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  • 06/05/2024
Avec Jean Luc Moudenc, Maire de Toulouse

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##C_EST_A_LA_UNE-2024-05-06##

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Transcription
00:00 - Restez bien à l'écoute 7h13 parce que tout à l'heure on va vous offrir vos vacances.
00:04 Oui, un séjour Bélambra pour une semaine donc ça va être pour vous.
00:09 Restez bien à l'écoute au 0826 300 300, vous pourrez appeler dans quelques instants.
00:14 C'est à la une donc à 7h13.
00:16 Il y a eu une action d'ampleur qui a été menée ce week-end dans beaucoup de villages,
00:21 dans le sud-ouest avec des panneaux anti-LGV.
00:25 La LGV c'est la ligne à grande vitesse qui est prévue entre Bordeaux et Toulouse.
00:30 Avec ce titre et ces écritures, ici on va payer la taxe LGV pendant 40 ans.
00:38 Nous sommes donc avec Jean-Luc Moudinck, maire de Toulouse.
00:41 Rebonjour à vous Jean-Luc Moudinck.
00:43 Jean-Luc Moudinck, oui, rebonjour à vous.
00:47 Qu'est-ce que vous répondez à tous ceux qui ont mis ces panneaux anti-LGV ?
00:53 Je leur réponds que le financement d'une infrastructure comme celle-ci,
00:58 qui est une infrastructure pour toujours, qui va durer très très longtemps,
01:02 plutôt que de le payer en un coup, ce qui aurait été, je ne sais pas comment,
01:10 si ce qui était énorme, effectivement on l'étale.
01:12 On l'étale de manière à ce que ce soit léger, à ce que ce soit supportable,
01:17 à la fois à travers les taxes qui existent ici et là,
01:21 et à travers les budgets, le budget de l'État, qui vous le savez n'est pas forcément en bonne santé,
01:27 et le budget des quelques 25 collectivités, régionales, départementales,
01:34 métropolitaines, intercommunales, départementales,
01:37 qui, je dirais, sur le Sud-Ouest, permettent le financement de ce projet.
01:42 Mais alors, à l'heure où il y a beaucoup de grands projets d'infrastructures de remis en cause,
01:48 est-ce que c'est utile, selon vous justement, de construire cette ligne LGV entre Toulouse et Bordeaux,
01:56 qui diviserait par deux, c'est ça le temps de trajet entre les deux villes,
02:00 et qui rapproche aussi du coup Toulouse de Paris, c'est ça, et bien sûr du Nord de la France.
02:07 - Tout à fait, c'est-à-dire qu'aujourd'hui il faut deux heures pour aller en train de Bordeaux à Toulouse,
02:11 il ne faudrait plus qu'une heure, et Paris, on serait Toulouse à quelques trois heures de Paris.
02:18 - Alors, est-ce que c'est utile ? Oui, c'est utile pour cela, parce que ça fait gagner du temps à ceux qui se déplacent.
02:25 C'est utile aussi du point de vue du réchauffement climatique, du point de vue des déplacements.
02:30 Il faut rappeler à ses opposants que se déplacer en train, c'est émettre plus de 60 fois moins de gaz à effet de serre,
02:40 de CO2, que quand on se déplace en voiture ou en avion.
02:45 Vous savez, ça fait plus de 30 ans, depuis 1991 exactement, qu'on nous prônait la LGV à Toulouse.
02:53 Et aujourd'hui, Toulouse, c'est la seule capitale régionale en France qui n'a pas le lien direct avec la LGV.
03:02 Et pourtant, paradoxalement, ça fait plus de 25 ans que nous sommes parmi les grandes villes,
03:09 celles qui créent le plus d'emplois, celles qui se développent le plus démographiquement.
03:14 Donc c'est un véritable paradoxe. Et la LGV nous permettra d'être reliés, pas simplement à Paris et à Bordeaux,
03:21 mais à travers tout un réseau, le réseau de l'Europe.
03:25 Et je ne vois pas pourquoi on aurait été condamné à être les seuls exclus de ce réseau ferroviaire.
03:33 - Oui. Jean-Luc Moudin, il y a beaucoup de critiques, aujourd'hui, je le disais, sur les infrastructures.
03:38 Il y a le projet comme l'A64, désenclavé, parce que c'est une question de désenclavement,
03:43 même si je ne sais pas si on peut parler de Toulouse enclavé, en fait, quand même aujourd'hui.
03:47 Mais c'est devenu un populaire.
03:49 - C'est devenu un populaire de faire des grands projets. Voilà.
03:53 Il faudrait, selon certains, ne plus faire de grands projets.
03:57 Selon les mêmes, d'ailleurs, il ne faudrait plus se développer.
04:00 En général, ceux qui développent ce discours, ils sont bien installés dans la vie,
04:06 ils ont un emploi, ils donnent facilement des leçons aux autres,
04:09 ils n'ont pas beaucoup de considérations pour ceux qui sont un peu aux marges.
04:14 Donc, effectivement, on a ce discours-là contre les grands projets.
04:20 Simplement, un travail, on le structure aussi avec des grands projets.
04:27 Et lorsque le grand projet n'est pas un projet, je dirais, qui surgit comme ça,
04:33 mais qui est le fruit de très longues discussions, de concertations, d'attentes,
04:40 il faut, je crois, considérer que c'est quelque chose de très important.
04:46 - Bon. Donc, vous dites, vous affirmez ce matin, qu'elle se fera bien, cette ligne LGV,
04:52 - la ligne à grande vitesse. - Ah bah oui.
04:53 - Oui. - On a même commencé les travaux il y a quelques semaines.
04:56 On commence par désaturer, ce qu'on appelle les neuf aéroviaires, à Bordeaux d'une part,
05:03 et à Toulouse d'autre part, puisque les deux métropoles sont très dynamiques,
05:07 et aujourd'hui, vous avez plein de trains qui sont gênés, qui sont empêchés.
05:11 Vous avez également beaucoup de trains régionaux, les TER, beaucoup de trains de proximité,
05:17 qui ne peuvent pas être créés, de lignes nouvelles, qui ne peuvent pas être créées,
05:21 parce que, tout simplement, les signaux sont saturés.
05:24 Et donc, on commence par deux phases de travaux,
05:28 les aménagements aéroportuaires du sud de Bordeaux,
05:30 les aménagements aéroportuaires du nord de Toulouse,
05:32 qui, justement, vont permettre de régler ces problèmes.
05:36 - Oui. Voilà. Et le coût, pour l'instant, est estimé à 14,3 milliards d'euros.
05:41 Ça, c'est le coût de la facture assuré par l'État, pour une partie, 40%,
05:46 40% les collectivités, et je crois 20% aussi par l'Union Européenne.
05:50 Merci, Jean-Luc Moudin, d'avoir été avec nous ce matin.
05:54 Une bonne nouvelle aussi, quand même, pour vous, puisque vous êtes en finale.
05:57 Un rugby, c'est ce que je disais tout à l'heure. Une nouvelle fois.
06:00 - Oui, c'est remarquable, parce qu'on avait échoué à être en finale,
06:06 on avait été barré en demi-finale les dernières fois,
06:09 et donc, le 25 mai, on se retrouvera à Londres, face aux Leinster,
06:15 qui est une équipe remarquable, comme je le sais.
06:18 Il va y avoir match.
06:20 - Oui, absolument. Et match que vous pourrez suivre, bien sûr,
06:22 à l'écoute de Sud Radio, avec toute notre équipe.
06:25 François Trillaud, Daniel Herrero, Johan UG, et toute la bande.
06:29 Merci, Jean-Luc Moudin, d'avoir été avec nous sur Sud Radio.
06:32 Il est 7h20.

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