- 07/07/2025
Médecin du roi, philosophe, bretteur et agent secret… Avec Balthazar Herrero, le héros de son nouveau roman "Les nuits de Topkapi", Jean-Paul Brighelli invente un personnage flamboyant, à mi-chemin entre James Bond et Montaigne.
Dans la saga qui a débuté avec "Soleil noir" puis "Les Nuits de Topkapi", l’auteur plonge le lecteur au cœur d’un XVIIème siècle crépusculaire, entre fanatismes religieux, jeux d’influence diplomatique et intrigues orientales. Pourquoi avoir choisi cette époque trouble, celle de la révocation de l’Édit de Nantes et du déclin de l’Empire ottoman ? Que révèle-t-elle de notre monde, de ses fractures identitaires et de ses élites en crise ?
Jean-Paul Brighelli construit un thriller érudit et visionnaire, où l’Histoire devient un outil de réflexion politique. À travers le regard d’Herrero, c’est une certaine idée de la France qui se dessine : offensive, cultivée, inquiète de sa propre décadence.
Entre Dumas et Voltaire, l'auteur mêle panache, ironie et profondeur. Il dresse aussi un tableau sans concession du pouvoir, de la manipulation et des guerres de conscience. Ce roman historique, nerveux et savant, résonne avec notre actualité comme une mise en garde. Dans cet entretien, l’auteur dévoile les coulisses de la saga, ses choix littéraires et répond à la grande question : Herrero reviendra-t-il pour de nouvelles aventures ?
Dans la saga qui a débuté avec "Soleil noir" puis "Les Nuits de Topkapi", l’auteur plonge le lecteur au cœur d’un XVIIème siècle crépusculaire, entre fanatismes religieux, jeux d’influence diplomatique et intrigues orientales. Pourquoi avoir choisi cette époque trouble, celle de la révocation de l’Édit de Nantes et du déclin de l’Empire ottoman ? Que révèle-t-elle de notre monde, de ses fractures identitaires et de ses élites en crise ?
Jean-Paul Brighelli construit un thriller érudit et visionnaire, où l’Histoire devient un outil de réflexion politique. À travers le regard d’Herrero, c’est une certaine idée de la France qui se dessine : offensive, cultivée, inquiète de sa propre décadence.
Entre Dumas et Voltaire, l'auteur mêle panache, ironie et profondeur. Il dresse aussi un tableau sans concession du pouvoir, de la manipulation et des guerres de conscience. Ce roman historique, nerveux et savant, résonne avec notre actualité comme une mise en garde. Dans cet entretien, l’auteur dévoile les coulisses de la saga, ses choix littéraires et répond à la grande question : Herrero reviendra-t-il pour de nouvelles aventures ?
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00:00Aujourd'hui, il nous manque environ 150 000 euros avant le 20 juillet.
00:09150 000 euros, c'est une somme importante et qui exige une mobilisation totale pour faire face aux échéances et rétablir le budget de TVL.
00:17Cette somme doit aussi servir à renforcer la chaîne que vous avez choisie, celle à laquelle vous êtes attaché.
00:24150 000 euros, c'est aussi le montant qui vous est littéralement volé dans vos portefeuilles pour financer la propagande de l'audiovisuel public.
00:32Volé parce que prélevé sans votre accord et parce qu'il pâte ces euros financés.
00:37Par exemple, les salaires exorbitants des cinq principaux dirigeants de l'audiovisuel public.
00:43Cette somme, c'est deux mois de leur train de vie.
00:45Alors qu'elle pourrait aller à votre chaîne, à vos idées, à une information qui vous ressemble.
00:50Toujours à titre de comparaison, 150 000 euros, c'est le salaire d'Élise Lucet sur France 2 pendant à peine six mois, celui de Nagui pendant trois mois.
00:58Ce sont 20 minutes de matraquage idéologique diffusé sur le service public.
01:0220 minutes payées avec votre argent, celui de votre travail.
01:07Patrick Cohen, lui, touche 8 000 euros par mois pour 16 petites chroniques mensuelles sur France 5, toujours à vos frais.
01:13Ces 150 000 euros ne doivent plus alimenter un système déconnecté qui tourne le dos à ceux qu'il prétend informer pour mieux servir les intérêts de l'extrême-centre et de l'extrême-gauche réunis.
01:25Ils doivent vous revenir.
01:26Revenir à ceux qui veulent faire vivre TVL.
01:29Revenir à ceux qui attendent une vraie alternative médiatique.
01:31Nous refusons que la somme totale de 4 milliards d'euros par an continue d'être captée au profit d'un système d'une mafia de plus en plus éloignée des Français.
01:41Il faut privatiser le service public de l'audiovisuel.
01:44De notre côté, la mobilisation est donc, je vous l'ai dit, impérative.
01:48Il reste peu de temps pour réunir notre budget de fonctionnement avant, je vous l'ai dit, le 20 juillet.
01:54Faire un don à TVL, c'est refuser le détournement.
01:57C'est choisir librement la destination de votre argent.
02:01C'est exercer un droit fondamental, celui de soutenir une information libre, indépendante et respectueuse.
02:07Respectueuse de ses téléspectateurs.
02:24Après Soleil Noir, je suis heureux d'accueillir Jean-Paul Briguelli, le romancier,
02:30car cette suite de Soleil Noir s'appelle Les Nuits de Top Capi.
02:34C'est aux éditions L'Archipel et c'est en vente sur le site tvl.fr.
02:37Vous allez dans la boutique de TVL, Jean-Paul Briguelli.
02:40Bonjour.
02:41Bonjour TV Liberté.
02:42Merci d'être venu de Marseille jusqu'à nos studios pour évoquer ce nouvel ouvrage, ce nouveau roman.
02:48Comment est né le personnage qui est le héros du roman, Balthazar Herrero ?
02:52Vous en avez fait un médecin ?
02:55Vous voulez une réponse réelle ?
02:57Oui.
02:58Je suis corsico-catalan.
03:01Alors, côté corse, on en parlera une autre fois.
03:04Mais côté catalan, une partie de ma famille s'appelle Fabre.
03:09Fabre, c'est un nom de conversos, soit arabe, soit juif,
03:17qui sont venus s'installer dans la Catalogne française entre la fin du XVIe et le début du XVIIe.
03:25Faber, en latin, c'est l'artisan de façon globale, mais spécifiquement le forgeron.
03:31Or, le père de Balthazar Herrero est forgeron.
03:36Il y a même un forgeron d'élite parce qu'il travaille avec un minerai venu d'Inde,
03:41dans lequel, alors qui existe, effectivement, dans lequel il y a l'iridium
03:45et qui donne des aciers absolument extraordinaires pour faire des lames damassées.
03:50Alors, c'est votre réponse.
03:51Ce n'est pas vraiment ma question.
03:52Ma question était simplement de vous dire qu'il était médecin,
03:54médecin personnel du roi Louis XIV, mais aussi un espion,
03:57une sorte de James Bond vivant en 1687, un philosophe aussi.
04:00Il est à la fois homme d'action et de pensée.
04:03Et ma question était, est-ce qu'il représente un idéal personnel ?
04:06Alors, c'est une construction littéraire pour servir le récit.
04:09– Alors, ce n'est pas tellement une construction littéraire
04:12parce que des gens comme ça, il y en a eu.
04:14Je vous rappelle qu'au XVIe, par exemple, Rabelais
04:17était un agent secret au service de François Ier,
04:22tout en étant moine, tout en étant médecin, etc.
04:25Donc, il y a du Rabelais là-dedans.
04:28De notre côté, un petit peu plus loin,
04:31le chevalier d'Eon au Beaumarchais
04:33était des espions au service de Louis XV puis de Louis XVI.
04:37C'est-à-dire, l'espionnage, c'est vieux,
04:41depuis que les sociétés humaines existent.
04:43Quant à l'idée qu'il soit médecin,
04:46j'ai travaillé très sérieusement sur les rapports
04:49des trois médecins de Louis XIV.
04:51Il a épuisé trois médecins.
04:54Et l'un des plus connus, qui s'appelait Dakin,
04:57qui était un âne,
04:59était un médecin montpellierain d'origine juive.
05:02Et quand vous allez à Montpellier,
05:04dans la Faculté des médecines,
05:05vous avez la liste des médecins,
05:07et les trois quarts sont morts.
05:10Elle m'a eu.
05:12Et voilà, on avait des interactions très fortes.
05:17C'est ce qu'a fait de la Faculté des médecines de Montpellier
05:19la meilleure de France,
05:21bien au-delà de ce qui se faisait à la Sorbonne,
05:25presque au même rang que Pise,
05:28parce qu'ils avaient connaissance de techniques
05:32venues des Grecs,
05:33passées par les Arabes,
05:35et remontées en Occident.
05:37Pourquoi avoir choisi précisément
05:39ces XVIIe siècles finissants
05:41entre la révocation de l'édit de Nantes
05:43et l'Empire ottoman qui est en crise ?
05:45Vous placez Herero dans un monde
05:46qui est au bord de l'implosion.
05:47Est-ce que ça dit quelque chose sur notre époque,
05:49ou est-ce qu'à une époque, le XVIIe siècle,
05:52où on voit un roi très chrétien chercher à s'allier
05:54avec les Turcs ottomans ?
05:56Alors, je vais vous raconter
05:57comment on fait un roman historique.
06:00Premièrement, vous prenez une période
06:02que vous connaissez bien.
06:03Et moi, XVIIe, XVIIIe,
06:05je baigne dedans depuis mon enfance.
06:08J'ai lu Dumas, j'avais 7 ans.
06:10Enfin, voilà.
06:11Et il y a une empreinte d'Alexandre Dumas
06:13qui est assez forte dedans.
06:15Deuxièmement, tout roman historique
06:18joue sur ce que Georges Loucage
06:20appelait la double historicité,
06:22c'est-à-dire qu'il parle d'une époque donnée
06:24et il parle de l'époque à laquelle il est écrit.
06:27Alors, qu'est-ce que ça raconte ?
06:29Ça raconte que Sa Majesté, très chrétienne,
06:32le roi de France,
06:33est allié des Turcs depuis François Ier,
06:36qui s'est allié à Soliman.
06:38L'idée, c'est de prendre en tenaille
06:41l'Empire des Habsbourg,
06:43c'est-à-dire l'Autriche.
06:45Empire catholique.
06:46Qui est catholique.
06:47C'est-à-dire qu'on est capable
06:48de s'allier avec des Turcs,
06:51voire avec des princes allemands protestants,
06:53histoire de tailler des croupières
06:55à un catholique dont on convoite l'Espagne.
07:00Qu'on va avoir, d'ailleurs, finalement.
07:02Bon, la grande politique,
07:05la vraie grande politique,
07:07ne se soucie absolument pas
07:09d'a priori religieux,
07:12de morale, de quoi que ce soit.
07:14Vous avez le plus grand texte politique
07:17qu'on ait jamais écrit,
07:18qui date de 1640,
07:20qui est de Gabriel Naudet,
07:22qui s'appelle
07:22Considération sur le coût d'État,
07:24qui explique que un vrai chef...
07:26Ça avait été écrit pour Richelieu,
07:28dont Naudet était le bibliothécaire,
07:30qui explique qu'un vrai chef d'État
07:32a tout à fait le droit
07:34de renier sa parole,
07:36de trahir même les principes chrétiens,
07:39etc.,
07:40pourvu qu'il mène l'État à la victoire.
07:44Voilà.
07:45N'oubliez pas,
07:46ce sont des gens qui ont lu Machiavel
07:47sur le bout des doigts,
07:49etc.
07:50Et puis qui sont...
07:51C'est un truc qui étonne toujours
07:52à notre époque,
07:53qui sont d'une intelligence extraordinaire.
07:55Vous prenez ça toujours aujourd'hui,
07:56en 2025,
07:57vous pensez que c'est recevable ?
08:00Ah ben écoutez,
08:01ça devrait...
08:01Non, c'est pas recevable.
08:03On a un personnel diplomatique
08:05d'une bêtise insigne.
08:08On va prendre des exemples actuels.
08:10Pendant qu'on n'y est,
08:11vous avez des gens qui disent
08:12« Ah là là,
08:13c'est très mal d'attaquer l'Iran ».
08:15Ils préfèrent attendre
08:17que l'Iran dispose
08:18d'une bombe atomique viable,
08:20continue à financer
08:22le Hamas,
08:23le Lesbollah,
08:23etc.
08:24Ils attendent quoi exactement ?
08:27C'est-à-dire que...
08:27Ils attendent depuis 30 ans,
08:28Jean-Paul Brighelli.
08:29Il y avait des intellectuels dévoyés
08:30qui ont soutenu Romény
08:32dans les années 70,
08:34mais on a maintenant
08:34un personnel politique dévoyé,
08:37en fait incompétent,
08:38véritablement,
08:39qui dit « Ah oui,
08:40mais il ne faut pas heurter
08:41les uns tout ça
08:42parce qu'en fait
08:43ils veulent épargner l'Algérie ».
08:44Voilà,
08:45c'est du birat trois bandes.
08:47Dans Soleil Noir,
08:48le précédent ouvrage,
08:48on revient en 1685,
08:51on sentait une critique forte
08:52du fanatisme religieux
08:54attribuée aux catholiques
08:55et plus modestement
08:55dans l'ouvrage aux protestants
08:56et aussi des conflits de conscience.
08:58Est-ce que pour vous,
08:59les guerres de religion
09:00du XVIIe siècle
09:01sont aussi une clé
09:02pour comprendre
09:02les tensions identitaires actuelles ?
09:04Retour à 2026.
09:06Alors,
09:06il faut voir une chose,
09:07c'est que la révocation
09:09de l'Édicte Nantes
09:10qui a envoyé à l'étranger
09:12près de 500 000 protestants,
09:14attention,
09:15il s'agissait d'élites économiques
09:17pour la plupart.
09:19Colbert,
09:20qui voyait l'intérêt
09:21de la France avant tout,
09:22n'aurait jamais permis ça,
09:24mais il était mort depuis 3 ans.
09:25Bon,
09:26c'est pour des raisons,
09:28alors,
09:28ce que j'expliquais
09:28dans Le Soleil Noir,
09:30le roi se sentant mourir
09:31en 1685,
09:3330 ans avant sa mort effective,
09:36s'est dit,
09:36je vais faire une action
09:37parfumée pour Dieu,
09:39je vais chasser les protestants.
09:41Erreur considérable
09:43qui a mis le royaume
09:47à feu et à sang,
09:48en particulier dans le Sud,
09:49ce qui va se continuer
09:51pendant une bonne vingtaine d'années
09:56jusqu'aux guerres des Camisards
09:58qui sont l'objet du troisième volume.
10:02– Dans les nuits de Topkapi,
10:04on vous sent à la fois critique
10:07sur ce monde ottoman,
10:08mais aussi assez fasciné.
10:09Qu'est-ce que vous avez voulu raconter
10:11à travers cet Orient des intrigues,
10:12des savoirs anciens,
10:13aussi du pouvoir sensuel ?
10:15Est-ce que c'est une manière aussi encore
10:16à nouveau d'interroger
10:17notre rapport à l'islam
10:18et à la mémoire coloniale aussi ?
10:20– Alors, il y a plusieurs islams
10:22dans cette histoire.
10:23Il y a l'islam d'inspiration sunnite
10:26qui est celle des sultans
10:28de Constantinople,
10:30qui est combattu par un islam
10:32ultra-conservateur
10:34sous la forme du Mahdi,
10:37le douzième imam, etc.,
10:39plus ou moins inspiré
10:41à la fois du sunni,
10:42du chiisme, etc.,
10:44et qui vise le Mahdi
10:48et est venu plusieurs fois.
10:49La dernière fois,
10:51c'était contre les troupes anglaises
10:53dans les années 1880 en Égypte,
10:56à tel point qu'il avait exterminé
10:58les troupes du général Gordon
10:59et le général Gordon.
11:01Bon, il faut voir que c'est une religion
11:05qui a été en permanence traversée
11:07de querelles intestines.
11:09et que l'objet de ces querelles
11:12n'est pas religieux,
11:14l'objet, c'est le pouvoir.
11:16Tant qu'on ne comprendra pas
11:18que l'objet de tous ces groupes religieux,
11:22allez, au hasard,
11:22les frères musulmans,
11:23l'objet est le pouvoir,
11:25la conquête du pouvoir,
11:27et pas du tout des considérations
11:29sur ce qui est arabe, halal, etc.,
11:33ne progresseront pas un seul instant.
11:35Il faut les traiter comme des groupes adverses
11:40et comme une armée adverse
11:43et les réduire,
11:48comme on réduirait une force ennemie.
11:50Les Nuits de Topkapi,
11:53c'est un roman historique,
11:55un roman d'action, bien évidemment,
11:57prioritairement.
11:59Et je me suis dit,
12:00en le parcourant, le lisant,
12:03que c'est un roman très érudit,
12:04toujours historiquement très documenté,
12:06philosophiquement chargé.
12:08Et je me suis dit,
12:09Jean-Paul Brigadier, finalement,
12:10qui a eu plusieurs vies,
12:12qu'est-ce que vous êtes, finalement ?
12:14Est-ce que vous considérez, là,
12:15au moment où on parle,
12:16comme un romancier,
12:17comme un professeur,
12:17comme un polémiste
12:19quand vous écrivez de la fiction ?
12:21Alors, certainement pas polémiste.
12:23Quand je fais de la polémique,
12:24je fais des essais, etc.
12:26J'ai décidé d'aborder,
12:29sur le tard, finalement,
12:30une autre voie qui m'était chère.
12:33J'avais déjà donné dans le roman,
12:35dans les années 90, 2000, etc.,
12:37mais de façon parcellaire.
12:39J'en avais fait un qui se passait en Corse,
12:40qui s'appelait Purport,
12:41qui a été adapté par Arte.
12:43Enfin, je veux dire,
12:44je sais écrire de la fiction.
12:45Il se trouve que j'ai mis cette capacité fictionnelle,
12:51entre parenthèses,
12:52pendant des années,
12:53parce que j'avais un combat pour l'école.
12:57Alors, je le dis très, très froidement,
13:00je considère que c'est un combat perdu,
13:02que personne n'a compris,
13:05que tout le monde dit,
13:06enfin, on va réformer.
13:08Il ne faut pas réformer,
13:09il faut renverser la table complètement,
13:11et si on ne le fait pas,
13:13on est mort.
13:14Voilà.
13:15Et de toute façon,
13:15déjà, l'éducation nationale
13:17est le dernier clou sur le cercueil.
13:21Et ça, c'est secondaire.
13:22Donc, réfugions-nous dans la fiction,
13:25prenons du plaisir à le faire,
13:26et j'espère,
13:27donnons du plaisir à ceux qui lisent.
13:29– Alors, vous donnez du plaisir,
13:30et vous citez,
13:30alors c'est assez amusant,
13:31parce que vous dites,
13:32écoutez, pour écrire un chef-d'œuvre,
13:34je me suis inspiré d'autres chefs-d'œuvre,
13:35c'est la phrase exacte,
13:37un petit peu de manque d'humilité,
13:38mais c'est du Brigheli.
13:39Et vous ne citez tous les gens
13:41qui vous ont inspiré,
13:43et pas des moindres.
13:44Alors moi, j'ai retenu,
13:46et vous l'avez dit d'ailleurs,
13:47Dumas pour l'aventure,
13:48peut-être Voltaire aussi pour l'ironie,
13:50mais alors, réellement,
13:51parce que là,
13:51vous citez une centaine de personnes quasiment,
13:53qui sont vos modèles ?
13:54Comment vous avez conçu cette alliance
13:55entre romans d'action,
13:57et puis aussi la réflexion critique,
13:58qui est toujours sous la chambre ?
13:59– Alors, on prend un exemple.
14:00Si vous voulez,
14:03quand vous faites un roman historique,
14:05vous pouvez considérer
14:06que c'est une question de couture.
14:08Le tissu est historique,
14:10la couture est romanesque.
14:13Voilà.
14:13La couture, ce n'est pas grand-chose,
14:14mais s'il n'y a pas la couture,
14:15ça ne tient pas.
14:16Donc, il y a bien eu
14:18des renversements de régime
14:20en Turquie en 1688,
14:23il y a bien eu un tremblement de terre
14:24très meurtrier à Izmir
14:26à l'été 1688,
14:28il y a, etc.
14:30Tout est vrai là-dedans.
14:33Mais, par exemple,
14:34à Izmir,
14:34il rencontre deux riches Iraniens,
14:38enfin, deux Perses,
14:39qui voyagent pour leur plaisir
14:41et qui s'appellent Ouzbek.
14:43Et Ouzbek,
14:44je l'ai emprunté à Montesquieu
14:45parce qu'en tirant un petit peu
14:47sur les dates,
14:49c'est le héros de l'esprit des lois,
14:50des lettres persanes.
14:54Voilà.
14:54On peut s'amuser avec ça.
14:56De la même manière,
14:57vers la fin,
14:59il y a un coup de théâtre
15:00où le héros passe
15:02à travers une fenêtre,
15:03etc.
15:04Je vous laisse le dire,
15:04pas moi.
15:07Ça,
15:07ça vient directement
15:08de
15:09Diamonds are Forever
15:12de Ian Fleming.
15:15Voilà.
15:15James Bond.
15:16James Bond.
15:17James Bond.
15:17Je vous ai dit
15:18qu'Hérero,
15:19c'était le James Bond
15:20de 1687.
15:22Sur cette idée,
15:23d'ailleurs,
15:23de l'espionnage,
15:23du renseignement,
15:25on voit chez vous,
15:25alors que c'est un monde trouble
15:26qui court entre loyauté
15:29et manipulation.
15:30Et là,
15:30quelle image du pouvoir
15:31vous proposez
15:32à travers Hérero ?
15:33Est-il un héros libre
15:34ou est-ce que c'est simplement
15:36un homme utile
15:37aux puissants ?
15:39Il a été mandaté
15:40par Louvois.
15:42C'est-à-dire,
15:43il est non seulement
15:44ministre de la guerre,
15:44ministre de l'intérieur,
15:45ministre du menu plaisir.
15:46C'est le grand ministre
15:49de Louis XIV
15:49à ce moment-là.
15:52Et pourquoi a-t-il été mandaté ?
15:55Il se trouve qu'il parle
15:56le turc, l'arabe,
15:58le persan.
16:00Il a voyagé par là-bas.
16:02Et puis,
16:02il est doué pour les langues.
16:03Vous savez,
16:03il y a des gens comme ça
16:04qui apprennent une langue
16:04en trois semaines.
16:06Et il a cette espèce
16:09de finesse.
16:10Il dit lui-même,
16:11vous savez,
16:12coudre la peau du renard
16:14sur celle du lion.
16:15Ce n'est pas en force
16:18ce qu'on fait de la diplomatie.
16:20C'est avec de l'adresse,
16:22avec des sous-entendus,
16:23les très grands ministres
16:25des affaires étrangères,
16:27Talleyrand, mettons.
16:29Alors, on va dire
16:29que Talleyrand,
16:30c'est une ordure, etc.
16:31Oui,
16:32mais s'il n'y avait pas eu Talleyrand,
16:33la France était occupée
16:35durablement en 1815.
16:38Les traités
16:38qu'il est arrivé à signer
16:40à ce moment-là
16:41ont laissé au pays
16:43une autonomie complète.
16:45Ce que, d'ailleurs,
16:46Louis XVIII a reconnu
16:47en célébrant Talleyrand
16:50qui avait survécu
16:52à tous les régimes,
16:53qui avait trahi
16:53tout le monde, etc.,
16:54mais qui était un type
16:55d'une intelligence remarquable.
16:57Et c'est ça qui compte.
16:59Talleyrand, voilà,
16:59France.
17:00Et à travers Herrero,
17:01c'est aussi une certaine idée
17:02de la France
17:03qui se dessine
17:04et qu'on devine.
17:05Une France
17:05qui se veut encore
17:06à l'époque cultive
17:07et exigeante,
17:09offensive.
17:10Ça, c'est un hommage
17:11que vous faites à la France.
17:12C'est un regret
17:13ou alors c'est un appel
17:15au réveil
17:15pour votre lecteur ?
17:16Alors, il y a un bouquin
17:18assez ancien
17:19d'un critique
17:20qui s'appelait Paul Hazard
17:21qui s'appelle
17:21La crise de la conscience européenne
17:231680-1720.
17:25Il montre comment
17:26le XVIIIe siècle,
17:28les Lumières,
17:29ont commencé
17:30bien avant,
17:31ont commencé
17:32sous Louis XIV.
17:33Des gens comme
17:34Fontenelle,
17:35Bell, etc.,
17:36sont des sujets
17:37de Louis XIV
17:38et ils ont ouvert
17:39les perspectives
17:41philosophiques,
17:43etc.,
17:43à Voltaire
17:45est né
17:46sous Louis XIV.
17:47Il faut bien voir ça.
17:49Si on oublie
17:50ce genre de choses,
17:52on passe à côté.
17:53Montesquieu
17:54est né
17:54sous Louis XIV.
17:55Il a pensé
17:56véritablement
17:56sous Louis XIV.
17:57C'est-à-dire
17:58qu'il n'y a pas
17:59le siècle de Louis XIV
18:01et puis après
18:02les Lumières,
18:03etc.,
18:03c'est interdépendant,
18:05c'est croisé,
18:06sont des choses
18:07qui se renouvellent
18:08en permanence.
18:09Alors oui,
18:10il y a quand même
18:11une raison
18:11pour prendre
18:12cette époque,
18:13c'est que
18:14je suis dans
18:15le regret absolu
18:17de constater
18:18qu'ils ont eu
18:21en l'espace
18:22d'une cinquantaine
18:22d'années
18:23une floraison
18:25de très très
18:25grands esprits
18:26absolument extraordinaires.
18:27D'ailleurs,
18:28l'Europe,
18:28de façon générale,
18:29a eu de très grands esprits
18:30et qu'actuellement,
18:31nous en manquons un peu.
18:33Le regret et la nostalgie.
18:34Voyez bien
18:34que dans cet ouvrage
18:35il y a ça aussi
18:36et Herrero,
18:37c'est un petit peu vous
18:38quand il rentre en France,
18:39il rentre à Marseille,
18:40chez vous.
18:41Il part d'ailleurs de Marseille
18:42mais c'est parce que
18:43les galères royales
18:44sont basées là.
18:46Mais il revient à Marseille,
18:47ce n'est pas obligatoire
18:47qu'il revienne à Marseille
18:48parce qu'il y a l'idée
18:49de déposer des personnes,
18:50etc.,
18:50passant sur l'ouvrage.
18:53Donc c'est chez vous.
18:53Oui, c'est chez moi.
18:55Puis ça me permettait
18:56en quelque sorte
18:56de raconter
18:58ce qu'a été cette ville
18:59à un certain moment.
19:01C'est un cloaque abject.
19:02Ça ne commence à émerger
19:06vraiment que lorsque Louis XIV
19:08détruit les anciennes murailles,
19:10en refait de nouvelles,
19:12assaini, etc.
19:14Bien.
19:15Et...
19:16qu'elles reviennent.
19:18Il faut.
19:19Il faut qu'elles reviennent.
19:21Et c'est en même temps,
19:23ça a été jusqu'au milieu
19:25du XXe siècle,
19:26ça a été la porte de l'Orient,
19:27Marseille.
19:28Tout le trafic de marchandises
19:31passait par là.
19:33Que ce soit sur l'Afrique du Nord,
19:35sur le Moyen-Orient, etc.
19:37Tout arrivait à Marseille.
19:39Voilà.
19:39Et les idées
19:40arrivaient à Marseille également.
19:43Vous savez,
19:43un nombre incroyable
19:44des écrivains, Casanova,
19:46par exemple,
19:47qui sont passés par Marseille,
19:48qui en laissent des descriptions
19:50extrêmement pittoresques.
19:52C'est une ville
19:53tout à fait foisonnante.
19:55Ce qu'elle a cessé d'être,
19:57parce qu'elle est actuellement
19:58entre les mains,
20:01finalement,
20:02de fondamentalistes religieux
20:04qui dictent à la mairie socialiste
20:07à peu près leur désidérata.
20:08Retour à cette actualité de 2025.
20:13Vous voyez que
20:13je n'ai pas besoin
20:14de vous forcer beaucoup
20:15pour essayer d'arriver
20:16à une autre époque.
20:19Et là encore,
20:19parce que votre roman,
20:21il résonne,
20:21mais le précédent aussi,
20:22d'ailleurs,
20:23très fortement,
20:24avec notre époque,
20:25il y a, bien sûr,
20:26le fanatisme
20:27sous toutes les formes,
20:28les fractures culturelles,
20:30la décadence des élites.
20:33En fait,
20:33est-ce que ce n'est pas
20:34à nouveau le moyen,
20:35le roman,
20:35pour vous,
20:36de poursuivre votre travail ?
20:38Ou de réveil ?
20:40Ou d'éveil ?
20:41T'es conscience ?
20:41On n'arrête pas.
20:42On est toujours le même.
20:43Qu'on écrive
20:44La Fabrique du Crétin
20:45ou qu'on écrive
20:46Les Nuits de Top Capi,
20:47on est toujours
20:48Jean-Paul Bréguéli.
20:49Est-ce que Jean-Paul Bréguéli
20:50n'utilise pas
20:51Les Nuits de Top Capi
20:52pour essayer
20:52de contourner l'obstacle
20:55qui est,
20:55je ne vais pas lire
20:56un livre politique
20:57ou doctrinal
20:58ou idéologique,
20:59mais par le roman historique,
21:00finalement,
21:00j'arrive à dire les choses
21:01et à faire comprendre ?
21:02Les deux matières
21:03les plus orphelines
21:05actuellement en classe,
21:06c'est le français
21:07et l'histoire.
21:08Bon,
21:09j'ai essayé
21:09de faire un roman historique
21:11parce que
21:12il y a encore
21:14chez beaucoup de Français
21:16le goût
21:17de l'histoire de France.
21:20Ça d'un côté.
21:20Et j'ai essayé
21:21de l'écrire
21:21le mieux possible
21:22parce qu'il y a
21:23chez beaucoup de lecteurs
21:24le goût
21:25de la phrase
21:26bien tournée,
21:28loin des éructations
21:29de Virginie Despentes.
21:31On ne va pas en faire
21:32un livre doctrinal
21:33pour autant.
21:33Ça reste un roman historique
21:35plein de romantissements.
21:35Avec beaucoup d'actions.
21:36Avec beaucoup de sensualité.
21:39On ne va pas dire
21:39la sexualité.
21:39C'est rare chez vous.
21:41La sensualité ?
21:42Non, la sexualité
21:42qu'il n'y en ait pas.
21:45C'est juste un passant.
21:46L'érotisme,
21:47ce n'est pas quelque chose
21:48que vous méconnaissez.
21:49C'est une question
21:50de dosage.
21:51C'est-à-dire que
21:52quand on fait
21:53un roman érotique,
21:54on fait un roman érotique.
21:55Quand on fait
21:56un roman historique,
21:57on en met finalement
21:58autant que ce qu'il y en a
21:59dans notre vie.
22:00C'est-à-dire que
22:01nous ne sommes pas
22:02des obsédés
22:03toute la journée.
22:03Vous voyez,
22:04nous avons d'autres
22:05points de vue.
22:07Le roman historique,
22:08c'est un roman
22:09d'évasion.
22:10Et comme,
22:11il faut prendre
22:11des mots
22:12dans leur sens pur,
22:13de quoi est-ce qu'on s'évade ?
22:14On s'évade
22:15d'un monde gris.
22:17Nous sommes dans un monde
22:18extrêmement pitoyable.
22:20Eh bien,
22:21j'offre au lecteur
22:22un monde extrêmement coloré.
22:23y compris dans la gamme
22:26des rouges.
22:28Enfin,
22:28le lecteur
22:29à la fin de l'ouvrage,
22:31comme moi d'ailleurs,
22:32aura une seule envie
22:33de savoir
22:33qui,
22:35quelle sera la suite ?
22:37Est-ce que
22:37Balthazar Herro
22:38reviendra ?
22:39Parce que
22:40on se dit
22:41que les trilogies
22:42c'est quelque chose
22:42d'assez naturel,
22:43vous voyez ?
22:44Ben oui.
22:45C'est la valse
22:46à trois temps.
22:46C'est la valse à trois temps,
22:48disons-le.
22:48Oui,
22:48alors,
22:49il y a un dernier tome
22:51que je suis en train d'écrire
22:53qui se passe 15 ans plus tard,
22:55en 1703,
22:57c'est-à-dire
22:57pendant la révolte
22:58des Camisards.
22:59D'accord.
22:59C'est-à-dire aussi
23:00pendant la,
23:02ce qu'on appelle
23:03la guerre
23:03de succession d'Espagne.
23:05C'est l'une des périodes
23:06les plus sombres
23:08des guerres de religion.
23:10C'est d'une violence
23:11absolument inouïe
23:13et dans les deux cas,
23:14dans les deux camps.
23:15Quand on lâche
23:16la bête humaine,
23:17la bête humaine
23:18se livre à des horreurs.
23:21Et Balthazar Herreau,
23:23bien sûr,
23:24sera là.
23:24Après tout,
23:24il est né
23:25à Pézenas.
23:28Il connaît le Midi
23:28sur le bout des doigts.
23:30Il sait même parler
23:31la langue du lieu.
23:33Il faut rappeler
23:33que dans le sud-sud-ouest,
23:36sud-est, sud-ouest,
23:37on parlait
23:37différentes formes
23:40d'Occitans,
23:41mais certainement pas
23:42le français,
23:42ou très rarement.
23:44Pourtant,
23:44Pézenas-Molière.
23:45Oui,
23:46Pézenas-Molière,
23:47mais Molière
23:48y était allé
23:49parce qu'il y avait
23:49la cour
23:50du prince de Conti,
23:52gouverneur du Languedoc,
23:53et c'était pour lui
23:54qu'il écrivait en français.
23:55Mais les gens
23:56qui travaillaient autour,
23:58eux,
23:58ne parlaient pas français
23:59ou très peu.
24:00D'ailleurs,
24:00très souvent,
24:01dans les comédies
24:01de départ de Molière,
24:03il a des personnages
24:04qui parlent
24:05d'une espèce
24:06de charabia,
24:09franco,
24:11limouveau,
24:12etc.,
24:13dont il s'amuse.
24:16Balthazar Herrero,
24:18troisième chapitre,
24:19troisième tome,
24:21plus désabusé,
24:22plus résistant.
24:24On a du mal
24:25à toujours évaluer
24:26cette part
24:27de désillusion,
24:29de regard éloigné
24:31sur le monde,
24:31et puis aussi
24:32de l'acteur
24:32qui, lui,
24:34fait l'histoire,
24:35fait l'action de l'histoire.
24:37Vous n'avez pas tranché ?
24:38Non, je ne suis pas tranché.
24:40Il sera là,
24:41il sera un personnage
24:42absolument essentiel.
24:44On y retrouvera
24:45un personnage
24:46qui arrive ici,
24:48qui s'appelle Gaspard,
24:49et que j'ai essayé,
24:50donc j'ai essayé
24:51de faire
24:51l'adjoint
24:53essentiel,
24:54d'ailleurs.
24:55Sans lui,
24:56l'histoire
24:57tournerait mal,
24:58quand même,
24:58tout point de vue.
25:00Bon,
25:00c'est une espèce
25:00de force de la nature,
25:02c'est berrerier
25:03pour Saint-Antonio,
25:04vous voyez,
25:05en quelque sorte.
25:06Du protestant,
25:07donc.
25:07protestant,
25:09par ailleurs,
25:09dont la sœur
25:10a été enfermée
25:12dans la tour de Constance
25:13avec mort,
25:14etc.
25:14Et il a une histoire
25:16lourde derrière lui,
25:17quand même.
25:18Et c'était le cas
25:19de tous les protestants
25:22qui n'avaient pas fui.
25:23Enfin,
25:23il faut voir,
25:24c'était une époque
25:25d'une sauragerie
25:27absolument extraordinaire.
25:28Bon,
25:29et je rappelle
25:29que ce qui amène
25:30le roi à composer
25:31avec les protestants,
25:33c'est le fait
25:34que les révoltes protestantes
25:36mobilisent
25:37près de 20 000 hommes,
25:37au moment où
25:39la guerre est ouverte
25:41sur le Rhin
25:42et où on a besoin
25:44de ces 20 000 hommes.
25:45Et on va chercher
25:46donc le maréchal de Villars
25:47qui va être
25:48chargé
25:50de négocier
25:52la paix.
25:52C'est-à-dire,
25:53plutôt que
25:53de continuer
25:54à pendre
25:55à rouer vif,
25:55etc.,
25:56ce qui ne fait
25:56qu'alimenter
25:57la subversion,
25:59il va acheter
26:00Jean Cavalier
26:01et démembrer
26:03en quelque sorte
26:03la révolte.
26:06– Donc,
26:06on retrouvera
26:07Balthazar
26:08Herrero,
26:10peut-être…
26:11Oui,
26:12et Gaspard,
26:13je ne vais pas donner
26:13les autres,
26:14j'ai cherché
26:14les autres noms,
26:15je les ai,
26:15mais après,
26:16si je les donne,
26:17ça va ouvrir,
26:17bien évidemment,
26:18des informations
26:19sur le louvrage,
26:19donc j'essaie d'éviter.
26:20– Il y a une femme
26:21qui arrive maintenant,
26:22qu'on retrouvera aussi,
26:24il y a eu des enfants
26:25qui sont nés,
26:27et on retrouvera
26:28le premier personnage,
26:32Pierre Domelas,
26:32qui était dans
26:33Soleil noir,
26:35parce qu'à un certain moment,
26:37les amitiés,
26:38même profondes,
26:40se heurtent
26:41à la réalité,
26:42à la terrible réalité
26:43des temps.
26:43– Bon,
26:44j'ai eu le plaisir
26:44de lire le deuxième ouvrage,
26:46donc j'aurai eu le plaisir
26:47d'attendre le troisième
26:48avec vous,
26:49mais en attendant,
26:49j'invite les lecteurs
26:51et les téléspectateurs
26:52à devenir lecteurs
26:53en achetant cet ouvrage
26:55« Les Nuits de Top Capi »,
26:56c'est sur le site tvl.fr,
26:58alors vraiment,
26:58c'est un ouvrage,
26:59alors,
27:00je vais dire ça,
27:01mais il ne faut pas le prendre
27:02de manière méprisante,
27:03mais un ouvrage
27:03à lire sur la plage,
27:05j'attends ces beaux livres
27:06historiques
27:06qui nous font changer d'air.
27:07– Oui,
27:07mais c'est pour ça
27:08que ça sort au mois de juin,
27:10c'est de façon à ce que,
27:11vous savez,
27:11au mois de juin,
27:12on se fait la pile de bouquins
27:13qu'on lira pendant l'été,
27:15et bien j'espère que
27:16beaucoup de gens,
27:18finalement,
27:19égayeront leurs coups de soleil
27:22et les orages du mois d'août
27:24en lisant les Nuits de Top Capi.
27:26– Voilà,
27:26avec le médecin du Roi Soleil.
27:27Merci Jean-Paul Brigadier.
27:28– Merci à vous.
27:28– Retour à Marseille.
27:29– Merci à vous.
27:29– Sous-titrage Société Radio-Canada
27:31– Sous-titrage Société Radio-Canada
27:31– Sous-titrage Société Radio-Canada
27:32– Sous-titrage Société Radio-Canada
27:32– Sous-titrage Société Radio-Canada
27:33– Sous-titrage Société Radio-Canada
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