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00:0018h19, merci de nous accueillir et sur Europe 1 et sur CNews, c'est votre punchline version été jusqu'à 19h.
00:12A nos côtés ce soir, Rachel Kahn, Najwa à l'AIT, Joachim Lefloquimad et Jean-Christophe Kouvi.
00:18Le Conseil constitutionnel a rendu son verdict.
00:22Il valide la loi contre l'antisémitisme à l'université adoptée par le Parlement.
00:27Certains députés de la France Insoumise, on s'en souvient, avaient saisi les sages en dénonçant une loi répressive.
00:33Ça ne vous surprend pas, évidemment.
00:35Mais les sages ont conclu que le texte était complet.
00:38C'est Sarah Varnier qui nous en parle et on ouvre le débat ensemble ce soir.
00:43Pour les auteurs de la proposition de loi, cette validation est un soulagement.
00:47Je suis très heureux de cette validation.
00:51Je n'étais pas très inquiet parce qu'avant d'écrire, de rédiger avec mon collègue,
00:56bien en faire l'air cette proposition de loi, nous avons bien veillé à faire en sorte qu'elle soit conforme à la Constitution.
01:01Mais bon, la France Insoumise, avec sa présidente Mathilde Panot, a décidé de déposer un recours
01:05en inventant le principe que cette loi avait été faite pour mettre en prison les étudiantes qui manifestaient pour Gaza,
01:12ce qui est une ineptie.
01:14Et donc, le Conseil constitutionnel a tranché de manière très sage.
01:17J'en suis ravi.
01:17Le texte, adopté définitivement par le Parlement, vise à renforcer la prévention, la détection
01:22et le signalement des actes antisémites au sein des établissements universitaires.
01:26Ça va certainement permettre un bon fonctionnement de l'université.
01:29Il n'est pas normal que dans les universités en France règne un climat de terreur idéologique
01:37et que les juifs soient obligés de baisser les yeux, que les universités soient occupées
01:44et que les juifs soient discriminés.
01:49C'est tout à fait inacceptable en France.
01:52La loi prévoit la désignation au sein de chaque établissement d'un référent dédié à la lutte contre l'antisémitisme et le racisme
01:58et la mise en place d'un conseil de discipline commun piloté par un magistrat professionnel.
02:04La loi devrait être mise en application à la rentrée universitaire.
02:09Alors c'est intéressant d'évoquer cette décision du Conseil constitutionnel
02:13parce que juste après, on ira du côté de Sciences Po Lille
02:17avec une histoire totalement dingue et totalement lunaire sur laquelle vous allez réagir.
02:22Mais déjà, et je le disais, certains députés de la France insoumise avaient saisi les sages, Rachel Kahn.
02:27Sans aucune surprise.
02:29Sans aucune surprise, ça raconte beaucoup.
02:31C'est-à-dire que déjà, c'est d'une tristesse sans nom que la France, en 2025,
02:35ait besoin de créer une nouvelle loi contre l'antisémitisme au sein des universités.
02:40Ça dit beaucoup.
02:42C'est terrible.
02:43Et le fait que Mathilde Panot fasse un recours auprès du Conseil constitutionnel en sous-texte,
02:49ça veut dire en gros que cette loi, parce qu'elle lutte contre l'intolérance,
02:53serait intolérante contre les pro-Ramas.
02:57Parce qu'en réalité, c'est ça ce qui se passe dans les universités.
03:00Et ce qu'elle soutient, c'est ça Mathilde Panot.
03:03Elle a été inquiétée pour l'apologie du terrorisme.
03:06On n'a jamais les suites de ce qui se passe au niveau des recours de la France insoumise.
03:11C'est d'une tristesse sans nom.
03:12Maintenant, on peut saluer que la loi soit passée,
03:15que les sages aient validé.
03:18Mais le climat actuel en France est absolument détestable.
03:23Alors, c'est vraiment peu de le dire.
03:24Mais on n'a même plus de mots, Thierry.
03:28Vous êtes très élégante, parce qu'on pourrait dire utiliser d'autres termes.
03:30Oui.
03:31Mais bon, sincèrement.
03:31Joachim Lefloquiman.
03:33Vous l'avez dit, Rachel, vu la lame de fond antisémite qui traverse la société française,
03:37et en particulier la jeune génération et le monde universitaire,
03:40c'est en effet une décision de bon sens.
03:42Maintenant, on n'empêchera pas de penser qu'il est assez délirant
03:44que tout dans ce pays soit désormais soumis au bon vouloir du Conseil constitutionnel.
03:48C'était le pire cauchemar du général de Gaulle
03:50que le Conseil constitutionnel devienne une cour suprême à la française.
03:54Et il s'est réalisé.
03:55Il s'est réalisé comment ?
03:56C'est la décision de 1971 qui étend le bloc de constitutionnalité.
04:00C'est l'extension de liberté de saisie dans 1974.
04:02C'est la question prioritaire de constitutionnalité sous Sarkozy.
04:04Ce qui fait qu'on a un contrôle de proportionnalité,
04:07un contrôle de la loi par le Conseil constitutionnel qui est toujours plus fort.
04:09Et en effet, ça crée une brèche dans laquelle un certain nombre de députés,
04:13en l'occurrence d'extrême-gauche,
04:14qui se sont mis dans la main des pires communautaristes,
04:17vous l'avez dit, en profitent.
04:18Et je pense qu'il y a urgence à faire,
04:20au-delà de cette seule question d'antismétisme,
04:22une vraie révision constitutionnelle,
04:23révision de la Constitution pour rendre la main au Parlement.
04:25Et vous n'avez pas évoqué la loi pour les mineurs défendue par Gabriel Attal,
04:30qui a été autoquée ?
04:30Oui, mais c'est sur tous les sujets.
04:32On peut allonger la liste, on est d'accord.
04:37Najwa et la IT.
04:38Il n'y a pas si longtemps, on se demandait ce que la classe politique faisait
04:42pour lutter contre les actes antisémites.
04:45Et bien là, la réponse, elle est là.
04:46Vous avez une loi qui est issue d'une mission d'information
04:52dont les rapporteurs sont deux sénateurs
04:55qui, suite au pogrom du 7 octobre 2023,
04:58ont décidé de réfléchir à la lutte contre ce fléau
05:05qu'est la montée de l'antisémitisme en France.
05:08Donc la réponse est là.
05:09Enfin, on a une loi qui a été votée contre ce fléau.
05:15Après, moi, je ne suis pas étonnée de la réaction des députés,
05:20les filles, à chaque fois qu'on en parle.
05:21En fait, on n'est plus étonnés, en fait.
05:24Non, on n'est plus étonnés.
05:25Par contre, il ne faut pas qu'on s'habitue.
05:28Il faut toujours s'indigner par rapport aux propos qu'ils tiennent.
05:32Parce que, pourquoi ils étaient opposés à cette loi ?
05:35Alors, les mots ont un sens.
05:37Ils disent, cette loi, elle va fragiliser la liberté d'expression des étudiants.
05:41Mais de qui se moque-t-on ?
05:43On parle de propos antisémites, de propos extrêmement graves.
05:48Et puis, au-delà des propos extrêmement graves,
05:53vous avez des universités qui n'arrivent même plus à fonctionner normalement
05:58face à des manifestations où vous avez des injures, des agressions
06:03vis-à-vis des étudiants français de confession juive.
06:07Mais c'est inacceptable.
06:10Et vous le rappeliez, Rachel, ce n'est pas acceptable en France d'en être là.
06:14Mais en tous les cas, la situation, elle existe.
06:18Il faut agir.
06:19D'ailleurs, les affaires judiciaires en la matière, on peut en parler.
06:22L'affaire Mireille Knoll, où elle a été assassinée dans des conditions ignobles chez elle.
06:28L'affaire Alimi.
06:30Donc là, vous avez une classe politique qui, j'allais dire, prend conscience et agit.
06:36Donc on verra si c'est suffisant.
06:38Mais en tous les cas, les actes politiques sont au rendez-vous.
06:43Après, on verra au niveau des difficultés.
06:45Ce qui est terrible, Rachel Kahn a raison d'être obligé d'en arriver là en 2025.
06:50Car sincèrement, ça nous dit beaucoup de la société dans laquelle nous...
06:55C'est effrayant, peut-être même pire en 2035.
06:56Oui, ne soyez pas oiseau de mauvaise augure, mon cher Joachim, le feu qui m'a.
07:01Mais ce qu'on vit là, actuellement, sincèrement...
07:03Surtout quand on connaît l'histoire de France et l'histoire de l'Europe.
07:06C'est scandaleux.
07:08Mais non, non, mais en fait, encore une fois, il y a la loi, on est obligé de passer par là.
07:11Mais il y a surtout après, moi, ce qui m'intéresse, c'est l'application de la loi.
07:13Est-ce que les lois, en fait, on les vote, tout le monde est en grande pompe, c'est réglé, voilà, super.
07:18Sauf que derrière, comment on va faire pour appliquer la loi ?
07:20Quel enquêteur on va mettre, le nombre d'enquêteurs pour l'application de cette loi ?
07:26Est-ce qu'on en aura les moyens réellement ?
07:27Et surtout derrière, c'est quelles punitions il va y avoir ?
07:30Là, j'attends aussi d'avoir les peines.
07:31J'attends surtout de savoir ce que risque et ce que vont avoir, en fait, dans la réalité,
07:36les personnes qui tiennent des propos comme ça.
07:38Quant à une fille, vous savez, c'est un peu comme le H d'Hawaï, ça ne sert pas à grand-chose.
07:41Bon, ça, c'est sur les propos qui vous appartiennent, évidemment, Jean-Christophe Couville,
07:45et que vous assumez, évidemment.
07:47Justement, dans ce climat ambiant que vous décrivez, ma chère Rachel Kahn,
07:52on va prendre la direction de Sciences Po Lille,
07:55avec cette histoire complètement dingue,
07:59une étudiante qui a retweeté des tweets à caractère antisémite,
08:03qui a appelé carrément l'exécution des otages,
08:05qui a glorifié Adolte Hitler.
08:07Et on va voir, parce qu'en fait, l'université a réagi ce soir,
08:15et cette étudiante, avant de voir le rappel des faits de Maxime Leguay,
08:18et c'est important de le dire,
08:19et on fait notre métier le plus honnêtement possible,
08:23puisque, au début de l'émission,
08:26on s'interrogeait sur la réaction de Sciences Po Lille,
08:29et bien Sciences Po Lille a réagi par l'intermédiaire de ce tweet,
08:32après concertation avec le ministère de l'enseignement supérieur de la recherche,
08:35le rectorat de région académique et des préfectures,
08:38la direction de Sciences Po Lille a pris la décision d'annuler les inscriptions prévues
08:42de cette étudiante dans notre établissement.
08:44On voit la liste est longue, quand même,
08:46et c'est vrai, je pense que la présidence de Sciences Po Lille
08:51aurait pu prendre tout seul, peut-être, cette décision.
08:54On voit cette histoire dramatique, catastrophique,
08:56pour ne pas dire davantage, de Maxime Leguay,
08:58et on ouvre le débat ensemble.
08:59C'est une nouvelle polémique qui éclabousse l'université de Sciences Po.
09:04Cette fois-ci, c'est le campus de Lille qui suscite la controverse.
09:08L'établissement a accueilli, il y a quelques jours,
09:11sous le statut de réfugiée, une palestinienne de 25 ans,
09:15lui octroyant une bourse d'études pour la rentrée de septembre prochain.
09:19Problème ?
09:19Des propos partagés par la jeune femme,
09:21deux jours seulement après les massacres antisémites du 7 octobre,
09:25refont surface sur les réseaux sociaux.
09:26Noura Tala aurait notamment relayé un appel à l'exécution des otages
09:31détenus par le Hamas,
09:32en précisant que les exécutions devaient être filmées en haute qualité.
09:37Autre sortie antisémite de la palestinienne,
09:40en septembre 2024, lorsqu'elle aurait reposté,
09:43des publications glorifiant Adolf Hitler
09:45et qualifiant le dictateur nazi de visionnaire.
09:49Des propos qui ont suscité l'indignation sur les réseaux sociaux.
09:52J'apprends que Noura a pu quitter Gaza pour s'installer en France.
09:55Deux questions.
09:57Pourquoi ne pas indiquer qu'il s'agit d'une admiratrice d'Hitler ?
10:00Est-il normal que la France et Sciences Po Lille
10:02accueillent davantage d'antisémites sur leur sol ?
10:04Contacté par notre rédaction pour savoir si des mesures ont été prises en réaction,
10:09l'université de Sciences Po Lille n'a pas répondu à nos sollicitations.
10:12Selon le Quai d'Orsay, Noura Tala faisait partie des 292 Gazaouis
10:17évacués de la bande de Gaza depuis le mois de mars.
10:21Bon, Sciences Po Lille n'a pas répondu à Maxime Deguet,
10:24mais a répondu sur le dossier.
10:26Allez, Rachel Kahn est avec nous ce soir,
10:28Najwa et la IT est avec nous également,
10:30Jacques-Ibne Floy-Kimad et Jean-Christophe Kouvy.
10:33On évoquait cette histoire totalement surréaliste à Sciences Po Lille.
10:39C'est important de préciser, c'est bien Sciences Po Lille,
10:42mais pas Sciences Po Paris.
10:44Rachel Kahn, réaction, c'est une violence extrême
10:47et bon, elle a été exclue, cette étudiante.
10:50Oui, heureusement qu'elle a été exclue.
10:54Heureusement qu'il y a eu une prise de décision,
10:57somme toute, assez rapide.
10:59Mais finalement, c'est le symbole de quelque chose
11:04qui est latent et qu'on exprime assez peu.
11:07On oublie que le conflit qui a lieu au Moyen-Orient
11:13n'est pas seulement un conflit de territoire,
11:16c'est un conflit idéologique.
11:18Dans la charte du Hamas, il est bien écrit
11:21qu'il y a la volonté d'éradiquer Israël
11:23et l'ensemble des Juifs du monde.
11:26Et on oublie dans l'histoire,
11:27on oublie au moment de la Shoah,
11:29le grand Moufti qui était en lien avec Hitler
11:31et qui était pour la solution finale.
11:34Et ce n'est que la continuité de ça.
11:37Et l'ensemble des propos de cette personne
11:39réfugiée en France, puisque maintenant
11:41la France a décidé d'ouvrir ses portes aux Gazaouis,
11:45eh bien, s'inscrit...
11:46On prend un risque.
11:47Oui, on prend un risque, mais s'inscrit dans cette logique-là
11:50de haine du Juif, de haine aussi de la démocratie,
11:55de haine du monde libre.
11:57Et le faire au sein de l'université,
12:00c'est aussi quelque chose, puisque l'université
12:02est un objectif pour, finalement,
12:06coloniser les jeunes esprits.
12:08Alors, il y a une réaction.
12:09On n'a pas la réaction pour le moment.
12:12Je surveille mon téléphone et les tweets d'Elisabeth Borne,
12:15mais c'est Bruno Retailleau qui a réagi.
12:16Il propose de découvrir.
12:18Je vais vous lire la réaction de Bruno Retailleau.
12:20Et je ferai circuler la parole juste après.
12:22Que dit Bruno Retailleau ?
12:24Présente sur notre territoire,
12:25en raison d'une procédure d'entrée
12:26pour laquelle notre ministère n'est pas compétent,
12:28une étudiante palestinienne a tenu
12:30des propos inacceptables et inquiétants,
12:32j'ai immédiatement demandé de faire fermer
12:34ce compte haineux et donner instruction au préfet
12:37de saisir la justice.
12:39Les propagandistes du Hamas n'ont rien à faire
12:41dans notre pays.
12:43Prise de position très ferme du Bruno Retailleau
12:45et aucune réaction, Joachim Lefoc-Imane,
12:48de la ministre concernée ou de son,
12:51j'allais dire, communiste,
12:53pour lequel l'islamisme, l'entrisme islamique
12:56n'existe pas, en fait.
12:58L'islamisme gauchiste.
13:00Ils sont une fois de plus aux abonnés,
13:01aux abonnés absents,
13:02peut-être parce qu'ils sont un peu en délicatesse
13:04avec certaines prises de position passées
13:05qu'ils ont pu avoir sur ces différents sujets.
13:07Maintenant, on peut se réjouir
13:08de la réaction de Bruno Retailleau,
13:10du ministre de l'Intérieur,
13:11et surtout de Sciences Po Lille
13:13qui a expulsé ses étudiantes.
13:15Maintenant, est-ce que cette expulsion
13:16de l'université suffit ?
13:17Je ne pense pas.
13:18Est-ce qu'il faut sélectionner
13:19du territoire français ?
13:20Puisque je ne suis pas certain
13:21qu'on peut, comme on dit aujourd'hui,
13:23faire nation avec une individue
13:25qui tient des propos aussi haineux.
13:28Et cette affaire, je le disais tout à l'heure,
13:29mais elle raconte beaucoup de choses.
13:31Elle raconte la lame de fond antisémite
13:32qui traverse une large partie
13:34de la jeunesse française
13:36et du monde universitaire.
13:37Elle raconte la permissivité
13:39qui existe aussi
13:40entre une large partie
13:41de la société civile palestinienne
13:43et Gazaoui, notamment le Hamas,
13:45les préjugés antisémites
13:46et l'hitlérisme,
13:48puisque Mein Kampf est un best-seller,
13:49il faut le savoir,
13:50dans une large partie
13:51du Proche et du Moyen-Orient.
13:53Et enfin, cette affaire en dit long,
13:54et c'est très regrettable,
13:55je le dis en tant qu'enseignant,
13:56de ce qu'est devenu
13:57l'université française,
13:58qui n'est plus un temple du savoir,
14:00qui n'est plus un lieu
14:00où on pense d'abord
14:01à produire des connaissances,
14:02mais qui est une sorte
14:03d'arène de vecteur
14:04à partir duquel
14:05on essaye de changer le monde.
14:07C'est devenu une caisse de résonance
14:08de toutes les fractures,
14:09de toutes les haines,
14:10de toutes les forces centrifuges
14:11qui existent dans la société.
14:12Je pense qu'il est nécessaire
14:13de remettre de l'ordre
14:14dans nos facs,
14:14mais ça demanderait
14:15un ministre de l'éducation nationale
14:17et un ministre de l'enseignement supérieur
14:18beaucoup plus courageux,
14:19beaucoup plus volontariste
14:20qu'Elisabeth Borne.
14:21Et il est important
14:22de renverser les tables,
14:23de renverser les tabourets,
14:26de changer quasiment tout.
14:28La volonté politique.
14:29Voilà, la volonté politique.
14:30On trouve passé
14:31à tous les coins de rue aujourd'hui.
14:32Exactement.
14:32Jean-Christophe Couvy.
14:33J'attends d'avoir la réaction
14:34des antifas
14:35et de la jeune garde d'ailleurs,
14:36parce que c'est vrai
14:38que je trouve que venir en France
14:42et donner un statut de réfugié,
14:44c'est un honneur.
14:45Maintenant,
14:45quand on le donne
14:45à des nazis et des racistes,
14:47moi, ça me pose
14:48un problème de conscience.
14:51Une place en Sciences Po,
14:52encore une fois,
14:53il y a tellement d'élèves
14:54qui restent à la porte
14:55sur liste d'attente
14:56parce qu'ils n'ont pas
14:57justement la possibilité
15:00d'intégrer Sciences Po
15:00et qu'il y a des bases droits
15:02pour certains.
15:03Et surtout,
15:03quand des personnes
15:04font l'apologie
15:05du nazisme et de Hitler.
15:06Moi, ça me dérange
15:07parce qu'encore une fois,
15:09dans le triptyque
15:09égalité, fraternité et liberté,
15:12il y a égalité
15:13et on n'est pas
15:13sur le même point
15:14d'égalité justement.
15:15Donc là, tant mieux.
15:16ils ont pris leur patin.
15:19Après, concertation
15:20et reconcertation,
15:21ça devient dingue.
15:22Maintenant,
15:23après,
15:23statut de réfugié,
15:24après,
15:25ce n'est pas moi
15:25de statuer justement
15:26mais il y a des questions
15:28à se poser.
15:29Est-ce qu'on ne donne pas
15:29des fois un peu trop facilement
15:31aussi le statut de réfugié
15:32à des personnes ?
15:33Il y a des enquêtes.
15:34Est-ce que l'OFPRA
15:34a fait son enquête aussi ?
15:36Il y a tout ça
15:36qu'il faut remettre
15:37aussi en question
15:37parce qu'encore une fois,
15:39il y a tellement de gens
15:39qui ont ce mérite
15:40d'arriver
15:40et de refaire leur vie
15:42et on leur donne
15:42cette chance-là.
15:44Il y a une enquête
15:46Julien Balloult
15:47qu'on a fait réagir
15:48assez fréquemment
15:49s'interrogeait justement
15:50sur comment une telle personne
15:52a pu arriver chez nous
15:53d'autant que
15:55des tweets,
15:56elle en avait
15:56envoyé un certain nombre
15:59avant.
16:00C'est la question
16:01comment ce type de profil
16:04a pu bénéficier
16:05du droit d'asile
16:06dans notre pays
16:06parce que
16:08j'espère
16:09qu'il y a des enquêtes
16:10quand même
16:11et en principe,
16:12il y en a
16:12mais pas suffisamment
16:14minutieuses
16:15pour filtrer
16:16et puis surtout
16:18ne pas accepter
16:19ce genre de personnes
16:20parce que les propos
16:21sont très graves.
16:23Alors,
16:23le ministre de l'Intérieur
16:25a rapidement réagi
16:27et c'est tant mieux
16:28et c'est tant mieux
16:29mais
16:29le résultat,
16:32c'est qu'elle est
16:32désinscrite
16:33de Sciences Po
16:33mais est-ce suffisant ?
16:35Cette personne
16:35n'a pas sa place
16:37en France.
16:38Si c'est pour gonfler
16:39les rangs
16:40des radicaux
16:41antisémites,
16:42excusez-moi,
16:44il y a un vrai souci
16:45et là où je m'inquiète
16:47c'est que
16:47la Cour nationale
16:49du droit d'asile
16:50a facilité
16:51l'octroi du statut
16:53de réfugié
16:53à des Palestiniens
16:55de Gaza,
16:56j'ai envie de vous dire
16:57c'est un honneur
16:58de bénéficier
16:59du droit d'asile
17:00et il y en a
17:00qui en ont réellement besoin
17:02mais si
17:03on ne mène pas
17:04des enquêtes
17:04suffisamment sérieuses
17:05pour se retrouver
17:07avec des personnes
17:08qui sont saines d'esprit,
17:09là à première vue
17:11elle ne l'est pas
17:12on peut s'interroger
17:15sur les 292 autres
17:17Gazaoui
17:18est-ce qu'une enquête
17:19sérieuse
17:20a été faite
17:21sur ces autres personnes ?
17:22Parce que
17:23je n'aimerais pas
17:24qu'une autre actualité
17:26enfin une actualité
17:27en chassant une autre
17:28il y ait un autre type
17:31de personne
17:32qui a bénéficié
17:33du droit d'asile
17:34qui tient ses propos
17:35et puis
17:35Twitter
17:36les réseaux sociaux
17:38d'ailleurs dans leur ensemble
17:39sont une mine
17:40d'informations
17:41pourquoi
17:42il n'y a pas eu
17:42d'enquête
17:43suffisamment
17:44développée
17:46pour tomber
17:47sur cette week
17:48c'était facilement
17:48vérifiable
17:49c'est toute la question
17:50Rachel Kahn
17:51un dernier mot
17:51sur le sujet
17:51parce qu'on a un autre sujet
17:52qui va vous intéresser
17:53vous allez voir
17:53d'accord
17:54non mais juste
17:55on a dit que cette personne
17:56n'avait pas sa place
17:56en France
17:57c'est pas simplement
17:58cette personne
17:59qui n'a pas sa place
18:00en France
18:00c'est cette idéologie
18:01qui n'a pas sa place
18:02en France
18:02et c'est pour ça
18:03que j'insiste
18:04sur le fait
18:04que cette guerre
18:05n'est pas qu'une guerre
18:06de territoire
18:06c'est une guerre idéologique
18:08la volonté
18:09de tuer
18:10l'ensemble des juifs
18:11du monde entier
18:12et tant qu'on ne peut pas
18:13comprendre ça
18:13tant que le président
18:14de la république
18:15ne comprend pas
18:16ce qu'est le palestinisme
18:17les français
18:18ne seront pas protégés

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