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  • 17/09/2023
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Transcription
00:00 - On peut la retirer.
00:01 - Georgia Melanie a quasiment le même discours que vous.
00:05 Elle est arrivée au pouvoir avec ce discours en affirmant qu'elle allait stopper cette
00:09 situation.
00:10 Aujourd'hui, quel est le résultat avec sa politique ?
00:12 Est-ce le même discours que vous tenez ?
00:13 - Parce qu'elle a refusé justement, et c'est pour ça que je ne veux pas de nouveau Melanie
00:17 en France.
00:18 Et Dieu sait si je l'ai soutenue.
00:20 Georgia Melanie, si vous retrouvez mes déclarations, j'étais content.
00:23 Une coalition, chacun fait un compromis, on arrive avec un "enfin, je me dis, ça va changer".
00:28 Et en fait, Georgia Melanie est restée prisonnière de cette Union européenne, n'a pas rompu
00:34 comme il le fallait.
00:35 Ça ne veut pas dire qu'il ne faut pas des coopérations.
00:38 Je vais y revenir.
00:39 Moi, je vois trois solutions.
00:41 Parce que je crois que nos téléspectateurs, ils n'attendent pas que je commande.
00:44 Tout le monde commande.
00:45 C'est horrible.
00:46 Mais qu'est-ce qu'on fait ? Concrètement et avec une chance de résultat.
00:49 - Mais attendez, dites-nous.
00:50 - Je vais y revenir.
00:51 Qu'est-ce qu'on fait ?
00:52 - Est-ce que vous dites, comme Jordan Bardella, qu'il ne faut aucun de ces migrants déjà
00:55 qui sont à Lampedusa sur le sol français ?
00:57 - Mais il ne faut aucun sur le sol italien.
00:59 - Mais monsieur Dupont-Aignan, nous n'y sommes plus là.
01:02 - Mais il faut les renvoyer.
01:03 - Pardon ?
01:04 - Mais il faut les raccompagner.
01:05 - Comment ?
01:06 - On les met dans des centres de rétention et on les ré-expulse par des bateaux militaires.
01:11 - 9000 ?
01:12 - 9000, 10 000.
01:13 - Militaire ?
01:14 - C'est ce qu'a fait l'Australie.
01:15 No way.
01:16 Vous savez, s'il n'y a pas une crédibilité, on n'en sortira jamais.
01:21 - Mais vous les ramenez où ?
01:22 - L'Australie l'a fait, dans les ports de départ.
01:24 - Mais lesquels ?
01:25 - Vous savez très bien où ils sont partis.
01:27 - Mais ils sont partis sur les côtes libyennes et tunisiennes.
01:28 - Vous les ramenez où ?
01:29 - En Tunisie.
01:30 - En Tunisie et en Libye avec un accord.
01:32 - Quel accord ?
01:33 - Avec le gouvernement.
01:34 - Vous croyez que c'est possible ?
01:35 - Oui.
01:36 - Vous croyez que le gouvernement tunisien va...
01:37 - On va revenir dessus.
01:38 - Mais ce n'est pas...
01:39 - Je vais revenir dessus mais j'essaye d'être ordonné dans mon esprit.
01:43 - Mais attendez, vous croyez que la Tunisie va accepter un accord comme ça ?
01:46 - Oui, on va avoir un accord.
01:47 Je vais vous revenir.
01:49 D'abord, premier point, il faut mettre fin à Schengen.
01:53 Il faut que chaque pays rétablisse ses frontières nationales.
01:56 Et je veux prendre 30 secondes pour l'expliquer.
01:59 Pourquoi le système actuel ne marche pas ? Pourquoi il n'existe dans aucune zone géographique
02:05 du monde ? Il n'y a qu'en Europe qu'il y a ce système.
02:08 Parce qu'un État ne peut être responsable que de ses propres frontières.
02:11 À partir du moment où vous avez supprimé les frontières intérieures, cela veut dire
02:16 que c'est le douanier grec ou italien qui est chargé de la frontière allemande ou
02:20 de la frontière française.
02:21 Et vous pensez bien qu'il ne peut pas être responsabilisé.
02:25 On est responsable que de sa frontière.
02:27 - Mais là, c'est ce qui se passe.
02:28 - Non, ce qui se passe, c'est que l'Italie et la Grèce n'ont pas de fermeté vis-à-vis
02:35 de l'entrée parce qu'ils savent très bien qu'ils donnent un billet de train et
02:38 que l'immigration remonte dans des pays qui ont des aides sociales plus fortes.
02:43 Donc, je vous dis, première étape, rétablir les frontières nationales.
02:47 La France doit reprendre en main sa politique migratoire.
02:49 - Mais ça ne changera rien à ce qui vient de se passer.
02:51 - Ça changera si.
02:52 - Non ?
02:53 - Si.
02:54 Je vais vous dire ce qui changera.
02:55 C'est que le migrant qui part, il saura que s'il franchit la première frontière
03:02 par bonheur pour lui et par malheur pour nous, il aura une nouvelle frontière après.
03:07 Et puis une troisième et puis une quatrième.
03:09 D'ailleurs, il y a un pays qui l'a déjà fait, le Danemark.
03:12 - Le Danemark.
03:13 - Ça, c'est la première étape.
03:14 Deuxième étape.
03:15 - Ça veut dire que ce matin, non mais c'est important, vous n'apportez pas votre soutien
03:18 à la première ministre, Madame Mélanie.
03:20 C'est-à-dire que vous étiez quand même à un soutien.
03:22 Là, il y a eu une rupture et une césure.
03:24 - J'apporte mon soutien et je vais en parler de coopération.
03:29 C'est le deuxième moyen pour détruire les barques de passeurs, pour attaquer les mafias.
03:35 Et là, il faut bien sûr une coopération d'État à État hors Union européenne, puisque
03:41 Frontex ne sert à rien.
03:42 Il faut reprendre en main nos politiques migratoires et coopérer entre pays.
03:48 Il ne s'agit pas de laisser tomber Madame Mélanie.
03:50 Il s'agit de mettre fin à ce système sans frontières qui déresponsabilise tout le
03:55 monde et qui aboutit à l'anarchie.
03:58 La France doit maîtriser ses frontières, contrôler.
04:02 Ensuite, deuxième étape, deuxième plan fondamental européen de coopération, c'est
04:09 vous n'allez pas me dire qu'une Europe qui donne 50 milliards à l'Ukraine, 50 milliards
04:14 en pure perte, n'est pas capable de surveiller la Méditerranée, de mettre des flottes,
04:19 de lutter contre les mafias que les services secrets ne savent pas.
04:23 Qui organise à 6000 euros le trajet pour des milliards d'euros ?
04:29 Vous n'avez juste pas l'air d'être sûr que tout est organisé.
04:32 Ce qui s'est passé, cet afflux de migrants en 24 heures a été organisé par…
04:37 Il est organisé toute l'année.
04:38 Vous le voyez là, parce que les images sont abominables, mais toute l'année c'est
04:44 Lampedusa.
04:45 On va arriver à 1 million de demandeurs d'asile, 1 million pour l'Union européenne cette
04:50 année.
04:51 On était en 2010…
04:52 On est à 175 000 depuis le début de l'année.
04:54 Non, non, non, 175 000 c'est le passage par l'Italie.
04:57 Non, c'est pas vrai.
04:58 120 000.
04:59 Non, non, on est à plus de 600 000 sur la moitié de l'année, on sera à 1 million.
05:03 1 million.
05:04 On était en 2022, là sur les chiffres exacts, à 962 000.
05:08 Je vous rappelle qu'en 2010 on était à 250.
05:11 Donc on a quadruplé.
05:12 Donc je dis que Lampedusa, les images sont atroces, mais c'est tous les jours Lampedusa.
05:18 Il faut donc… on rétablit nos frontières nationales, on multiplie les haies.
05:23 On arrête ce système qui ne marche pas.
05:26 Ensuite, on met une action contre les mafias qui organisent l'immigration clandestine
05:31 et on détruit les barques sur le sol des pays.
05:34 Mais vous pensez que ça n'a pas été déjà fait ?
05:35 Mais non, pas du tout.
05:36 Que personne n'y a pensé, monsieur Diouf ?
05:37 Mais ce n'est pas fait.
05:38 Personne ne lutte contre les passeurs aujourd'hui.
05:40 Non, mais on lutte contre les passeurs par des moyens dérisoires.
05:43 Frontex ne sert à rien.
05:46 On déverse des milliards dans Frontex pour rien.
05:48 Il faut que l'armée française, l'armée italienne, l'armée grecque, l'armée
05:53 espagnole, coordonnées, s'attaquent aux mafias.
05:57 Ce sont des milliards d'euros qui alimentent des comptes, notamment parfois de dignitaires
06:03 dans des pays d'origine.
06:04 Et vous n'allez pas me dire qu'on est capable de suivre l'armée russe en Ukraine
06:08 et qu'on n'est pas capable de suivre les passeurs ?
06:11 Vous allez me dire qu'on n'est pas capable.
06:14 Et puis troisième point, et j'ai fini, rassurez-vous, mais parce que c'est un ensemble.
06:18 Troisième point, une vraie politique de développement africaine, parce que c'est
06:22 le grand angle noir, le grand raté de l'Europe.
06:26 Et là, la France seule ne peut pas le faire, mais il faut le faire.
06:29 Comment on rémunère correctement les matières premières ?
06:32 Comment on n'exploite pas l'Afrique ?
06:33 Mais l'urgence, elle est là.
06:36 Sur le plan politique, comment on aide la Tunisie, le Maroc et l'Algérie qui sont
06:38 au bord du chaos.
06:39 Le Canada du Pognon, vous avez une formule sévère envers la présidence de Mme Mélanie.
06:43 Vous avez une formule que vous avez glissée entre deux virgules.
06:45 Ce n'est pas au détail.
06:46 Voilà pourquoi je ne veux pas de Mélanie en France.
06:49 Non, je dis.
06:51 Qu'est-ce que vous vouliez dire par là ?
06:52 Vous avez raison.
06:53 Je dis que, et c'est toute ma réflexion en ce moment, à partir du moment où on donne
06:59 un espoir de reprise en main, on ne peut pas coopérer avec une organisation comme
07:05 l'Union européenne qui sabote quotidiennement le mandat du peuple qu'a eu Georgia Mélanie.
07:12 Georgia Mélanie est une femme courageuse qui est arrivée, qui a essayé de faire quelque
07:18 chose, et tout de suite, tout le monde lui a dit que ce n'est pas possible.
07:20 Les ONG sont remontées au créneau, l'Union européenne l'a sabotée, elle lui a fait
07:26 du chantage, on ne verse pas les crédits, on ne cherche pas les crédits.
07:31 Mais c'est la réalité.
07:33 Et vous verrez que dans la majorité de Georgia Mélanie, heureusement, Salvini commence à
07:38 le dire en disant "on est arrivé sur un projet, ce projet de reprise en main de l'Italie,
07:43 et bien on doit pouvoir le faire".
07:44 Georgia Mélanie avait de bonnes idées, elle est prisonnière d'une Union européenne
07:48 qui interdit et qui est un modèle immigrationniste.
07:52 Il est voulu.

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