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📌 Sommaire
📰 Le dossier du jour
Un scandale et des millions : l’arnaque de la chaîne 23 !
Didier Maïsto revient exclusivement pour nous sur le scandale de l’attribution de la chaîne de TNT numéro 23 en 2012 à Pascal Houzelot, le discutable propriétaire de Pink TV, "La chaîne Gay-friendly" qui diffusait en fait du porno homosexuel payant. Après seulement 2 ans et demi d’exploitation de la chaîne 23, lui ayant été attribuée gratuitement par le CSA, soit l’actuel ARCOM, il l’a revend pour plus de 70 millions d’euros. Une attribution opaque et une vente douteuse qui lui valent aujourd’hui d’être mis en examen pour trafic d’influence actif, escroquerie et abus de confiance.
📷 L’image de la semaine
Les piscines éclaboussées par l’insécurité
Incivilités, violences, évacuations d’individus par le PSIG (Peloton de surveillance et d'intervention de la Gendarmerie), fermetures… Les centres aquatiques sont littéralement débordés par l’insécurité qu’y font régner quelques racailles que les médias refusent de nommer.
💡 Les pastilles de l’info :
- Pour ARTE Junior, les bébés sont moches et chiants et c’est financé par vos impôts !
- Sandrine Rousseau bientôt de retour sur X ?
- Omar Sy, son chien et la SNCF : passagers ≠ stars, le deux poids deux mesures.
- Les cathos prennent le contrôle ? Décryptage d'une enquête Mediapart surréaliste.
- CRIF, Licra, SOS Racisme, plus d’argent public et plus de pouvoir pour censurer le net avec Aurore Bergé
🔴 Conclusion
🎙️ Portrait piquant : Mathieu Gallet, l'ancien patron de Radio France au microscope
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Pourquoi les bébés sont-ils moches ? | Tu mourras moins bête | SAISON 4 | ARTE - https://www.youtube.com/watch?v=ImS45MAHIHY
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Didier Maïsto revient exclusivement pour nous sur le scandale de l’attribution de la chaîne de TNT numéro 23 en 2012 à Pascal Houzelot, le discutable propriétaire de Pink TV, "La chaîne Gay-friendly" qui diffusait en fait du porno homosexuel payant. Après seulement 2 ans et demi d’exploitation de la chaîne 23, lui ayant été attribuée gratuitement par le CSA, soit l’actuel ARCOM, il l’a revend pour plus de 70 millions d’euros. Une attribution opaque et une vente douteuse qui lui valent aujourd’hui d’être mis en examen pour trafic d’influence actif, escroquerie et abus de confiance.
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Les piscines éclaboussées par l’insécurité
Incivilités, violences, évacuations d’individus par le PSIG (Peloton de surveillance et d'intervention de la Gendarmerie), fermetures… Les centres aquatiques sont littéralement débordés par l’insécurité qu’y font régner quelques racailles que les médias refusent de nommer.
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- Sandrine Rousseau bientôt de retour sur X ?
- Omar Sy, son chien et la SNCF : passagers ≠ stars, le deux poids deux mesures.
- Les cathos prennent le contrôle ? Décryptage d'une enquête Mediapart surréaliste.
- CRIF, Licra, SOS Racisme, plus d’argent public et plus de pouvoir pour censurer le net avec Aurore Bergé
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NewsTranscription
00:00Il reste un peu moins de deux semaines pour mettre TV Liberté à l'abri jusqu'à la prochaine attaque.
00:06Ces derniers jours, vous avez déjà été incroyablement nombreux à nous témoigner votre soutien.
00:11Mais la censure bancaire ordonnée par un pouvoir politique aux abois nous a asséné un coup dur.
00:16En nous privant de notre compte bancaire et donc d'une partie des soutiens mensuels que nous recevions,
00:21notre budget prévisionnel a été littéralement amputé.
00:25Aujourd'hui encore, l'équilibre n'est pas rétabli.
00:27Parmi vous, je le sais, certains souffrent aussi de cet extrême centre au pouvoir qui nous appauvrit.
00:34Mais d'autres attendent aussi un peu impassible, un changement qui ne viendra pas sans rien faire.
00:38Pour renverser la table, chacun doit, à sa mesure, se retrousser les manches.
00:44Et renverser la table, c'est avant tout éveiller les consciences.
00:47Mais nous ne pouvons pas continuer cette mission sans vous.
00:50Alors dès à présent, aidez TVL.
00:53Il n'y a pas de petits gestes, chacun d'entre vous peut changer notre destin.
00:57Et nous continuerons, nous, à faire beaucoup avec bien peu.
01:01Alors je compte sur vous.
01:02Sous-titrage Société Radio-Canada
01:07Bonjour à tous et bienvenue.
01:37– Bienvenue dans Immédiat, l'émission qui ose nommer les manipulations médiatiques.
01:42Bonjour Jean-Yves.
01:43– Bonjour Florian.
01:44– Jean-Yves, je voudrais commencer cette émission en m'excusant auprès des téléspectateurs
01:50parce que vous avez été nombreux à le remarquer.
01:53J'ai essayé de vous répondre au mieux d'ailleurs dans les commentaires juste en dessous.
01:57J'ai fait une erreur de montage dans Immédiat.
02:00À deux endroits et donc à deux reprises, il y a eu des petites coupures de son.
02:06C'est de ma faute.
02:07Impossible de faire les corrections ensuite une fois la vidéo postée sur YouTube,
02:11ni même de rajouter des sous-titres.
02:13Alors je vous prie bien platement de bien vouloir m'excuser pour cette petite erreur de ma part.
02:19Les extraits néanmoins, parce qu'il s'agissait d'extraits, sont disponibles sur mes comptes Twitter X, TikTok et Instagram.
02:30N'hésitez pas à vous abonner pour pouvoir suivre et regarder ce que vous avez manqué dans l'émission de la semaine dernière
02:36que vous avez bien soutenue d'ailleurs et je vous en remercie.
02:40Pour celle-ci, même programme, n'oubliez pas de cliquer sur le pouce en l'air, de laisser des commentaires.
02:46Cette fois-ci, j'espère qu'il n'y aura pas de problème de son.
02:49Et puis, bien sûr, vous pouvez la partager et vérifier si vous êtes bien abonné à la chaîne YouTube de TVL.
02:56Le programme Le Voici Jean-Yves, ce sont les scandales autour des millions
03:02qui ont navigué autour de la chaîne 23 du canal TNT.
03:09Et puis, on s'intéressera bien sûr aux piscines qui sont mouillées par l'insécurité, vous allez voir.
03:15On n'oubliera pas bien sûr le portrait piquant, comme d'habitude, qui sera consacré à Mathieu Gallet.
03:22Et puis, si vous êtes prêts, on y va.
03:24La scène vient de rouvrir à la baignade après 100 ans.
03:33Mais du côté des piscines, Jean-Yves, c'est le grand débordement.
03:37Vous avez un commentaire à faire sur ces petites images de Parisiens qui sont en train de patifoler dans la scène.
03:44– Voilà, c'est de l'image, c'est de l'image. Enfin, vous savez, il y a trois types de faits traités par les médias.
03:52Il y a les faits de société, il y a les faits divers et il y a les faits de diversion.
03:59Eh bien là, avec les baignades dans la scène, très provisoires d'ailleurs, on est dans le fait de diversion.
04:06– Absolument. Alors, diversion de quoi ? Diversion de d'autres types de baignades.
04:11Les baignades dans les piscines, les baignades dans les aquaparks, qui sont très compliquées en ce moment.
04:16Disons-le, on a le 13h de TF1, par exemple, qui titrait sur la piscine de Colmar, mais aussi celle de Strasbourg,
04:26en disant « incivilité, les piscines débordées ».
04:29Dans le reportage, il parle de jeunes, d'individus, d'enfants et d'incivilité.
04:34Et personne ne sait qui cause ces infissibilités.
04:38– Alors, disons le mot juste, perturbé par des racailles principalement issues de l'immigration.
04:47Voilà, c'est ça la réalité que les médias occultent, que les Français commencent à deviner
04:52et qui montre à quel point nous sommes loin du vivre ensemble, puisque c'est impossible.
05:00Les racailles rendent impossible la vie paisible, comme aller à la piscine quand il fait chaud.
05:08– Alors, les articles, toujours sur cette piscine de Colmar, sont assez édifiants.
05:12On a insultes et menaces sur des agents, actes inacceptables, vagues d'incivilité,
05:18agressions et incivilité qui se multiplient dans la piscine en Alsace.
05:21La réalité, quand même, à Colmar, ce sont 30 petits mineurs, petites racailles
05:27qui sont intervenues et qui ont dû être évacuées.
05:32Par exemple, la Lyon, ce n'est pas beaucoup mieux,
05:34parce que le PSIG a dû intervenir pour évacuer un centre aquatique,
05:39là aussi pour faire sortir une trentaine de jeunes violents, nous dit-on.
05:44Le Figaro fait tout un article, un peu sur ces agressions, ces émeutes,
05:50antitranquantes, piscines et parcs aquatiques sont contraints de fermer.
05:55Le petit chapeau de l'article, c'est le suivant.
05:58Une vague d'incivilité d'une ampleur inédite prend les municipalités de cours
06:02alors que les fortes chaleurs entraînent une surfréquentation de ces sites de loisirs.
06:07Ils reviennent bien sûr, en premier lieu, sur cet aquaparc dans la Sarthe
06:12qui a été ouvert 24 heures seulement et que le gérant a dû fermer
06:18suite à un déferlement de 200 à 300 personnes qui n'avaient pas payé leur billet.
06:23Racaille principalement issu des quartiers de l'immigration.
06:28J'en veux pour preuve d'ailleurs, Jean-Yves, que ce monsieur dit que c'était Bagdad.
06:33Bagdad.
06:34Voilà, Bagdad, le mot est lancé.
06:37Il faut noter que c'était un investissement de sa part de 165 000 euros
06:42qui est tombé à l'eau, c'est le cas de le dire.
06:46Il ne peut pas prendre plus d'agents de sécurité d'ailleurs pour surveiller ces piscines.
06:52Et est-ce réellement à lui de le faire ?
06:54C'est une véritable question.
06:56Au Wacken à Strasbourg, la piscine n'a rouvert qu'avec des horaires très adaptés
07:02puis avait été fermée.
07:03L'article du Figaro revient également sur la situation à Colmar, mais aussi à Haute-Pierre, à Strasbourg.
07:09On a également à Oberney des gendarmes qui ont dû intervenir pour là aussi évacuer certains individus de piscines.
07:19À Toulouse, la piscine carrément n'ouvrira pas.
07:22La piscine municipale n'ouvrira pas.
07:25Et on a des communes suisses, ça y est, qui ont décidé d'interdire l'entrée de leur piscine aux Français.
07:33Jean-Yves, c'est…
07:34Aux Français.
07:34Aux Français, voilà.
07:35Aux Français.
07:36C'est très intéressant, j'allais dire, personne ne dit.
07:39Qui sont les auteurs de ces incivilités qui rendent insupportable la vie aux Français, là, réellement ?
07:45Petite remarque, effectivement.
07:47Pendant très longtemps, la gendarmerie était organisée, qui couvrait les territoires, l'essentiel du territoire français, en fait,
07:54était organisée par brigade territoriale.
07:57Et il y avait un petit nombre d'agents, de gendarmes qui étaient suffisants pour maintenir l'ordre.
08:03Avec l'évolution, la racaïsation, la gendarmerie a été obligée de mettre en place des pelotons de surveillance et d'intervention,
08:12beaucoup plus nombreux, beaucoup mieux armés, en fait,
08:17et qui, en l'occurrence, sont intervenus simplement pour rétablir la paix dans des piscines.
08:25C'est ce qui était quand même tout à fait étonnant,
08:29et qui montre à la fois la dérive insécuritaire liée à la dérive migratoire.
08:35C'est absolument lunaire.
08:37Et je vous propose d'écouter également, pour conclure sur le sujet des piscines,
08:43le propos d'un maire suisse qui nous parle des piscines en Suisse.
08:48On l'écoute tout de suite.
08:49On a une vingtaine de personnes qui ont dû être exclues de la piscine de Port-en-Truy.
08:54Sur ces 20 personnes, il y a 17 personnes qui viennent de la France.
08:59J'ai envie de dire malheureusement, mais c'est vrai qu'il y a un phénomène important qu'on constate en France,
09:06c'est que vos piscines se ferment les unes après les autres par rapport à des problèmes d'incivilité.
09:11Et je crois que ce n'est pas à la ville de Port-en-Truy de prendre tous les problèmes d'incivilité
09:14que les politiques français n'arrivent pas à gérer.
09:17On fera le bilan au 31 août pour savoir si on lève ces mesures ou bien pas.
09:22Dans tous les cas, ce qui pour moi est important, c'est que les Brantrutins, les Jurassiens puissent profiter de cette infrastructure.
09:32C'est grâce à eux que cette infrastructure est présente.
09:35C'est eux qui la financent à travers leurs impôts.
09:38Je crois que là, il touche du doigt quelque chose d'essentiel, c'est-à-dire que beaucoup de ces structures sont municipales
09:43ou sont du moins au moins financées par les impôts des gens qui vivent sur place.
09:48– Oui, lui, il est protégé en quelque sorte par sa frontière parce qu'il peut dire
09:55« je ne veux pas des gens qui viennent d'ailleurs » et il prend le passeport.
09:59La vérité, c'est que ce n'est pas le passeport le problème.
10:02Je veux dire, une mère de famille française avec ses enfants qui vient à la piscine de Port-en-Truy
10:10ne poserait pas de problème.
10:12Une femme plus âgée qui viendrait se baigner ne poserait pas non plus de problème.
10:15Ce qui pose problème, c'est les racailles.
10:16Voilà, mais évidemment, ce pauvre mère de Port-en-Truy ne peut pas procéder à, on va dire, la sélection faciès.
10:25Ce serait absolument inenvisageable, inimaginable.
10:29Et donc, il utilise la seule chose qu'il a à sa disposition, c'est-à-dire le passeport,
10:34le passeport qui n'a plus beaucoup de sens aujourd'hui,
10:37puisque le fait d'avoir un passeport français ne garantit pas un comportement français traditionnel.
10:43Voilà la réalité.
10:44C'est très triste et c'est très humiliant pour la France.
10:46C'est très humiliant pour la France.
10:48On voit à quel point la racaillisation aboutit à une perte de liberté pour les Français et une perte de dignité à l'extérieur.
10:58Qui veut me donner des millions ?
11:04Ou encore le scandale de la chaîne 23 ?
11:08En 2011, Jean-Yves, le CSA, le Conseil supérieur de l'audiovisuel, qui est l'actuel Arcom,
11:15lance un appel à projet pour attribuer des fréquences TNT.
11:20Didier Maïsto, que l'on va voir intervenir dans ce sujet, chers téléspectateurs, postule à cet appel d'offres pour son groupe fiducial à l'époque.
11:33En même temps, un autre individu postule également.
11:37Il s'agit de Pascal Ouzlo, qui va nous intéresser plus particulièrement.
11:42Je vous propose d'écouter Didier Maïsto vous raconter comment est-ce que cet appel d'offres s'est déroulé.
11:48Donc je n'ai pas lâché l'affaire, parce que je m'étais rendu compte en ayant participé à cet appel d'offres, cet appel à candidature,
11:56ça remonte, c'était en octobre 2011, que tout était déjà pipé, tout était déjà fait d'avance,
12:04que les chaînes étaient distribuées et qu'ils avaient lancé, que le CSA ancêtre de l'Arcom avait lancé l'appel à candidature
12:12une fois qu'ils avaient découvert, enfin désigné plutôt les lauréats.
12:18Et donc je me suis dit, tiens, j'ai vu ça au bout de 15 jours, je vais jouer les candides,
12:22je vais faire comme si je ne comprenais pas.
12:24Et je suis allé au bout du processus, j'ai fait parler tout le monde, fait écrire tout le monde,
12:29parce que c'était vraiment une affaire d'État.
12:32Et je me dis, si l'État donne des fréquences comme ça, en faisant croire au public qu'on est dans une compétition loyale,
12:40c'est très grave.
12:41Ça, c'est le premier point.
12:42Le deuxième point, que ne fut pas ma surprise, quand j'ai vu Pascal Oslo,
12:50il avait déjà arnaqué, si j'ose dire, estroqué le CSA,
12:55puisqu'il avait eu une chaîne homosexuelle axée,
13:00qu'il devait faire une chaîne culturelle, on va dire, sur la communauté homosexuelle,
13:06dont il est un des représentants.
13:10Et en fait, cette chaîne n'a pas trouvé son modèle,
13:12et c'est devenu une chaîne à péage, pornographique, gay.
13:17Et donc, elle a pris l'eau de toutes parts.
13:20Alors, la chaîne de Pascal Oslo, dont Didier Maïsto parle, il s'agit de Pink TV,
13:25il n'invente rien, puisque la fiche Wikipédia de cette chaîne explique ceci.
13:32Deux heures d'émission en clair chaque jour,
13:35et le restant des programmes était du contenu pornographique.
13:39– Payant.
13:39– Payant, voilà.
13:43Ce qui est intéressant, c'est que, donc, pour accéder au canal TNT,
13:50Pascal Oslo, qui était omniprésent dans le système médiatique à cette époque,
13:56propose cette fois-ci une chaîne thématique, avec des programmes forts,
14:01axés sur la diversité des origines et des cultures.
14:05Donc, on est encore sur la promotion de la diversité.
14:08– Des minorités, voilà.
14:09– Des minorités.
14:10– Des minorités qui peuvent être culturelles, qui peuvent être religieuses,
14:14qui peuvent être ethniques, qui peuvent être sexuelles.
14:15Voilà.
14:16La promotion des minorités, c'est la grande thématique.
14:19– Le tout financé, d'ailleurs, est commercialisé par TF1 Publicité.
14:23Ce n'est pas inintéressant de le souligner.
14:26Et là, Jean-Yves, je laisse Didier Maïsto reprendre ses explications
14:31sur ce qu'il advient ensuite.
14:33– Ce monsieur, il a quand même convaincu le CSA en disant,
14:38il n'y aurait beaucoup à dire, mais je vais faire une chaîne axée sur la diversité,
14:43c'est-à-dire les Arabes, les Noirs, les handicapés, toutes les diversités,
14:48les différentes mœurs sexuelles.
14:51Et sur ma petite chaîne, je vais être le bon samaritain
14:56et je vais rétablir toutes les inégalités et lutter contre ça.
15:00Sur une chaîne de la TNT, on peut comprendre, et même le combattre,
15:04mais en tout cas, on peut comprendre que cet objectif soit transversal
15:08pour l'ensemble de l'audiovisuel français.
15:10On a un peu plus de mal à comprendre que cela soit le cas
15:13sur une petite chaîne de la TNT.
15:15Et où on a vraiment du mal à comprendre,
15:17après ce que je viens de dire sur les précédentes, on va dire, arnaques,
15:21quand même, escroquerie de ce monsieur, c'est qu'il a constitué
15:27une petite société, a posteriori d'ailleurs, ce qui était interdit,
15:33mais bon, mettons, de 11 000 euros.
15:3611 000 euros, c'était son capital.
15:38Et moi, j'avais un budget à l'époque, j'étais dans un grand groupe,
15:41on avait 100 millions d'euros, puisque le modèle d'une chaîne
15:46sur la TNT, dans la dernière salve des six chaînes de la TNT,
15:51en général, en règle générale, vous perdez 20 millions d'euros par an
15:55sur les cinq premières années avant d'amorcer la pompe,
15:58de trouver un modèle, etc.
16:00Donc 100 millions d'euros, c'est un minimum d'ailleurs,
16:03c'est ce qu'avaient budgétés TF1, M6,
16:05les différents groupes qui portaient les projets.
16:08Je me suis dit, il va vouloir revendre la chaîne.
16:12C'est pour ça qu'on lui a donné, parce que ce n'est pas possible
16:14qu'il l'exploite, il n'a pas l'argent, il n'a pas les reins pour ça.
16:17Donc il a forcément quelqu'un.
16:19Et je m'étais dit, au hasard, tiens, il va vendre à Alain Veil,
16:25qui va vendre à Drahi.
16:26Et effectivement, je devais avoir, je ne sais pas, le don de seconde vue.
16:30Tout le monde m'avait traité de je ne sais quoi, de complotiste, etc.
16:33Ça s'est exactement passé comme ça.
16:35Évidemment, je n'ai fait qu'une chose, mettre mes lunettes et regarder.
16:38Et effectivement, à cette enseigne, la convention qui avait été établie
16:46par deux personnes complices du Conseil supérieur de l'audiovisuel,
16:55lui avait fait une convention sur mesure où, au bout de deux ans et demi,
16:59il pouvait revendre la chaîne, ce qui est quand même extraordinaire.
17:03Il peut revendre au bout de deux ans et demi.
17:05– Oui, ce que Didier Maïsto ne précise pas dans cet extrait,
17:08c'est qu'il revend pour plus de 70 millions d'euros
17:11une chaîne qui lui a été pourtant confiée gratuitement.
17:15Ça pose évidemment des questions.
17:17Alors, beaucoup d'investigations ont été lancées suite à une plainte de Fille du Ciel
17:21qui a été menée d'ailleurs par Didier Maïsto,
17:23qui n'a pas lâché l'affaire à aucun moment.
17:26Et Pascal Ouzelot, là, a été mis en examen, enfin, en janvier.
17:33Jean-Yves, peut-être un commentaire avant de passer à un dernier extrait avec Didier Maïsto ?
17:38– Oui, alors peut-être un commentaire sur Maïsto.
17:40À l'époque, il travaillait pour Fiducial.
17:43Fiducial est un groupe de comptabilité qui est dirigé par M. Latouche,
17:51qui est un homme plutôt de droite, on va dire.
17:54C'est un milliardaire, puisqu'il a, je crois, un patrimoine autour de 2 milliards.
17:59Un milliardaire de droite qui est le patron de Sud Radio
18:03et qui, à cette époque-là, voulait investir dans l'audiovisuel.
18:08Et évidemment, la manœuvre est double dans l'affaire
18:11puisqu'on donne le canal à un copain qui va ensuite faire une magouille,
18:18on va y revenir, et en même temps, on élimine ce qui aurait pu être
18:25un groupe un peu plus dissident, on va dire.
18:29Un accès à la TNT à un groupe plus dissident, on l'élimine.
18:35Donc, on fait d'une pierre deux coups, en quelque sorte.
18:37– Alors, j'ai posé la question à Didier Maïsto.
18:41Je lui ai demandé pour lui si jamais il y avait une différence
18:44entre le CSA et l'ARCOM d'aujourd'hui pour une différence d'opacité
18:49autour de l'attribution des fréquences.
18:52Et vous allez voir sa réponse sans équivoque.
18:56– Aujourd'hui, ce sont des personnes morales dites indépendantes.
19:00Mais en réalité, quand j'avais écrit un certain nombre d'articles,
19:04pour dénoncer ce scandale, j'avais rencontré Patrick Buisson,
19:08puis à son âme, aujourd'hui.
19:09D'ailleurs, j'en avais fait quatre livres et peut-être 200 articles.
19:15J'avais dit, vous savez, monsieur le conseiller,
19:17puisque c'est lui qui donnait les chaînes avec Sarkozy à l'époque,
19:20on me dit qu'il y a des membres du CSA qui ont des velléités d'indépendance.
19:24Et il m'a dit, vous le savez, mon bon monsieur,
19:27quand le président de la République dit quelque chose,
19:29le président du CSA écoute et s'exécute.
19:33Donc, j'ai mis ça noir sur blanc,
19:35je n'ai jamais eu le moindre procès sur le sujet.
19:37Et donc, voilà, c'est-à-dire, évidemment,
19:40pour les fréquences d'une radio FM ou d'une radio associative
19:43qui sont renouvelées à Tourcoing,
19:45ce n'est pas le président de la République qui intervient.
19:47Mais pour les nominations, et on l'a vu avec Delphine Arnaud,
19:50en dépit du fait qu'elle a déjà fait deux mandats
19:53et qu'il fallait qu'elle fasse un demi-mandat,
19:57puisqu'ils avaient dans l'idée de faire cette fameuse holding
19:59qui, pour l'instant, ne voit pas le jour,
20:01qui verra sans doute jamais le jour.
20:03C'est le serpent de mer, ça fait 40 ans que j'entends ça.
20:07Il faut regrouper l'audiovisuel.
20:09De toute façon, ça ne change rien.
20:10Moi, je pense qu'il faut supprimer l'audiovisuel public,
20:13puisque de toute façon, c'est devenu quelque chose de commercial
20:16et de politique.
20:17Et l'urgence, ce n'est pas de financer des gens
20:20qui nous crachent dessus toute la journée.
20:22Donc, voilà, il n'y a pas d'indépendance.
20:27– Jean-Yves, là, on a un tableau qui est assez sombre.
20:31Comment est-ce qu'on peut se réapproprier nos médias
20:34face à toutes ces dérives du CSA et de l'ARCOM ?
20:37– D'abord, le CSA et l'ARCOM sont des autorités dits indépendantes.
20:40Et je redis ce que je dis toujours.
20:44On nomme dans ces autorités indépendantes des gens
20:48qui, tout au long de leur vie et de leur carrière,
20:52ont montré précisément leur dépendance.
20:56Voilà.
20:57Le président du CSA de l'époque est un ancien directeur de cabinet,
21:03premier ministre.
21:04C'est une profession tout à fait honorable.
21:05Mais c'est une profession dépendante.
21:08Voilà.
21:09Et donc, on nomme, soi-disant, à la tête d'autorités indépendantes,
21:14des gens qui sont sélectionnés par la souplesse de l'échine.
21:20Voilà.
21:21Et donc, effectivement, ils font ce qu'on leur dit.
21:24Et l'ARCOM fait cela.
21:26Alors, c'est quand même intéressant de voir cela.
21:33parce qu'on a la coalition des minorités
21:37servie par l'autorité soi-disant indépendante,
21:42elle-même protégée par le Conseil d'État
21:46qui obéit à la même logique de minorité, finalement.
21:50Pour Arte Junior, les bébés sont immatures, chiants et très moches.
21:59Et qui de mieux pour représenter ces propos très intéressants
22:04et pour illustrer ces bébés très moches
22:06que la figure de Jésus, Jésus réinterprété par ses cerveaux malades,
22:12je crois qu'on peut le dire.
22:13Je vous laisse voir par vous-même peut-être un extrait
22:15de cette ignoble petite vidéo.
22:17Faire naître le bébé humain
22:24quand son cerveau n'est pas encore trop gros.
22:27C'est pour ça qu'à la naissance,
22:29par rapport aux autres mammifères,
22:31le bébé humain semble à la ramasse.
22:33Et oui, qui dit immature, dit dépendant
22:37et donc méga chiant.
22:38À trois mois, il faut faire dans la litière vieille.
22:43Alors, pour être sûr qu'on comprenne bien la comparaison
22:46avec Nazareth Mag, etc., entre Jésus et ce petit bébé,
22:50il y a même à un moment une illustration d'un tableau de la nativité
22:53face à Jésus qui vient de naître, dessiné par Arte, du moins.
22:59Jean-Yves, vous avez peut-être déjà un commentaire à faire sur ce chef-d'œuvre.
23:04– Oui, alors, en dehors du mauvais goût,
23:07du mauvais goût de ce que vous nous avez montré,
23:11c'est aussi d'une stupidité sans nom.
23:14Parce que le bébé humain, il est fait pour déclencher
23:18le sentiment de protection, le sentiment d'affection.
23:22Qu'est-ce qu'on dit d'un bébé, naturellement ?
23:26C'est qu'il est mignon, voilà.
23:28Et s'il n'était pas mignon, il ne saurait pas protéger
23:31comme il est protégé.
23:32Donc, c'est d'une stupidité sans nom,
23:35y compris simplement sur le plan scientifique.
23:39Alors, cette stupidité sans nom,
23:41ce qui, pour toute autre religion que la religion catholique,
23:45serait considéré comme un blasphème.
23:46Allez les gars, faites ça sur Mahomet.
23:48Bon, eh bien, là, ça passe, financé par le service public.
23:55Arte, c'est le service public.
23:57C'est Nicolas qui paye.
23:59– Tout à fait.
23:59– Comme d'habitude.
24:00– Alors, chaque épisode de Tu mourras moins bête
24:04finit par, mais bon, tu mourras quand même.
24:08C'est un peu la synthèse, finalement,
24:10de tout ce qu'il ne faut pas faire voir à des enfants.
24:13C'est financé par Auvergne-Rhône-Alpes Cinéma également.
24:18Le Centre national du cinéma et de l'image animée
24:21qui est financé par la région, encore une fois,
24:25mais aussi par le département de la Drôme
24:27et aussi par l'agglo Valence-Romand.
24:31Donc, c'est notre argent.
24:32– Alors, ça mérite un petit commentaire
24:34parce que Arte, c'est le service public, c'est l'État.
24:38Auvergne-Rhône-Alpes, c'est le conseil régional.
24:41C'est donc encore Nicolas qui paye.
24:43Et l'agglo de Rome Valence-Romand, c'est aussi Nicolas qui paye.
24:51C'est le contribuable local, cette fois, et national,
24:53puisque les communes sont en fait financées par l'État.
24:56On précisera quand même qu'en l'occurrence,
25:00le patron d'Auvergne-Rhône-Alpes, c'est M. Wauquiez,
25:04où ça l'a été très longtemps.
25:06Et le patron de l'agglo de Valence, c'est aussi un LR,
25:14mais qui se croit obligé de financer tout ce que la gauche
25:20peut leur proposer de financer,
25:22parce qu'ils n'ont pas la colonne vertébrale
25:23pour savoir dire non à des choses qui ne sont pas acceptables.
25:28– Sandrine Rousseau est-elle bientôt de retour sur X ?
25:34Figurez-vous qu'elle a, non pas tweeté pour l'instant,
25:38mais elle a retweeté David Béliard
25:42après sa disparition de ce réseau le 20 janvier dernier
25:47grâce à HelloKitex.
25:48Un petit commentaire, Jean-Yves, peut-être ?
25:50– Reviens, reviens Sandrine, reviens Sandrine,
25:53reviens, tu nous mentes sur Twitter.
25:55Alors, une petite remarque, vous savez que la manip HelloKitex
25:59visait à permettre le transfert massif de comptes
26:03de Twitter vers BlueSky.
26:06– Le tout organisé par un pseudo-chercheur du CNRS
26:10avec l'argent public, c'est encore Nicolas qui a payé.
26:14Mais alors, c'est un bide, parce qu'aujourd'hui,
26:17Twitter a 500 millions d'utilisateurs
26:21et BlueSky qui a bénéficié de toute cette promotion
26:25et de toute cette promotion avec l'argent public
26:28est à 30 millions, je parle là des chiffres
26:31à l'échelle mondiale, évidemment.
26:33Donc, BlueSky, c'est l'entre-soi gauchiste,
26:37mais ça ne fait pas tant recettes que cela.
26:40– Mastodon, il y a de moins en moins de postes,
26:43je m'astreins à y aller régulièrement
26:44et ce n'est guère fourni, c'est le moins qu'on puisse dire.
26:47Qui pointe le bout de son nez revient nous régaler,
26:50revient Sandrine.
26:53– Omar Sy, son chien, la SNCF.
26:56Non, ce n'est pas le début d'une blague,
26:58mais c'est bien un running gag.
27:00En revanche, de la part d'Omar Sy et de son chien,
27:03il faut le préciser, son chien, c'est un staff américain.
27:08Selon Valeurs Actuelles, figurez-vous que Omar Sy aurait
27:11encore une fois refusé de museler son chien en Gare de Lyon.
27:16Des allégations qui ont été démenties fermement
27:19par la SNCF cette fois-ci,
27:21mais que le média Valeurs a bien maintenu en mai dernier.
27:27C'est pour ça que je parlais de running gag.
27:29Il y avait déjà eu une altercation avec l'acteur
27:32face aux agents de la SNCF.
27:34– On appelle ça le comique de répétition.
27:36Floriane, si vous permettez.
27:38– En français, ce n'est pas faux.
27:40Et à l'époque, il y avait eu des accusations d'outrage et de menace
27:43et les agents concernés avaient même déposé une plainte.
27:47Cette fois-ci, la SNCF prend le parti
27:50de défendre cet acteur décidément intouchable.
27:54– Intouchable.
27:57Alors, c'est assez amusant parce que la SNCF
28:00ne dément pas vraiment ce que dit Valeurs Actuelles.
28:02La SNCF dit, le chien, le chien staff appartient à une race dangereuse,
28:07le chien était muselé dans les wagons.
28:13– Il y a des races plus dangereuses que d'autres, chez les chiens en tout cas.
28:17Et le chien était muselé dans le train.
28:23Mais ce qu'a dit Valeurs Actuelles, c'est qu'il y a eu un incident
28:27avec les agents de contrôle sur le quai de la gare.
28:30Donc la SNCF ne dément pas vraiment, elle dévie.
28:35C'est une info de diversion.
28:37– Les cathos prennent le contrôle.
28:43Il y a l'antrisme des frères musulmans qui agite en ce moment l'actualité.
28:48Mais selon l'UMA, les cathos sont en train de prendre le contrôle.
28:53Moi, j'ai plutôt tendance à parler de sortisme pour les catholiques
28:59puisqu'on a vu les dernières réformes, bien sûr,
29:02l'avortement qui est constitutionnalisé, la loi euthanasie, le mariage pour tous.
29:07Mais non, l'UMA maintient…
29:08– La PMA, la GPA en arrivant.
29:11– La PMA, la GPA en arrivant, naturellement.
29:12Edoui Plenel a mené l'enquête grâce aux archives personnelles
29:17de l'ex-conseiller de Nicolas Sarkozy, M. Patrick Buisson.
29:21On se demande comment est-ce qu'ils les ont obtenus, mais c'est ainsi.
29:24Et donc il y avait visiblement une stratégie d'antrisme
29:27des courants catholiques les plus traditionnalistes
29:30au cœur des puissances publiques.
29:32Et son succès, nous dit même Edoui Plenel.
29:36De qui se moque-t-on là, Jean-Yves ?
29:38– Il y a peut-être eu des tentatives,
29:40mais l'évolution générale de la société va exactement l'opposer
29:45sous la puissance des lobbies d'extrême-gauche,
29:50des minorités d'extrême-gauche,
29:51dont M. Plenel est le parfait représentant et le porteur.
29:57Voilà. Et donc c'est très habile de sa part.
29:59Là aussi, c'est de l'info de diversion.
30:02On désigne…
30:04– Cachez-moi ce qu'il ne faudrait pas vraiment remarquer,
30:07c'est-à-dire l'antrisme des frères musulmans,
30:09qui pourtant provoque un conseil de défense
30:12la semaine prochaine avec Emmanuel Macron.
30:16– CRIF, LICRA, SOS Racisme, Centre LGBTI+,
30:25Aurore Berger vient d'annoncer plus de subventions
30:29et plus de pouvoirs à une coalition d'associations,
30:34dont celle que je viens de citer,
30:36qui seront chargées de surveiller le net
30:39et qui auront surtout, comment est-ce qu'elle dit,
30:42un lien direct avec l'ARCOM,
30:45des associations qui, elles le rappellent,
30:47mais on le sait bien ici et dans l'immédiat,
30:50qui sont déjà aidées financièrement,
30:52mais qui vont l'être encore plus
30:54pour être dédiées à la lutte contre la haine en ligne.
30:59Et Mme Berger qui nous dit,
31:01c'est un enjeu démocratique majeur,
31:03un enjeu de santé publique pour nos enfants
31:06et pour nos adolescents, Jean-Yves,
31:08là vous avez un commentaire bien sûr
31:09sur ces liens privilégiés encore une fois
31:11du pouvoir.
31:12– Alors, vous avez un certain nombre
31:13d'associations nuisibles
31:15qui sont des associations immigrationnistes,
31:19LGBT, soi-disant antiracistes,
31:24comme le CRIF, la LICRA, SOS Raciste,
31:26les centres LGBT+, etc.
31:28Des associations nuisibles
31:30qui sont massivement subventionnées.
31:32C'est encore Nicolas qui paye.
31:33et qui, avec ces subventions,
31:36vont recruter des délateurs
31:39qui vont faire des délations
31:41à l'ARCOM,
31:43qui ensuite procédera
31:45à des intimidations
31:49et des censures.
31:50Alors, c'est vrai,
31:51c'est possible qu'il y ait
31:52des dérapages sur un certain nombre
31:55de médias, médias en un,
31:56partout, les réseaux sociaux,
31:58c'est infini.
31:58Simplement, là,
32:00on braque le projecteur
32:02sur un certain nombre de médias,
32:04sur un certain nombre de réseaux,
32:05sur un certain nombre de sujets,
32:08et on ne regarde pas ailleurs,
32:09puisque, effectivement,
32:11à partir du moment
32:12où il y a des gens
32:12qui vont être payés
32:13pour signaler,
32:15c'est-à-dire faire de la délation,
32:19ils vont forcément trouver des choses.
32:20Et donc, l'ARCOM pourra dire
32:24il y a vraiment des choses problématiques
32:26sur tel ou tel média
32:27et ça justifiera
32:28telle ou telle censure
32:30qui sera ensuite validée
32:32si elle est contestée
32:33par le Conseil d'État.
32:35C'est exactement ce qui est arrivé
32:37avec C8
32:39et avec les alertes sur ces news.
32:42On dénonce,
32:43l'ARCOM condamne,
32:45l'ARCOM censure
32:46et le Conseil d'État applaudit.
32:48C'est la même logique
32:50de petites minorités
32:51qui imposent leur dictature
32:53à la majorité
32:54et qui font payer Nicolas.
32:56C'est un peu l'ubérisation
32:57de l'ARCOM, d'ailleurs,
32:58parce que c'était une de ses missions,
33:00a priori,
33:00la surveillance du net.
33:01Oui, absolument,
33:02vous avez tout à fait raison.
33:03Et puis, ça fausse ses comptes,
33:05puisque l'ARCOM va vous dire
33:06j'ai un budget de 50 millions.
33:08Oui, plus toutes les subventions
33:11données à toutes ces associations
33:13nuisibles
33:14qui travaillent en partie
33:18pour l'ARCOM, oui.
33:23Et voilà,
33:24on arrive à la fin
33:25de cet épisode d'Immédiat.
33:27Merci à tous
33:28de nous avoir suivis.
33:29Vous avez rendez-vous,
33:30bien sûr,
33:31la semaine prochaine.
33:32On ne se quitte pas
33:33sans annoncer
33:34le portrait piquant
33:35à nos téléspectateurs,
33:37Jean-Yves,
33:38le portrait piquant
33:39qui sera consacré
33:40à Mathieu Gallet,
33:42un personnage,
33:43vous allez voir,
33:44intéressant.
33:45On a d'ailleurs dit
33:45dans les médias
33:46pendant un temps
33:47qu'il était peut-être
33:48l'amant d'Emmanuel Macron.
33:50Vous allez voir,
33:50il y a beaucoup de choses
33:51à découvrir autour de cet homme
33:53qui gravite dans les médias.
33:54En tout cas,
33:55il a été directeur
33:56pendant un certain temps
33:57de la radio publique.
34:00Voilà.
34:02Si le programme vous a plu
34:04avant de passer
34:05au portrait piquant,
34:06n'oubliez pas,
34:07je vous le rappelle
34:08une dernière fois,
34:09de cliquer sur le pouce en l'air.
34:10Vous pouvez également
34:10laisser un commentaire
34:11juste en dessous.
34:12tous les liens nécessaires
34:14pour cette émission
34:15se trouvent
34:16dans le descriptif.
34:18D'ici là,
34:19je vous dis
34:19à très vite
34:20et portez-vous bien.
34:24Mathieu Gallet
34:25n'est pas journaliste,
34:27mais son parcours
34:28dans l'univers médiatique
34:30mérite bien
34:30un portrait.
34:31Mathieu Gallet
34:32est né
34:32en 1977
34:34à Villeneuve-sur-Lotte,
34:37étude à l'IOP
34:38de Bordeaux,
34:39puis en économie
34:40à Paris.
34:41Début professionnel
34:42chez les disques
34:43Erato,
34:44un passage rapide
34:45au groupe Canal.
34:47Sa carrière
34:48démarre en 2006
34:49quand il intègre
34:50un cabinet ministériel.
34:52Devenu le conseiller
34:53de Frédéric Mitterrand
34:54et favorisé
34:56dans son ascension
34:56par le neveu
34:57de l'ancien président,
34:59il prend la tête
35:00de l'INA
35:01en 2010
35:02à 33 ans.
35:04En 2014,
35:05le CSA
35:06de l'époque
35:07le choisit
35:08à la tête
35:09de Radio France.
35:10son bilan
35:10est plutôt flatteur.
35:12Il aura géré
35:13la plus longue grève
35:14de l'institution
35:15depuis mai 68
35:17et son groupe
35:18enregistrera
35:19un record
35:20avec plus de 27%
35:22d'audience
35:23cumulée.
35:24En 2018,
35:25un an plus tard,
35:26il est jugé
35:27dans une affaire
35:28de favoritisme
35:29à l'INA.
35:30Il est relaxé
35:31en appel
35:32mais il est révoqué
35:34quand même
35:34de son mandat
35:35à Radio France
35:36par le CSA
35:37avant la fin
35:38de son mandat.
35:39Meurtri,
35:40il rebondit
35:41dans le secteur privé
35:42en créant Magellan,
35:44une application
35:45de podcast
35:45avec l'appui
35:46financier
35:47de Xavier Agniel.
35:49Magellan
35:49sera racheté
35:50en 2022
35:51par l'agence
35:52ETX Studio.
35:54Début 2024,
35:56coup de tonnerre.
35:57Il succède
35:58à André Lévilang
36:00dans ses fonctions
36:01de président
36:01de conseil
36:02de surveillance
36:03des Echos.
36:04Le titre,
36:05le titre n'a plus
36:06de directeur
36:07de la rédaction.
36:08Jugé trop proche
36:10des journalistes,
36:11Lévilang
36:12est prié
36:12de se démettre
36:13de ses fonctions.
36:14Et Galet
36:15apparaît
36:16comme l'homme
36:16providentiel
36:18susceptible
36:19de concilier
36:20à la fois
36:20les intérêts
36:21de la rédaction
36:22et de la famille
36:23Arnault.
36:24Le nom
36:25de Christophe
36:26Jacobizine
36:27est proposé
36:27par Mathieu Galet
36:28et validé.
36:30Mathieu Galet
36:30se voit prêter
36:31une liaison
36:32avec Emmanuel Macron
36:33dès l'accession
36:35de ce dernier
36:35au ministère
36:36des Finances.
36:37Il estimera
36:38que cette rumeur
36:39est au moins
36:40en partie
36:41à l'origine
36:42des déboires
36:43dont il souffrira.
36:44Je cite
36:45« Mon éviction
36:47donnait enfin
36:47l'occasion tangible
36:49de tuer la rumeur
36:50qui m'avait attribué
36:51une relation intime
36:53avec le nouveau
36:54président de la République. »
36:56Selon lui,
36:57l'origine
36:57de cette rumeur
36:58est à mettre
36:59sur le compte
37:00d'une stratégie
37:01du camp socialiste.
37:03Emmanuel Macron
37:04lui-même
37:04commentera l'affaire
37:06sur Télé Loisirs
37:07le 7 mai 2022.
37:09Je cite
37:10« Pour mettre
37:11les pieds dans le plat,
37:12si dans les dîners
37:13en ville,
37:14si dans les boucles
37:15de mail,
37:16on vous dit
37:16que j'ai une double vie
37:17avec Mathieu Galet
37:19ou qui que ce soit
37:20d'autre,
37:21c'est mon hologramme
37:23qui soudain
37:23m'a échappé
37:24mais ça ne peut pas
37:26être moi. »
37:27Fin de citation.
37:28Sur le plan politique,
37:29il déclare
37:30dans son livre
37:31« Jeux de pouvoir »
37:32je cite
37:33« Mes grands-parents
37:34des deux côtés
37:35votaient à gauche
37:36et ma mère
37:37est restée
37:38mitterrandolâtre. »
37:40Mon père,
37:40il est de cette gauche
37:42radicale,
37:43socialiste,
37:44modérée,
37:45propre à notre
37:45sud-ouest natal.
37:47Pour ma part,
37:48arrivé à Paris,
37:49j'avais fréquenté
37:50la section
37:50socialiste,
37:51bien sûr,
37:52du deuxième arrondissement.
37:54Fin de citation.
37:54Mais il votera Sarkozy
37:56en 2007.
37:58Un peu de Jospin,
38:00un peu de Sarkozy,
38:01Mathieu Galet
38:02est bien l'enfant
38:03de son siècle.
38:03Sarkozy
38:05Sarkozy
38:06Sarkozy
38:07Sarkozy
38:08Sarkozy
38:09Sarkozy
38:10Sarkozy
38:11Sarkozy
38:12Sarkozy
38:13Sarkozy
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