Léon Deffontaines : «Je pense que c'est aux pays membres de l'UE de s'occuper de leurs frontières et de ne pas externaliser ça auprès d'un pays tiers. [...] On a des personnes qui relèvent du droit d'asile et il faut pouvoir les traiter de manière humaine et digne.»
00:00Non, je pense que c'est au pays membre de l'Union Européenne de s'occuper de leurs frontières et de ne pas externaliser ça auprès d'un pays tiers,
00:07en l'occurrence l'Albanie pour l'Italie, potentiellement d'autres pays.
00:10On avait vu que le Royaume-Uni, je crois, avait envisagé de faire ça avec le Rwanda.
00:13Peut-être d'ailleurs que c'est déjà en oeuvre.
00:15La réalité, c'est que je pense que c'est au pays justement de pouvoir mettre en oeuvre la gestion de leurs frontières
00:20et en l'occurrence de la France, de mettre en place des centres d'accueil, le temps de pouvoir justement traiter l'ensemble des demandes.
00:25Parce que parmi les personnes qui arrivent de manière certes illégale sur le territoire national,
00:29on a des personnes qui relèvent du droit d'asile notamment.
00:31Et il faut pouvoir les traiter de manière humaine et digne et non pas les rejeter vers un autre pays le temps qu'ils puissent s'en occuper.
00:37Et d'ailleurs, on verra bien en Albanie, mais selon toute vraisemblance, en effet, c'est anticonstitutionnel en Italie.
00:44En tout cas, ils sont obligés de retoquer cela parce que c'est à l'Italie de pouvoir justement gérer ces flux migratoires
00:50et notamment les personnes qui ont vocation à rester sur leur territoire national.