Michel Fayad, analyste politique franco-libanais, a expliqué que l’ambition du président américain, Donald Trump, était de voir la droite prendre de l’importance en Europe et ainsi pouvoir compter sur des soutiens politiques, à l’image de celui de Giorgia Meloni, la cheffe d’Etat en Italie.
00:00Je pense qu'il fait la leçon aux Européens. Et puis n'oubliez pas aussi les propos de von der Leyen autrefois, qui disait qu'enfin, quand Biden a été élu, qu'il y a enfin un allié de nouveau à la Maison-Blanche.
00:11Donc il veut, dans son esprit et au niveau de son électorat, il montre très bien que les Européens, en fin de compte, c'est comme les démocrates.
00:18Ce sont des gens qui laissent les frontières, des frontières passoires, qui laissent rentrer l'immigration. C'est ça un peu l'idée qu'il veut faire véhiculer.
00:25Et en même temps, il sait qu'aujourd'hui, il y a une demande au niveau européen de la part de beaucoup de peuples, de beaucoup d'électeurs, en faveur justement de la fermeture des frontières.
00:38Et donc, je pense qu'il essaye de jouer sur cet aspect-là, parce que ça peut déstabiliser von der Leyen, qu'il n'aime pas tellement, et le fait aussi qu'il veut un peu faire monter la droite en Europe.
00:52Il choisit ses alliés, c'est-à-dire qu'il est plutôt proche de Mélanie, par exemple, et donc c'est plutôt cette voie-là qu'il en passe.
00:57C'est vrai, et puis n'oubliez pas aussi le discours de Vance, quand il était venu à Munich.
01:01Voilà, et il avait essayé de faire un peu bouger les choses au niveau de la droite.
01:06Et donc, il espère, à mon sens, qu'il y ait d'autres Mélanie, comme vous dites, un peu partout en Europe.
01:13Maintenant, la question, c'est est-ce que tous les partis de droite vont être forcément pro-américains ?
01:17Je ne suis pas convaincu, mais il n'empêche que ce qu'ils demandent est aussi une réclamation de la plupart des Européens.
01:24Je ne suis pas convaincu, mais il n'empêche que ce qu'ils demandent est aussi une réclamation de la plupart des Européens.
