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Brut.Cannes : Jean Dujardin discute avec Augustin Trapenard
Brut
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25/03/2025
Ses rêves d'enfant, les mimiques d'OSS, ses techniques pour faire rire…
Jean Dujardin discute avec Augustin Trapenard pour Brut, alors qu’il présente “OSS 117 Alerte rouge en Afrique noire” en clôture du Festival de Cannes.
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00:00
De toute façon, le cinéma, c'est faire les poches, de toute façon.
00:02
Que ce soit pour un acteur ou un metteur en scène,
00:03
on sait très bien qu'il y a un vol caractérisé à chaque film.
00:05
Pour OSS, par exemple, le rire de Paul Newman.
00:09
C'est ça ?
00:12
Ça, c'est la scène dans l'arnaque en VF.
00:17
Bien sûr, parce que j'avais vu la première fois que j'avais vu l'arnaque, c'était en VF.
00:20
Et je me souviens de ce rire moqueur de Paul Newman,
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qui est en train de plumer les mecs au poker.
00:25
Il a un rire comme ça.
00:28
C'est dommage pour vous, le Negan.
00:29
La voix française de Sean Connery dans Docteur Non.
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À l'époque, il n'y avait pas de bandes rythmo, on doublait au texte.
00:35
Donc, en fait, on regardait l'image et on doublait, on faisait du labial.
00:37
Et on regardait, on faisait...
00:39
C'est pour ça qu'ils ont toujours des espèces de petits chapeaux de phrase
00:41
avant de commencer à faire des petits...
00:44
Ma foi, dame de la pression.
00:46
La gestuelle de Belmondo dans Le Magnifique.
00:48
Oui, Peter Sellers, Belmondo, Pierre Richard,
00:50
tous ces mecs qui ont joué en plan large,
00:53
qui se servent beaucoup de leur corps.
00:55
OSS, il y a un peu les figures imposées, c'est-à-dire le je dégaine,
01:00
je me retourne par derrière.
01:01
Je ne me retourne pas comme ça.
01:02
Ah, c'est retourner par derrière.
01:03
C'est un retour, ça, tu vois, je vais me retourner par là.
01:05
C'est un retour à l'indolent.
01:07
D'accord.
01:07
Ça, tu vois, ça, c'est pas pareil que ça.
01:11
En fait, l'acteur, c'est un voleur.
01:13
Mais complètement.
01:13
Mais je ne vole pas que dans les films.
01:15
Peut-être que là, je te vole des choses.
01:16
Attends, moi, j'ai peut-être enlevé mes lunettes.
01:18
Moi, ça va.
01:19
Ah ben, moi aussi, alors.
01:20
Comment est-ce qu'on retrouve un personnage ?
01:22
Pardon ?
01:24
Pardon ?
01:25
Non, on ne commence pas comme ça.
01:27
Comment est-ce qu'on retrouve un personnage ?
01:28
Ce que vous avez fait pour OSS,
01:30
ce que vous avez fait pour Brise de Nice aussi.
01:31
Comment ça se passe ?
01:33
J'ai l'impression que c'est très chimique.
01:37
On s'en est parlé, d'ailleurs.
01:38
Le jour où j'ai fait ça, j'ai mis un impair,
01:40
des petites bottines, une cravate club.
01:43
J'ai retrouvé cette démarche.
01:45
La voix est revenue aussi assez rapidement.
01:46
Pour autant, je suppose qu'il faut le recomposer aussi en tant qu'acteur.
01:49
Oui.
01:49
Pour OSS, par exemple, là, qui a quand même pris un sacré coup.
01:52
Comment on écrit sa débandade ?
01:53
Comment on réécrit sa débandade ?
01:55
C'est en s'arrêtant peut-être dans des séquences.
01:58
Il y a sûrement des interstices dans les séquences.
01:59
On se dit, là, on peut développer un petit peu plus.
02:02
C'est-à-dire qu'en fait,
02:03
Jean-François Allain nous offre le film, les séquences.
02:08
Et à nous, ensuite, de tirer le petit bout de laine
02:10
et d'aller chercher les tourments, les conflits intérieurs,
02:15
mettre à mal son alpha-malité,
02:17
s'amuser avec le personnage, l'abîmer, casser le jouet.
02:20
En fait, c'est ce qu'on a fait très rapidement avec Nicolas.
02:22
Ces personnages, c'est quand même vous qui les avez composés.
02:25
Et c'est quelque chose qui reste souvent secret.
02:26
Comment ça se passe pour des artistes, par exemple ?
02:28
Si on prend cet exemple qui vous avait mis un Oscar,
02:30
vous vous souvenez de comment vous l'avez composé ?
02:32
Comment vous l'avez trouvé ?
02:34
Je l'ai trouvé en allant à la cinémathèque
02:38
et en regardant beaucoup de films de Murnau,
02:40
en me rassurant déjà beaucoup.
02:41
Parce que ce n'est pas simple d'attaquer un truc comme The Artist.
02:44
Il y a évidemment Chaplin, qui est un génie.
02:46
On ne peut pas se frotter à un génie.
02:47
Donc, on va voir d'autres films.
02:49
Et puis, il y a des films des années 20,
02:50
comme effectivement La Foule, City Girl.
02:52
Et on voit finalement, ce n'est pas de la pantomime.
02:54
On voit que sans le son, ça fonctionne.
02:56
Il y a juste à jouer l'émotion.
02:57
Donc, ça m'a rassuré.
02:58
Vous parliez de Belmondo dans Le Magnifique.
02:59
Alors, c'est intéressant parce que c'est un film archétypal pour vous.
03:02
C'est l'origine de votre désir pour le cinéma, en fait.
03:04
J'ai l'impression, quand on me demande,
03:06
j'ai l'impression que c'est celui-ci.
03:07
Vous vous souvenez ?
03:08
Oui, je me souviens.
03:09
Je me souviens, gosse, je me souviens.
03:11
Oui, je me souviens de vouloir être un homme comme ça.
03:15
Quand je serais grand, je ressemblais à un enfant,
03:17
comme ce personnage-là.
03:19
C'est-à-dire que vous le voyez enfant
03:20
et vous vous dites que déjà, vous savez que jouer,
03:22
c'est déjà revenir à un état d'enfance.
03:23
Exactement.
03:24
C'est-à-dire que quand je suis petit, je veux être grand.
03:27
Et maintenant, je fais un métier de petit.
03:29
Je fais un métier d'enfant.
03:30
Un métier d'enfant.
03:31
C'est-à-dire celui qui imite,
03:33
celui qui raconte des histoires,
03:34
celui qui imagine.
03:35
Celui qui est dans son jardin et qui se raconte plein de trucs.
03:37
Celui qui se déguise.
03:39
Qui se déguise énormément, qui a des amis imaginaires,
03:42
qui adore les cabanes, qui aime être en extérieur.
03:45
Je suis un acteur d'extérieur.
03:46
J'adore être en extérieur.
03:47
J'y crois toujours plus que lorsque je suis en studio
03:49
avec une cloison qui bouge.
03:52
C'est intéressant parce que vous avez aussi,
03:53
dans votre filmographie, incarné un grand nombre d'enfants.
03:56
Est-ce que ça veut dire qu'on ne le perd jamais, cet enfant ?
03:58
Ou même que le plateau, pour vous,
04:00
c'est le lieu où vous allez le rechercher ?
04:02
Ce n'est quand même pas très sérieux.
04:04
Je veux dire, c'est peut-être aussi une façon...
04:06
C'est une pudeur qui est encore en moi.
04:07
C'est une façon de me planquer aussi, sûrement.
04:10
D'avoir encore un lien avec cette enfance-là.
04:12
Peut-être de la réparer.
04:14
Peut-être de m'apprécier,
04:17
alors que ce n'était pas vraiment le cas quand j'étais enfant.
04:19
Je dois sûrement faire un chemin vers lui en me disant
04:22
« Voilà, maintenant, regarde.
04:24
Finalement, il n'était pas si débile que ça, ce petit.
04:27
T'en fais quelque chose. »
04:27
Qu'est-ce qui vous fait rire, vous, Jean Dujardin ?
04:29
Un peu comme tout le monde, des choses très méchantes.
04:33
Mais on ne peut pas le dire.
04:35
Ça va de la chose très méchante, très cynique,
04:37
très fine, très...
04:40
La petite saloperie glissée dans l'oreille
04:42
à la grosse peau de banane, en fait.
04:43
Je pense que la vraie question, c'est comment on fait rire,
04:45
surtout quand on est acteur.
04:46
C'est une question que vous devez vous poser tout le temps.
04:47
Ce n'est pas tellement la vanne,
04:49
c'est le temps qui suit, qui précède.
04:51
Ça veut dire une rupture ?
04:52
Oui, et puis une inconduité, en fait.
04:54
Un moment un peu absurde, c'est ça, en fait.
04:56
L'absurdité me fait beaucoup rire.
04:57
C'est-à-dire qu'à une seconde près, ça ne marche pas ?
04:59
Pas loin.
05:00
Oui, je crois.
05:01
Enfin, ça se voit.
05:02
C'est pour ça qu'il y a quand même des monteurs géniaux
05:04
qui font du bien à des projets, à des tournages.
05:06
Une gestuelle aussi, une grimace.
05:08
Je pense, par exemple, au lever de sourcils de SS.
05:12
Oui, ça...
05:14
Oui, ça, effectivement, le lever de sourcils...
05:17
Et puis les mots, vous êtes modeste,
05:18
vous revenez toujours à votre scénariste, à votre réalisateur.
05:20
Mais dans quelle mesure est-ce que vous l'écrivez aussi, ce rôle ?
05:22
Dans quelle mesure est-ce que vous rajoutez quelque chose dans la réplique ?
05:26
Je crois que je le chante plus que je me le dis.
05:29
Je me trouve une musique qui me convient,
05:31
surtout sur les OSS.
05:32
Vraiment, c'est très particulier.
05:34
Par exemple, c'est l'inexpugnable arrogance de votre beauté qui m'asperge.
05:37
C'est compliqué comme phrase.
05:38
Si je ne la chante pas et si je ne m'amuse pas avec,
05:40
c'est un saut de haie très compliqué, quoi.
05:44
Je vais perdre beaucoup de temps à l'équipe.
05:46
Je suis forcément obligé de la malaxer et de m'amuser avec
05:50
et de lui trouver un air.
05:52
Je vous dirais oui, ça serait de la prétention.
05:54
Je vous dirais non, ça serait de la bêtise.
05:55
Ou pa-pa-pa-ti, pa-pa-pa-ta, pa-ta-pa-ti, pa-ta-pa-ta...
05:58
Et peut-être recréer la possibilité du culte.
06:01
Qu'est-ce qui fait qu'une réplique va devenir culte ?
06:03
Je pense à certaines, mais il y en a qui sont totalement...
06:06
Je pense à certaines.
06:07
Non, je pense à certaines, effectivement.
06:09
On en reparlera quand on aura Tababas qui jette le freeze,
06:11
quand il est à l'informatique.
06:13
Ça, ça m'amuse, des vannes internes informatiques,
06:15
c'est vraiment pas drôle.
06:16
Oui, parce qu'il a une expérience de geek, sans rien révéler.
06:19
Il a un moment geek.
06:20
Oui, il a un moment geek, il est un peu au placard.
06:22
Et c'est assez marrant, on en reparlera quand on aura Tababas qui jette le freeze.
06:24
Tababas qui jette le freeze, ça peut peut-être faire un bout de chemin.
06:27
Vous avez confiance dans le temps, vous ?
06:28
Oui, bien sûr, bien sûr.
06:29
Et surtout avec les OSS.
06:31
Ça mûrit bien parce qu'en fait, c'est tellement vieux,
06:35
tellement ringard.
06:36
Ce sont des films du passé.
06:37
Oui, ce sont des films du passé, oui, oui, bien sûr.
06:38
C'est intéressant, est-ce que nombre de vos personnages
06:40
sont des personnages du passé, Jean ?
06:42
Parce que j'aime bien rentrer dans la photo.
06:44
Parce que je trouve ça pas mal de rentrer dans la mythologie,
06:49
dans ce que j'ai vu, dans ce que j'ai aimé.
06:51
C'est sûrement mon...
06:53
Oui, c'est mon petit terrain de jeu.
06:56
Il doit être un peu plus grand et un peu mieux que la vie.
06:59
Parce que OSS, il nous raconte un temps disparu,
07:02
qui a du bon, je suppose, mais aussi du moins bon.
07:05
Oui, bien sûr, bien sûr, il a du moins bon.
07:07
Non, non, mais une fois de plus, on passe par cette époque
07:08
pour dire que c'était quand même moins bon.
07:10
Mais c'est ça.
07:10
Regardez un peu ce qui a évolué, ce qui a bougé, bien sûr.
07:12
Ah non, je suis pas du tout dans le c'était mieux avant.
07:15
C'était différent.
07:16
C'était autre chose.
07:18
Mais c'était la France.
07:19
Et le problème avec OSS, c'est qu'il est très français.
07:22
Et qu'il ait cette mauvaise conscience des Français.
07:25
Oui, mais c'est pas grave.
07:26
On peut se soigner.
07:28
On peut en rire.
07:28
On peut en rire.
07:29
Vaut mieux en rire.
07:29
Je trouve que c'est un peu ce qu'on a un peu perdu.
07:31
Par exemple, j'enfonce des portes ouvertes,
07:32
mais on a un peu perdu, oui, ça fait du bien quand même
07:36
de tirer la chasse, de se dire que oui,
07:37
on a une espèce de xénophobie culturelle très forte
07:40
qui fait qu'on ne supporte pas vraiment ce qui n'est pas français.
07:44
On a un peu de mal à le dire.
07:45
On a un gendre noir dans une famille.
07:47
On ne sait pas trop comment le dire.
07:48
On ne sait même pas dire noir.
07:49
On ne sait même pas dire arabe.
07:51
Alors on dit black ou beurre ou on a des petits soucis avec ces trucs.
07:55
Mais ça veut dire que c'est un rire coupable.
07:58
Mais bien sûr, c'est un rire coupable.
07:59
C'est évidemment, évidemment.
08:00
C'est pour ça qu'il plaît, d'ailleurs.
08:01
Et d'ailleurs, dans les premiers OSS, c'était très drôle.
08:04
C'est que les mecs se regardent entre eux dans le public.
08:06
Ils se regardent en se disant
08:07
est-ce que tu m'autorises à rire à cette saloperie là ?
08:09
Bon, je vais le prendre parce que ça me fait du bien.
08:12
J'ai un peu honte, mais ça me fait du bien.
08:13
Mais c'est la question qui me vient.
08:15
Dans quelle mesure ce rire là, il se réalise d'abord et surtout au cinéma ?
08:19
Parce que parfois, c'est effectivement beaucoup plus confortable
08:21
de rire à plusieurs, de rire ensemble
08:23
que de rire seul à ce type de blague devant son petit écran.
08:25
Oui, c'est compliqué.
08:26
C'est compliqué d'être seul dans une salle devant OSS.
08:29
Quel avenir vous lui voyez à la salle de cinéma, vous ?
08:32
Je pense qu'il y aura toujours du cinéma.
08:35
Il y aura un variant cinéma.
08:37
C'est à dire que forcément, il va muter.
08:39
Il va devenir autre chose.
08:40
Qu'est-ce qui va rester comme film ?
08:42
Il y a des films qu'on ne fera plus, peut-être.
08:44
Il faudra créer des événements.
08:45
J'ai le sentiment que ça va être un peu un peu marginal, en fait.
08:48
Et effectivement, on ira comme à l'opéra.
08:51
Merci Jean-Luc.
08:52
Merci Augustin, c'était très agréable.
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