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  • 20/05/2025

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00:00Bonjour à tous et bienvenue sur Europe 1 ce matin jusqu'à 9h30 et sur CNews jusqu'à 10h30 pour l'heure des pros.
00:07David Lissnard est le maire de Cannes. Chaque année, sa ville accueille le festival qui est une vitrine dans le monde entier.
00:13Il faut beaucoup de courage quand on est maire de Cannes pour souligner un certain état d'esprit qui anime réalisateurs, acteurs, tous ceux qui prennent la parole dans ce festival.
00:23C'est pourtant ce qu'a fait David Lissnard hier quand il a regretté qu'aucune voix depuis l'ouverture du festival ne rappelle que Boalem Sansal est emprisonné en Algérie au mépris de tous les droits,
00:35embastillé dans un pays où la justice est d'abord le fait du prince, Abdelmajid Teboun.
00:41David Lissnard a mis en évidence combien le monde culturel a l'indignation sélective.
00:46Juliette Binoche a rendu hommage à la photo journaliste palestinienne Fatima Asuna, tuée par un bombardement israélien à Gaza mi-avril.
00:54Elle a eu raison bien sûr, mais chacun a le sentiment qu'il existe à Cannes des victimes qui ont le droit à un hommage et d'autres hélas que le festival oublie.
01:03L'esprit cannois c'est un mélange de pénitence et de bien-pensance.
01:09Mathieu Kassovitz disait que nous avons en France un problème de racisme.
01:13Je ne crois pas que les français accueillent moins bien les étrangers que les américains, les argentins, les marocains.
01:18Il dit aussi qu'il n'y a plus de français de souche et il espère qu'on va tous se mélanger.
01:23Je ne crois pas que ce soit le sujet.
01:25Le sujet c'est que nombre de français ne veulent pas devenir américains, argentins ou marocains.
01:31Nombre de français souhaitent perpétuer une histoire, une culture, des traditions, des mœurs qui viennent de loin et qu'ils imaginent transmettre à leurs enfants.
01:39Appelons ça l'identité pour faire simple.
01:42Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage et puis est retourné plein d'usages et raisons.
01:48Vive entre ses parents le reste de son âge.
01:51Il est 9h01, Shanna Lousteau.
01:539h, 9h30, l'heure des pros sur CNews et Europe.
01:57Bonjour Pascal, bonjour à tous.
02:06Le rapport choc sur les frères musulmans.
02:08Nos confrères du Figaro en révèlent une partie ce matin.
02:11On apprend que 7% des lieux de culte musulmans en France sont affiliés aux frères musulmans.
02:16Ça représente 139 mosquées et 91 000 fidèles.
02:20Autres chiffres, 21 établissements scolaires sont liés à la mouvance frériste sur l'ensemble du territoire.
02:26Ce rapport alerte également sur la diffusion de l'islamisme sur les réseaux sociaux par des prédicateurs souvent formés par les frères musulmans.
02:34La colère de Benyamin Netanyahou.
02:36Cette nuit, le Premier ministre israélien a réagi aux critiques de Paris, Londres et Ottawa sur son offensive militaire à Gaza.
02:42Il estime que lui demander de mettre fin à cette guerre est une immense récompense pour le Hamas et l'attaque génocidaire contre Israël le 7 octobre.
02:51Cela encouragerait même selon lui de nouvelles atrocités de ce genre.
02:55Et puis attention, si vous faites votre déclaration de revenu en version papier, vous avez jusqu'à ce soir 23h59 pour l'envoyer,
03:02y compris pour les Français qui vivent à l'étranger.
03:05Pour la déclaration en ligne, vous avez encore quelques jours.
03:07Je rappelle qu'en cas de retard, le montant de l'impôt sur le revenu sera majoré de 10%.
03:12Voilà pour l'essentiel de l'information. C'est à vous Pascal.
03:15Merci beaucoup Shana. Nous sommes avec Célia Barotte et on va avec vous dans une seconde parler de ces réseaux tentaculaires,
03:21organisations secrètes, quartiers islamisés.
03:24C'est le fameux rapport, le document qui a été remis à Bruno Retailleau et qui est diffusé depuis quelques minutes par Le Figaro.
03:32Nous sommes avec Charlotte Dornelas, que vous connaissez, Joseph Massé-Scaron, Thomas Bonnet, Vincent Hervouet qui n'était pas avec nous hier,
03:40mais qui sera là ce matin et on a beaucoup d'actualités étrangères, et puis Gilbert Collard.
03:44Mais je me tourne évidemment vers vous, Célia Barotte.
03:47C'est un document à 7h ce matin qui a été publié par Le Figaro.
03:52139 lieux de culte concernés, affiliés aux musulmans de France, recensés sur le territoire national,
04:00auxquels s'ajoutent 68 considérés comme proches de la Fédération.
04:04Des informations effectivement qui peuvent nous inquiéter.
04:07En septembre 2023, 21 établissements étaient identifiés comme liés à la mouvance frériste.
04:14C'est un document de 73 pages, je ne suis pas sûre que vous ayez lu les 73,
04:18mais en revanche vous pouvez nous faire une synthèse, Célia.
04:20Oui, nos confrères du Figaro ont déclassifié ce document en une dizaine de pages.
04:27Donc les services de renseignement dressent le tableau d'un pays, dit-on miné de l'intérieur,
04:32par une confrérie qui a structuré un important réseau d'implantation.
04:36Alors on le voit, l'influence de la mouvance des frères musulmans sur plusieurs secteurs,
04:41l'éducation, les réseaux sociaux, même sur les sujets de l'antisémitisme,
04:47par exemple sur l'éducation qui est le secteur qui apparaît comme la priorité
04:51de la branche française des frères musulmans à un degré qui la distingue des homologues européens.
04:57On constate qu'en septembre 2023, 21 établissements étaient identifiés comme liés à la mouvance frériste.
05:05Par exemple, les éléments recueillis sur le lycée Al-Kindi installé près de Lyon
05:10pourraient conduire la préfecture à engager des procédures à son encontre.
05:15Il y a aussi également 815 écoles coraniques recensées début 2014 sur tout le territoire,
05:21accueillant un total de plus de 60 000 élèves mineurs.
05:24Plus d'un tiers d'entre elles évoluent dans un courant fondamentaliste de l'islam,
05:28dont 114 rattachées à la mouvance frériste.
05:31Alors là, c'est pour le côté plutôt police-justice, sur le constat, sur les lieux de culte
05:36qui sont impactés par la mouvance des frères musulmans,
05:40sur cette influence qui existe depuis plus de 70 ans, dont on apprend dans ce rapport.
05:47Thomas Bonnet vous fera aussi le constat plutôt politique sur aussi ce qui doit être relevé
05:53concernant l'État, le système et ce qui est actuellement impossible à faire
05:58pour lutter contre cette mouvance et cette influence qui commence à gagner
06:02de plus en plus de terrain, notamment sur le digital.
06:05Alors je suis en colère. Nous sommes en colère. Pourquoi ?
06:07Parce que tout ça a été annoncé en 1989 avec l'affaire de Creil.
06:11Je ne sais pas si Lionel Jospin nous écoute aujourd'hui.
06:15Mais il devrait avoir le courage de dire on s'est trompé.
06:20Je lis ce qu'il y a dans ce rapport.
06:22Faisant du voile le porte-étendard de la préservation de la religion au contexte sécularisé et laïque,
06:26après l'affaire des jeunes filles voilées du collège de Creil en 1989,
06:29la mouvance mobilise en outre sur la mise en place d'une filière halale,
06:33la promotion de finances islamiques.
06:36Ces thématiques ériquent toujours les adhérents musulmans de France
06:38et sont recensées dans certains territoires, insiste le rapport,
06:41qui rappelle aussi que la question de l'islamophobie et de son corollaire,
06:44la victimisation, reste aujourd'hui très présente à l'échelle des associations locales.
06:49Ce qu'a bien compris Jean-Luc Mélenchon et qui utilise ça avec un cynisme total.
06:53Bon, au-delà du constat, j'ai envie de dire, on le devine ce constat.
06:58Après, qu'est-ce qu'on peut faire ? Qu'est-ce qu'il faut comme abonné ?
07:00C'est là où c'est peut-être le plus inquiétant,
07:02c'est-à-dire que le rapport effectivement décrit très bien la situation
07:04de l'idéologie des frères musulmans qui s'est un peu investie partout.
07:09On voit évidemment une porosité avec des courants politiques.
07:12Il y a deux ressorts aujourd'hui qui alimentent cette idéologie.
07:14C'est ce que les fréristes appellent l'islamophobie d'État,
07:17donc le discours victimaire qui vise à dire qu'il y a une islamophobie de grande échelle en France.
07:21Et puis l'autre, c'est la situation au Proche-Orient.
07:23Dans ce rapport, il est notamment question d'une mosquée dans l'Essonne
07:25qui a accueilli un ancien ministre palestinien qui a dit
07:27« Je suis Hamas » et qui s'est fait applaudir par tous les fidèles.
07:30Donc ça vous dit quand même l'idéologie qui règne.
07:32Et surtout, ce qui est pointé du doigt, c'est que nos outils de droit aujourd'hui
07:34ne permettent pas de lutter contre cette idéologie
07:38parce qu'il y a en plus des administrations qui se censurent
07:40pour ne justement pas ensuite avoir ce discours victimaire
07:43qui est répandu dans les médias par une partie des musulmans de France.
07:46On est en 1989, Elisabeth Badinter, Régis Debray, Alain Finkielkraut,
07:51Elisabeth de Fontenay, Catherine Kinsler.
07:54C'est la une du nouvel observateur.
07:56Prof, ne capitulons pas.
07:591989, c'est donc il y a 36 ans.
08:02Nous sommes d'accord.
08:03Monsieur le ministre, l'avenir dira si l'année du bicentenaire
08:08aura vu le Munich de l'école républicaine.
08:10Vous voyez la force.
08:12Il y a ceux qui se trompent
08:13et puis il y a ceux qui annoncent et qui sont visionnaires.
08:17Et hélas, ceux qui sont visionnaires, on ne les a pas écoutés manifestement.
08:22Je répète cette phrase, qu'à 36 ans,
08:24l'avenir dira si l'année du bicentenaire aura vu le Munich de l'école républicaine.
08:28Nous y sommes depuis bien longtemps.
08:30Il est bon, dites-vous, d'apaiser les esprits sans faire le jeu des fanatiques.
08:34Pas de vague.
08:36Pas de vague, monsieur Jospin.
08:37Pas de vague.
08:38On en est là aujourd'hui.
08:39Vous êtes responsable.
08:40Vous auriez sauvé la paix scolaire et la paix sociale
08:43moyennant quelques concessions de détails
08:45et vous seriez bien entendu intraitable sur l'essentiel.
08:48Ils sont responsables.
08:50Ils se sont trompés.
08:51Et ils doivent des comptes, des comptes moraux,
08:55intellectuels, de dire, bah oui, on s'est trompé.
08:57On se tait jusqu'à la fin de notre vie.
08:59Voilà.
09:00Donc on peut être en colère.
09:01Parce que la France est par terre à cause de ces gens-là.
09:03Parce que tout était dit dans ce papier en 1989.
09:06Et aujourd'hui, c'est peut-être trop tard.
09:09Gilbert Codart.
09:09Oui, moi, je me rappelle que lorsque j'étais député à la tribune de l'Assemblée,
09:15on a l'archive, donc c'est vérifiable,
09:17j'avais mis en garde contre la présence d'une cinquième colonne.
09:23J'avais employé le terme.
09:24Si j'ai pas été poursuivi en justice, c'est parce qu'il y a l'immunité parlementaire quand on est à la tribune.
09:32Mais tout le monde m'est tombé dessus.
09:35Franchement, je me le rappelle parfaitement.
09:38Je me suis même fait rabrouer dans mon propre camp où on m'a dit quand même, tu y vas un peu loin.
09:45Mais ce qui me préoccupe, moi, alors donc, comme vous le dites fort justement, c'est pas d'aujourd'hui,
09:49mais c'est une cinquième colonne.
09:52Aujourd'hui, ce qui est dramatique, terrible, et qui va nous mettre à terre,
09:56parce que je vois pas qu'il y aura le courage de prendre les mesures nécessaires,
10:00c'est le narcotrafic,
10:01qui est le bras armé
10:04de l'islamisme radical.
10:07Arrêtez de vous raconter des histoires.
10:10C'est eux qui constituent le financement et l'armement.
10:16Ils sont dans les cités, ils sont en lien, on commence à le dire,
10:19ça commence à être un peu documenté, on est d'accord,
10:22mais très prudemment, très prudemment,
10:25ils financent la formation de gardiens de prison,
10:30ils font des pressions sur les magistrats,
10:35ils menacent les procureurs,
10:37c'est une pré-guerre, quoi.
10:39C'est une pré-guerre.
10:40Et personne n'ose le dire,
10:44et surtout, je conclue là-dessus,
10:46personne n'aura le courage
10:48de prendre les mesures, mais alors vraiment,
10:51dracradiennes qui s'imposent.
10:53Mais elles viendront.
10:55Elles viendront.
10:57Elles viendront.
10:57Trop tard.
10:58Moi, je parle de Bukele très souvent,
10:59je parle de Salvador, ça fait sourire,
11:01elles viendront.
11:02Oui, mais à condition qu'elles ne viennent pas trop tard.
11:04Et combien de victimes avant qu'elles viennent ?
11:06Elles viendront parce que la prise de conscience,
11:08elle est peut-être en marche.
11:09Écoutez ce que disait Sophie Primas,
11:11porte-parole du gouvernement.
11:14Obie est un concept qui est utilisé, en fait,
11:17de façon victimaire,
11:18pour justement justifier un certain nombre d'actions.
11:22Je pense que ce rapport va apporter de la clarté
11:24et va nous permettre soit d'utiliser tous les outils juridiques
11:28qui sont en notre possession,
11:31soit d'améliorer la loi
11:33et de nous permettre d'aller plus loin
11:34dans les outils qui sont nécessaires
11:36pour garder notre État laïque.
11:39Il y aura un conseil de défense demain
11:41et je pense que la volonté du gouvernement s'affichera,
11:44j'en suis persuadée,
11:45pour aller dans le sens d'une plus grande fermeté,
11:47moins de naïveté et plus d'outils efficaces.
11:49Ça fait 40 ans que j'entends ça, hélas.
11:52Et quand je relis cette tribune,
11:54prof, ne capitulons pas,
11:55je rappelle les noms,
11:56Elisabeth Badinter, Régis Debray,
11:58Alain Finkielkraut,
11:59Elisabeth de Fontenay,
12:00Catherine Kinsler,
12:01quand je lis ce qu'il est écrit,
12:03vous dites, monsieur le ministre,
12:04qu'il est exclu d'exclure.
12:05Bien que touché par votre gentillesse,
12:07nous vous répondons avec Mohamed Arby
12:09qu'il est permis d'interdire.
12:11Une exclusion n'est discriminatoire
12:13que lorsqu'elle vise celui ou celle
12:14qui a respecté les règles en vigueur
12:16dans un établissement.
12:18Lorsqu'elle touche l'élève
12:19qui enfreint les règles en vigueur,
12:21elle est disciplinaire.
12:22La confusion actuelle
12:23entre discipline et discrimination
12:25ruine la discipline.
12:27Et s'il n'y a plus de discipline possible,
12:29comment enseigner les disciplines ?
12:31Tout est là.
12:32Tout est là.
12:34Et la colère, précisément,
12:36elle est là.
12:37Parce que ces gens,
12:38et ce monsieur Jospin en l'occurrence,
12:40qui a failli être président de la République,
12:42ils sont responsables.
12:43Ils sont responsables.
12:45Ils se sont trompés.
12:47Donc évidemment, ça te met en colère,
12:48parce que, par leur fait,
12:50la France est par terre.
12:51Alors, pas que lui, hein ?
12:52Non, ils le reconnaissent pas.
12:54Pas que lui.
12:55Pas que lui, bien.
12:56Oh là là, pas que lui.
12:57Tout est là et tout n'est pas là aussi.
12:59Parce que tout est là,
13:00mais je connais très bien d'ailleurs,
13:01en plus, les signataires.
13:02à l'époque, reconnaissons-le,
13:05ils se réfugiaient tous derrière l'idée
13:07que la laïcité était à même
13:09de pouvoir répondre à ce formidable défi.
13:12Et ils en sont même, pour la plupart,
13:14encore là.
13:15Or, reconnaissons que,
13:17quand on entend ce texte,
13:19il y a une faillite de la laïcité.
13:20Moi, je le dis.
13:21J'ai défendu la laïcité.
13:22Je le dis.
13:23Il y a une faillite de la laïcité
13:24pour répondre à ce défi fondamental.
13:28Réellement.
13:29Donc, se réfugier derrière en disant
13:31ce string idéologique,
13:33pardonnez-moi,
13:34qui est la laïcité,
13:35ben non.
13:35Mais les frères musulmans
13:36se servent de la laïcité.
13:38Au contraire.
13:39Toute la propagande,
13:40toute la propagande radicale islamique,
13:42sans donner...
13:42Qu'est-ce qu'il faut faire
13:43quand vous dites
13:43personne n'a rien de voir ?
13:45Par exemple, vous êtes au pouvoir,
13:46vous faites quoi ?
13:47Ah, moi, j'écoutais...
13:48Ça m'intéresse beaucoup.
13:49Quelles sont les solutions radicales
13:51qu'il faut mettre en place ?
13:51Alors, d'abord,
13:51je pars du principe
13:53que je n'irai pas au paradis.
13:55D'accord ?
13:55Donc, je vais être...
13:57Une fois pour toutes,
13:58insultez-moi,
13:59tant mieux,
14:00je suis ravi.
14:01Et en ce qui concerne les cités,
14:03je les investis.
14:04Voilà.
14:04C'est-à-dire que je fais un nettoyage
14:07des cités
14:08en ce qui concerne
14:10les points de repère...
14:11Non, mais j'envoie l'armée...
14:12Le mot nettoyage, c'est quoi ?
14:13Attendez, il faut...
14:14Au sens juridique du terme.
14:16Au sens juridique du terme.
14:17Vous envoyez l'armée dans les cités.
14:19C'est-à-dire qu'on...
14:20Attendez,
14:20vous envoyez l'armée dans les cités.
14:22J'envoie l'armée,
14:23mais on va attendre quoi ?
14:25Aujourd'hui,
14:26on a des vidéos qui circulent
14:27et comme des abrutis,
14:29on les regarde
14:29comme si on était au cinéma
14:30pour entrer dans une cité.
14:32Écoutez,
14:33moi j'ai un copain
14:33qui est gardien de prison
14:34à la retraite.
14:36On lui a donné
14:36comme mission
14:37pour s'occuper
14:38d'aller installer
14:39des bracelets électroniques.
14:40Bon.
14:41Quand il doit aller
14:41installer un bracelet électronique
14:43dans une cité,
14:45il m'a raconté,
14:46il m'a raconté
14:47qu'il passe par une douane.
14:50Il passe par une douane.
14:51Les cités.
14:52Bon, d'accord.
14:52Qu'est-ce que vous faites encore ?
14:53Qu'est-ce que vous faites encore ?
14:54Quand on en est là,
14:55on envoie...
14:57Quand il y a des cités,
14:58bien sûr,
14:58on sait qu'il y a
14:59des points de deal
15:00très concentrés
15:02avec des armements
15:03à l'intérieur.
15:04On envoie
15:05des forces capables
15:06de neutraliser
15:08les endroits.
15:09Et je suis désolé,
15:11mais ces cités,
15:12il faudrait qu'on ait
15:12l'honnêteté
15:13de reconnaître aussi,
15:14dans le sens
15:15où vous alliez tout à l'heure,
15:16que ça a été une honte
15:17de les construire.
15:18On a parqué les gens.
15:20Moi, je l'ai vécu
15:20à Marseille.
15:21D'accord.
15:21C'est l'époque de Gaston de Fer.
15:22Bon, mais il faut reconstruire...
15:24Et on parlait avec Dominique Perven
15:25tout à l'heure,
15:25qui a été ministre de la Justice.
15:26Qu'est-ce qu'on fait
15:27avec les narcotrafiquants ?
15:28Est-ce que c'est bien ?
15:29Parce que j'ai vu...
15:29Non, mais l'idée de Darmanin
15:30est excellente.
15:31Oui, j'ai vu qu'elle est contestée
15:32par la bien-pensance.
15:33On s'en fout.
15:34On s'en fout, non.
15:35Non, mais je veux dire...
15:36Elle est présente,
15:38la bien-pensance.
15:38On en parlera tout à l'heure.
15:39Le festival de Cannes,
15:40c'est un festival de bien-pensance.
15:40Oui, mais une fois pour toutes,
15:42acceptons d'être couverts d'opprobre
15:45par ces gens-là.
15:46C'est un manteau de roi.
15:48Tant mieux.
15:49Voilà ce qu'on pouvait dire
15:50sur ce premier sujet.
15:51La sortie de David Lissnard,
15:52je trouve, est excellente.
15:53On en parlera tout à l'heure.
15:54Parce qu'il y a des personnes
15:54qui se servent de l'infrastructure
15:56de tout de Cannes,
15:57ça ne leur pose aucun problème.
15:58Aucun problème, oui.
15:59Le confort.
15:59On en parle tout à l'heure, Cannes.
16:01Vous n'étiez pas là hier,
16:02Vincent Hervouet.
16:03Ça tombe bien,
16:03parce que j'ai gardé cette image
16:05que je n'ai pas voulu commenter hier,
16:06parce que je voulais
16:07que vous la décolliez.
16:08C'est une image
16:09qui a fortement choqué
16:10tout le week-end
16:11où on voit Erdogan
16:12avec Emmanuel Macron.
16:15Alors, qu'est-ce que signifie
16:17cette image ?
16:19C'est très clair.
16:20C'est la domination
16:21que vous voyez là.
16:23Je te dis à dire
16:23qu'à la diplomatie des papouilles
16:25que raillaient Dominique de Villepin
16:28et que pratiquent notre président,
16:30eh bien, le raïs turc
16:33à le sultan
16:35a opposé son inertie,
16:38d'abord.
16:38C'est extraordinaire,
16:39parce que...
16:39On peut la revoir.
16:40Je trouve que c'est une des images
16:41les plus incroyables
16:42que j'ai vues ces dernières années.
16:43C'est très humiliante,
16:44parce qu'effectivement,
16:45d'abord, il reste assis,
16:46comme vous le remarquez.
16:48Revoyons-la, d'ailleurs.
16:49Il ne prend pas la peine de se lever
16:50pour serrer la main du président
16:52qui vient le voir.
16:54Et puis ensuite,
16:55il regarde ailleurs
16:56et longuement,
16:58dans le vide,
16:59en assurant sa prise,
17:01en serrant le doigt du président
17:04et en le retenant ainsi,
17:05prisonnier.
17:06C'est vraiment
17:07un acte de domination.
17:09C'est très simple.
17:10C'est comme ça que ça marche,
17:11vous savez, en diplomatie.
17:12On racontait une histoire
17:13pendant la guerre,
17:14juste avant la guerre,
17:15il y avait l'ambassadeur
17:15de France en Allemagne,
17:16en 1939,
17:17qui se retrouve comme ça
17:19à une réunion,
17:20et à côté de lui,
17:21je crois que c'est Göring,
17:22je ne suis pas tout à fait sûr,
17:23il faudrait retrouver l'histoire,
17:24qui dit une énormité
17:25mensongère et insultante
17:27sur la France.
17:28Et l'ambassadeur reste
17:30pantois,
17:30parce qu'il y a deux solutions,
17:31soit vous levez
17:32et vous claquez la porte.
17:33Qu'est-ce qu'il faut faire,
17:34là, à votre avis,
17:35pour Emmanuel Macron ?
17:35Parce qu'il avait fait l'ambassadeur,
17:36il avait pris l'oreille de Göring,
17:38il l'avait tiré très fort
17:39en se moquant de lui.
17:40Mais là, par exemple,
17:40qu'est-ce qu'il doit faire ?
17:42Qu'est-ce qu'il doit faire ?
17:43Qu'est-ce qu'il doit faire,
17:44Emmanuel Macron ?
17:45D'abord,
17:46vous retirez votre main.
17:47Bah oui,
17:47vous ne le laissez pas comme ça,
17:48c'est un insulte-insultant.
17:50Et puis vous arrêtez peut-être
17:50la diplomatie des papouilles,
17:53vous arrêtez peut-être
17:54de vous soumettre
17:55et d'imaginer que
17:57les relations internationales
17:59se jouent
18:00dans un espèce
18:02de grand numéro
18:02d'amitié.
18:03Charlotte Dornelas,
18:04qui n'a pas parlé encore.
18:05Charlotte.
18:05Non, mais en effet,
18:06l'image,
18:06elle est stupéfique.
18:07On se demande même
18:08comment il ne trouve pas
18:08le moyen de retirer sa main,
18:09tout simplement.
18:10Déjà pour commencer.
18:12Et en effet,
18:13c'est systématique,
18:15notamment avec la Turquie,
18:16avec l'Algérie,
18:17c'est la même histoire.
18:18Enfin, Vincent,
18:18on parle régulièrement.
18:19On se demande ce qu'il attend,
18:21en fait.
18:21Vraiment,
18:21on se demande ce qu'il attend.
18:22C'est l'humiliation visible,
18:23mais ce n'est pas grave,
18:24on continue.
18:26Deuxième chose,
18:27je ne laisse pas retirer sa main.
18:28Vous voyez bien,
18:28l'image est extraordinaire.
18:30C'est la symbolique du doigt,
18:32quand même.
18:33Oui, en plus.
18:34Vous allez me dire
18:35que je fais de la psychanalyse facile,
18:36mais là,
18:37c'est vraiment le sultan insultant.
18:39S'emparer du doigt,
18:41le doigt,
18:42à l'école,
18:42on lève le doigt.
18:44C'est vraiment le doigt,
18:47c'est le signe
18:48de l'infantilisation.
18:51Il le tient par le doigt.
18:53C'est vraiment,
18:55du point de vue
18:56de la symbolique gestuelle,
18:58une forme de sadisme.
19:01À la fin,
19:02quand même,
19:03il...
19:03Il le tapote,
19:05il le réconforte.
19:06Il le réconforte.
19:07Il le réconforte.
19:08Il voit bien qu'il essaye
19:09de l'enlever.
19:10Bon,
19:11ça,
19:11c'est la première image
19:12que je voulais vous soumettre.
19:13Deuxième image,
19:14c'est...
19:14Est-ce que vous imaginez,
19:16évidemment,
19:16De Gaulle ?
19:17Ou...
19:18Non, mais...
19:19Ça suffit.
19:20Je vais vous dire,
19:20la phrase...
19:21Est-ce que vous imaginez De Gaulle ?
19:22Je peux le faire
19:23sur tous les sujets.
19:24Est-ce que vous imaginez Mitterrand ?
19:25Alors,
19:25prenons le contraire,
19:26est-ce que vous imaginez Mitterrand ?
19:27Ou est-ce que vous imaginez Chirac ?
19:29Ou est-ce que vous imaginez Nicolas Sarkozy ?
19:31Non, oui, oui.
19:31Vous savez, Nicolas Sarkozy,
19:32face à Donald Trump,
19:33face à Erdogan,
19:35ça avait été quelque chose.
19:37C'était assez physique.
19:38Oui, mais bon.
19:39Bon, écoutez,
19:40ça, c'est la première image.
19:41Deuxième image,
19:41je voulais vous faire écouter
19:42ce qu'a dit Benjamin Netanyahou
19:44sur Gaza
19:45et vous me direz
19:46qu'à Gaza, visiblement,
19:47il y a beaucoup de manifestations
19:48anti-Hamas
19:50aujourd'hui
19:51dont on parle assez peu
19:52dans l'espace médiatique en France.
19:56Nous arrivons à une situation
19:58où nous aurons une zone
19:59entièrement contrôlée
20:00par les forces de défense israéliennes
20:01dans laquelle
20:02toute la population civile de Gaza
20:04pourra se rendre
20:04pour recevoir de l'aide
20:06sans que le Hamas
20:07ne reçoive quoi que ce soit.
20:08Cela contribue à vaincre le Hamas
20:10en plus de l'énorme pression militaire
20:12et de notre entrée en masse
20:13sur le territoire
20:14pour prendre le contrôle
20:15de toute la bande de Gaza
20:16et priver le Hamas
20:18de toute capacité
20:18à piller l'aide humanitaire.
20:20Tel est le plan de guerre
20:21et de victoire.
20:22Communiqué de M. Netanyahou,
20:24les dirigeants de Londres,
20:25Ottawa et Paris
20:26offrent une immense récompense
20:27pour l'attaque génocidaire
20:28contre Israël du 7 octobre
20:30tout en encourageant
20:30de nouvelles atrocités
20:32de ce genre.
20:34Décryptage.
20:34Parce que la condamnation
20:35que le Canada,
20:37le Royaume-Uni
20:38et la France
20:38ont fait de la politique israélienne
20:41qui n'est pas la première
20:41mais qui est la plus solennelle.
20:44Évidemment,
20:45ne dit pas un mot
20:46de la situation du terrain.
20:48Sur le terrain,
20:48qu'est-ce qui se passe réellement ?
20:50Gaza est un mouroir,
20:51a dit Jean-Noël Barraud.
20:51Oui, bien sûr.
20:53Vous voulez qu'on l'écoute ?
20:54Tiens, je vous le fais écouter.
20:55Oui, oui,
20:55il y a 50 000 morts.
20:56Écoutez ce qu'a dit
20:57Jean-Noël Barraud
20:58tout de suite.
20:58La violence aveugle,
21:01le blocage de l'aide humanitaire
21:02par le gouvernement israélien
21:03ont fait de Gaza
21:04un mouroir
21:05pour ne pas dire
21:06un cimetière.
21:07Cela doit cesser
21:08parce que chacun s'en rend compte.
21:10C'est une atteinte profonde
21:11à la dignité de la personne humaine.
21:13C'est une violation absolue
21:14de toutes les règles
21:15du droit international
21:16et c'est contraire
21:18à la sécurité d'Israël
21:20à laquelle la France
21:21est attachée
21:22parce que
21:22qui sème la violence
21:23récolte la violence.
21:24Pourquoi M. Barraud
21:26ne dit-il pas
21:28Attendez, attendez.
21:29Pourquoi M. Barraud
21:30ne dit-il pas
21:31si le Hamas relâche
21:33les otages
21:34ça s'arrête tout de suite ?
21:35Pourquoi est-ce qu'il ne dit
21:37pas cette phrase ?
21:38Surtout qu'il en reste
21:38encore une vingtaine
21:39qui sont bien vues.
21:39Oui, mais pourquoi
21:40il ne le dit pas ?
21:41Parce qu'en général
21:42il le dit avant
21:43pour éviter le sujet.
21:45Là, il ne le dit pas.
21:45C'est une déclaration
21:47qui est lunaire
21:48d'autant que
21:49si l'Israélien comptait
21:50sur la France
21:50pour les protéger
21:51du Hamas
21:52il y a longtemps
21:54qu'Israël aurait été
21:56rayé de la carte.
21:59Non, il y a effectivement
21:59plus de 70
22:01les otages
22:02il y a une vingtaine
22:03d'otages
22:03qui sont encore vivants
22:04et on n'en parle pas.
22:06Et puis, on raconte
22:07beaucoup de bêtises
22:08vous savez ça
22:09qui est extraordinaire
22:09mais au fil des mois
22:10on finit par les assimiler
22:12et les croire.
22:14Un mensonge
22:14souvent répété
22:15finit par s'imposer
22:17comme une sorte de vérité.
22:18Vous avez 72%
22:19des morts
22:20selon le Hamas
22:2172% des morts
22:22à Gaza
22:23sont en âge
22:24de combattre
22:25étaient en âge
22:26de combattre.
22:27Ce qui apparaît
22:28aujourd'hui
22:28ce qui est nouveau
22:29c'est que
22:30depuis que les Israéliens
22:31ont relancé
22:32leur offensive
22:32début mars
22:33vous avez une espèce
22:34de révolte
22:35qui couvre
22:36à Gaza
22:37contre le Hamas
22:39qui refuse
22:40de céder le pouvoir
22:41qui refuse
22:42de libérer
22:42les otages
22:43et qui a refusé
22:44jusqu'à présent
22:45les négociations.
22:46C'est en train
22:47de changer
22:47sous la pression
22:48les discussions
22:49reprennent à Doha.
22:50Donc il est en train
22:51de se passer
22:51quelque chose.
22:52C'est-à-dire que
22:53les déclarations
22:54françaises
22:57sont à l'unisson
22:58finalement
22:58d'un courant
22:59de l'opinion
23:00c'est de la politique
23:00intérieure
23:01ça n'a rien à voir
23:02avec une politique
23:03étrangère
23:03ni même une politique
23:05arabe
23:05ce n'est même pas
23:06une politique arabe
23:07ce n'est vraiment
23:08qu'une forme
23:09de démagogie
23:10qui serve sur
23:11la souffrance
23:13de l'opinion publique
23:14devant le téléviseur
23:15parce que
23:16effectivement
23:16le sort des Gazaouis
23:17est épouvantable
23:18c'est une épouvante
23:20je ne sais pas
23:20si vous avez remarqué
23:21dans son intervention
23:22il condamne
23:25le Hamas
23:26sans s'en rendre compte
23:27qui sème la violence
23:28récolte la violence
23:29je suis d'accord
23:30avec vous
23:31qui a semé la violence
23:32mais je suis d'accord
23:32c'est très choquant
23:33mais vous n'avez pas
23:34entendu
23:34cette sortie est très choquante
23:36vous avez
23:36le narratif
23:37de la France insoumise
23:38mais ce n'est pas
23:41une violence aveugle
23:43non
23:43qui est justement
23:44terriblement ciblée
23:46et qui est de l'ordre
23:46de la riposte
23:47le carillon
23:48que vous avez entendu
23:48Thomas Hill
23:49Thomas Hill
23:50est-ce que les cheveux
23:51ont poussé depuis ?
23:51ah pas beaucoup
23:52là c'était déjà hier
23:54la violence aveugle
23:56de mon coiffeur
23:57vous souvenez
23:58vous souvenez d'Ernest et Barthes
24:01Ernest il avait comme ça
24:02il y avait
24:03bien sûr
24:04Ernest et Barthes
24:05bien sûr
24:05vous avez la fausière d'Ernest
24:08je vous remercie Pascal
24:09bon vous allez parler
24:10de l'Eurovision
24:11parce que vous allez
24:12vous interroger
24:13on va essayer de comprendre
24:14pourquoi on ne gagne pas
24:15l'Eurovision depuis 1977
24:17c'est quand même assez incroyable
24:18que depuis Marie et Myriam
24:19on n'ait pas fait mieux
24:20donc on va se poser la question
24:22qu'est-ce qui se passe ?
24:23quel est le problème de la France ?
24:24est-ce qu'il y a un complot ?
24:26est-ce que c'est à cause
24:27de Pascal Praud ?
24:28parce qu'il y a pas mal
24:28de problèmes en France
24:29il serait à cause de Pascal Praud
24:31donc voilà
24:32on va essayer de résoudre
24:32cette question épineuse
24:33non mais là où vous avez raison
24:35c'est que c'est un sujet
24:37CNews n'est pas
24:37donnée responsable
24:39là pour une fois
24:40oui effectivement
24:41vous êtes tranquille sur ce coup là
24:43pas encore
24:44pas encore
24:45moi je peux vous le faire
24:45moi aussi
24:46Charlotte
24:48non non je
24:49bonne émission Thomas
24:52à tout à l'heure
24:53àgili Max
24:54Sous-titres par Juanfrance
24:59Je vous remercie
24:59z

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