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  • 19/06/2025
🔴 Cette semaine, Jean-Yves Le Gallou et Floriane Jeannin décryptent sans concession la manipulation médiatique et la censure croissante qui menacent nos libertés fondamentales.

📌 Sommaire
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📷 L’image de la semaine : "Sommes-nous tous racistes ?"

Le programme que France 2 veut vous faire avaler pour vous culpabiliser ! Dans cette émission, le service public recréé des expériences sociologiques parfois biaisées pour montrer que le racisme et les préjugés font partie de notre vie quotidienne. Le but quasi avoué : culpabiliser les Français et rééduquer leur cerveau pour les rendre plus tolérants et casser leurs instincts naturels. L’illustration même que la science est parfois au service d’une instrumentalisation idéologique.


📰 Le dossier du jour : Internet glisse vers la zone de non droit !

Entre Emmanuel Macron qui souhaite interdire les réseaux sociaux au moins de 15 ans, le gouvernement qui surveille attentivement toutes les plateformes grâce à une entreprise étrangère, un des directeurs de YouTube qui assume de censurer les contenus qu'il juge “nuisibles”, le RN qui surveille les groupes Facebook de ses propres élus, Pavel Durov qui appel à défendre la liberté d'expression… Pas de doute, la liberté sur internet, c’était mieux avant !


💡 Les pastilles de l’info :

- Grooming Gangs : Enfin une enquête sur le scandale pédocriminel britannique !
- Macron et Meloni au G7
- Cerfia racheté par Stérin, Matthieu Pigasse monte au créneau : la paille et la poutre !
- Rachida Dati vs France Télévisions : la guerre est déclarée
- Salon du Bourget : Bayrou coincé dans le Rafale


🎙️ Portrait piquant : Patrick Cohen, le journaliste devenu symbole du conformisme !


🔗 Liens utiles :
Extraits exclusifs de l'émission de France 2 : Vidéo 1 - Vidéo 2
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Transcription
00:00Ils nous attaquent et en vérité mettent directement en jeu notre existence.
00:05Avant de vous laisser retrouver vos programmes, je veux encore vous dire à titre d'exemple que si 1% des téléspectateurs qui ont regardé nos émissions de fin de semaine donnaient chacun 120 euros, nous serions sauvés, totalement libérés.
00:19Oui, TVL peut renaître plus forte, c'est vous seul qui décidez. Alors mobilisez-vous et mobilisez vos amis, vite.
00:30Sous-titrage Société Radio-Canada
01:00Bonjour à tous et bienvenue dans e-médias, l'émission qui revient sur ce que les autres médias ne vous disent pas.
01:06Bonjour Jean-Yves.
01:07Bonjour Floriane.
01:08Je vois que vous avez un beau polo aujourd'hui et je crois savoir qu'il s'agit d'un polo de la marque Aper.
01:13Oui, voilà, je suis un homme sandwich, je fais la promotion et j'assume la promotion du polo de marque Aper, c'est une marque identitaire, c'est une marque patriote, qui fait des produits qui sont assez beaux, qui sont faits en France ou en Europe et qui a comme slogan le sanglier, ce qui est quand même très gaulois, très européen.
01:34Voilà, c'est un joli délai.
01:36Donc, je vous recommande la marque Aper.
01:38J'ai vérifié la qualité, chers téléspectateurs, vraiment, allez-y, les yeux fermés.
01:43Moi, je ne peux pas encore parce qu'il n'y a pas de produit pour les femmes.
01:46Le programme de notre émission cette semaine, eh bien, nous commencerons bien sûr avec l'analyse de l'émission de France 2 pour sa soirée spéciale antiraciste.
01:56Sommes-nous tous racistes ? Bon, je vais vous spoiler, vous divulgacher ce reportage. La réponse, c'est plutôt oui.
02:05Vous êtes raciste.
02:07Oui, vous êtes raciste.
02:08Vous êtes raciste, c'est très mal.
02:09Voilà, c'est très mal.
02:10C'est très mal.
02:11On continuera cette émission avec un petit point sur Internet, les réseaux sociaux et vous allez voir qu'on est en train de passer de la liberté au contrôle total.
02:22On n'oubliera pas, bien sûr, les pastilles de l'information et le portrait piquant de cette semaine qui sera consacré à Patrick Cohen.
02:29Il s'agit d'une rediffusion.
02:31Chers téléspectateurs, si vous êtes prêts, eh bien, on va pouvoir y aller.
02:39Sommes-nous tous racistes ? C'est le programme que France 2 a voulu vous faire avaler.
02:45Il y a eu 1,9 million de téléspectateurs, Jean-Yves, pour assister à cette soirée spéciale.
02:52C'est un petit peu plus qu'Emmanuel Macron à la télé la semaine dernière, mais ce n'est pas non plus énorme pour le créneau.
03:01Alors, l'émission était à 21h10 avec 1h11 d'émission en tout, réalisée surtout avec beaucoup de moyens.
03:08Je vous propose de regarder la bande-annonce et je vous laisse faire un petit commentaire.
03:1210% de part de marché sur cette tranche horaire pour France 2, ce n'est pas génial.
03:17À peine plus qu'une émission de la 5 sur l'arthrose, donc vous voyez, ça relativise les choses.
03:24Ce n'est pas non plus énorme et surtout qu'il y avait eu, malgré tout, une bonne communication au préalable dans Télérama qui parlait de la bonne question d'une émission saisissante sur France 2.
03:35Enfin, ils avaient eu tout le service de communication au préalable.
03:37On regarde un petit peu la bande-annonce de cette émission.
03:41Sommes-nous tous racistes ?
03:44Une soirée inédite présentée par Marie Drucker et Jamy Gourmeau.
03:48Vous êtes prêts pour vivre une belle expérience ?
03:50Découvrez comment le racisme peut s'immiscer en nous de façon inconsciente.
03:54Nos préjugés sont capables de nous faire voir des choses qui n'existent pas.
03:58Un dispositif d'envergure avec 50 volontaires sous l'œil avisé de Lucien Jean-Baptiste.
04:03Je ne sais pas ce qui m'attend.
04:04Préparez-vous à découvrir une part inexplorée de notre cerveau.
04:07Toutes ces expériences s'appuient sur des études scientifiques parfaitement documentées.
04:11Le tout avec l'analyse du psychosociologue Sylvain Delouvet.
04:15Oh le bordel ! Mais vous êtes fous !
04:18Sommes-nous tous racistes ? Une expérience stupéfiante.
04:21Le 17 juin à 21h10 sur France.tv.
04:24Alors il faut noter, Jean-Yves, que c'est une émission contre le racisme
04:27produite par le fils de Patrick Poivre d'Arvor
04:31qui est présentée par la fille de Drucker.
04:35– Ce qui prouve que les lignées existent.
04:38– Oui, surtout dans le journalisme.
04:40– Surtout dans le journalisme.
04:41– La lignée du Hamel, pour ne pas les citer.
04:43– La lignée du Hamel, la lignée de Poivre d'Arvor, la lignée de Drucker.
04:48– Des gens qui sont d'ailleurs très familiers, je pense,
04:50de l'angoisse quotidienne qu'on peut vivre dans les RER
04:53ou dans les zones d'éducation prioritaire, dans les HLM.
04:58Enfin voilà, ils connaissent bien tout ça.
05:01Une petite définition peut-être du racisme si on s'intéresse à la définition donnée par le Larousse.
05:06« Idéologie fondée sur la croyance qu'il existe une hiérarchie entre les groupes humains,
05:11attitude d'hostilité systématique à l'égard d'une catégorie déterminée de personnes. »
05:17– Alors je crois qu'il y a une ambiguïté parce que c'est une chose de considérer
05:21qu'il y a des différences entre les groupes humains et une autre que de les hiérarchiser
05:27et encore une autre que d'avoir une hostilité pour tel ou tel groupe humain.
05:31Le fait de considérer qu'il y a des différences entre les groupes humains
05:34et qu'on puisse avoir davantage définité pour le groupe humain auquel on appartient,
05:39c'est naturel et ça ne devrait pas être culpabilisé.
05:42– Tout à fait. Alors peut-être un premier point sur la première expérience.
05:48Il s'agissait de deux chaises qui étaient libres autour de deux hommes,
05:53un homme blanc, un homme noir, les deux habillés de la même façon,
05:56costume, cravate, dans une salle d'attente.
05:59Et l'idée c'était de constater où est-ce qu'allaient s'asseoir les participants à l'expérience.
06:05On regarde quelques images très rapidement.
06:07– C'est bon, on vous attend.
06:08– Tout est en place, notre première expérience peut commencer.
06:12– Je vous laisse vous asseoir et répondre au petit questionnaire.
06:25– Bonjour.
06:28– Je vous laisse vous asseoir et répondre au petit questionnaire.
06:31– Sur une des voulues, je t'ai.
06:33– Bonjour.
06:34– Bonjour.
06:34– Jean-Yves, ce qu'il faut souligner dans cette première expérience,
06:42c'est la toute première qu'on voit, c'est que la production ne montre aucune personne étrangère
06:48rentrant dans cette salle.
06:49Donc on ne voit que des blancs qui vont s'asseoir à côté de la personne blanche,
06:54sauf un individu qui va s'asseoir à côté de l'individu noir.
06:58Par ailleurs, je crois qu'il faut souligner aussi que les hommes, je le rappelle, sont en costume, sont calmes.
07:05Et c'est un détail qui a son importance parce que parfois, quand on doit choisir,
07:09ça peut être des choix plus problématiques.
07:12Je pense que personne ne va s'asseoir à côté d'un clochard, typiquement, dans les transports en commun.
07:16Quand bien même on serait un bisounours, le nez nous chatouillerait un petit peu,
07:21l'odeur de bière n'est pas très agréable.
07:23D'ailleurs, mesdames, je pense que, chères téléspectatrices, vous le savez aussi bien que moi,
07:29quand on a l'intention de traverser et de changer de trottoir,
07:34on regarde toujours qui il y a sur le trottoir d'en face, bien sûr,
07:37parce que de temps en temps, ne pas traverser peut nous sauver la vie.
07:39Ou traverser, au contraire, peut nous sauver la vie,
07:42pour éviter de passer devant un groupe d'individus.
07:44Je pense qu'il est naturel, Jean-Yves, d'aller vers ce qui nous ressemble.
07:47Il est naturel d'avoir des affinités, d'ailleurs.
07:49Si vous voyez des réceptions ou des soirées, tout à fait normalement,
07:53les gens ont tendance à se retrouver par sexe,
07:57sauf dans la partie dansante où là, on est plutôt autrement au mélange.
08:02Les femmes ont plutôt tendance à parler avec les femmes,
08:05les hommes avec les hommes.
08:06On se retrouve par âge aussi.
08:08Les jeunes ont tendance à parler aux jeunes.
08:10Les vieux ont tendance à parler aux vieux.
08:12On se retrouve par origine, on se retrouve par langue,
08:15parce que c'est plus confortable.
08:16Ce sont des réactions affinitaires qui sont naturelles
08:20et qu'il est insupportable de vouloir culpabiliser.
08:23Enfin, qu'on culpabilise uniquement, en l'occurrence, pour les Blancs,
08:28puisque les autres, on ne les culpabilise pas,
08:31s'ils se retrouvent entre eux, ce qui est aussi naturel.
08:34Les Noirs sont très communautaires, les Juifs sont très communautaires,
08:36les Arabes sont très communautaires.
08:37Mais c'est normal d'être communautaire.
08:38Il n'y a que les Blancs qui n'ont pas le droit d'être communautaire.
08:39C'est très communautaire.
08:40C'est quand même assez étonnant, effectivement.
08:42La deuxième expérience, elle va nous intéresser aussi, Jean-Yves,
08:46c'est qu'on demande aux participants quelle peine de prison ils donneraient pour un homme.
08:52On demande à la moitié des participants pour un homme.
08:55On leur montre la photo que vous voyez, un homme blanc, caucasien,
09:01et à l'autre moitié de participants,
09:03parce qu'on ne leur montre pas les deux photos à la suite,
09:05l'autre moitié des participants, donc les 25 autres,
09:08doivent donner une peine de prison pour l'autre homme,
09:11qui a un type plutôt maghrébin.
09:13Eh bien, la production nous dit ceci,
09:15les peines qui sont données à l'homme maghrébin
09:18sont en moyenne bien plus élevées que les peines qui sont données à l'homme blanc.
09:24Et là, le réalisateur et le comédien Lucien Jean-Baptiste,
09:30eh bien, il nous demande absolument de déconstruire les clichés qui sont dans nos cerveaux.
09:35Il nous explique qu'on est conditionné par les films, par la société.
09:40Alors, il y a peut-être un point qu'il faudrait aborder, Jean-Yves,
09:43et c'est un point historique.
09:45Historiquement, je pense que la gradation des peines a toujours été plus élevée
09:49vis-à-vis des étrangers en France ou dans le royaume franc.
09:53Et c'est normal, parce qu'on n'est pas une société seulement de droits,
09:56on est une société de devoirs.
09:57Et quand on est reçu dans un pays qui nous accueille,
10:00on a un devoir comportemental impeccable,
10:05de la même façon que quand on est reçu chez quelqu'un.
10:07Sinon, on n'y est plus reçu.
10:08– Alors, vous avez raison, mais ce n'est pas ce que la justice fait aujourd'hui.
10:12– Ce n'est pas ce que la justice fait.
10:13– Je crois qu'il serait intéressant, parce qu'effectivement,
10:15et moi je dis chiche,
10:17on devrait pouvoir faire des études sur les jugements,
10:22les condamnations pour des faits comparables,
10:25selon l'origine et le patronyme.
10:27Malheureusement, cela n'est pas possible,
10:30puisque les juges ont fait voter par le parlementaire
10:34une loi qui interdit précisément d'étudier ce type de questions.
10:39Moi, je serais intéressé qu'on puisse comparer
10:42les jugements à Bobigny et à Montluçon, par exemple.
10:48– Bien sûr.
10:48– Eh bien, on n'a pas le droit de le faire.
10:50Et donc, on va nous dire, on est plus sévère,
10:53c'est un argument qui revient régulièrement,
10:55on est plus sévère avec les étrangers
10:58ou avec ceux qui ne sont pas d'origine européenne.
11:01Je pense que c'est faux.
11:03On pourrait multiplier les exemples de cas de jeunes européens
11:06qui ont été condamnés pour des broutilles
11:08pendant que des faits beaucoup plus graves,
11:10on l'a vu lors des dernières émeutes PSG,
11:13qui n'ont pas été condamnés pour des choses plus graves.
11:17Mais on n'a pas le droit de faire des statistiques.
11:21Alors moi, je demande la liberté des statistiques,
11:24la liberté des statistiques ethniques,
11:27y compris pour les décisions judiciaires.
11:29Et on cessera de nous raconter des calembres d'Aine,
11:33comme dans cette émission de France 2.
11:34Il y avait effectivement cette comparaison que je fais rapidement
11:38entre les émeutiers la nuit de la victoire du PSG
11:43qui ont écopé en moyenne au tribunal de Paris
11:46en comparution immédiate de 500 euros d'amende,
11:48quand un boulanger, lui, qui avait ouvert un jour férié,
11:51avait reçu 75 000 euros d'amende.
11:53Effectivement, on n'est pas tout à fait sur le même ratio.
11:56Et c'est problématique.
11:57La troisième expérience qu'on voit dans cette émission
12:00« Sommes-nous tous racistes ? »,
12:02ce sont trois situations identiques,
12:05mais avec trois personnes différentes dans les rues de Paris.
12:08Donc, il y a trois personnes qui sont en train de scier
12:10une chaîne de vélos, vous savez, un câble, là,
12:14pour protéger des vols de vélos.
12:16Si toutefois, ça protège vraiment,
12:18vu la quantité de vols de vélos.
12:20D'ailleurs, c'est amusant, le commentateur dans l'émission,
12:23Lucien Jean-Baptiste, dit qu'il s'est fait voler déjà deux vélos à Paris.
12:26Donc, c'est quand même une statistique intéressante sur sa personne,
12:29sur les possesseurs de vélos.
12:31Donc, il y a un homme blanc qui a une tête
12:33qui sortirait bien du groupe Banal Jean
12:37qu'on peut suivre sur Instagram.
12:39Le deuxième, c'est un type maghrébin
12:41qui est habillé d'ailleurs exactement de la même façon que le blanc.
12:44Et enfin, il y a une femme.
12:46Le premier, il collecte des regards très douteux,
12:49mais il se justifie droit dans ses bottes.
12:51Et donc, les gens passent outre la situation
12:53et même discutent des vols de vélos avec lui.
12:56Le deuxième, en revanche, n'est pas cru du tout.
12:59Il y a même un couple qui appelle la police.
13:01Et donc, des policiers interviennent pendant l'émission,
13:04tant et si bien que comme ils tentent d'embarquer le comédien,
13:07l'équipe intervient et dit,
13:09non, non, mais on est en train de faire une expérience sociale.
13:12C'est dommage, les policiers ont failli empêcher un vol de vélo à Paris,
13:15mais ce ne sera pas pour cette fois-ci.
13:17Et la troisième personne qui est en train de scier une chaîne de vélo,
13:21c'est une femme où elle pourrait me ressembler.
13:25Et en fait, là, ce qui est très intéressant,
13:26c'est que les gens viennent lui proposer de l'aide
13:28parce qu'elle est avec donc sa scie.
13:32C'est, voilà.
13:33Mais alors, c'est du bon sens.
13:34Alors, on va dire que c'est des préjugés,
13:36mais les préjugés, c'est un retour d'expérience,
13:39un retour d'expérience statistique.
13:41Évidemment, il peut arriver qu'une femme vole un vélo
13:45et tous les gens d'origine extra-européenne ne volent pas de vélo, bien sûr.
13:51Mais statistiquement, la probabilité qu'une femme soit délinquante
13:56est plus faible que la probabilité qu'un homme soit délinquant.
14:00La probabilité qu'un homme âgé soit délinquant
14:03est plus faible que la probabilité d'un homme jeune.
14:05Et la probabilité qu'un étranger ou qu'un extra-européen soit délinquant
14:11est plus élevé que la probabilité d'un Français.
14:15Voilà, c'est tout.
14:16Et donc, les gens, les préjugés, c'est la leçon de l'expérience.
14:21C'est une espèce de statistique intuitive.
14:23Alors, on va regarder les statistiques, je crois que vous en avez.
14:26Des statistiques de Laurent Nunez, même.
14:29Laurent Nunez, alors si c'est Laurent Nunez.
14:31C'est très officiel.
14:32Préfète police de Paris.
14:33C'est très officiel, effectivement.
14:35Alors, il nous explique qu'on retrouve les étrangers
14:37dans un cambriolage sur deux,
14:39mais également dans un vol avec violence sur deux.
14:43Et on retrouve aussi les étrangers dans 40% des violences sexuelles.
14:47Bref, donc ce n'est pas inintéressant.
14:50Par ailleurs, il faut signaler les étrangers,
14:53pas les personnes d'origine étrangère.
14:55Il faut signaler, en revanche, que le Danemark
14:57fait des statistiques un peu plus précises
15:00par rapport à nous en France.
15:03Et au Danemark, ils ont pas mal de vélos.
15:05Eh bien, au Danemark, 8 fois plus de personnes
15:10issues de l'Afrique subsaharienne volent les vélos,
15:14mais également 6 fois plus de Roumains.
15:17Voilà.
15:18Ce sont des statistiques au Danemark.
15:20C'est comme ça.
15:21C'est une réponse sur qui vole les vélos.
15:26On peut évidemment calquer ce modèle assez facilement en France.
15:29Alors, deux choses.
15:30D'abord, effectivement, le vol de vélo,
15:32c'est rarement par des gens qui vont faire du vélo.
15:35C'est soit pour récupérer des métaux,
15:37on vend le métal,
15:39soit pour exporter dans un pays,
15:43généralement du Maghreb ou d'Afrique.
15:46D'où, effectivement, le fait que le vol de vélo
15:48est davantage pratiqué par des extra-européens.
15:52En tout cas, c'est prouvé au Danemark.
15:53Donc, en France, qu'est-ce qu'on attend
15:56pour avoir aussi des statistiques ethniques ?
16:00Libérons les statistiques.
16:02Libérons les statistiques.
16:03Je pense qu'il y aurait moins de racisme, d'ailleurs, systémique,
16:07si jamais on avait des statistiques ethniques.
16:09Ça me paraît assez évident.
16:10Il y a des tas de sociologues qui le prétendent également.
16:13Ça ne sort pas juste de mes petites caboches.
16:16Toujours est-il que si vous voulez voler un vélo,
16:18enfilez vos plus beaux atours et soyez une femme.
16:21Visiblement, ça passera toujours mieux.
16:23Alors, l'expérience qui suit dans l'émission de France 2,
16:27elle est beaucoup plus douteuse
16:29parce qu'elle consiste à tirer au laser
16:31sur des figurants qui sortent d'un décor.
16:34Certains figurants ont un pistolet,
16:38d'autres ont un portable.
16:40Le problème, c'est qu'ils les tiennent tous de la même façon.
16:43Donc, c'est assez difficile de distinguer
16:45ce qui est une menace et ce qui n'en est pas une.
16:47Et, bien sûr, dans les figurants, il y a des blancs, des noirs, des arabes.
16:54Et, là, la production nous dit…
16:56– Ce qui prouve quand même que les différences de race et de population
16:59sont prises en compte, finalement, par le service public.
17:02– Oui, naturellement.
17:04Et là, ce que France 2 nous explique, c'est que ça fait vraiment peur
17:08parce que les participants de l'expérience
17:11tirent plus facilement et prioritairement
17:14sur les personnes de couleur dans le décor
17:17qu'elles aient un téléphone portable ou un pistolet.
17:23Et donc, cette expérience, elle a été faite notamment aux États-Unis
17:26pour prouver que les policiers tiraient énormément sur les noirs.
17:31Alors, il y a quelques statistiques à la date de 2018.
17:33Ce n'est pas hyper récent,
17:35mais il y a quelques statistiques sur les victimes blanches,
17:39les victimes noires, les victimes hispaniques
17:41et les victimes asiatiques et les agresseurs.
17:44Ce que l'on constate, c'est qu'il y a eu 547 000 plaintes
17:48qui ont été déposées pour une victime blanche
17:51contre un agresseur noir.
17:53Alors, un agresseur, ça peut être un policier
17:56mais aussi, tout simplement, un criminel dans le civil.
18:00Bon. Et en revanche, il y a 59 000 plaintes,
18:05donc 10 fois moins,
18:06qui émanent d'une victime noire
18:08contre un agresseur blanc.
18:10Donc, il y avait eu pendant un temps
18:12une comparaison qui avait été faite par Éric Zemmour
18:15pour dire que le ratio n'était pas du tout le même.
18:18Bon, il se trouve qu'il faut aussi pondérer
18:20avec la part de blancs et de noirs
18:24dans la population américaine.
18:25Oui, mais quand on regarde...
18:27Le deuxième graphique est très intéressant, Jean-Yves.
18:29Je vous laisse le présenter, peut-être.
18:30Le graphique est très intéressant, effectivement.
18:32Alors, c'est aux États-Unis
18:33où on a le droit de faire des statistiques ethniques.
18:36Donc, pourquoi on utilise le Danemark ?
18:37Pourquoi on utilise les États-Unis ?
18:39Parce que ce sont des pays qui sont libres
18:41en matière de recherche et de statistiques ethniques.
18:43Et là, c'est quand même très intéressant
18:45parce qu'au moins, aux États-Unis,
18:47les Afro-Américains, c'est à peu près 10% de la population.
18:50Mais c'est 15% des agressions contre les Blancs.
18:5570% des agressions contre les Noirs.
18:58Donc, c'est les Noirs qui agressent les Noirs.
19:00De même que les Blancs agressent les Blancs.
19:02Enfin, c'est à l'intérieur des communautés.
19:04C'est une forme...
19:05C'est intra-racial.
19:06C'est intra-racial.
19:07Mais, malgré tout, il y a une surreprésentation des Noirs.
19:0970% contre les Noirs eux-mêmes.
19:1215% contre les Hispaniques.
19:15Et 27% contre les Asiatiques.
19:17Donc, tout ce qui a été fait au moment de l'affaire Floyd
19:22sur les malheureux Afro-Américains victimes du racisme des Blancs
19:26est parfaitement faux.
19:27Puisque la vérité, c'est qu'il y a une sur-agression des Noirs
19:32sur les autres communautés.
19:33et non pas l'inverse.
19:35Ce sont les faits aux Etats-Unis.
19:38En France, on ne peut pas le dire.
19:39Puisqu'on n'a pas les statistiques ethniques
19:43qui permettraient de le dire ou de la valider d'ailleurs.
19:47Plus que Black Lives Matter, il faudrait dire Lives Matter.
19:52Tout simplement pour ne pas tomber dans quoi que ce soit de plus compliqué.
19:57Ensuite, dans l'émission de France 2,
19:59alors il y a diverses expériences, on ne les passe pas toutes en revue,
20:02mais il y a notamment un moment où ils vont s'attacher
20:06à déconstruire le stéréotype, alors c'est France 2 qui le dit,
20:10selon lequel les Noirs courent plus vite que les Blancs.
20:14Comment est-ce qu'on fait cela ?
20:16On montre deux photos de deux sprinteurs aux participants de l'expérience
20:20et disent lequel va gagner selon eux.
20:23Et la grande majorité désigne le sprinteur noir.
20:28Et là, France 2 nous explique quelque chose d'assez incroyable.
20:30Ils nous disent qu'effectivement, les gagnants dans les grandes courses de sprinte,
20:35dernièrement, sont des Noirs.
20:38Et que donc, c'est devenu une construction sociale basée sur des faits,
20:44mais qui ne sont pas forcément représentatifs de la réalité.
20:47Et alors, comment est-ce qu'il nous explique ça ?
20:48Et avec qui ?
20:50Il nous l'explique, notamment avec une spécialiste,
20:54Maboula Soumaoro,
20:57qui, et oui, Internet recherche tout et se souvient de tout,
21:02qui avait participé à des camps décoloniaux interdits aux Blancs.
21:06C'est un peu ballot de faire intervenir une experte pareille
21:09dans une émission sur le racisme.
21:12C'est de la discrimination raciale à tout le moins
21:15d'interdire une réunion à une catégorie ethnique particulière,
21:19en l'occurrence des Blancs.
21:21Sinon, ce serait évidemment impensable.
21:24Tout à fait.
21:25Je vous propose d'écouter les propos qu'elle tenait, cette brave dame.
21:28À un moment, cet homme blanc ne peut pas incarner,
21:34incarner mais au sens littéral,
21:36ne peut pas incarner, ne peut pas représenter,
21:38ne peut pas porter dans son corps et ne peut pas porter dans sa chair.
21:41Et là, je reviens vraiment au corps et à la chair,
21:43pas au gène, au corps et à la chair.
21:45Ce n'est pas lui l'antiraciste.
21:46Il ne peut pas être l'antiraciste.
21:48Et à mes yeux, il ne peut pas avoir raison
21:50contre une Noire et une Arabe.
21:52Il ne peut pas, ce n'est pas possible.
21:54Et ça, il va vraiment falloir que la France s'en rende compte.
21:57Il va vraiment falloir que la France s'en rende compte.
21:59Voilà, donc un homme blanc ne peut pas avoir raison
22:02face à une femme noire ou une femme arabe.
22:06C'est quand même, voilà.
22:07C'est la spécialité choisie par France 2.
22:10Jean-Yves, l'émission, elle se conclut
22:12sur les points qui rassemblent les participants
22:15pour dire qu'on peut tous se rassembler
22:18et se retrouver dans des groupes.
22:21Vous avez sans doute un commentaire à faire
22:23pour l'ensemble de cette soirée spéciale.
22:25D'abord, je pense qu'il y a des différences
22:27entre les populations.
22:29C'est vrai que si on fait de la course à pied,
22:32globalement, on va plutôt trouver des champions noirs.
22:35Si on fait de la natation,
22:38on va plutôt trouver des champions blancs.
22:40Ça ne veut pas dire que les uns sont supérieurs aux autres.
22:42Ça veut dire que statistiquement,
22:44il y a des différences entre les populations.
22:46De même qu'il y a des différences
22:48dans les quotients intellectuels,
22:50entre les populations noires,
22:51les populations blanches,
22:53les populations asiatiques,
22:54et que ça se retrouve sur la courbe
22:56de développement des pays.
22:57Tout ça, c'est factuel.
22:58Voilà.
22:58Alors, il faut prendre les faits tels qu'ils sont.
23:01Et puis, il faut savoir qu'au fond,
23:04la conscience, on va dire,
23:06l'affinité raciale,
23:08ce n'est pas un mal en soi.
23:09Que les Noirs aient des affinités raciales entre eux,
23:12pourquoi pas ?
23:12Que les musulmans aient des affinités religieuses entre eux,
23:15pourquoi pas ?
23:16Mais que les Européens puissent avoir
23:18des affinités entre eux,
23:19pourquoi pas aussi ?
23:20L'affinité, c'est comme ça.
23:22C'est naturel.
23:23C'est une identification.
23:25Il faut arrêter avec la culpabilisation.
23:28Et l'identification,
23:30Jean-Yves, je me permets ce dernier point,
23:32elle est essentielle.
23:33Parce que dans un groupe,
23:34quand on a besoin d'une réaction,
23:37il faut pouvoir identifier
23:39qui va pouvoir nous aider
23:41pour pouvoir le désigner.
23:43Et ça s'est toujours passé comme ça.
23:44Dans le foot,
23:45on supporte ceux qui portent les maillots bleus
23:47ou ceux qui supportent les maillots rouges.
23:50C'est comme ça.
23:51Ce sont des groupes différents.
23:53Et dans les batailles,
23:54c'était pareil.
23:54On pouvait repris son camarade
23:56et ne pas le tuer
23:56et essayer de tuer l'adversaire en face.
23:59Et tout ça,
24:00c'est le groupe qui protège l'individu à la fin.
24:04– Alors, une conclusion.
24:05Arrêtez de vous laisser culpabiliser.
24:08Enfin, ce n'est pas votre cas.
24:08Mais je le dis à tous ceux qui nous regardent.
24:11Arrêtez de vous laisser culpabiliser.
24:13Exigez la vérité statistique.
24:15Exigez la libération des statistiques.
24:17– Que l'on soit sur Internet,
24:23sur les réseaux sociaux,
24:25sur les plateformes de diffusion vidéo,
24:28eh bien, on est en train de passer,
24:30Jean-Yves De La Liberté,
24:31au contrôle total.
24:33J'en veux pour preuve Emmanuel Macron
24:35qui parle d'interdire désormais
24:37les réseaux sociaux au moins de 15 ans.
24:40La surveillance également des réseaux sociaux
24:42par le gouvernement.
24:43On vient de l'apprendre, c'est un article du Parisien.
24:47Surveillez les réseaux sociaux pour mesurer l'opinion
24:49et analyser les données sur TikTok,
24:51X, Instagram, LinkedIn, Facebook ou autre,
24:53afin de sentir les tensions grimper au sein de la population.
24:57Un travail de veille ultra stratégique
24:59pour lequel le gouvernement vient de choisir
25:01une entreprise étrangère,
25:03une société canadienne détenue par des fonds américains.
25:06C'est elle qui a remporté l'appel d'offres.
25:09Quand on sait ce que fait le gouvernement
25:12du temps de parole sur les médias,
25:14on ne peut être qu'inquiète du fait
25:17qu'il s'approche beaucoup de toutes ces plateformes-là
25:19et qu'il s'y intéresse de très près.
25:21Parce que, je rappelle,
25:22et c'est un tweet de l'Asla qui reprend cette information,
25:25l'association de soutien aux lanceurs d'alerte,
25:28entre juillet 2022 et mars 2024,
25:3189% du temps de parole en moyenne
25:33est capté par la coalition anti-RN
25:36selon les propres chiffres de l'ARCOM.
25:38Alors, voilà, on fait large,
25:40mais 89% du temps de parole.
25:42C'est énorme.
25:44Je rappelle qu'il n'y a pas que le gouvernement
25:46qui s'intéresse à ce qui se dit
25:50et comment est-ce que cela est dit sur les réseaux sociaux.
25:53On a le Rassemblement national
25:55qui désormais s'intéresse de très près
25:56au groupe Facebook des élus.
25:59Et notamment, le secrétaire général du groupe RN à l'Assemblée
26:02a assuré, à avoir demandé à tous ces élus
26:05de quitter les groupes Facebook
26:07qui se font l'écho de propos racistes,
26:10antisémites, antimusulmans ou homophobes.
26:13Alors là, on rentre dans quelque chose de compliqué.
26:15C'est tout un déploiement de moyens
26:18qui vient après l'affaire Parmentier
26:20qui a été épinglée par Mediapart
26:22sur son compte Facebook avant 2018,
26:25avant qu'elle ne rejoigne le Rassemblement national
26:27sur lequel, a priori, elle tenait des propos
26:30qui sont jugés homophobes
26:34où elle parle du lobby juif,
26:37de babouins, de collabos du SIDA.
26:39Enfin, voilà, tout plein de choses merveilleuses
26:42relevées par Mediapart et problématiques.
26:45– J'ai vu l'article de Mediapart,
26:49j'ai vu une formule d'ailleurs extraordinaire,
26:51elle aurait repris la théorie criminelle du grand remplacement.
26:57Vu par Mediapart, la théorie criminelle du grand remplacement,
27:00c'est simplement un constat.
27:02Alors, je crois que c'est une grave erreur de penser
27:06qu'on peut contrôler les groupes Facebook ou autres d'ailleurs.
27:10Quand on participe à un groupe,
27:12on est responsable de ce qu'on écrit et de ce qu'on dit.
27:15Et j'incite d'ailleurs chacun à être responsable
27:18de ce qu'il écrit, de ce qu'il dit
27:21et d'être prêt à l'assumer.
27:23– En privé et en public.
27:23– Mais on n'est pas responsable,
27:26on n'est pas responsable de ce que les autres disent.
27:29J'ai moi-même été poursuivi il y a peu de temps
27:31pour un de mes tweets
27:33et on m'a reproché des tweets
27:38qui venaient des commentaires de mon propre tweet.
27:44Et j'ai fait valoir que j'étais pleinement responsable de mon tweet,
27:48mais pas des tweets qui le commentaient.
27:49Et la justice, en l'occurrence, m'a donné parfaitement raison.
27:53On est responsable de ce qu'on dit,
27:55on n'est pas responsable de ce qu'on disent les autres.
27:58Et je dois dire que si, par amalgame général,
28:01on voulait supprimer tous les comptes Facebook
28:04dans lesquels il y aurait tel ou tel propos contestable,
28:07il ne resterait plus un seul compte Facebook.
28:10– Sans doute.
28:10– Et pas seulement des comptes Facebook
28:12proches des élus du Rassemblement National,
28:16mais aussi de LFI, mais aussi des macronistes,
28:18et j'en passe.
28:19Il ne faut pas rentrer dans ce jeu-là.
28:22Je dois dire d'ailleurs que, sur la plan pratique,
28:25je me demande comment le Rassemblement National
28:27va pouvoir constituer des listes aux municipales
28:29s'ils s'amusent à éplucher tous les comptes Facebook
28:34des 50 ou 60 candidats de chacun de ces listes.
28:38Bonjour camarades.
28:39Bon travail.
28:40– C'est l'auto-censure.
28:42– C'est l'auto-censure, absolument.
28:43– Alors, YouTube vient de nous sortir quelque chose d'intéressant
28:48également via un de ses directeurs nationaux,
28:53notamment en France, mais aussi à la tête de d'autres pays.
28:56Il nous explique qu'il invisibilise volontairement,
29:01avec l'algorithme de YouTube, les contenus jugés nuisibles.
29:05Je vous laisse écouter.
29:06Dans un second temps, on va réduire les contenus
29:09qui ne violent ni la loi française.
29:10Vous savez qu'on a deux grilles de lecture
29:12pour revoir les contenus selon YouTube.
29:16On a la loi française et les conditions d'utilisation,
29:19le règlement de la communauté sur la plateforme.
29:22Et parfois, on n'est pas en capacité de supprimer les contenus
29:24qui sont potentiellement nuisibles
29:27ou qu'on ne souhaiterait pas voir recommandés,
29:31mais qui ne franchissent ni la ligne de la loi française
29:34ni nos conditions d'utilisation.
29:35Et dans ce cas-là, ce qu'on peut faire,
29:37ce qu'on peut mettre en place,
29:38c'est de réduire la viralité et la visibilité de ces contenus
29:42en ne les recommandant plus.
29:44Et donc, dans un certain nombre de cas, c'est ce qu'on fait.
29:46On le fait de manière transparente.
29:47Vous savez que de toute façon, le DSA,
29:49le règlement sur les services numériques,
29:51nous oblige à le faire à chaque fois que c'est mis en œuvre.
29:54Et on n'hésite pas à le faire lorsque c'est nécessaire.
29:57Quelle belle éloge de la censure !
29:59Et pour combattre ça, pousse en l'air !
30:03Oui, pousse en l'air, partagez aussi.
30:05Partagez !
30:06Partagez !
30:07Parce que vous voyez, il n'est pas sûr que ça,
30:09ça plaise à YouTube, ce qu'on a dit.
30:11Oui, et l'algorithme de YouTube, c'est très compliqué.
30:13Et c'est pour ça que chaque semaine, je vous rappelle,
30:15de cliquer sur le pouce en l'air,
30:18de mettre des commentaires,
30:19ça nous permet de combattre, en fait,
30:21cet algorithme censeur de YouTube.
30:23En tout cas, on a une personnalité intéressante,
30:28c'est Pavel Durov,
30:29qui lui, à contre-sens de toute cette dictature,
30:35appelle à la liberté d'expression.
30:36Il a été interrogé par Le Point,
30:39et il a fait une courte vidéo.
30:41Je vous propose de l'écouter.
30:42Je suis le fondateur de Telegram,
30:46la deuxième plus grande messagerie au monde.
30:50Plus d'un milliard de personnes l'utilisent chaque mois.
30:54Depuis 12 ans, Telegram défend la liberté d'expression
30:57et la vie privée dans le monde,
30:59dans des pays autocratiques.
31:02Aujourd'hui, ces mêmes libertés
31:04sont attaquées ici, en Europe.
31:06Certains responsables politiques
31:09tentent d'interdire le chiffrement
31:11et de restreindre les libertés d'expression.
31:16Nous ne pouvons jamais penser
31:17que les libertés sont grandies.
31:20Des pays libres peuvent descendre
31:22dans la dictature.
31:25Chaque jour, nos libertés sont attaquées.
31:28Et chaque jour, nous devons les défendre.
31:32Chaque jour, les libertés sont attaquées.
31:34Chaque jour, nous devons les défendre.
31:36Il ne faut pas oublier que cet homme,
31:38il a vécu longtemps en Russie.
31:40En Russie, il n'a jamais été interpellé,
31:45alors qu'il faisait ce qu'il fait aujourd'hui.
31:48Et en France, il a passé 96 heures en garde à vue
31:52il y a quelques mois.
31:55Et désormais, il ne pouvait pas quitter
31:56le territoire national.
31:57La grande inquiétude qu'il a,
32:00c'est l'atteinte aux libertés
32:01dans les pays, comme les pays européens,
32:04qui sont censés être des pays de liberté.
32:07C'est à croiser quand même.
32:08Cette leçon de liberté vient d'un Russe,
32:11installé en France.
32:12Mais on a eu aussi la leçon de liberté
32:14du vice-président Wenz.
32:16Et quand il est venu en Munich,
32:18il y a vraiment un problème
32:19avec les libertés européennes.
32:20– Alors, n'hésitez pas,
32:23vous êtes sur TV Liberté, soutenez-nous.
32:25– On débute ces pastilles de l'information
32:30avec les affaires des grooming gangs
32:33et le gouvernement qui fait volte-face,
32:36nous dit Le Monde.
32:38Le Guardian aussi, The Guardian,
32:40a repris l'information en revenant
32:43sur les manquements répétés
32:44qui avaient empêché que les abus
32:47contre les enfants fassent l'objet
32:48d'une enquête appropriée.
32:51Mais également Al Jazeera
32:52qui parle d'une enquête nationale
32:56annoncée par le Royaume-Uni
32:57après des pressions.
32:59On se souvient que l'affaire
33:00était remontée dans l'actualité
33:01grâce à Elon Musk notamment.
33:04Dans l'article du Monde, Jean-Yves,
33:05ce qui est très intéressant,
33:06c'est qu'il faut deux paragraphes
33:08tout de même pour qu'on nous parle
33:10exactement de en quoi consiste l'affaire.
33:12C'est-à-dire, l'affaire,
33:14ce sont des violeurs d'enfants d'origine.
33:17Les violeurs sont d'origine pakistanaise
33:20et les victimes sont majoritairement
33:22des jeunes filles, des enfants blanches.
33:24Genre de la classe populaire britannique blanche.
33:26Voilà.
33:27Et donc ça, ce n'est pas dit dès le début.
33:30D'ailleurs, la tournure est assez intéressante.
33:33Ces scandales ne prennent une dimension nationale
33:35qu'en 2011.
33:36Donc ça fait quand même un certain temps.
33:38Quand le correspondant du Times
33:40ose souligner l'ethnicité
33:42d'un grand nombre d'auteurs de ces actes.
33:44ose.
33:45Et je crois que c'est le travail des journalistes
33:47d'oser dire la vérité.
33:49Je crois que vous pouvez même ressortir
33:50votre phrase de Peggy fétiche, Jean-Yves.
33:53Oui.
33:53Osez dire ce que l'on voit.
33:55Il faut dire la vérité.
33:55Il faut dire ce que l'on voit
33:57et voir ce que l'on voit.
33:58En l'occurrence, l'affaire a été étouffée
34:00bien après 2011.
34:04Elle n'est sortie récemment.
34:06Elle n'est sortie que récemment
34:07dans les grands médias européens.
34:10Et je dois dire, je m'honore
34:11d'avoir participé en 2018
34:14avec Renaud Camus
34:15à une manifestation
34:17où nous alertions,
34:19nous tentions d'alerter
34:20contre la mise en détention
34:22de l'activiste britannique
34:24Tommy Robinson
34:24précisément parce qu'il avait révélé
34:27cette affaire.
34:28Eh bien, je peux vous dire
34:29qu'en 2018,
34:30nous n'avons...
34:31Notre manifestation,
34:32qui était très modeste,
34:33il faut le reconnaître,
34:34n'a été couverte
34:35par aucun grand média,
34:37par quelques médias alternatifs.
34:39Mais en 2018,
34:40il y en avait beaucoup moins
34:41qu'aujourd'hui, malheureusement.
34:43Mais la presse a occulté,
34:45là encore, cette affaire.
34:46Et la justice a empêché aussi
34:49les procureurs
34:51de faire leur travail.
34:52Oui.
34:53Et a empêché les policiers
34:54de faire leur travail.
34:54Et à l'époque où le chef
34:56du parquet britannique
34:57était l'actuel premier ministre
34:59travailliste britannique.
35:00Kerstammer.
35:01Kerstammer, voilà.
35:04Une vidéo est devenue
35:06absolument virale
35:07sur les réseaux sociaux,
35:09mais également dans la presse.
35:10Il s'agit d'une vidéo
35:11de Mélanie
35:12à qui Emmanuel Macron
35:14glisse un petit secret
35:16dans l'oreille.
35:16Je vous propose
35:17de regarder ça tout de suite.
35:26Alors, c'est ce qu'on appelle
35:27un petit roll-eye,
35:29les yeux levés vers le ciel
35:30et qui retombent.
35:32Un truc assez typiquement
35:33féminin d'ailleurs.
35:34Jean-Yves, je crois
35:35qu'il y a une leçon
35:36qu'on peut revoir
35:37dans cette vidéo.
35:39C'est qu'Emmanuel Macron
35:40met la main devant sa bouche
35:42pour parler.
35:43Et alors là,
35:44qu'est-ce que ça vient nous dire ?
35:45Ça vient nous dire
35:46qu'il a reçu
35:47une belle leçon
35:48de la part des lecteurs labiales.
35:50Et ça vient attester
35:52ce que nous disions
35:53de ces lectures labiales
35:56que nous vous avions transmises,
35:58chers téléspectateurs,
35:59dans l'immédiat.
35:59notamment, on s'en souvient
36:01au moment de la polémique
36:03au Vatican
36:04avec la troisième chaise
36:05et Donald Trump
36:06qui a dit à Emmanuel Macron
36:08écoute, chaton, dégage quoi.
36:10– Oui, à peu près ça.
36:11– À peu près.
36:12– Oui.
36:12– Servia a été rachetée
36:17par Sterrin
36:18et figurez-vous
36:19que cela a déclenché
36:21l'ire de Mathieu Pigasse,
36:24un propriétaire de médias lui aussi,
36:25qui avait décidé
36:26de mettre ces médias
36:28qu'il contrôle
36:29dans le combat
36:30contre la droite radicale.
36:31Qu'est-ce qu'il nous dit
36:32ce Mathieu Pigasse ?
36:34Il nous dit
36:34l'extrême droite
36:35achète des comptes infos
36:36suivis par des millions de jeunes
36:38sur X, Instagram, TikTok
36:39comme Servia,
36:40c'est pas des lol,
36:41c'est news médias venir.
36:42Tout dans le même panier.
36:44Elle infiltre les réseaux sociaux,
36:46dicte les récits,
36:47instrumentalise les faits divers,
36:48s'installe dans les esprits.
36:50C'est une stratégie politique
36:51cibler les ados,
36:53manipuler l'info.
36:55Nous leur opposerons
36:56des faits,
36:56de la nuance,
36:57de la culture,
36:58du courage.
36:58Nos médias sont dédiés
36:59à ce combat.
37:00Ils ne reculeront pas.
37:01D'un côté,
37:02il y en a qui ont le droit
37:02d'avoir une stratégie,
37:03d'autres qui n'ont pas le droit.
37:05C'est très bien.
37:06Ça va ramener de la diversité.
37:09Effectivement,
37:10c'est un site
37:10qui est très suivi,
37:11Servia.
37:13S'il peut amener
37:14de la diversité
37:15dans la diffusion
37:16d'informations,
37:17c'est une bonne nouvelle.
37:21Rachida Dati,
37:22figurez-vous,
37:23est très fâché
37:23contre le service public,
37:25notamment depuis
37:26l'émission du 5 juin
37:28de complément d'enquête
37:29qui était consacrée
37:31à Rachida Dati
37:31et très à charge
37:32contre elle.
37:34Cela a sérieusement
37:35refroidi d'ailleurs
37:35les relations entre
37:36elle et la PDG
37:38de France Télévisions,
37:40Delphine Ernot.
37:41Je rappelle que
37:42Rachida Dati
37:42est également
37:43entretien des relations
37:45également glaciales
37:46avec l'autre patronne
37:47de l'audiovisuel public,
37:49donc Sybille Veil,
37:50la patronne de Radio France.
37:52le complément d'enquête
37:54lui a fait dire
37:56à Rachida Dati
37:57qu'elle aurait
37:58le scalp
37:58d'Ernot
37:59avant de partir
38:00du ministère
38:00de la Culture
38:01et je vous propose
38:02de regarder
38:03une petite vidéo
38:04dans laquelle
38:04elle se paye
38:06très particulièrement
38:07et violemment
38:08Patrick Cohen
38:09sur C'est à vous
38:11sur le service public.
38:12Donc vous n'avez pas
38:12d'élément
38:13de ce qui a été dit,
38:14est-ce que vous avez
38:15été vérifié ?
38:15M. Cohen,
38:16il y a une enquête
38:17Mediapart
38:17qui vous a mis en cause
38:18pour harcèlement,
38:20management toxique.
38:21Non, pas.
38:21Si, l'enquête Mediapart
38:23qui est ressortie
38:24très récemment.
38:25Est-ce que c'est vrai
38:26M. Cohen ?
38:27Est-ce que vous harcelez
38:28vos collaborateurs ?
38:29Est-ce que vous êtes désagréable
38:30avec les gens
38:30avec lesquels vous travaillez ?
38:32C'est affirmé
38:33dans une enquête Mediapart.
38:34C'est sur le harcèlement.
38:35Non, non,
38:35est-ce que c'est...
38:36Non, mais on vous accuse
38:37de harcèlement.
38:38M. Cohen,
38:38est-ce que c'est vrai ?
38:39Est-ce qu'on peut me répondre ?
38:41Ne détournez pas la question.
38:41Non, je ne vous détourne pas
38:42la question.
38:43Je vous renvoie.
38:44Il y a une enquête
38:45vous concernant.
38:46Est-ce que c'est vrai M. Cohen ?
38:46Moi, je n'ai pas
38:47d'enquête de justice.
38:48Si, parce que le harcèlement
38:49c'est un délit,
38:50M. Cohen.
38:51Elle se paye Cohen.
38:52Alors, il faut quand même
38:53reconnaître qu'elle se paye Cohen
38:55sur la base d'un article
38:56de Mediapart
38:57dont Acte,
38:57c'est une amie de Mediapart.
38:59C'est intéressant à noter.
39:01Bon, en fait,
39:03elle utilise des méthodes
39:04de voyous.
39:06Elle a de grosses affaires
39:08où elle est mise en cause
39:10pour des millions
39:12ou des centaines
39:12de milliers d'euros
39:13avec Renault,
39:14avec Suez,
39:16qui sont des enquêtes judiciaires
39:17assez avancées.
39:19Jusqu'ici,
39:20elle a été assez protégée.
39:21Au nom de la diversité,
39:23elle a été assez protégée.
39:25Là, elle rentre un peu
39:26dans la grande arène politique
39:28avec la mairie de Paris,
39:30peut-être la présidence
39:31de la République derrière
39:32et elle commence à être
39:34fortement attaquée,
39:37mise en cause
39:38notamment,
39:39il faut bien le dire,
39:40beaucoup par les médias
39:41de gauche,
39:43même si manifestement,
39:44elle a quelques amitiés
39:45avec Mediapart
39:46ou le canard enchaîné.
39:49Et on finit
39:50ces pastilles
39:51de l'information
39:51avec quelques questions
39:53savoureuses
39:54puis une petite vidéo,
39:55vous allez voir.
39:56Y a-t-il un pilote
39:58dans le rafale ?
39:59Mais qu'allait-il donc faire
40:01dans ce cockpit ?
40:02Bientôt,
40:03le siège éjectable,
40:05c'était au salon
40:06du Bourget
40:06avec François Béroux
40:08où on regarde la vidéo
40:09tout de suite.
40:09Bon, honnêtement,
40:33c'est un peu malaisant.
40:36ça montre quand même
40:38les limites
40:39du politico-circus
40:42parce que
40:43ça rime à quoi
40:44pour le Premier ministre
40:45de monter dans le cockpit
40:47d'un rafale ?
40:49Et de se retrouver coincé.
40:50Et de se retrouver coincé.
40:52Attention,
40:53attention à la grossophobie.
40:55Attention,
40:56attention.
40:56Ceci dit,
40:57alors il faut noter quand même
40:58que cette vidéo
40:59n'a pas été reprise
41:00dans les médias
41:01donc peut-être que
41:01Béroux a réussi
41:02à la faire éliminer.
41:04Il y a tout juste
41:05une photo de lui
41:07dans Sud-Ouest
41:08qui a été prise
41:08par un photographe
41:09de l'AFP
41:09où il est accroché
41:10d'ailleurs à la vitre
41:11du rafale
41:12de façon assez ridicule.
41:14Sans doute déjà
41:15essayait-il
41:15de sortir de son siège.
41:17Les réseaux sociaux
41:20ont fait le boulot
41:22de nous transmettre
41:22cette petite pépite
41:24je crois qu'on peut le dire.
41:25Pépite malaisante.
41:26Pépite un peu malaisante.
41:27Pépite un peu malaisante.
41:32Et voilà,
41:33on est arrivé
41:33à la fin de cette édition.
41:35Merci à tous
41:36de nous avoir suivis.
41:37Vous l'aurez compris
41:37puisque vous l'avez répété
41:38plusieurs fois
41:39durant cette émission.
41:41N'oubliez pas
41:41de cliquer sur le pouce en l'air.
41:43Battez-vous.
41:44Aidez-nous
41:44à nous battre
41:45contre l'algorithme de YouTube.
41:47Aidez-nous
41:47à nous faire connaître.
41:49Laissez donc vos pouces.
41:50Laissez vos commentaires.
41:51Partagez l'émission.
41:53Faites en sorte
41:54que cela devienne viral.
41:56C'est essentiel.
41:58Et puis,
41:58eh bien,
41:59Jean-Yves,
41:59on ne laisse pas
42:00nos téléspectateurs
42:00sans le portrait piquant
42:01consacré à M. Cohen.
42:03Ça tombe bien
42:04puisqu'on vient
42:04de vous en parler
42:05dans les passifs
42:06de l'information.
42:07D'ici là,
42:08eh bien,
42:08on vous dit
42:09à très vite
42:09sur TV Liberté
42:10et surtout,
42:11portez-vous bien.
42:13La liberté d'expression,
42:16tout le monde est pour.
42:17Au moins,
42:18en apparence.
42:19Ou plutôt,
42:20presque tout le monde.
42:22Certains y sont franchement
42:23et officiellement opposés.
42:26Le journaliste
42:27Patrick Cohen
42:28appartient
42:29à cette faction.
42:30Patrick Cohen
42:30est né en 1962
42:32à Montreuil,
42:33fils d'un père juif marocain,
42:35patron de chaudronnerie
42:36et d'une mère sicilienne.
42:39Il est marié
42:39à une ancienne journaliste,
42:41Alexandra Courrène.
42:42Jouissant d'une réputation
42:44de journaliste
42:45appliquée dans son travail,
42:47il a été longtemps
42:48l'un des chefs d'orchestre
42:49de l'information.
42:50Patrick Cohen
42:51s'est fait le chantre
42:52de la liberté d'expression,
42:54mais tant qu'elle demeurait
42:56dans les limites
42:57du politiquement correct.
42:59Jusqu'à ce que le masque tombe
43:01face à Frédéric Taddeï,
43:03nous y reviendrons.
43:04Baccalauréat scientifique
43:05au lycée parisien Charlemagne,
43:08il passe le concours
43:09de Sciences Po Paris
43:10auquel il n'est pas reçu.
43:12Il se réoriente alors
43:13vers le journalisme
43:14en étant diplômé
43:15de l'ESJ Lille,
43:18la plus gauchiste
43:19des écoles de journalisme
43:20en France.
43:21Selon un entretien
43:22dans les inrecuptibles
43:23de novembre 2016,
43:25il militait à l'UNEF
43:27pendant ses études.
43:28Il démarre sur une radio libre,
43:30fait des piges
43:30ou est employé par
43:31RFO Guyane,
43:32Radio France Internationale,
43:35France Info.
43:36Mais sa grande carrière
43:37sera pour la radio
43:38entre RTL,
43:40Européen
43:41et France Inter.
43:42A RTL,
43:43à partir de 1994,
43:45il anime
43:46avec un grand succès
43:47de nombreuses émissions.
43:49Les auditeurs ont la parole
43:50ou le grand jury.
43:52Il animera également
43:53la matinale
43:54et présentera
43:55RTL soir.
43:56Puis ce seront
43:57des allers-retours
43:58entre les chaînes.
44:00France Inter en 2007,
44:01Européen en 2008,
44:02France Inter de nouveau
44:04puis France 5
44:05avec C'est à vous.
44:06Européen en 2017
44:07où sa matinale
44:08est un échec.
44:10Il rejoint
44:10France Culture,
44:12est ensuite
44:12pressenti
44:13pour prendre
44:14la matinale
44:14de France Info,
44:16n'est pas choisi
44:16et il quitte
44:17le service public.
44:19Au total,
44:20ce qu'on peut rappeler
44:21une belle carrière.
44:23Son principal fait d'arme
44:24remonte au 12 mars 2013
44:26dans l'émission
44:27C'est à vous.
44:28Patrick Cohen
44:29attaque
44:30bille en tête
44:31Frédéric Taddeï
44:32qui invite
44:33dans son émission
44:34des gens
44:34que l'on n'entend pas
44:36ailleurs.
44:36Je cite
44:37« Vous invitez des gens
44:38qu'on n'entend pas ailleurs
44:39et qu'on n'a pas forcément
44:41envie d'entendre. »
44:43Fin de citation.
44:44Quelques secondes plus tard,
44:45il donne des noms.
44:46Tariq Ramadan,
44:47Dieu Donné,
44:48Alain Soral,
44:48Marc-Édouard,
44:49Nabe.
44:50Je me demandais
44:50en passant sur France 2
44:51« Est-ce que vous continuerez
44:53d'inviter
44:54Tariq Ramadan,
44:55Dieu Donné,
44:56Alain Soral,
44:57Marc-Édouard Nabe ? »
44:58Il ajoute, je cite
44:59« On a une responsabilité
45:01quand on anime
45:02une émission de débat
45:03de ne pas propager
45:05des thèses complotistes,
45:07de ne pas donner
45:08la parole
45:08à des cerveaux malades. »
45:10Fin de citation.
45:11Le débat s'envenime.
45:13Alessandra Sublet
45:13apostrophe Patrick Cohen
45:15« On a chacun le droit
45:17de penser ce qu'on veut,
45:18Patrick. »
45:19Réponse spontanée
45:20de l'intéressé,
45:22non.
45:23Puis,
45:23après réflexion,
45:25on a le droit
45:25de penser ce qu'on veut
45:27dans les limites
45:28de la loi.
45:29« On a chacun le droit
45:29de penser ce qu'on veut,
45:30Patrick ! »
45:31« Non. »
45:32« Non. »
45:33« Il peut tout,
45:34il y a un vrai vacances,
45:35il est en pleine forme,
45:36Frédéric. »
45:36« Non, non, non,
45:37on a le droit
45:38de penser ce qu'on veut
45:39d'abord dans les limites
45:40de la loi. »
45:40Il n'est plus question
45:41de liberté d'expression,
45:43mais de liberté
45:43de conscience.
45:45On doit penser ce qu'on veut,
45:46je dis bien
45:47penser ce qu'on veut,
45:48dans les limites
45:49de la loi.
45:50Je crois qu'on ne peut pas
45:51soupçonner la sincérité
45:53de Patrick Cohen.
45:54Il est sincèrement,
45:55comme nombre de ses confrères,
45:57pas tous heureusement,
45:58contre la liberté d'expression,
46:00contre même
46:01la liberté de penser.
46:03Il est pour le débat,
46:05mais entre soi.
46:06Accordons-lui ce droit,
46:08mais accordons-nous aussi
46:10le droit
46:10de défendre nos libertés.
46:12c'est pour le débat.
46:13Sous-titrage Société Radio-Canada

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