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  • 23/05/2023
A la une ce soir, les Etats-Unis au bord de la faillite. Alors que la dette a atteint un chiffre record, démocrates et républicains peinent à trouver un accord pour éviter la cessation de paiement.

Nous nous intéresserons ensuite à l’incursion de troupes ukrainiennes lundi à Belgorod en Russie. Une opération montée en épingle par les médias occidentaux.

Et puis nous reviendrons sur les gesticulations écologiques du premier ministre. La bonne conscience verte du gouvernement devrait passer par un impôt avant de se diriger vers un pass carbone…

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Transcription
00:00 [Générique]
00:20 Madame, Monsieur, bonsoir, bienvenue dans cette nouvelle édition.
00:24 À la une ce soir, les États-Unis au bord de la faillite
00:26 alors que la dette a atteint un chiffre record, démocrates et républicains
00:30 peinent à trouver un accord pour éviter la cessation de paiement.
00:34 Nous nous intéresserons ensuite à l'incursion de troupes ukrainiennes lundi
00:37 à Belgorod en Russie, une opération montée en épingle par les médias occidentaux.
00:42 Et puis nous reviendrons sur les gesticulations écologiques du Premier ministre.
00:46 La bonne conscience verte du gouvernement devrait passer par un impôt
00:50 avant de se diriger vers un passe-carbone.
00:53 [Générique]
00:57 Bancrout en vue aux États-Unis alors que la dette a atteint un seuil inédit.
01:02 Les démocrates et les républicains s'affrontent sur la possibilité de relever le plafond
01:07 des débats politiques qui cachent un risque de séisme mondial.
01:10 Le point tout de suite.
01:12 31 000 milliards de dollars.
01:15 Le chiffre de la dette américaine est vertigineux.
01:19 Avec ces 12 zéros, il témoigne bien de la fuite en avant d'une économie
01:23 qui vit bien au-dessus de ses moyens.
01:26 C'est d'ailleurs le nœud des désaccords entre les démocrates et les républicains.
01:30 C'est ce que nous explique le journaliste spécialiste de la politique américaine,
01:34 Gérald Olivier.
01:35 Nous avons un président démocrate, donc Joe Biden,
01:38 et nous avons un congrès dont la chambre des représentants
01:41 est contrôlée par les républicains.
01:42 Donc on a ici une position frontale et les républicains ont décidé d'utiliser
01:47 cette option pour souligner le fait que justement le gouvernement dépense trop,
01:53 non pas qu'il ne gagne pas assez, les revenus fiscaux n'ont jamais été
01:56 aussi élevés qu'ils le sont actuellement aux États-Unis,
01:59 mais les dépenses gouvernementales n'ont jamais été aussi élevées non plus
02:03 et du coup on a plus d'argent mais on en dépense plus
02:06 et on est toujours de plus en plus endetté.
02:08 Donc les républicains ont décidé de marquer le coup et de proposer au président
02:12 de relever le plafond en échange de coupes significatives dans les budgets à venir.
02:17 Le président de son côté refuse les coupes bien évidemment
02:21 mais accepte de relever le plafond, ce qui est fait régulièrement.
02:24 Des désaccords entre les deux camps qui vont devoir être rapidement dépassés.
02:28 En effet, on estime que si le plafond de la dette n'est pas relevé,
02:32 les États-Unis pourraient se trouver dans une situation de cessation de paiement
02:36 à partir du 1er juin prochain.
02:37 Un cas de figure qui empêcherait alors l'État de rémunérer ses fonctionnaires en poste
02:42 ou en retraite ainsi que les prestations sociales.
02:46 Mais pas seulement.
02:47 Un défaut de paiement, ça crée inévitablement une rupture de financement
02:51 et une sorte d'onde de choc à travers les marchés
02:54 et puis surtout ça peut avoir pour conséquence directe
02:57 un rabaissement de ce qu'on appelle la note des États-Unis.
03:00 Vous savez que les États sont notés par des agences
03:04 et ces agences sont celles qui, d'une certaine façon,
03:08 gèrent la hauteur des taux d'intérêt imposés à ces pays.
03:12 Les États-Unis actuellement ont des taux d'intérêt extrêmement favorables
03:16 parce qu'ils ont la meilleure note possible,
03:18 mais ils payent quand même 600 milliards d'intérêts tous les ans dans leur budget.
03:24 L'intérêt sur la dette est le deuxième poste budgétaire aux États-Unis
03:30 après celui de la défense.
03:31 Donc un relèvement des taux d'intérêt aurait un impact immédiat
03:37 sur un poids plus lourd de la dette
03:39 avec un impact indirect économique en conséquence.
03:42 Des intérêts revus à la hausse et qui viendront donc endetter
03:45 encore un peu plus les États-Unis.
03:48 Le pays des Yankees semble donc au cœur d'un cercle vicieux
03:50 dont le mérite reprend la célèbre expression "too big to fail"
03:55 en d'autres termes, bien que vérolé, le système est trop vaste pour s'effondrer.
04:00 Une forme de garantie qui ne résout rien.
04:02 On voit une dette qui explose
04:05 et on voit surtout des gouvernements qui ne semblent pas s'en inquiéter.
04:09 Donc la question qu'un qui-dame peut se poser,
04:12 c'est qui et comment et quand cette dette sera posée.
04:15 Lorsque l'on fait le calcul par tête d'habitant,
04:19 chaque Américain aujourd'hui est endetté à hauteur de 75 000 dollars.
04:25 Chaque nouveau-né Américain qui vient au monde
04:28 vient déjà endetté de 75 000 dollars.
04:30 Il n'a rien dépensé mais les autres l'ont dépensé à leur compte
04:33 en faisant ça à crédit et donc en espérant qu'un jour d'autres avaient payé.
04:38 Donc on est sur une nouvelle économie
04:41 où les chiffres deviennent de plus en plus irréalistes.
04:45 Et c'est vrai que les revenus augmentent,
04:47 mais à certains moments on se demande quand et comment cette dette pourra être payée.
04:50 Une économie de plus en plus irréelle,
04:53 favorisée par une situation difficile pour le dollar.
04:56 En effet, la pratique américaine agressive de l'extraterritorialité de son droit,
05:01 ainsi que les politiques de sanctions prises à l'égard des concurrents,
05:04 ont convaincu de très nombreux acteurs économiques
05:06 de se détourner d'une monnaie devenue trop dangereuse et incertaine.
05:10 C'était pourtant le caractère presque incontournable du billet vert
05:14 dans les échanges internationaux qui lui conférait une certaine sérénité
05:18 face à l'explosion de sa dette.
05:19 Selon Gérald Olivier, ce recul de la monnaie internationale
05:22 et l'explosion de la dette rappelle 1971,
05:25 quand le président Nixon avait suspendu la convertibilité du dollar en or,
05:29 en revenant donc sur une partie des accords de Bretton Woods.
05:33 Problème, le dollar n'est aujourd'hui plus adossé à rien,
05:36 ce qui n'aura pas empêché cette situation de cessation de paiement de se reproduire,
05:41 sans que l'on puisse véritablement mesurer les conséquences d'un effondrement
05:45 dans le cadre de cette économie hyper mondialisée.
05:53 L'opération "diversion" à Belgorod tourne court lundi,
05:57 alors que l'Ukraine pénètre a encaissé le revers cuisant de la bataille de Barmout
06:01 remportée par le groupe Wagner.
06:02 Les médias occidentaux ont monté en épingle une incursion
06:05 des combattants ukrainiens sur le territoire russe.
06:08 Explication tout de suite.
06:10 La Légion et la RdK ont complètement libéré Kosinka dans l'oblaste de Belgorod.
06:16 Les unités avancées sont entrées dans Graïvoron.
06:19 Voilà comment les combattants du corps des volontaires russes,
06:22 une unité intégrée à l'armée ukrainienne et la Légion "Liberté pour la Russie"
06:27 ont annoncé sur Télégramme lundi leur entrée sur le territoire russe,
06:31 en plein milieu de la frontière avec l'Ukraine.
06:34 Ces soldats, présentés par les médias occidentaux
06:36 comme des combattants pour la liberté de l'Ukraine,
06:39 sont des russes opposants à Vladimir Poutine qu'ils jugent trop souples.
06:43 Ils sont aussi accompagnés d'étrangers en provenance de l'Occident
06:47 et depuis ce mardi de membres du régiment ukrainien Kraken.
06:51 L'objectif de l'opération lancée lundi matin est plutôt trouble.
06:55 Moscou considère en effet qu'il visait avant tout à détourner le regard
06:58 de la défaite symbolique de Barkhmout.
07:01 Une défaite que l'Ukraine semble désormais contrainte de confirmer,
07:04 estimant que les combattants russes maîtrisent désormais
07:07 l'intégralité des rues de la ville du Donbass.
07:10 Les troupes ukrainiennes seraient toujours très proches de la zone
07:13 sans toutefois pouvoir y pénétrer à cause de l'artillerie russe.
07:17 L'opération à Belgorod n'a absolument rien à voir avec les combats
07:21 qui ont fait rage à Barkhmout pendant 224 jours.
07:24 En effet, seules quelques centaines de combattants ont pénétré sur le territoire russe,
07:29 dans un objectif presque kamikaze dans un premier temps.
07:32 Il semble que près de 40 combattants ukrainiens aient déjà perdu la vie dans l'opération.
07:37 Au moins une victime civile serait à déplorer côté russe,
07:40 mais aussi plusieurs blessés, notamment par l'utilisation massive d'obus.
07:45 Moscou a décrété un régime légal de zones d'opérations antiterroristes
07:49 sur le territoire de Belgorod et a procédé à une évacuation des civils,
07:54 comme dans le site de stockage nucléaire de la ville.
07:56 Des précautions sans doute dues à l'utilisation massive de drones du camp ukrainien.
08:01 Des opérations de nettoyage sont en cours sous la responsabilité du colonel général Lapine.
08:07 Le ministre russe de la Défense a déclaré que les formations ukrainiennes
08:10 qui avaient envahi la zone frontalière avaient été repoussées,
08:13 mais la réussite de l'opération de déstabilisation de Kozinka incite les combattants
08:18 à poursuivre leurs efforts sur d'autres zones dans le but d'attirer les soldats russes sur un périmètre plus long.
08:24 Ces derniers événements à Belgorod sont avant tout symboliques
08:27 et montrent que le territoire russe pourrait de plus en plus être souvent pris pour cible
08:31 par des initiatives du camp ukrainien.
08:33 Une formule parfaite pour faire basculer le conflit dans un degré d'intensité supérieur.
08:38 Une bascule favorisée par les médias occidentaux qui officie comme un miroir grossissant
08:43 sur cette incursion de Belgorod qui redonne du beau moqueur aux occidentaux, à raison ou à tort.
08:49 [Musique]
08:53 Impasse politique et taxation écologique.
08:56 À la peine sur la question environnementale,
08:58 l'exécutif devrait engager des mesures vexatoires contre les Français.
09:03 Lundi, le Premier ministre a invoqué une planification écologique.
09:07 Explication d'Olivier Frèrejac.
09:08 Planifié pour mieux dominer en matière écologique, le gouvernement exalte la planification.
09:14 Lundi, le Premier ministre Elisabeth Borne convoquait le Conseil national de la transition écologique,
09:19 énième structure créée pour les besoins de la communication de la majorité.
09:23 Élément clé de cette réunion, la publication du rapport de Jean Pisani-Ferry
09:28 sur les changements liés au verdissement de l'économie.
09:31 Un texte qui préconise une hausse des objectifs pour se conformer à la législation européenne d'ici 2030.
09:37 On parle ici de 408 millions de tonnes de CO2 en 2022 et 270 millions espérés en 2030.
09:46 Une conformité avec le droit européen à laquelle tient beaucoup M. Jean Pisani-Ferry.
09:51 Issu des réseaux Strauss-Kahn, il a travaillé pour le FMI et diverses structures
09:55 comme le think tank "Notre Europe" de Jacques Delors ou encore la fondation Jean Jaurès, proche du Parti socialiste.
10:02 Après avoir contribué au programme de Lionel Jospin en 2002 et de François Hollande en 2012,
10:06 il est désormais proche d'Emmanuel Macron pour qui il a établi le programme de 2022.
10:11 Véritable maître à penser du président, Jean Pisani-Ferry a aussi été commissaire général
10:16 de France Stratégie de 2013 à 2017, une institution rattachée à Matignon.
10:22 Aujourd'hui, France Stratégie préconise un prélèvement obligatoire exceptionnel temporaire.
10:26 Dans le même temps, Jean Pisani-Ferry affirme dans Le Monde lundi, mot pour mot,
10:31 vouloir un impôt exceptionnel sur le patrimoine financier des plus aisés pour la transition climatique.
10:36 Les réseaux poreux entre les structures annexes au gouvernement, les think tank et les ONG
10:41 introduites dans les cercles du pouvoir semblent tous aller dans ce sens.
10:45 Problème, l'impôt, s'il concerne aujourd'hui les plus riches, sera demain étendu à tous au nom de l'égalité.
10:51 Quant au caractère temporaire, il laissera inévitablement la place au permanent.
10:55 En faisant payer l'écologie qui pourtant est avant tout une question de gestes et d'habitude de lutte contre le gâchis,
11:00 le pouvoir crée une rente pour certains et une charge pour les autres,
11:04 recréant des inégalités qu'il fait mine de vouloir effacer.
11:07 En plaçant la question écologique dans une dimension européenne et mondiale,
11:11 les élites en place n'ont désormais d'autre issue que de l'imposer directement aux citoyens,
11:16 comme l'explique l'économiste Philippe Murer dans un entretien accordé au Cercle Aristote.
11:21 C'est pour ça d'ailleurs, et là on peut peut-être parler de l'écologie punitive,
11:25 que l'écologie mondialiste qui est en échec total comme on le voit, n'a plus qu'un choix,
11:29 c'est de punir, de sanctionner, d'obliger.
11:33 Punir, sanctionner, obliger et donc faire payer.
11:36 Un discours de culpabilisation qui prépare la taxation écologique dans un premier temps pour les plus riches,
11:41 mais aussi une restriction d'activité dans certains secteurs considérés comme néfastes.
11:46 Ainsi, la Cour des comptes a appelé lundi dans un rapport à réduire le cheptel bovin
11:50 en évoquant un bilan climatique défavorable.
11:53 Payer, limiter l'activité de certains, mais aussi flécher la consommation des ménages
11:58 avec en toile de fond toujours la mise en place d'un passe-carbone.
12:01 Cette écologie punitive, le problème c'est qu'elle va dégoûter les Français de l'écologie.
12:05 Et donc ça c'est vraiment un problème très important.
12:09 La dernière chose que je voulais dire, c'est que, mais bon là j'enfonce une porte ouverte,
12:14 c'est que l'écologie mondialiste est en train de nous conduire à une dictature.
12:17 En fait c'est le système mondialiste qui est en train de nous conduire à une dictature.
12:20 Parce que vraiment le système mondialiste c'est une vraie saloperie,
12:23 et tout le monde je pense est d'accord là-dessus.
12:25 En fait il prend en otage l'écologie, c'est-à-dire la préservation du milieu de vie,
12:29 quelque chose d'extrêmement noble qui est partagé par tout le monde,
12:32 pour nous imposer quelque chose de plus en plus dégueulasse,
12:38 c'est-à-dire un passe-carbone par exemple.
12:40 Le Parisien, le journal de Bernard Arnault a expliqué qu'il faudrait un passe-carbone.
12:44 Donc si vous émettez trop de CO2 dans le mois,
12:47 en fait vous n'avez plus le droit d'acheter des choses avec du CO2.
12:50 Vous aurez une consommation maximum de CO2 qui sera normée dans votre cartes bleues.
12:55 Ça c'est le Forum de Davos qui en parle.
12:57 Une écologie punitive qui fait d'un sujet normalement consensuel une occasion de diviser.
13:02 La majorité ne fait pas exception.
13:04 Dans ces agitations écologisantes,
13:06 le président de la Commission du développement durable à l'Assemblée nationale,
13:09 le député renaissance Jean-Marc Zulessi,
13:12 dit ainsi vouloir tracer une troisième voie entre les interdictions prônées par LFI
13:16 et le déni écologique supposé du RN.
13:18 Une critique acerbe et caricaturale de ses adversaires
13:21 qui montre que le sujet est avant tout électoral pour les élus.
13:24 En avançant quelques pions en matière écologique,
13:26 Elisabeth Borne tente de verdir un peu l'action gouvernementale.
13:30 Un passage obligé alors qu'auront lieu dans un an les élections européennes,
13:34 scrutin lors duquel la question environnementale pèse
13:36 et qui voit souvent les partis autoproclamés écologistes réaliser de bons scores.
13:41 Et à présent, partons faire le tour de l'actualité en bref.
13:47 Dialogue patronal cordial après la réforme des retraites.
13:54 Alors qu'Elisabeth Borne recevait les syndicats la semaine dernière,
13:57 c'était au tour des organisations patronales,
14:00 Medef en tête, de se rendre à Matignon ce mardi.
14:03 Au cœur des discussions, l'emploi des seniors,
14:07 une question cruciale depuis l'allongement de la durée de la cotisation.
14:10 Le patron du Medef, Geoffroy Roudbézieux,
14:12 a rejeté l'idée de conditionner les aides publiques aux entreprises à la hausse des salaires,
14:17 comme le réclament les syndicats.
14:19 Et s'est aussi opposé à la révision d'ordonnances de travail
14:22 qu'il considère comme des "lignes rouges".
14:24 L'exécutif va désormais devoir ménager des organisations patronales en confiance
14:28 et les syndicats de salariés toujours remonter après la réforme des retraites.
14:33 Un drôle de partenaire pour la France dans l'archipel des Comores.
14:37 Douaïr Doulkamal, ministre comorien des Affaires étrangères,
14:41 est soupçonné de plus de 250 000 euros de fraude aux prestations sociales à la Réunion.
14:47 Le ministre et son épouse auraient ainsi escroqué la Caisse générale de sécurité sociale
14:51 et la Caisse d'allocations familiales.
14:54 Une enquête vise le couple depuis novembre 2020.
14:57 Une affaire qui ne l'a pas empêché d'être reçue le 9 mai dernier au Quai d'Orsay,
15:01 en compagnie du ministre des Affaires étrangères français, Catherine Colonna,
15:05 et du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.
15:08 Le ministre comorien défendait alors la coupure des liaisons maritimes entre les Comores et la Réunion.
15:14 Double peine pour les soignants.
15:17 Lundi, au CHU de Reims, une infirmière et une secrétaire médicale
15:20 ont été violemment agressées à l'arme blanche par un homme.
15:24 La première victime, de 37 ans, est décédée dans la nuit,
15:27 tandis que la seconde est toujours hospitalisée.
15:30 Le suspect a été interpellé.
15:31 Il s'agit d'un homme de 59 ans avec de nombreux antécédents psychiatriques.
15:36 Il aurait toutefois agi avec préméditation,
15:38 voulant frapper les soignants à qui il reproche les traitements qu'il a subis dans le passé.
15:42 Olivier Véran, porte-parole du gouvernement et ancien ministre de la Santé,
15:46 a évoqué un choc pour, je cite, la famille des soignants.
15:49 Une famille qu'il aura largement contribué à fracturer
15:51 avec la suspension de ceux qui refusaient de plier à l'injection.
15:55 Le drame de Reims intervient alors que l'Observatoire de la sécurité des médecins
15:59 publie ce mardi un rapport faisant état d'une augmentation de 23%
16:03 des violences contre le corps médical entre 2021 et 2022.
16:07 Des violences en partie dues à la situation catastrophique dans les hôpitaux,
16:12 en sous-effectifs matériels mais surtout humains.
16:15 A noter que le personnel médical qui souffre de cette recrudescence de violences
16:19 pâtit également des décisions politiques qui les favorisent.
16:22 Les gouvernants, eux, échappent aussi bien aux violences induites qu'aux coupes budgétaires.
16:28 Nouveau scandale à Paris.
16:30 Lundi, le conseiller régional d'Ile-de-France, Pierre Lissiat,
16:33 a révélé une affaire aussi sidérante que révoltante.
16:36 Au cimetière parisien de Pantin, des os humains sont de plus en plus souvent à découvert.
16:41 Si la mairie explique cela par des mouvements du sol,
16:44 un faux soyeur explique à visage découvert que la raison est toute autre.
16:48 Les exhumations dirigées par la mairie de Paris seraient pratiquées avec des pelleteuses,
16:53 contrairement à l'obligation légale de le faire à la main.
16:55 Le tout pour aller plus vite et donc gagner davantage d'argent.
16:58 Ainsi, une partie des dépouilles, dont les tombes sont dégradées ou les concessions non honorées,
17:02 est littéralement laissée à l'air libre.
17:05 Selon le faux soyeur lanceur d'alerte, les bijoux de valeur des personnes enterrées
17:09 peuvent aussi être dérobés lors des exhumations.
17:11 Après avoir alerté sa hiérarchie, l'homme est désormais convoqué pour un conseil de discipline
17:16 et une demande d'inspection générale a été faite par la mairie d'Anidalgo.
17:22 Six attaques en à peine deux mois, le centre d'une association LGBTI etc. de Touraine
17:28 a fait les frais de nouvelles dégradations lundi.
17:31 Personne n'a été blessé, mais le préfet ainsi que plusieurs élus locaux
17:35 se sont rendus sur les lieux pour témoigner de leur soutien à l'association.
17:40 À l'image des violences transphobes et homophobes, les dégradations de ces lieux associatifs LGBTI etc.
17:46 se multiplient alors même que la propagande médiatique n'a jamais autant fait la promotion de ces sujets.
17:52 À croire qu'il y a précisément un lien.
17:54 L'air du métro pollué aux particules fines.
17:58 L'émission de France Télévisions, "Vers de rage", s'est lancée dans des relevés d'air de métro
18:03 et RER parisiens pour évaluer la pollution.
18:06 Conclusion, les standards recommandés par l'Organisation mondiale de la santé
18:10 sont largement dépassés et supérieurs à l'air de la surface
18:13 où circulent pourtant les terribles automobiles.
18:16 En avril dernier, une plainte avait déjà été déposée contre la RATP par l'association RESPIR
18:22 pour mise en danger de la vie d'autrui.
18:24 La régie autonome a déploré les méthodes utilisées par les associations écologistes
18:28 tout en affirmant mettre en place des méthodes de renouvellement d'air
18:31 et des garnitures sur les systèmes de freinage de train pour limiter les poussières toxiques.
18:36 Fausse alerte aux crocodiles en Dordogne.
18:39 C'est après qu'un passant a vu l'animal, très vraisemblablement dans le cours d'eau.
18:43 Mais les secouristes se sont finalement rendus compte qu'il s'agissait d'infos.
18:47 Et voilà, c'est bientôt la fin de cette édition.
18:53 Dans un instant, pour le Zoom du jour, l'eurodéputé Thierry Mariani
18:56 évoque le conflit russo-ukrainien et la position du président Macron.
19:01 Ce qui est intéressant, je ne suis pas d'accord sur tout avec Viktor Orban, attention.
19:05 Mais ce qui est intéressant, c'est son raisonnement.
19:07 C'est-à-dire qu'il dit qu'est-ce qui est intéressant pour la Hongrie.
19:10 Il ne se demande pas qu'est-ce qui est intéressant pour Bruxelles.
19:12 Qu'est-ce qui est intéressant pour Washington.
19:14 Il prend ses décisions en disant qu'est-ce qui est intéressant pour la Hongrie.
19:17 Regardez dans la situation actuelle.
19:19 C'est par exemple, à ma connaissance, le seul État qui en Europe
19:22 continue à avoir des accords avec la Russie pour payer l'énergie moins chère.
19:27 L'Union européenne a décidé de terminer ses relations énergétiques avec la Russie.
19:34 De ce fait, on achète en réalité, notamment du gaz naturel liquéfié
19:39 soit aux États-Unis, soit aux monarchies du Golfe.
19:41 Et vous savez comme moi que le Qatar est un exemple de démocratie
19:44 comme l'Algérie à qui désormais on achète cette énergie.
19:48 Donc ce qui est intéressant, c'est le raisonnement.
19:50 C'est-à-dire de dire avant de penser à ce que souhaite tel ou tel de nos alliés,
19:55 essayons de voir quel est l'intérêt des Hongrois.
19:59 Également au programme ce soir, passé, présent,
20:01 Guillaume Fiquet reçoit l'avocat Michel Festivi pour sa biographie
20:04 du dictateur espagnol Miguel Primo de Rivera.
20:07 Tout de suite, mes libertés politiques avec François Biel-Leckner.
20:11 Et à présent c'est la fin de cette édition.
20:13 Merci à tous pour votre fidélité.
20:15 On se retrouve demain soir, même mieux, même heure.
20:17 En attendant, portez-vous bien. Bonsoir.
20:20 [Musique]
20:36 Depuis des décennies, mais particulièrement depuis le début du siècle,
20:40 le système politico-médiatique a organisé un système de gouvernement
20:45 possédant toutes les caractéristiques de la dictature.
20:48 Il s'agit certes d'une dictature molle,
20:51 mais il s'agit bien d'une dictature qui n'ose pas dire son nom.
20:55 C'est la raison pour laquelle le monde de la résistante
20:58 demande à corps et à cri l'établissement du référendum d'initiative populaire
21:04 permettant aux Français de reprendre la main sur le destin de leur pays.
21:10 Le système se débat comme un beau diable pour torpiller toute idée de référendum.
21:15 Sarko, le traître, en son temps de traîtrise,
21:18 avait manipulé l'opinion comme il savait si bien le faire
21:22 en mettant en place un référendum impossible à mettre en route.
21:25 En gros, comme en maigre, il était plus difficile de mettre en place
21:29 un référendum à la mode Sarko que de descendre du sommet du Mont Blanc,
21:33 jusqu'au bassin d'Arcachon en trottinette.
21:36 Ça, c'était du Sarko dans le texte.
21:39 C'était une invention sans aucune utilité,
21:42 mais qui permettait de dire de façon mensongère
21:45 "moi Sarko, j'ai mis en place le référendum".
21:48 Gros menteur, va !
21:51 Désormais, la pression venant des Français est tellement forte
21:54 qu'un vrai référendum d'initiative populaire
21:57 a des chances de voir le jour dans les années à venir,
22:00 après 2027 peut-être.
22:02 D'ores et déjà, les pseudo-élites s'acharnent contre un tel outil,
22:06 bien évidemment populiste disent-elles,
22:09 car elles savent très bien que le référendum
22:12 pourrait fortement réduire leur pouvoir dictatorial.
22:15 À cet égard, un débat télévisuel récent a révélé,
22:20 une fois supplémentaire, à quel point ces pseudo-élites
22:23 sont paniquées à la seule évocation du référendum.
22:26 Sur un plateau de télévision, un philosophe expliquait
22:30 à des dirigeants du monde médiatique l'intérêt de ce système
22:33 et leur indiquait que le premier référendum qui s'imposait
22:37 devait sans doute concerner l'immigration,
22:39 qui inquiète les trois quarts des Français.
22:42 Que n'avait-il dit ?
22:44 Ses interlocuteurs l'ont brutalement remis à sa place.
22:47 "Non mais de quoi ? T'es fou, mec, t'es populiste ou quoi ?
22:51 De quoi que tu causes ?"
22:53 Le philosophe, homme de gauche, ne s'est pas démonté
22:56 et est resté sur sa démonstration.
22:59 À l'évidence, dans un système politico-médiatique
23:03 aussi verrouillé et donc aussi insupportable,
23:07 seul le référendum permettra aux Français
23:10 de reprendre en main leur destin et de réduire au maximum
23:14 l'écrasant pouvoir que se sont octroyés nos pseudo-élites.
23:19 Je vous souhaite une très bonne soirée.
23:22 ...

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