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Enki Bilal : "L'art est en danger à partir du moment où tout s'accélère"
France Inter
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21/03/2025
L'auteur et dessinateur de bandes dessinées Enki Bilal était l'invité d'Ali Baddou, dans 15 minutes de plus, ce vendredi.
Retrouvez « Le 15 minutes de plus » présenté par Ali Baddou sur France Inter et sur : https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/15-de-plus
Catégorie
🦄
Art et design
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00:00
« France Inter, Alibadou, 15 minutes de plus ».
00:08
15 minutes de plus et ce matin, j'ai le bonheur de recevoir un immense artiste, l'un des plus grands noms de la bande dessinée.
00:15
Il a reçu tous les prix, dont le grand prix du festival d'Angoulême et il est l'auteur notamment de « Bug »,
00:22
une série en trois tomes absolument passionnante, dans laquelle il raconte, il devine, il esquisse
00:29
et c'est fascinant, l'humanité du futur, la Terre confrontée à la disparition brutale de toutes ses sources numériques.
00:37
Du 3 au 6 avril prochain, 57 de ses planches seront exposées à l'occasion du Salon d'Art Contemporain Art Paris.
00:45
Bonjour Enki Bilal.
00:47
Bonjour.
00:47
Et bienvenue. Comme tous les vendredis, on va commencer avec une expérience de pensée.
00:52
C'est une expérience de pensée que vous avez traduite en dessin et en cases et en mots.
00:57
On est en 2041, on est quelque part en Europe. En tout cas, c'est la première planche de votre BD.
01:03
On ouvre son ordinateur pour faire une simple recherche sur Internet, tout anecdotique.
01:09
Connexion impossible, les avions ne peuvent plus décoller. Tiens, ça rappelle l'actualité de ce matin.
01:15
Les ascenseurs sont bloqués, la circulation est impossible, il y a un bug général qui paralyse le monde entier.
01:23
C'est ça le risque ?
01:24
On ne peut pas faire l'émission que l'on est en train de faire, puisque c'est numérique, tout passe par le numérique.
01:29
Le numérique s'arrêtant, le monde s'arrête.
01:32
Et à partir de ce moment-là, il faut revivre, reconstruire.
01:35
Et surtout, il y a un personnage principal qui, à son insu, détient toute la mémoire du monde.
01:41
Il s'appelle OBB.
01:43
Cameron Hobb, moi j'ai dit Hobb.
01:47
C'est vraiment une vision ultime, le bug fatal et ultime qui va impacter la planète.
01:56
On va en parler à Enki Bilal.
01:58
On va faire une émission impossible, c'est 15 minutes de plus, elles ne peuvent pas avoir lieu.
02:03
Racontez-nous, décrivez-nous cette série de 4 planches dans le premier tome de bug.
02:08
Qu'est-ce qu'on y voit ?
02:09
Ce sont des images vues assez larges de villes.
02:14
Il y a Londres, il y a Paris et il y a New York.
02:18
Ce sont des vues aériennes qui montrent le monde à l'arrêt.
02:22
C'est un monde aussi de demain.
02:23
C'est-à-dire qu'on voit par exemple des mosquées à Londres, on en verra à Paris, à côté de Notre-Dame.
02:29
C'est un monde du futur proche.
02:32
Que vous avez dessiné en 2017 pourtant.
02:35
Absolument.
02:35
Et il y a une image qui est assez emblématique.
02:38
C'est un homme apparemment assez chic.
02:42
Un milliardaire.
02:43
Un milliardaire qui est en lévitation au-dessus de Central Park.
02:47
Il est en lévitation parce que son système de déplacement lévitationnel,
02:52
qui est une espèce de coquetterie d'homme riche, s'est bloqué.
02:55
Puisque le numérique est à l'arrêt.
02:56
Donc lui a été à l'arrêt au-dessus de New York.
02:59
Il y a effectivement du second degré.
03:01
Il y a des choses très violentes.
03:03
S'ils ne sont pas montrés, je ne montre pas l'impact violent d'un bug généralisé.
03:07
C'est effectivement des avions qui s'écrasent.
03:09
C'est des ascenseurs qui sont bloqués.
03:11
C'est le monde qui est complètement à l'arrêt.
03:13
Mais c'est un questionnement évidemment pour notre futur et ce que l'on est en train de faire.
03:18
L'intelligence artificielle arrivant en plus maintenant sur nos ordinateurs et sur nos iPhones.
03:24
Alors ce qui est assez formidable dans votre travail et depuis longtemps,
03:27
c'est que là en l'occurrence dans Bug, vous imaginez un monde dont les disques durs sont vides.
03:34
Le correcteur automatique n'existe plus.
03:36
Vous dessinez des lignes de presse, c'est drôle d'ailleurs,
03:38
qui sont bourrées de fautes d'orthographe.
03:40
A l'ONU, qui est donc un vieux machin, on dit qu'il va falloir revenir à la mémoire des cerveaux.
03:45
Ce n'est pas notre imaginaire, ça c'est une réalité qui est en marche.
03:50
C'est une réalité qui est en marche.
03:52
On n'est même pas arrivé, on commence simplement à sentir ce que sera l'intelligence artificielle.
03:57
Mais ça va aller extrêmement vite.
03:58
Et vous dessinez le possible ou vous dessinez le probable ?
04:02
Le plausible.
04:04
Le plausible.
04:06
Mais en même temps, je m'en amuse, ce n'est pas anxiogène.
04:09
Là, je suis en train de finir le tome 4, il y en aura 5.
04:14
Le personnage principal est quand même squatté par un alien.
04:19
Il y a une espèce d'entité qui est en lui et qui a absorbé toute la mémoire du monde.
04:24
Il faut le raconter pour ceux qui ne l'ont pas lu justement.
04:26
« Bug » ça a deux sens.
04:27
En anglais, ça se dit qu'on a un virus ou un défaut d'un programme informatique.
04:33
Et aussi, une bestiole, un insecte, c'est de l'anglais.
04:37
Et donc là, on joue sur les deux, je joue sur les deux.
04:39
Je n'ai pas inventé ce sens, évidemment, mais ça m'a amusé de penser que la bestiole
04:44
que j'avais imaginée, finalement, elle donnait aussi le nom, le titre à cette série alors
04:49
que le véritable sens, c'est quand même la machinerie électronique bloquée.
04:54
Alors justement, à l'heure où la conquête de Mars est lancée, vous, vous allez beaucoup
04:58
plus loin puisqu'on y est déjà dans cette humanité du futur.
05:02
Il y a donc cet homme, Cameron Hobbes, qui vit un autre « bug », un virus extraterrestre
05:08
lui a transmis une omniscience mystérieuse.
05:11
Il a en lui toutes les connaissances humaines et il devient l'homme le plus pourchassé
05:18
de la planète.
05:19
Qu'est-ce que c'est que le dataïsme quand vous dites que nous vivons et que nous pensons
05:24
par et pour l'information, Enki Bilal ?
05:27
L'accélération du temps fait que, pas du temps seulement, mais de l'information fait
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qu'on passe d'un événement à un autre, à une vitesse qui dépasse notre cerveau.
05:38
Notre cerveau qui est vivant fait place, devenant paresseux, il laisse la mémoire vive nous
05:46
envahir.
05:47
Moi-même, lorsque j'ai des informations que je veux garder, je les mets de côté sur
05:51
mon ordinateur.
05:52
Le problème, c'est que je ne vais jamais les chercher, j'oublie qu'elles existent.
05:55
Et ça, c'est une accélération qui est fatale.
05:57
En même temps, je pense qu'il faut se battre pour la création.
06:02
La création permet d'interroger, l'alberté d'expression permet de poser des questions.
06:08
Je pense que l'art sert aussi à ça.
06:09
Quelle est votre définition de la science-fiction, Enki Bilal ? On dit que vous êtes un auteur
06:13
de SF, alors que vous dites que non, en fait, la science-fiction n'existe plus aujourd'hui.
06:19
La science-fiction, ce n'est pas simplement l'anticipation de la réalité, elle n'a
06:23
rien à voir avec elle.
06:24
Mais pourquoi est-ce que la science-fiction n'existe plus ?
06:26
Non, elle existera toujours.
06:28
On peut toujours faire de l'espace opéra, raconter les extraterrestres, moi j'aimerais
06:32
bien en rencontrer.
06:33
Mais la science-fiction, je veux dire, on est en train de la vivre, tout simplement.
06:38
On est en train de vivre dans un monde qui, il y a 20 ans, 30 ans, même 5 ans, était
06:43
de la science-fiction.
06:44
Ça va à une vitesse folle.
06:45
Je parlais d'intelligence artificielle, la manière dont c'est arrivé, c'est impressionnant.
06:49
Oui, mais d'où vient votre côté visionnaire ? Puisque maintenant, vous n'êtes plus simplement
06:52
un dessinateur et un artiste, vous êtes quasiment un prophète, et je le dis en souriant.
06:57
Mais en 1998, dans « Le Sommeil du monstre », vous imaginez un groupe obscurantiste
07:03
de fanatiques religieux qui détruisait les symboles de l'Occident.
07:07
Une tour, le Chrysler Building à New York, la Tour Eiffel à Paris, c'était 3 ans
07:13
avant les attentats du 11 septembre.
07:16
Dans 2017, premier tome de « Bug », vous imaginez une pandémie mondiale avec les gens
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qui sont obligés de se couvrir le nez et la bouche.
07:25
C'est vertigineux, vous n'avez pas peur parfois de ce que vous dessinez ?
07:28
Non, peut-être que j'exorcise en dessinant, mais je ne dis pas que je m'amuse de ça,
07:35
mais c'est un exercice intellectuel qui est très agréable de se poser la question
07:39
d'un futur proche en analysant le présent et en n'oubliant pas le passé.
07:44
Je pense que c'est ça, l'art demande cette exigence-là.
07:50
Donc se lancer aussi dans une perspective proche, le réel c'est bien, mais il faut
07:54
aussi penser aux conséquences de ce réel, comment il va s'organiser et comment nous,
07:59
les humains, on l'organise de plus en plus vite d'ailleurs.
08:02
Et c'est souvent une dystopie, il y a une image-choc dans le tome 3 de votre BD, elle
08:06
ouvre d'ailleurs cette bande dessinée magnifique, j'aimerais que vous nous la décriviez.
08:12
C'est un homme qui se fait tatouer le visage, Rémy Kébilal.
08:16
Alors oui, c'est le groupe Stahler, c'est la contraction de Staline et Hitler.
08:23
Et en fin de compte, il s'est fait tatouer sur le visage d'un côté le portrait de
08:27
Hitler et de l'autre le portrait de Staline.
08:30
C'est une forme de réminiscence d'un passé, c'est une façon de dire n'oublions pas notre
08:38
histoire, n'oublions pas le XXème siècle.
08:40
Je suis assez frappé par la manière dont on a tendance à considérer que le XXème
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siècle, c'est un peu ça passe aux oubliettes.
08:47
Il ne faut pas, il ne faut surtout pas, il faut penser à l'histoire, il faut l'intégrer
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dans la prospective, dans le regard pour demain.
08:54
Mais on peut tirer des leçons de l'histoire, le passé dans vos BD, il n'en reste souvent
08:59
que des ruines.
09:00
J'aimerais bien.
09:01
Non, moi j'aime bien justement que le passé soit présent physiquement, visuellement,
09:08
les marques du temps sur un bâtiment ou sur un visage, je trouve ça très très beau,
09:13
je trouve ça très intéressant.
09:14
Dans ce solo show, il y aura donc une salle d'exposition qui vous sera dédiée dans
09:19
la grande foire Art Paris début avril, je le disais.
09:22
On va voir 57 de vos planches, ce sont des cases, déconstruites, il n'y a pas de texte,
09:30
il n'y a rien.
09:31
Vous avez fait éclater, éclater votre BD.
09:34
Une partie, une petite partie de cette bande dessinée.
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Au total, c'est beaucoup plus d'images, il y en a une cinquantaine qui sont exposées.
09:40
Et vous racontez une histoire ou est-ce que c'est avant tout l'art du dessin que vous
09:44
allez mettre à l'honneur ?
09:45
Non, là il n'y a pas d'histoire, c'est une installation, une exposition visuelle on va
09:49
dire, et chacun se fera son histoire s'il veut, il pourra s'imaginer.
09:55
Il pourra se l'imaginer, il pourra surtout vous lire, qu'est-ce que permet le dessin
09:59
que ne permettent pas d'autres formes de narration ?
10:02
Vous avez réalisé des films, une quibilale, vous avez écrit également, il y a une part
10:07
importante d'ailleurs, des textes dans vos bandes dessinées, quelles soient les légendes
10:11
ou dans les bulles comme on dit dans les BD traditionnelles.
10:16
C'est quoi le pouvoir justement du dessin de BD ?
10:20
C'est une bande dessinée, pas seulement en tout, c'est du graphisme, c'est une puissance
10:25
d'évocation pour toute paire d'yeux, chaque personne qui regarde peut se faire
10:31
un imaginaire, donc c'est extrêmement important et je pense qu'aujourd'hui c'est hyper important.
10:35
Je voudrais dire un mot sur Boislem-Sensal par exemple, et lancer un message personnel
10:40
à Jean-Luc Mélenchon que j'ai rencontré ici, dans les France Inter, il y a une dizaine
10:45
d'années.
10:46
Il m'avait dit tout le bien qu'il pensait de mon travail, ça m'avait vraiment très
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fait plaisir, et on a surtout évoqué la liberté de création, de penser, d'écrire,
10:54
etc.
10:55
Je voudrais au nom de cette rencontre d'il y a 15 secondes, il y a 10 ans, qu'il envoie
10:58
un tweet, qu'il fasse un message, comme tous les hommes politiques, il en fait beaucoup,
11:03
de soutien à Boislem-Sensal, qu'il risque 10 ans de prison pour quelque chose de monstrueusement
11:09
injuste.
11:10
Donc voilà tout simplement, le dessin, l'écriture, l'art, ça sert à ça.
11:14
Donc Jean-Luc Mélenchon, s'il vous plaît, faites un tweet de soutien.
11:17
Et indépendamment de Jean-Luc Mélenchon, il y a un appel et une forme d'hymne à
11:22
la liberté et à la liberté d'expression dans votre travail, ça revient extrêmement
11:26
souvent.
11:27
C'est extrêmement important, je pense que tous les artistes du monde doivent être
11:32
conscients de la fragilité de la culture.
11:35
Je crois que la culture...
11:36
Vraiment ?
11:37
Ah oui, je pense que...
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Forcément !
11:39
Non, parce qu'on se dit que la culture, c'est ce qui reste !
11:40
C'est ce qui reste, oui, mais il faut qu'elle se transforme, parce qu'elle est en mutation.
11:46
Forcément, le monde évoluant, on revient à l'intelligence artificielle, les choses
11:50
éclatent.
11:51
De nouvelles façons de créer vont apparaître, c'est une évidence, et c'est formidable,
11:55
moi je suis pour.
11:56
Mais en même temps, il faut s'accrocher, il faut essayer de sauver ce qu'on a acquis,
12:01
ce qu'on a créé, ce qu'on a transmis, il faut transmettre, donc l'art est en danger
12:06
à partir du moment où tout s'accélère.
12:08
C'est uniquement ça, et je pense que les expositions, l'écriture, l'art, tout ça
12:14
c'est fait pour que l'humain reste éveillé.
12:17
Dernière question, on termine toujours les 15 minutes de plus, Anne Kibilel avec la morale
12:21
de l'histoire, et aujourd'hui ce sera une question.
12:24
Que nous est-il permis d'espérer ?
12:26
Une réaction humaniste à cette évolution accélérée, voilà, évolution humaniste,
12:37
retour à l'humanisme.
12:38
C'est une très belle conclusion, merci infiniment Anne Kibilel d'avoir été l'invité de France
12:43
Inter.
12:44
Je rappelle qu'on peut lire les BD, les trois tomes déjà publiés de Bugs et publiés
12:49
chez Casterman, et on pourra voir donc votre travail et vos œuvres, certaines d'entre
12:55
elles en tout cas, à l'occasion du Salon d'Art Contemporain Art Paris.
12:59
Bonne journée Anne Kibilel, il est 9h20.
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