fort pour rappeler l'importance
22:06de notre souveraineté,
22:08souveraineté maritime, de nos ports,
22:10de nos marins. 80%
22:12de nos approvisionnements arrivent par la mer.
22:14En 2016,
22:16la loi pour l'économie bleue a instauré
22:18les exonérations de charges patronales
22:20dites non énimes.
22:22Quel était l'objectif?
22:24Renforcer la compétitivité
22:26du pavillon français.
22:28Et ces mesures ont porté leurs fruits.
22:30Le registre international français,
22:32le RIF, c'est-à-dire notre pavillon,
22:34a progressé de 34%
22:36entre 2017
22:38et 2023.
22:40Au moment même où le pavillon
22:42américain s'effondrait.
22:44Cette dynamique est aujourd'hui
22:46fragilisée. Depuis le 1er mars,
22:48la suppression partielle
22:50de ces exonérations s'applique
22:52aux armateurs.
22:54Cette mesure entraîne des conséquences
22:56concrètes.
22:58Elle menace des centaines d'emplois,
23:00notamment parmi les jeunes officiers.
23:02Elle alourdit de plusieurs
23:04milliers d'euros par mois
23:06le coût d'un navire sous pavillon français
23:08et pénalise
23:10directement l'emploi national
23:12à bord.
23:14Elle va inciter les armateurs à quitter
23:16notre pavillon.
23:18Cette mesure stratégique repose
23:20sur les armateurs français,
23:22sur les navires battant pavillon français,
23:24sur toutes les mers du monde,
23:26sur des marins formés, embarqués,
23:28disponibles. Pour cela, il nous faut
23:30rester compétitifs.
23:32Ne brisons pas les épaules
23:34qui ont porté leurs fruits.
23:36Aussi, monsieur le ministre,
23:38le gouvernement envisage-t-il
23:40de proposer dans le prochain
23:42PLFSS des mesures
23:44correctrices, y compris
23:46l'établissement des exonérations
23:48pour soutenir les armateurs
23:50et sécuriser notre flotte
23:52stratégique?
23:54Je vous remercie, monsieur le député.
23:56La parole est à madame Françoise Gattel,
23:58ministre chargée de la Ruralité.
24:00Merci.
24:02Merci, madame la présidente.
24:04Mesdames et messieurs les députés,
24:06monsieur le député Chenevard,
24:08permettez-moi d'adresser
24:10à toutes les victimes
24:12de la catastrophe climatique
24:14et à l'ensemble
24:16des forces de secours
24:18nos pensées les plus solidaires.
24:20Votre question est très importante
24:22et j'y réponds
24:24à la place de mon collègue
24:26Philippe Tabarro,
24:28qui est retenu en Allemagne
24:30pour un sommet international
24:32sur les transports.
24:34Votre question sur les entreprises
24:36maritimes me touche au coeur,
24:38ainsi que tous les députés
24:40bretons qui sont là,
24:42et qui connaissent l'importance
24:44de la flotte maritime de la France
24:46par le biais de Brittany Ferris.
24:48Vous l'avez évoqué, monsieur le député,
24:50la loi de financement de 2025
24:52a effectivement modifié
24:54le périmètre
24:56des exonérations
24:58de cotisations patronales
25:00pour une catégorie de la flotte,
25:02puisque depuis le 1er mars,
25:04les armateurs opérant
25:06sur des navires de transport de passagers,
25:08des navires dédiés
25:10aux énergies renouvelables
25:12et des cabliers, bénéficient
25:14de la totalité des exonérations.
25:16Mais, et c'est votre question,
25:18les autres navires de service
25:20et de fret sont privés
25:22des exonérations
25:24des parts chômage
25:26et famille, qui représentent
25:28entre 25 et 45%
25:30de leurs cotisations.
25:32Cette mesure impacte très lourdement
25:34notre secteur maritime,
25:36qui est en proie à une concurrence très agressive,
25:38notamment sur le plan social.
25:40Et je tiens d'ailleurs, monsieur le député,
25:42à saluer la qualité de votre rapport,
25:44reconnu par tous
25:46sur ce sujet.
25:48Le ministre Philippe Tabarro
25:50est pleinement mobilisé
25:52sous la responsabilité du Premier ministre
25:54et de François Rebsamen, naturellement,
25:56en faveur d'une révision
25:58de ce dispositif dans le cadre
26:00des discussions du budget
26:022026. Car ces mesures
26:04ont un impact profond
26:06sur notre secteur.
26:08Merci, madame la ministre.
26:10La suite.
26:12Merci beaucoup, madame la ministre.
26:14La parole est à présent à madame Claire Lejeune
26:16pour le groupe La France Insoumise.
26:18Merci, madame la présidente.
26:20Ma question s'adresse
26:22à monsieur le Premier ministre.
26:24Qui protégez-vous?
26:26Qui protégez-vous lorsqu'un deal est passé
26:28avec Nestlé dans le dos des Français?
26:30Des dizaines d'années que les eaux naturelles
26:32et minérales de Nestlé,
26:34les eaux naturelles et minérales du Robinet
26:36sont en réalité traitées.
26:38Une fraude à 3 milliards
26:40rien que sur ces trois dernières années.
26:42Des eaux traitées car contaminées
26:44avec des procédés illégaux
26:46et donc un risque sanitaire.
26:48Et tout le monde savait,
26:50l'ARS, la préfecture, le ministère,
26:52un rapport a été caviardé
26:54avec des paragraphes entiers
26:56écrits sous la dictée de Nestlé.
26:58C'est un scandale d'Etat
27:00qui remonte jusqu'à l'Elysée.
27:02C'est un scandale d'Etat qui remonte jusqu'à la réintroduction
27:04des néonicotinoïdes,
27:06un pesticide 4000 fois plus polluant
27:08que le DDT, pourtant interdit
27:10il y a une cinquantaine d'années.
27:12Qui protégez-vous lorsque vous minimisez
27:14outrageusement le problème des PFAS,
27:16bombe sanitaire qui a déjà explosé?
27:18Qui protégez-vous
27:20quand dans vos textes de pseudo simplification
27:22vous attaquez le devoir de vigilance
27:24et tous les garde-fous
27:26qui permettent d'assurer la sécurité,
27:28la santé et l'intérêt des Français?
27:30Vous agissez comme les VRP
27:32des intérêts privés.
27:34Vous faites de notre pays un immense terrain de jeu
27:36pour un capitalisme de plus en plus débridé.
27:38Choose France!
27:40Oui, choisissez la France,
27:42le pays où dans les ministères on ferme les yeux
27:44sur des scandales sanitaires,
27:46le pays où la drague des multinationales
27:48passera toujours devant l'intérêt général,
27:50le pays où les entreprises cotées en bourse
27:52peuvent se gorger d'aides publiques
27:54et coécrire la loi
27:56au grand mépris de l'écologie,
27:58le pays où les commissions d'enquête parlementaire
28:00sont piétinées,
28:02où Alexis Colère peut les sécher,
28:04où les représentants de Nestlé
28:06peuvent y mentir sciemment
28:08et s'en tirer.
28:10Qui est-ce que vous protégez?
28:12Monsieur le Premier ministre,
28:14sur ces scandales qui touchent à nos vies,
28:16à nos santés, face aux intérêts privés,
28:18c'est votre responsabilité
28:20et celle de votre gouvernement
28:22qui sont engagés.
28:24Merci.
28:26La parole est à monsieur Yannick Noder,
28:28ministre de la Santé.
28:34Madame la Présidente,
28:36madame la députée Lejeune,
28:38madame et messieurs les députés,
28:40il y a beaucoup de questions dans votre question.
28:42En tant que ministre de la Santé,
28:44je vais répondre
28:46sur le sujet qui me semble
28:48particulièrement important
28:50qui est celui de la qualité
28:52de l'eau en France.
28:54La qualité de l'eau est particulièrement bien contrôlée.
28:56Nous sommes le pays d'Europe
28:58qui contrôle le plus sa qualité d'eau.
29:00Et sur l'ensemble
29:02des bouteilles Nestlé,
29:04il n'y a pas d'impact
29:06sanitaire.
29:08Le sujet de Nestlé n'est pas un impact
29:10sanitaire, mais éventuellement
29:12un sujet. Il y a une enquête
29:14en cours sur la qualité
29:16micro-crystalline
29:18des eaux. Donc il s'agit
29:20effectivement de faire la lumière
29:22transparente sur la qualité
29:24des eaux. Est-ce que le filtre
29:26qui a été mis et qui a été
29:28demandé d'être enlevé,
29:30intègre et désintègre
29:32surtout la qualité minéralogique
29:34des eaux ? C'est un
29:36premier sujet. J'ai pris
29:38la décision d'envoyer
29:40une note à l'ensemble
29:42des ARS pour faire vérifier ce point.
29:44Nous avons notamment
29:46saisi l'ANSES pour
29:48définir les seuils
29:50et surtout saisi la Commission
29:52européenne pour que ces seuils français
29:54soient les mêmes pratiqués
29:56à l'échelon européen. Je vous remercie.
29:58Merci beaucoup,
30:00monsieur le ministre.
30:02La parole est à présent à madame Marie Récalde
30:04pour le groupe socialiste.
30:06Merci, madame la présidente.
30:08Ma question s'adresse à monsieur le ministre
30:10de l'Aménagement du territoire et de la décentralisation.
30:12Monsieur le ministre,
30:14quand le code postal détermine
30:16le destin d'un citoyen, plus sûrement
30:18que son mérite, c'est une ségrégation
30:20territoriale silencieuse que nous ne pouvons
30:22tolérer. La crise du
30:24mal-logement s'aggrave et précarise
30:26plus de 14 millions de personnes.
30:28Les quartiers prioritaires qui
30:30concentrent près de 10% de la population
30:32ne reçoivent que moins de 1%
30:34du budget de l'Etat. Nous attendons
30:36encore des actions fortes pour défendre
30:38le droit des personnes à se loger dignement.
30:40Dans le combat républicain
30:42pour l'égalité des chances, l'ANRU
30:44est un acteur incontournable.
30:46Le nouveau programme national de renouvellement
30:48urbain, engagé pour la période
30:502014-2030, porte ses
30:52fruits. 450 quartiers
30:54transformés, ce sont autant de logements
30:56améliorés, d'espaces publics
30:58valorisés et de nouvelles activités économiques
31:00encouragées sur nos territoires.
31:02A ce jour, la contribution
31:04de l'Etat de 1,2 milliard d'euros
31:06n'a été versée qu'à hauteur de 10%,
31:08à un rythme qui met en
31:10péril la visibilité nécessaire
31:12à ces missions. Pourquoi donc
31:14abandonner financièrement
31:16un programme qui fonctionne?
31:18Les bailleurs sociaux et les collectivités
31:20déjà asphyxiées financièrement
31:22ne peuvent porter seul le fardeau
31:24d'une mission relevant de la
31:26solidarité nationale. Vous le savez,
31:28monsieur le ministre,
31:30il y a six mois, des négociations
31:32intenses avaient permis d'obtenir
31:34à l'occasion de discussions budgétaires
31:36un soutien indispensable pour les organismes
31:38de logements sociaux. A ce propos,
31:40qu'en est-il de la signature de l'arrêté permettant
31:42d'obtenir un soutien à l'occasion
31:44de discussions budgétaires?
31:46La deuxième phase de l'ANRU
31:48s'achèvera en 2026.
31:50Pouvons-nous compter sur vous,
31:52monsieur le ministre,
31:54les 11 et 12 juin,
31:56lors des journées nationales de l'ANRU,
31:58pour annoncer un ANRU 3 suffisamment
32:00financé? Votre absence d'engagement
32:02vis-à-vis du programme de soutien
32:04aux quartiers populaires serait
32:06incompréhensible, tout comme
32:08toute défiance envers le secteur
32:10commercial.
32:12Merci.
32:14La parole est à madame Valérie Létard,
32:16ministre en charge du Logement.
32:18Merci, madame la présidente.
32:20Madame la députée,
32:22votre question
32:24embrasse large et ça va être
32:26difficile en deux minutes de tout dire.
32:28Vous l'avez compris, en tout cas,
32:30en tant que ministre du Logement
32:32et avec le soutien de monsieur
32:34le Premier ministre et du gouvernement,
32:36nous avons pris toute une série
32:38de décisions depuis la préparation
32:40et le vote de ce budget 2025
32:42que nous souhaitons mettre en oeuvre
32:44et poursuivre.
32:46Vous m'interrogez bien sûr, madame la députée,
32:48sur quelque chose qui est important,
32:50comment aider les bailleurs sociaux
32:52à faire plus de logements sociaux.
32:54Il faut être au rendez-vous de la baisse
32:56de la ponction sur les fonds propres.
32:58C'est la baisse de l'ARLS.
33:00L'arrêté est signé. J'en remercie Amélie de Montchalin
33:02puisque cet arrêté est co-signé
33:04par nos deux ministères.
33:06Cela montre qu'on a voulu être au rendez-vous
33:08de la mobilisation des 850 millions
33:10du taux du livret A.
33:12Cela fera 116.000 productions
33:14et d'agréments neufs, nouveaux,
33:16avec les bailleurs sociaux
33:18et 120.000 à 130.000 rénovations.
33:20L'enrue, madame la députée,
33:22vous avez raison,
33:24l'Etat a pris du retard ces dernières années
33:26mais est au rendez-vous à contractualiser
33:28et tiendra ses engagements pour le NPNRU.
33:3050 millions avaient été affectés
33:32au budget cette année.
33:34On sait qu'on peut les retirer au moment des crédits de paiement.
33:36Mais ils ne seront pas retirés
33:38parce qu'ils ont déjà été payés.
33:40Donc, déjà, l'Etat, dès février,
33:42a honoré son engagement
33:44et payé ses 50 millions.
33:46Ce ne sera pas suffisant.
33:48On est dans un moment budgétaire difficile.
33:50On doit continuer le travail
33:52parce que l'enrue 2, le NPNRU,
33:54va devoir continuer
33:56ses travaux et sa réalisation
33:58jusqu'à 2030, voire 2032.
34:00Chaque année, nous devons tous être au rendez-vous
34:02avec Action Logement, la Banque des Territoires,
34:04les collectivités.
34:06Croyez-moi, nous serons au rendez-vous de deux façons.
34:08Il faut qu'effectivement, pour 2026,
34:10on trouve la solution
34:12la meilleure pour avoir
34:14une augmentation de la part de l'Etat.
34:16Et vous l'avez dit,
34:18comment peut-on projeter l'avenir de l'enrue?
34:20Le 11 et 12 juin, il y aura
34:22un rendez-vous avec les acteurs de la rénovation urbaine.
34:24Nous essaierons d'y développer
34:26la méthode que l'Etat souhaite embarquer.
34:28Je vous remercie.
34:30Merci beaucoup, madame la ministre.
34:32La parole est à présent
34:34à madame Christelle Pétex,
34:36pour le groupe droite républicaine.
34:38Merci, madame la présidente.
34:40Ma question s'adresse
34:42à monsieur le Premier ministre.
34:44Monsieur le ministre,
34:46les gendarmes d'actifs sont chaque jour sur le terrain,
34:48engagés sans relâche dans des missions
34:50toujours plus nombreuses.
34:52Lutte contre la délinquance, sécurité des mobilités,
34:54violence intrafamiliale,
34:56maintien de l'ordre public,
34:58les gens passent.
35:00Leurs charges s'intensifient.
35:02Leur présence est indispensable,
35:04leur engagement total.
35:06Dans ce contexte d'insécurité croissante,
35:08vous leur retirez un soutien essentiel,
35:10la réserve opérationnelle.
35:12Car oui,
35:14la baisse de 16% du budget
35:16de la réserve en 2025
35:18est incompréhensible.
35:20En Haute-Savoie, ce sont 530
35:22réservistes engagés, formés,
35:24prêts à intervenir.
35:26Et pourtant,
35:28ils sont massivement laissés sur la touche.
35:30Non pas pour inaptitude ou inhabilité,
35:32mais par manque de financement.
35:34Je parle bien ici
35:36de volontaires
35:38courageux, disponibles
35:40dans l'attente de convocation
35:42dans des brigades qui en ont grandement besoin.
35:44Bien que ce soit une autre enveloppe,
35:46vous continuez de programmer
35:48des PMG, vous suscitez l'engagement,
35:50mais vous n'offrez aucune
35:52perspective d'action.
35:54C'est un gâchis de compétences,
35:56un mépris du volontariat,
35:58une totale incohérence.
36:00L'appui de la réserve n'est pas une option,
36:02mais une nécessité opérationnelle.
36:04Nous en sommes certains.
36:06En soutien aux gendarmes d'actifs,
36:08au front, jour et nuit.
36:10Monsieur le ministre, concrètement,
36:12comment allez-vous garantir l'emploi
36:14effectif de nos réservistes,
36:16mis de côté, et surtout,
36:18quand comptez-vous redonner à la gendarmerie
36:20les moyens budgétaires indispensables
36:22à l'accomplissement de leur mission?
36:24Je vous remercie.
36:26Merci beaucoup.
36:28La parole est à monsieur François-Noël Buffet,
36:30ministre auprès du ministre de l'Intérieur.
36:32Madame la présidente,
36:34mesdames et messieurs les députés,
36:36vous posez une question extrêmement importante,
36:38mais d'abord, je voudrais relever
36:40l'engagement citoyen et capital,
36:42réservistes, tous les réservistes,
36:44services civiques, sapeurs-pompiers
36:46volontaires, bénévoles.
36:48Je profite de la situation pour saluer à nouveau
36:50les sapeurs-pompiers volontaires qui se sont mobilisés hier
36:52au Lavandou et dans le Var
36:54pour apporter du soutien
36:56à l'ensemble de nos compatriotes.
36:58J'ai pu les rencontrer hier soir.
37:00Je voudrais simplement vous dire
37:02que la volonté, évidemment, de continuer
37:04de mobiliser tous ceux qui souhaitent s'engager,
37:06les choses sont parfaitement claires,
37:08et d'ailleurs, la LOPMI a parfaitement déterminé
37:10les conditions dans lesquelles les objectifs,
37:12qui étaient les nôtres, sont des objectifs ambitieux,
37:14puisque pour la gendarmerie,
37:16nous devons passer de 37.000 réservistes opérationnels
37:18à 50.000 d'ici 2027.
37:20C'est dire que la volonté est entière
37:22et que nous allons continuer, évidemment,
37:24de nous mobiliser.
37:26Pour la police nationale,
37:28on est de 10.000 réservistes opérationnels à 30.000.
37:30L'enjeu est majeur, mais il est majeur
37:32à la limite dans tous les dispositifs de réserve
37:34qui existent, tant nous avons besoin
37:36de construire aussi un outil
37:38de résilience extrêmement fort.
37:40Je voudrais peut-être vous dire
37:42que la gendarmerie aujourd'hui
37:44consacre un budget de plus de 75 millions d'euros
37:46à ses réservistes.
37:48Dans le cadre de 2025,
37:50nous avons préservé, bien sûr,
37:52ce montant-là, et que l'objectif
37:54pour les années suivantes est également
37:56de le préserver.
37:58A l'occasion de nombreux événements,
38:00notamment des événements extrêmement importants,
38:02les réserves sont là,
38:04elles sont utiles,
38:06elles ne sont pas oubliées.
38:08Je voudrais le dire très clairement,
38:10parce que j'ai peur qu'on laisse croire
38:12ou qu'on laisse entendre qu'elles ne seraient pas utilisées,
38:14qu'elles ne seraient pas mobilisées.
38:16Ce n'est pas tout à fait le cas.
38:18C'est l'inverse.
38:20Elles sont mobilisées quand cela est absolument nécessaire,
38:22mais elles sont un soutien incontestable
38:24à nos brigades. Merci.
38:26Merci, monsieur le ministre.
38:28En Haute-Savoie, c'est très clair.
38:30Ils sont nombreux, oui,
38:32vous en annoncez toujours plus,
38:34mais il n'y a pas les financements
38:36pour qu'ils soient présents sur le terrain.
38:38La sécurité des Français
38:40ne peut se réduire à un mauvais budget.
38:42Je vous remercie.
38:44La parole est à présent à monsieur Boris Tavernier
38:46pour le groupe écologiste et social.
38:48Merci, madame la présidente.
38:50Monsieur le Premier ministre,
38:52lundi, le président de la République
38:54a réédité sa grande messe,
38:56le Choose France.
38:58Il a reçu au château de Versailles
39:00des patrons de la tech du monde entier,
39:02des milliardaires, pour construire des entrepôts
39:04Amazon par-ci, des datacenters par-là.
39:06De mon côté, plus modestement,
39:08mon programme a été tout autre.
39:10J'ai reçu des messages de nombreuses associations
39:12d'aide alimentaire.
39:14Elles m'alertaient parce qu'elles ont été informées
39:16d'une décourageante nouvelle
39:18des services de leur préfecture.
39:20Les crédits de renfort pour l'aide alimentaire
39:22ne sont pas reconduits.
39:24L'aide alimentaire, c'est moins sexy que la tech.
39:26Une épicerie sociale, ce n'est pas Versailles.
39:28Pourtant, choisir la France,
39:30ça devrait être de recevoir à Versailles
39:32celles et ceux qui font tenir le pays,
39:34et non les abandonner
39:36au moment où leur travail n'a jamais été aussi essentiel.
39:38Si les crédits s'éteignent,
39:40la précarité alimentaire, elle,
39:42reste toujours aussi éclatante.
39:44Dois-je vous rappeler, monsieur le Premier ministre,
39:46qu'aujourd'hui, en France, 50% des travailleurs pauvres
39:48déclarent ne pas manger à leur faim.
39:50Alors, pour vous, peut-être,
39:52ces crédits non renouvelés ne sont que des chiffres,
39:54une manœuvre comptable,
39:56voire une technique de passe-passe bien commode
39:58pour économiser quelques milliers par-ci,
40:00quelques millions par-là.
40:02Mais sur le terrain, les conséquences sont réelles.
40:04A Lyon, c'est le risque de fermeture
40:06et, dans le Béarn, une épicerie sociale.
40:08Dans le Loiret, c'est la banque alimentaire
40:10qui est mise à mal. Partout dans le pays,
40:12c'est le même refrain.
40:14Alors, face à ces crédits non renouvelés,
40:16ne répondez pas « Faut mieux manger pour tous »,
40:18il existe, c'est très bien, je le salue,
40:20il faut le pérenniser.
40:22Mais maintenant, monsieur le Premier ministre, soyons sérieux.
40:24Donner d'une main pour reprendre de l'autre,
40:26ce n'est pas une stratégie de financement pertinente,
40:28c'est cynique.
40:30Éteindre des crédits sans tenir compte des besoins,
40:32et alors que bien trop de Français ont faim,
40:34ce n'est pas une stratégie de financement pertinente,
40:36c'est irresponsable.
40:38Alors, monsieur le Premier ministre, ma question est simple.
40:40Pouvez-vous rassurer les acteurs de la solidarité
40:42et leur confirmer que les crédits non renouvelés seront sauvés ?
40:44Monsieur le Premier ministre,
40:46allez-vous choisir la France ?
40:48Même un petit peu.
40:50Je vous remercie, monsieur le député.
40:52La parole est à madame Abélide Banchala,
40:54ministre en charge des Comptes publics.
40:56Merci, madame la présidente.
40:58Monsieur le député, je crois que nous choisissons tous la France.
41:00Mais surtout, nous choisissons tous les Français.
41:02Quand à Versailles,
41:04nous avons des investissements de 20 milliards d'euros
41:06qui vont créer des dizaines de milliers d'emplois,
41:08qui vont nous permettre d'exporter,
41:10qui vont nous permettre que des Français,
41:12partout dans le pays,
41:14puissent concourir à notre prospérité collective,
41:16je crois que nous choisissons la France
41:18et nous choisissons les Français.
41:20Ces entreprises vont payer des charges,
41:22elles vont payer des impôts,
41:24elles vont contribuer aux comptes publics,
41:26et elles vont nous permettre de maintenir le modèle social
41:28qui, oui, est un modèle de solidarité.
41:30Je n'ai pas, à le moment où je vous parle,
41:32les éléments précis sur votre question
41:34concernant les crédits spécifiquement dont vous parlez.
41:36Ce que je peux vous dire,
41:38c'est que la France a toujours été
41:40et sera toujours mobilisée
41:42pour que l'aide alimentaire,
41:44dont nous savons tous qu'elle est massivement financée
41:46par les crédits européens,
41:48et que ces crédits européens,
41:50vous le savez, pour le budget 2021-2026,
41:52la France a milité pour qu'il soit maintenu et augmenté.
41:54Nous avons aussi, pendant la crise du Covid,
41:56concouru sur les crédits européens
41:58à ce qu'il y ait plus de moyens
42:00pour les plus vulnérables.
42:02Souvenez-vous des mesures qui ont été prises
42:04pour les étudiants,
42:06notamment dans les Crous,
42:08avec la cantine à un euro.
42:10Je peux vous garantir que ce gouvernement
42:12ne fait pas le choix d'opposer les Français
42:14entre ceux qui iraient mieux
42:16et ceux qui ont besoin de soutien.
42:18Nous ne cherchons pas à faire des économies
42:20de bout de chandelle.
42:22Je vous répondrai avec Catherine Vautrin
42:24sur ce sujet en plus grand détail,
42:26parce que c'est toujours comme ça
42:28que je crois que nous pouvons mieux travailler ensemble.
42:30Mais je crois que nous ne pouvons pas opposer
42:32les uns et les autres.
42:34Et oui, nous choisissons et la France,
42:36et les Français, et la solidarité,
42:38et la productivité.
42:40Merci beaucoup, madame la ministre.
42:42La parole est à monsieur Pascal Lecamp,
42:44pour le groupe Démocrate.
42:46Merci, madame la présidente.
42:48Ma question s'adresse à monsieur Laurent Saint-Martin,
42:50ministre chargé du Commerce extérieur
42:52et des Français de l'étranger.
42:54Monsieur le Premier ministre,
42:56le sommet de Chousse-France,
42:58lancé en janvier 2018
43:00comme un prêt Davos à l'époque,
43:02s'est imposé comme un des grands rendez-vous
43:04d'affaires européens, désormais,
43:06en mai, tous les ans, à Versailles.
43:08Chousse-France, ce sont 163.000 emplois créés
43:10et 88 milliards d'euros d'investissement
43:12en 7 ans.
43:14Un véritable succès en termes
43:16d'attractivité économique.
43:18Derrière ces chiffres vertigineux,
43:20il y a des opportunités concrètes
43:22pour nos concitoyens.
43:24Pour cette 8e édition,
43:26de Cambrai à Marseille,
43:28de Lac à Saint-Avold,
43:30de Saint-Jean-de-Folleville à Ligny-en-Barois,
43:32en passant par Onun, Aubervilliers ou Val-de-Reuil,
43:34plus de 13.000 emplois,
43:36directs ou indirects, ont été annoncés.
43:38C'est désormais indéniable.
43:40La France est attractive.
43:42Et dans un monde dans lequel
43:44les vents contraires sont nombreux,
43:46c'est un atout crucial.
43:48Mais dans le même temps,
43:50nous devons nous assurer
43:52que nous puissions
43:54renforcer notre trajectoire
43:56de première terre d'investissement
43:58en Europe,
44:00tout en améliorant la rétention
44:02des postes créés
44:04et mieux cibler
44:06les futures éditions
44:08de Choose France
44:10vers des industries pourvoyeuses
44:12d'encore plus d'emplois sur notre territoire.
44:14Merci.
44:16La parole est à monsieur
44:18Laurent Saint-Martin, ministre délégué
44:20chargé du commerce extérieur et des Français de l'étranger.
44:22Merci, madame la présidente.
44:24Mesdames et messieurs les députés,
44:26monsieur le député Pascal Lecamp,
44:28merci pour votre question qui met,
44:30une fois de plus, en lumière le succès
44:32de cette édition de Choose France.
44:34Vous avez rappelé les chiffres en cumul
44:36depuis 2018. Ils ne sont pas
44:38importants pour l'événement de Versailles
44:40en lui-même. Ils ne sont pas importants
44:42pour nos centres de décision métropolitains.
44:44Ils sont importants pour l'ensemble
44:46de nos territoires, et notamment
44:48les territoires qui ont pu souffrir
44:50ces dernières décennies de désindustrialisation.
44:52Il y a un chiffre que je cite régulièrement,
44:54mais qui parle de lui-même.
44:56Plus des trois quarts des investissements
44:58industriels qui sont décidés à Choose France,
45:00c'est-à-dire d'investisseurs étrangers,
45:02vont dans des villes de moins de 20.000 habitants.
45:04Ces investissements-là vont
45:06revitaliser l'ensemble de nos territoires.
45:08Vous avez raison.
45:10Il nous faut cibler au maximum
45:12des investisseurs dont
45:14les projets, notamment industriels,
45:16sont les plus pourvoyeurs d'emploi.
45:18Il faut aussi le faire dans des industries
45:20d'avenir, dans lesquelles la France
45:22a une avance technologique.
45:24C'est pourquoi nous avons vu
45:26beaucoup de projets lundi à Versailles
45:28dans le domaine de l'énergie,
45:30de l'intelligence artificielle.
45:32Ce que j'ai entendu plus tôt sur cette session
45:34de questions au gouvernement est erroné.
45:36Les data centers, c'est de l'industrie.
45:38C'est immensément stratégique
45:40pour notre propre autonomie
45:42et notre propre souveraineté.
45:44On a besoin de l'ensemble du spectre
45:46de la réindustrialisation
45:48jusqu'à ces technologies de rupture.
45:50Il faut que toutes les régions puissent en bénéficier.
45:52Ce que vous avez remarqué,
45:54c'est qu'en France,
45:56depuis sept ans, nous ouvrons plus
45:58d'usines que nous en fermons.
46:00Bien sûr, nous devons
46:02continuer à accompagner
46:04les entreprises qui sont en difficulté,
46:06les secteurs qui souffrent
46:08et ceux qui sont soumis à des risques
46:10d'extinction.
46:12Mais nous devons continuer à accélérer
46:14pour pouvoir faire en sorte que chez nous,
46:16de la vallée de la batterie à Dunkerque,
46:18jusqu'à tous les projets d'énergie renouvelable,
46:20notre pays reste, peut-être l'an prochain,
46:22pour la septième année consécutive,
46:24le pays le plus attractif d'Europe.
46:26Merci beaucoup, monsieur le ministre.
46:28Monsieur le député.
46:30Merci, monsieur le ministre.
46:32Le groupe démocrate,
46:34autour de Marc Fesneau,
46:36en posant cette question,
46:38nous avons été très forts sur la question
46:40de la réindustrialisation.
46:42Nous avons été très forts sur la question
46:44de la réindustrialisation.
46:46Nous avons été très forts sur le besoin
46:48d'être attentifs aux liens entre nos futurs
46:50investissements directs étrangers
46:52et la création d'emplois long terme
46:54participant à notre réindustrialisation.
46:56Vous l'avez précisé.
46:58C'est rassurant.
47:00Nos concitoyens ne comprendraient pas
47:02que les annonces ne se transforment pas
47:04en une diminution sensible
47:06à 15 heures.
47:36Sous-titrage Société Radio-Canada
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