Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • avant-hier

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Europe 1 13h. 13h, 14h, Céline Géraud. 13h32, bienvenue aux auditeurs d'Europe 1 qui nous rejoignent à l'instant.
00:07On va continuer à décrypter l'actualité sur Europe 1. On retrouve Céline Géraud et ses invités.
00:11Aujourd'hui Jean-Claude Dacier et Vincent Roy, on va parler des ambitions de Gabriel Attal.
00:15Oui, et le tacle d'Emmanuel Macron qui ne vous a pas échappé les amis.
00:19Gabriel Attal qui trace sa route vers l'Elysée. C'était ce week-end lors d'un rassemblement des Jeunes en Marche.
00:24Et le chef de file des députés Ensemble pour la République a quasiment annoncé sa candidature mais a été immédiatement désavoué par Emmanuel Macron.
00:34Écoutez les deux.
00:35Je veux vous proposer de poser les premiers jalons d'un chemin nouveau pour notre jeunesse et pour notre pays.
00:42Ce chemin c'est celui qu'avec vous, avec Renaissance, je souhaite proposer aux Français pour 2027.
00:48Si dans les deux ans qui viennent, on passe notre temps à parler de 2027, à ne rien faire, à être dans les calculs, à être dans les divisions, ce ne sera aucun d'entre nous dans deux ans.
00:57J'ai aussi besoin de vous pour dans deux ans, pour dans cinq ans, pour dans dix ans, parce que vous serez là !
01:05Voilà, comment est-ce que vous interprétez ces deux interventions Vincent Roy ?
01:10D'abord, pour qui se prennent ces gens ? Enfin, vraiment, honnêtement, M. Attal, je vois mal se déclarer maintenant...
01:20Il a quasiment annoncé sa candidature pour 2027 quand même.
01:23Oui, dire qu'il est capable peut-être d'apporter quelque chose aux Français.
01:25Écoutez-moi, ce que j'ai vu de lui, ça ne m'a pas convaincu, loin s'en faut.
01:30Quant à M. Macron, il veut quoi ? Revenir en 2032 ?
01:34Il dit, j'ai besoin de vous pour dans cinq ans, pour dans trois ans, pour dans cinq ans, pour dans dix ans.
01:39Mais enfin, il pense qu'il va occuper le siège de chef de l'État toute sa vie.
01:46Mais enfin, écoutez, tout cela me paraît ridicule.
01:48Alors, il est le premier à dire, si on commence à se demander ce qu'on va faire en 2027,
01:52alors que lui-même, lui-même commence à se projeter bien au-delà de 2027.
01:58Tout cela est du plus parfait ridicule pour moi.
02:00J'avais envie de partager avec vous cette tribune de Guillaume Tabard, ce matin, dans les colonnes du Figaro,
02:05qui écrit, se projeter dans le futur, c'est déjà ne pas être effacé du présent.
02:09Le, ouvrez les guillemets, j'aurais besoin de vous, concerne pour commencer les deux ans qui viennent,
02:13fin programmée de son mandat, responsabilité de la dissolution qui a conduit à la perte de la majorité.
02:17Tout concourt, en effet, à réduire à néant l'autorité d'Emmanuel Macron.
02:21Le chef d'État aurait pu reconstruire sa crédibilité en se repliant sur son aventin régalien, la défense, la diplomatie.
02:27Il choisit, à l'inverse, de redescendre dans l'arène politique en trois jours.
02:32Il vient ainsi de remettre à leur place François Bayrou, sommet de mieux diriger son gouvernement,
02:35et tous les aspirants à sa succession réduits à de simples impatients.
02:38Jean-Claude Dacier.
02:41Et si vous voulez, j'ai été, comme tout le monde, un peu abasourdi par cette projection,
02:48au-delà de 2032, je ne sais pas combien.
02:52En gros, il pose les jalons pour un futur retour.
02:53Et puis, bon, je me suis dit, après tout, que l'homme avait de l'ambition,
02:58et que moi je le voyais plutôt en direction de l'Europe, mais bon, on peut se tromper.
03:01Maintenant, il y a quelque chose qui m'a un peu retenu.
03:08C'est que, quand vous regardez les sondages,
03:10même les présidents, Jacques Chirac par exemple,
03:13qui étaient dans un état de dénouement sondagier complet et total à la fin de leur mandat,
03:19ont retrouvé de la popularité.
03:23Alors, je ne sais pas ce que ça veut dire,
03:25je ne sais pas quelle signification véritablement politique apportée
03:29à cette remontée dans la cote de popularité de ces anciens présidents,
03:34mais ça doit suffire à rassurer notre cher Macron,
03:38qui a le culot, et je pense qu'il a fait l'essentiel de son discours pour cela,
03:43pour étouffer...
03:44Son discours, c'était, plutôt que de se projeter, il faut agir.
03:47En gros, c'est ça.
03:48Il agit, lui, sur l'Algérie par exemple ?
03:50Je ne sais pas, en tout cas, c'est le message qu'il voulait faire passer.
03:52Il agit sur le bilan financier de la France ?
03:55Non mais Jean-Claude, il va quand même falloir, il y a un moment,
03:59où Emmanuel Macron, il va falloir qu'il se place devant son bilan.
04:04Or, avoir l'ambition de se projeter en 2032,
04:08c'est reconnaître soi-même qu'il a un excellent bilan.
04:11Non mais attendez, c'est quand même incroyable.
04:13Aujourd'hui, personne n'aurait envie de revoter pour lui à courte vue.
04:17Simplement, je répète, et je revois ces sondages,
04:20qui encore une fois valent ce qu'ils valent.
04:22Sans doute pas grand-chose, mais la popularité des anciens présidents est au sommet.
04:27Même François Mitterrand n'a jamais eu autant, je crois.
04:30Dès lors qu'ils ont quitté la fonction.
04:32Dès lors qu'ils ont quitté la fonction.
04:33Alors, ça nourrit au moins l'espoir.
04:35Je crois que pour l'essentiel, Macron a voulu étouffer dans l'œuf.
04:39Et on a été peut-être les seuls, vous avez peut-être été les seuls,
04:42à repasser la déclaration de quasi-candidature de Gabriel Attal,
04:47et que derrière, l'autre est venu à tout balayer en disant, agissons maintenant.
04:51Oui, M. le Président, ça serait bien si vous agissiez vous-même maintenant,
04:55et preniez conscience de l'état dans lequel se trouve le pays.
04:58Que vous avez contribué à mangonner d'une certaine façon.
05:02Ça va sans dire, parce que le Président, c'est quand même le patron des patrons.
05:06C'est, regardez ce qui s'est passé, je ne voulais pas en parler,
05:09mais regardez ce qui s'est passé à Aix, aux rencontres économiques.
05:13Tous les patrons ont dit que Macron avait été désastreux dans sa gestion de la crise économique.
05:19Tous les pays européens s'en sont plus ou moins sortis, même l'Italie,
05:23alors que nous, nous sommes couverts de dettes, couverts de fiscalité insupportable,
05:28et on ne sait pas ce que M. Beyrou va nous annoncer le 14 ou le 15 juillet.

Recommandations