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  • 09/07/2025

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Transcription
00:00Il est 6h49 sur Europe 1, c'est la revue de presse de Christophe Bordet. Bonjour Christophe.
00:08Et re-bonjour.
00:08Le désir d'enfant de plus en plus en berne.
00:11Oui, vaste dossier dans le Parisien aujourd'hui en France, également à la une de la Croix.
00:16C'est une nouvelle étude alarmante de l'INED, l'Institut National d'Études Démographiques, qui le dit.
00:23Le désir de devenir parent est en chute libre et la plupart des Français interrogés
00:28estiment que deux enfants, c'est vraiment le grand maximum qu'ils puissent avoir et non le minimum.
00:35Et ça change tout, le basculement, il est là.
00:37Les chiffres parlent d'eux-mêmes.
00:39Entre 2014 et 2024, on est passé de 2 à 1,6 enfants par femme.
00:46La moitié des 18-30 ans envisagent d'avoir deux enfants et pas un de plus.
00:51La nouveauté, c'est que la réponse zéro ou un enfant maximum dépasse désormais celle des trois enfants et plus.
01:00Yves Ville, le chef du service maternité à l'hôpital Necker à Paris, le reconnaît.
01:06De plus en plus de couples reportent leur projet de bébé.
01:10Selon lui, la France a besoin d'un grand plan pour ne pas tomber dans le piège de la dénatalité que connaît l'Italie aujourd'hui.
01:17Et de rappeler qu'en moyenne, un enfant jusqu'à 16 ans coûte, tenez-vous bien, 280 000 euros.
01:25Et oui, alors quand les salaires ne suivent pas, quand il n'y a pas assez de mode de garde,
01:30que l'infertilité touche de plus en plus d'adultes, 15% des couples,
01:35que la mortalité infantile progresse à cause de l'inflation des bébés prématurés,
01:40il faudrait au moins une véritable aide financière dès le premier enfant, estime le professeur Yves Ville,
01:46pour qu'on s'en sorte aujourd'hui.
01:48C'est Pinot, rappelle-t-il.
01:50Moins d'enfants, mais toujours un succès grandissant pour les écoles catholiques.
01:54Attaque contre l'enseignement privé, c'est la rançon de notre succès,
01:58se réjouit Philippe Delorme, le secrétaire général de l'enseignement catholique dans le JD News.
02:04Interrogé par notre ami Mayalen Trémolet, également journaliste politique à Europe 1,
02:09sur la suite de la commission d'enquête sur l'école Betaram,
02:12Philippe Delorme estime que la gauche, et notamment le député insoumis Paul Vannier,
02:16à la tête de cette commission, profite de l'occasion, je cite,
02:20pour s'acharner sur l'enseignement catholique, bref, lui faire la peau, même pas peur.
02:26Le succès est là, plus de 2 millions d'élèves n'en déplaisent à l'extrême gauche
02:30qui essaie de trouver un bouc émissaire face à la défaillance de l'école publique.
02:35Je ne crois pas à la disparition du privé,
02:38même si c'est la volonté du député Vannier, Martel Philippe Delorme.
02:42A lire également dans les journaux ce matin, Christophe, le télétravail, il est en perte de vitesse.
02:46Et oui, oui, les entreprises font marche arrière, titre le Figaro ce matin,
02:50terminé l'engouement post-Covid.
02:53On en a déjà parlé ici sur Europe 1,
02:55l'éditorialiste Jacques-Olivier Martin l'écrit haut et fort ce matin,
03:00vive le bureau, vive le bureau,
03:02et met en avant l'aplomb de bon nombre de boîtes
03:04qui ont loué durant des mois, des années, le télétravail,
03:08parlant de révolutions nécessaires
03:09pour finalement vanter exactement le contraire aujourd'hui,
03:14le travail au bureau.
03:16Mais pourquoi donc ce revirement ?
03:17Eh bien parce que la créativité n'est plus au rendez-vous, les amis.
03:21Eh oui, les réunions en visio ne remplacent pas le dialogue direct entre les équipes.
03:26Les jeunes recrues semblent, en plus, souffrir du manque de collectif.
03:31L'être humain n'est pas fait pour travailler seul.
03:34Ça alors, et le samouille ?
03:35Bah oui, le samouille.
03:37Bref, de la Société Générale à Ubisoft, en passant par Stellantis,
03:41le télétravail n'est plus la panacée.
03:43Nombre de salariés qui, s'y étaient pourtant habitués,
03:45préfèreraient rester sur ce statu quo, hors de question,
03:48répondent désormais les directions d'entreprise.
03:51Les sénateurs s'immiscent dans les coûts de rabot nécessaires pour le prochain budget.
03:55Budget, les propositions choc des sénateurs pour redresser les comptes publics,
03:59titre Les Echos ce matin.
04:01Et c'est vrai, c'est vrai que la majorité républicaine propose un traitement de cheval
04:05alors qu'il faut trouver 40 milliards d'euros d'économie.
04:09Alors au menu, gel, décrédit, non emplacement d'un fonctionnaire sur deux,
04:14jour de carence des fonctionnaires,
04:16année blanche sur les prestations sociales,
04:18les propositions sénatoriales aboutissent à une fourchette comprise
04:22entre 30 et 50 milliards d'euros d'économies.
04:26Sur les presque 50 milliards, environ 45 concernent la baisse des dépenses publiques.
04:31Ça ne s'est jamais fait, rappelle un sénateur.
04:34François Bayrou va-t-il suivre les recommandations de la Chambre haute ?
04:37Réponse mardi prochain, jour de présentation officielle des économies possibles par le Premier ministre.
04:42Un mot, Christophe, dans la presse, bien sûr, des incendies dans le Sud.
04:46Et oui, image impressionnante du port de Marseille recouvert d'une épaisse fumée à la une du Figaro.
04:51Sommes-nous prêts face au feu ? questionne le Parisien, le journal qui nous apprend les nouvelles techniques pour lutter contre les flammes.
04:57Les pompiers utilisent, semble-t-il, de plus en plus souvent ce que l'on appelle les retardants.
05:0280% d'eau, 20% de produits chimiques de couleur rouge, liquide de couleur rouge,
05:08qui permet de mieux contenir les flammes, produit qui n'est pas polluant.
05:13En plus, nous apprendons, petite pensée aux pompiers toujours mobilisés ce matin dans le Sud.

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