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La mobilisation du 1er mai en baisse : devient-elle au fil des années «une fête politique» ?
Europe 1
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01/05/2025
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News
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00:00
13h, 14h, Europe 1 Trésor.
00:02
Europe 1 Trésor, la suite sur Europe 1 avec vous Céline Girouet.
00:05
Aujourd'hui Vincent Roy et Olivier Tarsigol.
00:07
Et parlons si vous le voulez bien les amis de cette mobilisation du 1er mai
00:11
avec les traditionnels défilés.
00:14
Alors on a le disait 260 rassemblements.
00:17
Mais pour le nouveau souffle, pour relancer la machine syndicale,
00:20
on va attendre parce qu'on l'a vu, les syndicats ont manifesté en ordre dispersé.
00:24
Je vous propose d'écouter Marine Tondelier, secrétaire nationale des écologistes
00:27
et Olivier Faure, premier secrétaire du Parti Socialiste,
00:30
qui se sont rendus aujourd'hui du côté d'ArcelorMittal à Dunkerque.
00:35
ArcelorMittal, je le rappelle, menacé par des suppressions de postes.
00:38
Si on veut qu'il y ait encore de l'acier produit en France et en Europe,
00:41
ce que nous tous ici nous voulons, il faut des actes forts,
00:44
il ne faut pas être timoré, il ne faut pas être lâche.
00:47
Le 1er mai c'est une bonne façon de montrer qu'on est unis sur le terrain,
00:49
ce qui n'est pas toujours le cas en dehors du terrain ?
00:51
Alors nous je pense qu'on est toujours unis sur le terrain ici.
00:53
Est-ce qu'on n'a déjà pas été unis sur le terrain ?
00:55
Non.
00:55
Non.
00:56
On est unis aussi en dehors du terrain, oui.
01:00
On est unis, sur tous les terrains on est unis, voilà.
01:02
Voilà, on est unis, une unité, une unité,
01:05
alors qu'on le voit les syndicats sont en ordre dispersé,
01:08
que reste-t-il de ce 1er mai Olivier d'Artigol ?
01:10
Ça fait quelques années que pour le 1er mai on évoque plus la dimension sécuritaire,
01:15
l'effet des black blocs, la réponse de l'exécutif
01:19
et les revendications salariales passent par pertes et profits,
01:23
alors qu'il y a de gros...
01:24
Il y avait eu l'union sacrée, je le rappelle, en 2023,
01:26
les 8 syndicats ensemble, mais il y avait la réforme des retraites.
01:29
Donc là il y a des questions salariales qui sont en jeu.
01:32
La question aussi d'un nombre de fermetures très très important d'usines,
01:38
c'est-à-dire que la bataille de la désindustrialisation est loin d'être remportée.
01:44
On nous avait annoncé des choses sur le plan,
01:46
l'exécutif avait annoncé des chiffres mais qui sont remis en question par le réel.
01:50
Et Dunkerque est en effet un gros problème puisqu'ArcelorMittal a annoncé plus de 600 suppressions de postes
01:57
sur une filière stratégique quand même, celle de l'acier.
02:01
Donc on a vu comment Trump s'emparait des questions des tarifs douaniers sur l'acier et l'aluminium.
02:07
Donc bien sûr il y a là quelques sujets mais j'ai la crainte,
02:11
ça démarre à 14h place d'Italie, j'ai la crainte que l'actualité black bloc,
02:20
on verra leur nombre et la manière dont ils agissent.
02:24
Bruno Retailleau sur Europe 1 hier disait craindre des débordements.
02:26
Oui alors ça je ne le comprends pas, j'étais présent physiquement lors du premier raccrochage
02:30
entre les services d'ordre de la CGT qui protégeaient le défilé unitaire et les premiers black blocs,
02:36
mais là je vous parle d'il y a à peu près 10 ans, je ne comprends pas comment les black blocs peuvent chaque 1er mai agir comme ils le font.
02:45
Alors je disais effectivement d'un côté on a effectivement les écologistes et le parti socialiste
02:49
qui sont aux côtés des salariés d'ArcelorMittal mais de l'autre côté on sent qu'il n'y a pas de message rassembleur,
02:55
il n'y a pas d'unité.
02:57
On a les syndicats en ordre dispersé, la CGT avec les associations de jeunes au nom de la paix et des libertés,
03:03
de l'autre côté Maryse Léon, la chef de file de la SFDT qui elle participe à une table ronde sur le travail au forum D.A.
03:09
C'est un peu chacun pour soi, chacun de sa côté.
03:12
Première remarque, d'abord le 1er mai, quid du travail ?
03:15
Parce que c'est la journée où on peut réfléchir, qu'est-ce qu'est devenu le travail aujourd'hui ?
03:20
Est-ce qu'il est différent de ce qu'il fut ? Que va-t-il devenir ?
03:25
Enfin c'est le moment de s'interroger.
03:26
Tout ça est parfaitement occulté par des problèmes liés à la sécurité.
03:31
C'est le 1er mai sécuritaire.
03:33
On ne se pose des questions que, que va-t-il se passer ?
03:36
Est-ce que les Black Blocs...
03:37
Premier point.
03:39
Deuxième point, les syndicats, vous savez par le passé, ont aussi été divisés.
03:44
Je veux dire, il n'y a pas qu'aujourd'hui où les syndicats sont divisés.
03:48
De toute façon, c'est la fête des syndicats, logiquement, le 1er mai.
03:52
Ça devient une fête de plus en plus, et depuis des années, ça devient une fête politique.
03:58
Je vais vous dire, complètement parasité par la politisation.
04:01
Complètement paralysé par la politisation.
04:03
Ce jeu qu'a beaucoup joué quelqu'un comme Jean-Luc Mélenchon, par exemple.
04:07
C'est son terrain de jeu, si j'ose dire, favori.
04:09
Mais parce que là, finalement, ils sont tous unis contre l'extrême droite, à part la CFDT, qui s'est désolidarisé.
04:14
Ça n'est pas l'objet du 1er mai.
04:17
Le 1er mai, c'est le travail.
04:17
Mais oui, mais on a la sensation qu'aujourd'hui, c'est ça.
04:19
Vous le voyez où, le travail ?
04:21
Vous avez vraiment l'impression que ce sont les...
04:22
La fête des travailleurs internationaux du travail ?
04:26
Quand Marine Tondelier, que pour des tas de raisons, je ne porte pas forcément dans mon cœur, se rend à ArcelorMittal,
04:32
au moins là, on entend parler du travail, puisqu'il y a quelques problèmes.
04:36
On ne veut pas que l'acier devienne le Doliprane.
04:39
Suivez mon regard.
04:42
Puisque maintenant, il est parti aux Etats-Unis.
04:44
Précisément, on ne veut pas de ça.
04:46
On va bientôt le payer 50 euros la boîte, et on noue encore des boîtes.
04:49
Bon, enfin, c'est un autre problème.
04:51
Mais, effectivement, il y a là des revendications salariales qui doivent être mises sur le devant de la scène,
04:57
et non pas à l'arrière des préoccupations.
05:00
C'est l'objet même de ce 1er mai.
05:02
Alors, effectivement, division des syndicats, ils l'ont toujours été.
05:07
Pourquoi ? Parce que politisation du débat.
05:10
Or, le 1er mai, pour moi, n'est pas politique.
05:12
Moins de monde, des syndicats divisés, et un défilé, on peut le dire, parasité par la politisation.
05:17
C'est l'objet de monde, parce que moi, j'ai connu des défilés du 1er mai,
05:20
où nous avions le brin de Muguet à la pochette.
05:23
Mais c'était avant, ça ? C'était quand ?
05:25
Oui, il y a 10 ans, je vous dis.
05:28
Avant les premiers affrontements avec les Black Blocs,
05:30
mais où on pouvait faire le 1er mai en famille.
05:33
En sécurité ?
05:34
Dans mon imaginaire politique et social, le 1er mai est une fête populaire,
05:39
quasiment familiale, avec...
05:41
Bon, voilà. Mais ça n'est plus du tout ça, et il y a énormément de personnes aussi,
05:46
parce que la vie est faite ainsi, qui redoutent d'aller participer à des mobilisations qui peuvent mal se terminer.
05:53
Parce que quand vous voyez agir les Black Blocs qu'une fois, ça vous refroidit pendant un moment.
05:58
À Lyon, Raphaël Arnaud, député LFI, manifeste.
06:02
Voilà, il est leader de la jeune garde que veut dissoudre Bruno Retailleau.
06:06
Et il se sert, lui aussi, de ce 1er mai, voilà, pour mettre en avant ses revendications politiques.
06:10
Oui, bien sûr. Je ne pense pas qu'il a dû faire d'ailleurs beaucoup de 1er mai.
06:13
En tout cas, dans la conception historique du 1er mai pour les forces progressistes.
06:17
Mais oui, bien sûr, il y a tout ça qui s'agrège et qui crée un grand problème,
06:21
comme l'a dit Vincent, de surpolitisation, d'instrumentalisation,
06:26
de hold-up sur cette date qui n'appartient qu'au monde du travail.
06:30
Vincent Roy.
06:30
Logiquement, oui. Logiquement, elle ne doit appartenir qu'au monde du travail.
06:33
Et d'ailleurs, vous voyez qu'on peut s'interroger.
06:36
Vous parliez tout à l'heure, écoutez, j'entends partout,
06:39
tous les politiques dire que les Français ne travaillent pas assez.
06:42
Vous l'avez entendu comme moi.
06:44
Or, vous avez vu, pour ce qui est des boulangers...
06:46
Oui, on en a parlé.
06:47
Non mais voyez, il y a plein de questions à se poser sur le travail,
06:51
sur le sens du travail aujourd'hui.
06:53
En quoi est-ce que le travail est un épanouissement ?
06:57
Il y a quasiment même des questions philosophiques à se poser.
07:00
Bon, eh bien, elles sont totalement occultées.
07:03
Ce qui a réussi, à mon avis, Mélenchon,
07:05
qui n'est pas le seul responsable, d'ailleurs, de la politisation du 1er mai,
07:09
mais enfin, la stratégie du chaos marche.
07:12
Voyez, tout est chaos, tout est rupture,
07:15
tout est fragmentation de la société.
07:18
Plus rien ne fait corps.
07:21
Ce que dit Vincent est important sur le sens du travail.
07:23
Pendant la réforme des retraites, on a beaucoup parlé de quel travail,
07:26
sa soutenabilité, son utilité,
07:29
ses transformations.
07:31
Mais là, il y avait vraiment une unité,
07:32
un message rassembleur.
07:33
Et ce débat est retombé.
07:34
Voilà.
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