Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • hier

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00On évoquait avec notre ami tout à l'heure Pierre Lelouch la position de la France et la reconnaissance de la Palestine.
00:08La Grande-Bretagne envisage également de reconnaître l'état de Palestine en septembre.
00:13Le premier ministre Kirch Tarmer l'a annoncé hier, sauf si à Israël prenait une série d'engagements dont celui d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.
00:21Je vous propose d'écouter Kirch Tarmer et puis on en parle juste après.
00:24Confirmer que le Royaume-Uni reconnaîtra l'état de Palestine en septembre, à moins que le gouvernement israélien ne prenne des mesures substantielles pour mettre fin à la situation épouvantable à Gaza.
00:41Il doit s'engager à ne pas annexer la Cisjordanie et accepter un processus de paix à long terme visant une solution à deux états.
00:50C'était pas Shalkan, non ?
00:52Bon, alors, cette reconnaissance, en tout cas cette projection de reconnaissance, d'annoncer qu'on va reconnaître, c'est terrible.
01:02Parce que pour moi c'est la reconnaissance véritable du palestinisme.
01:06Pour moi, en fait, à la fois ce qui s'est passé avec le président Macron et cette annonce-là, c'est de la communication.
01:16Une volonté de se faire passer pour des hommes de paix, pour des hommes qui sont dans le camp du bien, pour des hommes de l'humanitaire,
01:23pour des hommes qui ne choisissent pas, mais qui sont vraiment pour, voilà, la lumière et pas l'ombre.
01:31Parce que le coupable, de toute façon, depuis le 7 octobre et depuis la nuit des temps, c'est Israël.
01:36Et donc, on n'est plus sur des conditions.
01:38Parce que les conditions, ça serait faire appel à des connaissances historiques, géopolitiques, juridiques.
01:46On a balayé tout ça.
01:47En somme, aujourd'hui, s'est consacré l'État de Palestine, de l'annoncer, donc c'est une victoire pour le Hamas, en l'état actuel.
01:57Israël est toujours fragilisé sur 7 fronts.
02:02Et un 8e front, qui est le front de la communication, dont nous avons parlé, de la propagande, du négationnisme.
02:08Et jusqu'en Europe, cet antisémitisme qui touche les universités, les pro-ramas qui vont jusque dans des églises,
02:17des concerts auxquels on ne peut plus aller, où on prône la destruction des juifs.
02:22Voilà où nous en sommes, de cette communication qui ne fait pas du tout honneur à l'Europe, ni à la Grande-Bretagne, ni à la France.
02:29Alors, peut-être qu'Elisabeth Borne nous regarde, nous écoute, ou son service de communication,
02:34parce qu'elle vient de tweeter sur cette histoire de Sciences Po Lille, mieux vaut tard que jamais.
02:40Donc, peut-être qu'évidemment, elle regarde au CNews.
02:43Les messages de l'étudiante accueillie à Sciences Po Lille sont inadmissibles.
02:47Notre engagement est total contre l'antisémitisme sous toutes ses formes.
02:51Un signalement au procureur a été effectué dans le cadre de l'article 40 du Code de procédure pénale.
02:55L'inscription de l'étudiante a été annulée.
02:57Des étudiants internationaux tenant ou relayant de tels propos n'ont pas leur place dans notre pays.
03:01« Le gouvernement fera preuve de la plus grande fermeté. »
03:04Voilà. Là, c'est un tweet complet d'Elisabeth Borne.
03:07Tout est dit.
03:07Tout est dit.
03:08Bon, c'est important.
03:10On l'a évoqué tout à l'heure.
03:13Elle a réagi.
03:15On continue sur la...
03:16Rapidement un mot, parce qu'on a une histoire également évoquée qui, là aussi, on relève de l'hallucination.
03:23On va retrouver notre ami Claude Moniquet et je pense que ça vous fait réagir.
03:26Non, non, mais je suis tout à fait en phase avec ce que vous disiez, Rachel.
03:30Évidemment qu'à moyen terme, à long terme, il faut en passer par la solution à deux États.
03:36C'est la seule solution viable pour une paix durable dans la région.
03:40Maintenant, la question qui se pose est celle du timing et celle des conditions qui, en l'occurrence, ne sont pas au rendez-vous pour une telle reconnaissance.
03:47Mais je me demande si on doit vraiment voir de la rationalité géopolitique, si vous voulez, dans cette décision.
03:51C'est Tocqueville qui disait, je crois, dans « De la démocratie en Amérique » que la politique étrangère, c'est souvent la continuation de la politique intérieure par d'autres moyens.
03:58Et en l'occurrence, on a affaire à un pays, le Royaume-Uni, qui est un pays fracturé, qui est un pays submergé, notamment par l'immigration extra-européenne.
04:05En France, on est autour de 500 000 entrées par an.
04:07Au Royaume-Uni, je crois qu'en 2022, on était à 1,2 million d'entrées par an.
04:11Donc, c'est des ordres de grandeur qui n'ont absolument rien à voir.
04:14Et je me demande s'il n'y a pas aussi, dans ces décisions de Kerstheimer, une volonté d'apaiser les quartiers, de flatter une certaine clientèle électorale.

Recommandations