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  • 10/06/2024

À l'occasion de l'édition spéciale au lendemain des élections européennes et de l'annonce surprise de la dissolution de l'Assemblée nationale, Dimitri Pavlenko reçoit Eric Woerth, député de l'Oise et questeur de l'Assemblée nationale.

Retrouvez "Europe 1 Matin" sur : http://www.europe1.fr/emissions/le-6-9

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Transcription
00:00 - Oui, Georges Fenech nous a rejoint. Bonjour Georges, chroniqueur politique sur ces news sur Europe 1.
00:05 Eric Wörth est avec nous, nous sommes en ligne avec lui, député de l'Oise,
00:08 caster de l'Assemblée Nationale. Bonjour Eric Wörth.
00:11 - Bonjour.
00:12 - Alors pardonnez-moi le jeu de mots, vous êtes un député dépité ce matin de l'annonce de cette dissolution.
00:19 Enthousiaste, déterminé, dans quel état d'esprit vous trouvez-vous Eric Wörth ce matin ?
00:24 - Alors je ne suis ni député ni enthousiaste.
00:28 L'élection va être difficile.
00:31 Bon, le président a choisi probablement une solution certes aventureuse,
00:37 mais qui a le mérite d'être claire.
00:39 À partir du moment où il y a quand même un rat de barré,
00:43 dès que l'on est droite, quand on fait le dévoi un peu partout, dans toutes les communes,
00:48 entre le Rassemblement National et Reconquête, c'est évidemment un score sans appel.
00:54 Il faut reconquérir de la légitimité.
00:57 Sinon c'est l'impasse.
00:59 En réalité on a une pression de LR qui dit "on va déposer des mots sans censure",
01:03 une pression d'un petit groupe qui s'appelle Lyot et qui dit la même chose.
01:07 Un budget qui arrive à partir du mois de septembre,
01:11 il n'y a plus la capacité de réformer dans des conditions acceptables,
01:15 et la France ne peut pas attendre.
01:16 Donc l'éclaircissement suprême c'est par la voie de l'élection et du peuple.
01:21 - Mais comment vous faites ?
01:24 Quelle est l'introspection que vous faites ce matin, Eric Wörth ?
01:27 Comment on en arrive là ? Un bardel à 31% c'est pronostiqué depuis six mois,
01:32 mais vous ne dites pas qu'on est un peu responsable ?
01:34 Emmanuel Macron est peut-être un peu responsable également ?
01:39 - Par principe c'est ceux qui gouvernent qui sont responsables,
01:42 personne d'autre.
01:43 Par principe, je ne dis pas le contraire.
01:46 Il y a une colère, il y en a un peu partout,
01:48 il y a une poussée des extrêmes dans plein d'autres pays,
01:52 pas aussi forte que la nôtre, mais très forte aussi.
01:56 - Il a la une du Wall Street Journal ce matin, Emmanuel Macron,
02:00 qui souligne, qui en fait le symbole de cette poussée
02:06 des droites nationales, des droites populistes en Europe.
02:09 - C'est un choc en France, plus important qu'ailleurs,
02:13 mais ailleurs ça existe, et c'est un sujet.
02:16 On a des phases de transition qu'on connaît bien, énergétiques, etc.
02:20 On ne va pas revenir là-dessus, qui mettent beaucoup de gens
02:24 dans l'incertitude, l'inconfort, la colère.
02:27 Il y a aussi la pression migratoire, il y a également l'insécurité.
02:32 Quoique tout ça crée un climat dans le pays qui n'est pas bon,
02:38 même si on pourrait regarder la bouteille à moitié pleine.
02:41 - Oui, enfin...
02:42 - On pourrait y repartir, etc.
02:43 Mais ce n'est pas ce qu'on regarde.
02:45 Mais quand on veut être objectif, on essaie de regarder les deux.
02:48 Et l'autre aventure, ce serait de voter pour le Front National
02:52 aux élections législatives et lui donner une majorité.
02:55 Ça, ce serait une aventure un peu différente.
02:57 - Ouais. - Genre...

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