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Punchline - Safran : le coup de gueule contre les élus écologistes
Europe 1
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16/04/2025
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News
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00:00
18h19 sur CNews et Europe 1, Punchline, Laurence Ferrari.
00:10
18h44, de retour dans Punchline sur CNews et Europe 1.
00:12
On va juste écouter le patron de Safran, on va clore la discussion après,
00:15
mais parce que c'est intéressant, il dit qu'il ne veut plus mettre un euro dans les villes dirigées par les écologistes.
00:20
Écoutez Olivier Andriès.
00:23
Je le dis quand on parle de réindustrialisation, je me permets de dire ça.
00:27
On a été surpris dès l'annonce d'être critiqués par les écologistes à Rennes
00:34
qui ont mis en cause la majorité municipale de Rennes.
00:40
On avait négocié avec la maire socialiste de Rennes.
00:43
Encore une fois, ça s'est très très bien passé.
00:45
Et là, les écologistes nous ont jeté des tomates sur le thème,
00:51
c'est scandaleux, un groupe vient s'installer, créer de l'emploi,
00:54
c'est l'aéronautique, c'est l'avion, ils vont polluer, et puis c'est le militaire, c'est pas bien.
01:01
Alors, je vais être très très clair avec vous.
01:04
Pour moi, il n'est plus question aujourd'hui d'investir en France
01:09
dans une ville qui est détenue par une majorité écologiste.
01:14
C'est plus possible.
01:15
Je ne le ferai pas.
01:15
Si c'est pour se faire accueillir, quand on crée 500 emplois dans une région,
01:22
si c'est pour se faire accueillir par des tomates, ce n'est pas la peine, je ne le ferai pas.
01:27
Voilà, clair, net et précis.
01:29
Là, il ne veut plus se faire insulter par...
01:32
Et pourtant, il dit que ça se faisait avec la maire, mais ça dérape.
01:35
André Valigny ?
01:36
J'ai trois exemples similaires dans mon département.
01:39
L'Isère.
01:40
L'Isère.
01:41
J'avais envisagé d'installer un center park.
01:43
700 emplois.
01:46
Tous les maires de la région étaient d'accord, le conseil départemental,
01:49
les écologistes, Éric Piolle en tête, ont manifesté contre ce projet,
01:53
ont installé une ZAD.
01:54
Pierre Révacan s'a dit c'est fini, on s'en va.
01:56
Et Gérard Bremont, le PDG de l'époque, a dit je ne ferai plus jamais de center park en France
02:00
puisque ça devient impossible avec les écologistes.
02:03
Deuxième exemple.
02:04
Nous avons à Kroll, à côté de Grenoble, ST Microelectronics,
02:07
qui est un leader mondial des semi-conducteurs.
02:10
Le département a beaucoup financé cette installation, ce développement,
02:14
la communauté de communes aussi.
02:15
Aujourd'hui, ST veut s'agrandir.
02:17
Ils ont un projet d'agrandissement pour créer encore plus d'emplois,
02:19
des emplois très qualifiés, qui rapportent beaucoup d'argent à la région.
02:23
Les écologistes s'y opposent.
02:25
Donc voilà, la liste est sans fin.
02:26
Gauthier Lebret, c'est toi ?
02:27
Écoutez, comment ne pas comprendre le patron de Safran ?
02:31
Vous arrivez, vous allez créer 500 emplois,
02:33
et on vous accueille, comme il le dit, avec des tomates.
02:36
Alors là, la mer est PS à Rennes.
02:38
Mais évidemment, c'est l'idéologie.
02:40
L'idéologie qui est un frein à l'emploi, à la création d'emplois,
02:46
à la création de richesses pour une ville, un département, une région.
02:49
Donc c'est comme ça surtout.
02:51
Ils ne supportent pas tout ce qui peut contrecarrer à leur idéologie.
02:56
Donc ils préfèrent que les 500 emplois ne se créent pas,
02:59
et que ces 500 personnes restent soit au chômage,
03:02
soit à d'autres fonctions.
03:03
C'est insupportable.
03:04
Et d'Ortetro, c'est un discours,
03:05
c'était devant la commission d'enquête de l'Assemblée nationale,
03:08
qui porte beaucoup, qui a beaucoup d'impact.
03:09
Ah oui, c'est des gens avec qui je parle.
03:13
C'est un énorme impact.
03:15
C'est extrêmement courageux.
03:18
C'est la puissance de la vérité.
03:20
C'est une décision que tout le monde comprend.
03:23
C'est du vécu.
03:24
C'est du vécu.
03:25
Et ce que je souhaite, c'est qu'ils ne soient pas seuls.
03:28
C'est-à-dire que ça prend la forme d'un texte collectif,
03:33
mais que les grands industriels français,
03:36
les agents de presse français,
03:37
ils disent, écoutez, nous, c'est pas possible d'investir.
03:41
Ça se rassemble.
03:41
Voilà.
03:42
Et là, on peut transformer quelque chose positivement pour le pays.
03:46
Catherine, n'est ?
03:47
Et on ne peut pas porter plainte contre les escro-logistes.
03:50
Escro-logistes.
03:51
Gauthier, pardon, Geoffroy.
03:53
Il y a une chose, mais c'est un grand honneur de se comparer à Gauthier.
03:56
Il y a une chose que je trouve géniale.
03:57
En effet, c'est très courageux,
03:58
parce que pour une fois, vous en avez un qui ose le dire
04:01
et qui ose avoir une mesure de rétorsion
04:03
en disant non seulement,
04:04
en dénonçant ce qui s'est passé à Rennes
04:05
et en disant plus jamais.
04:06
C'est-à-dire que pour une fois, en fait,
04:08
l'idéologie va être sanctionnée
04:09
et la sanction, elle est sur le plan économique.
04:11
Pour un territoire, c'est 500 emplois.
04:13
C'est quelque chose de conséquent.
04:14
Donc, il y en a un qui ose, qui assume.
04:16
Et je suis d'accord avec Édouard.
04:16
J'aimerais bien que les autres patrons qui le pensent,
04:19
en fait, tous, prennent leur porte-voix
04:22
et osent un discours.
04:24
Il n'y a pas très longtemps,
04:25
le patron de Florian Ménégo et Bernard Arnault,
04:27
en même temps, avaient dit sur les impôts
04:29
ce qu'ils en pensaient.
04:29
Et en fait, c'était assez salutaire,
04:31
parce que la vérité, c'est qu'ils sont assez légitimes
04:32
pour le faire.
04:33
Et la deuxième chose,
04:34
j'aimerais bien poser la question un jour
04:35
à un écologiste.
04:36
Quel est votre contre-projet économique ?
04:38
C'est-à-dire, si vous voulez...
04:38
Ah bah, la bougie et la pierre.
04:40
Créer de l'emploi.
04:41
Et la grotte.
04:41
Mais non, mais si vous voulez créer de l'emploi,
04:43
et donc là, on est en train de parler de Safran,
04:45
mais le Center Park, c'est très intéressant,
04:47
ou quelque chose touristique, etc.
04:49
Montrez-nous comment vous faites.
04:50
Allez-y.
04:50
Mais pardon, Gauthier.
04:51
Pardon.
04:53
Je crois.
04:53
Décidément, alors.
04:54
Excusez-moi.
04:55
Pourquoi voulez-vous que ces gens
04:57
ne se sentent pas tout permis,
04:59
puisqu'on est dans un pays
05:02
vachement capitulé sur l'aéroport
05:05
de Notre-Dame-des-Landes ?
05:07
Après avoir bavardé pendant 15 ou 20 ans
05:09
sur le fait de le faire ou pas,
05:11
M. Héros a capitulé en race campagne
05:14
en donnant raison à tous les puncachiens
05:17
qui...
05:17
Pas que M. Héros.
05:19
Édouard Philippe, c'est pas Héros.
05:20
En donnant raison à tous les puncachiens
05:22
après un référendum,
05:23
que les habitants étaient d'accord
05:25
et l'appliés face à tous les puncachiens
05:28
et les addis de la région
05:29
qui avaient planté des tentes dans le coin.
05:31
Bon, ben voilà.
05:31
Ça fait plaisir, André.
05:32
On va dire que Jean-Marc Héros
05:33
n'aurait jamais fait ça.
05:34
L'autoroute aujourd'hui...
05:35
La 69 ?
05:36
La 69, c'est vrai, c'est vrai, c'est sûr.
05:38
Héros, il n'aurait pas calé.
05:39
Non, mais pardon, c'est l'heure.
05:40
Il était concerné.
05:40
Non, non, c'est l'heure.
05:42
Gauthier Lebrete.
05:43
Je viens de penser,
05:44
dans l'idéologie écolo,
05:45
le maire de Grenoble,
05:47
Éric Piolle,
05:48
il nous dit quoi ?
05:49
Il nous dit qu'il faut vivre avec les dealers.
05:50
Co-habiter avec.
05:51
Voilà, le modus vivendi.
05:52
Vivre avec.
05:53
Vous leur donnez un sandwich
05:55
en sortant de votre immeuble.
05:57
Une petite canette de bière,
05:58
si vous en avez,
05:58
vous les saluez de la main.
06:00
Mais par contre,
06:00
il ne faut pas vivre avec,
06:01
donc, les salariés de Safran.
06:03
Voilà.
06:03
Donc, en fait,
06:04
dans l'idéologie écolo,
06:05
on préfère vivre avec le dealer
06:06
qui vend de la drogue
06:08
qu'avec Safran
06:09
qui produit des avions.
06:10
Voilà, on est là.
06:11
C'est ça, l'idéologie.
06:12
Oui, c'est très performant, Gauthier.
06:13
Ce que je dis est purement factuel.
06:15
Oui.
06:15
Bon, ok.
06:16
Sans aucune opinion.
06:16
En tout cas, c'est vrai
06:17
que c'est un discours qui porte
06:18
et qui fait réagir beaucoup
06:20
chez les grands patrons.
06:21
Il ne faut pas non plus
06:22
minimiser potentiellement
06:23
les habitants de la région
06:26
qui auraient pu être intéressés
06:26
par des emplois
06:27
dans le secteur de Safran,
06:29
c'est-à-dire, en fait,
06:30
des emplois qualifiés en province.
06:31
Enfin, ce n'est pas tous les jours
06:32
que ça arrive.
06:33
Peut-être que ces gens-là
06:34
vont s'énerver la prochaine fois
06:35
qu'il faudra voter.
06:35
C'est bientôt,
06:36
c'est en 2026, a priori.
06:37
Oui, mais je pense
06:38
que le PDG de Safran
06:39
ne devrait pas reculer
06:40
puisqu'il a un accord
06:41
avec les collectivités locales.
06:42
Ce n'est pas parce qu'il y a
06:43
quelques dizaines d'écolos.
06:43
Non, mais là, il dit qu'il va le faire.
06:44
C'est à l'avenir.
06:45
Ah, il va le faire.
06:45
C'est à l'avenir.
06:46
À l'avenir, il dit
06:47
c'est terminé.
06:48
Terminé.
06:48
Parce que dans le vote écolo
06:49
et notamment pendant
06:50
les dernières municipales
06:51
parce que c'était des municipales
06:52
avec une très faible participation,
06:54
il y a un petit côté un peu
06:54
on se lâche, c'est rigolo,
06:56
on aura des espaces verts, etc.
06:57
Non, non, non.
06:57
Vous avez des projets
06:58
qui ne se feront pas
06:59
à cause de ça.
07:00
Je pense que c'est un bon message.
07:01
On peut faire le bilan
07:01
de toutes les villes écolo.
07:03
Ça, ça va être très intéressant
07:03
avant le scrutin de l'année prochaine,
07:05
le bilan sécuritaire notamment.
07:06
Oui, absolument.
07:07
Parce que là aussi,
07:07
l'idéologie,
07:08
il ne faut pas mettre
07:08
des caméras de vidéosurveillance
07:09
parce qu'on ne peut pas filmer
07:10
quelqu'un dans la rue
07:11
au cas où il irait voir sa maîtresse
07:12
ou que sais-je.
07:13
Donc, on ne met pas
07:13
de caméras de vidéosurveillance.
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