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  • 03/06/2024

Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent de cette campagne électorale pour les européennes si particulière. A une semaine du vote, le débat semble essentiellement accès sur les questions nationales et les partis s'accusent les uns les autres d'avoir "des projets cachés", mais ont-ils tout simplement des projets ?
Retrouvez "Punchline" sur : http://www.europe1.fr/emissions/punchline

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Transcription
00:00 Il est 18h02, on est en direct sur CNews et sur Europe 1 avec Louis de Ragnel.
00:03 Bonsoir Louis. - Bonsoir Laurence.
00:04 Rachel Kahn, merci d'être avec nous.
00:06 Joseph Macé, Scarron, nous avons rejoint, essayiste et consultant.
00:09 Marc Twaty, économiste. Bonsoir. - Bonsoir Laurence.
00:10 Et Eric Revel, journaliste. - Madame.
00:12 Est-ce qu'ils ont des projets cachés ?
00:14 On a l'impression qu'ils ont tous des projets cachés, mon cher Eric.
00:17 Un projet tout court déjà, ce serait bien.
00:19 Mais des projets cachés... - Vous avez très bien résumé...
00:21 Bon, merci. Le petit pitch pour le début.
00:24 - Non mais je veux dire, parce que j'ai plus synthétisé ça...
00:26 Ah oui, ils ont tous des projets cachés.
00:28 Ce qui est bien, c'est que Macron accuse le Rassemblement national
00:33 d'avoir un projet caché sur l'Europe, de vouloir faire...
00:36 Oui, merci, c'est ce que j'ai dit.
00:37 Marine Le Pen, oui mais vous allez voir...
00:39 Dites-moi ce que j'ai pas dit !
00:40 Les gestes de l'élu, s'il vous plaît.
00:42 Allez-y Eric.
00:43 Marine Le Pen, elle, accuse Macron de vouloir désindexer les retraites.
00:48 Là encore je l'ai dit, Eric.
00:49 Eh bien, elle parle, elle parle à contrario à l'électorat d'Emmanuel Macron.
00:54 C'est ça.
00:54 Donc en fait, les uns et les autres donnent les bonnes raisons
00:56 pour lesquelles ils ne devraient pas voter pour les listes opposées.
00:59 Au final, tout le monde n'a pas très envie d'aller voter dimanche.
01:02 C'est ça que je trouve dommage.
01:04 Oui mais...
01:05 Oui mais bon...
01:06 La tension va être aussi forte que ça ?
01:07 Rachel, Rachel Gann.
01:08 Vous avez également raison.
01:10 Vous avez également raison.
01:11 Décidément.
01:12 Allez-y Rachel.
01:14 Vous avez également raison.
01:15 C'est que la France insoumise n'a pas de projet ni caché, ni cachère.
01:20 C'est assumé.
01:21 Tout est assumé.
01:22 Oui, c'était la punchline du jour.
01:24 Ni caché, ni cachère.
01:25 Pas mal.
01:26 Louis Drognelle, le projet caché.
01:27 Oui, tout le monde a un projet caché.
01:29 Moi, ce que je trouve le plus flagrant, c'est que peu de gens, effectivement,
01:33 ont parlé de l'Europe et tout le monde a parlé de la politique nationale.
01:36 Donc à défaut de projet caché, on a surtout parlé d'autre chose.
01:40 OK.
01:41 José-François Scarron.
01:42 Ma première campagne européenne, dont je me souviens, c'était en 79.
01:47 Et franchement, je pense qu'il s'est déroulé la campagne électorale
01:55 la plus dingue, la plus folle que je n'ai jamais vue.
01:58 Pour la raison que vous avez donnée, qui est tout à fait exacte,
02:02 je ne vais pas revenir là-dessus, contrairement à Mike,
02:04 donc tout à fait exacte, mais aussi par le fait que chaque camp
02:08 a mis un point d'honneur à tirer contre sa tête de liste
02:12 ou à embarrasser sa tête de liste.
02:14 C'est vrai que c'est pas mal, là, aujourd'hui.
02:15 C'est vraiment dément, dément.
02:17 C'est-à-dire leur pensée a vidé les étriers.
02:19 C'est la première fois que je vois une campagne européenne aussi folle.
02:24 Alors évidemment, avant...
02:26 Mais celle de 2024, vous parlez d'un temps.
02:29 Alors avant, qu'est-ce qu'on faisait ?
02:31 Tous les partis...
02:32 - L'attalé de Loire-Los, c'était pas mal. - Non, non, non.
02:34 Il n'y a rien de comparable.
02:35 Mais rien de comparable.
02:36 Quand les Strats ont concondré une représentation de liste.
02:38 Louis, il n'y a rien de comparable sur le fait que les gens
02:41 tapent sur leur tête de liste.
02:44 Avant, il y avait au moins quelque chose.
02:46 Les gens se disaient, "Oh là là, c'est les européennes, tous les partis.
02:48 Il va falloir se mettre un projet européen.
02:50 Tu as une idée, toi ?"
02:51 "Bah non, j'ai pas une idée, mais il doit y avoir des notes."
02:54 Vous êtes en forme aujourd'hui.
02:56 Vous êtes très en forme, tous.
02:58 C'est pas un truc dans la fond d'Apolle.
02:59 On va mêler les deux, puis on va arriver à quelque chose.
03:01 Là, non, mais ils s'enchaînent même pas.
03:03 C'est même pas la peine.
03:04 Ils passent leur temps à se désinguer les uns les autres.
03:07 Ils sont démons.
03:08 - Marque-toi, Thierry. - Oui, mais c'est ça qui est vraiment très décevant.
03:10 C'est qu'il n'y a pas de projet, justement.
03:12 Ni caché, ni affiché.
03:13 Alors que globalement, on va voter sur des effets marciniers.
03:16 Il y a quand même du projet.
03:18 - N'exagérez pas. - Mais on a dit, Laurence.
03:19 On a une clé aujourd'hui.
03:21 Vous avez dit que...
03:22 Et vous avez raison, encore une fois.
03:23 C'est qu'on a ce choc économique qui est là,
03:26 qui est en train de se produire aujourd'hui.
03:27 On a cette dette publique qui explose.
03:29 Ce déficit public qui explose.
03:31 Je rappelle que la France est le seul pays
03:33 qui, l'année dernière, a augmenté autant son déficit public.
03:36 Donc, c'est pas un problème européen.
03:38 C'est un problème français.
03:39 Et ça, c'est pas Bruxelles qui nous l'a demandé.
03:40 C'est nous qui avons eu cette stratégie.
03:42 Alors, c'est vrai que M. Le Maire dit qu'il a sauvé la France.
03:45 Alors, les autres pays comment...
03:46 L'économie de la France, n'exagérez pas.
03:48 C'est ce qu'il y avait en même.
03:49 Mais, selon lui, ce que je veux dire par là,
03:51 c'est que comment on fait les autres pays ?
03:53 Parce que dans les autres pays, on a même réduit cette dette publique.
03:55 On a réduit le déficit, mais nous, on les a augmentés.
03:57 Et malheureusement, si elle avait eu...
03:59 Vous n'arriverez pas à l'arrêter sur la dette.
04:01 Allez-y, Marc.
04:02 Si on avait augmenté l'activité économique,
04:04 on avait réduit les inégalités, réduit la pauvreté.
04:07 On aurait pu dire, on aurait pu dire, un gros diable avariste.
04:10 Et la sécurité.
04:11 Et la sécurité.
04:11 Et malheureusement, ce n'est pas le cas.
04:13 Et c'est ça, moi, qui m'interpelle.
04:16 C'est qu'on n'a aucun...
04:17 Justement, il n'y a pas eu de projet européen,
04:19 par exemple, d'un point de vue économique.
04:21 Il y en a eu un, la dernière fois, Marc.
04:22 Il s'ouvrait du projet Phare que tous les candidats évoquaient en 2019.
04:25 Vous vous souvenez ou pas ?
04:26 Ah non, c'est...
04:27 Contexte.
04:28 Tout le monde parlait de contexte.
04:30 Moi, je daflorais. Moi, je triplorais.
04:32 Et il ne s'est rien passé.
04:33 Il s'est rien passé. Il s'est rien passé.
04:34 Et voilà. Mais c'est ça le problème.
04:35 Mais encore une fois, on a cette difficulté.
04:37 On écoute Gabrielle Attal.
04:38 On ne dit pas les choses.
04:39 On est dans le wokisme politique.
04:42 On est dans le déni de réalité permanent.
04:44 Et je pense que les Français l'ont bien noté.
04:46 On écoute Gabrielle Attal à l'Assemblée,
04:48 qui a renvoyé les oppositions dos à dos sur le thème
04:50 "Vous exécrez l'Europe".
04:51 Écoutez-le.
04:52 Tous deux, NUPES et Rassemblement National,
04:57 vous êtes opposés à tout ce qui peut soutenir notre croissance,
05:00 notre attractivité,
05:02 et notamment le marché intérieur européen.
05:05 Cela encore vous rassemble.
05:07 Vous exécrez l'Europe.
05:08 Vous voulez rompre avec les traités,
05:10 sortir du marché européen.
05:12 Les conséquences sur notre économie,
05:14 vous les connaissez.
05:15 Ce sont des entreprises françaises
05:17 qui ne pourraient plus exporter.
05:18 Ce sont des salariés français qui perdraient leur emploi.
05:22 Ce sont des salaires qui baisseraient.
05:24 Ce sont des investissements qui seraient abandonnés.
05:27 Quitter le marché européen comme vous le proposez,
05:29 ce serait nous tirer une balle dans le pied.
05:32 Voilà pour Gabrielle Attal.
05:33 Le grand jeu aujourd'hui, c'est qui va déposer sa motion de censure ?
05:37 Et on nous en promet une autre pour la rentrée, etc.
05:40 En réalité, rien ne change pour les Français.
05:42 On va juste écouter leurs réactions.
05:43 Parce que moi, je me suis dit, qu'est-ce qu'ils pensent de ce cirque ?
05:46 Pardon, mais de ce cirque qui se déroule à l'Assemblée.
05:49 Est-ce que ça va changer leur fin de mois ?
05:51 Est-ce que, voilà, ils se disent qu'on va vivre mieux demain ?
05:54 Évidemment non. Écoutez leurs réactions.
05:55 J'ai aucune confiance en ce gouvernement.
05:58 Et de toute façon, ils ont déjà prouvé
06:00 qu'ils étaient capables de mentir et de très bien mentir.
06:02 Je vois pas comment est-ce qu'on peut réduire la dette,
06:05 conserver notre train de vie et ce, sans augmenter les impôts ?
06:08 Je pense qu'ils ne toucheront pas aux impôts,
06:09 mais ils vont trouver d'autres moyens de prendre l'argent autre part.
06:13 Je sais pas, ils trouveront toujours des taxes.
06:15 J'y crois un petit peu, oui.
06:17 C'est vrai que ça se tient dans les précédentes démarches
06:21 qu'il a essayé d'effectuer,
06:24 quand il a fait une coupe budgétaire, par exemple.
06:26 Donc, je pense que j'y crois.
06:28 Non, j'y crois pas trop.
06:29 Honnêtement, j'y crois pas trop pour Bruno Le Maire.
06:31 Non. Attendons les Européennes.
06:33 Et après, on avisera.
06:36 On avisera après le 9 juin.
06:37 Joseph, un tout petit mot.
06:38 Ils sont pas dupes, les Français ?
06:40 Non, ils sont pas dupes.
06:40 Ils ont tout compris.
06:42 Ils ont tout compris.
06:43 Juste, les sujets européens, ils existent.
06:46 Il y a un sujet dont personne ne parle,
06:48 qui est essentiel pour nos entreprises,
06:50 c'est l'extraterritorialité du droit américain.
06:52 - OK. Très important. - Personne.
06:53 Tout le monde s'en moque, c'est pas grave.
06:55 C'est quelque chose qui gagne les entreprises.
06:57 Ça n'est pas mis en avant par les candidats, vous avez raison.
06:59 C'est pas mis en avant.
07:00 Mais c'est pas grave, ils n'en parleront pas.
07:01 Mais moi, ce qui me frappe, encore une fois,
07:03 c'est que les Français ont du bon sens.
07:06 Comment se fait-il que les politiques français
07:08 n'aient pas le bon sens que le peuple français a ?
07:11 Marc, toi aussi, rapidement.
07:13 Sur les impôts, ils sont pas dupes ?
07:14 On est en train de dire qu'on ne va pas augmenter les impôts.
07:17 Moi, je dirais qu'il faudrait les baisser, les impôts.
07:19 Nous sommes numéro un du monde en termes de pression fiscale
07:22 par rapport à notre richesse.
07:23 Donc, ne pas augmenter les impôts, c'est la moindre des choses.
07:26 Jusqu'où va-t-on les augmenter ?
07:28 Et c'est ça qui est très dangereux aujourd'hui.
07:29 On ne parle jamais de dire qu'on va réduire
07:31 certaines dépenses de fonctionnement,
07:32 on va réduire le bilan administratif,
07:34 où là, on a effectivement des économies à faire.
07:35 Par contre, moi, je dis l'inverse.
07:36 Il faut baisser les impôts pour donner justement du...
07:39 Là, on nous dit "soyez contents que ça ne monte pas".
07:41 Mais non, mais encore une fois,
07:42 on ne peut pas monter le drame qui risque de se produire.
07:45 C'est que déjà, les impôts augmentent,
07:46 puisque les impôts locaux sont en train d'augmenter.
07:49 La pression fiscale globale par rapport à la richesse
07:51 est en train d'augmenter, ne l'oublions pas.
07:53 Et le danger, c'est qu'on va encore augmenter, peut-être,
07:56 l'imposition sur l'épargne.
07:58 - Ça, c'est sur l'épargne. - Alors ça, le badlane des Français,
08:00 si on touche à ça...
08:01 Ce qui risque de nous attendre à l'entrée,
08:04 et c'est ce qui est effectivement à l'étude.
08:05 Et encore une fois, on dira "oui, mais c'est les riches
08:08 qui vont payer", entre guillemets,
08:09 parce que beaucoup de Français, justement,
08:10 ont mis des années à accumuler un petit peu d'épargne.
08:12 - Un petit plan. - Donc voilà.
08:15 Moi, c'est ça qui m'inquiète.
08:16 C'est ça dont j'aurais souhaité qu'on parle, évidemment,
08:18 davantage de ça.
08:19 Mais c'est évident qu'avec une dette qui augmente,
08:22 et si on ne réduit pas un peu la dépense publique,
08:25 malheureusement, c'est évident que les impôts vont augmenter à la rentrée.
08:27 - Éric, est-ce qu'on va désindexer les retraites de l'inflation aussi ?
08:30 Est-ce qu'on va faire payer les petits retraités ?
08:32 - Il y a un risque.
08:33 Je suis inquiet pour l'électorat d'Emmanuel Macron,
08:36 qui est quand même assez largement représenté par des retraités,
08:41 mais juste plein de bon sens, effectivement.
08:42 - Ils sont conservateurs, l'électorat retraité.
08:45 C'est tout, Éric. Ils veulent pas qu'on touche à leur pension.
08:47 - Oui. - Ils ont bossé toute leur vie.
08:49 - Pendant 10 années, les retraites...
08:51 - Oui, un peu de sérénité.
08:55 - Pendant des années, les retraites ont été indexées, même s'il n'y avait plus d'inflation.
08:57 Mais là, ce qui est fondamental, c'est ce qu'a dit le premier Français interviewé.
09:02 "Oui, mais on a l'habitude qu'ils nous mentent", a-t-il dit.
09:05 Mais est-ce que vous vous souvenez qu'Emmanuel Macron avait prévu
09:07 2 milliards d'euros de baisse d'impôts pour les classes moyennes ?
09:10 2 milliards d'euros.
09:11 - Quand est-ce qu'il avait dit pour la première fois ça ?
09:12 - On oublie.
09:13 - Donc là, il a dit 2 milliards.
09:14 - Donc, à mon avis, il n'y a que 3 possibilités.
09:16 - Allez-y, Éric.
09:17 - 1, augmenter les impôts.
09:21 - Ah, la douloureuse.
09:22 - 2, piquer dans l'épargne des Français, et notamment dans l'assurance-vie.
09:25 C'est une vieille rumeur qui traîne depuis longtemps pour les plus anciens d'ici.
09:29 Christine Lagarde, ministre des Finances, avait émis l'hypothèse...
09:33 Enfin, on avait parlé un peu.
09:34 - On ne le fera pas sinon.
09:35 - Et puis, la troisième chose, qui serait catastrophique pour la croissance et le chômage,
09:39 c'est une véritable austérité budgétaire.
09:41 Parce que les 20 milliards d'euros d'économie que nous annonce Bruno Le Maire,
09:44 vous avez le détail ? Personne n'a le détail.
09:46 Personne ne sait ce que va être la douloureuse.
09:48 Donc là, pour l'instant, il y a les européennes, il y a les européennes.
09:51 - Après, il y a les JO.
09:52 - Après, il y a les JO.
09:53 Après, il y a les vacances.
09:54 On verra à la rentrée ce que Bercy nous annonce.
09:55 - Rachane, un tout petit mot là-dessus, ce qu'on a entendu.
09:57 - Alors, c'est dingue parce que je suis presque pressée.
10:02 Je sais, contrairement à vous, Louis de Ragnel, que ces élections se terminent.
10:06 Vu le climat de violence, l'énergie qu'on ressent, nous, en tant que citoyens,
10:14 qui ont plus que du bon sens, les citoyens sont plus responsables que nos représentants.
10:19 C'est quand même une aberration.
10:21 Et moi, mon sujet, celui qui me manque pendant cette campagne,
10:23 c'est le sujet culturel, l'exception culturelle.
10:26 Et qu'allons-nous faire face aux soft power américains ?
10:31 - Oui, on parle beaucoup des Américains.
10:33 Ils vont débarquer d'ailleurs le 6 juin pour commémorer les 80 ans de la libération.
10:37 - Pourquoi a-t-on créé l'Union européenne ou la zone euro ?
10:39 C'est pour justement concurrencer les États-Unis.
10:41 - Il ne faut quand même pas l'oublier, avant même la Chine.
10:45 Et donc aujourd'hui, quand vous regardez les chiffres de l'activité économique,
10:48 il y a eu deux fois plus de croissance, donc de variation positive de la richesse
10:52 aux États-Unis, hors inflation, par rapport à la zone euro au cours des 15 dernières années.
10:56 - Ne parlons même pas de la question de l'urgence artificielle.
11:00 Il y a eu certainement, vous l'avez vu, un rapport de la Commission des comptes européens
11:05 qui est dramatique sur l'Europe et sur l'absence de politique dans le domaine de l'IA.
11:10 Or, si nous ne sommes pas extrêmement performants sur le domaine de l'IA
11:14 par rapport aux États-Unis, par rapport à la Chine, c'est très simple, nous sommes morts.

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