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La chronique du Dr Milhau du 09/01/2025
CNEWS
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09/01/2025
Les conseils de notre docteur Brigitte Milhau sur les sujets santé qui vous concernent dans #BonjourDrMilhau
Catégorie
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TV
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00:00
Brigitte Millieu avec nous, bonjour Brigitte.
00:02
Bonjour.
00:02
Vous nous parlez ce matin d'une approche expérimentale innovante
00:05
qui consiste à utiliser des virus dans la lutte contre le cancer.
00:09
Alors expliquez-nous.
00:10
D'abord, on le répète, vous l'avez dit, c'est expérimental.
00:14
Ça ne fait pas partie des traitements contre le cancer actuellement.
00:17
Même si ce sera sûrement une avancée majeure, ce sera une affaire à suivre.
00:21
L'idée est quand même géniale, c'est-à-dire on va utiliser un agent pathogène,
00:26
un virus, comme outil thérapeutique.
00:28
C'est ce qui est fou, c'est ça.
00:30
Alors, vous savez que les virus, ce sont des squatteurs.
00:34
Un virus ne peut pas vivre tout seul en dehors des cellules.
00:38
Il est obligé pour vivre de pénétrer dans une cellule.
00:41
Et là, qu'est-ce qu'il fait quand il pénètre dans la cellule ?
00:43
Il pique tout, un vrai squatteur quoi.
00:45
Il détruit tout, il pique tout et machin, il détourne le matériel énergétique.
00:49
Enfin voilà.
00:50
Donc ça, c'est les virus en général.
00:52
Là, l'idée c'est quoi ?
00:54
C'est d'utiliser des virus, des virus qui vont être modifiés
00:58
pour aller justement dans les cellules cancéreuses
01:01
et pour agir comme des squatteurs, comme tous les virus font.
01:05
Donc là, on prend des virus, on les modifie.
01:07
Et je vous ai mis les principes de cette technique.
01:11
Donc l'idée, c'est d'abord de ne toucher que les cellules cancéreuses.
01:15
Évidemment, il faut épargner, on va le voir sur cette image,
01:18
il faut épargner les cellules saines.
01:20
Donc ça, je vous ai mis le principe de la technique.
01:23
On a fait avec les cellules cancéreuses.
01:25
Donc il faut trouver des virus qui vont aller directement
01:28
dans les cellules cancéreuses.
01:30
Il y a des cellules cancéreuses qui repoussent certains virus.
01:32
Donc il faut bien choisir le virus.
01:34
Il y a plusieurs sortes de virus.
01:36
On les modifie.
01:37
Après, l'idéal, évidemment, quand la tumeur est accessible,
01:41
c'est d'aller l'injecter directement en intratumoral.
01:44
Comme ça, il ne passe pas ailleurs, etc.
01:48
Pour épargner les cellules saines.
01:50
Et après, provoquer la destruction des cellules cancéreuses.
01:53
Donc il faut que ce virus, une fois qu'il est dedans,
01:56
en général, c'est ce qu'il fait, il détruit tout, il pique tout.
01:59
Donc on a à la fois une destruction de la tumeur,
02:02
mais surtout, vous savez que les cellules cancéreuses,
02:04
si on les appelle malignes, ce n'est pas par hasard.
02:07
C'est parce qu'elles sont capables de se faire passer pour des cellules sympas.
02:10
C'est pour ça que notre organisme, normalement,
02:12
un corps étranger, quelque chose qui n'est pas sympa,
02:14
un agent pathogène, il nous en débarrasse.
02:16
Notre immunité nous en débarrasse.
02:18
Mais comme elles sont très malignes,
02:19
elles se font passer pour quelqu'un de sympa.
02:21
Ils ont une espèce de cap d'immunité qui les fait passer pour quelqu'un de sympa.
02:25
Mais les débris des cellules cancéreuses,
02:27
eux, ils n'ont pas cette immunité.
02:29
Ils ne se font pas passer pour des cellules sympas.
02:31
Donc notre immunité va ensuite...
02:33
Donc c'est double effet qui se coule.
02:35
D'un côté, ça détruit la cellule cancéreuse.
02:37
Et d'un autre côté, les débris vont stimuler l'immunité du patient
02:41
et vont venir après...
02:43
Je tape sur le micro, je suis désolée.
02:46
Après, venir...
02:48
C'est gagnant-gagnant. C'est un double effet.
02:50
Oui, c'est ça. C'est à la fois détruit sur la cellule,
02:52
et ça agit aussi comme un vaccin,
02:54
en stimulant l'immunité du patient.
02:56
Donc voilà cette piste qui est quand même incroyable.
02:59
Je le disais, c'est expérimental.
03:01
Ça a été utilisé quand même dans le traitement de certains mélanomes.
03:05
Vous savez, les cancers de la peau.
03:06
Certains cancers de la plèbre.
03:09
Mésothélium, peu importe, c'est la membrane dans le poumon.
03:12
Et puis aussi les poumons, les os, etc.
03:15
Et là, je vais vous parler de quelque chose,
03:17
surtout qu'il ne faut évidemment jamais faire.
03:20
C'est de l'auto-expérimentation.
03:23
Une cheffe de service de virologie croate,
03:27
à 40 ans, cancer du sein, triple négatif,
03:32
après tous les traitements, peu d'espoir de guérison, etc.
03:36
Elle décide...
03:38
Elle est cheffe du service de virologie en Croatie,
03:42
et c'est surtout à ne pas faire encore une fois.
03:44
Mais elle décide de s'injecter deux virus,
03:47
virus de la rougeole et un autre virus d'une stomatite.
03:51
Bref, elle se les injecte pendant...
03:53
Trois injections par semaine pendant sept semaines.
03:56
Tout ça en continuant sa chimiothérapie pendant un an.
03:59
Eh bien, ça fait quatre ans qu'elle est en rémission.
04:02
Donc, attention, ce n'est pas sur un cas que l'on ne peut dire surtout pas.
04:07
Et puis, c'est pas n'importe qui.
04:10
La cheffe de service de virologie, elle maîtrise, elle connaît, etc.
04:15
Mais ce que je veux dire par là, c'est que c'est une technique
04:18
qui est tout de même, d'abord totalement innovante,
04:21
et tout de même pleine d'espoir quand même.
04:23
Et je trouve que le concept d'utiliser un agent pathogène
04:27
comme outil thérapeutique,
04:29
de toute façon, tout ce qui est bon contre le cancer, on prend.
04:31
Bien sûr.
04:32
Donc, vous nous dites ce matin qu'on va dire qu'on tient un début de piste.
04:36
Voilà.
04:37
On tient un début de piste.
04:38
Et puis, je pense que vraiment, de nombreux scientifiques sont dessus et travaillent dessus.
04:43
De toute façon, les virus nous réservent bien des surprises.
04:46
On en avait parlé aussi contre les bactéries, vous savez.
04:48
Donc, ils sont là depuis très longtemps.
04:52
Parfois, ils nous embêtent, mais parfois, ils sont utiles.
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